• il y a 11 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud évoque avec les auditeurs les déclarations d'Alain Delon aux enquêteurs venus l'interroger. La légende du cinéma français aurait déclaré qu'il souhaite mourir : "la vie est finie".

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur des grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

Category

🗞
News
Transcription
00:00 11h, 13h, Pascal Praud sur Europe 1.
00:04 - Écoute-moi. Parole, parole, parole.
00:08 - Je t'en prie. Parole, parole, parole.
00:11 - Je te jure. Parole, parole, parole.
00:15 - "Je veux mourir", ça fait écho d'ailleurs avec "Je veux mourir sur scène", d'une certaine manière que chantait Dalida.
00:21 "Je veux mourir, la vie est finie", ce sont les déclarations récentes d'Alain Delon devant les enquêteurs et un médecin généraliste.
00:27 Elles ont été révélées par Le Parisien, le rapport affirme que l'élocution de l'acteur est très mauvaise
00:33 et qu'il n'a pas été en mesure de se lever seul de sa chaise, il n'a pas été en mesure de faire des phrases construites,
00:39 il se déplace très lentement et difficilement avec deux béquilles.
00:42 Ceux qui connaissent les conséquences, les ravages de l'AVC
00:48 savent évidemment qu'un homme qui a subi ou une femme un AVC passé 80 ans a précisément ces conséquences.
00:56 Il a du mal à retrouver son élocution, sans doute son intellect est inatteint, on ne sait jamais si c'est 10%, 20%, 30%
01:05 et il a du mal à se déplacer, la rééducation est longue, après 80 ans c'est de plus en plus compliqué.
01:13 L'acteur aurait mimé le geste d'un doigt d'honneur lorsqu'il a évoqué le comportement d'Iromi Rollin,
01:21 "je veux mourir, la vie est finie", ce sont des phrases évidemment terribles.
01:26 Nous sommes avec Geneviève, bonjour Geneviève et merci d'être avec nous.
01:32 Je vous en prie, je vais vous dire qui ne voudrait pas mourir,
01:37 bon c'est vrai qu'il est beaucoup atteint au niveau du physique, de sa santé,
01:42 mais qui ne voudrait pas mourir quand on se retrouve dans la situation où il se retrouve avec ses trois enfants,
01:47 parce que M. Delon, je l'appelle M. Delon parce que je fais partie de cette génération qu'il a connue tout jeune,
01:54 quand il habitait en Tonie, sa mère travaillait dans une charcuterie ou était propriétaire d'une charcuterie,
02:01 je ne me rappelle plus exactement.
02:03 Ce monsieur a tout fait pour préserver ses enfants, pour leur faire un capital énorme en fric,
02:11 il a tout fait pour que tout soit bien disséqué quand il allait mourir,
02:17 et là de son vivant, ils sont là à se battre, c'est indécent, vous ne trouvez pas ?
02:23 - C'est-à-dire que vous avez un regard extérieur un peu rude, sans doute sur les enfants Delon,
02:31 et sans doute faudrait-il être plus nuancé ?
02:35 - Moi je ne suis jamais nuancé, je suis ou tout blanc ou tout noir, mais jamais grise.
02:40 Mon contraire, moi je ne suis que nuance, comme chacun sait.
02:43 Il se trouve que c'est difficile, moi je ne veux pas entrer dans ce débat,
02:48 il se trouve que je connais un peu Anthony, et j'ai le sentiment qu'Anthony,
02:54 je ne peux parler que pour lui, en tout cas je connais moins Anoushka,
02:58 mais je n'ai pas, je pense que la succession, et il le dit d'ailleurs Anthony Delon,
03:03 la succession elle est actée, et j'ai le sentiment qu'Anthony,
03:07 et ce n'est pas qu'un sentiment, d'ailleurs il veut simplement protéger son père.
03:11 - Mais justement Pascal, protéger son père, c'est lui foutre la paix pour le temps qu'il lui reste à vivre.
03:20 - Bah lui foutre la paix, il y avait Hirobi Rolin qui était présente,
03:23 parce que tout est parti quand même de là, vous aviez, il fallait intervenir.
03:28 - Oui, là je suis d'accord, qu'il ne faut pas intervenir.
03:31 - Oui mais après une fois qu'on entre là-dedans, il y a des conséquences.
03:35 - Alors qu'on le fasse en vase clos, enfin je dis en vase clos, c'est pas le père.
03:39 - Mais c'est impossible, c'est impossible en fait Geneviève.
03:42 - Mais chaque individu, même un animal.
03:46 - Mais tout Alain Delon, il vit sous les projecteurs depuis l'âge de 20 ou 25 ans.
03:52 - Oui mais plus maintenant, c'est fini ça.
03:54 - Oui mais c'est une star iconique, c'est comme, il y a des gens, hélas,
03:58 c'est ce qu'on appelle la rançon de la gloire, c'est terrible d'ailleurs,
04:01 on a vu ces images tout à l'heure, il y avait Sylvie Vartan qui était présente sur le studio.
04:05 Vous vous souvenez des images du mariage de Sylvie Vartan ?
04:08 Vous imaginez ce qu'elle a dû ce jour-là ressentir ?
04:11 - Oui, oui, Bachela et compagnie, oui je m'en souviens.
04:14 - C'est terrible parce qu'elles aimeraient avoir leur homme pour elles toutes seules, j'imagine.
04:19 Et c'est ce qu'on appelle la rançon de la gloire.
04:21 - Oui mais la rançon de la gloire, quand on est vivant, quand on est jeune, d'accord.
04:25 - Je sais, mais comment faire autrement ?
04:27 - Rien ne peut, les journalistes sont là, les infos passent, c'est terrible d'ailleurs.
04:33 - Et c'est pas que les journalistes ne sont pas responsables.
04:36 En tant que nos biens, vous n'êtes pas responsable, vous faites votre boulot.
04:40 On vous dit, voilà, il va se passer ça ou ça, moi je voudrais que ça publie,
04:44 par exemple dans Paris Match, je sais pas, je crois qu'il y a eu un article qui est paru
04:48 avec une photo en première page et tout.
04:51 Alors ces gens-là, les trois enfants de Long, qui ont des fortunes colossales,
04:55 ils trouvent encore le moyen de vendre leur interview à un journal comme Paris Match.
05:01 - Non, je pense qu'ils ne vendent rien du tout, là.
05:03 Ils ne vendent rien du tout, Geneviève, je vous assure, je connais bien le fonctionnement de la presse,
05:06 vous pouvez me faire confiance, ils ne vendent rien du tout.
05:08 On va marquer une pause, si vous voulez bien.
05:10 Vous avez quel âge Geneviève ?
05:11 - J'ai 80 ans.
05:12 - Bon, vous avez des enfants ?
05:13 - Ah oui, alors moi je suis en plein dedans.
05:16 - Est-ce que vous avez organisé, par exemple, votre succession ?
05:19 Si tant est qu'il y a un patrimoine chez vous.
05:21 - Oui, j'ai un patrimoine, je n'ai pas de liquidité, mais j'ai un patrimoine immobilier.
05:25 - Important ?
05:26 - Euh...
05:28 - Ah, ça a l'air important.
05:30 - Bien comme il faut.
05:31 - Mais moi je vais vous faire une confidence.
05:33 - Vous ne voulez pas adopter M. Boubou ?
05:34 - Je veux bien, Geneviève, parce que...
05:36 - Mettez-moi son testament !
05:38 - Vous avez combien d'enfants ?
05:40 - Je vais vous dire, moi je voudrais...
05:41 - Vous avez combien d'enfants ?
05:42 - J'ai qu'une fille et je voudrais la déshériter.
05:43 - Vous avez un fils, maintenant.
05:44 - Vous voulez déshériter votre fille ?
05:45 - Oui, parce que ça fait 20 ans qu'elle ne s'occupe pas de moi.
05:49 - Elle habite à 60 kilomètres.
05:51 - Oh...
05:52 - Et elle vient me voir 10 minutes une fois par an, c'est tout.
05:55 - Ben oui, mais pardonnez-moi, moi je ne connais pas votre histoire, mais on récolte parfois ce qu'on a semé.
06:00 - Ah non, non, non, moi j'ai sacrifié toute ma vie pour l'élever toute seule.
06:04 - Non, il ne faut pas dire ça. On ne sacrifie rien.
06:06 - Moi je n'aime pas ce mot déjà. On ne sacrifie rien.
06:08 - Je n'ai pas sacrifié ma vie privée.
06:09 - Non, il ne faut pas dire ça.
06:10 - J'ai travaillé comme une conne pour lui payer des études et tout.
06:13 - Il ne faut pas dire ça non plus.
06:14 - Si vous lui dites ça, évidemment, ça vous la culpabilise.
06:17 - Je n'ai pas de conseils à donner, mais si vous lui dites ça, votre fille, évidemment, elle n'a pas envie d'entendre ça.
06:22 - Un enfant n'a pas envie d'entendre sa mère qui lui dit "je me suis sacrifié pour toi".
06:27 - Sinon, il culpabilise.
06:28 - Vous avez fait des choses...
06:29 - Je ne l'ai pas dit, je ne l'ai pas dit.
06:30 - Ah oui, ben vous le dites là.
06:31 - Non, non, oui, là je le dis, là.
06:33 - Non, mais il y a peut-être...
06:34 - Non, je ne peux plus en entendre parler.
06:35 - Alors ne dites pas ça...
06:36 - Vous savez, quand vous avez une fille...
06:37 - On va vous raconcilier.
06:38 - Pascal, Pascal, quand vous avez une fille, j'étais tombée sur la voie publique, j'avais glissé sur du verglas, je me casse la tête du fémur, j'avais 63 ans, elle habite à 60 km de chez moi, je me fais transporter à Clermont-Ferrand, avec l'autoroute, il y en a pour une demi-heure.
06:52 - Je n'avais rien sur moi, bien sûr, je suis partie en urgence à Clermont-Ferrand, en clinique, pour me faire réparer ma patte.
06:59 - Je lui téléphone le soir même en lui disant, écoute Valérie, apporte-moi, je te ferai un chèque, parce que je sais que le pognon c'est tout ce qui compte pour elle, je te ferai un chèque, apporte-moi.
07:09 - Vous pouvez parler de la famille Delon pour que je puisse vous exhaler et tout.
07:14 - Non mais franchement, c'est un gag.
07:16 - Vous m'expliquez, il y a deux minutes que la famille Delon ne doit pas mettre ça sur la place publique.
07:22 - Non mais c'est pas grave.
07:23 - Avec ses comptes en direct.
07:25 - Non mais franchement, cette émission est extraordinaire.
07:28 - Les gens se font, alors restez avec nous.
07:31 - Pleine de contradictions.
07:32 - J'ai pas le pognon, Dalon, Dalon, donc je finis.
07:35 - Non mais vous allez finir après la pause.
07:37 - Non mais là je finis, apporte-moi ceci ou cela.
07:42 - Elle me dit, d'un ton de Marie Chantal, mais enfin maman, tu n'y penses pas, je travaille, j'ai deux enfants à élever, j'ai pas le temps de m'occuper de toi.
07:50 - Ça c'est pas gentil, si elle a dit ça, je retire ce que j'ai dit, ça c'est pas gentil, il faut s'occuper de sa maman.
07:54 - Et tout a été comme ça depuis ce jour-là.
07:56 - Mais quand elle était petite, on va faire une psychanalyse.
07:59 - Elle était mignonne.
08:00 - Elle était mignonne quand elle était petite, mais elle a changé.
08:03 - Ah oui.
08:04 - Oh, elle a changé.
08:05 - Bon, et on va essayer de vous réconcilier quand même, tiens on va l'appeler.
08:08 - Non, vous n'y arriverez pas.
08:10 - Bah attendez, moi franchement, je suis un magicien de la...
08:13 - On peut l'appeler, je le dis.
08:14 - Non, parce qu'elle ne pense qu'au pognon.
08:16 - Ah, justement, on va lui en donner un peu, 12h14, nous on est généreux.
08:21 - C'est la maison, je vais appeler Constance Benquet.
08:24 - Ça va aller très haut.
08:26 - Je vais appeler Arnaud Lagardère, je vais appeler toute la maison,
08:29 et on va essayer de débloquer un petit peu d'argent.
08:34 - Non mais ça, je veux dire, les gens qui nous écoutent, ils doivent s'amuser franchement.
08:38 - Ben, Fabrice qui est habitué à cliquer dans les caisses, il peut pas en prendre un petit peu ?
08:41 - On va faire une pause et on revient avec une...
08:43 - C'est très bien, Pascal.
08:44 - On va trouver une petite chanson de réconciliation.
08:45 - Non, la pause, on trouve une chanson de réconciliation,
08:48 DJ Fab qui dort, je ne sais pas ce qu'il a cette semaine, il dort.
08:52 Vraiment, à la cantine, vous attendez la cantine, je suis sûr.
08:57 - Ah oui, il fait fort.
08:59 - À 11h13, c'est Pascal Proévaut sur Europe 1.
09:02 - Europe 1.
09:03 - Pascal Proévaut.
09:04 - Pascal Proévaut de 11h à 13h sur Europe 1, et Geneviève avec nous au téléphone.
09:08 - À 13h, mais on est quand même... Geneviève, je ne sais pas si on m'a entendu,
09:12 on ne va pas vous garder jusqu'à 13h, disait-elle.
09:14 On parlait, alors pour les auditeurs qui arrivent, on parlait d'Alain Delon,
09:17 vous disiez franchement qu'Alain Delon, ses enfants le laissent tranquille,
09:21 il a le droit à son intimité, et puis au moment où on allait se quitter,
09:29 je vous disais "est-ce que vous avez préparé votre succession ?"
09:31 et vous me dites "moi je veux déshériter ma fille",
09:33 donc évidemment vous me dites ça, moi curieux comme je suis,
09:36 et puis qu'est-ce qui se passe ? Je remets une pièce dans la machine,
09:39 ça vous fait rire et tant mieux, mais d'abord vous avez le droit de la déshériter,
09:43 mais ce qu'on appelle la...
09:45 - On peut faire ça, on a le droit de faire ça ?
09:46 - Non, on ne peut pas complètement.
09:47 - Pas complètement ?
09:48 C'est-à-dire que vous pouvez garder, vous pouvez déshériter, je pense, à hauteur de 50% ?
09:53 - Oui, 50% quand on a un enfant.
09:55 - Voilà, 50%.
09:56 - Non, non, mais je suis très au courant, rassurez-vous, je suis très au courant.
09:58 - Ah ben bien sûr, mais de toute façon si vous voulez la déshériter complètement,
10:01 vous mettez tout en assurancé, ou vous vendez votre maison en vie âgée,
10:04 et puis à zéro franc, et même zéro euro.
10:07 - Le vie âgée je ne suis pas pour, mais par contre...
10:09 - Quel âge vous avez ? Parce que ça peut nous intéresser nous,
10:12 nous on est spécialistes en vie âgée, avec beaucoup de gens un peu âgés,
10:17 - J'ai 80 ans.
10:19 - Bon, 80 ans, votre mari n'est plus de ce monde, je crois comprendre ?
10:22 - Ah non, il est décédé, lui il avait 50 ans, et moi 46 ans, et j'ai élevé ma fille toute seule.
10:29 - Bon, et vous avez une jolie maison, si j'ai bien compris ?
10:32 - Ah non, moi j'ai une toute petite maison, j'ai gardé la plus petite.
10:36 J'habite, oh là là, au truc du cul du monde, j'habite en Creuse.
10:40 - Ça donne envie !
10:43 - Bon, mais sérieusement, parce que moi je suis toujours intéressé,
10:46 qu'est-ce qui fait qu'une fille ne s'entend plus avec sa mère,
10:50 ou une mère ne s'entend plus avec sa fille ?
10:52 Sachant que c'est d'une banalité terrible, dans toutes les familles,
10:55 vous avez des enfants qui ne parlent pas à leurs parents.
10:58 - C'est dur quand même.
11:00 - Moi pour le moment, mes quatre filles me parlent,
11:02 et j'espère que je ne serai jamais fâché avec elles,
11:05 et je n'imagine pas être fâché avec elles,
11:07 mais qu'est-ce qui fait qu'à un moment la relation se coupe ?
11:10 Par exemple, la dernière fois que vous l'avez eue au téléphone, c'était quand votre fille ?
11:12 - Eh bien, j'étais très mal en point, là, récemment,
11:15 et puis elle devait m'appeler, parce qu'elle savait que j'étais mal en point,
11:20 bon, ça faisait plus de huit jours qu'elle ne m'avait pas appelée,
11:22 elle habite quand même à 60 kilomètres de chez moi,
11:24 c'est pas le truc du cul du monde !
11:26 - À trois fois l'expression, vous gagnez le Mickey !
11:31 - Ah chic ! La queue du Mickey !
11:34 - Oui, je vous en prie !
11:38 - Bon, donc elle habite...
11:40 Donc elle ne vous a pas appelée depuis combien de temps ?
11:43 - Non, non, mais moi je l'ai renvoyée dans ses...
11:47 Parce qu'elle devait prendre de mes nouvelles alors que j'étais au dernier carat,
11:50 bon, ça va que j'ai de la volonté et que je remonte,
11:52 j'ai eu le décès de mon frère et tout ça,
11:54 elle ne le sait même pas, elle n'en a rien à faire...
11:56 - C'est son oncle, quand même !
11:58 - Ah oui, oui, non mais elle s'en fout !
11:59 - Mais elle n'est pas venue à l'enterrement de son oncle !
12:01 - Ah non, mais elle s'en fout !
12:02 Son père, quand il est mort,
12:04 ma belle-mère a payé la concession à Lyon,
12:07 quand il a été question, la concession a été terminée,
12:10 ma belle-mère était morte,
12:12 on a demandé à sa fille si elle voulait renouveler,
12:15 elle a dit "non, non, non, moi je ne veux pas donner d'argent pour ça",
12:19 on lui a dit "mais il va partir à la fosse commune",
12:23 "ah ben c'est pas grave", voilà.
12:24 - Mais là elle parlait de son père ?
12:25 - Oui, oui, oui.
12:26 - C'est ça.
12:27 - Oui.
12:28 - Mais elle est mariée votre fille ?
12:29 - Oui, elle a deux enfants.
12:31 - Bon, et son mari, il est sur la même ligne que sa femme ?
12:34 - Eh bien c'est son mari qui l'a rendue comme ça.
12:36 - Ah ben voilà, on s'explique.
12:38 - On comprend tout.
12:39 - Faites attention, faites très attention aux conjoints.
12:42 - D'abord je ne choisis pas les conjoints de ma fille.
12:45 - Oui, non mais moi non plus je n'ai pas choisi.
12:47 - C'est trop de fait d'attention que je voulais que je fasse.
12:49 - Non, non, mais faites attention aux personnes qu'elle fréquente parce que...
12:53 - Avant elle n'était pas comme ça ?
12:55 - Ah non, pas du tout.
12:57 - Elle était gentille.
12:58 - Oui, oui, non mais c'était une vraie question.
13:00 - Est-ce que les gens changent ? C'est une vraie question.
13:01 Moi j'ai l'impression que les gens ne changent jamais,
13:02 ils peuvent se révéler,
13:04 mais ils ne changent pas au fond.
13:06 Lorsqu'on dit "il a changé", ben non...
13:08 - Peut-être que je ne le voyais pas, je ne sais pas.
13:10 - Non mais ils peuvent se révéler, il y a des choses qu'ils révèlent.
13:12 Par exemple l'argent peut faire...
13:15 - Elle ne pense qu'à ça.
13:16 - Oui, ben ça c'est ce que vous dites.
13:18 - En plus elle est un égoïsme, mon Dieu.
13:21 - Vous en parlez bien votre fille.
13:23 - C'est triste quand même.
13:26 - Je trouve ça triste.
13:27 - Oui, on aurait pu l'écrire.
13:29 - Mais ça vous fait de la peine quand même, Jadwiev ?
13:32 - J'ai fait une psychothérapie,
13:34 parce que depuis 20 ans que ça dure,
13:37 je peux vous dire que j'ai été plusieurs fois au bord du suicide à cause de ça.
13:41 Et finalement, la psychologue m'a dit "écoutez, ça suffit".
13:45 On était déjà fâchés,
13:47 j'ai raccroché les wagons quand il y a eu le Covid,
13:49 parce que j'ai dit "il faut quand même que je fasse le premier pas".
13:52 J'ai eu peur, pas que moi il m'arrive quelque chose et qu'elle ait de la peine,
13:56 parce que je sais qu'elle n'en aura pas,
13:57 mais que moi, qu'elle décède avec le Covid et que j'ai de la peine.
14:01 Donc j'ai dit "il ne faut pas qu'on reste là-dessus".
14:03 J'ai raccroché les wagons, et là, rebelote, ça recommence.
14:06 Et la psychologue m'a dit "arrêtez,
14:09 vous êtes en train de vous pourrir le restant de votre vie,
14:13 il faut vraiment mettre un terme à tout ça".
14:15 - Bon, écoutez, vous allez adopter M. Boubouk.
14:17 - Ah oui !
14:18 - Parce que c'est un bon garçon.
14:20 Et puis si M. Thimier apprend du hip, par contre...
14:22 - Je suis toujours là !
14:24 - Pardonnez-moi, je souris parce que c'est des affaires dramatiques,
14:28 mais je vais vous dire, aucune famille n'échappe à ce que vous dites.
14:32 Je dis bien aucune.
14:33 Que vous soyez riche ou pauvre, intelligent ou pas intelligent, cultivé ou pas,
14:37 toutes les familles, croyez-moi, ont leur casserole, si j'ose dire,
14:41 et que des familles harmonieuses, c'est extrêmement rare,
14:46 et même lorsqu'on pense que tout va bien,
14:48 on est parfois surpris à une heure du matin, au deuxième calva,
14:53 lorsque l'un ou l'autre prend la parole,
14:57 d'apprendre ce qui s'était passé il y a 27 ans.
15:00 - Les secrets enfouis !
15:01 - Les secrets, le vélo qu'on avait offert à l'un et pas à l'autre,
15:05 et qui avait créé un traumatisme définitif.
15:07 Non mais c'est ça la réalité.
15:09 Mais bien sûr, vous le savez bien.
15:11 * Extrait de « Au-delà de nos libérations » de M. Thimier *
15:16 - J'ai un petit point Facebook, si ça vous intéresse.
15:18 - Non mais la chanson, parce que là, il l'a bien mise.
15:22 - Excusez-moi, je peux pas traduire ce mot.
15:24 - Elle était bien calée.
15:25 - Comment dire ? Il l'a, avec subtilité, tel Franck Pourcel,
15:30 il a lancé le disque au moment où il le fallait.
15:34 Vous vous souvenez de Franck Pourcel ?
15:35 - Mais non, non, évidemment que non !
15:37 J'en peux plus !
15:39 - Franck Pourcel, le chef d'enquête !
15:44 - Et trompettiste aussi !
15:46 - Franck Pourcel...
15:47 - Je suis usé, usé, par toutes ces références !
15:49 - Vous êtes usé par quoi ?
15:50 - Par toutes ces références !
15:51 - Vous êtes autant usé que votre col roulé !
15:53 - Oh non, attention !
15:55 N'allez pas sur ce terrain, c'est un beau col roulé !
15:57 - On dit au revoir à Geneviève ?
15:59 Geneviève, qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?
16:01 - Ce qui s'est passé avec Johnny, ça s'est passé après le décès de Johnny.
16:07 - Oui, ça nous a pas échappé.
16:08 - Que là, là, il est vivant.
16:12 Et on n'a pas le droit de faire ça à un homme.
16:15 - C'est vrai, dans une famille, il faut pas...
16:17 Vous nous l'avez bien montré, dans une famille, il faut rester soudé.
16:21 - Merci Geneviève, merci beaucoup.
16:23 Votre point Facebook, ce sera après.
16:25 - Oui, je le ferai demain.
16:26 - Oh, arrêtez !
16:28 - J'avais une bonne nouvelle en plus, mais je le dirai après.
16:30 - Ah oui ?
16:31 - Non mais je le dirai après.
16:33 - Ne boudez pas en même temps !
16:35 - Mais non, mais je ne boude pas !
16:36 Il me donne l'impression d'être boycotté dans cette émission !
16:39 - Ne boudez pas !
16:40 - Bon, allez, je ne boude plus.
16:41 - Bon, écoutez, on vous a connus, vous étiez...
16:44 - À toe, à toe !
16:45 - Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
16:46 - Quasiment dans la rue.
16:49 - Maintenant il s'habille en banquier, vous avez vu ?
16:51 - Maintenant que vous êtes riche, que vous allez payer l'impôt sur la fortune,
16:54 vous faites le malin, donc...
16:56 A tout de suite !
16:58 - Parce qu'elle pourrait vous accompagner de 11h à 13h sur Facebook.

Recommandations