Au programme :
- Le scandale de ces groupes de maisons de retraite médicalisées qui décident, partout en France, de fermer des Ehpad, faute de profits supplémentaires, en ne se souciant absolument pas de l’avenir de leurs résidents voire en les abandonnant.
- Découvrez toutes les nouvelles techniques des dermatos pour avoir une peau ferme et sans rides.
- A l’aide mon animal de compagnie fugue, sans cesse. Mais que faire pour éviter cela ?
- Décryptage de la folie des calendriers de l’avent pour adultes.
- Découvrez le merveilleux et intense livre de Roland Perez : "Ma Mère Dieu, et Litzie". Un hymne à la vie en dépit des caprices du destin !
- Yapasdage pour pousser un coup de gueule, contre le manque de considération qui touche beaucoup de médecins généralistes et qui les pousse à quitter leur noble profession, bien avant la retraite. Une crise inquiétante quand on voit les ravages de la désertification médicale qui touchent la France rurale.
- Hommage : la pianiste Colette Maze vient de nous quitter à 109 ans. On retrouve la dernière interview qu'elle avait accordée à "Y a pas d'âge", il y a quelques mois.
Colette Maze - Pianiste
Roland Perez - Ecrivain et avocat
Pauline Bertrand - Chef de marque Justin Bridou
Dr Véronique Jaguelin - Médecin généraliste et Présidente du syndicat départemental des médecins généralistes de la Sarthe
Jean-Marc Michelon - Maire de la commune de La Courtine
Laetitia Barlerin - Vétérinaire à Paris et spécialiste du comportement animal
Ariane Goldet - rédactrice en chef beauté
Retrouvez Y a pas d'âge présenté par Catherine Bully et David Artur tous les dimanches à 12h !
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Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous les envoyer à yapasdage@outlook.com
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##Y_A_PAS_D_AGE-2023-11-26##
- Le scandale de ces groupes de maisons de retraite médicalisées qui décident, partout en France, de fermer des Ehpad, faute de profits supplémentaires, en ne se souciant absolument pas de l’avenir de leurs résidents voire en les abandonnant.
- Découvrez toutes les nouvelles techniques des dermatos pour avoir une peau ferme et sans rides.
- A l’aide mon animal de compagnie fugue, sans cesse. Mais que faire pour éviter cela ?
- Décryptage de la folie des calendriers de l’avent pour adultes.
- Découvrez le merveilleux et intense livre de Roland Perez : "Ma Mère Dieu, et Litzie". Un hymne à la vie en dépit des caprices du destin !
- Yapasdage pour pousser un coup de gueule, contre le manque de considération qui touche beaucoup de médecins généralistes et qui les pousse à quitter leur noble profession, bien avant la retraite. Une crise inquiétante quand on voit les ravages de la désertification médicale qui touchent la France rurale.
- Hommage : la pianiste Colette Maze vient de nous quitter à 109 ans. On retrouve la dernière interview qu'elle avait accordée à "Y a pas d'âge", il y a quelques mois.
Colette Maze - Pianiste
Roland Perez - Ecrivain et avocat
Pauline Bertrand - Chef de marque Justin Bridou
Dr Véronique Jaguelin - Médecin généraliste et Présidente du syndicat départemental des médecins généralistes de la Sarthe
Jean-Marc Michelon - Maire de la commune de La Courtine
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NewsTranscription
00:00 Prenez le Saucisson au bon goût depuis 1971.
00:04 Vous présente Sud Radio, Yappadage, Catherine Bulli, David Arthur.
00:09 Bonjour à tous, bienvenue dans Yappadage.
00:11 Votre rendez-vous file goût tous les dimanches jusqu'à 13h avec plein de nouvelles rubriques,
00:15 des conseils, des astuces pour vous faciliter la vie.
00:17 Aujourd'hui, David ?
00:18 Aujourd'hui, Yappadage, pour oser en parler du scandale de ces groupes de maisons de retraite médicalisées
00:23 qui décident partout en France de fermer des EHPAD faute de profits supplémentaires,
00:27 en ne se souçant absolument pas de l'avenir de leurs résidents, voire en les abandonnant.
00:32 Yappadage pour avoir une peau ferme et sans rides.
00:35 Ça vous intéresse ? On vous donne toutes les techniques et dermatos.
00:38 Yappadage pour s'occuper de son animal à l'aide.
00:40 Mon animal de compagnie fugue sans cesse. Que faire pour éviter cela ? On vous dit tout.
00:45 Yappadage pour s'amuser.
00:46 Si nous achetions tous un calendrier de l'Avent pour adultes cette fois.
00:50 C'est vrai, les enfants, on connaît, mais nous, là, dès le 1er décembre,
00:52 vous allez voir, il y a plein de marques qui se sont lancées dans l'aventure.
00:55 Yappadage pour s'émouvoir le temps d'une lecture.
00:58 Roland Pérez, avocat au barreau de Paris, va vous faire découvrir son 2e roman,
01:02 "Ma mère, Dieu et Lydie".
01:04 Yappadage pour pousser un coup de gueule, apprenant que beaucoup de médecins généralistes
01:08 quittent leur poste avant la retraite, épuisés moralement par un manque de considération.
01:13 Et ce, évidemment, alors que nos régions souffrent d'une désertification médicale.
01:17 Très inquiétant.
01:19 Et dans l'invité qui ne fait pas son âge, nous avons voulu rendre hommage cette semaine
01:23 à Colette Maas, cette pianiste de 109 ans absolument extraordinaire
01:27 que nous étions allées interviewer l'année dernière.
01:30 Nous allons lui rendre hommage en rediffusant sa dernière interview.
01:34 Oui, on a été très tristes d'apprendre cette nouvelle.
01:36 Yappadage pour oser en parler.
01:41 Véritable scandale que la presse ne relaie pas sur le plan national.
01:44 De plus en plus de groupes de maisons de retraite médicalisées
01:47 décident de fermer des EHPAD à travers la France.
01:50 Et ce, en ne s'intéressant absolument pas à leurs pensionnaires
01:54 et aux incidences catastrophiques qu'une telle initiative peut avoir sur eux.
01:58 Des personnes âgées dépendantes et vulnérables.
02:01 Heureusement, face à cette situation catastrophique,
02:04 aux côtés des familles et du personnel soignant qui se révoltent contre ces décisions industrielles,
02:08 on trouve les maires des villes concernées qui mobilisent les pouvoirs publics.
02:13 Fermer un EHPAD, rappelons-le, et déplacer ses résidents dans un autre établissement,
02:17 très souvent à plusieurs dizaines de kilomètres de ses enfants,
02:20 et le confier à une nouvelle équipe soignante, ça n'est pas quelque chose d'anodin.
02:24 C'est quelque chose qui a de lourdes conséquences.
02:26 Aujourd'hui, pour en parler, nous recevons Jean-Marc Michelon,
02:29 qui est le maire de la commune de la Courtine, dans la Creuse,
02:32 à 30 kilomètres au sud de Buisson.
02:34 Bonjour Jean-Marc Michelon.
02:36 Bonjour.
02:37 Bonjour.
02:38 Merci d'être avec nous.
02:39 Depuis plusieurs mois, vous vous opposez avec vos administrés
02:42 à la fermeture de l'EHPAD de la Courtine.
02:45 Depuis quand cet établissement existe-t-il, et combien de personnes y vivent ?
02:51 Alors cet établissement a ouvert ses portes en 2012, exactement.
02:58 Donc c'est un établissement de 40 places, et qui est occupé à 80%.
03:05 D'accord.
03:06 Alors c'est important, évidemment, un EHPAD c'est une institution dans un village comme la Courtine.
03:13 J'imagine que la présence d'un EHPAD envoie le message positif,
03:16 que ce soit sur le plan de la vie quotidienne, ou sur le plan moral,
03:19 qui prouve qu'on s'occupe de nos personnes âgées.
03:22 Bien entendu, bien entendu.
03:24 Et cet EHPAD a été attendu depuis de nombreuses années sur le secteur de la Courtine.
03:28 Nous avons pu le réaliser, et on a confié la gestion à l'hôpital de Buisson,
03:33 suite à un schéma départemental établi entre l'ARS et le conseil départemental de la Creuse.
03:39 Donc cet établissement, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, a ouvert en 2012.
03:43 Une équipe purissimiaire s'est mise en place.
03:45 Les personnes âgées sont très bien, sont très bien accueillies.
03:49 C'est une petite structure, donc c'est familial, convivial.
03:53 Et nos anciens méritent vraiment qu'on ait conscience de leurs soucis de fin de vie,
03:59 et qu'on puisse les accompagner de façon digne et humaine.
04:02 Oui, donc ce qui est très significatif dans le cas de l'EHPAD dont on parle à la Courtine,
04:08 c'est que c'est un établissement moderne. Il n'est pas vétuste du tout.
04:13 Pas du tout, pas du tout. D'ailleurs, sa conception a été faite avec une spécialiste en gérontologie,
04:20 ainsi que l'équipe médicale et de suivi de l'hôpital de Buisson.
04:26 Donc le concept a été fait avec des chambres adaptées, des salles de bain adaptées
04:30 pour des prises en charge de personnes à mobilité très très restreintes.
04:35 Et donc tout a été fait de façon que ce soit le plus vivant possible,
04:38 le plus adapté pour le personnel. C'est vraiment une structure qui mérite de vivre.
04:43 Et alors où l'administration justement de l'EHPAD a-t-elle prévu de déplacer les résidents en cas de fermeture ?
04:50 Alors l'administration de l'EHPAD a prévu de les déplacer sur Buisson, sur deux EHPAD.
04:55 Donc un qui est au Mont, à l'hôpital de Buisson, et un autre EHPAD qui s'appelle l'hôpital de l'EHPAD Saint-Jean,
05:02 qui lui par contre est menacé de fermeture parce qu'il est trivétuste, c'est un établissement très âgé
05:07 qui nécessite une restructuration. Donc ça serait déplacer ces personnes vers Buisson
05:13 et une fermeture, c'est ce qui est annoncé, une fermeture de l'EHPAD de la courtine.
05:17 Ce qui est totalement illogique. Si on déplace des personnes âgées,
05:20 qu'elles soient de l'EHPAD de Saint-Jean ou d'EHPAD de Buisson ou de la courtine,
05:23 on sait que c'est les amener vers une morgue rapide.
05:26 Oui, et vers un isolement parce qu'EHPAD Buisson, rappelons-le, est à 30 km de la courtine.
05:31 Alors Buisson est à 30 km de la courtine, effectivement,
05:35 et c'est vrai que ça ne facilite pas la vie des familles qui peuvent placer leurs personnes âgées
05:41 dans une structure de proximité et leur rendre visible.
05:44 Justement, que disent les familles des résidents ? J'imagine qu'il y a une inquiétude qui règne.
05:51 Qu'est-ce qu'elles sont leurs craintes ?
05:52 Bien entendu, mais les familles sont totalement opposées,
05:55 totalement opposées au déplacement de leurs aînés vers leur structure.
05:59 Oui, c'est très logique, c'est tout à fait compréhensible.
06:03 Oui, parce qu'il y a une différence entre aller à pied voir un aïeul tous les jours ou tous les deux jours
06:09 et prendre sa voiture et faire 30 km pour aller le voir une fois par semaine au mieux.
06:13 Qui demande un temps considérable, bien sûr.
06:15 Et bien souvent, malheureusement, ce sont des couples, des couples de personnes âgées,
06:20 où l'un des deux doit malheureusement se rendre dans une structure d'accueil adaptée.
06:26 Et c'est vrai que c'est très compliqué pour ces personnes vieillissantes
06:29 de prendre la voiture et de se déplacer vers des locaux qui sont beaucoup plus loin.
06:33 Alors, l'hôpital de Busson qui administre l'EHPAD dit qu'il n'est pas rentable.
06:37 Est-ce qu'ils vous ont montré des bilans et des projections le confirmant ?
06:41 Vous savez, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut.
06:44 Alors effectivement, quand on voit le taux de remplissage de l'EHPAD de la cortine
06:48 et celui des structures de Busson, on est en droit de se poser des questions.
06:52 D'ailleurs, c'est pour cela que l'audit a été défini en partenariat avec la préfecture et l'ARS,
06:59 de façon à connaître exactement le fonctionnement et les soucis que rencontraient les uns et les autres.
07:04 Après, les chiffres, voilà, ce sont le reste des chiffres.
07:07 Mais pour rendre ces structures finalement plus pérennes,
07:11 est-ce qu'il ne faudrait pas justement changer le modèle économique pour éviter ce genre de situation ?
07:17 Bien entendu, mais je crois que nous sommes ouverts à toute proposition.
07:21 Nous avons sur le site des possibilités d'agrandissement de manière à le rendre "autonome",
07:26 parce qu'encore tout est relatif.
07:29 Ou alors l'associer à d'autres structures, pourquoi pas avec des personnes avec des handicaps, des choses comme ça.
07:36 Voilà, effectivement il y a des moyens, mais encore faut-il qu'ils soient travaillés en amont,
07:41 et non pas qu'on nous annonce une fermeture pure et simple au 1er janvier 2024.
07:46 Oui, c'est ça, parce qu'on vous a mis devant le fait accompli 5 mois avant.
07:49 Donc il faut être très clair.
07:51 Tout à fait, nous avons été mis devant le fait, devant des dates,
07:56 sans qu'on ait vraiment d'explication, et sans qu'il y ait un travail collectif de mise en place
08:01 entre le conseil d'administration de l'hôpital de Buisson,
08:06 l'hôpital de Buisson de par son directeur, les services de l'État, les services de l'ARS,
08:11 et bien entendu la communauté de communes qui a financé ce projet.
08:15 Alors justement, vous faites partie de ces maires qui mouillent la chemise,
08:20 si je peux me permettre l'expression, puisque vous étiez avec les manifestants cet été
08:25 à la première manifestation qui avait été organisée pour empêcher la fermeture.
08:29 Quelle a été la réaction des pouvoirs publics quand vous les avez alertés sur cette fermeture ?
08:34 Les pouvoirs publics ont pris en compte notre demande,
08:37 parce que nous avons eu une mobilisation quand même relativement importante pour notre petit secteur,
08:42 et donc les pouvoirs publics ont pris en compte notre demande de voir s'il y avait des solutions
08:48 et d'arrêter une décision telle que celle de la fermeture.
08:53 C'est-à-dire qu'une réunion en préfecture a défini que les pâtes ne fermeraient pas,
08:58 qu'il fallait trouver des solutions, qu'il fallait réfléchir, prendre du temps, faire un audit,
09:02 remettre toutes les choses en place, se mettre autour d'une table
09:05 et discuter calmement et honnêtement par rapport à cette structure.
09:09 Merci beaucoup, Jean-Marc Michelon, d'avoir partagé cette situation qui est préoccupante pour nous
09:19 et surtout pour les personnes qui sont accueillies.
09:21 Tout à fait, mais on y reviendra ensemble un peu plus tard, on ne va pas vous lâcher.
09:26 Surtout quand on sait qu'en 2030, la France comptera près de 21 millions de personnes âgées.
09:30 Fermer des Ehpad aujourd'hui avec la crise de place qu'il y a, c'est un non-sens absolu,
09:36 donc il faut vraiment arrêter de sacrifier nos aînés sur l'autel d'un profit toujours plus grand.
09:41 Merci, à très vite.
09:43 Merci, bonne journée à vous.
09:45 Et nous nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant.
09:48 Il n'y a pas d'âge pour être en forme, vous rêvez d'une peau ferme et lisse.
09:51 On vous donne toutes les techniques efficaces de nos dermatophores.
09:54 Et il n'y a pas d'âge pour s'occuper de son animal, que faire si votre animal fugue ?
09:57 On vous dit tout dans un instant.
09:59 Coche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente
10:04 Sud Radio, il n'y a pas d'âge. Catherine Bulli, David Arthur.
10:08 Bienvenue, si vous venez de nous rejoindre, et merci d'être avec nous dans "Il n'y a pas d'âge"
10:11 comme chaque dimanche entre midi et 13h sur Sud Radio.
10:14 Dans un instant, il n'y a pas d'âge pour s'occuper de son animal, David.
10:18 Au secours, j'ai un animal fugueur, je ne sais plus quoi faire pour le retenir à la maison.
10:22 Ne vous inquiétez pas, on vous donne évidemment des solutions.
10:25 Mais tout de suite, dans "Il n'y a pas d'âge pour être en forme", on vous donne toutes les techniques.
10:29 Ecoutez bien toutes les techniques de dermatos efficaces pour avoir une peau lisse et ferme.
10:34 Evidemment, David, on ne se rend pas compte quand on est ado, jeune, adulte,
10:40 cette fermeté naturelle, cette peau bombée, sans une ride, ça fait rêver, on court tous après ça.
10:46 Freiner le temps qui passe et garder une mine radieuse, oui, vous êtes pas mal.
10:50 Heureusement, les techniques évoluent, il y a des moyens de plus en plus performants,
10:55 plusieurs choix s'offrent à nous. Alors, notre rédactrice beauté préférée, Ariane Golda,
11:00 est allée au salon de la dermatologie esthétique et correctrice, qui présentait ses nouvelles techniques.
11:05 Ariane, bonjour.
11:07 Bonjour à tous.
11:09 Alors Ariane, que nous conseillez-vous ? Qu'est-ce qui est aujourd'hui efficace pour raffermir et éclaircir la peau ?
11:15 Alors, on va commencer, c'était un salon de dermatologie esthétique et correctrice.
11:20 Donc, on a affaire à des maîtres esthétiques ou des dermatos.
11:24 Donc, on va commencer par les problèmes de couleur. Et là, dans ce cas-là, il y a les lasers.
11:28 Donc, vous avez, on en a déjà parlé, le laser pigmentaire qui va traiter les taches marron sur le visage, les mains, les côtés.
11:35 Et puis, vous avez, qui fait exposer la mélanine. Et puis, vous avez les lasers vasculaires qui traitent tout ce qui est rouge.
11:41 C'est-à-dire, par coagulation, ce qui est rougeur, vaisseau dilaté, coupe rose, rosacée, vous voyez.
11:47 Bon, tout ça, toujours pour effacer différentes couleurs, il y a une autre solution, c'est la lumière intense pulsée.
11:53 Mais là, c'est le médecin qui doit défiler en fonction de l'étendue du problème.
11:58 Voilà. Sinon, dans la catégorie de lasers, vous avez aussi les lasers abrasifs et fractionnés qui sont indiqués pour certaines rides.
12:06 Mais là encore, ce sont des cas extrêmes quand même.
12:09 Oui. Alors, Ariane, avec les années, le visage se creuse et le relâchement cutané s'accentue.
12:14 Quelles sont les techniques que vous nous conseillez qui vont permettre de repulper notre peau ?
12:21 Alors, dans ce cas-là, les médecins utilisent plutôt des injections.
12:28 C'est-à-dire que le dermatologue ou le médecin injecte du produit, une substance avec une serague, pour remonter les volumes, remonter les traits, etc.
12:37 Alors, vous avez deux types d'injectables. Vous avez le Botox, qui est très connu, la toxique Botelux.
12:42 Elle, elle va détendre le muscle pour que la ride se relâche.
12:45 Et là, aujourd'hui, on a une nouvelle toxique qui agite plus vite et plus longtemps, mais qui est plus dureuse à l'injection.
12:52 Visiblement, les femmes acceptent cette douleur par rapport aux bénéfices.
12:56 Et toujours dans les injections, vous avez bien entendu les injections d'acide hyaluronique qui comblent la rude, qui la remplissent.
13:04 Mais la nouveauté, c'est que le dermatologue peut le mélanger avec ce qu'on appelle un inducteur cellulaire,
13:10 qui va entraîner une multiplication plus des cellules, une augmentation de la production de collagène, des fibres et de la vascularisation.
13:18 Donc, ça, si vous voulez, ce type d'injection fait que vous êtes immédiatement repulpé par l'acide hyaluronique.
13:26 Mais ensuite, le relais est pris sur la tonicité, la qualité, le glow et tout ce qui va pour avoir une belle peau.
13:33 Seulement, les inducteurs tissulaires, comme vous l'avez vu, ça met plus longtemps à avoir un effet, parce que c'est un effet qui est vraiment très profond.
13:41 Puis il y a aussi les filtres tenseurs, quand il y a un affaissement moyen.
13:47 Et si vous avez vraiment un affaissement important, et bien écoutez...
13:51 - Mistouri !
13:52 - Et bien c'est le petit mistouri. Maintenant, c'est beaucoup plus... On en reparlera, mais ça n'a plus rien à voir avec les liftings de nos mères.
13:59 - Je vous ai entendu dire dermatologues, médecins esthétiques, il y a une différence en fait entre les deux ?
14:05 - Ah oui, il y a une différence de formation. Le dermatologue a fait une spécialité, et médecin bien entendu, en dermatologie.
14:11 - D'accord.
14:12 - Il est un spécialiste de la peau. Et après, il se spécialise dans les injectables et les lasers comme il veut.
14:18 Donc tous les dermatologues ne font pas de l'esthétique.
14:21 Quant au médecin esthétique, il est aussi médecin, mais il n'est pas spécialiste de la peau.
14:26 - D'accord.
14:27 - Il suit des formations en médecine esthétique, mais il n'est pas dermatologue.
14:31 - D'accord.
14:32 - Donc, dans l'un ou dans l'autre, un programme Belle Peau, ça demande un médecin spécialisé pour faire le bon diagnostic et le bon traitement sur mesure.
14:40 Et c'est lui seul, si vous voulez, c'est un dermatologue qui pourra quand même faire la différence entre une tâche marron foncée et un très cancer de la peau.
14:47 Vous voyez, il faut quand même...
14:48 - Très rapidement, Ariane, avant de se quitter, le coût moyen des actes lasers et des injections ?
14:54 - Alors écoutez, ça dépend beaucoup des médecins.
14:57 Vous demandez avant, ça peut aller jusqu'à 150, 200, ça dépend, euros.
15:02 Vous demandez avant, quand vous téléphonez, vous demandez quel est le prix de la consultation et quels sont les prix des soins.
15:10 Et comme ça, vous savez à quoi vous vous exposez.
15:13 Et quand vous arrivez chez le dermatologue ou chez le médecin esthétique, vous ne vous lancez pas dans la verture.
15:18 Vous vous dites, voilà, je veux faire un plan...
15:21 - Non, vous ne vous engagez pas.
15:23 - On s'engage pas.
15:24 - Allez, on s'engage pas.
15:25 - Je vous répète depuis deux minutes qu'il n'y a pas urgence.
15:27 - Merci Ariane.
15:28 - Merci Ariane.
15:29 - Allez, je vous en prie.
15:30 - Merci, à très vite.
15:31 Et maintenant, David, vous allez nous aider, vous allez aider tous ceux qui ont un chien ou un chat fugueurs à trouver des solutions pour les garder à la maison ?
15:37 - En effet, Catherine, vous n'avez pas vu Mirza ?
15:40 Votre chien ou votre chat a encore disparu, ça fugue de quelques heures à quelques jours et toujours une source d'inquiétude pour vous.
15:49 Eh bien, s'il a pris l'habitude de s'éclipser régulièrement de votre domicile, la difficulté est d'abord de comprendre la raison de sa fugue.
15:56 Quand on sait pourquoi il s'échappe, il est plus facile de trouver une solution adaptée.
16:00 Eh bien, c'est ce que nous allons voir avec Laetitia Barlerin, notre vétérinaire parisienne et spécialiste du comportement animal.
16:07 Bonjour Laetitia.
16:08 - Bonjour.
16:09 - Bonjour à vous deux.
16:10 Bonjour à tous.
16:11 - Ça va ? On est content de vous entendre.
16:13 - Oui.
16:14 - Ce soleil dans cette voix.
16:16 Alors Laetitia, qu'est-ce qui va pousser un chien à fuguer ?
16:19 Et puis, est-ce qu'il y a des races qui sont plus fugueuses que d'autres ?
16:22 - Eh bien, il y a d'abord l'amour.
16:25 C'est-à-dire que le chien, s'il sent une chienne en chaleur dans le coin, il peut fuguer.
16:30 C'est quand même une des premières causes de fuites chez les chimpanzés.
16:33 - Oui, c'est un chien.
16:34 - Et la chienne, même quand elle est en chaleur, peut aussi fuguer pour trouver un partenaire.
16:39 On a aussi des chiens qui fugent tout simplement pour suivre une piste parce qu'ils sont chasseurs.
16:44 Ils ont senti du gibier et puis ils suivent cette piste.
16:49 Et puis, je pense qu'une des plus grandes causes de fugue chez le chien, c'est quand même l'ennui.
16:55 C'est-à-dire que c'est un chien qui, bien souvent, est dans le jardin.
16:58 Il ne fait rien, il ne rencontre pas d'autres chiens.
17:00 Il connaît le jardin par cœur et il fuit tout simplement pour découvrir le monde, pour explorer
17:05 et pour aller à la rencontre d'autres chiens.
17:08 Donc ça aussi, il faut y penser.
17:10 - Alors, il y a des races qui fugent plus que d'autres, c'est vrai.
17:15 Les races qui sont chasseuses, comme par exemple Beagle, est bien connue pour fuguer.
17:20 Mais aussi les races nordiques, comme on dit les chiens de traîneau, comme les huskies,
17:25 tout simplement parce que ces chiens-là, ils vivent en meute.
17:28 Et quand ils se retrouvent tout seuls dans un jardin, ils préfèrent fuguer pour aller chercher d'autres chiens.
17:33 - Et tout ce que vous nous dites, ça s'applique aussi aux chats ?
17:36 - Alors, le chat, c'est plutôt l'amour.
17:39 C'est vrai que les chats qui fugent sont des chats qui ne sont pas stérilisés
17:44 et qui cherchent une femelle en chaleur dans le coin.
17:47 Ils peuvent faire des kilomètres, vous savez, pour trouver des femelles en chaleur.
17:51 Donc c'est vraiment la cause principale chez le chat.
17:54 - Alors, quelles sont, Laetitia, les erreurs à ne pas faire vis-à-vis de ce comportement ?
17:58 - Eh bien, la première erreur qu'on fait, c'est que quand le chien revient à la maison après une fugue,
18:04 on est tellement en rage qu'on le gronde.
18:07 Alors, c'est vraiment la chose à ne pas faire, parce que justement, il va se souvenir d'une chose,
18:11 c'est quand il revient à la maison, il se fait gronder.
18:13 Donc la prochaine fois, il va peut-être hésiter à revenir à la maison.
18:16 Donc au contraire, quand il revient, il faut l'accueillir avec grande joie, avec des friandises,
18:21 pour bien lui montrer que c'est beaucoup mieux de rester à la maison.
18:24 Et puis l'erreur classique qu'on fait, c'est de mettre un collier électrique,
18:28 ce qu'on appelle un collier antifugue.
18:30 Vous savez, quand le chien approche de la limite de votre propriété,
18:35 tout de suite, il reçoit un coup d'électricité, ça lui fait mal.
18:40 C'est pour moi de la torture, de la maltraitance.
18:43 Donc il faut éviter, parce que le chien peut vraiment devenir anxieux après.
18:47 - Mais c'est barbare, c'est barbare même.
18:49 - Mais on est d'accord, Laetitia, on est d'accord que la fugue n'a rien à voir
18:53 avec l'éducation qu'on a donnée à son chien.
18:56 - Non, c'est pas... Alors, moi, je ne parlerai pas plutôt d'éducation,
18:59 mais plutôt de stimulation du chien.
19:02 Comme je disais, le chien peut s'ennuyer dans un jardin ou dans une maison et fuguer.
19:06 Donc si on ne s'occupe pas de lui, si on ne le sort pas du jardin,
19:09 parce qu'un jardin, c'est juste une cage dorée, c'est juste une prolongation de la maison.
19:14 Souvent, on dit "bon, j'ai un jardin, c'est bon, je laisse mon chien dans le jardin".
19:18 Non, il faut le sortir du jardin.
19:20 Le chien, il a besoin de sentir les autres odeurs, de sentir les odeurs de gibier,
19:26 de sentir les odeurs des autres chiens, de voir d'autres chiens.
19:29 Donc c'est ça, le manque d'éducation, c'est qu'on ne sort pas assez son chien,
19:33 on ne lui fait pas assez de balades, on ne lui fait pas assez faire de sport,
19:37 il ne se défoule pas assez, et quand il ne peut pas se défouler,
19:40 eh bien, il se défoule lui-même en fuguant.
19:42 Donc c'est ça, l'erreur d'éducation.
19:44 - Si rien ne fonctionne dans l'éducation et dans le rapport à l'animal,
19:47 est-ce qu'il y a des moyens techniques ou des installations à mettre en place
19:51 qui, bien évidemment, ne soient pas barbares ?
19:53 - Alors, bien entendu, déjà, une bonne clôture.
19:56 Il faut faire attention parce qu'il y a des chiens qui escaladent les clôtures,
20:01 sans compter les chats aussi qui escaladent les clôtures.
20:04 Donc moi, je dirais vraiment, mettez vraiment une bonne clôture à votre jardin.
20:09 Et puis quand vous n'êtes pas là, que fait le chien dans le jardin ?
20:12 Mettez-le dans la maison, tout simplement.
20:14 Donc il peut vous attendre à la maison à dormir, tout comme le chat,
20:17 il peut vous attendre à la maison pour dormir.
20:20 Pensez à stériliser, bien entendu, les chiens qui fuguent et les chats qui fuguent.
20:24 Et puis, si vous avez un animal qui fugue régulièrement,
20:28 mettez un GPS à votre chat ou à votre chien pour savoir où il va.
20:33 Parce que peut-être que vous allez découvrir que votre chien, il fugue
20:36 pour aller voir le chien du voisin qui a un bon copain avec qui il va jouer.
20:40 Et puis peut-être que votre chat qui fugue, il est juste dans le jardin d'à côté
20:44 et qu'il n'a fait que 100 mètres par rapport à votre maison.
20:47 Donc mettez un GPS pour vraiment savoir ce que fait votre chien ou votre chat.
20:51 - Merci Laetitia.
20:52 - On va se quitter sur ces conseils de bon sens.
20:55 - Et puis David a retrouvé Mirza, il est ravi.
20:56 - Mais oui, Mirza est revenu, il est à la maison avec moi.
20:59 Merci beaucoup Laetitia.
21:01 - Bonne journée.
21:02 - Bonne journée. Nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant,
21:05 il n'y a pas d'âge pour se faire plaisir avec les calendriers de l'Avent pour adultes.
21:09 Ils connaissent un véritable engouement.
21:11 Il y en a dorénavant de toutes les sortes, alimentaires, beauté,
21:14 alcoolisées, voire érotiques et les adultes se prêtent au jeu.
21:18 - Et dans "Il n'y a pas d'âge pour s'émouvoir", nous allons vous faire découvrir
21:20 un livre plein d'amour et de tendresse.
21:23 Un hymne à la vie avec Roland Perez, avocat au Barreau de Paris,
21:26 qui nous dévoile son deuxième roman "Ma mère, Dieu, il tient".
21:30 Coche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente
21:35 Sud Radio, il n'y a pas d'âge. Catherine Bulli, David Arthur.
21:39 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre et merci d'être avec nous dans "Il n'y a pas d'âge"
21:42 comme chaque dimanche entre midi et 13h sur Sud Radio.
21:46 Dans un instant, il n'y a pas d'âge pour s'émouvoir,
21:48 nous allons vous faire découvrir un livre plein d'amour et de tendresse.
21:51 Un hymne à la vie avec Roland Perez, avocat au Barreau de Paris,
21:55 qui vous dévoilera son deuxième roman "Ma mère, Dieu, elle y dit".
21:59 - Et vous découvrirez notre coup de coeur, Curious,
22:01 le tout nouveau et époustouflant spectacle du Cirque du Soleil.
22:05 Mais tout de suite David, il n'y a pas d'âge pour...
22:08 - Se faire plaisir et rester jeune.
22:10 Le secret de la jeunesse réside sûrement dans le fait de rester
22:14 le plus longtemps possible dans sa tête un enfant,
22:16 en étant capable de continuer entre autres à s'émerveiller et s'amuser.
22:19 Et s'il y a bien une chose qui nous plonge dans l'enfance au mois de décembre,
22:23 c'est le fameux calendrier de l'Avent,
22:25 avec ses 24 petites cases et ses petits cadeaux surprises à l'intérieur.
22:29 Eh bien dorénavant, ce sésame réservé aux enfants
22:32 se décline pour les adultes, figurez-vous.
22:34 Cette année, il y a 256 calendriers de l'Avent pour adultes
22:38 qui ont été mis sur le marché.
22:40 Alors cela va des chocolats, aux produits de beauté,
22:42 en passant par la gastronomie, les loisirs ou les objets érotiques.
22:46 - Ça, ça vous plaît ?
22:47 - La gastronomie, beaucoup plus.
22:49 Pour le calendrier de l'Avent, pour analyser cet engouement,
22:52 nous recevons avec nous Pauline Bertrand,
22:56 chef de marque chez Justin Bridoux.
22:58 Bonjour Pauline Bertrand.
22:59 - Bonjour.
23:00 - Bonjour à tous les deux.
23:02 - Bonjour. Alors Pauline, pour quelle raison la marque Justin Bridoux
23:05 a décidé de réaliser un calendrier de l'Avent cette année
23:08 avec plein de petits saucissons différents à découvrir à l'intérieur ?
23:12 - Alors, il faut savoir que Justin Bridoux est une marque
23:15 qui est déjà très présente et appréciée pendant les 7 fin d'année
23:19 puisque c'est souvent l'occasion de faire un café en famille, entre amis,
23:23 de partager des apéros et donc de se faire plaisir avec des saucissons.
23:27 Et donc c'est pour ça que chaque année, on propose des produits inédits
23:30 sur cette période.
23:32 Et au-delà de ces produits, on a reçu ces dernières années
23:35 de nombreuses demandes de consommateurs, fans de la marque,
23:38 qui nous réclamaient ce calendrier de l'Avent.
23:40 Et donc on a décidé, il y a un peu plus d'un an maintenant,
23:43 de lancer cette édition de calendrier de l'Avent, tant attendue.
23:48 Et on est ravis aujourd'hui du succès.
23:50 - Alors, comme c'est le premier calendrier de l'Avent,
23:53 j'imagine que pour le créer, il y a eu quand même plusieurs mois d'élaboration.
23:57 Quelles ont été les premières idées ?
23:59 Sur quoi êtes-vous partie en fait pour sa réalisation ?
24:03 - C'est sûr que c'était un beau challenge pour l'entreprise
24:07 de se lancer dans la réalisation de ce calendrier.
24:09 C'est un format tout à fait inédit.
24:11 Et on a bien sûr commencé par un brainstorming
24:14 pour identifier les formats, les recettes les plus adaptées
24:17 et ce qui plairait le plus à nos consommateurs.
24:19 On s'est bien amusé avec le design aussi,
24:22 qui a été amusant à définir finalement.
24:25 On a opté pour des petits saucissons,
24:27 des petits lutins, juste un brédou en forme de saucisson,
24:30 qui plaisent beaucoup.
24:32 - C'est super mignon.
24:33 - C'est très très mignon.
24:35 Alors qu'est-ce qu'on trouve à l'intérieur de chaque case ?
24:37 Et surtout, vous parliez des produits phares,
24:39 mais est-ce qu'il y a des surprises ?
24:42 - Il y a des surprises, et puis dans chaque case du calendrier,
24:45 on trouve deux ou trois bouchées de petits bâtons de berger
24:48 de différentes variétés.
24:50 Et la variété proposée chaque jour est une surprise.
24:53 - Et en fait, ce sont les produits les plus plébiscités
24:57 par vos consommateurs, ces différents goûts ?
25:01 - Oui, tout à fait.
25:02 On a des variétés du nature,
25:04 de la variété de noix de jambon,
25:06 de la variété aux noix,
25:07 et des petits bâtons de berger aux chorizos.
25:09 Et ce sont en effet des recettes très appréciées
25:12 de nos consommateurs, à la fois du classique,
25:14 certaines recettes plus originales,
25:16 qui plaisent à tous,
25:18 et qui sauront nous régaler en passant tant jusqu'à Noël.
25:22 - Alors moi, je dois vous avouer un truc, Pauline,
25:24 c'est que mes enfants ont vu le calendrier arriver à la maison,
25:27 il y a eu un "Waouh !"
25:30 et une réquisition avec le côté "Tu n'y toucheras pas, tu es adulte, c'est pour nous".
25:35 Voilà, donc merci pour leur petit déjeuner,
25:39 enfin, pour ouvrir au petit déjeuner et pouvoir les manger plus tard.
25:42 C'est une très très belle idée, Pauline Bertrand.
25:44 Merci énormément de nous avoir fait découvrir effectivement
25:47 ce nouveau calendrier de l'Avent Justin Bridoux.
25:50 Il est en vente à partir de quand et jusqu'à quand ?
25:53 - Alors, il est en vente depuis le 15 novembre.
25:56 - D'accord. - En pleine période ?
25:58 - En pleine période, oui. Il a été lancé en édition limitée,
26:01 il y a eu beaucoup d'engouement, donc on sait qu'il est difficile à trouver,
26:04 mais il est en vente dans de grandes enseignes,
26:07 les plus grandes enseignes.
26:09 - Oui, parce que je crois qu'il y a 8000 heureux, c'est ça, qui pourront l'avoir ?
26:13 - Un peu plus. - Un peu plus ?
26:15 Ah bon, un peu plus. Alors très bien.
26:17 Bon, alors dépêchez-vous, courez.
26:19 Bon, ben merci beaucoup, et puis, écoutez,
26:21 comme les calendriers de l'Avent, il y en a plein,
26:23 on va vous faire des conseils maintenant.
26:25 Moi, j'ai adoré le calendrier de l'Avent Bonne Maman,
26:28 avec 23 plaisirs gourmands aux saveurs inédites.
26:31 Alors à l'intérieur, Catherine, vous le montrez pour ceux qui nous voient,
26:34 il y a des confitures, mais aussi de savoureux biscuits,
26:37 des pâtes de fruits et des infusions parfumées.
26:39 Il y a aussi le calendrier de l'Avent Kousse Meaty,
26:42 qui renferme plus de 20 saveurs de thé bio différentes.
26:44 - Ah, c'est sympa aussi. - Voilà.
26:46 Et puis, si vous voulez vraiment faire un carton en famille,
26:48 bien évidemment, le calendrier de l'Avent Justin Bridoux,
26:51 avec tous ses délicieux petits saucissons.
26:53 Je vous laisse faire le calcul, 3 fois 24, que du bonheur.
26:57 - Noix de jambon et chorizo, excellent. - Voilà.
26:59 - Merci beaucoup. - Excellent.
27:00 Et alors maintenant, Catherine, je crois que vous voulez nous faire découvrir
27:03 un auteur à part, un amoureux de la vie,
27:06 quelqu'un qui signe un livre humaniste et plein d'espoir,
27:09 où le destin merveilleux et la fatalité s'entrechoquent.
27:12 - Exactement, David. Nous recevons un auteur à part, sensible, authentique,
27:16 qui nous a fait découvrir un premier roman autobiographique,
27:19 Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, il y a deux ans,
27:22 que nous retrouverons d'ailleurs à l'écran, cher ami, en 2024,
27:26 où comment et pourquoi sa maman, Dieu et Sylvie Vartan,
27:29 ont joué un rôle primordial, je dirais même vital,
27:33 dès son enfance, vous saurez tout.
27:35 - Bonjour Roland Pérez. - Bonjour.
27:37 Alors, vous êtes avocat au Baroque Paris,
27:40 on a la chance de vous avoir sur certains dossiers dans notre émission "Il n'y a pas d'âge".
27:43 Alors, votre premier roman m'a beaucoup émue, je dois le dire,
27:47 et m'a aussi beaucoup fait rire face à une maman, Esther,
27:50 qui était, je dis, exceptionnelle, puisqu'elle, malheureusement,
27:53 nous a quitté, je crois, en 2017. - Régulièrement.
27:56 - Parfois, c'est vrai qu'elle peut être intrusive,
28:00 mais elle a tellement d'amour, c'est une boule d'amour.
28:03 Donc, on passe un moment formidable dans le premier livre,
28:06 qui est toute votre enfance. - Régulièrement.
28:09 - Et là, nous allons nous retrouver autour du deuxième roman, un roman vrai,
28:12 que vous nous présentez, Ma mère, Dieu et Lidzie,
28:15 plus orienté sur l'homme que vous êtes devenu,
28:17 et votre rencontre avec Lidzie, qui sera votre épouse,
28:20 la maman de vos trois enfants,
28:23 jusqu'au jour où, malheureusement, la maladie va s'imposer.
28:26 Alors, Roland Peres, qu'est-ce qui vous a donné envie
28:29 de partager avec nous, lecteurs, ces séquences de vie,
28:32 souvent drôles, mais aussi intimes et parfois douloureuses ?
28:36 - En fait, le premier livre où je narrais mon enfance avec ma maman,
28:40 il était question, déjà, de ma rencontre avec ma femme,
28:43 mais je n'avais pas mis le projecteur sur ma femme,
28:46 dans la mesure où ma mère avait joué un rôle absolument incroyable,
28:50 un rôle insensé dans ma vie, puisqu'elle m'avait sauvée d'un handicap.
28:54 Et ce traitement qui avait été mis en place dans ce traitement
28:57 avait été prescrit la chanteuse Sylvie Bartholme,
29:00 ce qui rendait totalement folle l'histoire.
29:03 Et puis, il y a eu ce premier et premier opus,
29:06 ça a été un véritable succès, ce qu'on appelle un best-seller.
29:09 Moi, je ne savais pas ce que c'était, puisque j'étais tout premier au roman.
29:13 Et puis, je me suis aperçu qu'en fait,
29:16 les lecteurs s'étaient attachés à ma famille,
29:19 s'étaient attachés à ma maman, qui n'était certes plus là,
29:22 s'étaient attachés à ma femme, et puis à moi.
29:25 Et du coup, mon éditeur m'a dit peut-être qu'on ferait une suite.
29:29 En fait, plus que mon éditeur, c'est Sophie Davant,
29:32 qui avait été déjà un inspiratrice de ce premier roman,
29:35 qui un jour, lorsque je me suis confié sur ma relation à ma femme,
29:38 le grand amour que j'avais connu, elle m'a dit
29:41 "Cette histoire est totalement singulière, totalement romanesque,
29:44 il faut que tu l'écrives, il faut que ce soit la suite de ton premier roman".
29:47 Voilà, d'où cette histoire que j'ai mise à choisir sur papier,
29:51 "Ma mère, Dieu et Lydie". On retrouve ma mère,
29:54 on retrouve ma personnalité évidemment, l'homme que j'étais,
29:57 et puis surtout, la femme extraordinaire que j'ai connue.
30:02 On dit toujours ça des gens qui sont partis,
30:04 mais en l'occurrence, sincèrement, je n'ai pas été en démesure
30:08 lorsque j'ai décrit et raconté leur histoire.
30:11 - Et ça se ressent à chaque page.
30:14 Et Roland, est-ce que revivre certaines périodes de votre vie
30:17 à travers l'écriture de ce livre, vous a aidé à aller encore plus de l'avant ?
30:22 - Alors oui, oui. Le premier, quand je parlais de ma mère et de mon enfance,
30:26 ça a été plus dur puisque j'avais caché à Sylvie Vartan
30:30 le rôle qu'elle avait joué dans mon enfance,
30:33 puisque j'étais devenu son avocat entre-temps
30:36 et je ne m'autorisais pas à raconter cela
30:39 parce que je trouvais ça à la fois un public un peu fou encore.
30:42 Alors que pour Lydie, finalement, ça m'a fait un bien fou.
30:45 J'ai écrit beaucoup plus facilement
30:47 et puis ça m'a permis aussi de donner à mes enfants
30:50 aussi une autre image de leur mère.
30:52 Ils l'avaient perdue, ils étaient jeunes.
30:54 Ils ne connaissaient pas la jeune fille,
30:56 ils ne connaissaient pas l'enfant,
30:58 ils ne connaissaient pas notre relation d'amour,
31:00 notre seau d'amour qui nous a permis d'avoir la chance
31:03 d'avoir ces trois enfants aujourd'hui qui sont mariés,
31:06 qui ont même des enfants.
31:07 Et je voulais leur laisser aussi cet héritage
31:09 parce qu'encore une fois, notre histoire
31:11 n'est pas une simple histoire d'amour.
31:13 Lydie était mariée, moi j'étais fiancé.
31:15 Lydie, il n'y avait aucune raison de la rencontre.
31:17 - Mais ce n'était pas donné au départ.
31:19 - Non, ce n'était pas donné.
31:20 Et puis elle va sortir avec mon meilleur ami.
31:22 La culpabilité va s'inviter dans notre histoire,
31:25 une sorte de lâcheté.
31:27 Et puis la maladie va s'inviter,
31:29 et puis ça avec ces trois enfants qui vont arriver.
31:32 - Comment ont-ils réagi justement, ces trois enfants ?
31:35 - Alors ils ont réagi différemment.
31:38 Celle qui est entre les deux, ma fille aînée,
31:41 ma première fille, elle a réussi à le lire jusqu'au bout,
31:46 en s'arrêtant parfois, mais elle a lu jusqu'au bout,
31:49 tandis que mon aîné, mon fils et ma dernière
31:52 n'ont pas réussi encore à le lire.
31:54 Franchement, je pense que Lydie a dansé avec la vie,
31:58 a dansé avec la maladie.
32:00 C'est ce que j'ai essayé de te montrer dans le livre.
32:02 Il n'y a pas de, j'espère en tout cas, pas de pathose.
32:04 - Non, non, non.
32:05 - On ne s'attarde pas sur la maladie.
32:07 - Pas du tout.
32:08 - On ne s'attarde pas sur la maladie,
32:09 on ne s'attarde pas sur les souffrances
32:11 qui m'ont été quasi inexistantes, sauf des souffrances morales.
32:14 C'est ce que je raconte dans "Le choix de refuser le traitement".
32:17 Mais donc mes deux enfants encore, je les laisse venir.
32:20 Ils n'arrivent pas encore.
32:21 - Bien sûr.
32:22 - Mais d'ailleurs, pour reprendre ce que vous venez de dire,
32:24 vos deux romans sont des odes à la vie, vraiment.
32:27 Des leçons de vie et de courage, mais des choses qui nous portent.
32:31 Il y a toujours de la tendresse et de l'émotion forte dans vos romans.
32:35 Est-ce que vous, enfin, qu'est-ce que vous aimeriez
32:37 que vos lecteurs retiennent de vos deux livres ?
32:41 - Que tout est toujours possible,
32:42 que la vie réserve de magnifiques surprises.
32:44 Elle m'en a réservé de belles.
32:46 Je suis, on n'est pas, ça ne veut pas dire que c'est une vie exempte de malheurs.
32:49 On a tous des malheurs, mais parfois, nos malheurs,
32:52 moi, quand j'ai perdu ma femme, j'ai dit à mes enfants,
32:54 vous savez, on nous a arraché une jambe, un pied.
32:56 On le voit tous les jours, il y a des gens qui ont une jambe en moins,
33:00 un bras en moins, parfois deux bras en moins,
33:02 et qui gagnent des combats incroyables en sport.
33:05 On le voit dans les sports, on les voit tous les jours,
33:09 qui traversent la Manche, c'est incroyable.
33:12 Donc, j'ai dit à mes enfants, c'est pas grave,
33:14 on va courir aussi vite et on va gagner la bataille, vous allez voir.
33:18 Et c'est ça, on ne peut pas s'apitoyer,
33:21 on n'a pas ni monopole du malheur, ni monopole du bonheur.
33:24 Je veux juste qu'on retienne que, quelle que soit l'effet propre que l'on a,
33:27 moi qui suis croyant, je me dis que Dieu nous envoie la force pour les supporter.
33:31 En tout cas, c'est un livre qui est très, très, très touchant,
33:33 où il y a beaucoup d'amour, et que je recommande vraiment,
33:37 Dany, donc je recommande à tous.
33:39 En ces veilles de fête de Noël, je trouve que c'est un livre
33:42 qui a sa place au pied du sapin.
33:45 Ah, au pied du sapin, non, les deux livres ont leur place au pied du sapin,
33:47 si vous n'avez pas lu le premier.
33:48 Merci beaucoup, Roland Perret.
33:50 Merci à vous deux, merci.
33:51 Le premier qui sera bientôt au cinéma l'année prochaine,
33:53 incroyable.
33:54 Je suis, pendant que je vous parle, je suis sur le tournage du film,
33:57 on est en train de tourner les dernières scènes.
33:59 Merci, merci Roland.
34:01 Merci Roland.
34:02 A très bientôt.
34:04 Pour le coup, j'ai lu le livre d'une traite,
34:06 et je vous invite vraiment sans modération à vous jeter sur ce roman,
34:09 Ma mère, Dieu et Lydie, aux éditions, les escales.
34:12 Et pour faire le premier aussi, parce qu'on a toute l'enfance.
34:15 Ma mère, Dieu et Silhouette.
34:17 Vraiment une très, très belle saga familiale,
34:19 et puis ça débloque beaucoup de choses pour les gens,
34:22 et il y a un côté thérapeutique aussi dans ces deux livres.
34:24 Absolument.
34:25 Alors maintenant, Catherine, merci Roland.
34:27 Merci Roland.
34:28 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h,
34:29 et dans un instant, nous vous ferons entendre le coup de gueule
34:31 que nous avons poussé ce matin dans la matinale,
34:34 en apprenant que beaucoup de médecins généralistes
34:36 quittent leur poste bien avant la retraite,
34:38 en étant totalement épuisés moralement,
34:41 suite à un manque de considération.
34:43 Et ce, alors que nos régions souffrent d'une désertification médicale très inquiétante.
34:49 Et nous recevrons Colette Maze,
34:51 en tout cas nous allons lui rendre hommage,
34:53 puisque vous vous souvenez de cette pianiste de 109 ans
34:56 que nous avions été voir chez elle.
34:59 Et nous allons vous repasser l'interview,
35:01 car elle est décédée dimanche dernier,
35:04 et nous avions à cœur de lui rendre hommage.
35:06 Croche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente...
35:11 Sud Radio, Yappadage, Catherine Bulli, David Arthur.
35:15 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre,
35:17 et merci d'être avec nous dans Yappadage,
35:19 comme chaque dimanche jusqu'à 13h sur Sud Radio.
35:22 Avant de retrouver l'enregistrement de Colette Maze,
35:25 à qui nous tenons à rendre un hommage vibrant aujourd'hui,
35:28 cette pianiste de 109 ans qui vient de nous quitter,
35:31 et bien je vous propose d'écouter le coup de gueule
35:33 que Yappadage a poussé ce matin dans la matinale,
35:35 en apprenant que beaucoup de nos médecins généralistes
35:38 quittent leur poste bien avant la retraite,
35:40 en étant totalement épuisés moralement,
35:43 suite à un manque de considération.
35:45 Et ce, alors que nos régions souffrent d'une désertification médicale très inquiétante.
35:50 Nous le savons en France, les déserts médicaux se sont installés
35:53 dans beaucoup trop de régions,
35:55 et que vous êtes nombreux à faire les kilomètres pour voir un médecin.
35:58 Et parallèlement à cela, et bien évidemment,
36:00 il y a des médecins qui partent à la retraite,
36:03 par anticipation, certains sont fatigués,
36:06 certains sont épuisés, certains tombent malades,
36:09 parce que la pression devient difficile à vivre.
36:12 Bonjour docteur Béronique Jagelin.
36:15 Oui bonjour.
36:16 Vous êtes médecin généraliste et présidente du syndicat départemental
36:19 des médecins généralistes de la Sarthe.
36:21 Vous avez le mois dernier adressé une lettre ouverte aux parlementaires.
36:25 Que peut-on faire ?
36:27 Donc, nos médecins partent à la retraite,
36:30 et ne sont évidemment pas forcément remplacés.
36:33 Est-ce que vous avez, vous, dans votre entourage,
36:35 ou vous-même, des exemples de médecins généralistes
36:37 qui s'arrestent avant l'heure, et pourquoi ?
36:40 Oui, je pense qu'actuellement, il y a une fatigue générale des professionnels.
36:45 Donc, les causes en sont multiples.
36:48 Le fait qu'on n'a pas formé les médecins suffisamment pendant 20 ans,
36:51 le fait que les médecins les plus âgés ont une pratique
36:54 qui n'est pas celle que auront les futurs généralistes.
36:57 Donc, ils travaillent souvent beaucoup, beaucoup d'heures,
37:00 avec beaucoup de patientelles.
37:02 Donc, ce type de pratique qui faisait travailler les médecins
37:05 entre 60-70 heures par semaine,
37:07 c'est quelque chose qui n'est plus d'actualité.
37:09 Donc, les jeunes médecins aspirent à un équilibre
37:12 plus important entre la vie privée et la vie professionnelle.
37:15 Ce qui fait qu'il aurait fallu, il faut à peu près,
37:18 deux jeunes médecins pour remplacer un médecin plus senior.
37:22 Mais malheureusement, on n'a formé qu'un seul médecin
37:25 pour deux médecins seniors.
37:27 Donc, mathématiquement, on ne peut aller que vers une aggravation du désert.
37:32 Et une aggravation aussi des conditions de travail
37:34 et de la pression qui est exercée sur les médecins qui sont en place.
37:38 - Parce qu'on a un certain nombre de médecins qui ont un certain âge.
37:42 Et maintenant, tous ces médecins se retrouvent face à la dématérialisation
37:49 qui n'est pas évidente pour eux.
37:51 La paperasse administrative,
37:53 est-ce que ce n'est pas aussi une cause de départ en retraite anticipée ?
37:56 - C'est un tout.
37:58 Je dirais oui, les injonctions de passage au tout numérique,
38:01 toutes les injonctions par les caisses de dématérialisation.
38:05 On a de plus en plus de tâches de ce type-là à faire.
38:08 Donc, c'est vrai que ce n'est pas forcément
38:10 ce qui est le cœur de métier des médecins généralistes
38:12 et encore moins des médecins les plus âgés
38:14 qui n'ont peut-être pas forcément d'appétence pour ce monde-là.
38:17 Donc, ça, c'est un phénomène.
38:19 En fait, les causes en sont multiples.
38:21 Le fait qu'il n'y ait pas de revalorisation,
38:25 le fait qu'il y ait une absence de reconnaissance du métier, tout simplement.
38:30 Et vers quoi on veut se diriger,
38:32 vers quoi on donne comme signal fort la population vieillie,
38:35 qui a besoin de prendre des prises en charge pour des pathologies multiples,
38:38 avec le problème du maintien de l'âge des personnes âgées.
38:41 Enfin, on a plein d'enjeux de société
38:43 et absolument pas d'aide au niveau de notre profession,
38:47 puisqu'on a été plus ou moins laissé à l'abandon pendant des années.
38:50 Donc là, on demande effectivement un signal fort
38:53 pour que les jeunes qui sortent des facultés
38:55 se redirigent vers le monde libéral,
38:58 s'installent un peu partout.
39:00 Mais pour l'instant,
39:02 il ne voit pas forcément de signe très fort
39:05 venir du gouvernement de la Caisse nationale d'assurance maladie.
39:08 Donc là, on rentre en négociation.
39:10 On espère effectivement que les choses vont évoluer très vite.
39:13 Mais pour beaucoup de régions, malheureusement, c'est trop tard,
39:15 puisqu'on a des zones entières où il n'y a plus de personnes.
39:17 Donc on ne pourra espérer peut-être que des arrivées de médecins,
39:21 par deux, par trois, mais certainement.
39:23 Le médecin tout seul qui exerce dans son village, c'est terminé.
39:26 C'est du passé.
39:27 Absolument.
39:28 Et puis, il y a une tendance quand même.
39:30 Les jeunes aujourd'hui, et je pense que ça s'applique aux jeunes médecins,
39:33 ne veulent pas perdre leur vie à la gagner.
39:35 Donc il faut qu'il y ait des attraits.
39:38 Et la renaissance du métier, pour vous, elle passe par quoi ?
39:41 Par plusieurs choses.
39:43 Déjà, l'exercice regroupé sur un territoire.
39:46 Des maisons médicales ?
39:48 Des maisons médicales, dans un territoire organisé.
39:51 Donc le CPTS se met en place.
39:53 Il y a aussi un médecin qui travaille avec une équipe.
39:58 Une équipe avec un assistant médical, une secrétaire, des IPA.
40:02 Enfin voilà, une équipe qui travaille autour du médecin.
40:05 Pour le dégager de toutes les considérations pratières,
40:09 encaissements, tout ce qui n'est pas le cœur du métier du médecin généraliste.
40:14 Oui, absolument.
40:15 Le problème, c'est qu'actuellement, avec le niveau tarifaire,
40:17 on ne peut pas envisager qu'un médecin salarie deux personnes.
40:22 C'est absolument impossible.
40:23 Donc on n'a pas les moyens de le faire.
40:25 On nous donne des aides plus ou moins minimales,
40:27 qui sont plus ou moins intéressantes.
40:29 C'est un début, mais on attend un signal plus fort
40:32 et que le médecin puisse se reconcentrer sur son métier.
40:36 Il n'y a pas de temps à aller sur des plateformes pour créer des dossiers.
40:41 Merci beaucoup, Dr Véronique Jaglin.
40:43 Merci de m'avoir donné du temps.
40:44 Je sais que vous êtes très prise aujourd'hui.
40:46 Je rappelle que vous êtes la présidente du syndicat départemental des médecins généralistes de la SART.
40:50 Merci et excellente journée à vous.
40:52 Au revoir.
40:53 Comment accepter, David, que nos médecins qui souffrent depuis si longtemps
40:56 du manque d'intérêt que suscite leur profession
40:58 soient pour certains dans l'obligation de quitter leur poste
41:01 avant même d'avoir atteint l'âge de la retraite
41:03 et ce, pour protéger leur santé physique et morale ?
41:07 Comment imaginer dans ces conditions que de jeunes médecins
41:09 puissent avoir envie de vouer leur vie à de futurs patients,
41:12 d'aller s'installer dans des régions désertées par nos professionnels de santé ?
41:16 Alors, M. Aurélien Rousseau, ministre de la Santé,
41:19 la France vieillit et je crois que là, il y a urgence.
41:22 Sud Radio, il n'y a pas d'âge.
41:24 Et nous recevrons Colette Maz.
41:26 En tout cas, nous allons lui rendre hommage
41:29 puisque vous vous souvenez de cette pianiste de 109 ans
41:32 que nous avions été voir chez elle.
41:34 Et nous allons vous repasser l'interview
41:37 car elle est décédée dimanche dernier
41:39 et nous avions à cœur de lui rendre hommage.
41:41 Alors, Colette Maz, vous êtes une toute jeune pianiste de 108 printemps
41:45 et vous sortez votre septième album avec des morceaux de Gershwin,
41:48 Piazzolla, Schumann et Debussy.
41:50 Est-ce que la pratique du piano, encore plus de 4 heures par jour,
41:54 c'est l'un des secrets de votre éternelle jeunesse ?
41:56 Ce sont des histoires, des histoires de chiffres.
42:01 Ma mère a toujours été vieille.
42:04 C'était une vieille.
42:06 Elle n'avait envie de rien.
42:08 J'ai toujours fait beaucoup de gymnastique, de la danse.
42:13 On appelait ça de la rythmique.
42:15 J'ai accompagné les danseuses.
42:17 J'ai fait beaucoup de bicyclette.
42:20 Je suis partie en exode chez ma nounou,
42:24 à Clermont-Ferrand, à bicyclette.
42:28 Donc, pour vous, la jeunesse, c'est un état d'esprit ?
42:31 Un état de son corps.
42:33 Qu'est-ce qui vous met de bonne humeur le matin,
42:36 quand vous vous réveillez le matin ?
42:38 Ça dépend de votre état, de vos muscles,
42:41 de votre sang, de votre cerveau.
42:44 La bonne humeur, il faut déjà aller bien.
42:46 Si vous arrivez avec mal au foie, mal à la tête,
42:51 vous savez, la bonne humeur...
42:54 Colette, vous avez trois pianos.
42:57 Chacun a une signification particulière pour vous ?
43:00 Est-ce qu'ils sont un peu comme trois hommes différents pour vous ?
43:04 Ces trois pianos ?
43:06 J'aimerais mieux avoir trois hommes, mais bon...
43:10 Oui, ils sont différents, forcément, de sonorité.
43:15 C'est comme des êtres humains, finalement.
43:18 On revient à partir de 1929.
43:21 14, 24...
43:24 Vous avez 15 ans.
43:26 Vous avez 15 ans, vous intégrez l'école normale de musique de Paris.
43:30 Et donc, vous êtes l'élève de Cortot et l'élève de Nadia Boulanger.
43:33 Est-ce que vous pouvez me dire ce qu'Alfred Cortot vous a apporté ?
43:38 C'est un poète.
43:41 Parce que la musique, ça dépasse les notes.
43:46 Et lui, il sentait vraiment...
43:48 D'abord, il était très cultivé.
43:51 La musique était porteuse de messages, de littéraire, et tout, et tout.
43:58 Et qu'est-ce que Nadia Boulanger vous a apporté ?
44:02 C'était un monstre de connaissances.
44:06 Moi, j'avais la trouille, on avait tous peur, parce qu'on passait des examens devant elle.
44:13 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter, Colette ?
44:16 Un grand blond aux yeux bleus.
44:20 Un grand blond aux yeux bleus ?
44:22 J'attends toujours.
44:24 Non, parce que j'étais fascinée par les grands blonds aux yeux bleus.
44:29 Et dans ma famille, ils étaient tous bruns.
44:31 Bien !
44:33 Je ne sais pas si je pourrais, mais je suis peut-être trop paresseuse,
44:37 faire un disque, interpréter des choses.
44:41 Mais bon...
44:42 Et à nous, vous allez nous jouer quelque chose ?
44:44 Il y a deux compositeurs qui sont mes préférés, si je peux dire,
44:50 ou que j'ai besoin, c'est Schumann.
44:53 Parce que Schumann, il chante avec Clara,
44:57 c'est une éternelle histoire d'amour, et il chante en duo.
45:02 Il y a toujours un chant, un sentiment, si vous voulez, très fort,
45:09 et d'obéissance, parce que l'obéissance, c'est la nature.
45:12 Et maintenant, Colette, si vous le voulez bien, on va vous écouter.
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