SMART SPORTS - Qui c'est les plus forts ?

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Vendredi 10 novembre 2023, SMART SPORTS reçoit Michael Tapiro (Fondateur, Sports Management School) et Frank Tapiro (consultant créatif)

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Transcript
00:00 *Sous-titres par Christophe Chassol*
00:02 Savez-vous pourquoi aujourd'hui
00:04 je porte fièrement ce pull ?
00:07 Pour être assorti avec le logo Bismarck ?
00:09 Pas que !
00:09 Ah bon ?
00:10 Vert et fier ! De qui je parle ?
00:12 Ah !
00:12 Ça, ça nous rappelle à notre profonde jeunesse.
00:15 Qui c'est les plus forts évidemment, c'est les Verts !
00:18 Et bien exactement, il y a quelques jours, la Sainte-Étienne a célébré son 90e anniversaire
00:22 et pour l'occasion, le club a dévoilé un maillot collector vert et or.
00:27 On le regarde.
00:27 Je veux voir ça.
00:28 *Musique*
00:30 *Musique*
00:59 Bon alors là, le match de Bismarck démarre vraiment maintenant
01:03 parce que les deux ne sont pas du tout d'accord.
01:05 *Rires*
01:06 Franck, t'es déçu ?
01:07 Moi, je suis déçu parce que je m'attendais...
01:09 Je suis tellement un fan des Verts, enfin qui n'est pas fan des Verts de cette épopée d'une équipe
01:13 qui a tout perdu, mais qui a tout gagné.
01:16 Elle a perdu toutes les compétitions qu'elle a jouées en Coupe d'Europe
01:18 mais elle a gagné le cœur des Français à vie.
01:20 Il y a 50 ans et on est toujours, on sent toujours dans la lèvre.
01:23 Mais moi je m'attendais à quelque chose d'un peu plus flamboyant,
01:26 d'un peu plus magique, d'un peu plus brillant, d'un peu plus doré à la limite.
01:30 D'un peu plus Manu France ?
01:32 En fait, ou alors on revient carrément à l'origine.
01:34 Pour moi, le Manu France en satin, vous savez,
01:36 qui faisait transpirer et pas en bien, avec les manches un peu bouffantes, etc.
01:39 Qui grattait.
01:40 Qui grattait avec le bleu blanc rouge ici.
01:42 Avec une entreprise qui n'existe plus.
01:43 Manu France, c'est vrai qu'il faisait à la fois des armes et des vélos.
01:47 Moi je trouve ça, ça me manque avec le bleu blanc rouge.
01:50 Et puis quelque part, on se serait laissé pousser les cheveux,
01:52 enfin ceux qui en ont encore, il me reste un peu.
01:55 Comme Revelli, comme Faris Mouk, etc.
01:57 Osvaldo Piazza, Langever, Sinégel, Kurkovic, qui étaient dans les buts.
02:02 En fait, il n'y a plus de rêve là, je trouve, avec le maillot.
02:05 Là, on est en plein dans la Madeleine de Proust.
02:07 C'est vrai que le premier maillot que j'ai acheté pour le football,
02:09 c'était le maillot de la SSE de Saint-Etienne de 1976.
02:12 On a souffert ensemble devant la télévision,
02:14 qui était déjà en couleur, face au Bayern de Munich.
02:16 Les poteaux étaient carrés.
02:18 Les poteaux étaient carrés.
02:19 Et de Munich battent les plans au concours.
02:21 Ils sont au musée de Saint-Etienne.
02:23 - C'est qui le nord de cette SSE ?
02:25 - C'est vrai qu'on se souvient de ce maillot en satin,
02:27 avec les bords bleu-blanc-rouge.
02:29 Alors là, ils ont fait un travail assez intéressant.
02:31 - Hummel, l'équipe entière.
02:32 - Hummel a mis à l'intérieur du maillot le bleu-blanc-rouge.
02:36 Donc c'est assez intéressant.
02:38 C'est quelque part une façon de parler du passé,
02:40 de parler de l'histoire.
02:41 Mais encore une fois, ça ne nous empêche pas de parler de l'avenir.
02:43 C'est vrai que le maillot est très très moderne.
02:45 Il est assez joli.
02:46 Il y a 1933 exemplaires, comme la date 1933,
02:50 qui est la création du club de la SSE.
02:52 Il est vendu à 90 euros.
02:54 Et on parlait de vert et or.
02:56 C'est vrai que le liseré est plutôt en or.
02:59 Alors je trouve ça assez joli.
03:00 C'est vrai que ça rappelle de très très belles épopées.
03:04 Et même si aujourd'hui Saint-Etienne n'est pas forcément
03:07 en très bonne posture.
03:09 Ils sont en Ligue 2.
03:10 C'est un petit peu comme le Stade de Reims.
03:12 Le Stade de Reims a vécu dans la fin des années 50, début des années 60.
03:15 C'était légendaire.
03:16 Ils ont fait deux finales de Champions League, etc.
03:18 Saint-Etienne restera mythique
03:20 parce qu'ils ont fait un parcours.
03:23 L'épopée des verts de 1976,
03:25 il faudrait quand même tourner la page, peut-être.
03:27 Et faire en sorte que ce maillot puisse être un maillot qui gagne.
03:30 La page a été tournée en 1998,
03:32 quand l'équipe de France a été championne du monde.
03:34 Parce que c'est drôle que quand on regarde un peu la liste
03:37 des louses que le football français a accumulées pendant des années,
03:40 et surtout des excuses.
03:41 Parce que les poteaux carrés, ils sont dans un musée.
03:43 Il y a les poteaux carrés dans un musée !
03:45 Les poteaux ont même été achetés pour le musée.
03:48 C'est quand même une humiliation.
03:49 On avait toujours une bonne excuse.
03:50 "Monsieur Corvert, pour France Allemagne, ne se foutent, vous êtes un salaud !"
03:54 Et toute cette épopée, finalement, de la louse française,
03:57 qui a un côté un peu, vous savez, désuet,
04:00 avec un peu Poulidor.
04:01 Poulidor, quel magnifique perdant !
04:03 C'est extraordinaire.
04:04 Les magnifiques perdants sont devenus les superbes winners en 1998.
04:08 Et j'espère que c'est pas à vous de s'arrêter.
04:10 Saint-Etienne, malgré tout, avec ce sublime palmarès,
04:13 a connu des moments de tourments très importants,
04:17 y compris la Caisse Noire.
04:19 Ça a été un fiasco.
04:22 Oui, mais encore une fois, on ne pardonne rien à un grand club,
04:26 on pardonne tout à une grande marque.
04:28 Et il faut se dire qu'en France, il y a très très peu de grandes marques.
04:31 Il y a Saint-Etienne, je la mettrai en 1,
04:33 parce que ça a été la première grande marque du foot français.
04:35 Et il y a des clubs dans le monde entier, même dans l'Argentine,
04:38 parce qu'il y avait Osvaldo Piazza à l'Argentin,
04:40 qui a été un des plus grands joueurs mythiques de la SSE.
04:44 Et elle est un peu partout dans le monde.
04:45 Il y a Saint-Etienne, il y a PSG et il y a Marseille.
04:48 C'est tout.
04:49 Lyon, on l'a dit, c'est un des plus grands clubs de l'histoire du foot français.
04:52 Ce n'est pas une marque.
04:53 Et quand vous n'êtes pas une marque, regardez Lyon, ce qui lui arrive aujourd'hui,
04:55 vous descendez aux enfers, il n'y a personne pour vous récupérer.
04:58 Parce que Lyon ne plaît que aux Lyonnais.
05:00 Alors que Saint-Etienne, ça plaît au monde entier.
05:02 En Argentine, il y a des clubs de supporters de Saint-Etienne.
05:04 Donc Saint-Etienne, même aux Zabis, même en 3ème division,
05:07 même en dépôt de bilan,
05:09 trouvera toujours un sauveteur qui va venir derrière pour le sauver.
05:13 - Ok, il y a un côté très romantique.
05:15 - Laisse ma passion rêver !
05:16 - Je peux adhérer au romantisme.
05:18 C'est vrai que quand on voyage, et on le fait souvent,
05:21 le maillot français le plus vendu dans le monde,
05:24 c'est quand même celui du Paris Saint-Germain.
05:25 - Depuis, bien sûr !
05:26 - Avec une vraie politique de marketing,
05:28 avec une vraie politique de fan club dans le monde entier.
05:31 Donc aujourd'hui, Saint-Etienne est à des années-lumière de cela.
05:34 Le maillot Saint-Etienne resterait, je dirais, dans les armoires
05:38 ou sur les murs encadrés, mais pas tellement.
05:41 - Il y a deux points communs, à part l'OM,
05:43 c'est qu'ils sont tous des losers en Europe.
05:44 L'OM, c'est le seul club qui a gagné il y a maintenant 30 ans !
05:47 Ça fait 30 ans qu'un club n'a pas gagné la Japan League !
05:49 Saint-Etienne, deux finales, zéro.
05:51 PSG, je ne sais pas combien de finales,
05:53 il a gagné une fois la petite Coupe des Coupes.
05:55 C'est déjà pas mal, 196, c'est bien.
05:57 Mais c'est incroyable que les trois plus grandes marques françaises
06:00 n'aient pas un vrai palmarès européen.
06:01 Encore une fois, on est des grandes marques françaises.
06:04 En France, on est des grandes marques franco-françaises.
06:06 - Messieurs, c'est la fin de Smart Sport.
06:09 Merci et on se retrouve dès la semaine prochaine pour un nouveau match.
06:14 Sous-titrage ST' 501
06:17 ...

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