• l’année dernière
Avec le Pr Didier Raoult, microbiologiste.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-03-21##

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News
Transcription
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18 Il était une fois une plante, une écorce de quinquennat, qui pendant très longtemps a servi très efficacement à combattre,
00:26 notamment la malaria, le paludisme et autres maux du même genre.
00:35 Et ça s'est appelé la quinine, ça s'est appelé et puis ça s'est appelé aussi l'hydroxychloroquine.
00:43 En fer et d'amnation l'hydroxychloroquine, on va parler de ce document étonnant qui vient de sortir sur les réseaux sociaux,
00:54 fait par un producteur américain avec le professeur Didier Raoult. A tout de suite.
00:59 Sud Radio Bercov dans tous ses états. Le fait du jour.
01:03 - Professeur Didier Raoult. - Bonjour.
01:06 Alors c'est intéressant parce que vous n'avez pas suivi la polémique, on en parlait 30 secondes.
01:11 C'est intéressant de savoir, au jeu de certains journalistes, si on interview Didier Raoult, on n'est pas vraiment journaliste.
01:20 C'est intéressant, il y a eu cette petite polémique concernant Sonia Babrouk et puis d'autres.
01:25 Heureusement, personne n'a le droit de qualifier quoi que ce soit et qui que ce soit.
01:31 Ce sont des querelles d'étiquettes ridicules.
01:34 Mais alors parlons de ce document, le "Fraud Epidémie".
01:40 Je l'ai regardé hier, il dure 2 heures. Il est en sous-titre français, vous pouvez le trouver, je dis ça pour les auditeurs,
01:49 en sous-titre français, chez plusieurs réseaux sociaux, il est là.
01:53 C'est très intéressant parce que ça retrace en fait, non pas seulement l'histoire,
01:58 évidemment il y a l'histoire qui commence au 16ème, au 18ème, au 19ème siècle,
02:02 mais 4 ans de gestion du virus.
02:06 Et là, il consacre un très très très très grand moment.
02:09 Et quand même, là-dedans, Didier Raoult, ce qui est absolument frappant,
02:13 c'est que quand même, il y a une question d'ingénierie sociale, de conditionnement à la Pavlov,
02:20 de conflits d'intérêts portant sur des milliards et des milliards,
02:24 de Bill Gates, de la fondation Bill Gates, de Fauci, de Big Pharma, etc.
02:30 sur comment on fabrique quelque chose qui existe depuis des siècles
02:35 et qui devient le produit, galet, le produit absolument dont nous vient tout le mal.
02:42 C'est quand même très intéressant, en tout cas comme survol de l'histoire et de 4 ans d'histoire.
02:49 - Oui, c'est très très intéressant et votre introduction est très intéressante aussi.
02:54 Vous savez, une des raisons pour lesquelles je gêne un certain nombre de vos confrères
02:59 et pour lesquelles d'autres ne les gênent pas, ça peut faire d'autres amis,
03:04 c'est que c'est les ignorants parlent aux ignorants.
03:07 - Je ne parle que de choses que je connais.
03:12 Et c'est très très intéressant dans ce film, c'est que l'on voit que la situation aux États-Unis,
03:17 je veux rassurer les journalistes français et les hommes politiques français,
03:20 aux États-Unis ils sont aussi nuls.
03:23 C'est-à-dire que le type qui était responsable de la thérapeutique du Covid,
03:31 quand il est interviewé, il dit qu'il est responsable du pôle maladie émergente,
03:37 malaria, c'est-à-dire le paludisme.
03:40 Le traitement de référence du paludisme pendant centaines d'années,
03:44 ça a été les dérivés de la chyline, la chloroquine, etc.
03:47 Et bien il dit, la première fois que j'ai entendu parler de l'hydroxychloroquine,
03:52 c'est en 2019.
03:55 Et ce type est le responsable, c'est une nuit, de tout ce secteur.
03:59 À un moment, ils interviewent des médecins, alors d'autres médecins,
04:04 et puis enfin un médecin qui prend un air très docte, qui dit, voilà,
04:07 moi ce que je pense, et le interviewer qui est un malicieux,
04:12 ce n'est pas un malicieux comme on est à nous,
04:15 il est un interviewer un peu plus malin que d'autres,
04:17 il dit, mais combien de patients avec le Covid vous avez soignés ?
04:22 Est-ce que vous en avez vu ?
04:24 Et le médecin répond, non.
04:26 Et il devient le médecin responsable de Biden pour tout le Covid.
04:31 - Qu'il n'a pas vu un patient, qu'il n'a pas vu un malade.
04:36 - Et une troisième chose qui me fascine, parce que je la connais très bien celle-là,
04:41 c'est qu'il demande plusieurs fois à la responsable du Center for Disease Control
04:46 de lui parler de la fièvre cul, parce que la fièvre cul donne une pneumonie.
04:51 Ça m'intéresse beaucoup parce que j'ai été spécialiste mondial de cette maladie
04:56 et depuis 30 ans je traite cette maladie avec de l'hydroxychloroquine,
05:00 avec une posologie qui est de 600 mg par jour, qu'on traite pendant un an ou deux ans.
05:06 J'ai dû traiter 4 à 5 000 malades comme ça.
05:10 Tout le monde le sait, c'est publié depuis 90.
05:13 Donc si, bien entendu, vous ne regardez pas ce qui se passe,
05:17 vous pouvez faire n'importe quoi comme les Anglais, c'est-à-dire donner une dose mortelle,
05:22 4 fois la dose, c'est incroyable que ces gens ne soient pas poursuivis.
05:26 Ou vous pouvez donner comme en France les deux tiers de la dose,
05:29 et ça ne marche pas non plus.
05:31 Donc ces gens sont des ignorants, mais bien sûr,
05:34 ils peuvent discuter avec vos collègues parce qu'ils sont du même niveau.
05:38 - Mais attendez, Didier, excusez-moi quand même,
05:42 est-ce que ce sont des ignorants simplement ou ce sont des gens qui manipulent
05:46 parce qu'ils doivent le savoir quand même,
05:48 même si vous dites vous, ça fait 30 ans que vous regardez la fièvre cul
05:51 et les doses d'hydroxychloroquine,
05:54 mais ils savent que si on donne des doses trop fortes,
05:57 effectivement, c'est mortel, ou en tout cas, ça n'arrange rien,
06:01 et des doses trop faibles aussi.
06:03 Ils ne le savent pas ça ?
06:04 Est-ce qu'il n'y a pas quand même une volonté de manipulation
06:08 ou d'ingénierie sociale dans cette histoire ?
06:11 - Écoutez, dedans, je n'arrive jamais moi à faire la part
06:16 de ce qui est de la bêtise, de l'ignorance, de la mauvaise voie,
06:21 de la corruption, je ne sais pas le faire.
06:23 Un de vos collègues a poussé des hauts cris quand je lui ai dit
06:26 "mais vous savez quand même, l'OMS c'est Bill Gates",
06:29 en disant "mais c'est du complotisme".
06:32 - Mais on le sait, les chiffres sont là.
06:34 - Est-ce que vous savez s'il était ignorant ?
06:37 Parce que quand même, vous regardez, ce n'est pas compliqué,
06:39 le financement de l'OMS, c'est 1. Bill Gates Fondation,
06:43 2. les États-Unis, 3. le Gavi qui est aussi Bill Gates,
06:48 et 4. c'est une association de l'industrie pharmaceutique.
06:51 - Oui, c'est en toute lettre que c'est connu.
06:53 - Quand Bruce Toussaint me dit ça, est-ce qu'il est idiot ?
06:57 Est-ce qu'il est ignorant ? Est-ce qu'il est de mauvaise foi ?
07:00 Quand il me dit, à propos de notre article,
07:03 "vous savez, il y a maintenant une association des gens
07:06 qui se plaignent de l'hydroxychloroquine à l'IHU,
07:09 qui est une association qui n'existe pas,
07:12 qui n'a jamais existé et qui est faite par une fille
07:15 qui est encore un des sorbets de la réussite médicale française,
07:19 ça laisse pantois.
07:21 Donc, dedans, si vous les remettiez, d'ailleurs,
07:25 devant les mêmes interviews, vous ne croyez pas
07:27 qu'ils seraient désarçonnés.
07:29 Ils diraient "non mais c'est ce qu'on a pensé ou ce qu'on a dit".
07:31 - À l'époque, oui.
07:33 - Ce manque de travail, ce manque de connaissances,
07:36 fait que, chez une grande partie de vos collègues,
07:40 il est beaucoup plus facile de parler avec quelqu'un
07:44 qu'ils auraient rencontré au bistrot,
07:46 et qui dit "mais moi je suis un sachant",
07:48 même s'il ne sait pas de quoi il parle vraiment,
07:51 c'est plus facile que de parler avec moi
07:54 quand je parle des sujets...
07:55 Moi je ne vous parlerai pas de la guerre en Ukraine.
07:57 - Vous parlez des sujets que vous connaissez.
08:00 - Mais quand je parle des sujets que je connais,
08:03 on ne peut pas me raconter de Bally-Learn.
08:05 - Alors, ce film, justement, je voudrais revenir à ça,
08:09 parce que c'est très intéressant de voir ça,
08:13 de voir en fait que, à un moment donné,
08:16 on ne va pas rentrer dans le détail, ça nous prendrait des heures,
08:19 mais c'est très passionnant quand on voit
08:21 qu'un certain nombre d'études qui avaient été présentées
08:23 au début, en 2020, etc.,
08:26 sont systématiquement écartées,
08:28 soit par l'institution, le CDC, soit par la FDA,
08:31 la Food and Drug Administration,
08:33 soit par telle ou telle,
08:35 et surtout le rôle central, quand même, il faut le rappeler,
08:37 d'Anthony Fauci, qui fut le conseiller de Trump,
08:41 le conseiller santé, le monsieur santé de Trump,
08:44 avant d'être le monsieur santé de Biden.
08:46 Quand même, il a un rôle très, très, très, très fort ce Fauci.
08:50 - Oui, c'est un des problèmes qu'il y a eu
08:54 avec les pays occidentaux, dont les États-Unis et la France,
08:58 c'est que, si vous voulez, ces 20 dernières années,
09:01 les gens qui se sont spécialisés dans les maladies infectieuses,
09:04 en général, étaient plus spécialisés
09:07 dans la prise en charge des patients atteints de sida
09:10 ou d'hépatite chronique.
09:12 Et ces maladies étaient des maladies
09:16 pour lesquelles vous n'aviez pas d'autre issue
09:18 que d'utiliser des molécules nouvelles de l'industrie pharmaceutique.
09:22 Ce qui fait qu'il s'est créé, c'est ce que j'ai expliqué,
09:25 un microcosme avec des habitudes qui sont des habitudes anormales.
09:29 Et vous savez, il y a des produits nouveaux
09:33 pour lesquels les collègues qui prescrivaient
09:36 ce produit nouveau touchaient 1 000 euros par patient.
09:39 - Oui, il faut le rappeler.
09:41 Ils ont créé un écosystème de profit,
09:44 il faut le dire, quelque part.
09:46 - Oui, et puis, pas seulement ça,
09:49 parce que j'essaie de ne pas être paranoïaque,
09:52 ce n'est pas trop malintueux,
09:54 des habitudes, si vous voulez,
09:56 de dire qu'il n'y avait qu'une solution
09:58 qui ne viendrait que de l'industrie pharmaceutique.
10:01 - D'accord.
10:02 - Comme si on n'avait jamais soigné les malades avant.
10:05 Et vous voyez bien qu'après les recommandations,
10:08 comme aux États-Unis, c'était de ne pas voir les malades.
10:11 Vous voyez bien, il y a des centaines de gens
10:14 qui sont morts du fait qu'on n'a pas mesuré leur oxygène
10:16 parce qu'on leur a dit de ne pas venir.
10:18 Et donc, ils sont venus quand ils étaient en insuffisance respiratoire,
10:21 on les a intubés alors qu'il ne fallait pas les intuber.
10:24 Vous voyez, tout ça, c'est derrière l'histoire des médicaments,
10:28 derrière l'histoire de l'industrie pharmaceutique.
10:30 Il y a l'idée que les politiques peuvent remplacer les médecins
10:34 et les médecins de ministères qui ne font plus de médecine
10:38 ou qui n'en ont jamais fait
10:39 ou qui vont faire de la chirurgie esthétique, si vous voulez,
10:42 peuvent remplacer les vrais docteurs.
10:44 Ce n'est pas vrai.
10:45 La médecine, c'est un métier.
10:47 Et donc, ça continue d'être un métier.
10:49 Il faut observer les malades, en particulier avec une maladie nouvelle.
10:53 Il faut savoir quels sont les problèmes.
10:55 Les problèmes d'hypercoagulation,
10:57 les problèmes d'hypoxie sans manifestation clinique
11:00 sont des choses qu'on ne pouvait pas deviner.
11:02 Il fallait examiner les malades, il fallait les voir.
11:05 Et je vous dis, même moi, j'ai disputé avec les Marocains.
11:09 Les Marocains ont dit, on a tout de suite compris.
11:12 Quand vous disiez ça, nous, quand on mettait les cathéters,
11:14 ça coagulait dans les cathéters.
11:16 La médecine, ça ne l'arrivait pas dans d'autres maladies.
11:20 C'est spécifique de cette mastyle.
11:23 Vous voulez dire qu'au moment où il fallait examiner,
11:26 on leur a dit, surtout ne vous occupez pas de ça,
11:28 prenez du Doliprane et restez chez vous.
11:30 Et surtout, le médecin, n'allez pas voir votre médecin.
11:32 Exactement.
11:33 C'est un déni de la médecine.
11:34 Ce qui s'est passé, c'est un déni de la médecine
11:36 parce qu'on a demandé à des gens qui ne pratiquent plus la médecine
11:39 ou qui ne s'intéressent pas à la médecine
11:41 ou qui croient que les médecins sont des oseaux
11:43 qu'on peut remplacer par des algorithmes
11:46 faits par des biostatisticiens pour soigner les malades.
11:49 Et ce n'est pas vrai.
11:50 La médecine, c'est compliqué.
11:52 La prescription et la qualité de la prescription changent.
11:56 Moi, je peux vous dire, parce que depuis des années,
11:59 j'ai traité des infections chroniques, si vous voulez,
12:04 en prévenant les malades,
12:07 quand vous dosez les médicaments chez les malades,
12:11 vous savez, il y en a 10 à 15 % qui ne les prennent jamais.
12:15 Et le pourcentage de ceux qui prennent les médicaments,
12:19 ils dépendent du médecin.
12:21 Il y a des médecins qui arrivent à leur convaincre, leur malade,
12:24 qu'il faut le prendre parce que c'est bon,
12:26 et d'autres qui ne sont pas convaincus du tout.
12:28 Et donc, ça, vous le mettez dans quel algorithme, ça ?
12:32 Ça, quand vous mettez ça, vous faites une étude multicentrique
12:35 qui est traitée à Indianapolis par Elilili.
12:38 Qu'est-ce que ça donne, ça ?
12:40 Quand vous vous rendez compte...
12:42 - Le rapport humain, oui.
12:44 - Et puis, la grosse étude anglaise,
12:47 qui a servi vraiment de référence,
12:49 il donne des doses toxiques.
12:51 C'est des doses dont M. Brandt, vous savez,
12:53 a fait sa thèse sur la toxicité de l'hydroxychloroquine.
12:56 Et il écrit dans sa thèse que les doses
12:59 qui ont été données à Rochovry sont des doses
13:01 pour lesquelles on meurt.
13:03 Donc, c'est Oxford qui a décidé ça.
13:07 Je ne sais pas si vous voyez l'état de la médecine.
13:09 Et ils ont inclus dans cette énorme étude
13:12 qui est la référence pour l'OMS,
13:14 pour tous vos collègues, enfin...
13:16 Ils ont inclus dans cette étude des gens
13:18 qui n'avaient pas de test biologique.
13:20 C'est le type qui disait, moi, je crois qu'il a un Covid,
13:22 donc on l'inclut.
13:24 Donc, la médecine est retournée à un état préhistorique.
13:28 C'est des gens, je ne sais pas, ils ne lisent pas.
13:31 Vous savez, moi, le traitement que j'ai sur l'hydroxychloroquine,
13:35 il n'y a pas un livre de médecine au monde
13:38 qui ne mette pas le traitement que j'utilise depuis 30 ans
13:41 sur l'hydroxychloroquine dans le traitement à la fièvre cul.
13:44 Donc, il suffit d'ouvrir n'importe quel livre de médecine,
13:47 y compris les livres français de ceux qui m'ont craché le cul après.
13:50 Il suffit de lire, voilà, la fièvre cul, comment ça se traite,
13:53 et on voit l'hydroxychloroquine et la posologie.
13:55 C'est des choses simples.
13:57 - Alors, justement, on va continuer à en parler
13:59 après cette petite pause, Didier Raoult,
14:02 parce qu'il faut aussi en parler.
14:04 Ce n'est pas une question ni de conspirationnisme
14:06 ni de paranoïa, des conflits d'intérêts,
14:09 et surtout, comment on a conditionné quand même la population,
14:13 parce qu'il y a eu quand même un conditionnement extraordinaire
14:16 sur cette histoire, sur comment on a convaincu
14:19 qu'attention, il ne fallait rien faire en attendant,
14:22 effectivement, le saint, j'allais dire le vaccin.
14:26 A tout de suite.
14:27 - Et puis, vous aurez la parole 0826 300 300
14:30 pour témoigner, pour réagir ou pour poser vos questions.
14:32 A tout de suite sur Sud Radio.
14:34 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
14:36 Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
14:40 - Ici Sud Radio.
14:44 Les Français parlent au français.
14:49 Les carottes sont cuites.
14:52 Les carottes sont cuites.
14:54 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
14:57 - Et nous continuons à parler de ce documentaire remarquable,
15:00 très intéressant, de deux heures,
15:02 "Epidémie of Fraud", l'épidémie de la fraude.
15:06 Et justement, professeur Didier Raoult,
15:09 on est ensemble et par rapport à ce qu'on vient de se dire,
15:12 intéressant quelque chose qui s'est passé hier soir,
15:14 un vote à l'Assemblée Nationale,
15:16 il y avait 171 députés sur 577,
15:20 on a adopté l'article 4 de la loi
15:24 sur les dérives sectaires.
15:26 Vous allez me dire, qu'est-ce que ça a à faire avec la médecine ?
15:28 Et bien, vous allez voir, ça a à faire.
15:30 Je vous le lis rapidement, parce que c'est intéressant.
15:33 Il dit ceci, "Épunis d'un an d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende,
15:37 la provocation au moyen de pression ou de manœuvre réitérée
15:42 de toute personne atteinte d'une pathologie
15:44 à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical, thérapeutique ou prophylactique,
15:49 lorsque cet abandon ou cette abstention est présentée comme bénéfique
15:53 pour la santé de la personne visée,
15:55 alors qu'il est en l'état des connaissances médicales,
15:58 je répète, en l'état des connaissances médicales,
16:01 manifestement susceptible d'entrer pour elle,
16:03 compte tenu de la pathologie dont elle est atteinte,
16:06 des conséquences particulièrement graves pour sa santé physique ou psychique."
16:12 Voilà. Est-ce que ça ne signifie pas que, en France comme en Amérique comme ailleurs,
16:17 un certain nombre de personnes devraient se sentir visées ?
16:21 Elle a été adoptée par l'Assemblée nationale et pas encore par le Sénat, cette amendement.
16:27 Je ne sais pas trop à qui vous pensez.
16:30 C'est un texte extraordinairement confus.
16:32 Je ne sais pas très bien qui est concerné.
16:36 Ce que je sais, et ce qui est pas mal analysé dans ce documentaire,
16:43 c'est que vous ne pouviez pas...
16:46 Un vrai problème qui suscite d'énormes réactions.
16:52 Un, il y a déjà deux parlementaires qui ont demandé...
16:58 Vous savez qu'on a fait une série où on a rapporté tout ce qu'on a fait
17:02 pendant que j'étais directeur de l'IHU pour traiter les malades avec de l'hydroxychloroquine,
17:07 ou non, c'est la plus grande série mondiale,
17:09 et on a fait valider par un huissier de justice pour éviter que les collègues
17:14 qui viennent sur les plateaux disent qu'on ment ou qu'on cache les morts.
17:20 Pourquoi le gouvernement ne vient pas vérifier ça ?
17:25 Pourquoi les journalistes ne viennent pas vérifier ça ?
17:29 Ça c'est la réalité.
17:31 Donc il y a un vrai problème entre la réalité et la propagande,
17:37 ou la diffusion de... Je n'ose pas appeler ça de l'information.
17:41 La diffusion de la propagande. Il y a une vraie différence.
17:46 Quand est-ce que ça va se rencontrer ? J'en sais rien.
17:49 Pour ce qui concerne ce dont nous parlons, ça pose deux problèmes.
17:53 D'une part, si on calcule... Je ne fais pas, moi, je n'aime pas trop les calculs de projections,
18:01 mais si on calcule le nombre de morts qu'on a évité, nous on a évité 58% de morts
18:08 chez ceux qui ont pris l'hydroxychloroquine par rapport à ceux qui ne l'ont pas pris.
18:12 Si vous faites ça, à l'échelle de la France, ça fait 100 000 morts de moins.
18:15 C'est pas mal. Et surtout, vous ne pouviez pas faire le vaccin.
18:20 Parce que vous ne pouviez pas faire un vaccin sans l'avoir évalué suffisamment longtemps,
18:24 en ayant une ressource thérapeutique alternative. C'est illégal.
18:28 Et donc, ça met en jeu un torrent d'une puissance qui est hallucinante.
18:35 Réfléchissez simplement que Pfizer a fait 100 milliards de chiffre d'affaires en 2022.
18:41 En 2022, je ne sais pas si vous voyez la taille des entités qui se posent là,
18:48 qui est une question que devraient se poser les politiques d'une manière très très puissante.
18:52 Une question que devraient se poser tout le monde, mais le documentaire répond à ça.
18:57 Il répond quand il dit qu'un certain nombre d'études ont été écartées.
19:01 Ne rappelons pas, on en a parlé ensemble, l'Ancet ou le New English Medical Journal
19:06 avec l'étude bidon sur l'hydroxychloroquine notamment.
19:10 Mais il y a une réponse très très simple qu'a donné deux témoins.
19:14 Il dit "comment vous faites quand vous avez, et qu'un certain nombre de gens pensent à un certain profit ?
19:20 Vous voulez pas en parler, mais il faut en parler.
19:22 Quand vous avez une molécule qui coûte 20 dollars et une autre, notamment le remdesivir, qui coûte 3000 dollars,
19:30 qu'est-ce que je fais entre celles qui écoutent si je ne suis pas consommateur,
19:33 mais industriel ou fabricant ou intéressé ou etc.
19:37 Qu'est-ce que je fais entre 20 dollars et 3000 dollars ? Mon cœur balance ou pas ?
19:42 Je sais bien que c'est un des éléments, encore une fois, c'est un élément qui dépasse beaucoup la médecine.
19:55 BlackRock c'est le troisième budget mondial après les Etats-Unis et la Chine.
20:01 Et Vanguard c'est le septième.
20:03 Je ne sais pas si vous voyez très bien, la prise de direction et la prise de décision,
20:10 où est-ce qu'elle se fait ? C'est celui qui paye qui a raison.
20:13 Moi je suis un tout petit soldat qui fait mon métier.
20:18 Je veux dire, c'est une question qu'ont posé plusieurs fois les journalistes,
20:23 comme je ne tiens pas à être populaire ni même à être céhèbre, je m'en fiche,
20:27 je ne vois pas ce que je pouvais faire d'autre que faire mon métier connaissant ce que je connaissais,
20:33 parce que l'hydroxychloroquine c'est même quelque chose que je presque connaissais.
20:36 Que vous connaissiez, certes.
20:37 À des milliers de patients depuis 30 ans.
20:40 Et que donc dans mon laboratoire on avait fait déjà 10 000 dosages d'hydroxychloroquine
20:45 et donc quand vous avez un pantin qui vient vous dire avec cette dose-là ça ne marchera pas,
20:50 nous on a testé une vingtaine de souches de Covid-19,
20:54 on a isolé plus de souches que n'importe qui au monde.
20:56 On a testé une vingtaine pour la sensibilité à l'hydroxychloroquine.
21:01 Donc c'est des choses qu'ont fait nous ça.
21:04 Donc moi je ne vois pas comment, sachant ça, je pourrais faire autrement.
21:11 Je ne vais pas dire écoutez finalement je ne connais pas l'hydroxychloroquine,
21:13 faites ce que vous voulez, on va attendre, vous allez acheter du Civir.
21:17 Vous vous rendez compte que le Remdesivir c'est tellement mal supporté
21:21 que l'essai thérapeutique du Remdesivir a été interrompu.
21:25 Ils avaient essayé de le vendre pour le sida, ça n'a pas marché.
21:28 Ils ont essayé de le vendre pour Ebola.
21:31 C'était tellement toxique que l'essai thérapeutique a été interrompu pour Ebola
21:37 qui n'est quand même pas la grippe.
21:40 Donc ils ont réussi à le fourguer, si vous voulez, avec le Covid.
21:46 Et là ils l'ont acheté pour 1 milliard la veille du jour où l'OMS disait que ça ne servait à rien.
21:51 Donc je me doute bien qu'il y ait quand même un peu d'intérêt financier derrière tout ça.
21:56 C'est raisonnable, voyez-vous.
21:58 Mais est-ce que c'est normal ?
22:00 Quand même quelque chose, et je parle aux médecins et on sait très bien ce que vous avez fait,
22:04 mais comment il se fait qu'aujourd'hui encore, dans le consentement le plus total,
22:09 l'OMS, dont on sait effectivement qui la finance, continue à dire
22:14 "Écoutez, préparez-vous pour la prochaine épidémie".
22:17 C'est quand même cette déconnexion totale, abyssale,
22:22 entre la science, l'expérience, entre les gens qui travaillent sur le terrain
22:27 et des gens qui décident.
22:29 Vous allez me dire "C'est pas nouveau ça".
22:31 Mais enfin quand même, ça a atteint avec le Covid des proportions tout à fait extraordinaires.
22:36 Je sais pas, moi je retrouve, si vous voulez, dans l'agriculture,
22:41 les agriculteurs sont très... je vais pas parler de l'agriculture en général,
22:44 mais comme j'aime le vin, je connais des viticulteurs, je vais voir des viticulteurs.
22:48 Et ce qu'ils me racontent et ce que je vis, c'est exactement pareil.
22:51 C'est-à-dire qu'on est un pays qui est complètement envahi de gens
22:54 qui viennent inspecter ce que vous faites,
22:56 savoir si vous ne faites pas trois bouteilles de plus que ce que vous avez déclaré,
23:00 si vous voulez,
23:02 qui est une des dernières rares productions de ce pays,
23:06 dans laquelle on produit plus que des inspecteurs dans ce pays,
23:09 plus que des gens qui contrôlent, c'est les inspecteurs de travaux finis.
23:13 On est devenu le sommet du pays des inspecteurs de travaux finis et de la conversation.
23:19 On a fermé les bistrots pour les mettre à la télévision, vous voyez ?
23:22 Donc, qu'est-ce que vous voulez ?
23:24 Vous croyez quand même pas que c'est unique la médecine ?
23:26 La médecine, ça énerve terriblement le tertiaire qui a pu rire cette puissance,
23:31 parce que les médecins avaient jusqu'à présent une liberté hypothétique
23:38 tant que le médecin, tant que les malades,
23:40 tant qu'ils ne portent pas plainte, il n'y a rien à dire.
23:43 Vous voyez, c'est un rapport entre le médecin et le malade.
23:47 Et là, il y a un problème qui s'est rentré, qui est un problème d'éthique,
23:51 c'est que les médecins ont cessé même de dire à leurs malades,
23:55 quand ils gagnaient de l'argent en les faisant rentrer dans un protocole thérapeutique,
23:59 qu'ils ne leur disent plus, ce qui est illégal.
24:02 - Oui, ce qui est...
24:04 - Ce qui est illégal.
24:06 Et donc, il y a un vrai problème là, qui est, il faut revenir,
24:10 les médecins sont là pour soigner les gens,
24:12 ils sont là ni pour obéir à des gouvernements de passage,
24:15 je ne pensais même pas qu'ils allaient défiler à cette vitesse,
24:18 vous voyez ce qu'ils sont devenus les ministres de la Santé,
24:21 c'est ridicule, vous voyez, on a un casting qui est absolument hallucinant,
24:26 mais j'étais content de voir ce documentaire,
24:28 parce que j'ai vu le casting des Américains, il est aussi nul que le nôtre,
24:32 c'est des gens qui ne savent rien faire d'autre, vous voyez,
24:35 ils ne savent plus, ils n'ont plus de métier ces gens, vous voyez,
24:39 et donc c'est très intéressant de voir ça, c'est rassurant,
24:42 on est tout, on est des cas de...
24:44 - Rassurant, oui, si on peut appeler ça rassurant, oui.
24:47 - On n'est pas tout seul, voilà.
24:49 - On n'est pas tout seul.
24:51 Merci Didier Raoult, on va reparler de tout cela,
24:54 merci de votre analyse, comme toujours,
24:57 et surtout, encore une fois, je vous le dis,
25:00 allez regarder ce document "Epidémie of Fraud",
25:03 sous-titré en français,
25:05 il est vraiment très, très, très, très instructif.
25:08 - Merci Didier Raoult d'avoir été avec nous,
25:10 et nous avons Nathalie, qui nous appelle depuis le Gard pour réagir,
25:13 bonjour Nathalie.
25:14 - Oui, bonjour, bonjour M. Bercov.
25:16 - Bonjour Nathalie.
25:17 - Je tenais à témoigner, j'ai eu un très gros Covid,
25:21 et si vous voulez, déjà au départ, toute petite, je vivais en Afrique,
25:24 donc je prenais de la Nivacine,
25:26 j'en ai pris de l'âge de 5 ans à 9 ans,
25:29 et c'est vrai qu'on nous donnait ça un petit peu le matin,
25:32 comme si on prenait un bonbon,
25:34 et puis donc, si vous voulez,
25:36 quand j'ai eu un très gros Covid,
25:38 j'ai désaturé à 92,
25:40 je suis dans le milieu médical,
25:42 et donc je suis allée me faire soigner,
25:44 chérie M. Raoult,
25:46 parce que bien évidemment, mon médecin n'avait pas de solution.
25:50 - Qu'est-ce qu'il vous a dit, votre médecin,
25:52 le parle du médecin traitant,
25:53 il vous a dit, je ne sais pas, "Restez chez vous",
25:56 "Restez chez vous et prenez une Doliprane", c'est ça ?
25:59 - Voilà.
26:00 Donc, moi, en étant dans le milieu médical,
26:02 et connaissant déjà la Nivacine et l'hydroxychloroquine,
26:08 si vous voulez,
26:09 je savais que j'en avais pris toutes petites.
26:12 - Et ça a fonctionné pour vous ?
26:14 - Ça a très bien fonctionné, en réalité,
26:16 j'étais en train de faire déjà une embolie pulmonaire,
26:18 et ça a très très bien fonctionné.
26:20 Donc je pense que, voilà, je remercie vraiment
26:23 le professeur Raoult et l'IHU, bien évidemment.
26:26 - Merci Nathalie, merci de votre témoignage.
26:28 - Merci beaucoup, merci beaucoup. - Merci Nathalie.

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