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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Aujourd’hui, il revient sur le drame de Crépol. Les obsèques de Thomas, l'adolescent de 16 ans tué par arme blanche, se déroulent ce vendredi.

Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 Bonjour Pascal. Bonjour les obsèques de Thomas. On est en ce moment dans le village de Saint-Donat sur l'herbe basse.
00:06 Vous avez peut-être vu des images émouvantes, bouleversantes.
00:09 Vous avez vu peut-être ce cercueil porté par les coéquipiers de Thomas.
00:14 Thomas qui, vous le savez, était un joueur de rugby.
00:17 Il y a eu plusieurs prises de parole dans l'église et je vous propose peut-être d'écouter son grand-père.
00:23 Mon épouse et moi-même, papy et mamie de Thomas, avons eu la chance d'avoir cinq petits-fils adorables et qui nous le rendent bien par leur amabilité et leur gentillesse.
00:37 Thomas était un brave garçon, réservé, bien élevé et serviable. Il pratiquait le rugby, le vélo, le ski et aimait la pêche.
00:52 Ce petit dernier, il aimait beaucoup la convivialité. Il croquait la vie à pleines dents et utilisait souvent papy ou mamie pour le récupérer à l'école, le mener au sport, aller le chercher à la pêche ou aller voir les copains.
01:12 Bref, on remplissait tout simplement notre rôle de grands-parents en complément des parents très pris par leurs occupations professionnelles.
01:23 Je ne m'imaginais pas à cette époque la chance que nous avions, Danny et moi, de le côtoyer assez souvent. Nous n'aurons plus désormais ces occasions privilégiées.
01:38 Et quand il m'a annoncé en octobre qu'il allait reprendre le sport au Rubiclum, dans l'équipe U19, j'étais ravi.
01:46 Le rugby, et je peux en parler car je l'ai pratiqué, c'est un sport collectif, une école de la vie, pour la solidarité entre joueurs et le respect pour l'adversaire.
02:00 Puis, dans la nuit de samedi à dimanche, arriva à Crepeau le drame que vous connaissez, une bande de louards qui avait un couteau à la place du cœur lui ont enlevé la vie.
02:13 Dans les jours qui suivirent, la dirigeante du Rubiclum, un ami personnel, m'a adressé un petit texto qui disait « Thomas est un mec bien, très apprécié du groupe. Courage ! »
02:32 Quelle fierté pour nous, grands-parents et parents.
02:41 Durant cette semaine éprouvante, quand j'ai vu tous ces jeunes, copines, copains qui pleuraient venir lui rendre un dernier hommage, et c'est un signe qu'ils ne trompent pas, j'étais très content.
02:56 Ils venaient tout simplement rendre à Thomas l'amitié qu'il leur avait donnée.
03:03 Je vais en terminer là car pour mon Thomas, j'aurai encore beaucoup de choses à vous raconter.
03:09 Mais aujourd'hui, je voudrais féliciter l'efficacité de notre police qui a retrouvé très rapidement ces acteurs de barbarie, et j'attends avec impatience le verdict de la justice qui a dit par l'intermédiaire de son ministre que les acteurs seraient châtiés.
03:30 Ces gens-là, des sauvages, doivent être mis très rapidement à l'écart de notre société.
03:41 Néanmoins, et en tout état de cause, ça ne me rendra jamais mon Thomas, mon bébé, notre Thomas.
03:56 Évidemment, l'émotion et la voix déchirante de ce grand-père.
04:01 Nous sommes en direct avec Noémie Loisel.
04:05 Bonjour Noémie, vous êtes, je pense, devant l'église où le cercueil de Thomas est encore présent dans cette église, parce que j'ai le sentiment que la messe des obsèques n'est pas terminée, ou peut-être est-elle déjà finie ?
04:24 Non, la messe n'est pas encore terminée, elle devrait à peu près durer deux heures, donc elle devrait se terminer dans une heure à peu près.
04:33 L'émotion est très vive, en tout cas dehors, et je suppose aussi à l'intérieur de l'église.
04:39 Nous, médias, on est tenus à l'écart à l'extérieur, beaucoup de gens aussi n'ont pas pu rentrer à l'intérieur de l'église, mais l'émotion est très vive, et bien sûr il y a un silence, l'atmosphère est pesante.
04:53 On a vu des images qu'on n'oubliera pas, Noémie, notamment ce cercueil de bois clair porté par quatre coéquipiers, j'imagine quatre coéquipiers de son équipe,
05:05 et puis derrière lui il y avait tous ces jeunes de son équipe avec le maillot ciel et blanc de Saint-Romain-sur-Isère qui était présent et qui accompagnait évidemment ce cercueil.
05:18 On a vu les parents abattus entrant dans l'église, et puis vous l'avez dit, le silence, le recueillement, la dignité de ces habitants qui connaissaient ou Thomas, ou sa famille,
05:34 ou en tout cas qui voulaient partager ce moment d'unité, de fraternité dans cette église, et aujourd'hui ce qui a frappé également, et je n'ai pas ri, je ne sais pas si vous avez l'information,
05:50 si vous avez réussi en tout cas à avoir cette information, Noémie, j'ai le sentiment qu'il n'y avait aucun représentant de l'État, ni évidemment membre du gouvernement,
05:59 ni même le préfet, j'étais étonné de cela, je ne sais pas si c'est une demande de la famille pour tout vous dire, qui aurait souhaité,
06:07 je sais que pendant la marche la famille avait souhaité pas de présence politique, mais là c'est pas tant une présence politique qu'une présence de l'État qui me paraissait quand même devoir être présent dans cette église.
06:21 Je ne sais pas si vous avez des informations là-dessus.
06:24 Non, pour l'instant je ne peux pas confirmer cette information-là, mais en tout cas moi je ne pense pas avoir vu de représentant de l'État, et cela ne m'étonnerait pas vraiment de la famille,
06:34 comme vous l'avez dit lors de la marche blanche, elle ne voulait pas de récupération politique, cette cérémonie se fait en toute discrétion,
06:44 les médias ont aussi tenu à l'écart, il y a quand même un écran géant à l'intérieur de l'église où les personnes peuvent aussi voir la cérémonie,
06:52 mais nous on est vraiment tenu à l'écart, donc ça ne m'étonnerait pas qu'il n'y ait pas en tout cas de représentant de l'État aujourd'hui pour cette cérémonie, la famille veut rester discrète.
07:01 Je faisais une petite différence entre effectivement la marche et la représentation politique, et effectivement la récupération d'un instrument politique
07:09 qui peut exister notamment avec des leaders de certains partis politiques, et là c'est une chose, et en revanche je faisais une petite différence avec la représentante de l'État
07:20 que je ne mettais pas tout à fait dans cette représentation politique pure. Je m'aperçois également, sauf erreur de ma part, que la Fédération Française de Rugby n'a pas fait un communiqué ni un tweet,
07:30 sauf erreur de ma part, le ministère des Sports, Thomas, était un licencié de rugby, il ne s'est pas exprimé du tout et n'a pas non plus communiqué ou fait un tweet,
07:41 et pour tout vous dire j'en étais étonné. Il est 11h12, on va marquer une pause à tout de suite.
07:46 - Europe 1 - Pascal Proé, vous.
07:48 - Et de 11h à 13h sur Europe 1, vous réagissez au 0, 1, 80, 20, 39, 21, comme Thierry Pascal qui est avec nous en ligne.
07:55 Je remercie évidemment Noémie Loisel qui était en direct avec nous de l'église du village de Saint-Denis sur l'herbe basse, dans la Drôme.
08:06 Nous sommes avec Thierry, bonjour Thierry.
08:08 - Bonjour Pascal, heureux d'échanger avec vous.
08:10 - Et qui voulait sans doute réagir sur ce drame absolu.
08:14 - Oui, en plus pour le coup je viens de la Drôme, j'y ai passé 30 ans donc je connais très très bien.
08:18 Je voulais vous remercier pour les mots que vous avez eus qui étaient magnifiques si on peut dire ça, vous avez eu des mots qu'il fallait.
08:25 Je suis un peu comme vous, je suis révolté, je suis agacé par les politiques, par les stars, par certains sportifs,
08:38 qui ne prennent la parole que dans certaines conditions, quand certaines personnes sont mises en cause.
08:43 Alors où on prend la parole, où on se tait.
08:46 Parce que si dans ce drame de samedi soir, un membre des forces de l'ordre avait blessé grièvement un individu,
08:56 il y aurait eu un déferlement de stars, de politiques.
09:02 Et là il y a un gamin de 16 ans à qui on a voté la vie sauvagement, gratuitement, sans raison, comme ça,
09:10 dans cette violence qui se banalise de jour en jour dans ce pays.
09:14 Si vous, en tant que journaliste, vous ne le mettez pas en avant, ça passe.
09:20 Il n'y a aucun politique, aucun homme politique concerné, aucun grand sportif concerné, qui a un mot pour ce gamin.
09:28 - Il y a Antoine Dupont, qui n'a pas écrit un tweet d'ailleurs, mais qui a relayé, qui a mis un cœur sur un tweet,
09:38 effectivement sur la mort de Thomas. Mais vous avez raison.
09:42 - C'est délégé, je suis désolé. - Non mais vous avez parfaitement raison, c'est d'ailleurs frappant.
09:46 Tout le monde est d'accord là-dessus, c'est-à-dire tout le monde voit que M. Mbappé écrit "un petit temps j'ai mort"
09:52 lorsque Naël s'en va, et tout le monde le constate. C'est-à-dire que l'espace médiatique, c'est quoi l'espace médiatique ?
09:59 C'est les journalistes, c'est les personnalités, c'est les intellectuels, c'est les artistes, etc.
10:05 - Tu t'aperçois que dans cet espace-là, pour des raisons qu'il faudrait déterminer, on choisit des victimes, on choisit ses victimes.
10:15 - Pour se donner bonne conscience, pour prêcher une certaine bonne parole, parce que c'est quand même plus médiatique
10:22 un membre des forces de l'ordre qui va violenter une personne qu'un lambda.
10:28 En plus, pour le coup, alors là je vais encore appuyer là où ça fait mal, mais tant pis, on parle de quartier difficile.
10:34 Tu vois, Pascal, j'ai mis un billet sur la table que dans quelques jours, l'agresseur, on va le faire passer pour victime.
10:40 Vous vous rendez compte, ce pauvre jeune, issu d'un quartier difficile, famille monoparentale, vous ne savez quoi encore.
10:45 Mais ça, on marche sur la tronche, on marche sur la tronche dans ce pays, c'est pas possible.
10:48 C'est pas possible. Et je suis quasiment sûr de ne pas me tromper.
10:52 - Ce qui est intéressant, c'est que Crépol, comme toujours, ces faits de société rassemblent tous les ingrédients de l'époque.
11:01 C'est-à-dire qu'il y a ce que vous venez de dire sur le silence de certains,
11:08 et il y a également le silence des autorités.
11:13 C'est-à-dire que depuis que ces jeunes gens ont été interpellés, on ne sait pas leur nom ni leur prénom.
11:20 Et il y a une citation qui est donnée ce matin dans Le Figaro,
11:28 où quelqu'un aurait dit à un ministre, à Gérald Darmanin,
11:35 c'est-à-dire que c'est un ministre à qui aurait parlé Gérald Darmanin, et qui rapporte ça dans Le Figaro,
11:40 "ils sont français", il parle des suspects qui ont été interpellés,
11:44 "ils sont français, mais pas un seul n'a un nom à consonance française,
11:48 vous verrez ce que ça suscitera dans le pays, cette affaire traumatise légitimément nos compatriotes,
11:54 il faut remettre des règles et de l'ordre, sinon le pays a volo."
11:58 Et ça c'est un ministre, c'est dans Le Figaro.
12:00 - Pascal, si vous allez dans le Dauphiné Libéré, qui est le journal local de la Drôme,
12:06 il commence à y avoir des menaces dans le quartier difficile de Romanc,
12:11 qui est le quartier de la Monnaie, d'où seraient issus certains jeunes.
12:14 Donc ça commence à déraper, comme on dit.
12:18 Mais pour en revenir aux obsèques de ce jeune, j'ai juste une question à poser,
12:22 j'aurai certainement pas la réponse, mais monsieur le préfet de la Drôme, pourquoi vous n'y étiez pas ?
12:27 - Mais c'est ça, on pose la question depuis tout à l'heure,
12:30 parce que c'est pas une présence politique, c'est juste un représentant de l'État.
12:34 Et moi je ne comprends pas, là on n'est plus du tout dans la représentation,
12:38 ou dans la récupération plus exactement politique.
12:41 Je comprends que pendant la marche, la famille ne veut pas d'un leader politique, c'est bien normal.
12:47 - Non, mais un représentant de l'État.
12:49 - Un représentant de l'État, moi je suis très étonné pour tout vous dire de cela.
12:53 - Moi c'est pas étonné, c'est choqué !
12:55 - Oui, mais je peux entendre ce que vous dites,
12:58 de la même manière que la Fédération Française du rugby qui ne s'est pas exprimée,
13:02 Madame la ministre des Sports qui ne s'est pas exprimée,
13:05 alors que c'est un licencié de rugby, je trouve ça absolument incroyable.
13:08 C'est également un écolier, donc tu pourrais avoir un représentant, bien sûr, de l'école,
13:15 et pourquoi pas le ministre de l'Éducation nationale.
13:18 - Je ne comprends pas ça.
13:20 - Pareil, Pascal.
13:22 - Je...
13:24 - Bref, j'ai perdu ce que je voulais dire.
13:26 - Thierry, on est tous un peu émus et je peux vous comprendre.
13:30 On marque une pause Thierry et on revient.
13:32 - Et comme Thierry, vous pouvez réagir au 01-80-20-39, 21h-11h, vous écoutez Pascal Froy-Vous sur Europe 1.
13:38 - Europe 1, Pascal Pro.
13:40 - De 11h à 13h, vous écoutez Pascal Froy-Vous sur Europe 1,
13:42 vous réagissez comme Thierry qui est avec nous en ligne, Pascal.
13:45 - Thierry, effectivement, qui voulait terminer, qui montrait, bien sûr, son...
13:52 d'abord son émotion, mais aussi une forme de colère.
13:56 - Merci, merci Pascal, j'ai retrouvé le fil de ce que je voulais dire.
14:00 Ce qui m'agace au plus haut point aussi, c'est ces tweets et ces messages envoyés par les ministres
14:05 concernés directement ou indirectement, et puis j'ai l'impression que c'est tout le temps un copier-coller.
14:10 C'est toujours les mêmes mots, les mêmes "on va mettre en place pour que les agresseurs soient punis sévèrement" et tout.
14:16 Oui, c'est très bien, mais allez plus loin, on revient sur la représentativité de l'État dans des obsèques.
14:23 J'ai pas entendu dire que le ministre de l'Intérieur, de la Justice ou voire le président de la République recevraient la famille.
14:29 Vous voyez, c'est des choses qu'ils ont fait dans d'autres circonstances.
14:32 Vous voyez, c'est toujours pareil, c'est suivant qui est impliqué dans l'événement,
14:37 les réactions sont différentes, et ça, ça me dérange.
14:40 Mais je n'arrive pas à comprendre, pour tout vous dire.
14:43 Je n'arrive pas à comprendre parce que je pense qu'une majeure partie de ceux qui nous écoutent et de nos compatriotes sont d'accord avec vous.
14:53 Et pour des raisons qui sont là encore, qu'il faudrait préciser, l'espace médiatique n'est pas sur cette ligne-là.
15:03 Ce grand journal qu'est Le Monde, je le rappelle, parce que moi je parle souvent de l'information telle qu'elle est traitée par mes confrères, j'en parle beaucoup,
15:12 parce que je trouve que c'est un fait de société extrêmement important,
15:15 il a fallu attendre mardi 16h20 dans l'édition Internet pour que Le Monde en parle.
15:24 Le journal Le Monde en parle, c'est-à-dire qu'avant Le Monde n'avait pas dit un mot.
15:28 La seule chose qui intéressait Le Monde, c'est de mettre ça en parallèle avec l'agression d'un jardinier d'origine étrangère
15:38 par un, j'allais dire, un pauvre type raciste, multi-condamné d'ailleurs, par ailleurs,
15:45 et qui était un fidiverpeur, un fidiverpure, mais qui n'avait pas, effectivement, à mon sens,
15:51 qui ne recelait pas les ingrédients du fait de société tel qu'il est aujourd'hui à Crépole.
15:57 Donc c'est ça qui est absolument frappant, c'est que les médias ne traitent pas cela de la même manière,
16:07 et vous avez tellement raison, mais les gens ne sont pas dupes de ça,
16:10 et c'est pour ça d'ailleurs qu'ils se détournent parfois de certains médias, disons-lons.
16:14 Donc il y a un biais idéologique dans la presse française, d'abord il y a une volonté de ne pas traiter cela comme un fait de société,
16:21 Le Monde trouve que c'est un fait divers et que ce n'est pas un fait de société,
16:24 alors on peut ergoter pendant des heures, c'est quoi la différence entre un fait de société et un fait divers ?
16:28 C'est lorsqu'il se reproduit régulièrement.
16:30 Donc le fait divers devient un fait de société.
16:33 Or, on l'a dit hier, on a même eu un témoignage, à Saint-Martin-Petit,
16:39 il s'est passé une sorte de répétition de Crépole il y a un mois,
16:43 des jeunes gens ont débarqué dans une fête et ont failli, j'allais dire tuer, en tout cas blesser tout le monde,
16:49 par chance, il n'y a pas eu de blessés, il n'y a pas eu de tués,
16:52 et ces jeunes gens, il y en avait huit, je crois qu'ils seront jugés au mois de janvier,
16:56 ils ont tous été interpellés très rapidement d'ailleurs, parce que les gendarmes travaillent particulièrement bien en France,
17:01 mais aucun n'est en prison à l'heure à laquelle je parle, ils sont tous sous contrôle judiciaire.
17:07 Et par contre Pascal, pour rebondir là-dessus, et pour remettre encore en image ce qu'on dit,
17:12 si dans ces interventions-là, un des membres des forces de l'ordre avait mis un coup de matraque et avait blessé quelqu'un,
17:18 ça aurait fait la une de suite, de suite !
17:22 - Je partage votre avis.
17:25 - Ça je ne te l'avoue plus, je veux dire, les forces de l'ordre font leur travail,
17:29 et des fois, ben oui, parce qu'ils n'ont pas non plus des gars qui ont des fleurs au fusil en face,
17:34 donc il faut laisser faire les forces de l'ordre, laisser faire le travail,
17:41 et puis il faut que ce pays remarche droit, parce que je ne peux pas accepter un tel drame comme il y a eu ce week-end,
17:46 et j'espère juste une chose, c'est que ce week-end, il y aura des matchs de rugby dans toute la France, dans toutes les catégories,
17:50 et j'espère au minima, une nuit de silence à l'hommage de Thomas.
17:54 Et encore merci à son grand-père pour ces mots qu'il a eus, qui sont d'une dignité extrême,
17:59 et toutes mes condoléances les plus sincères à la famille, ses proches et ses amis.
18:04 - Eh ben merci beaucoup à vous, merci beaucoup à vous Thierry pour ces mots, merci beaucoup, on va marquer une pause.

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