• il y a 9 mois
Au programme :
-Yapasdage pour soutenir les agriculteurs qui nous nourrissent avec Nicolas Chabanne, le créateur de la marque "C'est qui le patron" qui vend en grande distribution, au prix juste, des produits de qualité issus de l’agriculture française.
-Yapasdage pour refuser que ma fille reprenne l’exploitation agricole que nous gérons depuis 3 générations. Le témoignage bouleversant de Sébastien Héraud qui nous explique pourquoi.
-Yapasdage pour réduire les dépenses afin d'avoir un animal domestique en pleine forme. Et vous découvrirez les races de chiens et de chats préférés des Français.
-Yapasdage pour prendre soin de sa peau et paraître plus jeune grâce aux nouvelles lignes de soins à base de fruits et légumes. Des lignes naturelles tirant parti des bienfaits de l'agriculture.

Nicolas Chabanne - Fondateur de "C'est qui le patron"
Sébastien Héraud - Agriculteur
Laetitia Barlerin - Vétérinaire
Ariane Goldet - Rédactrice en chef beauté

Retrouvez Y a pas d'âge présenté par Catherine Bully et David Artur tous les dimanches à 12h !

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##Y_A_PAS_D_AGE-2024-02-25##

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News
Transcription
00:00 En direct du Salon de l'Agriculture,
00:03 Coche-nous le saucisson au bon goût depuis 1971, vous présente
00:08 Sud Radio, y'a pas d'âge, Catherine Bulli, David Arthur.
00:12 Et bonjour à tous, il est midi et vous êtes sur Sud Radio en direct du Salon de l'Agriculture
00:17 qui a démarré ce week-end sous quelques tensions.
00:20 Nous connaissons aux réactions et aux promesses non tenues
00:24 mais nous allons essayer de comprendre tout ça avec nos invités, les revendications, les coups de gueule.
00:28 Aujourd'hui, David, au sommaire.
00:29 Au sommaire, depuis le stand de la coopération agricole qui est dans le hall 4
00:33 et où nous vous attendons massivement,
00:35 il n'y a pas d'âge pour soutenir les agriculteurs qui nous nourrissent
00:38 avec Nicolas Chaban et Martial Darbon.
00:41 Nicolas est le créateur de la marque C'est qui le patron ?
00:44 qui vend en grande distribution au prix juste des produits de qualité
00:47 issus de l'agriculture française.
00:49 Martial est un co-initiateur du côté laitier.
00:53 Il n'y a pas d'âge pour refuser par amour que mon enfant reprenne mon exploitation agricole.
00:57 Et oui, parmi les thématiques fortes et très attendues de cette 60e édition du salon de l'agriculture,
01:03 la loi d'orientation qui doit faciliter installation et transmission.
01:07 On en parlera avec Sébastien Hérault, agriculteur,
01:10 qui lui ne souhaite pas que sa fille reprenne son exploitation.
01:13 Au moment où la SPA connaît des abandons sans précédent
01:17 à cause de la hausse de 24% des frais quotidiens d'un animal de compagnie,
01:21 eh bien, écoutez, il n'y a pas d'âge pour réduire les dépenses
01:24 afin d'avoir un animal domestique en pleine forme,
01:26 grâce au conseil de notre vétérinaire maison Laetitia Barlerin.
01:30 Et nous découvrirons dans les allées du salon de l'agriculture
01:33 les races de chiens et de chats préférés des Français.
01:36 Et il n'y a pas d'âge pour relancer la filière agricole
01:38 en prenant soin de sa peau et paraître plus jeune,
01:40 grâce aux nouvelles lignes de cosmétiques à base de fruits et légumes.
01:45 Ce matin, on s'adresse au grand groupe de cosmétiques
01:47 pour qu'ils utilisent les bienfaits des fruits et légumes de nos agriculteurs
01:50 plutôt que les plantes tropicales aux propriétés identiques.
01:54 Mais il n'y a pas d'âge pour soutenir les agriculteurs qui nous nourrissent.
02:01 Et au moment où Emmanuel Macron a enfin rencontré
02:03 quelques agriculteurs dans une ambiance, disons-le, électrique,
02:07 plutôt que de relayer les longs discours théoriques et lénifiants
02:10 écrits par des énarques déconnectées,
02:12 nous avons voulu connaître les situations réelles
02:14 que vivent au quotidien les agriculteurs.
02:17 De leur avenir dépend notre avenir
02:19 et de leur savoir-faire et de leur amour du terroir dépend notre santé.
02:23 Alors pour apporter des réponses concrètes à ce chaos
02:26 qui règne sur l'agriculture française,
02:27 nous recevons aujourd'hui Nicolas Chaban,
02:29 le créateur de la marque C'est Qui le Patron ?
02:32 et Martial Darbon, qui est le co-initiateur du côté des producteurs de lait.
02:36 - Bonjour à tous les deux. - Bonjour à vous deux.
02:38 - Bonjour. - Bonjour.
02:39 Alors, on va commencer.
02:42 Concrètement, quand vous avez monté, Nicolas, cette marque en 2016,
02:48 à combien était la brique de lait ?
02:51 - En magasin ? - En magasin.
02:52 Et surtout, à combien l'exploitant laitier pouvait espérer vendre son litre de lait ?
02:59 On a la chance d'avoir Martial qui est producteur de lait.
03:01 Il faut imaginer en 2016, nous consommateurs découvrant qu'en achetant une brique de lait,
03:06 à l'autre bout, les producteurs étaient dans une détresse totale.
03:10 On a posé une question très simple qui a fait naître cette aventure collective,
03:14 qui est une coopérative de consommateurs.
03:16 Combien il manque sur un litre de lait ?
03:17 Réponse, 8 centimes par litre pour que le producteur retrouve le sourire.
03:22 Quand on multiplie ça par 50 litres de consommation par an et par habitant,
03:26 apparaît 4 euros.
03:28 Et nous consommateurs, on se dit, OK, il y a des gens pour qui c'est difficile, on les oubliera jamais.
03:33 Mais ceux qui peuvent, 4 euros par an, 30 centimes par mois.
03:35 Et voilà comment la vie de Martial et 80 familles dans la Bresse
03:39 sont passées d'un néant très, très difficile à une vie normale,
03:44 dans le respect d'une juste rémunération.
03:47 Martial, concrètement, à l'époque, vous vendiez combien le litre de lait ?
03:51 Alors nous, c'était un peu particulier parce qu'on vendait à l'époque du lait à l'export.
03:55 Les accords, la période était compliquée au niveau européen.
04:00 Donc le lait était mal vendu à 21 centimes.
04:02 Donc il manquait pas 8 centimes, il en manquait une vingtaine.
04:06 Et donc forcément, c'était très, très compliqué.
04:10 On savait que la fin arriverait et que ça allait être proche.
04:13 Donc on s'est retourné nous, auprès des consommateurs.
04:16 On a été voir les directeurs magasins.
04:19 On s'est adressé à eux, on s'est adressé à leurs clients.
04:22 Et c'est comme ça que j'ai croisé Nicolas Chavannes,
04:24 qui m'a posé les bonnes questions qu'il tue, c'est-à-dire combien il manque.
04:26 Alors sur un litre de lait moyen français, il manque ça.
04:30 Nous, il manquait énormément plus.
04:31 Mais bon, là, en sachant, est-ce qu'on peut pas essayer
04:34 d'impliquer les consommateurs dans cette démarche ?
04:38 Est-ce qu'on peut pas leur parler franchement combien il faut ?
04:40 Et ils valident les chiffres à mesure.
04:42 Un lait français, une verge qui pâture, un litre de lait non OGM,
04:46 des congés qui sont payés,
04:49 alors un salaire qui correspond à la valeur du travail.
04:52 Et c'est comme ça qu'est née la première boîte, une vie décente.
04:54 Voilà, on est d'accord.
04:55 Et il faut dire une chose pour les semaines à venir,
04:59 c'est que le prix de tous les produits créés par les consommateurs,
05:02 c'est une première étape.
05:05 On demande au producteur, et à lui seul,
05:07 pas un représentant des producteurs,
05:09 combien il te faut sur un litre de lait
05:12 pour qu'on ait le droit de marquer nous cette phrase.
05:13 "Seul est rémunéré au juste prix son producteur."
05:15 On veut pas que ce soit du marketing ou de la com',
05:17 et là c'est toujours les producteurs qui depuis 8 ans nous disent
05:22 "Là on a des charges supplémentaires, on a du fuel,
05:24 la nourriture animale, le Covid, la guerre en Ukraine
05:27 nous amène à avoir des charges supplémentaires."
05:29 On fait un vote côté producteur, c'est eux qui nous disent le prix,
05:32 et nous consommateurs on valide le fait qu'on est d'accord.
05:34 Voilà comment, à mon avis, on peut écrire une agriculture différente pour la suite.
05:39 Justement, vous lancez l'étiquette solidaire, notamment avec Carrefour,
05:43 comment ça va marcher exactement ?
05:45 C'est le même principe, vous avez raison d'en parler,
05:48 il faut que beaucoup de producteurs en France soient aidés,
05:51 on est reparti de la même force et du même succès finalement.
05:55 L'étiquette dit "Je rémunère au juste prix mon producteur."
05:58 Parlons des fruits et légumes.
05:59 J'ai des asperges, des poires, des pommes.
06:03 Je suis le seul en tant que producteur à pouvoir mettre cette étiquette sur mon produit.
06:07 C'est-à-dire que si je le vendais à un prix qui n'était pas convenable pendant des années,
06:11 évidemment l'étiquette n'apparaît pas.
06:13 Le jour où je suis bien rémunéré, c'est moi-même producteur qui le met sur le produit.
06:17 Si la relation change, j'enlève l'étiquette.
06:20 Le produit est toujours là, mais le point de repère clair pour le consommateur n'est plus là.
06:25 En faisant ça, on va être en confiance, nous les consommateurs,
06:28 on va acheter ces produits et pour quelques centimes de plus,
06:30 on va redonner le sourire à beaucoup de producteurs.
06:32 Et est-ce qu'avec tout ça, vous rejoignez le prix plancher d'Emmanuel Macron hier ?
06:37 Marcel en parlera mieux que moi, parce qu'il a cette expérience depuis longtemps, côté producteur,
06:40 mais le prix plancher, c'est une très bonne idée,
06:43 parce que ça permet de limiter la possibilité d'avoir un prix qui n'est plus rémunérateur.
06:48 Mais quel prix plancher, au niveau européen ?
06:52 Oui, alors Marcial ?
06:54 Pour répondre, le prix plancher, c'est sûrement mieux que rien, on est bien d'accord.
07:01 Après, quel prix plancher ? Qu'est-ce qu'on prend comme référence ?
07:04 Dans le prix plancher, on a fait la couverture de l'assurance sociale,
07:07 on a fait la couverture de nos taxes franco-françaises,
07:10 où on a aligné ça en une moyenne européenne.
07:12 On a aligné sur la capacité du jeune de s'installer,
07:15 où on est en fin de croisière et on peut s'asseoir sur une partie de notre rémunération.
07:20 À quel niveau on met le prix plancher ?
07:21 Si on veut renouveler les générations ou pas.
07:24 On veut une agriculture industrielle ou une agriculture conventionnelle,
07:29 familiale, avec du pâturage, etc.
07:31 C'est le choix sociétal qu'on va mettre en place qui va dépendre du plafond.
07:35 Donc le plafond et le plancher, ils sont hyper importants d'être cadrés.
07:39 Et ils doivent être cadrés avec l'accord de la profession.
07:42 - Pardon, juste pour revenir sur ce que dit Martial,
07:44 vous voyez bien qu'il y a tellement de particularités selon la région,
07:48 la production, un prix unique réfléchi par les experts, c'est impossible.
07:53 Ça ne marche pas, jamais.
07:54 Il faut des consommateurs et une part d'experts qui va voir les producteurs en disant
07:58 "Dis-nous, entre ton âme et conscience, il faut contrôler quand même,
08:01 vraiment, ce qu'il te faut, parce que c'est pas de la gomandise côté producteur,
08:04 ils n'ont pas envie d'avoir un mois de vacances en plus, ils veulent survivre.
08:08 Ils nous nourrissent, il faut qu'ils se nourrissent."
08:10 Donc ce lien direct consommateur-producteur, c'est autre chose qu'une dimension technique
08:14 d'un prix qui restera toujours assez hypothétique par rapport à la vraie vie.
08:19 - Justement, moi ce que je voulais savoir Nicolas, c'est quand vous avez démarré en 2016
08:23 et aujourd'hui, quelles sont les inepties que vous avez rencontrées
08:26 et dont les producteurs vous ont fait part ?
08:29 - Alors, nous on a choisi de prendre un chemin qui ne nous faisait pas passer
08:32 par ces inepties et ces bizarreries, puisque quand vous vous remettez,
08:36 et mon Dieu si ça pouvait inspirer d'autres gens, dans une relation où le consommateur
08:40 vous tournez vers Martial et les 80 familles qui étaient dans la Bresse,
08:43 combien il vous faut pour que vous puissiez vivre de votre métier
08:46 et qu'on puisse marquer cette phrase ?
08:48 Une fois qu'on a cette réponse, vous vous rendez compte qu'on a résolu
08:51 99,9% de tous les problèmes ?
08:54 C'est quand vous rentrez par un autre niveau que vous compliquez tout.
08:58 Parce que vous allez depuis 40 ans réfléchir à un système pour créer des produits
09:05 où les consommateurs et les producteurs depuis 40 ans n'étaient pas dans les négociations.
09:09 C'est les deux parties les plus importantes et elles ne se parlaient jamais.
09:12 Donc c'est fini le tour de magie, le rêve d'un monde créé par des techniciens
09:17 pour des consommateurs et vaguement au profit des producteurs est terminé.
09:21 Il faut qu'on réécrive quelque chose dans cette relation.
09:25 Vous savez ce que c'est la boussole et le moteur de CQL Patron
09:29 et on espère que ça sera le cas pour beaucoup de producteurs.
09:31 C'est juste de la bienveillance et du bon sens.
09:34 Une relation directe.
09:36 J'ai deux choses à rajouter.
09:38 La première, on a créé en 2016 le prix du lait à 39 centimes aux producteurs
09:42 dans une brique à 99.
09:44 Elle a tenu jusqu'à la veille de l'effondrement dû à l'inflation.
09:47 Ça veut dire que la résilience, c'est-à-dire que le marché a flotté,
09:50 s'est baladé au milieu, on a perdu tout le monde.
09:52 Il a tellement été régulier que l'exploitation est capable d'avaler,
09:55 de réguler, de prendre des à-coups, d'être résiliente dans la distance.
10:00 Et donc cet à-coup-là, elle permet quoi ?
10:02 Elle permet surtout d'avoir une lecture de l'installation.
10:05 Cinq ans après, vous savez où vous êtes.
10:07 Vous savez la lecture. C'est comme ça qu'on en a goût.
10:09 Aller dans un système qui est hyper dangereux au point où vous sautez dans l'équilibre,
10:12 c'est insupportable pour une famille qui s'engage.
10:15 Vous avez de l'espoir aujourd'hui ?
10:17 Oui, bien sûr. Mais moi je vais vous dire, sur mon groupe de producteurs de départ,
10:20 on fait du un pour un.
10:22 Aujourd'hui, les jeunes, ils ont tous repris l'exploitation familiale.
10:26 Tous, sans exagération. On culture en rien.
10:29 Même moi, mes enfants n'étaient pas intéressés.
10:31 J'ai le fils du voisin qui est venu et qui m'a dit
10:33 "Moi ça m'intéresse, moi je m'installe chez toi".
10:35 Donc c'est possible. Derrière vous, quand vous avez gagné votre vie en fin de carrière,
10:39 dans des courses, vous pouvez accompagner.
10:41 Vous faites un bail de 25 ans, vous êtes plus long au trésorerie de 7 ans.
10:44 Donc grâce à votre rencontre tous les deux, aujourd'hui, Martial, vous êtes un homme heureux.
10:47 Oui, vraiment.
10:48 Visite-le.
10:49 Alors je suis très heureux, mais je suis d'autant plus heureux qu'on va pouvoir le transmettre de génération.
10:53 Et ben voilà.
10:54 Ça c'est formidable.
10:55 Voilà parce que 27 exploitations ferment tous les jours,
10:57 100 000 producteurs ont mis la clé sous la porte en 10 ans.
11:00 S'il n'y a pas un juste prix pour les parents, les enfants et les plus jeunes ne s'installeront pas.
11:06 Ils nous nourrissent, il faut les protéger.
11:08 Quels sont les secteurs sur lesquels vraiment il faut intervenir vite là ?
11:11 Tous les secteurs du monde agricole, plus ou moins, sont en souffrance.
11:15 Évidemment le lait, le porc, les fruits et légumes.
11:21 Mais vous vous rendez compte qu'il ne faut pas qu'on se réveille dans 20 ans en se disant
11:26 qu'on importe quasiment tout au moment où le contexte géopolitique fait que le bateau du bout du monde,
11:33 comment on est sûr qu'il arrivera jusqu'à nous en partant de Nouvelle-Zélande ?
11:36 Est-ce qu'il n'y aura pas dans un autre pays, à un moment donné, ce patrimoine, ce trésor des producteurs à nos ports,
11:42 qui ne demandent pas quand même de rouler sur l'or, ils veulent juste survivre ?
11:45 Il faut les protéger. Leur destin c'est le nôtre.
11:47 On a quelque chose de très naturel et simple à faire avec eux.
11:50 Bon ben voilà, on va se quitter sur cette très belle parole.
11:53 C'est bon dessert d'espoir.
11:54 Merci beaucoup Nicolas Chaban, merci à vous Marcien Tarbon d'avoir été avec nous.
11:57 Merci pour ces éclaircissements.
11:59 Et rappelons-nous que quand on achète un produit, il y va du destin du producteur,
12:04 mais c'est aussi notre destin, c'est aussi notre santé qui est en jeu.
12:07 C'est quelques centimes.
12:08 C'est quelques centimes. Et bien voilà, on salue la démarche de C'est Qui Le Patron,
12:11 qui se bat pour accompagner au mieux les agriculteurs et les éleveurs.
12:14 Et bravo pour l'étiquette solidaire.
12:15 Merci beaucoup pour l'invitation.
12:16 Merci à vous.
12:17 Et bien nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
12:19 Restez avec nous, dans un instant nous allons découvrir le témoignage bouleversant de Sébastien Hérault,
12:24 qui nous dira pourquoi il refuse que sa fille reprenne son exploitation justement agricole, martiale.
12:29 Et oui, l'œuvre de sa vie.
12:31 A tout de suite.
12:32 A tout de suite.
12:33 En direct du Salon de l'Agriculture, Sud Radio, Yappadage, Catherine Bulli, David Arthur.
12:40 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre dans Yappadage sur Sud Radio.
12:44 Nous sommes en direct du Salon de l'Agriculture sur le stand de la coopération agricole,
12:48 qui est dans le hall 4, et bien pour une émission spéciale jusqu'à 13h.
12:52 Et nous sommes très heureux de recevoir ce matin Sébastien Hérault, agriculteur,
12:56 qui vient nous livrer un témoignage fort et inattendu sur la transmission des exploitations agricoles.
13:01 Bonjour Sébastien.
13:02 Bonjour à vous tous et bonjour aux auditeurs.
13:04 Bonjour.
13:05 Alors vous êtes agriculteur en Dordogne, à Bergerac, vous êtes membre de la Coordination Rurale,
13:10 qui est un syndicat depuis plus de 30 ans, qui se bouge vraiment pour l'indépendance,
13:16 pour faire respecter la dignité et la liberté des agriculteurs.
13:19 Alors on le disait tout à l'heure, il y a une mesure importante, c'est la loi d'orientation
13:23 qui doit faciliter l'installation, la transmission.
13:26 Et vous, vous nous avez dit "moi je ne souhaite pas que ma fille reprenne mon exploitation".
13:31 Pourquoi ?
13:32 Je ne souhaite surtout pas qu'elle la reprenne parce que je ne veux pas vivre ce que j'ai fait vivre à mes parents.
13:37 C'est-à-dire que j'ai des parents qui ont entre 75 et 80 ans,
13:41 et donc ils sont encore sur l'exploitation en train de travailler, avec plaisir,
13:45 et je suis content qu'ils le fassent avec plaisir, mais c'est plus leur âge.
13:48 Il faudrait leur faire baisser la pression parce qu'ils sont encore chefs d'entreprise à leur âge,
13:53 avec une retraite misérable, une retraite agricole misérable.
13:57 Et on arrive dans une...
13:58 Qui est-ce qu'on veut dire, à peu près ?
14:00 Alors mon père, il a même été cadre agricole, il a une retraite à peu près de 1300 euros,
14:04 et ma mère a une retraite de 800 euros à peu près.
14:07 Pour avoir bossé pendant 45 ans entre 60 et 90 heures par semaine,
14:12 et en ayant à peu près une semaine de vacances par décennie, allez on va dire,
14:18 quand on a une propriété avec de l'élevage, on ne peut pas laisser les bêtes.
14:22 Les services de remplacement, ils n'étaient pas encore, on va dire, mis en place.
14:27 Et puis surtout il y avait cette mentalité où c'est mes vaches, c'est mes moutons, c'est mon exploitation.
14:33 Et vous, vous avez eu cette fierté de reprendre, de travailler aux côtés de votre papa ?
14:37 Alors je l'ai repris comme un cheveu dans la soupe.
14:39 C'est-à-dire que je suis parti travailler à l'extérieur, et à 38 ans, j'ai dit "Allez, je reprends l'exploitation des parents".
14:45 On était arrivé à un stade où on arrivait aux 35 heures, où en étant salarié, c'était devenu moins intéressant.
14:52 Et surtout on n'avait plus d'enrichissement personnel, là aussi que je travaillais.
14:56 Donc je reprends l'exploitation. C'est une exploitation qui était un peu en désuétude, donc je l'ai développée.
15:02 Plus de bêtes, sauf de la volaille. On faisait donc poulet pintade, quelques canettes, et après des volailles festives d'Inde, de Waux et de Japon.
15:11 Et toujours un atelier maraîchage où on faisait de la fraise, de la tomate, du melon, de la courgette, et tout en vente directe.
15:17 D'accord.
15:18 Une belle exploitation.
15:19 Oui.
15:20 À ce jour, j'ai une exploitation qui fait 42 hectares, et j'ai tellement de problèmes pour trouver de la main d'œuvre sérieuse et pérenne,
15:28 mais j'en travaille plus que 3. 3 hectares de maraîchage avec un élevage de volaille en vente directe.
15:35 Justement, est-ce qu'aujourd'hui la pénibilité, les désillusions, les difficultés financières, ça a effacé pour vous, finalement, cette histoire, cette fierté générationnelle,
15:46 au point de refuser que votre fille reprenne l'exploitation ?
15:48 Un cultivateur, il est attaché, on va dire, à sa terre, à ses bâtiments, à l'historique de son exploitation, qui est souvent une exploitation familiale générationnelle,
15:56 transmise générationnellement.
15:58 Et donc, on est arrivé à un stade depuis une vingtaine d'années, ou trois petites décennies, on va dire, où c'est bien beau de travailler la terre,
16:07 mais de bien produire des produits de qualité, mais on est arrivé à un stade où, collectivement parlant, on a trop d'administratifs,
16:18 on a trop de normes qu'on nous impose, et puis surtout, en France, on a le plus blanc que blanc, quoi.
16:24 La mère Denis, elle n'est pas morte avec sa pub Vedette, c'est clair. Le plus blanc que blanc, on l'a, quoi.
16:30 Pour un exemple bien concret, en Europe, on a droit à 430 à peu près matières actives pour nos produits phytosanitaires, ou phytopharmaceutiques, comme on veut,
16:40 des produits qui servent à soigner nos plantes et non pas à intoxiquer le consommateur, je fais un petit point là-dessus.
16:47 Et en France, on en a 254, voilà, parce qu'on veut faire plus blanc que blanc, et en nous enlevant ces leviers de production, on a bien sûr moins de rendement,
16:56 nos prix, déjà, qui ne sont pas payés à leur juste valeur, et bien il y a des cultures qui ne sont pas rentables.
17:03 Moi, aujourd'hui, j'ai arrêté tout ce qui est production de céréales en autoconsommation pour mes volailles.
17:09 Entre la mise en place, le moissonnage, le transport, le séchage du grain, la mise à disposition, je paye mon grain à peu près 50 à 80 euros de moins la tonne que si je l'achète en magasin en sac de 25 kilos.
17:24 D'accord. Donc le prix plancher, la trésorerie d'urgence d'Emmanuel Macron, hier, ça ne vous fait pas changer d'avis ?
17:31 On n'y croit pas. Si Emmanuel Macron veut faire quelque chose de très rapide, c'est, un, nous remettre tous nos leviers pour pouvoir produire comme tous les Européens.
17:40 Qu'on ne fasse pas une Europe à la française, mais qu'on fasse une Europe à l'européenne.
17:45 C'est-à-dire que ce qu'ils ont le droit de faire en Pologne, en Allemagne, en Italie, en Espagne, qu'on puisse le faire aussi chez nous.
17:52 Et en plus, en consommant ces produits-là, on a notre traçabilité, on va dire, française.
17:56 Parce qu'on a une traçabilité sur nos produits, on va dire, de la graine jusqu'à l'assiette du consommateur.
18:02 Et ça, il faut le garder. C'est très important.
18:04 Et ça, il faut le garder. C'est une garantie que le consommateur, il a.
18:07 C'est une garantie que le consommateur, il a, on va dire, intellectuellement parlant, d'avoir un produit qui est fait en France sous des normes européennes et pas forcément franco-françaises.
18:19 Mais ces normes, si elles ont été imposées, c'est justement pour le protéger.
18:23 Et je veux en revenir aux produits phytopharmaceutiques.
18:26 Le premier impacté par l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, ce n'est pas le consommateur, ce n'est pas l'environnement, c'est l'applicateur.
18:33 Malgré toutes les productions qu'on a, on a beaucoup de cancers et de maladies liées à ces applications de produits phytosanitaires.
18:41 C'est-à-dire que le monde paysan est capable de se sacrifier comme il s'est sacrifié depuis des siècles et des siècles pour pouvoir donner à manger au restant de la population.
18:50 Alors, ce que j'aimerais savoir, Sébastien, c'est si vous arrêtez justement votre exploitation agricole et que vous ne la transmettez pas à votre fille, elle va devenir quoi ?
18:59 Un réservoir à carbone.
19:01 Ah !
19:02 Merci les écologistes.
19:04 Oui.
19:05 Ils veulent qu'on décarbone, et bien on va décarboner, mais on va plus faire d'alimentation.
19:09 Et le jour où la population aura vraiment très faim, elle sera sûrement moins méprisante, notamment cette population urbaine qui ne comprend pas l'agriculture,
19:20 qui ne connaît pas l'agriculture, mais qui veut gérer l'agriculture et les agriculteurs et les agricultrices.
19:25 Laissez-nous faire, foutez-nous la paix, laissez-nous travailler.
19:29 On est là, c'est pour produire, et produire bien et comme il faut, des denrées de qualité qui sont là, on va dire.
19:37 Je vais venir prendre un exemple. En France, si on fait un peu moins de céréales, mais qu'on fait un peu plus de protéines agineuses, c'est-à-dire du soja,
19:45 si on revient sur les accords de libre-échange de M. Sarkozy, Hollande et M. Macron, et M. Chirac aussi, puisque c'est depuis le GATT de 1993,
19:55 on peut produire tout simplement du soja non-OGM pour l'alimentation de nos bétails, qui ne rendra pas le bétail malade et le consommateur malade et obèse.
20:05 Oui, parce qu'il faut le dire, il y a une répercussion sur la chaîne. Notre santé dépend de votre savoir-faire, il n'y a pas d'âge pour votre savoir-faire.
20:14 Il n'y a pas d'âge pour notre savoir-faire et en plus, moi j'adore travailler avec mes parents pour la simple et bonne raison,
20:19 c'est que mon père a des techniques culturelles à l'ancienne, c'est-à-dire la rotation des cultures, le respect du vivant dans le sol et du microbisme dans le sol,
20:32 le respect de la plante et le respect de l'animal. Je tiens à souligner qu'un animal, si vous le maltraitez de son vivant, il ne vous rapportera rien à sa mort.
20:40 Ah bah oui, la chair va être dure, il sera stressé.
20:43 La chair va être dure, il sera maigre, il sera malade et vous l'arrivera peut-être même pas au bout. Un agriculteur, un éleveur bovin, il a intérêt à bien, comment dire, et il le fait,
20:53 il a intérêt à bien élever justement ses bêtes. Ses bêtes lui rendront, on va dire, par le revenu qu'elles pourront lui ramener, quoi.
20:59 On doit produire français et manger français.
21:02 C'est ça. C'est ça.
21:04 Il y a une chose importante dans ce que vous dites, c'est qu'une bonne nourriture est issue d'une bonne agriculture et il y a une chose importante entre l'agriculteur et son produit, c'est l'amour.
21:14 C'est ?
21:15 L'amour.
21:16 C'est plus que de l'amour, c'est fusionnel, c'est une implication qui est vraiment fusionnelle. Un agriculteur refusera de partir en vacances pour rester avec ses vaches,
21:27 refusera de partir en vacances ou de changer un robinet de salle de bain pour pouvoir s'acheter un tracteur, pour pouvoir mieux travailler et être en pointe.
21:35 Aujourd'hui, un tracteur, j'allais dire, c'est 1 000 euros de cheval.
21:38 Quand on voit tous ces tracteurs qui défilent dans les rues, sur les autoroutes, c'est minimum 150, 200, 300, 350 000 euros.
21:47 Mais c'est pas par gaieté de cœur qu'on achète ces tracteurs-là. C'est qu'on en a besoin.
21:52 Personne ne va critiquer un agriculteur avec un gros tracteur, personne ne va critiquer un transporteur avec des beaux camions non plus.
21:59 C'est un outil de travail qui permet d'être en pointe, d'avoir du matériel beaucoup plus performant et surtout limiter la main-d'œuvre et le coût de production,
22:09 parce qu'on va se mutualiser en coût de production.
22:12 Alors le président Macron ne vous a pas convaincu hier. Est-ce que Jordan Bardella, qui est là aujourd'hui, a les clés pour vous ?
22:20 Non, il n'a pas forcément les clés. À un moment, c'est du bon sens paysan. Le problème de M. Macron, c'est que c'est...
22:27 Je vais le dire. C'est un égocentrique qui nous a sortis avant-hier qu'il avait la solution à la crise agricole.
22:33 S'il avait la solution à la crise agricole aujourd'hui, pourquoi ce qu'il n'avait pas hier ?
22:37 Le malaise agricole, il n'est pas d'aujourd'hui ou de ce dernier mois qu'on vient de passer.
22:41 Ce malaise agricole, il est là depuis 1992, depuis qu'on a mis l'agriculture sur l'échafaud de la mondialisation.
22:48 C'est-à-dire que les PrimePAC, à l'origine, étaient pour donner un revenu décent à l'agriculteur qui ne pouvait pas vendre ses produits, on va dire, à son juste prix.
22:59 En mot de la fin, votre fille va faire quoi dans sa vie ?
23:03 Ma fille, heureusement, elle a fait un petit peu d'études, surtout pas d'études agricoles.
23:08 Elle avait commencé les études de médecine et maintenant, elle est, on va dire, sur de l'encadrement d'handicapés mentaux.
23:15 Et je suis contemporain parce qu'elle a trouvé sa voie déjà pour commencer.
23:19 Et surtout, je lui ai évité sûrement une grosse bavure parce qu'il aurait fallu, si elle avait dû reprendre l'exploitation agricole, j'aurais été obligé de travailler.
23:29 Je suis un grand feignant en plus.
23:31 Il n'a pas envie de faire comme papa.
23:33 Je n'ai pas envie de faire comme papa.
23:35 Moi, ce qui me dérange, c'est que mes terres ne vont plus servir à nourrir la population française et le peuple français.
23:41 Et je ne suis pas le seul dans ce cas-là.
23:44 Un moment, si vous voulez vraiment soutenir l'agriculture, c'est désengager nos politiques avec toute cette administration qui est là.
23:54 Mais le monde paysan est un monde qui est riche, on va dire, en idées et en culture.
24:00 Et surtout, un paysan a le bon sens de la terre et le bon sens paysan.
24:05 Merci beaucoup Sébastien.
24:07 Merci à vous tous.
24:08 Merci d'être venu.
24:09 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h dans un instant.
24:11 Y a pas d'âge pour aider nos agriculteurs en proposant une cosmétique à base de fruits et légumes.
24:16 Et si les grands groupes de la beauté utilisaient les bienfaits des fruits et légumes de nos agriculteurs,
24:21 plutôt que les plantes tropicales aux propriétés identiques.
24:24 Et juste après la pub, on se retrouve pour Y a pas d'âge pour réduire les dépenses de notre animal domestique.
24:29 Un sujet important au moment où la SPA connaît des abandons sans précédent à cause de la hausse de 24% des frais quotidiens liés à nos animaux de compagnie.
24:36 A tout de suite.
24:37 En direct du Salon de l'Agriculture.
24:40 Sud Radio Y a pas d'âge.
24:42 Catherine Bulli, David Arthur.
24:44 Bienvenue dans Y a pas d'âge sur Sud Radio.
24:46 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h pour une émission spéciale en direct du Salon de l'Agriculture.
24:51 Alors venez nous voir sur le stand de la coopération agricole qui est dans le hall 4.
24:55 Et Y a pas d'âge aujourd'hui pour réduire les dépenses afin d'avoir un animal domestique en pleine forme.
25:00 Nous découvrirons ensuite les races des chiens et des chats préférés des français, David.
25:05 Mais oui Catherine, au moment où la SPA enregistre un nombre inquiétant et vraiment sans précédent d'abandons de chiens et de chats
25:11 en raison du coût quotidien que génère un animal domestique,
25:14 nous avons voulu nous pencher sur les meilleurs moyens pour avoir un animal en pleine forme sans casser sa tirelire.
25:20 Une question importante quand on sait qu'il y a en France 75 millions d'animaux domestiques.
25:26 Et pour nous apporter les meilleures réponses et astuces à ce sujet,
25:29 nous sommes aujourd'hui en compagnie de la pétillante Laetitia Barlerin, la mise véto cathodique préférée des français.
25:35 Bonjour Laetitia ! Bonjour ! Bonjour David, bonjour Catherine !
25:40 Alors Laetitia, quel est le budget annuel qu'il faut compter pour subvenir aux besoins d'un animal de compagnie ?
25:47 Alors le budget annuel, il varie selon la taille de l'animal.
25:51 Alors chez le chien, on dit que le budget annuel c'est entre 900 et 1500 euros par an.
25:57 Ça inclut quoi ? Ça inclut l'alimentation, c'est quand même le premier poste de dépense pour son animal.
26:02 Et puis les vaccins, les accessoires, la garde pendant les vacances, le toilettage, etc.
26:08 Pour le chat, on est plutôt dans les 600 à 1000 euros par an.
26:11 Alors ça dépend un peu de ce qu'il mange, puisque par exemple les boites ou les sachets sont beaucoup plus chers que les propres.
26:18 Mais alors au quotidien, quelles sont les dépenses sur lesquelles on peut faire des économies Laetitia ?
26:24 Justement l'alimentation, parce que l'alimentation est le premier poste de dépense.
26:29 Environ 80% du budget pour l'animal c'est l'alimentation.
26:33 Alors si on fait un comparatif entre les différents aliments qu'on peut leur donner, on s'aperçoit que ce sont les croquettes qui sont les moins chères en tarif repas.
26:43 Tous les jours vous êtes dans les 1 à 2 euros par jour pour un chat par exemple de croquettes.
26:49 Mais attention, pour prendre de la qualité, bien entendu pas du bas de gamme,
26:54 si on veut faire des économies sur l'alimentation, on va regarder les étiquettes et on va prendre le moins cher.
27:00 Non, parce que ça ne paye pas après.
27:02 Si vous prenez du moins cher, si vous prenez des croquettes de bas de gamme, vous aurez plus tard des problèmes de santé qui vont, elles, vous coûter cher.
27:12 Donc il faut vraiment faire bien attention de ne pas rogner sur la qualité concernant l'alimentation.
27:17 Et puis moi je dis souvent aussi, c'est la grande foi de tout faire soi-même, les vêtements etc.
27:25 Si vous tricotez un manteau pour votre chien, si vous êtes une couturière ou un couturier, faites des couffins etc. pour lui.
27:37 Vous pouvez aussi filer dans les vitreniers.
27:39 Dans les vitreniers, il y a beaucoup, vous savez, de caisses de transport, des bagues etc.
27:44 Et vous pouvez justement découvrir les accessoires pour très plus cher.
27:49 Et puis enfin, moi j'aime bien aussi acheter des pâtissières en vrac.
27:53 C'est de plus en plus à la mode dans les animaleries, plutôt que de les acheter dans des sachets.
27:58 Vous arrivez avec votre tour, vous prenez la lumière et ça vous coûte moins cher.
28:02 Et puis on peut aussi fabriquer des jouets soi-même pour son animal.
28:06 Oui, exactement, bien sûr.
28:08 Et puis vous en parliez tout à l'heure de manière sous-entendue,
28:11 mais un blanc de poulet avec des courgettes, c'est aussi une très bonne alimentation, très saine pour un animal.
28:16 Oui, pas du tout.
28:18 Ah bon ? Eh bien merci.
28:20 Ah dommage, c'est ce qu'il fait.
28:22 Non, mais c'est ce que je fais.
28:24 Alors, si on compare le blanc de poulet, ou le filet de bœuf, ou le filet de poisson que l'on donne avec des légumes etc.
28:32 qu'on gagne ou qu'on charge par rapport aux boîtes ou aux sachets, on est à peu près dans les mêmes puits.
28:37 En revanche, si on compare à des croquettes même haut de gamme, on n'est vraiment pas dans les mêmes prix.
28:43 Donc c'est vrai que pour faire des économies, il vaut mieux un aliment complet de bonne qualité,
28:49 peut-être sec, c'est-à-dire les croquettes, si vous voulez faire des économies.
28:53 Alors je vais tout changer, grâce à vous.
28:55 Est-ce qu'on peut aussi réaliser, Laetitia, facilement des économies sur l'hygiène de son animal ?
29:00 Oui, tout à fait.
29:01 Vous savez que de plus en plus d'animaleries proposent des libres services de bain.
29:09 Vous pouvez faire dans ces animaleries vous-même le shampoing, le séchage de votre chien,
29:14 surtout si vous avez un sabernard et que vous ne pouvez pas le mettre dans le bac de douche que vous avez dans votre appartement.
29:20 Et puis moi ce que j'aime bien aussi, c'est prendre tout ce qui est solide.
29:23 Vous savez, le shampoing solide, ça dure beaucoup plus longtemps qu'un shampoing liquide.
29:29 Et puis il y a une petite astuce aussi.
29:32 Dans certaines villes, vous avez des écoles de toilettage.
29:36 Alors c'est très bien parce que vous pouvez faire toiletter votre chien par des étudiants en toilettage
29:43 qui le feront très bien, parce qu'ils sont encadrés par des professeurs.
29:46 Et ça ne vous coûte pas cher.
29:48 Donc c'est aussi un bon plan à savoir.
29:50 C'est une très très bonne astuce.
29:52 Alors il y a des postes aussi qui coûtent assez cher chez le dressage, le comportement ?
29:56 Oui, c'est vrai. Alors vous savez que certaines villes proposent des cours d'éducation gratuites.
30:03 Donc renseignez-vous auprès de votre ville pour voir si justement ils ont cette politique-là de l'insertion de l'animal en ville.
30:10 Et puis moi je vois, il y a plein de tutos sur internet qui vous expliquent l'éducation de base.
30:18 Comment lui apprendre à assis, comment lui apprendre la marche en laisse, etc.
30:22 Donc peut-être commencer par ces tutos qui sont faits par des professionnels pour éduquer votre animal.
30:28 Et puis si vous n'y arrivez pas, bien sûr, il faut aller...
30:31 C'est une bonne source d'économie, absolument.
30:33 Voilà, exactement. Et puis sinon vous avez des cours collectifs qui sont moins chers que des cours particuliers chez les éducateurs.
30:38 Et ça aussi, c'est pas mal.
30:40 Et puis j'y pense aussi, vous savez, il y a l'éducation mais il y a aussi la garde de l'animal.
30:46 Par exemple, vous partez en vacances, vous ne pouvez pas emmener votre chat, votre chien.
30:49 Ça coûte cher la pension. Ça va de 25 jusqu'à 50 euros par jour.
30:55 Et bien, vous savez qu'aujourd'hui, on peut tropper les gardes d'animaux.
30:59 C'est-à-dire qu'il y a des sites internet qui vous proposent d'entrer en contact avec des personnes qui ont aussi des animaux.
31:05 Et par exemple, vous partez au mois d'août, et bien vous gardez au mois de juillet leurs animaux.
31:10 Et inversement, donc ça ne vous coûte rien, c'est juste du troc.
31:14 Et du bon sens.
31:16 Alors on va aborder un sujet qui peut poser polémique quand même Laetitia.
31:20 Il y a beaucoup d'abandons qui arrivent parce que les mètres ne peuvent pas assumer les frais de vétérinaires.
31:25 Est-ce qu'il existe des astuces pour réduire les frais vétérinaires ?
31:29 Alors moi je dis, la première chose à faire c'est l'assurance mutuelle santé pour votre animal.
31:36 Pourquoi ? Parce que cette assurance, chaque mois vous cotisez,
31:41 mais cette assurance bien sûr vous rembourse le maximum de soins si vous avez un pépin.
31:45 Parce que le problème ce n'est pas les vaccinations chaque année,
31:49 c'est quand il y a un grave pépin avec votre animal que là, ce n'est pas prévu dans le budget,
31:53 et que vous avez du mal à payer.
31:55 Donc assurez votre animal le plus tôt possible, dès que vous l'avez,
31:59 et vous allez voir que vous allez rentrer dans vos frais.
32:01 Ensuite, moi ce que je dis souvent c'est, vaut mieux prévenir que guérir.
32:05 C'est-à-dire qu'un suivi médical une fois par an pour votre animal,
32:10 c'est bien parce que c'est là où on va détecter le début de maladie,
32:15 et vaut mieux intervenir plus tôt qu'intervenir trop tard, et ça vous coûtera trop cher.
32:20 Et puis enfin, je parlais des écoles de toilettage, vous avez aussi des écoles vétérinaires.
32:26 Et les écoles vétérinaires aussi sont environ 30% moins chères que les vétérinaires de ville,
32:31 et vous pouvez aussi, si vous êtes dans une des villes où il y a une école vétérinaire,
32:37 vous présenter et que votre animal soit examiné par des étudiants et des professeurs.
32:42 Bon, alors maintenant qu'on a fait le tour du coût de l'animal,
32:46 on s'est baladé un petit peu dans le salon avec David,
32:49 et on a été quand même frappés par le nombre hallucinant de races de chiens qui sont présentes.
32:54 Quelles sont Laetitia, les 5 races de chiens préférées des Français en fait ?
32:58 Alors c'est vrai, il y a environ dans le monde 450 races de chiens, c'est énorme quand même.
33:04 On n'a qu'une centaine de races de chats si on compare.
33:09 Alors si on considère les naissances, le nombre de naissances de chiens de race l'année dernière,
33:16 et bien on s'aperçoit que le chien préféré des Français est un berger, et c'est un berger australien.
33:23 Et oui, le berger australien a beaucoup de chiens français.
33:26 Avec les yeux verrons ou bleus.
33:28 Voilà, alors souvent les chiens peuvent avoir les yeux bleus, mais ils peuvent aussi avoir des yeux marrons ou autres.
33:33 Mais surtout ils sont beaux, ils sont magnifiques ces chiens.
33:37 Et c'est un chien qui est ce qu'on appelle non-polyvalent, c'est-à-dire que non seulement c'est un chien de famille,
33:43 mais c'est aussi un chien qui peut garder les troupeaux, c'est aussi un chien qui peut être guide d'aveugle,
33:49 qui peut être dans la médiation animale, etc.
33:51 C'est un chien qui a beaucoup de qualités et qui aime son maître et sa famille.
33:57 La deuxième et la troisième race très rapidement préférées pour les chiens ?
34:01 Le Golden Retriever.
34:03 Et en trois ?
34:05 Le trois c'est le Staphy.
34:07 Vous savez, c'est le petit mollusque qui est très aimé par les français.
34:11 Puis après on a les bergers allemands et bergers madinois, qui sont plutôt des chiens de garde ou des chiens de recherche.
34:19 Et alors justement, et les cinq races de chats préférées françaises ?
34:22 Mais rapidement, rapidement.
34:24 Alors le Mannekoen, je ne sais pas si vous connaissez cette race.
34:27 Le très grand Mannekoen.
34:29 Le Mannekoen, ça fait des années que c'est le chat préféré des français, parce que c'est le chat-chien.
34:35 Vous avez à la fois un chat et un chien, donc vous en avez deux pour un.
34:38 Ensuite vous avez le Sacré-Germani qui est magnifique, c'est vraiment l'élégance, la beauté féminine.
34:43 Le Bengal, et ça c'est le chat aux allures sauvages, qui passionne les français.
34:49 Et puis vous avez le Ragdoll, qui est une race que vous ne connaissez pas,
34:53 et qui vraiment est maintenant bien connue en France, et qui est une race super gentille,
34:58 et qui est parfaitement adaptée aux moments.
35:00 Très touffu, très poilu, mais léger.
35:02 Voilà.
35:03 Et puis enfin, le British Shepherd, qui est le chat tout en rondeur, qui est le chat d'une ourse que l'on aime bien.
35:11 Alors, juste un petit mot avant la fin, je crois que vous voulez alerter sur l'arrivée massive des chenilles processionnaires,
35:18 qui sont très dangereuses cette année.
35:20 Oui, alors je peux en parler tout simplement parce que mon chien a touché des chenilles processionnaires,
35:26 et il percule à un quart de sa langue, comme vous dire, on l'a opéré hier.
35:32 Donc très attention en ce moment, elles sont très précoces, elles sortent, elles sont sur les pins,
35:38 elles sortent et surtout elles ont des poils urtiquants avec du poison.
35:42 Et ce poison est vraiment très très toxique pour le chien.
35:45 Le chien est attiré par les chenilles processionnaires parce qu'elles bougent, elles sont rouges.
35:50 Il essaye de les lécher ou de les prendre, et c'est là que le drame arrive, c'est très douloureux.
35:55 C'est dramatique.
35:56 Ça attaque la langue et ça fait des nécroses et le chien peut perdre la vie.
36:00 Donc faites très attention aux chenilles processionnaires.
36:03 Et bien merci beaucoup Laetitia d'avoir pris de ces informations.
36:06 Merci à vous, très vite.
36:07 Merci à vous, très vite.
36:08 Merci à vous, très vite.
36:09 Et dans un instant Catherine, je crois que vous allez nous faire découvrir un moyen de booster la filière agricole
36:14 avec la compagnie d'Ariane Golday, la reine des produits de beauté 100% naturels à base de fruits et de légumes.
36:21 Alors restez avec nous, on se retrouve dans un instant.
36:23 Ne manquez pas ce rendez-vous.
36:24 Mais oui, on se retrouve en direct du Salon de l'Agriculture sur le stand de la coopération agricole qui est dans le hall 4.
36:30 A tout de suite.
36:32 En direct du Salon de l'Agriculture, Sud Radio, Yappadage.
36:37 Catherine Bulli, David Arthur.
36:40 Bienvenue, si vous venez de nous rejoindre et merci d'être avec nous dans Yappadage jusqu'à 13h sur Sud Radio.
36:45 Nous sommes en direct du Salon de l'Agriculture dans une ambiance de fou sur le stand de la coopération agricole.
36:50 Les sourires éclatent en arrière.
36:51 Qui est dans le hall 4 et nous sommes en compagnie de la féerie maraîchère Ariane Golday.
36:56 La féerie maraîchère.
36:57 Et qui va nous faire découvrir des nouvelles lignes de produits de beauté à base de fruits, de légumes.
37:01 Un excellent moyen pour booster la filière agricole et prendre soin de nous.
37:06 Franchement, il n'y a pas de meilleur endroit pour trouver tout un ensemble de lignes de beauté naturelles
37:10 que le Salon de l'Agriculture avec tous ces stands qui vous proposent des produits de beauté régionaux à base de fruits, de légumes.
37:16 On a tous vu nos mères et nos grand-mères à un moment donné avec un masque à la fraise ou des concombres sur les yeux.
37:22 Ça ne vous est jamais arrivé vous ? Vous n'avez pas essayé ?
37:25 Alors donc Ariane, on a tous essayé ça non ?
37:28 On a tous essayé et on a eu raison d'essayer.
37:30 En fait, tous les fruits et légumes sont plein de vitamines, d'antioxydants et de minéraux pour renouveler, repulper, être en bonne santé pour notre peau.
37:39 Alors, à noter qu'on trouve ces substances dans la chair mais aussi dans la peau, dans la pulpe, dans les graines, dans les pépins.
37:46 C'est ça qui est très intéressant.
37:48 Alors je voulais vous parler d'une nouvelle marque qui s'appelle OREC qui fait des cosmétiques avec des jus de fruits et légumes bio et de saison 100% naturel et frais.
37:56 Alors, ils sont lavés et épluchés le jour même de la récolte pour garder toute leur vertu.
38:02 Ce sont des cosmétiques qui sont fabriqués localement. On vous les envoie et vous les gardez un mois dans votre frigo.
38:08 Et ce qui est très intéressant c'est que la personne qui les a bio point, c'est une ancienne de L'Oréal,
38:13 et qui dit, et je trouve ça très intéressant, elle dit "moi plutôt que de boire un jus d'orange en briques, je préfère boire un jus d'orange frais et je fais la même chose pour ma peau".
38:22 Comme ça j'ai quelque chose de plus frais et elle maintient que l'éclat est bien meilleur.
38:26 Pas de conservateur ?
38:28 Non, non, pas du tout, rien du tout.
38:30 Voilà, rien.
38:31 Du tout propre.
38:32 Moi si je me trompe, là vous l'avez nommé, mais on peut trouver des produits faits à base de déchets de fruits et de légumes ?
38:39 Alors, c'est très intéressant parce que c'est l'anti-gaspi de la beauté.
38:44 Très écolo.
38:45 Voilà, c'est ce qu'on appelle le upcycling.
38:47 Alors, c'est-à-dire que la cosmétique va utiliser les déchets et les invendus, les épluchures, les pépins, les graines,
38:55 mais aussi les fruits et légumes qui sont, vous savez, "moches", comme on dit, les fruits et légumes qui ne rentrent pas dans le calibrage,
39:03 ils vont les utiliser justement pour faire des produits cosmétiques.
39:08 C'est ce qu'on appelle la valorisation des biodéchets.
39:10 Et ces déchets ont les mêmes valeurs nutritionnelles et pour la peau qu'un très bon produit ?
39:15 Bien sûr, et alors surtout, ce qui est très bien, c'est qu'ils vont être traités maintenant avec des solvants verts
39:21 et des modes de production vertueux, si bien qu'ils sont plus propres et très naturels.
39:25 Alors, je vous ai apporté, très amusant, un gel douche Coslis.
39:29 Et en fait, il a dedans du chanvre upcyclé, c'est-à-dire que...
39:34 Du chanvre ?
39:35 Du chanvre, oui.
39:36 Non, mais on enlève...
39:37 Vous n'allez pas fumer la moquette, allez.
39:40 Vous n'allez pas fumer la moquette, allez, votre petit gel douche.
39:43 Vous voyez, en fait, ce sont des déchets du textile.
39:46 Vous savez qu'on fait du textile à partir du chanvre.
39:48 Très important.
39:49 Et autre chose qui est très intéressante, là, vous avez un gel douche absolument délicieux
39:54 qui utilise de la châtaigne bio qui vient d'Ardèche.
39:58 Parce qu'en fait, c'est des déchets qui viennent d'une usine de marrons glacés.
40:02 Il reste des déchets et il s'occupe des...
40:05 Ah, il les reprend.
40:06 C'est malin, ça.
40:08 C'est malin.
40:09 Alors, vous avez un truc aussi...
40:11 Je suis venue avec mon liquide vaisselle ultra dégraissant.
40:14 Alors, c'est pas pour la peau, mais c'est pour ma vaisselle.
40:16 Au citron.
40:17 Au citron.
40:18 Mais surtout, et c'est très intéressant, cette marque, Tamine Delice, a trouvé un système
40:22 pour réutiliser les pailles de blé qui étaient jetées.
40:26 Et avec un système issu du maïs, ils arrivent à avoir une base lavante naturelle.
40:32 D'accord.
40:33 Donc, c'est très intéressant.
40:34 Et, dernière chose, je voulais parler d'une marque qui s'appelle Cadalice, qui est la
40:38 première marque bio française spécialisée dans la banane à la martinique, qui utilise
40:43 les bananes qui sont...
40:45 Il y a des excédents de production, et qui s'est spécialisée là-dedans.
40:49 Et donc, qui a posé un brevet anti-âge, dépigmentant et apaisant...
40:53 À la banane.
40:54 À la banane.
40:55 Et dernière chose, je voulais signaler une marque dans le Midi qui s'appelle Pulpe de Vie,
40:59 et qui sauve 5 tonnes de fruits et légumes de petits producteurs du Sud par an.
41:03 Parce qu'elle n'utilise que des fruits et légumes.
41:06 C'est formidable ça.
41:07 Mais en fait, tous ces petits producteurs ne sont pas assez connus.
41:09 C'est pour ça que je suis là.
41:11 Ben oui, mais justement, il faut en faire davantage.
41:14 Alors, justement, quels sont les principaux fruits et légumes français qu'on retrouve
41:17 dans les produits cosmétiques ?
41:19 On retrouve...
41:20 Même les choses...
41:21 Mais surtout, ce que vous avez...
41:22 Il y a de la carotte, il y a de la courgette, il y a du potiron ou pas ?
41:24 Pas encore tellement.
41:25 Il y a des marques, bien entendu, il y a des marques spécialisées.
41:28 On trouve surtout des olives.
41:31 Oui.
41:32 Il y a des olives bio de Mazan, au pied du Mont Ventoux,
41:34 qui sont au cœur de la marque Provençal Bio, qu'on trouve très bien.
41:38 Il y a la lavande aussi.
41:39 Oui, la lavande.
41:40 Il y a le petit olivier.
41:41 Moi, il y a des gélules avalées anti-âge que je trouve très intéressantes,
41:44 qui s'appellent glysodine.
41:46 Glysodine.
41:47 Redites-le, redites-le.
41:48 Glysodine.
41:50 À base de quoi ?
41:51 À base de melon.
41:53 Ah !
41:54 Et c'est un excellent anti-oxydant.
41:56 D'accord.
41:57 Excellent pour la santé.
41:58 Vous avez aussi la pomme, avec une marque qui s'appelle Pomérole,
42:00 qui est très intéressante.
42:02 Vous avez aussi des extraits de pins d'Aquitaine,
42:05 avec une marque qui s'appelle Océan Pins, qui vient des Landes.
42:08 Vous avez aussi la marque Cultive,
42:10 qui se revendique cosmétique agricole.
42:14 Et puis, je vous ai apporté ça aussi.
42:16 C'est un exemple très simple.
42:18 C'est un exfoliant.
42:19 À l'intérieur, qu'est-ce que vous avez ?
42:20 Vous avez du pépin de raisin.
42:23 Et ce pépin de raisin sert à exfolier dans ce produit.
42:26 Là, il y a marqué fraise.
42:27 Ah, de fraise, pardon.
42:28 Là, on est sur la fraise.
42:30 Mais on passe au...
42:31 J'aimerais bien qu'on revienne sur le pépin de raisin,
42:33 parce que justement, Caudalie a fait sa marque avec le pépin de raisin
42:37 et la peau du raisin.
42:39 C'est intéressant, cette histoire.
42:40 Alors, c'est la peau.
42:41 Non, c'est pas la peau.
42:42 C'est la graine.
42:44 En fait, c'est très amusant.
42:45 Le pépin du raisin.
42:46 Le pépin du raisin.
42:47 Alors, le pépin de raisin.
42:49 Alors, justement, la future fondatrice de la marque
42:54 fait les vendanges sur ces terres,
42:57 parce qu'elle a...
42:59 Son papa.
43:00 Son papa a un château.
43:02 Mathilde Thomas.
43:03 Elle est avec le professeur Van Cotrem,
43:05 qui est spécialisé en pharmacie à Bordeaux.
43:08 Et il lui dit,
43:09 "Non, mais est-ce que vous savez que là,
43:11 vous êtes en train de jeter ce qu'il y a de meilleur pour la peau,
43:14 le meilleur antioxydant,
43:16 c'est-à-dire les pépins de raisin,
43:18 qui sont riches en polyphénol,
43:20 qui est un antioxydant.
43:21 Et c'est comme ça que la marque est née.
43:23 Et il y a plein d'autres domaines qui font du vin,
43:27 qui ont des lignes à Vinésime.
43:29 Et surtout, vous avez le château de Miraval,
43:32 avec Brad Pitt,
43:33 qui vient de sortir sa ligne de cosmétiques pour hommes.
43:36 Qui ne va rien coûter du tout.
43:38 C'est hyper cher.
43:39 Oui, hyper cher.
43:40 Oui, mais on met la crème,
43:41 on ressemble à Sime,
43:42 et on finit comme Brad Pitt.
43:43 Oui, non, oui.
43:44 Enfin, moi, je voudrais voir le taux de concentration quand même,
43:47 des ingrédients.
43:48 Je ne suis pas sûre que ce soit...
43:50 Mais c'est intéressant, c'est intéressant quand même.
43:52 Justement, tout à l'heure, Catherine en parlait à Riane.
43:55 Est-ce qu'on pourrait booster réellement la filière agricole française ?
43:59 Les aider en partant du fait que l'industrie cosmétique
44:04 se mette réellement enfin à s'intéresser à nos produits,
44:07 pour pouvoir les exploiter.
44:09 Alors, oui.
44:10 Le problème, si vous voulez,
44:12 c'est que l'industrie cosmétique
44:14 utilise très peu de fruits et légumes
44:16 par rapport à ce que vous mangez.
44:17 Donc c'est un petit marché.
44:19 Mais pourquoi ?
44:20 Parce qu'il n'y en a pas besoin autant dans les produits
44:23 que dans votre assiette.
44:24 Si vous voulez, la consommation est beaucoup moins importante.
44:26 Ça, c'est une chose.
44:27 Mais, ils ont très bien compris deux choses.
44:30 C'est que les consommateurs, étant très près de l'écologie,
44:33 les consommateurs veulent maintenant des choses en circuit proche,
44:36 local.
44:37 Donc, ils ont envie de produits proches d'eux,
44:40 et de savoir d'où ça vient.
44:42 Et finalement, c'est vrai que l'industrie française
44:45 de plus en plus s'intéresse à ça,
44:47 est de plus en plus sensible aux problèmes écologiques
44:50 grâce aux consommateurs.
44:51 Et ça, je le dis,
44:52 c'est les consommateurs qui poussent les marques.
44:54 C'est pas une initiative des marques.
44:56 Et donc, ils se portent de plus en plus vers ça.
44:59 Et finalement, ils ont compris
45:00 que c'était pas la peine d'aller chercher
45:02 à l'autre bout du monde
45:03 des actifs dont ils ne maîtrisent pas,
45:06 ni la récolte,
45:07 ni quelquefois la qualité,
45:09 ni les personnes, les conditions de travail des personnes
45:12 qui récoltent,
45:14 avec une empreinte carbone énorme,
45:16 et que finalement,
45:17 ils ont sous leurs pieds des choses formidables
45:19 qu'ils devraient plus exploiter.
45:21 Donc, le déodorant à la betterave,
45:23 la crème...
45:24 Non, mais regarde, regarde,
45:25 on va voir, on va voir, regarde.
45:26 Les huiles au noyau d'abricots,
45:28 les huiles à la boca,
45:29 les huiles qui sont très riches, en fait,
45:31 pour nourrir la peau,
45:32 ça existe déjà depuis longtemps.
45:34 Depuis longtemps, et en France aussi.
45:36 Mais ça va se développer.
45:38 Est-ce qu'on pourrait faire baisser le prix des cosmétiques
45:40 en se servant de notre agriculture, ou pas ?
45:43 Alors là, je crois que vous rêvez un peu.
45:45 Là, je pense que...
45:46 Je vais vous dire pourquoi.
45:47 Parce qu'il y en a très peu, finalement, d'actifs dans le produit.
45:50 C'est une toute petite partie du prix de revient.
45:53 Il y a plein d'autres choses qui ne peuvent pas bouger.
45:56 Mais, bon, on va essayer.
45:57 Mais ce que j'appelle les petites marques françaises,
46:00 ça coûte quand même cher,
46:02 parce qu'elles n'ont pas l'échelle qu'ont les grandes boîtes,
46:06 si vous voulez.
46:07 Donc là, il y a encore du boulot,
46:09 mais on va y arriver.
46:10 - Il y a une petite boîte française
46:12 qui est dans la cosmétique,
46:13 qui s'appelle L'Oréal, si je ne m'abuse.
46:16 - Une toute petite boîte.
46:17 - Voilà.
46:18 Est-ce que, justement, un groupe comme celui-là,
46:21 qui a toujours été un groupe innovateur,
46:23 qui a toujours fait de la recherche,
46:25 est-ce qu'ils peuvent être concernés
46:27 par ce qui se passe sur l'agriculture française ?
46:29 - C'est eux qui ont créé la Provence Sanbio.
46:32 C'est L'Oréal qui a créé cette marque.
46:34 Ensuite, c'est vrai que, par exemple,
46:36 il y a des marques comme Lancôme
46:37 qui s'occupent des pétales de rose
46:39 qu'on trouve à grâce.
46:42 Ils ont des cultures à grâce.
46:44 Donc c'est vrai aussi qu'ils se portent
46:46 de plus en plus vers les produits français.
46:49 Mais en fait, ils sont dans le monde entier,
46:51 si vous voulez.
46:52 Donc ils ont des usines dans le monde entier.
46:54 - Mais bien sûr.
46:55 - C'est à une échelle...
46:57 - Mais de toute façon, ça coûte de l'argent,
47:00 quand même, pour chaque producteur
47:01 de lancer une ligne de cosmétique.
47:03 - C'est énorme.
47:04 C'est énorme.
47:05 Quand vous voyez les...
47:06 D'abord, un, il faut savoir le faire.
47:07 Ensuite, les tests.
47:09 Ensuite, la chaîne de production.
47:11 - Mais peut-être essayer de trouver un...
47:13 C'est qui le patron tourné vers la cosmétique ?
47:16 - On y a pensé avec Nicolas.
47:17 Une fois, on a abordé le problème, il faudrait...
47:19 - Ce serait intéressant.
47:20 - Oui, oui. C'est intéressant.
47:22 C'est à travailler.
47:23 Il faudrait faire...
47:25 Je ne sais pas, une grande ligne.
47:27 Il faut y penser.
47:29 Je lance un appel à qui veut.
47:31 Je suis prête à collaborer sur ce genre de problème.
47:33 - Absolument.
47:34 - Voilà.
47:35 - Très bien.
47:36 Bon, et alors, un dernier mot.
47:37 Est-ce qu'il y a un produit, cette semaine,
47:39 que vous avez testé, Ariane,
47:41 qui vous a ébloui ou pas, au cours de ce dernier mois ?
47:44 Un produit de beauté.
47:46 Quelque chose qui peut changer nos vies.
47:48 - Alors, oui, j'ai...
47:50 - Changer nos vies.
47:51 - C'est un produit très particulier.
47:53 Ce sont tous les exfoliants
47:55 qui font une belle peau, mais un peu fort,
47:57 avec des AHA.
47:58 - Des AHA ?
47:59 - Des AHA.
48:00 - Il va falloir que tu me les expliques,
48:02 parce que je m'en prends.
48:03 - Ce sont des acides exfoliants.
48:04 - Des acides de fruits.
48:05 - Et c'est d'une marque, alors américaine,
48:07 mais que je trouve très bien, qui s'appelle Paola Choice.
48:10 - Eh bien, merci.
48:11 - Et voilà.
48:12 J'ai découvert.
48:13 - Eh bien, on va se quitter.
48:14 - Semaine prochaine, on va faire Paola Choice.
48:16 - Voilà, on se retrouve la semaine prochaine
48:18 avec de nouveaux conseils d'Ariane Golden,
48:20 notre féerie maraîchère du Salon d'Aquaculture.
48:22 - Voilà.
48:23 Merci, Ariane.
48:24 - Merci pour vos conseils, Ariane.
48:25 - À très vite, à dimanche prochain.
48:26 - À très vite.
48:27 Et merci à vous tous de nous avoir suivis.
48:29 Et avec David, on va se retrouver,
48:31 ben, la semaine prochaine, peut-être ?
48:32 - Ah, ben oui, on va se retrouver dimanche prochain,
48:34 dès 7h49, dans la matinale
48:36 "Excellent Jean-Marie Bordry" pour notre chronique
48:38 "Y a pas d'âge pour pousser un coup de gueule".
48:40 Et puis, on se retrouve entre 12h et 13h
48:42 pour votre émission dominicale préférée,
48:45 "Y a pas d'âge".
48:46 - Et puis, moi, je vais aller voir les petits producteurs
48:47 de cosmétiques avec Ariane.
48:48 On va aller faire un petit tour dans le salon.
48:50 - On va aller faire un petit tour pour refaire une émission.
48:52 - Bon dimanche à tous.
48:54 - Sud Radio, "Y a pas d'âge".
48:56 - Avec Cochonou, le saucisson au bon goût depuis 1971.
49:01 Rejoins-nous, abdigeons-nous !

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