Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Stéphane Allix, auteur de "La mort n'existe pas, 15 ans d'enquête sur l'après-vie pour gagner en sérénité" et Patrick médium.
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00:00 - 12h, 13h... - Pascal Pro sur Europe 1.
00:03 - C'est fait !
00:05 - C'est l'enchaînement ça !
00:07 - C'était violent !
00:09 - C'était violent !
00:11 - Qui réalise aujourd'hui ?
00:13 - C'est le frère de Fabrice !
00:15 - Il est pas meilleur !
00:17 - Bon...
00:19 De quoi parle-t-on ?
00:21 Nous parlons de "La mort n'existe pas"
00:23 dix quinze ans d'enquête sur l'après-vie
00:25 et aux éditions Harper Collins
00:27 et vous étiez venue Stéphane Helix nous voir.
00:29 - Oui. - Merci de me recevoir à nouveau.
00:31 - Bien sûr, depuis vous avez fait un malheur
00:33 parce que le livre est sorti quand ?
00:35 - Début octobre. - Et vous en êtes à combien ?
00:37 - A plus de 300 000 lecteurs.
00:39 - 300 000 ventes ? - Non,
00:41 150 000 ventes. - Vous vous rendez compte
00:43 ce que c'est que 150 000 ventes aujourd'hui ?
00:45 Je pense que le concours ne vend évidemment pas
00:47 150 000 ventes. - Aussi, je pense qu'il a dépassé
00:49 mais je suis très heureux parce que ça témoigne de l'intérêt
00:51 du public pour une question qui est d'ordinaire
00:53 vraiment passée sous silence, la mort, l'après-vie,
00:55 ces sujets qui sont mal considérés.
00:57 - Mais parce que vous vendez un espoir.
00:59 - Je vends de la science,
01:01 je vends une enquête en fait. C'est justement
01:03 à la différence de beaucoup de livres sur
01:05 ce sujet qui traitent des croyances de chacun,
01:07 moi je ne pars pas dans les croyances, je pars dans une
01:09 enquête objective sur qu'est-ce qu'on sait
01:11 de la conscience, qu'est-ce qu'on sait du monde
01:13 spirituel, du monde des esprits, est-ce que c'est une réalité,
01:15 est-ce que c'est juste des fantasmes ?
01:17 Et je démontre que ça n'est pas
01:19 justement l'objet de croyances
01:21 mais que c'est une réalité qui peut être objectivée
01:23 par des méthodes scientifiques. - Et
01:25 venu avec vous dans ce studio, Patrick,
01:27 je vais vous appeler par votre prénom.
01:29 - Oui, il n'y a pas de problème. - Vous êtes
01:31 ancien policier à la brigade criminelle de Paris.
01:33 - Tout à fait. - Et vous êtes aujourd'hui médium.
01:35 Je vais vous proposer
01:37 de vous rapprocher
01:39 du micro. - Il faut qu'on vous entende bien.
01:41 - Parce que les médiums ont quand même besoin d'un micro,
01:43 même si les voix du seigneur
01:45 sont impénétrables, celles du médium
01:47 ne passent pas encore sans micro.
01:49 À l'antenne.
01:51 Alors, à la crime du Val-de-Marne
01:53 où vous étiez, vous aviez développé
01:55 un réel savoir-faire, notamment en matière d'interrogatoire
01:57 de suspects.
01:59 C'est dans ce domaine que vous étiez sans doute
02:01 le plus à l'aise et vous aviez arrivé
02:03 à ressentir les gens, à percevoir leur mal-être,
02:05 leur faille, et ainsi
02:07 parvenir à les conduire plus facilement
02:09 à se confier à avouer leur crime.
02:11 Mais, j'ai envie de dire, est-ce qu'il faut être médium
02:13 pour avoir un peu d'intuition
02:15 sur les êtres ? - Bien sûr que
02:17 non, mais on parle souvent du
02:19 sixième sens des policiers.
02:21 Alors certes, tous ont pas ce fameux
02:23 sixième sens, mais
02:25 personnellement,
02:27 je l'avais. Et je pense que beaucoup
02:29 de mes camarades en police judiciaire
02:31 l'ont. Après, voilà,
02:33 on met un mot dessus ou pas.
02:35 - Ah, c'est le beau médium !
02:37 - Je ne me suis jamais revendiqué
02:39 moi, en tant que médium,
02:41 au tout départ, parce que
02:43 vous pensez bien, j'étais dans un
02:45 univers très cartésien,
02:47 donc je
02:49 ne m'amusais pas à dire
02:51 à l'entourage que j'étais médium. Je gardais ça
02:53 pour moi. J'utilisais cette
02:55 faculté à titre
02:57 personnel. - C'est quoi médium,
02:59 selon vous ? - Médium, c'est la communication
03:01 avec l'au-delà.
03:03 Communiquer avec un être décédé.
03:05 Voilà. On est un
03:07 intermédiaire entre eux.
03:09 - C'est vrai que c'est pas fréquent !
03:11 - Ah, c'est pas fréquent !
03:13 - Forcément ! Pardonnez-moi de
03:15 sourire, par exemple, vous, vous avez
03:17 communiqué avec des êtres décédés. - Tout à fait,
03:19 ça a commencé avec mon grand-père,
03:21 c'est le premier défunt
03:23 avec qui j'ai communiqué, ensuite
03:25 avec ma guide, et moi je...
03:27 - Votre guide ? - Ma guide spirituelle.
03:29 - C'est qui ma guide
03:31 spirituelle ? - Je peux vous
03:33 donner son prénom, mais je n'ai pas envie que tout le monde
03:35 le connaisse.
03:37 - Mais c'est-à-dire que c'est une personne que vous aviez connue vivant ?
03:39 - Dans une vie passée, dans une vie
03:41 intérieure. Le guide spirituel,
03:43 c'est toujours quelqu'un qu'on a connu...
03:45 - Vous avez eu plusieurs vies ?
03:47 - Tout à fait. - Vous aussi Pascal ?
03:49 - Moi j'ai eu aussi plusieurs vies. - Oui, bien sûr.
03:51 - Ah bon ? - Oui, bien sûr. - Mais vous savez la vie que j'ai eue ?
03:53 - Ah ben non ! - Non, moi non plus.
03:55 - Mais vous, laquelle vie...
03:57 Pourquoi vous riez ?
03:59 - Mais non ! - Mais non, mais je m'interroge !
04:01 Je voudrais bien savoir la vie.
04:03 Vous savez la vie que vous avez eue ?
04:05 - Moi j'avais des flashes
04:07 à l'âge de 12 ans, de vie passée.
04:09 Beaucoup de vie de guerrier,
04:11 romaine, et
04:13 une des vies où j'ai eu le plus de
04:15 je dirais de signes, c'est
04:17 quand j'étais templier.
04:19 J'ai retrouvé des lieux,
04:21 j'en parlais avec Stéphane tout à l'heure,
04:23 de lieux où je suis passé.
04:25 Voilà. Mais c'est
04:27 une vie qui m'a passionné.
04:29 Voilà, donc
04:31 c'est surtout... Après on peut se faire
04:33 des films naturellement. J'ai rencontré
04:35 un jour une voyante, enfin c'était une médium à Toulouse,
04:37 qui m'a raconté toutes ses vies
04:39 passées alors qu'elle ne me connaissait
04:41 ni d'Adam ni d'Ève. Et cette
04:43 dame a retracé déjà ma
04:45 jeunesse, elle a cité le nom
04:47 de mes parents alors qu'elle ne les connaissait pas,
04:49 et elle m'a raconté ces différentes
04:51 vies passées que moi je voyais en
04:53 flash à l'âge de 12 ans. En fin de compte
04:55 cette dame m'a confirmé
04:57 ce que moi je voyais à l'âge de 12 ans.
04:59 Cette dame ne me connaissait ni d'Adam ni
05:01 d'Ève, elle n'aurait pas pu inventer.
05:03 - Bon, il est 12h27, en tout cas
05:05 nous marquons une pause et
05:07 nous sommes donc avec Stéphane Alix
05:09 et avec Patrick, ancien policier
05:11 à la brigade criminelle de
05:13 Paris pour parler d'un sujet,
05:15 la mort n'existe pas finalement, vous vous incarnez que la mort
05:17 n'existe pas puisque vous pensez que
05:19 tous, après la mort,
05:21 nos esprits
05:23 continuent d'émettre
05:25 ou de vivre. - Pas l'esprit, l'âme.
05:27 - L'âme. Toutes les âmes sont là.
05:29 - Tout à fait. - Donc là, dans ce studio
05:31 par exemple... - Ils sont pas
05:33 tous là, l'âme va après sur
05:35 la sphère
05:37 où elle doit aller.
05:39 Sauf, naturellement, pour
05:41 les gens qui ne montent pas ce qu'on dit
05:43 nous, après les lieux hantés,
05:45 c'est des âmes qui errent.
05:47 Voilà. Les âmes errantes.
05:49 - Bon.
05:51 Il est 12h58,
05:53 la pause. - Et si vous voulez réagir
05:55 avec Pascal Fraud, de 11h à 13h sur Europe 1,
05:57 0 à 80, en juin,
05:59 39, 21, la page Facebook
06:01 Pascal Fraud et vous existe aussi.
06:03 Pour réagir et donner votre avis
06:05 sur Europe 1. - Rendez-vous sur la page
06:07 Facebook de Pascal Fraud.
06:09 Europe 1, Pascal Fraud. - Et sur
06:11 Europe 1 avec Pascal Fraud, nous parlons de vie
06:13 après la mort avec nos deux invités, Pascal.
06:15 - Alors là, on va parler de vie avant la mort
06:17 et on a un cadeau, c'est une
06:19 tradition d'ailleurs, dans la musique, pas encore dans le
06:21 livre, mais on avait envie... - Attendez, attendez !
06:23 Je voulais faire un petit suspense ! - Ah bah, je vous en prie.
06:25 - Je voulais demander à Stéphane Alix, nous rappeler
06:27 combien d'exemplaires
06:29 vous avez vendus de votre livre.
06:31 - 150 000 aujourd'hui. - Donc plus de 100 000.
06:33 - Plus de 100 000, bien sûr. - Donc, écoutez Stéphane Alix,
06:35 c'est pour vous, la récompense,
06:37 le livre de platine !
06:39 - Bravo !
06:41 - C'est magnifique, les gars !
06:43 - C'est incroyable !
06:45 - C'est incroyable, c'est incroyable !
06:47 - Montrez-le à la caméra, sur Recommendation.
06:49 - Ce livre de platine qui récompense
06:51 100 000 exemplaires vendus, chose rare dans l'édition
06:53 française, vous en avez vendu 130 000
06:55 d'ailleurs à ce jour, en comptant la Belgique,
06:57 la Suisse. La mort n'existe pas
06:59 et dans le top 20 des meilleures
07:01 ventes l'année dernière, c'est un gros succès littéraire.
07:03 Alors, vous parlez des médiums d'ailleurs,
07:05 vous dites un certain nombre de personnes disent
07:07 voir les morts et parfois même établir une
07:09 forme de communication avec eux. Cela commence en général
07:11 de manière intrusive, dès l'enfance
07:13 ce qui constitue une particularité
07:15 déstabilisante pour eux comme pour leur entourage.
07:17 Récemment, j'ai testé plusieurs
07:19 médiums avec des photos de défunts, mais aussi
07:21 avec des photos de personnes vivantes. Les médiums
07:23 savaient si la personne sur la photo était
07:25 morte ou vivante, je n'ai pas essayé
07:27 de les piéger, c'est ce que vous racontez.
07:29 Patrick, ancien policier à la brigade
07:31 criminelle, lui se définit comme médium,
07:33 c'est à dire quelqu'un qui est entré en contact avec les morts.
07:35 Votre grand-père,
07:37 mais est-ce que vous êtes entré en contact
07:39 avec d'autres personnes ?
07:41 Alors, je peux parler de la personne
07:43 avec qui je suis rentré en
07:45 contact et je ne l'avais pas demandé, c'était
07:47 en 2002, au cours d'une enquête
07:49 judiciaire. Donc,
07:51 quand j'étais à la brigade criminelle de Paris,
07:53 donc ça se passe
07:55 au mois d'août 2002,
07:57 le procureur de la République de Paris
07:59 charge de la reprise d'un dossier
08:03 qui avait été traité par le commissariat du
08:05 19ème, dont au mois de juin
08:07 2002, une dame était morte
08:09 dans son appartement situé au 15ème étage
08:11 après avoir
08:13 inhalé des fumées.
08:15 Donc, le ou les
08:17 auteurs avaient mis le feu
08:19 au paillasson, le feu s'était
08:21 propagé et la dame
08:23 était morte d'avoir inhalé des fumées.
08:25 Donc, le procureur
08:27 au mois d'août a estimé que le commissariat
08:29 n'avait pas spécialement bien
08:31 travaillé et il nous charge donc de la
08:33 poursuite de l'enquête et de la reprise de l'enquête
08:35 à zéro.
08:37 Et moi,
08:39 à cette époque-là, je venais de passer officier
08:41 de police judiciaire et mon chef de groupe
08:43 me dit "Patrick,
08:45 tu vas aller là-bas, tu fais les constatations
08:47 et la perquisition de l'appartement".
08:49 Le dossier qu'on avait à notre
08:51 disposition, il y avait une quinzaine de feuillets
08:53 dedans. On savait
08:55 juste que l'incendie avait
08:57 été propagé
08:59 grâce à un comburant, on ne savait
09:01 pas si c'était de l'essence, du gazole,
09:03 mais un comburant avait
09:05 été utilisé.
09:07 Et on n'avait rien d'autre dans ce dossier.
09:09 Une audition des voisins,
09:11 et intervention des pompiers
09:13 aux alentours de 1h du matin.
09:15 Voilà les éléments que nous avions
09:17 et naturellement, aucune photo
09:19 de la victime. Et naturellement,
09:21 pas de corps, puisque nous on reprenait
09:23 l'enquête 3 mois après.
09:25 Donc moi je pars sur les lieux
09:27 avec les collègues,
09:29 et je suis chargé de procéder à ces constatations.
09:31 Je pars un peu, je dirais, stressé
09:33 parce que les constatations,
09:35 ce n'est pas ma tasse de thé,
09:37 ça demande à être mythique.
09:39 Et donc ? On rentre dans les lieux
09:41 et tout seul, moi je vais
09:43 visiter l'appartement, pour savoir
09:45 comment je vais m'organiser pour ces constatations.
09:47 Je rentre dans la chambre à coucher,
09:49 et là,
09:51 la victime, on voit qu'elle est décédée
09:53 sur place, parce qu'il y a l'empreinte du corps
09:55 sur le lit. Tous les draps sont noircis
09:57 sauf à l'endroit où reposait le corps.
09:59 Et je comprends donc
10:01 que cette dame a voulu se lever, qu'elle est retombée
10:03 les bras en croix. Et je sens
10:05 une présence. Sur ma droite,
10:07 je tourne la tête, il n'y a qu'une fenêtre, un tableau
10:09 ouvert, orange.
10:11 Et je suis pratiquement, moi,
10:13 au niveau de la porte d'entrée de la chambre,
10:15 personne n'a pu rentrer derrière moi.
10:17 Je me reconcentre donc sur le lit
10:19 pour savoir comment j'allais m'organiser, et je ressens
10:21 une présence. Je retourne la tête,
10:23 et là, je vois une dame
10:25 assise sur le tableau,
10:27 et je la vois comme je vous vois, physiquement.
10:29 Je vois qu'elle a les cheveux
10:31 blancs, qu'elle est âgée, et elle me parle.
10:33 Et elle est en colère, elle me dit
10:35 "C'est les jeunes, c'est les jeunes qui ont mis le feu
10:37 à l'appartement."
10:39 Et moi, naturellement,
10:41 ayant déjà senti des
10:43 défunts, tout ça, mais sans les avoir vus
10:45 aussi précisément, je lui fais comprendre
10:47 qu'elle est décédée, et qu'il faut
10:49 qu'elle demande la lumière,
10:51 rentrer dans la lumière.
10:53 Et là, ma guide m'envoie la fiche
10:55 du film "Tati Daniel".
10:57 Donc, pour me faire
10:59 comprendre comment est cette dame
11:01 dans la vie de tous les jours.
11:03 Un caractère pas facile. Donc je dirais
11:05 j'arrive à établir une meilleure communication avec
11:07 elle, je la calme, et je lui dis
11:09 "Ecoutez madame, je vous promets qu'on va faire
11:11 le nécessaire pour l'enguettre, mais
11:13 ne restez pas là, allez dans
11:15 la lumière." Et elle disparaît.
11:17 - Ça dure combien de temps cet
11:19 échange avec elle ? - Je pourrais
11:21 pas le quantifier, honnêtement.
11:23 - Mais vous la voyez comme vous le voyez moi ?
11:25 - Exactement, je la vois et je suis capable
11:27 de la décrire. - Et elle est habillée comment ?
11:29 - Elle était habillée en robe,
11:31 - Et vous ne l'aviez jamais vue avant ? - J'avais jamais vue avant,
11:33 puisque dans ce dossier... - Et quand vous allez
11:35 voir la photo après, c'est elle ? - C'est pas moi.
11:37 Moi, je vais en référer
11:39 à l'adjoint du chef,
11:41 Bernard. - Mais vous avez vu des photos de cette femme après ?
11:43 - Non, je vous explique comment ça se fait
11:45 que je suis le premier rassuré de ce que je viens de voir.
11:47 Moi j'en parle à l'adjoint,
11:49 et je lui dis "Voilà Bernard, je viens de voir
11:51 cette dame, voilà tout ce qu'elle
11:53 m'a dit, et je lui dis "Elle est comme ça
11:55 physiquement."
11:57 Et eux, ils étaient chargés de faire la perquisition,
11:59 une demi-heure après, Bernard vient
12:01 vers moi, il avait trouvé la carte d'identité,
12:03 il me dit "Regarde, c'est la personne que t'as décrite."
12:05 - Et vous, quand vous avez vu
12:07 la photo de cette femme, c'était elle ? - Ça correspondait à un tout point.
12:09 - Voilà, c'est ça que je veux dire.
12:11 Et vous avez vu d'autres photos sans doute de cette dame,
12:13 pour vous rassurer, ou en tout cas pour voir si...
12:15 - Non, la seule photo qu'on trouve, c'est celle de la
12:17 carte d'identité. Dans le dossier, on n'avait aucune
12:19 photo de la défunte.
12:21 - Même après, vous n'en avez pas trouvé
12:23 une ? - Non, l'appartement
12:25 avait été en partie quand même
12:27 endommagé par les... - C'est vrai que
12:29 ce que vous me dites est très troublant, je ne peux pas vous dire autre chose.
12:31 - C'est très troublant, c'est effectivement
12:33 les jeunes qui avaient mis le feu à son paillasson, et c'est ce que l'enquête
12:35 a permis de révéler après tout. - Non mais c'est quand même
12:37 sidérant, mais ça doit quand même être très étonnant
12:39 de voir quelqu'un assis
12:41 qui est mort et qui vous parle.
12:43 - Bien sûr, mais moi, si vous voulez, en ayant déjà eu
12:45 des contacts avec des défunts à ma demande,
12:47 j'étais habitué, par contre là, j'avais rien demandé.
12:49 Voilà, là j'ai été
12:51 mis devant le fait incompris. - C'est vrai que
12:53 bon, moi je pense qu'il y a beaucoup
12:55 de gens qui nous écoutent et qui...
12:57 Alors je tiens à dire que monsieur Patrick
12:59 est policier, vous êtes ancien policier à la brigade criminelle
13:01 de Paris, que
13:03 lorsque l'on vous voit comme ça, on n'a pas
13:05 l'impression d'être avec un uluberlu.
13:07 - Tout à fait. - En face de soi. - Sinon je pense
13:09 que je n'aurais pas fait 15 ans à la brigade criminelle
13:11 de Paris. - Moi qui suis un esprit
13:13 cartésien comme Saint-Thomas,
13:17 je ne crois que ce que je vois.
13:19 Je...
13:21 Je ne peux que
13:23 vous écouter avec
13:25 néanmoins... - Mais si j'avais été là
13:27 par exemple dans la pièce, je l'aurais vu cette dame comme vous ?
13:29 - Non, non, mes collègues ne l'ont pas vue,
13:31 j'étais le seul à l'avoir vu. - Oui mais là vous étiez seul dans la pièce ?
13:33 - Dans la pièce, oui. - Mais là vous avez
13:35 parlé, donc vous entendiez également sa voix ?
13:37 - Ah oui, oui, par télépathie, oui.
13:39 - Oui, mais vous parliez... - Moi par télépathie.
13:41 - Mais vous parliez quand même ou
13:43 il y avait du son qui sortait de votre voix ?
13:45 - Mais par télépathie on n'a pas besoin de parler.
13:47 - Oui d'accord. Donc si par exemple j'étais rentré,
13:49 je n'aurais pas vu quelqu'un qui parle tout seul avec quelqu'un qui n'est pas là ?
13:51 - Quand je communique avec des défunts, je le fais par télépathie.
13:53 - D'accord. - Bah moi je communique...
13:55 - Nous deux on parle en télépathie.
13:57 - Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
13:59 - Vous savez que ce n'est pas le seul cas
14:01 où il a senti cette présence du défunt ?
14:03 - Stéphane Alix qui a écrit, je le rappelle,
14:05 "La mort n'existe pas, 15 ans,
14:07 une enquête sur l'après-vie pour gagner en sérénité."
14:09 - C'est vrai que face à toutes ces histoires,
14:11 on s'interroge et légitimement
14:13 on peut se poser la question de la réalité de ces phénomènes.
14:15 Et ce qui est intéressant avec le cas de Patrick
14:17 et avec plein d'autres cas que j'ai pu observer et enquêter,
14:19 c'est que comment on juge
14:21 de la réalité d'un phénomène comme ça ?
14:23 - C'est l'information qui est rapportée.
14:25 Quand cette dame décrit les circonstances de sa mort,
14:27 décrit comment le feu a été mis,
14:29 et qu'une enquête de police permet d'avérer ce phénomène.
14:31 - Bien sûr, bien sûr, vous avez raison.
14:33 - Quand on le fait une fois, deux fois, trois fois,
14:35 c'est ça qui est extrêmement troublant.
14:37 - Bon ce soir il y a l'Euromillion, je ne sais pas si...
14:39 - Vous avez les numéros ?
14:41 - Si par télépathie vous pouviez
14:43 nous faire passer un petit message
14:45 et on ne le répétera pas...
14:47 - Non, non, non, il m'a déjà donné un mot, il ne peut pas le donner deux fois.
14:49 - Bien sûr, bien sûr, c'est quand...
14:51 - Oh ! Vous ne les gardez pas.
14:53 - Mais est-ce que vous avez rencontré des gens célèbres
14:55 en télépathie ?
14:57 Des morts célèbres, M. Patrick ?
14:59 - Non, ça non, non, non.
15:01 Je n'ai jamais fait la demande non plus.
15:03 - Bah faites-en la demande,
15:05 parce que moi j'aimerais bien que...
15:07 Si je pouvais parler
15:09 avec les morts, j'en convoquerais quand même
15:11 quelques-uns qui... - Ah vous ne parleriez à qui, tiens ?
15:13 - Avec qui je pourrais parler ?
15:15 Ça serait intéressant de parler à Molière, par exemple,
15:17 de lui demander, voilà...
15:19 Et puis après en homme politique,
15:21 ça serait intéressant de...
15:23 Puis il y a des mystères qui existent,
15:25 donc on pourrait aller
15:27 demander ses mystères.
15:29 - Une interview de Molière, oui,
15:31 ce serait fort. - Oui, bien sûr.
15:33 - Là on est l'événement, là !
15:35 - Allez, organisons ça.
15:37 - Bon, merci en tout cas
15:39 d'être venu, je rappelle vraiment votre bouquin.
15:41 - La mort n'existe pas.
15:43 - La mort n'existe pas, on va avoir le grand débrief
15:45 12h45,
15:47 "That's God, it's Friday" !
15:49 - "Thanks God, it's Friday" !
15:51 - Comme vous le savez. Et c'est notre dernier
15:53 jour de la semaine. - Forcément !
15:55 - C'est le vendredi !
15:57 - Et notre
15:59 ami Atécier va faire le
16:01 brief ! - A tout de suite avec
16:03 Pascal Praud sur Eurovent.
16:05 Pascal Pro, au 01 80 20 39 21.