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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient avec Laurent de Cerner, directeur général de l'Olympia pour la sortie du livre "L'Olympia, scène de légendes" aux éditions du Cherche Midi, sur la légendaire salle de spectacle parisienne.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 on va essayer d'être un peu plus léger dans la dernière demi-heure,
00:02 j'imagine que de temps en temps vous allez au spectacle Mathieu Vallée,
00:05 est-ce que vous êtes allé déjà à l'Olympia ?
00:07 - Non pas encore, j'aime bien Michael Grégoriot,
00:11 donc je ne sais pas s'il va repasser à l'Olympia mais en tout cas...
00:13 - Mais c'est incroyable parce que nous recevons Laurent de Cerner, bonjour !
00:17 - Bonjour Pascal Praud.
00:18 - Qui est directeur général de l'Olympia et qui publie un livre absolument merveilleux,
00:25 à l'approche de Noël c'est intéressant d'avoir ce livre-là ou de l'offrir,
00:28 c'est la salle parisienne qui fait son 130e anniversaire,
00:31 elle est à la mode 130 ans, c'est incroyable !
00:34 - Oui c'est un grand chiffre.
00:36 - Moi je ne savais pas, 130 ans entre stars internationales et nouveaux phénomènes français,
00:40 elle va battre cette année sur record de concerts et d'affluence
00:42 avec 280 dates et près de 500 000 spectateurs.
00:46 Alors ce qu'il faut dire, parce que tout le monde ne le sait peut-être pas,
00:49 c'est que ce n'est pas la salle historique de l'Olympia,
00:53 elle a été déplacée je crois de 20 mètres ou 30 mètres mais reconstruite,
00:58 - Il n'y a pas si longtemps que ça d'ailleurs.
00:59 - A l'identique, il y a 15 ans ou 20 ans ?
01:00 - Exactement, c'était en 1997 qu'il y a eu ce grand projet effectivement
01:04 de reconstruire quasiment à l'identique l'Olympia.
01:08 Ce projet est né aussi d'une situation un peu particulière
01:13 où il fallait recréer tout le quartier et dans le projet initial,
01:16 l'Olympia disparaissait, était remplacée par un parking.
01:19 Heureusement les artistes à l'époque, Gilbert Beko en tête, on en reparlera,
01:23 Monsieur 100 000 Volts qui sera une des figures marquantes de cette salle mythique
01:29 et les politiques également qui se mobilisent avec Jacques Long en tête,
01:32 ont fait en sorte que l'Olympia soit reconstruite quasiment à l'identique
01:36 avec cette translation d'une trentaine de mètres dans la salle.
01:39 - Alors depuis évidemment il y a eu la scène musicale, les zéniths etc.
01:43 mais j'ai l'impression que pour un artiste l'Olympia a un prestige
01:47 parce que Bruno Cocatrices, parce que Jacques Brahel, parce qu'Edith Piaf,
01:51 parce que toutes les légendes qui sont passées,
01:54 que pour un artiste, passer à l'Olympia avec ses lettres rouges,
01:57 - Les lettres rouges effectivement au fronton de l'Olympia.
02:00 - Bien sûr, boulevard des Capucines.
02:02 - Pour n'importe quel artiste, celui qui démarre,
02:05 celui qui est confirmé, celui qui revient à la maison,
02:07 revoir ses lettres au néon, c'est toujours un moment assez particulier
02:12 et une des anecdotes c'est effectivement avec Serge Lama
02:14 quand il fait son premier Olympia.
02:16 - En 72, 73 ?
02:17 - Oui, 72 je crois.
02:19 Il fait le tour du quartier en taxi, il passe 8 fois devant la façade
02:24 pour s'assurer que c'est bien son nom qui est sur la façade
02:28 avec les plus grands que vous avez nommés, les Brahels, les Piafs.
02:31 Donc voilà, un moment historique, en tout cas un moment important
02:35 pour la vie d'un artiste.
02:36 - Alors je le dis peut-être pour ceux qui connaissent mal Paris
02:39 ou qui ne viennent pas souvent à Paris,
02:41 c'est dans le 8ème arrondissement, c'est tout près de...
02:43 - Palais de l'Opéra ?
02:44 - Oui, même dans le 9ème arrondissement.
02:46 - Ah bah oui, c'est moi qui suis un très mauvais Parisien,
02:48 c'est dans le 9ème, c'est Boulevard des Capucines,
02:50 c'est tout près de la place de la Madeleine,
02:53 vous pouvez arriver par la rue Royale.
02:55 Alors avec les travaux d'Annie Dalgo,
02:57 c'est pas facile pour aller à l'Olympia,
02:59 ça c'est sûr parce que la rue Royale est quand même très encombrée
03:02 et après vous entrez dans ce Boulevard des Capucines très célèbre,
03:06 il y a le Café de la Paix bien sûr qui n'est pas loin,
03:09 c'est un Paris historique, vous êtes à deux pas de l'Opéra,
03:11 il y a le Théâtre Edward VII qui est là également.
03:14 - Et puis alors ce soir par exemple, qui est à l'Olympia ?
03:16 - Alors ce soir on a un jeune rappeur qui s'appelle Ichon,
03:20 qui vient faire sa première date à l'Olympia.
03:22 - Ça c'est fou parce que, pardonnez-moi, je dis toujours la vérité,
03:26 je ne sais pas qui est ce rappeur.
03:28 - Alors je vais pas dire que c'est rassurant...
03:29 - Et il fait quand même l'Olympia !
03:30 - Exactement !
03:31 - Il s'appelle Ichon ?
03:33 - Et bah écoutez, vous le connaissez ?
03:34 - Non, je ne connais pas non plus.
03:36 - Et il va faire le plein ce soir, c'est combien de personnes ?
03:38 - Alors l'Olympia, on a deux configurations de salles,
03:40 on a la salle en configuration debout,
03:43 où on démonte l'ensemble des fauteuils de l'orchestre pour en faire une fosse.
03:46 - Ah mais ça j'ai jamais vu ça,
03:47 j'ai toujours allé à l'Olympia quand c'était assis.
03:50 - Et en assis, on peut accueillir 2000 personnes.
03:53 Donc ce soir c'est Ichon, demain on a November Ultra,
03:56 alors November Ultra c'est victoire de la musique de cette année,
04:01 le meilleur espoir.
04:03 Après je vais vous donner quelques noms comme ça
04:05 pour faire saliver le public d'ici la fin de l'année,
04:09 on va avoir en humour Romane Fréciné,
04:11 Bonnie Tyler, qui revient également,
04:15 Isia, Manu Payet, The Prodigy, Florence Foresti
04:18 qui va nous accompagner un certain nombre de dates
04:22 pendant les fêtes de fin d'année.
04:24 Donc voilà la programmation de l'Olympia, c'est aussi cet éclectisme.
04:27 - C'est un nouveau spectacle Florence Foresti ?
04:29 - Oui c'est son dernier spectacle, c'était celui qui était à Marigny.
04:33 - Marigny c'est plus petit que l'Olympia.
04:35 Ichon, est-ce qu'on peut entendre quelques notes de musique de Ichon ?
04:38 - Il y aura du sommet, du cloche, du sauvage.
04:42 - Mais là tout le monde connaît Ichon dans la régie,
04:44 par exemple vous Olivier Guenec, jeune ?
04:46 - Non malheureusement non, mais Louise connaît Ichon.
04:48 - Louise connaît bien, Louise est là en plus.
04:50 - Elle est déjà là, Louise est déjà là à 12h39.
04:54 Mais c'est marrant parce que Louise est dans la régie,
04:56 elle travaille je le rappelle pour Céline Giraud, je le dis tous les jours,
04:58 mais je me demande ce qu'elle fait parce que
05:01 je la vois toujours statique dans la régie.
05:03 - Elle prend beaucoup d'avance pour ses fiches, eh oui.
05:06 Mais pourquoi êtes-vous là toujours en avance chère Louise ?
05:09 Ça ne me regarde pas du tout de poser cette question, mais pourquoi ?
05:13 - Mais pour prendre de l'avance sur mes fiches
05:14 et puis pour regarder comment se passe l'émission,
05:16 parce que je vous adore Pascal.
05:17 - Ah ben voilà !
05:19 - Non mais en réalité vous croyez que c'était pour voir
05:22 Florent Kayassou-Marant ?
05:24 - Florian !
05:26 - Florian Kayassou-Marant, voilà !
05:31 - Pascal il y a plus de respect sur mon nom de famille, Florian.
05:33 - Mais c'est un jour particulier.
05:35 On célèbre, figurez-vous monsieur De Cerner,
05:38 que nous célébrons les sondages d'Europe 1
05:42 qui sont arrivés ce matin.
05:44 - J'ai lu, j'ai lu, bravo !
05:46 - On est content mais ce n'est qu'un début.
05:48 Continuons le combat comme disait l'autre.
05:50 Il est 12h40, alors c'est vraiment très beau.
05:52 - Il est très beau ce livre.
05:53 - Vraiment c'est très très beau.
05:54 Moi j'ai vu, alors qui j'ai vu à l'Olympia ?
05:56 J'ai vu Julien Clerc, bien sûr,
05:58 j'ai dû le voir même deux, trois fois,
06:00 je l'ai vu il y a 20 ou 25 ans.
06:01 J'ai vu Laurent Gérard régulièrement.
06:05 J'ai vu Didier Barbelivien à l'Olympia
06:09 qui était passé il y a quelque temps.
06:12 - Vanessa Paradis moi.
06:13 - Et Vanessa Paradis, effectivement.
06:16 Et j'avais vu Michel Delpech.
06:17 Je vous donne ma playlist, je me souviens.
06:20 Michel Delpech, ça c'était il y a 25 ans.
06:23 La première fois, il faut aller à l'Olympia,
06:25 une première fois, monsieur Didier Fab,
06:27 vous vous êtes allé de nombreuses fois.
06:28 - Ah très souvent à l'Olympia, oui.
06:29 - Et c'est vrai qu'il y a le mythe,
06:31 il y a le mythe Jacques Brel avec le peignoir.
06:33 On va raconter cela dans une seconde.
06:35 A tout de suite.
06:35 - De 11h à 13h, Pascal Praud et vous sur Europe 1.
06:40 Nous sommes avec le président de l'Olympia
06:42 pour la sortie du livre "L'Olympia, scène de légende"
06:45 sorti aux éditions du Cherchemilly.
06:47 Très bel ouvrage, Laurent Descerner.
06:49 - Je veux que vous regardiez, Pascal,
07:00 quel est le rapport avec l'Olympia ?
07:02 J'aime bien ces musiques-là,
07:03 ces génériques qui sont très années 60,
07:06 très années 70.
07:08 - C'est le générique de Musicorama,
07:11 une grande émission musicale
07:12 où tous les plus grands artistes nationaux et internationaux,
07:16 à l'époque se produisaient à l'Olympia.
07:17 C'était sur Europe 1 entre 1957 et 1975.
07:21 Et l'animateur vedette de cette époque,
07:23 c'était monsieur Robert Marcy, 103 ans,
07:26 toujours en vie, qui nous écoute sûrement
07:28 en région parisienne actuellement.
07:29 - Oui, mais pourquoi cette musique ?
07:31 - Parce que tout était enregistré à l'Olympia.
07:33 - Tout était enregistré à l'Olympia ?
07:35 - Oui, c'était diffusé en direct.
07:37 - Merci, Fab ! C'était cool !
07:39 - Je le disais, effectivement, qu'il manquait quelque chose.
07:41 - Voilà !
07:43 - On a appris des choses, quand même !
07:45 - Faites attention à monsieur Boubou.
07:47 - La légende Jacques Brel,
07:49 c'est vrai que pour beaucoup de gens,
07:51 j'ai l'impression aujourd'hui que tout le monde
07:53 a assisté à ce concert-là,
07:55 tout le monde a vu Jacques Brel en peignoir.
07:58 - Oui, à son concert d'adieu,
08:00 donc si je ne me trompe pas,
08:02 ça doit être 1966,
08:04 et effectivement,
08:06 c'est les adieux du grand Jacques à la Seine,
08:08 et un moment assez incroyable,
08:10 et effectivement,
08:12 sans y avoir été, mais à travers
08:14 les témoignages de
08:16 spectateurs, de producteurs,
08:18 il y a quelques images aussi qui existent,
08:20 on le découvre
08:22 en revenir sur scène,
08:24 des dizaines de rappels,
08:26 et lui en peignoir,
08:28 pour dire, voilà,
08:30 une dernière fois, adieu à l'Olympia,
08:32 cette salle qui l'aimait tant,
08:34 et qui le stressait tant également,
08:36 parce que Jacques Brel,
08:38 je pense que beaucoup de gens le savent,
08:40 mais avant de monter sur scène, c'était
08:42 une émotion intérieure terrible,
08:44 des vomissements, le trac,
08:46 la peur, et après, quel talent !
08:48 - L'enregistrement
08:50 d'Amsterdam, il n'y en a qu'un,
08:52 Amsterdam n'a jamais été enregistré
08:54 en studio,
08:56 et le seul enregistrement
08:58 qu'on a, c'est
09:00 à l'Olympia,
09:02 c'est absolument incroyable, parce que l'émotion
09:04 est intacte, vous pouvez revoir
09:06 cette séquence,
09:08 l'intensité que Brel y met,
09:10 l'émotion qu'il y met,
09:12 fait que vous passez toujours le même
09:14 moment, lorsque vous
09:16 entendez,
09:18 et lorsque vous le voyez, surtout,
09:20 lorsque vous le voyez.
09:22 (Musique)
09:24 - Mareva nous attend, et on va pouvoir échanger
09:40 avec elle, et on va pouvoir interroger
09:42 Laurent De Cerner,
09:44 qui est le directeur général
09:46 de l'Olympia, c'est un beau métier,
09:48 un directeur général de l'Olympia.
09:50 - C'est un beau métier, c'est aussi
09:52 une vraie responsabilité,
09:54 cette salle mythique
09:56 qui existe maintenant depuis 130 ans,
09:58 on connaît l'Olympia Bruno Cocatrix
10:00 de 1954, avec l'ouverture
10:02 avec Gilles Berbéco, mais l'Olympia,
10:04 ce n'est pas que ça,
10:06 ça remonte en 1893,
10:08 avec l'ouverture de cette salle
10:10 par un monsieur qui s'appelle Joseph Holler.
10:12 - Mais c'est vous qui faites la programmation artistique ?
10:14 - Alors, j'ai une directrice de la
10:16 programmation, qui s'occupe
10:18 d'Yvette, que je salue là,
10:20 40 ans de maison,
10:22 40 ans de carrière à l'Olympia,
10:24 et qui a toujours
10:26 su rester
10:28 fidèle à la bande sonore
10:30 de son époque, c'est-à-dire qu'il faut
10:32 évoluer aussi l'Olympia. - Eh oui, c'est ça qui est difficile,
10:34 et parfois, être
10:36 à corps avec la jeune génération. C'est combien
10:38 de personnes l'Olympia au quotidien ?
10:40 - Nous sommes 38
10:42 salariés, mais sans compter
10:44 tout le personnel de sécurité, d'accueil,
10:46 - Tous les soirs, tous les jours ? - Pratiquement,
10:48 nous sommes 280 dates
10:50 par an, 500 000 personnes
10:52 par an qu'on accueille dans le mur. - 24 décembre,
10:54 31 décembre, on travaille,
10:56 jour férié, jour de fête,
10:58 évidemment. Le 24 décembre,
11:00 par exemple, on sait ce qu'il y a à l'Olympia ?
11:02 - De mémoire,
11:04 c'est Anne Roumanoff.
11:06 Et après, on enchaîne avec Florence Foresti.
11:08 - Et le 31 décembre, ce sera
11:10 Florence Foresti, et c'est des
11:12 spectacles qui sont évidemment très prisés, j'imagine.
11:14 - Qui sont sold-out depuis
11:16 très longtemps. - Sold-out.
11:18 - Et souvent, on a l'habitude de dire à l'Olympia qu'il nous manque
11:20 une journée par semaine,
11:22 une semaine par mois, et un mois
11:24 par an, puisqu'on a beaucoup, beaucoup de demandes
11:26 pour venir jouer à l'Olympia.
11:28 - Maréva,
11:30 vous voulez vous poser une question ? Bonjour Maréva, vous êtes
11:32 intermittente du spectacle.
11:34 Bonjour. - Oui, bonjour.
11:36 - Qu'est-ce que vous faites exactement, Maréva,
11:38 dans le spectacle ?
11:40 - Alors, moi je suis chanteuse comédienne,
11:42 et du coup je suis sur un spectacle
11:44 qui s'appelle "Spa Malote" au
11:46 Théâtre de Paris, tous les soirs.
11:48 - Et donc vous avez peut-être une question
11:52 à poser à M. Laurent de Cernay,
11:54 ou une remarque à faire
11:56 sur l'Olympia ?
11:58 - Oui, ben moi, ça a été
12:00 un honneur d'être sur la scène de l'Olympia,
12:02 en fait, avec mon école,
12:04 l'ICOM, donc c'est une Académie
12:06 Internationale de Comédie Musicale.
12:08 Il y a deux ans, on a
12:10 fait l'Olympia, et donc
12:12 on s'en rappelle tous, on avait tous
12:14 20 ans, et
12:16 ça nous a marqués d'être sur cette
12:18 scène, où il y avait Édith Piaf,
12:20 Jacques Brel, et donc
12:22 c'était un rêve, et on l'a
12:24 toutes réalisée,
12:26 donc voilà. Merci.
12:28 - Ben oui, c'est une émotion,
12:30 c'est une émotion importante, bien sûr
12:32 que vous les voyez, j'imagine,
12:34 les artistes, après leur premier Olympia,
12:36 vous allez dans la loge avec eux,
12:38 je crois que c'est Patrick Sébastien qui racontait qu'il avait
12:40 pleuré le soir de son premier Olympia.
12:42 - En tout cas, il y a beaucoup d'émotions,
12:44 lors d'une date à l'Olympia,
12:46 encore plus que celle
12:48 de la première fois, on se souvient tous
12:50 évidemment de sa première fois, mais celle
12:52 à l'Olympia est toute particulière,
12:54 et on essaye, nous, avec les équipes
12:56 de l'Olympia, d'accueillir,
12:58 de mettre dans les meilleures conditions possibles
13:00 l'artiste,
13:02 lui enlever tout ce qui est...
13:04 tout ce qui ne concerne pas
13:06 son spectacle,
13:08 c'est-à-dire tout ce qu'il y a à côté pour que
13:10 ce moment-là, il puisse vraiment
13:12 en profiter, et la date de l'Olympia
13:14 est toujours un peu particulière aussi, parce que c'est le rendez-vous
13:16 parisien,
13:18 il y a peut-être un petit peu plus de médias qu'ailleurs,
13:20 la famille est là aussi,
13:22 - Et les premières à l'Olympia, effectivement,
13:24 il y a toujours des images, Gilbert Coulier,
13:26 page 155, dit "à l'Olympia, l'un des événements
13:28 les plus marquants de ma carrière a été la série de trois
13:30 concerts de Céline Dion en octobre 1994,
13:32 ce passage a été déterminant
13:34 dans sa carrière,
13:36 car elle a rencontré
13:38 Jean-Jacques Goldman à cette occasion,
13:40 c'est de là qu'est partie leur foisonnante collaboration
13:42 dont l'aboutissement a été l'album
13:44 2, sorti en 1996
13:46 et dans lequel se trouvait
13:48 la fameuse chanson "Pour que tu m'aimes encore"
13:50 qu'on va pouvoir chanter ensemble
13:52 tant cette chanson est belle,
13:54 j'irai chercher ton cœur, si tu l'emportes
13:56 ailleurs...
13:58 - Non mais vraiment...
14:00 - Merveilleux, c'est magnifique !
14:02 - J'irai chercher ton cœur,
14:04 si tu l'emportes ailleurs...
14:06 Vous vous rendez compte ?
14:08 La puissance !
14:10 - Cette simplicité, cette puissance !
14:12 - C'est ça qui est beau, la simplicité de la poésie !
14:14 L'album s'est vendu
14:16 à des millions d'exemplaires, elle a lancé
14:18 la carrière en France et dans le monde francophone.
14:20 - Que les choses ont changé...
14:22 - C'est magnifique, Goldman, c'est magnifique,
14:24 le souffle, l'émotion...
14:26 - J'irai chercher ton cœur,
14:28 si tu l'emportes ailleurs...
14:30 - Ailleurs...
14:32 - Faut vraiment faire la pub ou pas ?
14:34 - Faut pas passer, c'est déjà la place !
14:36 - On peut ne pas la mettre,
14:38 mais ça va pas plaire en haut lieu !
14:40 - Tu saches,
14:42 j'irai chercher ton cœur,
14:44 si tu l'emportes ailleurs...
14:46 - Florian et Louis, ils dansent, c'est beau !
14:48 - Ah oui, oui, oui !
14:50 - On a tamisé la régie !
14:52 - C'est efficace, la musique !
14:54 - J'irai chercher ton cœur,
14:56 dans les froids, dans les flammes...
14:58 - Je te jetterai des sorts...
15:00 - Si tu m'aimes encore, je te jetterai,
15:02 pour que tu m'aimes encore, je te jetterai des sorts...
15:04 C'est beau le mot "sorts", je te jetterai des sorts...
15:06 pour que tu m'aimes encore...
15:08 - Tu m'aimes encore...
15:10 - La pause, là, tout de suite !
15:12 - Et avant la pause, on va parler de musique, puisque ce soir,
15:14 une de vos émissions préférées, Pascal,
15:16 c'est "Joyeux Homme", de 21h à 22h,
15:18 et ce soir, on va parler de...
15:20 Madonna !
15:22 Qui n'a pas 40 ans de carrière, et bien 45 !
15:24 Joyeux Homme vous raconte comment
15:26 elle a commencé dans un groupe de punk,
15:28 avant de vivre un an, voilà, boulevard de Poncelle...
15:30 - Elle était jeune fille, moi, j'ai connu des gens
15:32 qui l'ont connue, quand elle était jeune fille au père,
15:34 qui jouaient au poker, le soir,
15:36 dans un appartement du 17ème arrondissement,
15:38 et c'était elle qui était là !
15:40 - Et bien voilà !
15:42 - J'ai des témoignages en direct !
15:44 - Eh bien, monsieur, vous, vous, vous...
15:46 - Un journaliste d'ailleurs de Paris Match,
15:48 qui s'appelait François Gragnon, qui était journaliste à Paris Match,
15:50 il était photographe, il a joué
15:52 régulièrement au poker,
15:54 dans un appartement où Madonna
15:56 était là et gardait les enfants.
15:58 - Eh bien, Joyeux Homme vous parlera de Madonna ce soir,
16:00 21h, 22h, dans Hey Joe, sur Europe 1.
16:02 Europe 1, Pascal Praud.
16:04 - Julien Ferrer adore l'Olympia,
16:10 j'ai débuté à l'Olympia en première partie
16:12 de béco en 69, dit-il, Serge Gainsbourg
16:14 est venu vers moi et m'a dit que c'était la première fois
16:16 qu'il entendait quelque chose d'intéressant depuis 20 ans,
16:18 un compliment dingue pour moi,
16:20 jeune chanteur, la première fois en vedette,
16:22 en 70, il avait 23 ans,
16:24 Julien Ferrer est 47,
16:26 c'est absolument incroyable,
16:28 et peut-être va-t-il programmer des prochains
16:30 passages, parce que je sais que c'est une salle
16:32 qu'il aime beaucoup. - Oui, il était passé il n'y a pas très
16:34 longtemps et il va revenir, on l'attend
16:36 avec impatience, et ce qui est
16:38 intéressant aussi, c'est effectivement
16:40 ses premières parties, dont on parle,
16:42 ses fameuses premières parties, souvent
16:44 un peu sacrifiées. - C'est quoi, c'est Vedette
16:46 américaine ? - C'était Vedette anglaise,
16:48 Vedette américaine. - C'est quoi Vedette anglaise
16:50 et Vedette américaine ? - Alors c'était à l'époque,
16:52 en 54, en format
16:54 musical, il y avait la première partie,
16:56 la Vedette anglaise et la Vedette américaine,
16:58 c'était un peu en fonction de la taille
17:00 des lettres au néon de l'Olympia.
17:02 - Quel joli mot que le mot "musical".

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