Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il accueille Christophe Lassere-Ventura, le petit-fils de Lino Ventura, à l'occasion du documentaire "Le rêve de Lino" diffusé ce soir sur France 3.
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00:00 - Europain - Pascal Prohevo - Jeunoselle vous le demandez aujourd'hui parce que c'est une journée un peu sombre mais vous avez raison de... - Ah bah oui, faut mettre de la guettée. J'ai même un remix, un remix spécial qui vient de sortir, écoutez bien Pascal.
00:18 - C'est lundi, c'est la top, dans l'hiver... - Vous reconnaissez nous là ? Vous avez bien dormi. - J'explique parce que monsieur Lacer Ventura vient d'entrer dans ce studio et il doit nous prendre pour des joyeux fous.
00:39 Chaque lundi, nous passons une chanson de Jessie Garonne qui dit "C'est lundi" parce qu'on est extrêmement imaginatifs dans cette émission. Le lundi, on passe une chanson qui s'appelle "C'est lundi".
00:51 Et on joue un peu d'abord parce que monsieur Jessie Garonne, on le piste depuis trois ans et visiblement il ne veut jamais nous répondre. Donc on passe en hommage cette chanson. Je ne sais pas si vous la connaissez, quelques notes.
01:05 - Ouais, c'est pas chaud. - Et parfois je l'accompagne. - Ah ça y est, il est parti. - Voilà.
01:12 - Bien ! - Alors vous êtes donc Christophe Lacer Ventura, vous êtes le petit-fils d'une légende française qui est Lino Ventura. Lino Ventura avait quatre enfants, dont Mylène qui est votre maman, qui était la fille aînée de Lino Ventura.
01:31 Et donc vous, vous êtes la fille de Mylène. Mais ce qui est intéressant dans votre démarche, c'est que ce soir, d'abord il y a un documentaire à 22h50 qui est consacré à Lino Ventura, qui s'appelle "Le rêve de Lino" que vous avez vu.
01:47 Très beau documentaire réalisé par Delphine Valley, qui traite de cette merveilleuse aventure qui est personnage à travers le regard de mon grand-père. J'incite vraiment vos auditeurs à le suivre parce que c'est très touchant.
02:02 - Je vous propose d'écouter un extrait en parlant ensemble de votre grand-père, puisque vous avez la chance de vivre chez lui.
02:08 Voici l'histoire du lien intime et secret entre un petit village du Maine-et-Loire et l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français.
02:17 Le village s'est barrassé à quelques kilomètres d'Angers. Lui, c'est Lino, Lino Ventura. C'est ici qu'il est venu trouver le répit tout au long de sa vie. Lui, le père touché en plein cœur par le handicap de sa fille.
02:37 - Il y a toujours une difficulté à aider l'enfant sans handicap. Vous êtes douloureusement touché.
02:43 - Oui, c'est effectivement vrai. Je pense que c'est un problème immense. Nous qui nous disons des gens civilisés, je pense qu'il serait normal qu'on se préoccupe de l'avenir de ses enfants, surtout quand les parents ne sont plus là. Car le grand drame, il est là aujourd'hui.
03:02 - Lino Ventura, on se souvient évidemment à combien elle était présent avec ce combat de personnages. D'ailleurs, sa fille est toujours vivante, la fille de Lino Ventura, celle qui était handicapée.
03:15 - Oui, absolument. Ma tante Linda est toujours parmi nous dans une de nos maisons personnages, à Barrassé, ce village qui a tant compté dans la vie de la famille Ventura et où nous avons construit une maison pour personnes en situation de handicap mental.
03:31 - Quel âge elle a aujourd'hui ? - Linda, elle est de 58, donc elle a 65 ans.
03:36 - C'est vrai que vous-même, je le disais, avez vécu chez Lino Ventura, qui est mort très jeune finalement, qui est mort en 1987. Donc il avait 67 ans, 68 ans, il est mort d'une crise cardiaque.
03:54 Quel souvenir vous gardez de lui et comment se passaient les journées avec lui ?
04:01 - Alors c'était avant tout un grand-père, comme tous les grands-pères. Et c'est vrai que j'ai eu le privilège de partager son quotidien, puisque dans les années 80, mes parents sont allés s'installer dans le sud-ouest de la France.
04:15 Et je suis resté à Paris chez mes grands-parents pour mes études supérieures. Et j'ai vécu les cinq dernières années de la vie de mon grand-père avec lui à ses côtés.
04:27 Et donc à un âge où mon éducation avait été faite par mes parents, et je les en remercie, j'espère qu'ils ont fait un bon boulot, enfin c'est pas à moi de le dire, vous me le direz ça à la fin de l'émission.
04:39 Mais à un âge où on sort de l'adolescence, on n'est pas véritablement dans l'âge adulte, donc il y a encore pas mal de choses à affiner.
04:48 - Vous aviez une petite vingtaine d'années, vous avez commencé à vivre en 82, vous êtes de quelle année ?
04:52 - 66.
04:53 - Donc vous aviez 18 ans, 16 ans en 82, lorsque vos parents vont dans le sud de la France, et vous allez rester de 16 ans jusqu'à 21 ans avec lui.
05:02 - Alors même un petit peu plus tard, mais j'étais là jusqu'à son dernier souffle, parce que j'étais même présent le soir de ce fameux infarctus.
05:10 Mais donc c'était merveilleux parce que, comme je vous le disais, moi j'étais un peu la pièce qui sortait de l'extrudeuse souffleuse, et vous savez après il faut la polisser,
05:20 donc c'était un peu le rôle de mon grand-père qui m'a accompagné pendant ces cinq années, avec toute sa profondeur, toute sa générosité, toute son humanité.
05:34 Et donc j'ai été, on va dire, fini avec l'éducation et les valeurs de mon grand-père.
05:41 - L'image de Lino Ventura c'est une grande rigueur, c'est aussi un honnête homme, c'est quelqu'un qui ne négocie pas ou ne transige pas sur certaines valeurs,
05:52 c'est quelqu'un d'exigeant, c'est ça un peu les valeurs ou l'image que véhicule Lino Ventura. Est-ce que c'était vrai à la ville comme ça l'est à l'écran ?
06:04 - Alors ça l'était tout à fait vrai à la ville, c'était des valeurs effectivement de respect, de rigueur et de générosité.
06:16 Et c'est d'ailleurs ces trois valeurs que nous avons reprises chez Personnage, parce que c'était totalement incarné par mon grand-père.
06:26 Vous savez par exemple, il n'appelait jamais un garçon de café autrement que par "Monsieur".
06:34 Je crois qu'il n'avait pas oublié d'où il venait et donc il était très respectueux de l'ensemble des gens qui pour certains sont transparents.
06:44 - Pendant la période où vous vivez chez lui, je pense qu'il est en train de tourner un chef-d'œuvre qui s'appelle "Garde à vue".
06:51 Je ne sais pas si vous avez des souvenirs précis du soir lorsqu'il revenait après le tournage.
06:56 En plus je pense que le tournage a dû se faire à Paris, on pourra en parler juste après la pause.
07:00 Si vous n'avez pas vu "Garde à vue", vous avez beaucoup de chance parce que vous allez pouvoir découvrir un chef-d'œuvre dont on ne se lasse pas.
07:09 Et c'est vrai que le jeu à la fois minimaliste de Ventura, la présence, la voix, la gueule, le regard, c'est quelqu'un qui ne joue jamais faux.
07:20 Ventura, et c'est sidérant parce que ce n'est pas un comédien qui a appris son métier dans un cours de théâtre, c'est l'ordre de l'instinct.
07:30 Il commence dans "Touche pas au Grisby" où il est exceptionnel, tout le monde ne remarquera que lui alors que Gabin est présent.
07:37 Et puis il va faire cette carrière absolument éblouissante que chacun connaît.
07:41 A tout de suite.
07:42 - Europe 1, Pascal Praud.
07:44 - Et on vous retrouve, Pascal Praud sur Europe 1, avec votre invité Christophe Lassère-Ventura.
07:48 - On a peu parlé avec M. Boubouc d'ailleurs aujourd'hui. On est sur quelle station M. Boubouc aujourd'hui ?
07:53 - Comment ça sur quelle station ?
07:54 - Sur quelle station nous sommes ?
07:56 - Oh là là, je sens que vous allez m'avoir... Ah ! Je l'ai, je l'ai, je l'ai, sur Europe 1 !
08:00 - Mais nous avons peu dit aujourd'hui que nous sommes sur Europe 1.
08:03 - Mais dites-le, dites-le !
08:04 - Mais nous sommes sur Europe 1, vous l'avez... Vous semblez avoir oublié cette évidence, cher ami.
08:08 - Mais attendez, c'est à vous de le faire, Pascal ! C'est vous le leader, c'est vous le chef !
08:11 - Mais aujourd'hui on vous a peu entendu.
08:12 Donc on est avec M. Lassère-Ventura, qui est le petit-fils de Lino Ventura, qui était quand même un ado lorsqu'il le connaissait bien.
08:20 Il a vécu chez lui parce qu'il faisait ses études supérieures à ce moment-là.
08:24 J'imagine d'ailleurs que ça ne devait pas rigoler forcément avec Lino Ventura et qu'il devait surveiller plus ou moins vos études,
08:29 même si vous aviez 16, 17, 18 ans à ce moment-là ?
08:32 - Pas du tout.
08:33 - Ah, il ne vous regardait pas ?
08:34 - Pas du tout.
08:37 Non, il était bien trop occupé par son métier.
08:41 Il avait une entière confiance en moi, je ne sais pas s'il l'a très bien fait, mais bon...
08:46 Il était très...
08:49 Vous savez, je suis le petit-fils aîné qui a fait des études supérieures dans une famille de saltimbanques, donc voilà, c'était...
08:58 - Il vous faisait confiance.
08:59 Mais lorsqu'il revient, vous allez vivre 5 ans chez lui.
09:03 Pendant 5 ans, je ne sais pas les films qu'il tourne,
09:05 il y a la 7e cible peut-être depuis notre tour ?
09:08 - Oui, il y a la 7e cible, il y a "Le général de la Chiesa", qui est un de ses derniers films,
09:13 "Les misérables", non c'est un petit peu avant "Les misérables", ça doit être juste avant.
09:16 - Comment il est quand il rentre ? Est-ce qu'il débrief ? Est-ce qu'il est fatigué ? Est-ce qu'il est crevé ?
09:21 Quel échange il a avec vous ?
09:22 - Il est très jaloux de son métier, c'est-à-dire qu'il a toujours siloté ce qui relevait de sa vie familiale et ce qui relevait de sa vie professionnelle.
09:33 C'est-à-dire que nous n'avions par exemple pas le droit d'assister à un tournage,
09:37 ma grand-mère y compris, qui le rejoignait sur les lieux de tournage quand il était à l'étranger,
09:42 mais qui n'assistait jamais aux prises et aux tournages en lui-même.
09:49 Parce que je pense qu'il était très... il souhaitait peut-être préserver aussi sa famille,
09:55 de ce milieu qu'il estimait être un milieu un peu paillette.
10:02 Et donc ce n'était pas dans ses valeurs.
10:04 Et vous le voyez bien d'ailleurs dans le caractère de mon grand-père,
10:07 il était très pudique, il n'était pas du tout mondain, il n'était pas du tout cocktail, etc.
10:13 - Et quand vous arriviez dans un restaurant avec lui, le restaurant baissait, le niveau sonore baissait d'un ton.
10:21 - Ah oui, il y avait une sorte de souffle, de déflagration, je crois que par sa présence, son charisme, sa prestance,
10:30 mon grand-père impressionnait énormément.
10:32 Et je crois aussi qu'il y avait énormément de respect dans le regard des gens.
10:36 Donc c'était effectivement assez amusant, vous rentriez dans un restaurant et d'un seul coup le niveau sonore baissait, c'était impressionnant.
10:44 - Dans les derniers films, il y a "Adieu poulet", en tout cas "Adieu poulet" ça doit être de 1975, 1976 ou 1977,
10:52 c'est donc une dizaine d'années avant la mort de Lino Ventura.
10:54 Et là il y a une rencontre quand même tout à fait étonnante, parce que ce n'est pas le même univers,
10:58 avec Patrick Devers et tous les deux vont plutôt bien s'entendre alors que ce n'était pas gagné.
11:02 - Alors effectivement Patrick Devers était un jeune premier à l'époque,
11:06 mon grand-père était déjà bien établi dans sa profession.
11:10 Et alors je crois qu'il y a eu une mise au point assez rapide,
11:15 parce que mon grand-père était donc extrêmement respectueux des horaires, rigoureux sur le timing, etc.
11:20 Et je crois avoir compris que Patrick Devers au début, devait être un peu plus laxiste.
11:27 Donc un matin mon grand-père a eu marre de l'attendre, donc il est monté dans sa chambre,
11:31 il lui a dit "écoute, tu es encore une seule fois en retard et j'arrête le film".
11:35 Donc ça a calmé les ordeurs et je crois qu'ensuite Monsieur Devers était à l'heure.
11:40 - Il y a la scène finale d'"Adieu poulet" qui est célébrissime, Verja il est à Montpellier.
11:45 Et évidemment chacun sait pourquoi dans le film il s'appelle Verja.
11:49 Verja parce que c'est, non pas l'anagramme, mais c'est le contraire de Javert.
11:56 Javert, Verja, il est à Montpellier Verja, en Verlan.
12:01 Et le film est absolument formidable avec notamment Pierre Tornade,
12:07 il y a Julien Guillomar également, il y a Victor Lanoue qui joue un personnage
12:12 qui s'appelle Lardate dans le film qui est absolument formidable.
12:15 Est-ce qu'on peut peut-être échanger avec un auditeur qui aurait une question à poser ?
12:20 - Oui, après la pause.
12:22 - Est-ce qu'on peut le réécouter un peu, Lino Ventura ?
12:25 - Ah bah dans les "Tons en fingueurs" par exemple, il y a 60 ans, le film est sorti.
12:29 - Pourquoi pas ?
12:30 - Happy birthday to you, happy birthday to you, happy birthday to you, happy birthday...
12:43 - La pause, nous revenons.
13:00 - Vous écoutez Pascal Proévaut sur Europe 1.
13:02 - Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.
13:06 - Europe 1.
13:08 - Pascal Proévaut.
13:09 - 11h à 13h sur Europe 1, posez vos questions à notre invité au 01 80 20 39 21, Christophe Lasserventura.
13:14 - Un mot de Laurent qui est notre auditeur et qui voulait peut-être échanger avec Christophe Lasserventura
13:19 qui est le petit-fils de Lino Ventura. Bonjour Laurent.
13:22 - Oui bonjour Pascal, bonjour monsieur, et bonjour aux auditeurs.
13:27 Bah écoutez je crois que vous avez fait un résumé moi, ce qui me vient quand je pense à M. Ventura,
13:32 c'est spontanéité, honnêteté et pas de compromission.
13:36 Il s'est jamais surjoué, pourtant il n'était pas acteur, il était champion de lutte au départ je crois.
13:42 Et on le devine déjà, on devine déjà ce que ça va donner dans les, je crois que c'est Gineau, dans les tontons,
13:49 dans le, pardon, touchez pas au Grisby. Et face à Gabin, il fallait s'imposer.
13:54 C'était pas simple, Gabin, Franck Heur, et on devine déjà ce qui terse derrière,
14:00 et le petit-fils de M. Ventura le disait, c'est bling bling, pas de compromission avec ce milieu-là,
14:09 y'a pas besoin d'en faire trop, soyons naturels, et Délachieva dans un des derniers films est fabuleux,
14:17 et même dans un film où on pourrait surjouer comme les tontons flingueurs,
14:21 parce que tout est exagéré dans ce film, le milieu est exagéré, le langage d'audiard est exagéré,
14:28 mais même ça on y croit. On y croit toujours.
14:32 - C'est un joli témoignage, mais c'est vrai que vous dégagez, moi je connaissais pas Christophe Lassé-Ventura,
14:38 mais vous dégagez, pareil, une forme de sérénité, ça doit être familial, qui émane de vous.
14:46 Qui vous rencontrez d'ailleurs durant cette période-là, quels sont les amis que vous croisez à Montretout,
14:51 puisqu'il habitait Montretout ?
14:53 - Souvent des gens qui n'étaient pas du showbiz justement,
14:58 donc des inconnus du grand public, des gens qu'ils connaissaient depuis 30 ans,
15:03 une amitié fidèle, comme on peut l'imaginer.
15:07 - Et parmi les personnalités ?
15:09 - Et parmi les personnalités, les plus proches de mon grand-père étaient bien évidemment Gabin, Brel, Brassens.
15:15 - Mais tout ça a été mort quand vous y êtes arrivé ?
15:17 - Tout ça a été mort quand je suis arrivé, oui bien sûr.
15:19 - Et les pattes, c'est pas une légende ?
15:20 - Les pattes c'est pas une légende mais c'est un peu surfait, parce qu'il mangeait fort heureusement pas que des pattes,
15:26 et c'était un excellent cordon bleu, mais effectivement il était toujours très content de partager un peu de pâte.
15:32 - Et 12h53 tous les jours à cette heure-là, nous ce sera la chanson de Noël,
15:37 et vendredi nous avons inauguré la chanson de Noël, c'était Sinatra,
15:41 donc on a le droit à deux, trois questions peut-être pour trouver ?
15:44 - Oui, on va ouvrir la porte du calendrier de l'Avent !
15:46 - Ah oui, par la chambre.
15:48 - Ça grince !
15:49 - La chanson de Noël, est-ce qu'elle est française cette fois-ci ?
15:52 - Non, elle n'est pas encore française !
15:54 - Est-ce une femme qui chante ?
15:56 - Ce n'est pas une femme. Est-ce un homme ?
15:58 - Vous n'êtes pas loin, c'est un duo !
16:00 - Oui, ça pourrait être un groupe !
16:02 - Un duo, bah oui !
16:03 - C'est un duo, pas un duo ma question, c'est un duo britannique !
16:06 - Un duo britannique. Est-ce Paul McCartney ?
16:10 - Non !
16:11 - Bon.
16:12 - Un petit peu plus récent.
16:13 - Est-ce Edouard Bitzboul ?
16:15 - Non plus !
16:16 - Il vous embrasse au passage.
16:18 - On ne sait pas, on donne notre langue au chat.
16:20 - C'est qui ?
16:21 - Alors, le groupe britannique Wham !
16:23 - Ah, bah oui !
16:25 - C'est quoi le groupe ?
16:26 - Christmas !
16:27 - C'est avec George Michael ça !
16:30 - Exactement !
16:32 - Et je vais briser un mythe !
16:34 Car beaucoup d'entre nous pensent que c'est un chant de Noël.
16:37 Eh bien non, ce n'est pas un chant de Noël en réalité.
16:39 - C'est pas parce que...
16:41 - Non, c'est parce qu'il a dit "Christmas" !
16:43 - Oui, mais c'est pas un chant de Noël !
16:47 - Il n'y a rien à dire, j'ai pas...
16:49 - Tout le monde le met à Noël.
16:50 - Non, mais c'est pas sérieux !
16:51 - Non, c'est pas sérieux !
16:52 - Ça parle d'une relation amoureuse qui débute un 25 décembre
16:55 pour se terminer le lendemain.
16:57 Voilà l'histoire de cette chanson.
16:58 - Ah oui, la Christmas Eve !
17:00 - Et d'ailleurs, sur la pochette et dans le clip,
17:02 c'est la dernière fois que l'on voit George Michael sans sa barbe.
17:05 - Ah oui !
17:06 - D'accord.
17:07 - C'est vraiment intéressant, cette anecdote.
17:08 - Ah, j'ai vraiment...
17:09 - C'est pas très travaillé !
17:11 - Il se fiche de nous, franchement !
17:14 - On vous demande un chant de Noël qui n'en est pas un,
17:17 et l'information qu'on a, c'est que c'est la dernière fois qu'il a pas de barbe.
17:20 - On s'est devenus par la force des choses un chant de Noël !
17:23 - Là, je suis content, je me rends moins bête ce soir, croyez-moi !
17:26 - Mais tout le monde le met à Noël, maintenant, c'est devenu un chant de Noël, finalement.
17:30 - Elle est bien.
17:34 - On reprend ensemble.
17:37 - Last Christmas...
17:39 - I gave you my heart.
17:41 - I gave you my heart.
17:42 - Ouais.
17:43 - I gave you my heart.
17:44 - Qu'est-ce que ça veut dire ? Dites-le en français !
17:46 - Ça veut dire quoi ?
17:47 - Je te donne mon cœur !
17:49 - Je t'ai donné mon cœur.
17:50 - Non mais vous comprenez...
17:51 - I gave you my heart, c'est ça ?
17:52 - Oui, c'est ça !
17:53 - Enfin, je suis nul en anglais, mais quand même, I gave you my heart.
17:56 - Là, vous me surprenez !
17:57 - Et vous voyez que c'est bien une histoire d'amour !
17:59 - Imagine your English, c'était mon petit bouquet quand j'étais enfant.
18:02 - Il m'en a appris, l'anglais.
18:03 - Il vous a beaucoup appris.
18:04 - Imagine your English.
18:05 - Vous savez ce que ça veut dire, Imagine your English ?
18:07 - J'ai pas entendu, redites-moi.
18:08 - En plus, il est sourd.
18:09 Imagine your English, vous savez ce que ça veut dire ?
18:11 - Oui.
18:12 - C'est-à-dire que...
18:13 - Franchement...
18:14 - Imagine que t'es anglais.
18:15 - Ah !
18:16 - Imagine your English.
18:17 - Ah, Imagine your English, d'accord.
18:18 - C'était mal prononcé !
18:19 - C'est ça, ouais.
18:20 - C'est très mal prononcé, franchement.
18:21 - Bon, dites-moi, Céline Giraud, faudrait peut-être aller la chercher, parce qu'il est 12h56,
18:22 moi je veux bien aller jusqu'à 14h, ça ne me dérange pas, avec Monsieur Lacerre Ventura.
18:23 - Elle va arriver.
18:24 - Elle a peur que je la batte au judo, c'est pour ça, elle essaie de retarder les séances.
18:38 - Quel est le film préféré que vous préférez de votre grand-père ?
18:43 - Alors, dans L'Aventure, c'est une aventure, il est probablement tel qu'il était dans
18:48 la vie, mais dans sa filmographie, je trouve qu'il incarne un Jean Valjean absolument exceptionnel
18:56 dans Les Misérables.
18:57 Il y a toute son humanité qui transparaît, je le trouve absolument inouï.
19:04 - C'est la version de Jean, c'est pas la version de Jean-Paul Lechanois ?
19:08 - Non, c'est Robert Hossein.
19:09 - C'est la version de Robert Hossein, effectivement.
19:11 Et qui joue Javert dans cette version ? C'est Michel Bouquet ?
19:14 - Carnet, je crois.
19:15 - Ah, c'est Jean Carnet !
19:16 - Oui, je crois.
19:17 - C'est Jean Carnet dans Les Misérables.
19:18 Bon, bah écoutez, ça nous a fait plaisir de vous rencontrer, M.
19:22 Lacerre Ventura.
19:23 On est en retard, il n'y aura pas de teasing !
19:24 - On n'a pas de teasing !
19:25 - Bah non, mais vous êtes en retard, je ne sais pas ce qui se passe !
19:26 - J'ai eu un peu l'impression que ça arrive, écoutez.
19:28 - Ça peut arriver, ça nous a dit.
19:29 - Franchement, entre notre ami qui propose des chansons de Noël qui n'en sont pas et
19:34 vous qui arrivez après l'heure, franchement, je suis déçu ce matin.
19:38 Il est 12h57, à demain !
19:39 - A demain, c'était Pascal Froy et vous, de retour demain entre 11h et 13h sur Europe