Petites retraites, toutes les nouvelles aides pour gagner beaucoup plus d’argent ! - Y a pas d'âge

Sud Radio

l’année dernière

Au programme :
- Découvrez toutes les aides auxquelles les petites retraites ont le droit pour gagner beaucoup plus d’argent chaque mois.
- Comment se débarrasser de ces petites tâches sur le visage qui nous pourrissent la vie ?
- Vous savez et aimez tricoter, vous avez 45 ans et plus, on va vous faire découvrir une société, qui fort de son succès, cherche des mamies à embaucher.
- 800.000 retraités fréquentent les bancs des universités pour continuer à s’instruire et pour se faire des copains plus jeunes.
- Vous rêvez d'un voyage à vous couper le souffle ? On vous emmène en Norvège, découvrir ses coutumes et ses fjords avec Havas voyages.
- Yapasdage pour pousser un coup de gueule, contre la fermeture des services d’urgence de nuit dans plus de 140 hôpitaux à travers la France.
- Découvrez notre coup de cœur de la semaine : Le jeu de société musical Hitster pour jouer en famille de 12 à 126 ans.
- Henri Leconte, l’ancien meilleur gaucher du tennis français, ex n°5 mondial, et jeune soixantenaire, se livre sans filtre.

Henri Leconte – Joueur de tennis à la retraite
Laurence Le Dren - Responsable des droits et retraites au magazine Notre Temps
Aurélie de Barros - Fondatrice des "Mains de mamie"
Mamie Jo - Tricoteuse pour "Les mains de mamies"
Sophie Castano - Spécialiste de la Norvège pour Havas Voyages
Catherine Jouanneau - Professeur d’histoire-géographie et membre du collectif urgence Dracénie
Ariane Goldet - rédactrice en chef beauté

Retrouvez Y a pas d'âge présenté par Catherine Bully et David Artur tous les dimanches à 12h !

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##Y_A_PAS_D_AGE-2023-11-05##

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00:00 Prenez le Saucisson au bon goût depuis 1971.

00:04 Vous présente Sud Radio, Yappadage, Catherine Bully, David Arthur.

00:09 Bonjour à tous, bienvenue dans Yappadage, votre rendez-vous fil goût, tous les dimanches jusqu'à 13h.

00:14 Avec plein de nouvelles rubriques, des conseils, des astuces pour vous faciliter la vie.

00:18 Et aujourd'hui, Catherine au sommaire.

00:20 Yappadage, pour oser en parler, vous avez une petite retraite ?

00:23 Eh bien, restez avec nous, on va vous donner toutes les aides auxquelles vous avez le droit pour gagner un petit peu d'argent.

00:29 Et Yappadage, pour se débarrasser de ces petites tâches sur le visage qui nous pourrissent la vie,

00:33 on vous donne toutes les solutions avec notre experte beauté.

00:37 Yappadage, pour travailler, vous savez, tricoter, vous savez que le tricot est à la mode, vous avez 45 ans et plus.

00:44 On va vous faire découvrir une société qui, fort de son succès, cherche des mamies à embaucher.

00:49 Et ça va aussi vous intéresser si vous voulez en plus, évidemment, offrir un tricot à Noël.

00:55 On voit bien ça, tiens.

00:56 Ben oui, Yappadage, pour s'instruire, de plus en plus de retraités fréquentent les bancs des universités

01:00 pour continuer à s'instruire et pour se faire des copains plus jeunes, disons-le.

01:04 On s'instruit et on garde du lien social, c'est dans un instant.

01:07 Yappadage, pour s'évader, vous avez un peu de temps libre, vous voulez vous offrir un petit voyage à couper le souffle,

01:12 restez avec nous, on vous emmène en Norvège, coutume fiorde, besoin de nature.

01:17 Vous allez voir, y a de quoi faire.

01:19 Yappadage, pour pousser un coup de gueule contre la fermeture des services d'urgence la nuit dans beaucoup d'hôpitaux à travers la France.

01:25 L'invité qui ne fait pas son âge est cette semaine l'ancien meilleur gaucher du tennis français,

01:31 numéro 5 mondial et jeune soixantenaire Henri Lecomte, qui nous fera découvrir son nouveau livre de confidence, Balneuve.

01:38 Balneuve ? Et je vous ferai découvrir mon coup de cœur ludique de la semaine,

01:42 un jeu de société musicale pour jouer en famille de 12 à 126 ans.

01:47 Ça va, c'est large.

01:48 Sud Radio, Yappadage.

01:53 Yappadage, pour oser en parler, selon la CNAV, 1,7 million de retraités devraient bénéficier d'une revalorisation d'ici septembre 2024.

02:02 Donc une retraite minimale brute à 85% du SMIC, soit 1200 euros pour tous les salariés ayant eu une carrière complète.

02:11 Mais alors concrètement, cette augmentation concerne combien de personnes ?

02:15 Quid de la retraite complémentaire ?

02:17 Quels sont nos droits pour améliorer nos petites retraites ?

02:21 On en parle avec Laurence Ledren. Bonjour Laurence.

02:24 Bonjour à tous.

02:25 Bonjour Laurence.

02:26 Laurence, responsable des droits et retraites pour le magazine Notre Temps.

02:30 Alors aujourd'hui, on en est où Laurence ?

02:32 C'est toujours compliqué quand on parle de retraite.

02:34 Si on a une petite retraite, est-ce qu'on peut l'améliorer ?

02:37 Est-ce qu'on peut par exemple gagner des trimestres en plus ?

02:41 Oui, c'est vrai que c'est toujours compliqué, mais il y a quand même des bonnes nouvelles.

02:45 En octobre, plus de 500 000 petites retraites de base ont été augmentées.

02:49 Alors elles sont loin d'atteindre 1 200 euros.

02:52 1 200 euros, c'était un exemple donné par le gouvernement.

02:55 Il comprenait 350 euros de retraite complémentaire et 847 de retraite de base.

03:01 Et c'est ce 847 euros par mois qui constitue une sorte de minimum de retraite de base.

03:07 D'accord.

03:08 Ça s'appelle, d'un nom un peu compliqué, le minimum contributif majoritaire.

03:13 Et ça a été augmenté de 100 euros en octobre pour passer à 847.

03:17 Le problème, c'est que beaucoup de personnes n'ont pas le droit à ce minimum pour en bénéficier.

03:23 Et donc avoir cette hausse de 100 euros, il faut avoir tous ces trimestres

03:27 et tous ces trimestres cotisés acquis par le travail.

03:30 Si ce n'est pas votre cas, ce minimum est réduit en proportion.

03:34 Et si vous avez moins de 120 trimestres, vous passez complètement à côté de cette hausse de 100 euros.

03:40 D'ailleurs, sur les 500 000 personnes qui ont vu une première augmentation,

03:45 la moyenne est plutôt de 50 euros.

03:47 D'accord.

03:48 D'accord. Alors, justement, Laurence,

03:51 la SPA, qui est l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées,

03:54 n'est pas systématiquement attribuée aux retraités.

03:59 Pourquoi, dans un premier temps ? Et puis surtout, qu'est-ce qu'il faut pour y accéder ?

04:04 Alors, la SPA, c'est quelque chose qui vient compléter vos revenus,

04:08 que vous ayez une retraite ou pas.

04:10 Ce n'est pas automatique et c'est dommage,

04:13 parce que les informations à fournir sont assez compliquées.

04:17 Il faut déclarer toutes ses ressources, ses revenus, ses placements,

04:20 et même les placements de son conjoint, qu'on soit marié ou pas.

04:23 Il y a aussi quelque chose à savoir, c'est que la SPA, ça s'appelle aussi le minimum vieillesse,

04:29 ça peut être récupéré sur votre héritage si celui-ci dépasse 100 000 euros.

04:34 Donc, on comprend un petit peu pourquoi ce n'est pas automatique,

04:36 parce qu'il y a des conséquences.

04:39 Ça porte les ressources des personnes, par exemple,

04:43 une personne seule, ça va porter ses ressources jusqu'à 961 euros,

04:47 ça sera 1000 euros l'an prochain.

04:49 Si vous êtes deux, ça peut porter vos revenus jusqu'à environ 1500 euros pour un couple.

04:58 Donc, c'est à la fois assez peu, mais c'est pourtant un dossier assez compliqué à constituer.

05:04 Il ne faut pas hésiter à le demander.

05:07 Il y a en fait, malheureusement, sur toutes les personnes qui pourraient bénéficier de la SPA,

05:12 il n'y a que la moitié qui font la demande, et c'est vraiment dommage,

05:16 parce que c'est quand même une aide qui est importante pour les personnes qui ont de toutes petites ressources.

05:21 Vous pouvez la demander à votre caisse de retraite qui vous verse votre pension personnelle,

05:26 votre caisse de retraite qui vous verse votre pension de reversion, si vous en avez une.

05:30 Et même si vous n'avez aucun droit à la retraite, vous pouvez aller à la mairie pour la demander.

05:35 Alors justement, vous parlez de la pension de reversion.

05:39 Tout le monde n'y pense pas.

05:41 C'est vrai que quand on a perdu malheureusement son conjoint,

05:45 on a droit à cette pension de reversion.

05:48 Est-ce qu'il y a des cas où on n'y a pas droit, où est-ce que c'est systématique la pension de reversion ?

05:55 Non, là aussi, il y a des règles, des règles malheureusement un petit peu compliquées.

06:02 Alors la première chose à savoir, c'est que la pension de reversion,

06:05 elle est accessible seulement aux personnes qui sont mariées.

06:09 Si vous êtes faxé, vous n'y avez pas le droit.

06:11 Donc c'est accessible aux personnes qui sont mariées, devenues oeuvres, même si elles sont divorcées d'ailleurs.

06:17 Mais si vous êtes faxé ou en union libre, vous n'avez pas le droit à la reversion.

06:22 Ça permet de recevoir entre la moitié et 60% de la retraite de son conjoint décédé.

06:28 Ce n'est pas automatique et du coup, on peut peut-être passer à côté de certains droits.

06:33 Parce que maintenant, il arrive évidemment que les personnes aient des carrières assez compliquées.

06:39 Elles cotisent à plusieurs caisses.

06:40 Donc on peut parfois oublier de demander la pension de reversion de son conjoint pour une partie de sa carrière.

06:46 Moi, ce que je conseille, si on y a le droit, c'est de faire sa demande sur le site inforetraite.fr.

06:53 C'est un sujet aussi qu'on aborde aussi souvent dans le magazine Notre Temps.

06:59 Vous trouverez des infos dans notre magazine et sur le site notre-temps.com.

07:03 Il y a aussi les conditions de ressources.

07:06 Pour la retraite de base, par exemple, il y a des conditions de ressources.

07:10 Il n'y a pas forcément le droit si on a un revenu qui dépasse.

07:13 En revanche, si on est fonctionnaire ou pour la pension complémentaire des salariés, là, il n'y a pas de condition de ressources.

07:19 C'est vraiment quelque chose auquel il faut penser.

07:22 D'une manière générale, Laurence, pour conclure, qui doit-on aller voir pour être sûr de percevoir tous ces droits et toutes les aides auxquelles on a le droit ?

07:30 Parce qu'il y a d'autres aides. Il y a des aides au logement.

07:32 Il y a plein de petites aides qu'on ne connaît pas et qui peuvent dépendre de régions, dépendre de plein de choses.

07:37 Chaque situation est différente.

07:39 Tout à fait. Alors, premier conseil, si vous n'êtes pas encore à la retraite, moi, je vous invite, si vous avez une carrière un petit peu compliquée avec des changements, des passages à l'étranger,

07:51 profitez du fait que tout le monde a le droit à un entretien personnalisé et gratuit sur sa retraite à partir de 45 ans.

07:58 On peut appeler sa caisse de retraite. Il faut parfois être un peu patient, mais ça vaut le coup si on a une situation un petit peu complexe de demander cet entretien gratuit.

08:07 Sinon, rendez-vous aussi dans les maisons France Service. Je ne sais pas si vous connaissez ces maisons qui sont quand même assez nombreuses maintenant dans pas mal de villes,

08:17 qui rassemblent toute une série de services publics et qui peuvent vous renseigner sur tous vos droits, la retraite et le reste.

08:24 Donc on le redit, France Service.

08:26 Voilà, les maisons France Service.

08:28 Et puis, il y a aussi ce qu'on appelle les CCAS, ce sont les centres communaux d'action sociale de votre mairie.

08:35 Et là, il y a des assistantes sociales, des assistants sociaux qui peuvent vous aider.

08:40 Je redis aussi toujours de regarder bien, toujours pour le côté retraite, parce que ça va pouvoir déclencher d'autres aides au moment venu,

08:51 le site inforetraite.fr. Et puis, de façon générale, les sites internet de vos retraites, il ne faut pas hésiter à les apprivoiser petit à petit.

09:01 La première fois, ça peut sembler un petit peu obscur, mais il ne faut pas hésiter à y retourner.

09:06 Bon, ben génial. Écoutez, merci énormément, Laurence Ledren, d'avoir été avec nous.

09:11 On rappelle que vous êtes responsable des droits et retraites pour le magazine Notre Temps, et on va suivre tous vos conseils.

09:17 À très vite, Laurence. Merci.

09:18 À bientôt, Laurence. Merci beaucoup.

09:19 Vous en trouverez beaucoup dans notre journal ce mois-ci.

09:21 On n'y manquera pas.

09:22 On n'y manquera pas.

09:23 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant, il n'y a pas d'âge pour être en forme et se débarrasser de ces petites tâches sur le visage qui nous pourrissent la vie.

09:30 Masque de grossesse, tâches de vieillesse. Ne vous inquiétez pas, il y a des solutions.

09:34 Et puis, il n'y a pas d'âge pour travailler. Vous savez, vous aimez tricoter, vous avez 45 ans et plus.

09:39 Eh bien, on va vous faire découvrir une société qui, fort de son succès, cherche des mamies à embaucher pour tricoter toute l'année des pulls magnifiques.

09:47 J'ai l'intérêt à me faire un pull pour Noël. Sinon, ça ne va pas aller.

09:50 Coche-nous le saucisson au bon goût depuis 1971.

09:54 Vous présente Sud Radio, il n'y a pas d'âge. Catherine Bulli, David Arthur.

10:00 Bienvenue, si vous venez de nous rejoindre.

10:02 Et merci d'être avec nous dans Il n'y a pas d'âge, comme chaque dimanche entre midi et 13h sur Sud Radio.

10:06 Dans un instant, il n'y a pas d'âge pour travailler.

10:09 Vous savez tricoter ? Le tricot n'a jamais autant été à la mode.

10:13 Eh bien, on va vous faire découvrir une société qui, fort de son succès, cherche des mamies de plus de 45 ans à embaucher.

10:19 Et tout de suite dans Il n'y a pas d'âge pour être en forme, vous nous parlez des tâches sur le visage.

10:23 Aujourd'hui, je crois, Ariane, ces tâches qui nous pourrissent la vie.

10:27 Non, les tâches qui nous concernent tous à un moment ou à un autre.

10:30 Parce que si on prend trop de soleil, si on avance en âge, si on est en période de grossesse, c'est vrai que ces petites tâches marrons,

10:36 elles sont vite disgracieuses, car elles peuvent être de taille assez importante et complexer plus d'une personne.

10:41 Alors Ariane Goldé, bonjour.

10:43 Bonjour à toutes.

10:44 En tant qu'experte beauté, vous allez nous dire d'où elles viennent ces petites tâches.

10:48 Écoutez, c'est très simple. C'est une zone de peau qui est hyper pigmentée.

10:51 Vous avez un excès de mélanine et la mélanine, c'est le pigment du bronzage.

10:55 Alors ça s'accumule. Il y a deux types de tâches. Il faut bien faire la différence.

10:59 Vous avez les petites tâches qu'on appelle les tâches de vieillesse ou les tâches de soleil ou les fleurs de cimetière, comme disent nos grand-mères.

11:05 Elles sont rondes sur le visage, les mains l'hélicoïdée et causées par l'exposition prolongée au soleil, la pollution et l'âge.

11:12 Puis vous avez autre chose qui est plus compliquée, c'est le mélasma ou encore appelé le masque de grossesse,

11:19 à tort parce qu'il peut apparaître à d'autres moments de la vie qu'à la grossesse.

11:24 Et ce sont des zones d'ombre beaucoup plus importantes sur le visage, symétriques par rapport au nez.

11:29 Et très souvent, vous avez ça au-dessus de la lèvre, ça fait comme de la moustache.

11:34 On croit que c'est suite à une épulation à la cire. Pas du tout, c'est un mélasma.

11:39 Alors justement Ariane, est-ce que ces tâches brunes sur la peau peuvent s'effacer et est-ce qu'on peut les éviter ?

11:46 Alors les éviter, oui, en partie en limitant les expositions au soleil ou en se protégeant du soleil.

11:51 Maintenant, on peut aussi les atténuer et pour ça, il y a des traitements.

11:56 On va le plus souvent chez le dermatologue ou le médecin esthétique.

11:59 Alors quand on parle du masque de grossesse Ariane, mélasma, la cause est hormonale, on est d'accord.

12:06 Mais toutes les femmes ne vont pas le développer.

12:08 Alors est-ce que ça veut dire que si elles ne le développent pas pendant la grossesse, elles peuvent le développer après, a posteriori ?

12:13 Alors je dois vous dire quand même qu'on a très longtemps pensé que c'était hormonal. Or, il semblerait à tort.

12:19 Ah, ça c'est une première chose. Le mélasma de grossesse, vous avez un masque de grossesse uniquement dans 20% des grossesses.

12:26 Ce n'est pas systématique. Ensuite, le mélasma va toucher 1% de la population et 90% des femmes.

12:34 Donc c'est quand même des tâches qui sont insalidentes, qui apparaissent entre 30 et 40 ans et au moment de la ménopause.

12:41 Mais on ne pense pas que ce soit lié vraiment aux hormones et surtout pas, comme on l'a dit, à la prise de hormones à la ménopause ou à la pilule quand on est plus jeune.

12:50 Et alors Ariane, maintenant pour aller dans le concret... Pour enlever les tâches.

12:56 Non, mais qu'est-ce qu'on peut faire pour enlever les tâches brunes qui sont dues au soleil par exemple ?

13:00 Alors les tâches brunes qui sont dues au soleil, pour ça vous avez, si elles viennent d'apparaître, elles sont encore légères, marron clair, vous avez ce qu'on appelle des dépigmentants.

13:10 Vous les achetez en pharmacie le plus souvent. Le numéro 1 en pharmacie du dépigmentant est Vinoperfect Caudalie.

13:17 C'est quand même le numéro 1. Ensuite, si c'est plus important, vous avez le Shell Dermato.

13:24 Alors le Dermato, il vous donne, soit il vous fait des peelings, soit il fait du laser anti-tâches, soit il fait de l'azote liquide, soit il peut faire aussi d'autres types de peeling.

13:36 Il faut aller le voir parce que c'est en principe le nombre de tâches, l'intensité, c'est à lui de voir.

13:41 J'ai une question sur le laser parce qu'il paraît que ça fragilise quand même pas mal la peau. Est-ce que c'est pas finalement avec le temps une mauvaise idée ?

13:51 Non, le laser ça peut être bien, ça vous fait une croûte pendant 8 jours, mais si vous vous remettez au soleil, ça revient. Mais tous les traitements, ça revient.

14:00 Très rapidement Ariane, est-ce qu'il y a d'autres crèmes intéressantes à utiliser si on a des tâches ?

14:05 Alors il faut porter des écrans aussi bien l'hiver que l'été.

14:10 Et l'écran total n'existe pas vous m'avez dit.

14:12 Non, alors l'écran total n'existe pas parce qu'il n'y a pas d'écran total, donc il faudrait aller dans une cave. Il faut prendre un écran 50 et plus.

14:20 Alors des marques de crème, donnez-nous des marques de crème.

14:21 Alors des marques de crème, vous avez par exemple UVA, Citic, la race qui est à 50 mais qui se porte très bien.

14:28 Vous avez Mésoestétique dans les 50 et puis vous avez aussi Isdine qui fait une crème teintée indice 50.

14:36 Alors moi je suis fan de ce genre de trucs.

14:39 Et vous avez pour l'hiver un peu, moi vous en trouvez partout, vous demandez une crème hydratante 2 jours avec un indice de protection.

14:45 Celle-ci c'est Kiko, c'est pas cher du tout, c'est 30 SPF 30.

14:50 Très bien.

14:51 Arianne, merci on est sauvée là, on va pouvoir aller au soleil.

14:55 Et maintenant David, vous allez nous parler d'une belle initiative pour donner du travail aux mamies.

15:00 Aux mamies, en effet Catherine, alors aujourd'hui dans "Y a pas d'âge pour travailler", je vais vous faire découvrir un gang de mamies tricoteuses.

15:06 Ces incroyables mamies ont entre 50 et 80 ans et elles sont installées partout en France.

15:12 Et au sein de la société "Les mains de mamie", elles tricotent pour nous des pulls.

15:15 Pour en parler et vous convaincre peut-être d'égayer votre vie si vous aimez tricoter et rejoindre ce gang de mamies et cette super société.

15:23 Nous avons aujourd'hui avec nous sa fondatrice Aurélie de Barros et une ase du tricot, Mamie Jo.

15:29 Bonjour Aurélie.

15:30 Bonjour à toutes les deux.

15:31 Bonjour à vous.

15:33 Bonjour Mamie Jo.

15:34 Bonjour tout le monde.

15:35 Alors Aurélie, comment est née l'idée de fonder la société "Les mains de mamie" et de donner du travail à toutes ces femmes ?

15:42 Il est né de l'idée de ma grand-mère qui est paternelle, qui est Alzheimer depuis 2016.

15:48 Lors de cet événement, je me suis dit qu'il était important de continuer la transmission justement avant que les maladies arrivent et d'éviter l'isolement de nos aînés.

15:56 Donc en septembre 2019, j'ai créé "Les mains de mamie" qui avait pour objectif de resserrer les liens intergénérationnels avec des ateliers.

16:03 Mais le Covid est arrivé, les ateliers de tricot, de broderie ont dû s'arrêter et on a basculé sur des collections pour continuer à s'occuper, à rester valorisé, à continuer de valoriser nos mamies.

16:16 Et donc aujourd'hui, la collection est un succès. Donc on a plus de 100 mamies sur toute la France.

16:21 Ah, et quel est le profil des tricoteuses que vous recherchez alors Aurélie ?

16:25 Alors les tricoteuses, aujourd'hui on a de la chance, c'est qu'elles nous écrivent d'elles-mêmes.

16:29 C'est plutôt des femmes qui sont jeunes retraitées, qui ont envie de choisir de se faire un complément financier, de participer à un projet collectif.

16:38 Puisqu'il y a des collections où on tricote de chez soi, mais on continue les ateliers, on fait des shootings photos, des interviews comme aujourd'hui.

16:45 On fait des séances de yoga, on fait beaucoup de choses, on rencontre les jeunes aussi à travers les réseaux sociaux.

16:50 Donc voilà.

16:52 Très actif.

16:54 Et alors Mamie Jo, puisque vous nous faites l'honneur d'être avec nous aujourd'hui, vous faites partie de ce gang de mamies tricoteuses.

17:00 Qu'est-ce que vous apporte ce travail ? Qu'est-ce que vous avez trouvé au sein de cette société ?

17:05 Alors, bon, qu'est-ce que m'apporte ce travail ? D'abord, je voudrais dire une petite chose, préciser quelque chose.

17:10 C'est que pour moi, tricoter, ce n'est pas un travail, c'est d'abord une passion. C'est une passion que m'a transmise ma mère, ma grand-mère.

17:17 Il est vrai que pendant quelques années, je l'ai mis de côté, parce qu'elle a dit active, tout simplement.

17:22 Mais aujourd'hui, vous vous rendez compte, on me donne l'occasion de mettre en valeur ce savoir-faire et ce bel héritage.

17:28 Et puis, je voudrais dire une deuxième petite chose, c'est que pour moi, le travail, c'est égal à salaire.

17:34 Mais nous, les grands-mères, nous ne sommes pas salariées, nous sommes des retraités, nous sommes des auto-entrepreneuses.

17:41 Et comme le disait Aurélie, cette activité, en dehors du plaisir qu'elle nous procure, elle nous permet aussi de gâter nos petits-enfants.

17:49 Elle nous porte un complément.

17:52 Parce que vous tricotez pour qui ?

17:54 Justement, on tricote là pour les clients, mais à l'origine, on tricotait pour nos petits-enfants aussi, pour nos enfants.

18:00 Et aujourd'hui, ce complément financier, ça nous permet aussi de gâter, de voyager un petit peu plus, de nous offrir des petits restos.

18:08 Et puis, vous vous rendez compte, se dire que ce sont nos mains, en tricotant, tout simplement, qui nous ont permis tous ces petits extras.

18:17 Mais vous vous rendez compte, la fierté ? Je vous dirais que les mains de Mamie, c'est valorisant.

18:22 Elles m'ont apporté une nouvelle dynamique dans ma vie.

18:26 C'est génial. Vous tricotez combien de pulls par an, Mamie Jo ?

18:30 Grosso modo, on va dire une petite vingtaine.

18:33 On va dire qu'il faut à peu près entre 10 et 20 heures pour la confection d'un pull.

18:37 Ça dépendra aussi du modèle, de la complexité des points.

18:40 On a à peu près une vingtaine de jours pour terminer un ouvrage.

18:45 Ça veut dire que sur 10 mois, ça nous fait une vingtaine de pulls par an.

18:49 Alors, si nos auditeurs veulent commander quelque chose, alors comment ça se passe ?

18:54 Combien de modèles de combinaisons de couleurs vous proposez ?

18:57 Il y en a de tout un tas. Par contre, moi, je ne suis que l'auto-entrepreneur.

19:01 Oui, alors Aurélie. On va demander ça à Aurélie de Barros. Aurélie.

19:05 Si les personnes souhaitent commander un pull pour les fêtes de fin d'année faites par nos mamies,

19:11 il faut directement se rendre sur le site lesmainsdemamies.com.

19:14 Elles peuvent choisir soit des modèles standards que nous proposons et que nous designons,

19:18 soit des modèles, il y a un service de personnalisation où elles peuvent s'amuser avec les couleurs et les longueurs

19:23 pour faire le pull sur mesure dont elles rêvent.

19:25 Et là, il faut combien de temps ?

19:26 C'est toujours pareil. On travaille bien le design à la montre.

19:29 Toujours une dizaine d'heures pour deux confections.

19:31 Et la cliente attend une vingtaine de jours de l'autre côté.

19:34 C'est du surcommande. Comme ça, il n'y a pas de débrayage.

19:36 Il n'y a personne qui tricote pour rien.

19:37 Super !

19:38 Eh bien, génial ! Merci beaucoup Aurélie de Barros et Mamie Jo pour nous avoir fait…

19:42 Merci à vous. C'est une très belle initiative.

19:43 Vraiment, merci de nous avoir fait une découverte.

19:45 Je veux juste rajouter juste une petite chose.

19:48 Si vous permettez, je voudrais dire aussi à toutes celles qui écoutent l'émission.

19:51 Bon, elle n'a pas été très longue. On n'a pas pu parler ces très, très longtemps.

19:54 Mais si elles sont séduites par l'idée, si elles ont envie de nous rejoindre, nous,

19:58 Super Mamie Gang et Mad Mamie, n'hésitez pas à contacter Aurélie.

20:02 Ici, il n'y a pas de stress, il n'y a pas de pression, il n'y a pas d'obligation,

20:05 ce n'est que du bonheur.

20:06 Nous décidons d'accepter ou de refuser les tuts.

20:08 Eh bien, merci. Merci. On va s'arrêter parce que sinon on va parler pendant des heures.

20:12 Merci beaucoup Mamie Jo.

20:13 Excellente forte parole Mamie Jo.

20:15 Merci. Nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant, il n'y a pas d'âge

20:18 pour s'informer, être un éternel étudiant, suivre des cours à 70 ans, 80 ans.

20:23 Eh bien, ça entretient la jeunesse et le lien avec les autres.

20:26 Et donc, il n'y a pas d'âge pour s'évader.

20:28 Si vous avez envie de nature, on vous emmène en Norvège.

20:32 Coche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente

20:37 Sud Radio, il n'y a pas d'âge. Catherine Bulli, David Arthur.

20:42 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre et merci d'être avec nous dans Il n'y a pas d'âge

20:46 comme chaque dimanche entre midi et 13h sur Sud Radio.

20:49 Dans un instant, il n'y a pas d'âge pour s'évader.

20:52 Vous avez un peu de temps libre mon cher David.

20:56 Vous voulez vous offrir un joli voyage ?

20:58 Oui.

20:59 Eh bien, restez avec nous, on vous emmène en Norvège.

21:01 Amoureux des grands espaces, vous allez être servi.

21:04 Et puis, vous découvrirez notre coup de cœur ludique de la semaine,

21:07 un jeu de société musical pour jouer en famille de 12 à 126 ans.

21:11 Mais tout de suite Catherine, il n'y a pas d'âge pour s'informer ou plutôt pour étudier ?

21:15 Absolument, il n'y a pas d'âge pour reprendre ses études.

21:18 En effet, de nombreux seniors reprennent le chemin de l'université

21:21 quand l'heure de la retraite sonne et parfois même à 70, 80.

21:25 80 et plus.

21:26 Les contraintes professionnelles sont passées,

21:28 la volonté de faire renaître une passion ou un intérêt dans un domaine particulier

21:33 tout en créant un lien social.

21:35 Est-ce que ce ne serait pas ça la recette du bienveillir ?

21:39 Bonjour Serge Guérin.

21:40 Bonjour.

21:41 Bonjour.

21:42 Alors Serge, vous êtes sociologue, spécialiste des questions liées aux seniors.

21:45 Est-ce que retourner sur les bancs de la fac, c'est une demande,

21:49 vous avez l'impression, qui s'accroît en ce moment ?

21:51 Oui, tout à fait.

21:52 Il y a deux raisons, on pourrait dire d'une certaine manière.

21:55 Il y a ceux qui ont envie simplement de s'occuper,

21:58 de découvrir autre chose, qui ont de la curiosité,

22:01 qui depuis très longtemps avaient envie de mieux connaître l'histoire,

22:05 d'apprendre une langue étrangère, que sais-je encore.

22:08 Et donc ils y vont un peu pour le plaisir.

22:10 Alors il y a les universités de tout âge,

22:11 il y a à peu près 800 000 seniors qui les suivent.

22:14 C'est énorme.

22:15 Oui, c'est énorme quand même.

22:17 On choisit son sujet, on y va, on croise généralement le sujet,

22:21 on croise généralement aussi d'autres personnes plus ou moins âgées,

22:24 et puis c'est un enseignant ou à la retraite,

22:27 ou un enseignant, ou quelqu'un qui connaît très bien son sujet.

22:30 Et puis il y a ceux qui ont envie, comment dire, presque un peu une revanche,

22:34 un petit quelque chose, qui disent, tiens, mes enfants,

22:36 mes petits-enfants ont le bac, moi je ne l'ai pas,

22:38 et si je passais le bac par exemple,

22:40 ou bien, ah bah tiens, j'aimerais bien avoir un vrai diplôme,

22:43 parce que, pareil, mes enfants, mes petits-enfants ont des vrais diplômes,

22:46 et moi dans la famille, je suis le seul à ne pas en avoir.

22:48 Comme on dit beaucoup maintenant, tout le monde a des diplômes et ainsi de suite,

22:51 il y a aussi ce petit plaisir, ce petit challenge.

22:54 Et puis ce que vous disiez, c'est absolument vrai,

22:57 me bien vieillir, c'est quoi ? C'est un peu d'activité physique,

23:00 si possible une nourriture, une alimentation de qualité,

23:04 et du lien social, et faire tourner son cerveau.

23:07 Finalement, en allant à l'université, en allant à l'université tout âge et hausse,

23:11 si en plus vous y allez en vélo, si après vous mangez bien,

23:14 mais c'est génial pour bien vieillir,

23:16 vous avez tout d'un coup, d'une certaine manière.

23:19 - Justement, vous le dites Serge, suivre des cours,

23:22 c'est évidemment bon pour le cerveau,

23:24 mais fréquenter des étudiants plus jeunes que soi et des profs,

23:28 est-ce que ce n'est pas surtout finalement un formidable moyen

23:31 de conserver ou de créer un lien social capital à cette étape de la vie ?

23:36 - Oui, tout à fait. Je me souviens, quand j'étais prof à Lyon,

23:39 j'avais un cours sur les médias.

23:41 Beaucoup de jeunes connaissaient mes étudiants,

23:43 mais ça s'était su que le cours était un peu sympa et tout ça.

23:46 J'ai vu arriver un certain nombre de gens âgés,

23:49 et leur plaisir c'était à la fois de comprendre ce qui se passait,

23:52 l'évolution des médias, et en même temps de discuter avec des gens plus jeunes.

23:56 Donc en effet, c'est ça. C'est aussi, je me confronte à d'autres générations,

23:59 je découvre les sujets, y compris d'ailleurs les manques,

24:02 et du coup ça me permet aussi de me rajeunir d'une certaine manière.

24:06 Et puis toujours pareil, c'est le lien social.

24:08 Que j'aille à l'université ou que j'aille dans les universités tout âge,

24:11 où là les gens ont plutôt à peu près le même âge,

24:13 enfin le même âge ça va voir entre 60 et 100 ans quoi,

24:16 ça fait quand même aussi plusieurs générations,

24:18 et du coup je me confronte quand même avec d'autres.

24:20 Et donc c'est aussi le plaisir de rencontrer d'autres personnes,

24:22 et puis c'est aussi une lutte contre l'isolement,

24:24 c'est quand même un des risques majeurs post-retraite.

24:26 Et puis c'est vrai qu'en France, on a trop souvent l'impression,

24:29 je trouve que le terme "seigneur" dérange.

24:31 Nous c'est une des raisons pour lesquelles on s'est lancé dans cette émission,

24:34 on a créé cette émission "Y a pas d'âge".

24:37 Parce que c'est vrai qu'on a un peu l'impression que les seigneurs sont un peu stigmatisés,

24:41 qu'on les met un peu facilement au rebut.

24:43 Or, plus de 60 ans, c'est jeunes de toute façon.

24:46 On a du mal, c'est vrai, à faire bouger les choses en leur faveur.

24:49 Est-ce que favoriser justement cet élan,

24:51 continuer à s'instruire, en allant à la fac,

24:53 suivre des formations, ce ne serait pas un bon élément déclencheur

24:56 pour changer le regard de la société sur nos aînés ?

24:59 Vous avez parfaitement raison.

25:01 Ne serait-ce que des plus jeunes qui découvrent que

25:04 "Ah bah tiens, le monsieur, il a 72 ans,

25:07 et il apprend à quel poids, telle ou telle langue par exemple."

25:11 "Waouh, comment elle s'appelle ? Denise, elle a 77 ans,

25:14 elle s'intéresse à l'histoire. Ah bon ?"

25:16 Oui, bien sûr, ça aide à changer des deux côtés.

25:19 Moi j'ai un master où j'ai des gens,

25:22 j'ai eu des étudiants qui avaient plus de 60 ans.

25:24 Et donc évidemment c'est aussi un partage

25:26 avec des étudiants qui ont 22, 25 ans,

25:28 et qui leur disent "Oui mais attends, la vie n'est pas tout à fait comme ça."

25:30 Donc chacun aussi apprend l'autre.

25:32 Et c'est vrai que ça aide quand même à faire évoluer les représentations,

25:35 on peut dire à rajeunir le regard sur les seniors.

25:38 Ça c'est une très belle phrase Serge Guérin, effectivement.

25:40 Il est important à n'importe quel âge d'apprendre l'autre.

25:43 Allô ?

25:45 Oui pardon, alors Serge,

25:47 vers quel genre d'études rapidement se dirigent nos aînés ?

25:50 Quels sont les secteurs et les sections ?

25:53 Alors vous avez un élément absolument majeur

25:55 qui sont les langues étrangères.

25:57 Souvent les gens âgés n'ont pas eu de très bons profs,

25:59 et donc ils ne sont pas très très bons,

26:01 et ils se disent "J'aimerais bien quand même..."

26:03 Et c'est des langues souvent basiques,

26:05 un type l'anglais et l'espagnol,

26:07 et certains ont envie d'une langue un peu plus compilée.

26:09 Ça c'est vraiment l'élément majeur.

26:11 Deuxième élément, tout ce qui est artistique.

26:13 J'ai toujours... Une anecdote, c'était à Bordeaux,

26:15 je me souviens d'une personne qui avait à peu près 80 ans.

26:17 Elle enseignait, elle dirigeait le cours,

26:19 elle me disait "Mais moi j'ai été comptable toute ma vie,

26:21 parce que mes parents, je voulais être peintre,

26:23 puis mes parents m'avaient dit "Soyez...

26:25 bah non, la peinture c'est riche et dure."

26:27 C'était souvent le cas.

26:29 Et quand il s'est ennuyé, pour ne pas dire autre chose,

26:31 à faire de la comptation toute sa vie,

26:33 il me dit "Le jour où j'arrive à la recette,

26:35 mets le lendemain, j'étais avec mes pinceaux,

26:37 pour apprendre à faire de la peinture."

26:39 Et 20 ans plus tard, c'était lui le prof.

26:41 - On va se quitter sur ce mot, merci beaucoup Serge.

26:43 - Merci Serge, et je rappelle que vous avez écrit

26:45 "La silver economy pour les nuls",

26:47 une analyse précise sur tous les produits et services

26:49 dessinés à nos aînés, pour tous ceux que ça intéresse.

26:51 - Et maintenant Catherine, on va parler d'un pays.

26:53 Alors dans quel pays vous nous emmenez aujourd'hui ?

26:55 - Ah, et bien aujourd'hui, nous partons

26:57 de la Norvège, David. Oslo, Bergen,

26:59 et oui, le soleil de minuit,

27:01 les aurores boréales, la cuisine,

27:03 les coutumes.

27:05 Vous savez qu'il n'y a pas énormément,

27:07 la densité est faible, il n'y a que 13 personnes

27:09 au kilomètre carré en moyenne, vous saviez ça ?

27:11 - Ah non, je ne le savais pas, mais je vais y aller pour repeupler.

27:13 - Bonjour Sophie Cassano.

27:15 - Bonjour Catherine,

27:17 bonjour David, merci de votre invitation.

27:19 - Nous sommes très très heureux de vous avoir.

27:21 Vous êtes la spécialiste de la Norvège

27:23 chez Avas Voyage.

27:25 Et je voudrais vous demander

27:27 si nous devions proposer à nos auditeurs

27:29 de partir en Norvège,

27:31 quels sont pour vous les incontournables ?

27:33 Où faut-il aller absolument ?

27:35 - Alors, la Norvège,

27:37 c'est très difficile de choisir un endroit incontournable

27:39 tellement la Norvège est riche en découvertes.

27:41 La Norvège, c'est un pays

27:43 de montagnes, de fjords,

27:45 de lagues, de glaciers.

27:47 Le littoral norvégien est l'un des plus beaux au monde.

27:49 C'est vraiment le pays des légendes.

27:51 - Un coup qu'elle souffle.

27:53 - Exactement.

27:55 Vous avez de nombreuses villes et villages à découvrir

27:57 comme Bergen, là on rentre dans le pays des fjords.

27:59 Vous avez Trondheim,

28:01 qui est l'ancienne capitale des vikings.

28:03 Et les îles Lofoten, par exemple.

28:05 Alors là, on rentre dans un monde imaginaire.

28:07 Ici, vous avez dépassé le cercle polaire-arctique.

28:09 Vous avez un contraste de couleurs

28:11 avec les charmes de petits villages

28:13 aux maisons colorées,

28:15 nichés dans des grandes falaises de granit,

28:17 des plages de sable blanc, c'est vraiment très très beau.

28:19 - Ah, mais c'est magnifique !

28:21 Est-ce qu'il y a une période plus agréable

28:23 pour aller en Norvège ?

28:25 L'hiver, ou plutôt le printemps, l'été ?

28:27 Et puis, est-ce qu'en fonction des saisons,

28:29 les activités vont être différentes ?

28:31 - Alors, la Norvège, ce visite,

28:33 en toutes saisons, elles sont bien marquées.

28:35 Et parfois même dans une journée.

28:37 Il y a un dicton norvégien qui dit

28:39 "Il n'y a pas de mauvais temps, il y a juste de mauvais vêtements."

28:41 Alors, c'est vrai,

28:43 c'est véridique.

28:45 En automne, vous avez une explosion de couleurs

28:47 dans les vallées,

28:49 de la jaune, de l'orange, du rouge.

28:51 L'hiver, une grande partie du pays

28:53 est recouvert de neige, donc là, effectivement,

28:55 c'est le moment pour du ski,

28:57 les randonnées en raquettes, les sorties en chien de prénoms,

28:59 les balades avec les rennes.

29:01 Nous sommes proches

29:03 du cercle polaire

29:05 et l'hiver fait son timide.

29:07 Donc, il n'y a pas une obscurité totale,

29:09 mais un petit peu quand même.

29:11 Et puis, c'est justement

29:13 durant ces deux saisons où on peut profiter des aurores montréal.

29:15 - Ah, magique !

29:17 - Exactement,

29:19 octobre à mars, alors là, c'est un

29:21 balai céleste, lumineux

29:23 avec des tons qui varient, en fait,

29:25 suivant les...

29:27 Ça peut être du vert, du bleu, du rouge,

29:29 du violet, enfin, c'est très, très variable.

29:31 Et puis, l'été, comme le printemps,

29:33 la nature se réveille,

29:35 les Norvégiens sortent,

29:37 et on peut faire beaucoup d'activités extérieures

29:39 jusqu'à tard le soir, voire toute la nuit.

29:41 - D'accord.

29:43 - Alors, en préparant ce voyage, vous me parliez des coutumes

29:45 norvégiennes. Alors, bon,

29:47 le costume, on connaît, mais sinon,

29:49 qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Est-ce que vous pouvez nous raconter

29:51 quelques petites histoires ?

29:53 - Alors, pour comprendre la Norvège,

29:55 il faut comprendre les Norvégiens.

29:57 C'est une population qui est très discrète,

29:59 chaleureuse, mais discrète, et qui est

30:01 à l'opposé de notre culture française.

30:03 On ne se fait pas la bise, par contre, on se tutoie rapidement.

30:05 Ils ne vont pas venir

30:07 à vous, c'est à eux d'aller vers vous.

30:09 Ils ont un

30:11 immense respect des règles et des lois.

30:13 Vous ne verrez jamais un Norvégien qui va rouler

30:15 à 130 km/h sur l'autoroute alors que

30:17 c'est limité à 100. Par contre,

30:19 le peuple norvégien, ça c'est important

30:21 pour comprendre justement

30:23 la Norvège. Il est

30:25 adepte de la culture, je vais essayer

30:27 de vous le dire avec l'accent, le "free love live".

30:29 Je vis dans la nature

30:31 sans la déranger. Les loisirs de

30:33 nature sont vraiment inscrits dans l'identité nationale,

30:37 et le droit d'accès à la nature

30:39 est protégé par la loi.

30:41 C'est important. Alors, Sophie,

30:43 en termes de prix et en fonction de la période,

30:45 quel budget il faut prévoir pour pouvoir partir en Norvège ?

30:47 Alors, la Norvège,

30:49 c'est cher, il ne faut pas se le cacher.

30:51 Par exemple,

30:53 vous pouvez partir en court séjour

30:55 de 4 nuits sur l'hiver, pour un séjour

30:57 polaire avec des activités comme

30:59 la chasse aux aurores boréale

31:01 et sortir en chien de traîneau.

31:03 Les activités, elles varient à partir

31:05 de 100 euros, 200 euros,

31:07 voire plus.

31:09 Vous pouvez passer quelques jours à Berguen,

31:11 en court séjour, prendre un train,

31:13 aller voir les fjords en bateau,

31:15 passer quelques jours à Oslo aussi.

31:17 Moi, c'est une capitale qui est assez étonnante.

31:19 Elle est très dynamique.

31:21 A peu près des prix, s'il vous plaît ?

31:23 À partir de 1 600 euros. Après, il faut compter

31:25 de toute façon, une semaine,

31:27 dans les 3 000 euros,

31:29 plus ou moins, par personne.

31:31 D'accord, mais c'est une carte postale

31:33 qu'on garde à vie.

31:35 Exactement. C'est vraiment extraordinaire.

31:37 Je pense que pour Noël, on peut soumettre

31:39 une bonne idée pour nos auditeurs.

31:41 Noël, avec les aurores boréales.

31:43 Ça doit être magnifique.

31:45 Merci Sophie Castano pour cette immersion

31:47 norvégienne.

31:49 Merci. A très bientôt. Bonne journée.

31:51 Et maintenant, David, un petit coup de cœur

31:53 récréatif et familial.

31:55 Récréatif et familial. Alors, je suis allé,

31:57 Catherine, cette semaine. Vous pouvez montrer

31:59 à l'écran pour nos amis qui nous regardent sur Youtube.

32:01 Je suis allé cette semaine rendre visite

32:03 à une amie qui vit dans une maison de retraite.

32:05 Et quand je suis arrivé, elle était en train de jouer

32:07 avec ses copines et ses copains un jeu

32:09 de société musicale complètement

32:11 dingue. Ça s'appelle "Hitster".

32:13 Ça vient de "hit". Voilà, de "hit" et "ster".

32:15 Alors, à l'aide de votre smartphone,

32:17 après avoir installé l'application "Hitster",

32:19 vous allez scanner le QR code

32:21 figurant sur l'une des cartes du jeu.

32:23 La chanson qui est sur cette

32:25 carte va démarrer. Vous l'écoutez.

32:27 Vous allez devoir, et vous allez devoir, avec l'aide

32:29 de vos souvenirs, trouver son année de sortie.

32:31 Ensuite, vous allez essayer de la placer

32:33 tour à tour sur... Enfin,

32:35 placer ces hits musicaux tour à tour par

32:37 ordre chronologique. Et il faut en placer

32:39 10 sur une timeline.

32:41 Le premier joueur qui réussit est couronné

32:43 "Hitster". Alors, ce jeu s'articule

32:45 écoutez bien... - J'écoute ça.

32:47 - Sur les... Sur 300

32:49 chansons, plus connues les unes que

32:51 les autres. Elles sont sorties sur les 100

32:53 dernières années. Donc, vraiment, il y en a

32:55 pour tous les âges. C'est pour ça que je vous dis qu'on peut les jouer

32:57 jusqu'à 126 ans. Et c'est un jeu qui est

32:59 complètement dingue. Ça swingue...

33:01 Ça donne des parties endiablées teintées de

33:03 souvenirs. J'ai même entendu,

33:05 figurez-vous, j'avais une dame qui était à côté de moi,

33:07 elle entend le morceau de musique, elle a 88 ans.

33:09 Et je l'entends dire "Ah, ce

33:11 morceau, je m'en souviens comme si c'était hier

33:13 le 15 mars 1952

33:15 mon premier flirt, il s'appelait

33:17 Pierre". Alors, je vais vous dire, voilà...

33:19 Donc, ça permet effectivement

33:21 de se souvenir.

33:23 Donc, grâce à ce jeu intergénérationnel

33:25 auquel on peut jouer de 2 à 10 joueurs,

33:27 j'ai passé un super dimanche

33:29 du genre "Boum improvisé"

33:31 et alors, donc voilà. Donc, courez

33:33 chez votre marchand de jouets,

33:35 cherchez "It's Turd" des éditions

33:37 du Jardin. - Passez un bon moment.

33:39 - Un bon moment en famille ou entre amis.

33:41 Vraiment, c'est top. - Et en plus, ça a l'air d'être

33:43 très simple. - C'est très simple.

33:45 - Eh bien, merci mon cher David. Et nous, nous sommes

33:47 ensemble jusqu'à 13h et dans un instant

33:49 nous vous ferons entendre le coup de gueule que nous avons

33:51 passé ce matin dans la matinale

33:53 contre la fermeture, la nuit,

33:55 des services d'urgence dans beaucoup d'hôpitaux

33:57 à travers la France. - Et Henri Lecomte,

33:59 le plus célèbre gaucher du tennis français

34:01 sera avec nous Catherine. - Chouette.

34:03 - Sud Radio, y'a pas d'âge.

34:11 - Et comme tous les dimanches sur Sud Radio,

34:13 pour conclure l'émission, nous avons l'immense plaisir

34:15 de recevoir notre invité du jour.

34:17 Il s'agit d'Henri Lecomte qui vient de sortir

34:19 son autobiographie "Balneuve"

34:21 aux éditions Marabout David.

34:23 - Bonjour Henri Lecomte. - Bonjour.

34:25 - Bonjour à vous deux.

34:27 - Bonjour. Alors Henri, on est très heureux

34:29 de vous recevoir, il n'y a pas d'âge.

34:31 Et en préambule, je voudrais vraiment vous remercier

34:33 parce que vous m'avez fait rêver

34:35 tennistiquement parlant à plusieurs reprises.

34:37 Votre jeu, lors de la coupe

34:39 Davis de 91, ça a été pour le

34:41 jeune joueur de tennis que j'étais à l'époque

34:43 un encouragement.

34:45 - C'est gentil. - Non mais vraiment,

34:47 vous étiez magique comme sur un nuage,

34:49 dans un état de grâce où tout est possible.

34:51 Et ça c'était

34:53 une vraie source de bonheur.

34:55 Je voudrais savoir Henri,

34:57 après avoir lu votre livre, où est-ce que

34:59 vous nous emmenez justement

35:01 à travers ce nouveau livre qui est votre 3ème

35:03 et qu'est-ce que vous avez souhaité nous apprendre sur vous

35:05 qu'on ne savait pas déjà ?

35:07 - Beaucoup de choses.

35:09 Beaucoup de choses, surtout qu'il y a eu les deux

35:11 premiers livres qui n'avaient rien à voir avec celui-ci.

35:13 Celui-ci est beaucoup plus posé,

35:15 réfléchi, je ne dis pas que...

35:17 Je ne renie pas les deux premiers mais disons que c'était plus

35:19 sur la... Voilà.

35:21 J'ai eu des rencontres aussi

35:23 mais ma vie est mystique. Mais aujourd'hui c'est un livre

35:25 vraiment avec beaucoup plus de réflexion, d'analyse,

35:27 aussi de lucidité.

35:29 Et j'ai voulu partager

35:31 cela avec...

35:33 Dans ce livre, avec les différentes rencontres qui ont

35:35 vraiment marqué ma vie, comme Yann Thiriak,

35:37 comme... Bien sûr on parle de la coupe

35:39 d'Evis, mais aussi de moi.

35:41 Comment j'ai pu évoluer, comment j'ai pu aussi

35:43 ressentir les choses.

35:45 C'est ça qui est important. - Il y a beaucoup de

35:47 sensibilité, beaucoup

35:49 d'honnêteté dans ce livre.

35:51 Vous vous livrez sans artifice,

35:53 vous n'hésitez pas à parler de vos ressentis,

35:55 de vos émotions, des moments

35:57 difficiles et tout particulièrement en

35:59 88, que vous qualifiez

36:01 de "descente aux enfers".

36:03 Est-ce que justement cette année 88

36:05 a joué un rôle important dans cette

36:07 quête de sens et dans l'homme

36:09 que vous êtes devenu aujourd'hui ?

36:11 - Bien sûr. Vous savez, on apprend plus d'une

36:13 défaite que d'une victoire. On apprend plus

36:15 d'échec que lorsque l'on

36:17 réussit quelque chose. C'est assez éphémère,

36:19 ça va très vite et

36:21 en 50, on perd un petit peu cette notion-là,

36:23 comme on peut

36:25 aussi que ça soit dans n'importe

36:27 quel domaine, que ça soit dans le monde

36:29 du sport,

36:31 dans le cinéma ou autre chose. Quand on réussit,

36:33 tout d'un coup, on va dans une autre

36:35 dimension. Parfois, on se brûle les ailes,

36:37 c'est arrivé aussi un peu.

36:39 Mais après, lorsque

36:41 on affronte

36:43 ces moments-là,

36:45 il faut faire une analyse de soi

36:47 et de pouvoir se dire "qu'est-ce que je peux

36:49 faire pour être encore

36:51 meilleur, plus performant et analysé ?"

36:53 Il est vrai que quand on arrive à

36:55 un certain âge, comme mon père

36:57 me l'avait dit, "tu verras mon fils

36:59 quand t'auras mon âge, tu feras comme moi." Je dis "papa,

37:01 c'est pas possible, je le ferai pas."

37:03 - Après, je pense qu'il faut quand même avoir une ouverture

37:05 parce que tout le monde n'a pas cette

37:07 capacité à faire cette

37:09 introspection et à suivre ce chemin et

37:11 à tout à coup réaliser

37:13 ce que l'on est, ce qu'on a

37:15 envie d'être. C'est pas si

37:17 évident ? - Non, c'est pas si évident.

37:19 C'est surtout quelque chose...

37:21 Parfois, on a un petit peu honte.

37:23 Il y avait de la honte aussi dans le sens de j'ai arrêté mes études

37:25 tôt, qu'à un moment,

37:27 j'ai réussi une première vie extraordinaire.

37:29 Maintenant, c'est

37:31 une deuxième vie qui commence. Donc, de pouvoir

37:33 le partager, le retransmettre, l'analyser

37:35 et surtout ne pas avoir peur

37:37 de ce que l'on a fait

37:39 et d'assumer tout ça.

37:41 C'est un travail sur soi qui est important

37:43 qu'aujourd'hui, je fais

37:45 encore même tous les jours et que je...

37:47 je continue à faire parce que

37:49 c'est beau.

37:51 Si on a pu faire rêver quelques personnes

37:53 auparavant, c'est magnifique.

37:55 - Justement, en ouvrant ce livre, Henri,

37:57 j'avais l'impression de vous

37:59 connaître quand même pas mal

38:01 de choses à votre sujet

38:03 et en finissant le livre, j'ai été

38:05 vraiment... Je me suis aperçu en fait qu'il n'en

38:07 était rien. J'ai été vraiment surpris sur ça.

38:09 Pour les auditeurs

38:11 qui sont avec nous, quels sont

38:13 vos deux, trois passions dans la vie

38:15 et ça serait quoi votre péché mignon ?

38:17 - On en a tous

38:19 un péché. On aime bien manger.

38:21 On aime bien, on n'est plus rien.

38:23 Ma passion, bien sûr, le sport.

38:25 Le tennis, c'est toute ma vie.

38:27 Aujourd'hui, ça a été une de ma vie

38:29 et puis ça continue encore parce que

38:31 on veut partager.

38:33 Et puis, après,

38:35 on est bien, on est du Nord.

38:37 C'est aussi être aimé, c'est aussi partager.

38:39 Comme le dit bien Danny Boone,

38:41 dans le seul film "Les Ch'tis", on est du brin deux fois.

38:43 - Oui. - Et je ressens ça aujourd'hui,

38:47 franchement, très fort, parce que j'ai eu

38:49 cette éducation-là de

38:51 pouvoir à la maison. Moi, je me souviens

38:53 à un moment, il y avait toujours une assiette pour

38:55 celui et la personne qui frappait la porte.

38:57 Donc ça, c'est quelque chose

38:59 d'important. Et puis, en plus,

39:01 de pouvoir...

39:03 Quand on quitte sa maison jeune,

39:05 on veut être aimé.

39:07 Donc, c'était quelque chose

39:09 de tellement fort et important

39:11 pour moi que, parfois,

39:13 c'est bien de faire cette analyse-là aujourd'hui.

39:15 - Oui, d'ailleurs, il y a une phrase

39:17 dans cette volonté d'être aimé

39:19 que vous disiez souvent à une époque

39:21 et qui est vraiment une très belle phrase,

39:23 c'est "c'est dur d'être à la hauteur des espérances

39:25 que l'on a fait naître chez les autres".

39:27 - C'est clair, évidemment.

39:29 Parce que lorsqu'on a toujours des rêves,

39:31 moi, j'ai toujours un rêve, maintenant,

39:33 à 60 ans, un rêve de pouvoir

39:35 encore aller dans d'autres choses,

39:37 dans d'autres dimensions, de pouvoir voir

39:39 ce que je vous dis, partager, peut-être un tout petit peu

39:41 retransmettre l'expérience que j'ai pu avoir.

39:43 Mais c'est ça qui nous fait avancer.

39:45 - Bien sûr. - Vous savez, lorsque vous avez

39:47 une personne, j'ai la chance d'avoir ma compagne

39:49 à côté de moi, Maya, qui me dit

39:51 "Écoute, chérie, t'as quand même été

39:53 cinquième mondiale. Trouve les gens

39:55 qui ont été cinquième dans le monde dans leur domaine

39:57 pour que t'as pas de honte à avoir".

39:59 Et c'est vrai, ça. Et c'est bon pour tout le monde.

40:01 Dans n'importe quel domaine,

40:03 il faut y croire, il faut y aller, il faut jamais rien lâcher.

40:05 Et puis,

40:07 c'est sûr que le soleil va

40:09 venir, mais c'est facile à dire.

40:11 Après, il faut travailler. - C'est sûr. En tout cas, c'est un très

40:13 beau livre, écrit avec beaucoup d'humilité.

40:15 Et justement, la question que je me posais,

40:17 c'est, compte tenu de votre parcours,

40:19 si vous deviez rencontrer en face de vous

40:21 le petit Lecomte des années 85,

40:23 qu'est-ce que vous auriez envie de lui poser,

40:25 enfin, de lui dire, comment vous pourriez

40:27 l'aider, peut-être, sur

40:29 son évolution ? - Je continue.

40:31 Fonce, crois en ton étoile, ta passion.

40:33 Fais attention.

40:35 Je dis "fais attention",

40:37 bien sûr qu'on me l'a dit, mes parents me l'ont dit,

40:39 des personnes me l'ont dit,

40:41 mais on doit aussi vivre sa propre

40:43 expérience, on ne peut pas revenir en arrière.

40:45 Mais il est vrai qu'on peut,

40:47 surtout aujourd'hui,

40:49 peut-être

40:51 faire plus attention à la préparation

40:53 physique, parce que ce n'était pas le cas dans les années

40:55 80, parce qu'aujourd'hui,

40:57 on est capable de vraiment scanner

40:59 un corps humain pour qu'il aille

41:01 vraiment, c'est de regarder Djokovic, ce qu'il fait aujourd'hui,

41:03 à son âge. Moi, j'ai arrêté à temps

41:05 de 3 ans, c'est jeune, quand on y pense,

41:07 mais pour notre génération, c'était un peu plus

41:09 âgé, donc voilà,

41:11 par rapport à ça, mais ce qui est

41:13 important, et ça, je veux vraiment le dire à tout le monde,

41:15 c'est que, allez dans vos rêves, quoi.

41:17 Allez-y, foncez. Lorsqu'on

41:19 a une passion, lorsqu'on a le potentiel

41:21 pour le faire, allez-y. - On l'a vive.

41:23 - Et le vif, c'est exceptionnel.

41:25 Y'a tellement de gens, regardez, qui étaient parfois des traders,

41:27 qui sont devenus des humoristes,

41:29 ou le contraire,

41:31 ils vivent leur passion, et c'est ça

41:33 qui est beau. J'aimerais d'avoir mon émission de radio,

41:35 par exemple. - Et bien, on va se quitter

41:37 sur ce conseil qui

41:39 est très beau, Henri, et puis pour l'émission de radio,

41:41 on va vous faire venir en direct avec nous, et on va faire ça

41:43 à tout le monde. - Ouais, ce serait sympa. - Non, vraiment, merci

41:45 énormément. Juste en un mot,

41:47 le joueur de tennis qui vous fait vibrer,

41:49 aujourd'hui ? - Il s'est

41:51 arrêté, c'était James Bond, c'est Rodger.

41:53 - Un nouveau, un que je connais pas.

41:55 - Un nouveau, un nouveau, bah, vous savez,

41:57 vous avez Alkaraz, qui est

41:59 exceptionnel, qui est un joueur

42:01 bon, malheureusement, il a perdu assez tôt,

42:03 mais sinon,

42:05 on rêverait d'avoir un petit Français,

42:07 qui nous fasse quelque chose, quand même. - Bien sûr. - Arthur Fils.

42:09 Arthur Fils ? - Absolument. - Et bien, Arthur Fils.

42:11 Merci beaucoup, Henri Lecomte.

42:13 A très vite. - Merci, Henri, à très bientôt.

42:15 - Merci. Et alors, pour vous découvrir

42:17 et vous comprendre, et vivre de l'intérieur

42:19 cette incroyable épopée

42:21 de la Coupe Davis de 91,

42:23 plongez-vous dans le livre d'Henri,

42:25 balle neuve aux éditions Marabout.

42:27 - À bientôt. - À bientôt.

42:29 Bonne semaine à tous, et on se retrouve

42:31 dimanche prochain, Catherine ? - Oui, à partir

42:33 de 7h49, dans La Matinale,

42:35 avec Jean-Marie Bordrier, et ensuite, mon cher Dreyfus.

42:37 - Et bien, ensuite, avec Y a pas d'âge, à partir de

42:39 12h, voilà, parce qu'il y a pas d'âge. - On sera au rendez-vous.

42:41 - Pour faire plein de belles choses.

42:43 Passez tous une bonne semaine. Bon dimanche à tous. - À bientôt.

42:45 Ciao.

42:47 - Y a pas d'âge.

42:49 - Le saucisson au bon goût

42:51 depuis 1971.

42:53 ♪ Toi, je veux nous ♪ ♪ Absolute chez nous ♪

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