• l’année dernière
Avec Caroline Galacteros, politologue, docteur en sciences politiques et directrice du think tank GEOPRAGMA ; Randy Yaloz, avocat américain.

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##LE_FACE_A_FACE-2023-11-08##

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Transcription
00:00 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états, le face à face.
00:05 13h07, 8 maintenant sur Sud Radio, nous sommes toujours avec André Berkhoff
00:09 qui reçoit aujourd'hui pas un mais deux invités dans ce face à face pour une spéciale Etats-Unis.
00:14 D'abord nous recevons Caroline Galacteros que vous connaissez bien, géopolitologue.
00:18 Et puis nous recevons Randy Halos qui est avocat américain. Bonjour à vous deux.
00:22 Bonjour. Alors effectivement, Caroline Galacteros que nous connaissons déjà
00:27 et qu'on reçoit toujours avec plaisir, Randy Halos, qui organise,
00:31 et je voudrais peut-être qu'on en parle maintenant puisqu'il y a l'actualité aussi,
00:35 vous organisez vendredi un dialogue, un colloque,
00:40 un colloque avec beaucoup de personnes et des personnes plutôt très intéressantes et de marque.
00:47 Alors Randy Halos, d'abord, ce colloque que vous organisez à Paris, c'est quoi exactement et pourquoi ?
00:55 Ce colloque, ça s'appelle le Worldwide Freedom Initiative, il est là pour réunir et débattre des questions
01:02 qui concernent le centre-droite, la droite, les patriotes, les conservateurs,
01:07 autour de sujets qui sont importants pour eux.
01:09 Et ça peut être l'immigration, ça peut être le burkisme, ça peut être aussi la liberté d'expression,
01:16 ça peut être également différents types de questions et le but c'est de laisser les uns et les autres venir.
01:23 On a pu réunir tout un spectre d'acteurs politiques qui viennent aujourd'hui,
01:33 il y aura M. Farage qui va parler de l'Angleterre, il y aura M. Zemmour, il y aura M. Dupont-Aignan qui va aussi parler,
01:45 nous aurons Mme Christine Orme des Etats-Unis qui est présente pour être vice-présidente,
01:51 nous avons aussi prévu l'intervention de M. Johnson qui est le président de la Chambre des représentants.
01:56 - Le nouveau président de la Chambre des représentants ?
01:58 - Voilà, il est prévu à intervenir aussi lors de notre colloque,
02:03 on aura aussi les directeurs politiques du Premier ministre Victor Orban, M. Balazs Orban qui va aussi parler chez nous.
02:11 - Nous recevons son traducteur et son préfacier pour son livre, le livre sur Orban justement.
02:18 Alors dites-moi Randy Halos, si j'ai bien compris, vous réalisez un rêve que caressent beaucoup d'hommes politiques et autres,
02:24 vous réalisez l'union des droites, c'est ça ?
02:26 - On essaie, l'union commence par la dialogue et c'est surtout là l'importance de mon projet qui n'est pas facile,
02:35 c'était un défi depuis le début, je pense en tant qu'acteur extérieur du milieu politique,
02:47 j'ai eu aussi ce recul que je peux aborder et parler individuellement avec les uns et les autres,
02:54 et pour que chacun trouve son intérêt d'échanger avec nous, parce qu'aux Etats-Unis aussi on a les mêmes questions,
03:01 et on devrait dialoguer sur ces questions-là, avoir un débat, et c'est très très important.
03:07 - Un débat et pas des insultes et pas traiter l'autre de tous les normes.
03:10 - Exactement, et ça va être très intéressant.
03:13 - Alors comment on peut s'inscrire à ce débat pour ceux qui veulent ?
03:17 - On est vraiment presque victime de notre succès, on est presque au bout des tout.
03:21 - Tant mieux pour vous, tant mieux pour vous.
03:23 - Voilà, exactement.
03:24 - Juste un mot, vous n'avez pas pour un certain Donald Trump une haine totale ?
03:30 - Monsieur Donald Trump, je pense qu'il est en train de...
03:40 À New York il y a un procès en cours actuellement, et comme vous le savez il doit témoigner, il a témoigné hier,
03:46 donc en ce moment il est très occupé, et on espère avoir une surprise, on verra bien si ça va se réaliser vendredi.
03:55 Voilà, c'est ce qui est prévu en fonction de...
03:59 - Et ça se passe à Paris, c'est bien Paris.
04:01 - Oui, c'est à Paris, voilà.
04:04 - D'accord, mais écoutez c'est parfait, alors juste, on va en parler de tout ça, on a tout le temps d'en parler jusqu'à 14h.
04:11 Justement, juste Caroline Galactéros, l'Amérique aujourd'hui, j'ai reçu juste avant vous Charles Gave,
04:18 qui a sorti un livre d'ailleurs très intéressant, "La réalité pour un vrai libre" qui vient de sortir,
04:23 et il disait que c'est aussi l'histoire des Etats-Unis, et là tout se passe aujourd'hui,
04:29 c'est aussi les Etats-Unis maîtres du monde depuis, allez, je vais dire depuis 1918 pratiquement,
04:36 45 si on veut, là on voit très bien ce qui se passe, on en a parlé avec vous,
04:41 la dédollarisation, le basculement du monde, les plaques tectoniques qui bougent,
04:46 les conflits que ce soit Russie-Ukraine ou que ce soit aujourd'hui le Proche-Orient,
04:51 montrent que la donne est en train de changer, pour le meilleur diront certains,
04:55 pour le pire diront d'autres, c'est un autre problème.
04:57 Mais je voudrais vous demander, le rôle de l'Amérique aujourd'hui, est-ce qu'il est vraiment en train de changer ?
05:02 - Le rôle de l'Amérique dans le monde, au Moyen-Orient ?
05:05 - Dans le monde, dans le monde, dans le monde, parce que c'est...
05:07 - Je pense qu'il est, oui, il est vraiment en train de changer, tout simplement parce que le spectre,
05:12 j'allais dire l'échiquier mondial change, a changé considérablement,
05:18 et est encore en train de changer au moment où nous nous parlons.
05:21 Donc relativement, ne serait-ce que relativement, sans parler des problèmes américains propres,
05:27 relativement par rapport au reste des grands acteurs qui se lèvent désormais et qui s'entendent,
05:34 forcément le rôle des États-Unis, leur idée de nation exceptionnelle, etc.,
05:43 change et régresse relativement, bien sûr.
05:47 Et donc, tout leur sujet, c'est évidemment d'empêcher ce retrait, cet isolement,
05:56 cet affaiblissement relatif, et même absolu d'ailleurs dans certains domaines.
06:00 Et donc là, on peut voir que l'actuel conflit dont on parlera sans doute,
06:06 est une occasion à la fois de montrer de nouveau qu'ils sont là, qu'en fait ils ne sont pas du tout partis,
06:15 et qu'il va falloir compter aussi avec eux.
06:18 Et en même temps, la question c'est jusqu'où ne pas aller trop loin dans l'interventionnisme,
06:23 parce que précisément la situation est tellement électrique, tellement dangereuse,
06:29 et les risques d'extension et de perte de contrôle en fait, à vrai dire,
06:34 du conflit à l'échelle régionale et même à l'échelle globale,
06:38 parce que tout le monde est impliqué, peu ou prou, sont très importants.
06:42 Donc le problème, voilà, la puissance américaine qui est devenue beaucoup plus posturale en fait,
06:46 un peu, on l'a vu en Ukraine, on l'a vu, bon, à ses limites aussi.
06:53 Voilà, jusqu'où ne pas aller trop loin.
06:55 - Alors jusqu'où ne pas aller trop loin, on en parlera avec Randy Halos et avec Caroline Galactéros,
07:00 juste après cette petite pause, on reprend.
07:03 Je ne suis pas le seul, il et elle sont aussi dans tous leurs états,
07:06 Caroline Galactéros, Randy Halos, avocat américain, Caroline géopolitologue.
07:12 Randy Halos, on voudrait savoir un peu, et nos éditeurs d'intrigue, qu'est-ce qui se passe ?
07:17 On va parler de l'Amérique et le reste du monde, on va parler du Prochorire bien sûr,
07:21 mais qu'est-ce qui se passe en Amérique ?
07:23 De loin comme ça, on a l'impression vraiment, je ne dis pas que c'est la guerre de sécession,
07:27 mais qu'il y a presque deux Amériques.
07:29 Alors on ne va pas reparler du WOC, on ne va pas reparler de Black Lives Matter,
07:33 on ne va pas parler de tout ça, mais qu'il y a vraiment deux Amériques,
07:37 et que, pour être schématisé, je simplifie évidemment,
07:42 l'Amérique de Trump et l'Amérique de Biden, on a l'impression que ce sont deux Amériques différentes.
07:48 Et c'est le cas, ou est-ce que c'est un peu trop exagéré, à votre avis ?
07:52 Moi j'estime que ce n'est pas trop exagéré, parce que si on regarde bien,
07:58 lors des dernières élections en 2020, tout le monde dit "Ah Trump,
08:02 il faut dire qu'il a eu un nombre autour de 50%, il n'a pas perdu par beaucoup".
08:09 Aujourd'hui, au début de la course pour les présidentielles aux Etats-Unis,
08:15 pour le Parti Républicain, parce que je suis président républicain à l'étranger,
08:19 mais aussi pour la France, on voit un phénomène très intéressant.
08:23 Au départ, il y avait M. Obama, il y avait Desantis, c'était deux personnes,
08:29 M. Desantis c'était le gouverneur de l'état de Floride, on s'est dit "Ah, éventuellement,
08:34 ce sera un candidat sérieux pour faire la course pour les nominations".
08:41 Mais aujourd'hui, on se rend compte que M. Trump, malgré tous les procès qui sont lancés contre lui,
08:48 malgré qu'il y a 4-5 procès, dans 4 états, il y a peut-être,
08:55 je crois, presque une centaine de chefs d'occupation contre lui,
08:59 ils réunissent, si on regarde les différents sondages, autour de 56% des gens.
09:05 Pour arriver à 56%, ce qui est important, c'est aussi les indépendants aux Etats-Unis.
09:13 Et qu'ils se disent "Il y a quelque chose qui ne va pas, il y a l'inflation aux Etats-Unis".
09:18 Et il faut savoir, aux Etats-Unis, c'est la situation économique qui est la première question pour les Américains.
09:26 Il y a les prix qui explosent.
09:29 - L'inflation est très forte. - Oui, il est très fort.
09:32 Même les taux d'intérêt qu'on pense à 4-5% ici pour acheter un bien immobilier, aux Etats-Unis,
09:37 on est à 7-8-9%. Donc on est à plusieurs points.
09:41 Et les Américains ont dit "C'est pour l'énergie, pour l'alimentation, on est à 60-70%".
09:46 Tout le monde se plaint que ce soit la classe moyenne.
09:48 Il faut savoir que les démocrates ont abandonné les ouvriers.
09:53 Et c'est ce qui se passe, c'est le grand phénomène depuis 20 ans.
09:57 - Mais comment ça se fait ? Les ouvriers, c'était le parti des ouvriers en principe, les démocrates.
10:01 - C'est une évolution depuis 20 ans, et c'était surtout depuis Clinton et Obama qu'ils ont décidé d'aller vers les élites.
10:09 Et ils ont décidé d'abandonner.
10:11 Aujourd'hui, les républicains sont les partis du peuple.
10:16 C'est pourquoi on l'appelle "We the people" aux Etats-Unis, c'est les partis du peuple.
10:20 - Mais Randy Alloz, ce qu'il y a vraiment, vous êtes républicain et vous assumez, c'est très bien, pas le problème.
10:25 Est-ce qu'il y a un appauvrissement de la société américaine aujourd'hui ?
10:28 Parce qu'on dit même que le taux d'espérance de vie a baissé en Amérique, aux Etats-Unis, ce qui est quand même énorme.
10:36 - Mais le taux d'espérance de vie a baissé partout dans le monde suite au Covid, et c'est surtout, beaucoup ça se joue avec le vaccin.
10:43 Et c'est ce qu'ils disent, donc selon les différentes études, ils disent depuis il y a le vaccin.
10:47 Donc il faut savoir, il faut faire le rapprochement avec cela, mais on ne va pas en parler du vaccin aujourd'hui.
10:53 Mais ce qui se passe aux Etats-Unis, l'appauvrissement, c'est aussi la dette colossale aux Etats-Unis,
11:01 qu'on oublie de dire, les déficits, les dépenses qui sont faites par le gouvernement Biden depuis deux ans et demi.
11:07 On ne sait plus où tourner la tête, on est en train de parler des millions et des milliards.
11:12 - Combien est la dette ? On sait, à peu près la dette des Etats-Unis.
11:15 Nous, chez nous, ça a dépassé, enfin en France, 3 000 milliards de dollars.
11:19 On est à un peu plus de 3 000 milliards d'euros.
11:23 - Je dois confirmer, je pense qu'on est très près à 30 000 milliards.
11:28 - Oui, 30 000 milliards de dollars aujourd'hui et il continue.
11:38 Et je pense que c'est ce que M. Gave, votre dernier invité, a dû expliquer.
11:43 Il va venir à notre conférence, il va parler de ce sujet aussi.
11:46 Donc on a eu vraiment le plaisir d'avoir tous les grands penseurs,
11:50 comme vous-même aussi, M. Berkow, qui va venir chez nous.
11:53 Alors ça, c'est un plaisir.
11:55 Pour nous de savoir, c'est qu'il y a un vrai souci.
11:59 Et les démocrates, et ça viendra aussi à la situation géopolitique,
12:04 on génère des dépenses, on génère des dépenses.
12:06 Regardez les guerres d'Ukraine.
12:08 Et il y a aussi une politique depuis 20 ans, c'est la politique du chaos.
12:13 Je dirais que les Américains pratiquent,
12:16 et ça, ça vous permet d'entrer dans un sujet un peu plus géopolitique,
12:20 je dirais que M. Trump était l'exception.
12:23 Il était plutôt iso-nationaliste,
12:26 et qui a aidé chacun, je souhaite avoir des voisins, des alliés forts, individualistes,
12:31 chacun dans son camp, respectueux des l'un et de l'autre.
12:35 - Randi, alors juste un mot.
12:36 On a l'impression, enfin il se passe comme si, surtout avec,
12:38 maintenant qu'il y a la guerre au Proche-Orient,
12:40 que l'Amérique ne pouvant pas aider.
12:42 Enfin, on sent un recul de l'engagement pour l'Ukraine.
12:46 Même chez les démocrates, ou en tout cas chez beaucoup de gens,
12:50 je ne sais pas, la population,
12:52 on dit "bon, on a aidé l'Ukraine, on continue, mais,
12:55 peut-être ça suffit comme ça".
12:57 Je ne sais pas, est-ce que c'est vécu comme ça aux Etats-Unis ?
13:00 - Vous aurez dû entendre M. Johnson, qui va parler à notre conférence,
13:05 il a dit "on souhaite qu'il y ait des comptes à rendre par rapport à l'argent qui est donné à l'Ukraine".
13:11 Aujourd'hui on a vu des rapports par des organisations indépendantes,
13:14 qui disent qu'il y a entre 30, 40, parfois même 50% des dépenses et des matériels militaires
13:21 qui partent dans les marchés noirs dans le monde entier.
13:23 On a trouvé des armes des Etats-Unis, pas entre les mains des Hamas,
13:27 et que ça a été déjà trouvé.
13:29 Donc aujourd'hui c'est une vérité.
13:31 Les démocrates l'ont dit, j'ai déjà fait plusieurs débats,
13:35 ils ont dit que ce n'était pas vrai, mais c'est vrai, ça existe.
13:38 Et aujourd'hui, vous avez M. Zelensky qui supplie l'Amérique
13:42 de lui faire du crédit pour acheter des armes.
13:45 Les démocrates ont essayé récemment, pour passer, je veux dire,
13:51 ils ont mis une condition pour voter pour l'aide à l'Israël,
13:54 ils ont dit "si vous ne donnez pas l'aide à l'Ukraine, on vote contre l'aide pour l'Israël".
13:59 Donc les républicains ont passé la loi, le projet de loi,
14:05 contre la volonté des démocrates, qui ont voté quasiment tous contre,
14:08 il y a à peine 10 qui ont voté pour.
14:10 Ce qui est intéressant, messieurs, il est très fort,
14:15 je dis qu'il a un peu le même profil, mais beaucoup plus discret,
14:18 c'est M. Johnson, il a dit "pour voir la paix, il faut regner la paix par la force".
14:24 En anglais on dit "peace by force".
14:28 - Et en latin on disait "civis pacem para bellum",
14:32 si tu veux la paix, prépare la guerre.
14:34 - Oui, exactement, et c'est ce qu'ils font,
14:37 et je pense que c'est la formule pour avoir la stabilité,
14:40 que ce soit chez nous, et ça revient aux questions,
14:44 il faut être fier de son patrimoine, fier de son histoire,
14:47 fier de son héritage, c'est vraiment cela dont on parle,
14:50 pour être fier de notre pays, ça aide aussi d'aller plus loin,
14:54 parce qu'on ne peut pas dire à quelqu'un "on va se défendre".
14:56 Pourquoi on a les français qui ont peur ?
14:58 C'est parce qu'ils font plus confiance à la France,
15:01 on ne met pas en avant, regarde les américains,
15:04 qui sont autour de Trump, ils sont fiers de leur pays,
15:07 ils veulent un pays fort, les israéliens c'est la même chose,
15:10 ils sont prêts à mourir, il faut dire la vérité,
15:13 parce qu'ils ont envie de vivre, ils n'ont pas envie d'aller vers la Hamas,
15:17 vous pensez que c'est des pères, des mères, des femmes,
15:20 vous savez, les femmes israéliennes sont des réservistes aussi,
15:24 et elles quittent leurs enfants, il y a plusieurs canariens
15:28 qui ont même mort hier, et qui se battent aussi,
15:31 à côté des hommes...
15:33 - Alors, à propos de Zelensky, vous savez qu'il y a eu un sonore,
15:36 on va le passer demain, il a demandé l'argent,
15:39 il a dit "mais si vous ne pouvez pas nous apporter un soutien financier,
15:42 d'accord, accordez-nous un crédit, et nous vous rembourserons".
15:45 Pourquoi vous... Oui, attendez, écoutez, écoutez...
15:49 - If you can't give us some financial support,
15:54 ok, ok, please, give us a credit, and we will give you back money.
15:59 - Mais alors, monsieur, vous ne voulez pas donner un crédit à Zelensky,
16:01 c'est quoi ça ?
16:03 - C'est...
16:05 comme certains américains disent, c'est l'hyperfusion
16:08 qu'on fait à l'Ukraine, là, je pense à l'aide américaine,
16:11 il ne peut pas continuer. Alors, regarde, la question, c'est
16:13 qui fait la guerre aujourd'hui,
16:16 c'est vraiment un souci, mais les américains soutiennent l'Ukraine,
16:20 il faut le dire, ils ne sont pas contre l'Ukraine,
16:23 mais c'est jusqu'à où, et c'est toutes les difficultés,
16:26 c'est avoir une aide efficace par rapport à l'Ukraine,
16:30 c'est la stratégie à long terme.
16:32 - On va en reparler tout de suite, après cette petite pause,
16:35 et Caroline Galactéros va nous donner son sentiment,
16:38 justement, jusqu'où aussi avec l'Ukraine.
16:41 - Avec Caroline Galactéros, Randy Yalos, André Berkhoff et vous,
16:44 au 0826 300 300, on attend toutes vos réactions au standard.
16:47 A tout de suite.
16:49 - Dans un an, pratiquement jour pour jour, en tout cas en novembre 2024,
16:54 élection présidentielle aux Etats-Unis, qui vont évidemment décider de beaucoup de choses,
16:59 même si les Etats-Unis peuvent être diminués en puissance,
17:02 il n'empêche que celui qui sera président des Etats-Unis en 2024,
17:08 et à partir de janvier 2025, va peser très très très lourd dans les affaires du monde.
17:13 Caroline Galactéros, au fond, on est à un stade, vous voudrez parler un peu de Russie-Ukraine,
17:18 on en a parlé souvent avec vous, et vous disiez toujours que,
17:24 "Bon écoutez, franchement c'est plus compliqué de dire que M. Zelensky c'est Churchill
17:29 et M. Poutine c'est Hitler, comme on a entendu parler."
17:32 Aujourd'hui, alors on parle, Caroline Galactéros, on en est.
17:36 Est-ce que pour vous c'est plié ou pas, et quelles seraient les conséquences ?
17:41 - Oui, je pense que militairement, là, l'échec de cette interminable contre-offensive
17:49 de plus de cinq mois est maintenant avéré. Les chefs militaires américains et même les politiques l'avouent.
17:58 Le chef d'état-major ukrainien vient de le dire clair et net, jusque dans les colonnes du The Economist,
18:08 et d'ailleurs un de ses lieutenants s'est fait assassiner dans la foulée.
18:13 Donc le pouvoir ukrainien est en très très mauvaise passe, et c'est toute la question.
18:19 Parce que qu'est-ce que ça veut dire "aider l'Ukraine" ?
18:22 Est-ce que ça veut dire aider le peuple ukrainien, ou ce régime-là,
18:28 avec lequel nous avons fait un accord assez, j'allais dire, méphistophélique.
18:33 C'est quand même un drôle drôle de mariage.
18:37 Tout à l'heure, Randy Allen parlait du fait que maintenant on a confiance, enfin on découvre,
18:43 ce qui est quand même un peu énorme, mais enfin on découvre que entre un tiers et la moitié des crédits alloués à l'Ukraine
18:51 s'évaporeraient, partiraient dans la corruption, dans le marché de darts.
18:55 - Et le marché de l'art des armes, etc.
18:57 - Bon, voilà, faut arrêter de prendre les gens pour des truffes, comme on dit vulgairement.
19:03 C'est une évidence, et de toute façon, militairement, effectivement,
19:09 l'Ukraine n'a plus, n'a pas les moyens de pouvoir non seulement tenir face à la Russie,
19:16 mais renverser le rapport de force.
19:18 C'est là que, en fait, la messe était dite depuis très longtemps.
19:23 Simplement, les Etats-Unis font durer l'illusion,
19:26 ne peuvent pas abandonner aussi sèchement après avoir expliqué que la victoire était au bout du fusil.
19:35 - Que c'était le sort de l'Occident qui se joue en Ukraine.
19:37 - Ah, donc la réalité c'est que la Russie a fait entrer dans ses frontières officielles
19:42 les quatre Oblastes, le Donbass, Kärsön, Zaporizhye, etc.,
19:47 que des avancées russes se poursuivent sur deux axes désormais, au nord et au sud,
19:54 vers la reprise de Kharkov et ses environs,
19:57 et peut-être Odessa, ce qui serait là très compliqué pour l'Ukraine après.
20:03 Et que donc, de ce point de vue-là, ce qui se passe au Moyen-Orient
20:09 est une très très heureuse et inespérée diversion pour les Etats-Unis.
20:13 Parce que c'est quand même un fiasco, c'est une humiliation considérable.
20:16 - Oui, c'est une humiliation considérable.
20:19 - Mais je crois que les Etats-Unis jouent un rôle moindre là-bas,
20:22 mais au Moyen-Orient, on va en reparler.
20:23 Mais juste un mot, quitte de l'Europe, parce que vous avez vu quand même que hier ou avant-hier,
20:28 non mais attendez, Karolina Ursula von der Leyen était chez Zelensky
20:32 et lui a assuré l'appui ferme, continu et persévérant de l'Europe.
20:37 - Super, ça va vraiment tout changer.
20:41 Ça c'est vraiment formidable. Qu'est-ce qu'on est content qu'Ursula von der Leyen fasse ce genre de déclaration.
20:47 Non, je crois que là...
20:49 - Et l'Europe joue quel rôle ?
20:50 - Elle n'en joue aucun. L'Europe s'est alignée comme un bon petit soldat
20:54 sur les "desiderata" du père, du papa américain, du soi-disant protecteur américain.
21:01 Sauf que tout ça s'inscrit dans une énorme manœuvre, justement,
21:05 d'évolution des rapports de force du monde.
21:08 Et que l'Amérique, comme l'Europe, même à sa suite,
21:12 même si on veut continuer à suivre servilement,
21:15 il va falloir qu'on revoie les modalités, non seulement de notre discours,
21:21 mais de nos pratiques vis-à-vis du reste du monde.
21:24 Et ça, on ne va pas y couper.
21:26 - L'Europe aussi, vous voulez dire ?
21:27 - L'Europe à la traîne, entre guillemets.
21:29 Mais l'Europe, elle a fait la démonstration,
21:32 et madame von der Leyen peut parler tous les jours si ça lui chante,
21:36 elle a fait la démonstration de son impuissance.
21:38 Mais qu'est-ce qu'on a fait à part des grandes déclarations ?
21:41 - On a aidé, on a aidé.
21:43 - Oui, donner un argent qu'on n'a pas, avec des résultats absolument lamentables,
21:46 et surtout, pour moi, on se perd moralement dans ce conflit.
21:54 Parce que c'est un conflit militairement sans issue,
21:57 c'est un conflit qui montre combien l'autre partie du monde,
22:02 que ce soit la Russie, mais derrière elle tous les autres,
22:05 ne sont plus déterminés à se laisser faire.
22:08 Notre économie est en...
22:11 - Avec l'embargo qui a joué le rôle que l'on sait.
22:13 - Non mais c'est un désastre !
22:15 Donc on a vraiment péché, un par ignorance, deux par arrogance,
22:19 trois par présomption épouvantable.
22:23 On est complètement anachronique par rapport au reste du monde,
22:27 il faut le reconnaître.
22:29 Et plus vite on le reconnaîtra, plus vite on sauvera les meubles,
22:32 et même on pourra mettre de la cire dessus.
22:34 Parce que sinon, ça va très mal se passer pour l'Occident.
22:37 De plus en plus mal.
22:39 - En fait, le problème c'est que les hommes qui ont créé ces problèmes
22:42 ne sont pas ceux qui vont apporter les solutions, comme disait l'autre.
22:45 - Tout à fait, tout à fait.
22:47 - C'est un vrai problème.
22:48 - Voilà, rien n'est jamais perdu, mais il faut oser,
22:51 il faut faire une sorte de...
22:53 Moi je suis, comme a dit Hélène, pour la force, pour la souveraineté,
22:57 pour la conscience des États, pour le non-renoncement.
23:00 Mais on fait tout l'inverse, en fait on fait tout l'inverse.
23:03 Et qu'est-ce qu'on fait ?
23:05 On vient de pousser à la mort d'un demi-million d'hommes.
23:09 Je veux dire, il faut quand même ouvrir les yeux.
23:12 - Jusqu'au Sobap, jusqu'au dernier ukrainien.
23:14 - Voilà, c'est bien gentil, la liberté, la démocratie,
23:18 la Russie est un monstre, c'est Hitler, contre Churchill.
23:21 Mais tout ça, enfin, d'abord c'est vraiment prendre les gens pour des imbéciles,
23:25 et je pense que les Français, comme d'autres peuples européens,
23:28 commencent à comprendre un peu la supercherie
23:30 dans laquelle on les a engagés très légèrement, de mon point de vue.
23:34 Mais humainement, c'est l'horreur.
23:40 Et ce qui va se passer pour l'Ukraine sera l'horreur.
23:43 Et plus on a temps pour faire la paix,
23:45 plus on a temps pour discuter avec la Russie, sérieusement,
23:49 sur la base du réel, et pas sur la base de nos utopies,
23:53 plus la situation ukrainienne sera dramatique.
23:58 - Et même pour nous, d'ailleurs, ce ne sera pas très très rose, en tout cas pour le moment.
24:02 - Non mais nous, on a perdu une occasion de réfléchir, encore une.
24:07 - Descartes revient, ils sont devenus mous, et un peu fous aussi.
24:13 On va en parler avec nos auditeurs.
24:17 - Nous avons Emmanuel qui nous appelle. Bonjour Emmanuel.
24:19 - Bonjour Emmanuel.
24:20 - Bonjour André, je vais tâcher d'être moins bavard que la dernière fois.
24:23 Bonjour à vous et à toute l'équipe.
24:25 Simplement, vous parliez des démocrates américains,
24:28 mais je pense qu'on en a les mêmes en France,
24:29 puisqu'en fait ils ont largué le social pour le sociétal, etc.
24:32 C'est quand même rare qu'on puisse mettre un drapeau français sans se faire traiter de fachos,
24:36 donc ça c'est déjà un gros problème.
24:38 - Oui, c'est pas mal ça.
24:39 - Autre chose, c'est que sur l'Ukraine,
24:41 il faut savoir que les terres aujourd'hui sont rachetées principalement avec Black Rock.
24:45 Donc les terres ukrainiennes sont pratiquement plus aux Ukrainiens,
24:49 et elles sont rachetées pour du misère aussi avec tous ces jeunes morts qui sont là,
24:53 ils ne sont plus en capacité de pouvoir entretenir leur territoire,
24:56 et résultat des courses, ils appartiennent finalement à des sociétés financières.
25:00 Et franchement, c'est quelque chose qui n'est pas forcément dit tout le temps,
25:04 mais il y a un vrai OPA sur l'Ukraine, ou ce qu'il en restera en tout cas.
25:08 - Caroline Galactéros, il y a eu OPA sur l'Ukraine ?
25:10 - Absolument, mais elle est ancienne, elle a commencé avant la guerre.
25:14 Elle a commencé avec certains oligarques ukrainiens,
25:18 qui étaient en chuille avec d'autres,
25:21 et c'est d'ailleurs aussi une des motivations de la guerre.
25:25 Parce que le Donbass, certains intérêts économiques,
25:29 miniers, énergétiques de l'Ukraine,
25:32 se trouvent dans le Donbass, et étaient liés à certains ukrainiens.
25:37 Et quand on entend Zelensky qui raconte qu'il a besoin d'argent,
25:41 et qui fait le roumain, "s'il vous plaît, donnez-moi du crédit",
25:45 - Fait le roumain ! - Non mais c'est méchant ce que je dis,
25:48 il faut arrêter de prendre les gens pour des idiots.
25:52 Les français ne sont pas idiots.
25:55 - Oui Emmanuel, vous vouliez ajouter quelque chose ?
25:57 - Oui, simplement pour dire que finalement le dindon de la part, ce sera l'Europe.
26:01 Parce qu'aujourd'hui sur les marchés de Shanghai et autres,
26:03 avec le changement de monnaie, c'est-à-dire qu'ils échangent soit en Yuan,
26:06 soit dans des monnaies indiennes,
26:09 le seul monnaie qui n'est plus utilisé sur ces marchés internationaux,
26:13 et d'ailleurs c'est Charles Gabb qui le disait je crois,
26:15 - Absolument, absolument.
26:18 Mais il y a une chose qui est intéressante, comme il faut le rappeler,
26:21 il y avait un oligarque ukrainien,
26:25 qui avait deux employés,
26:27 il avait Zelensky pour la télévision, et Interbaydén pour Burisma.
26:31 - Mais bien sûr ! - Kolomoisky.
26:33 C'est quand même intéressant quand on rappelle ça.
26:35 - Non mais tout ça est une vaste mascarade,
26:39 dans laquelle nous sommes tombés bien légèrement.
26:43 Alors Caroline, vous vouliez parler un peu du Proche-Orient,
26:47 ce qui se passe au Proche-Orient, où l'Amérique est là aussi,
26:50 la Russie moins engagée, ce n'est pas le même théâtre des opérations.
26:54 Est-ce que là aussi...
26:57 Ah, juste quand même, je crois qu'on a un auditeur,
27:00 parce que j'aimais bien qu'on ait un peu les auditeurs.
27:02 - On continue de prendre vos appels après cette courte pause.
27:04 A tout de suite sur Sud Radio.
27:06 - C'est la 45 sur Sud Radio, on est toujours dans ce Face à Face,
27:08 aujourd'hui on reçoit Caroline Galactéros et Randy Yalos,
27:11 et nous avons Philippe qui nous appelle depuis quand ?
27:13 Au 0826 300 300. Bonjour Philippe.
27:15 - Salut Philippe.
27:17 - Oui, bonjour André, bonjour madame Galactéros,
27:20 et bonjour monsieur Randy Yalos.
27:22 Oui, je voudrais savoir, ce message s'adresse à madame Galactéros.
27:28 - Oui, compris.
27:30 - Il existe aux Etats-Unis le Conseil National du Renseignement,
27:34 il a été fondé en 79,
27:37 et il fournit tous les 4 ans au directeur national du renseignement américain
27:41 un rapport sur la tectonique des forces.
27:45 - Oui.
27:46 - Et ça se fait sur deux décennies, en fin de compte la projection c'est sur 10 ans.
27:51 - Donc 20 ans, d'accord.
27:52 - Voilà, moi j'ai lu le rapport pour 2035.
27:58 Madame Galactéros, est-ce qu'il y a un équivalent, c'est la question,
28:02 est-ce qu'il y a un équivalent au Conseil américain pour la France ?
28:06 - Pour la France.
28:07 - Ça c'est une...
28:09 - Sur les prévisions, vous voulez dire des prévisions sur 20 ans, c'est ça ?
28:12 - Oui, alors voilà.
28:14 - D'accord.
28:15 - On a vécu une société, on la regarde sur 5 ans, mais là c'est de la stratégie politique.
28:19 - D'accord.
28:20 - Et juste une petite boutade, je vais la donner à André,
28:23 c'est la boutade de Jean Orwell,
28:25 voir ce que l'on a devant le bout de son nez,
28:28 ça demande des efforts constants.
28:30 - C'est très vrai, Orwell dit toujours des choses très sensées.
28:33 K.O. Galactéros, est-ce qu'on a l'équivalent en France ?
28:37 - Non, on n'a pas d'équivalent, on a quelque chose qui change avec le pouvoir,
28:41 généralement quand un nouveau pouvoir arrive,
28:44 on fait un livre blanc sur la défense et la sécurité nationale,
28:47 dont la première partie est censée être une évaluation,
28:54 une partie un peu prospective sur la manière dont on voit l'évolution des menaces
28:58 à 5, 10, 15 ans.
29:00 Après nous avons bien sûr,
29:03 oui j'ai connu ça,
29:07 le plan national de renseignement,
29:11 qui lui est refait à mon époque, c'était aussi tous les 4 ans,
29:14 mais je ne sais plus ce qu'il en est aujourd'hui,
29:17 et qui est un plan très important puisqu'il oriente
29:20 la recherche des services.
29:24 Et là forcément pour avoir une bonne orientation,
29:28 il faut déjà un bon diagnostic et un bon pronostic,
29:31 et donc savoir un peu vers où on va,
29:34 quelles priorités, on ne peut pas tout faire.
29:37 Donc voilà ce qu'on a, voilà ce que je sais,
29:40 mais ce n'est pas forcément up to date ce que je vous dis,
29:43 parce que ça a un peu changé ces dernières années.
29:46 - Juste pour Randy, est-ce que Randy connaît Gregory Triverston ?
29:53 - Gregory Triverston, c'est correct.
29:57 - Est-ce qu'il le connaît Randy, ce personnage ?
30:00 - Non, pas personnellement.
30:02 - Mais ça vous dit quelque chose ?
30:03 - Oui ça me dit quelque chose, mais pas assez pour commenter.
30:06 - On ne va pas s'étendre sur Gregory Triverston, cher Philippe,
30:09 mais en tout cas merci de votre intervention.
30:12 - Ah tiens, Gregory qui vient d'appeler,
30:15 c'est Pierre qui nous appelle depuis l'un, bonjour Pierre.
30:18 - Bonjour Pierre.
30:20 - Bonjour André, bonjour messieurs-dames,
30:23 bonjour Maman Gag, Théros, je vous suis depuis un petit moment.
30:26 Déjà ça fait très longtemps que je ne vous ai pas appelé André,
30:28 j'ai pris beaucoup de recul parce que tout ce combat
30:30 contre ces élites mondialistes qui sont en train de détruire nos pays,
30:33 et puis ce combat sur l'arnaque du vaccin,
30:37 ça a failli me coûter ma vie privée, j'ai pris beaucoup de recul,
30:40 merci à ma femme de m'avoir aidé dans ces moments.
30:42 J'ai une pensée pour le professeur Montagné,
30:44 à l'heure où je vous parle, avec qui j'avais échangé sur...
30:46 - Vous pouvez, vous pouvez, je comprends.
30:48 Alors, on vous écoute Pierre.
30:50 - Moi j'ai beaucoup d'espoir, Mme Gag, Théros,
30:53 parce que j'ai beaucoup de confiance sur le retour de Donald Trump en 2024,
30:57 malgré toutes les saloperies qu'on essaie de lui mettre sur le dos.
30:59 Il y a juste une avocate exceptionnelle qui le défend en ce moment,
31:02 même si la justice ne se fait plus dans les tribunaux aux Etats-Unis actuellement,
31:06 c'est comme chez nous.
31:07 Et moi j'ai beaucoup de confiance, et je voulais vous demander,
31:10 est-ce que vous voyez, vous partagez cette confiance
31:13 avec, si il y a un retour de Donald Trump,
31:15 un gros rétablissement de la géopolitique mondiale et la paix qui reviendrait ?
31:20 Il ne faut pas oublier que sous Donald Trump il n'y a pas eu de guerre,
31:22 alors que sous Obama, qui a eu le prix Nobel de la paix,
31:24 il y a eu un bon nombre de conflits qui ont été créés.
31:27 - C'est une question pour moi ou pour Randy ?
31:31 - Je pense que... - On peut répondre tous les deux ?
31:33 - Voilà, tous les deux, absolument.
31:35 - Vous pouvez tous les deux, moi ? - Tout à fait, Randy ensuite.
31:38 - Oui, j'espère beaucoup, à vrai dire, dans le retour de Donald Trump,
31:42 parce que je pense que c'est un président qui avait compris beaucoup plus
31:47 de choses sur l'évolution, déjà sur la réalité des rapports de force,
31:53 la nécessité d'avoir en fait des interlocuteurs forts,
31:58 dont on peut tout à fait assumer et tolérer la force,
32:01 à partir du moment où elle peut induire un dialogue.
32:04 Donc ça, il a su le faire.
32:06 Ensuite, il avait compris une chose fondamentale
32:08 que manifestement les démocrates n'ont absolument pas comprise,
32:11 puisque ils ont continué avec leurs vieilles habitudes de belliciste.
32:18 Il avait compris qu'il fallait essayer au maximum
32:21 de ramener la Russie dans l'orbite occidentale,
32:26 ce qui était quand même le souhait de Vladimir Poutine
32:30 pendant extrêmement longtemps.
32:32 Donc il avait fait tout ça.
32:33 On l'a empêché, évidemment, d'agir, quasiment depuis son arrivée au pouvoir,
32:37 et on peut espérer...
32:39 Il a su aussi parler d'ailleurs de manière assez musclée,
32:42 mais intelligente en fait, à la Chine.
32:45 Donc finalement, c'était un président qui effectivement
32:48 avait une vision même du soft power américain,
32:54 moins belliciste, mais beaucoup plus efficace sans doute.
32:59 - Randy Yaloz ?
33:01 - Pour moi, vous avez répondu à la question, sans dire plus,
33:06 la seule chose que je souhaite expliquer, c'est que
33:09 M. Donald Trump a l'expérience, il étudie, il a un esprit très vif.
33:16 Il comprend très rapidement les rapports de force,
33:18 comme notre invité a dit, et qu'il a compris tout de suite
33:23 la stratégie aussi aux Etats-Unis par rapport aux démocrates en Proche-Orient.
33:28 Et vous allez constater, c'est ce qu'on avait dit,
33:30 c'est l'exemple parfait.
33:31 D'un côté, on aide l'État d'Israël avec de l'aide militaire,
33:35 de l'autre côté, ils viennent de libérer presque 6 milliards de dollars
33:39 au profit de l'Iran.
33:41 À l'époque d'Obama, ils ont libéré 100 milliards de dollars,
33:44 ils savaient qu'ils allaient utiliser ça pour leur guerre des proxys,
33:47 ce qu'ils ont fait, ils ont mis le feu partout en Proche-Orient,
33:51 et ils ont continué à faire ça, ça a tué 400 000 personnes au Yémen,
33:55 vraiment, on a eu l'ISIS, Daesh, etc.
33:58 C'était vraiment la catastrophe.
34:00 Et l'Amérique, et M. Donald Trump, c'était M. accord d'Abraham.
34:07 Et ça, il faut dire, il aurait pu à l'époque, s'il était élu,
34:11 conclure un accord avec l'Arabie Saoudite.
34:13 C'était sur le point de se conclure au moment de son départ,
34:16 il y avait la Covid, etc.
34:18 - Est-ce que vous pensez, justement, Randi,
34:20 que c'est le côté "Let's make a deal" de Donald Trump qui joue ?
34:24 Il dit "bon, attendez, lui avec la politique, il a des rapports,
34:27 il dit "bon, attendez, on peut toujours discuter".
34:29 Vous l'avez vu, il est allé chez Kim Jong-un.
34:31 - Il est pragmatique.
34:33 - Est-ce que son passé de chef d'entreprise joue, à votre avis ?
34:40 - Beaucoup, beaucoup.
34:41 Vous savez, les politiciens n'ont pas de courage.
34:44 Moi, je ne connais pas un politicien depuis 50 ans
34:48 qui aurait pu subir ce que M. Donald Trump subit
34:51 comme persécution judiciaire de la part de l'administration Biden,
34:54 des ministres de la Justice.
34:56 Il a subi aujourd'hui, je dirais, il faut être un superman.
35:00 Il a presque 80 ans, il arrive à faire campagne,
35:04 il arrive à gagner la confiance de l'Amérique.
35:07 Il est numéro un, il est devant M. De Santis,
35:10 et même parmi ceux qui soutiennent M. Biden.
35:13 M. Biden est, depuis les présidents les moins populaires,
35:18 depuis 50 ans.
35:20 Donc, vous vous rendez compte que c'est vraiment quelqu'un,
35:23 je dirais, c'est une forme de "churchillisme" à l'américaine.
35:27 Mais à l'américaine, je pense que si on continue
35:31 dans cette voie de crise, la seule personne qui peut nous sortir
35:34 de cette situation, ce sera un homme comme M. Trump.
35:38 Et je crois que les Américains le comprennent,
35:42 et il faut être derrière eux.
35:44 Et je pense que l'Europe, et c'est ce que j'entends
35:47 beaucoup de Français, ils le critiquent,
35:49 mais aujourd'hui, ils se rendent compte.
35:51 J'ai intervenu en émission il y a 4 ans, j'ai dit aux Européens
35:54 qui m'ont demandé "Vous verrez, vous allez regretter
35:57 de ne pas avoir Donald Trump".
35:59 Et aujourd'hui, on est en train de regretter de ne pas avoir
36:01 M. Trump en tant que président.
36:03 Et voilà ce qu'il se passe en Europe, en Proche-Orient.
36:06 - Vous avez vu qu'aujourd'hui, nous ne recevons que des adversaires
36:08 isolés Donald Trump.
36:10 Nous avons reçu des Trumpistes, mais on recevra aussi
36:13 des démocrates, absolument.
36:16 La chose qu'a en ligne Galactéros,
36:18 parce que ce que pose Zendaya Lozès, c'est vrai,
36:21 vous êtes d'accord, et je ne peux pas dire que je suis en désaccord
36:24 avec vous là-dessus, c'est que où sont les hommes d'État
36:27 en Europe ? Qu'est-ce qu'il fait ?
36:29 Non mais franchement, je veux dire, on n'a pas fait une discussion
36:31 philosophique, mais qu'est-ce qu'il fait ?
36:34 On en a eu des hommes d'État, ou des femmes d'État.
36:37 On n'aime pas Marguerite Thatcher,
36:40 mais enfin elle avait un plan. On n'aime pas De Gaulle,
36:42 même Pompidou, même d'autres.
36:44 Bon, il y avait quelqu'un qui avait des projets,
36:46 et là on a l'impression que c'est du...
36:48 je ne sais pas, que c'est de l'eau tiède, quoi.
36:51 Qu'est-ce qui fait ça, à votre avis ?
36:53 Vous qui avez le recul de la géopolitologue.
36:56 - Bah, je pense que
36:59 l'idée européenne et la manière dont elle a été mise
37:02 en pratique, supposait,
37:05 depuis les origines à vrai dire,
37:08 un progressif affaiblissement des États.
37:12 - Ah oui, dès le bon été.
37:14 - À partir du moment où l'objectif,
37:18 c'est une espèce de fédération,
37:21 mais qui n'est pas l'Amérique, parce que justement,
37:23 l'Europe n'est pas l'Amérique.
37:25 Il y a une diversité de cultures, d'histoires, de tout,
37:28 qui fait que ça ne peut pas exister, les États-Unis d'Europe.
37:32 Or, c'est quand même, on est là-dedans depuis des décennies.
37:35 Et ça, ça cautionne finalement
37:40 l'affaiblissement, puis le démantèlement,
37:43 puis le renoncement, et forcément,
37:45 on a, entre guillemets, les élites politiques qui vont avec.
37:48 C'est-à-dire des gens pour lesquels l'intérêt national
37:52 devient un truc de plus en plus flou,
37:55 pour lesquels la souveraineté a été longtemps un gros mot.
37:59 - Vous pensez à qui ?
38:01 - Mais je pense à beaucoup de monde, à vrai dire.
38:04 Je pense à beaucoup de monde. Et c'est tragique.
38:06 - Et c'est tragique. - C'est tragique.
38:08 - C'est pour ça qu'il faut se battre,
38:10 et c'est pour ça qu'il faut se battre. - Et vive l'esprit critique.
38:13 Merci Caroline Galactéros, merci Randy Hallows,
38:16 on reparlera de tout ça.
38:17 - Et merci à vous de nous avoir écoutés au 0826 300 300 sur Youtube,
38:21 et sur Facebook, on se retrouve demain.
38:23 André Bercoff à partir de midi jusqu'à 14h, tout de suite,
38:25 c'est Brigitte Lhaïs sur Sud-Indie.

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