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Lundi 6 novembre 2023, SMART BOURSE reçoit Alexandre Baradez (Chef analyste, IG)

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00:00 Votre programme avec IG. IG, bien plus que du trading. Une équipe d'experts à vos côtés.
00:06 Chaque lundi à 13h30, en supplément de Smart Bourse, le plan de trading de Smart Bourse avec les équipes d'IG et Alexandre Baradez qui est à nos côtés en plateau.
00:26 Bonjour et bienvenue Alexandre. Merci d'être là. Un mot quand même de l'ambiance de la semaine passée qui a été, alors je ne sais pas si c'était une semaine de rupture,
00:33 en tout cas une semaine de soulagement, de sacré soulagement à la fois sur les marchés obligataires et sur les marchés actions avec une volatilité en général
00:42 qui est quand même bien retombée par rapport à ce qu'on observait les cinq ou six semaines précédentes.
00:46 Oui, oui. Si, si, moi j'aime bien le terme "semaine de rupture". Alors pas forcément sur les tendances de fond, on va en parler tout à l'heure,
00:51 mais rupture en termes de ce que la Fed attendait avec beaucoup d'impatience, ce que Jérôme Paul avait démontré quelques jours avant toutes les statistiques qui sont
00:59 arrivées la semaine dernière, à savoir une économie américaine qui était trop résiliente selon lui, il était surpris, il avait un peu ce terme,
01:04 surpris par la résilience et par cette croissance américaine au-dessus du potentiel. Et enfin, on est la semaine dernière, toute une série en plus vraiment strike.
01:12 Ça touche aussi bien l'ISF de service que l'emploi. Jérôme Paul lui-même a collé des propos aussi, deuxième pause consécutive de la Fed, avec des propos très équilibrés,
01:20 donc moins foucons que ce qu'on a pu entendre précédemment. Donc ça fait mouche au niveau des taux, vous l'avez dit, toute la courbe a baissé.
01:28 Il y en a même des taux longs qui ont baissé plus que les taux courts, donc encore plus spectaculaires. Et forcément, si les marchés à action ont été pressurisés
01:34 par ces taux et cette résilience de l'économie américaine, bad news, good news forcément. Et ça génère un squeeze, mais qui est quand même fort.
01:42 C'est 5-6% de hausse pour les marchés à action. C'est pas rien. Et je pense qu'il y a eu une rupture au niveau de la dynamique américaine.
01:50 Alors rupture, ça ne veut pas dire qu'on passe de quelque chose de très résilient à la catastrophe, à avoir de l'ending.
01:55 Ça veut quand même dire qu'on a franchi ce cap d'archi-résilience et qu'on commence à arriver dans cette pente un peu plus ralentissante.
02:03 Bienvenue pour la Fed. La question désormais, ça va être quel comportement des entreprises là-dedans parce qu'on voit aussi que le marché de l'emploi,
02:10 c'est un petit peu tassé. On voit qu'au-delà du chiffre NFP au taux de chômage, il y a quelque chose qui était déjà dans les radars
02:16 avant ce rapport sur l'emploi, c'était les demandes continues d'allocations chômage. Pas les inscriptions, mais les demandes continues.
02:21 Ça fait 4-5 semaines que c'est sur nos, ce qui est bien soutenu. On voit également depuis 2,5 mois une hausse des licenciements aussi aux États-Unis,
02:27 ce qu'on n'a pas vu depuis pas mal de temps. Donc on sent quand même qu'il y a quelque chose qui est en train de s'opérer sur l'économie américaine.
02:33 Et en en revient au discours de Jérôme Powell qui disait que le marché obligataire finalement faisait le job, que la Fed n'ait plus besoin de faire.
02:41 En fait, les taux obligataires étaient tellement tendus ces derniers mois que ça faisait le job du financement monétaire.
02:47 Sauf que là, on a assisté à quelque chose d'assez violent sur les taux. Et il ne faudrait pas que ça devienne un facteur trop, je ne dis pas accommodant encore,
02:55 mais que le marché obligataire se détende trop parce que ça obligerait la Fed à ce moment-là pas à agir sur les taux, mais peut-être à remuscler un peu le discours
03:02 pour ne pas faire faiblir les troupes, en fait, les troupes obligataires.
03:05 Il y a une forme de jeu de dupe qui s'installe peut-être entre le marché obligataire et la Réserve fédérale américaine qui ne peut plus monter les taux,
03:11 ou en tout cas qui nous dit qu'elle ne veut plus le faire à ce stade, mais qui doit maintenir suffisamment de tension pour être confortable avec l'atteinte de son objectif.
03:18 Et donc c'est là qu'on arrive vraiment dans cette partie de longueur. Ailleurs, ça s'est vu, en Europe probablement, aux États-Unis aussi,
03:23 c'est le moment de longueur qui l'a compté, la partie longue, la durée de maintien des taux élevés. Et selon moi, et on va en parler après dans la partie graphique,
03:30 mais c'est ça qui peut nécessiter encore un peu de bataille, de bataille tendancielle. C'est-à-dire qu'on ne peut pas souvent passer dans le sentiment où,
03:36 si on avait cru que des nouvelles sur l'économie américaine ont été des nouvelles moins bonnes, des stats moins bonnes qu'attendues, on en aura d'autres très probablement.
03:42 Mais est-ce que ce sera systématiquement bad news et good news ou est-ce qu'à un moment donné, les bad news deviendront des facteurs un peu comme on avait en Europe,
03:49 où on se pose quand même des questions sur la trajectoire économique, risque de récession qui est quand même bien plus marqué en Europe qu'aux États-Unis ?
03:54 Mais ce thème de la récession va commencer forcément à réapparaître un petit peu, même si moi je considère toujours qu'on est dans le plan de vol de la Fed pour l'instant.
04:01 Pour l'instant, c'est landing, on commence peut-être à voir ce landing arriver. Hard landing, ce serait quand même étonnant, sauf accident de la Fed.
04:07 Donc pour l'instant, on est quand même dans le plan de vol de la Fed, tout se passe plutôt bien encore.
04:10 - Oui, donc un schéma un peu de bataille quand même désormais autour de cette idée du ralentissement macro.
04:15 Comment est-ce que le marché va qualifier cette histoire de landing, d'atterrissage de l'économie américaine ?
04:21 - Parce que l'économie européenne, on voit les signaux sont quand même faibles et depuis quelques temps. Donc on voit qu'il y a momentum sur l'Europe.
04:25 La Chine, ça commence à bottomer un petit peu, mais les PMI de la semaine dernière, on avait une amélioration des PMI manufacturiers, c'est un petit peu redégradé à nouveau.
04:32 Donc on sent quand même qu'une grosse partie des moteurs mondiaux, Europe et Chine, sont quand même un peu ralentis.
04:37 Le gros moteur US qui tournait plein régime commence à ralentir aussi. Donc il y a quand même une petite bascule au niveau de la dynamique mondiale.
04:43 Et est-ce que c'est suffisant pour amener les indices vers leurs records précédents et de nouveaux plus hauts ?
04:47 Ou est-ce qu'il y aurait une partie de ralentissement économique qu'il faudra intégrer aussi au cours ?
04:51 Et c'est pour ça que moi, je plaide toujours un peu pour la consolidation plutôt qu'un redémarrage de rallye tout de suite.
04:55 - Bon, qu'est-ce que ça donne techniquement sur notre indice parisien CAC 40, alors qu'il souffrait depuis 6 semaines, je crois.
05:03 C'était 3 mois grosso modo que les indices baissent, août, septembre, octobre. Et la semaine dernière, la première semaine de novembre,
05:10 qui a marqué donc un rebond puissant sur les actions, on le disait, avec un CAC qui est revenu autour de 7050.
05:14 - Oui. Alors le scénario qu'on dessinait avant ce rebond, ça veut dire la zone 6500-6800.
05:18 Depuis des semaines, ça veut dire c'est la zone qui doit amortir la phase de baisse.
05:21 Il n'y a pas vraiment de raison ni fondamentale, et même par rapport aux valorisations, de retrouver des niveaux de 2022, des plus bas de 2022.
05:28 On rappelle qu'on les avait faits quand la Chine était confinée, quand la guerre en Ukraine venait de se déclencher et quand les banques centrales...
05:33 - On était tombés à 5006, c'est ça ? - Voilà. C'est sur le CAC.
05:36 Il y a peu de raisons, même en termes de psychologie, de retrouver, de retomber sur ce niveau-là.
05:40 Les multiples valorisations sont quand même beaucoup étendues depuis quelques temps.
05:43 En tout cas, elles sont venues dans les moyennes des dix dernières années, aussi bien côté US que côté Europe.
05:47 Donc elles ne sont pas chères à ce stade. Mais si on part du principe qu'effectivement, l'économie est en train de ralentir et son lancement pourra un peu accélérer,
05:54 se dire qu'on est tout de suite en train de repartir vers les 7600-7700, ça me paraît un peu rapide.
05:59 Et pour autant, je continue de considérer que la zone 6500-6800, c'est la zone solide.
06:03 Donc le risque, il peut être de... Peut-être que je n'ai pas à s'endormir, mais d'arriver...
06:08 Vous voyez, il y a cette grosse oblique, c'est vraiment l'épouvantail. On prend le creux du Covid, on prend le creux de 2022,
06:14 et tout le monde a cette oblique en visuel. Mais on voit que pour l'instant, on est amorti un petit peu au-dessus, 200-300 points au-dessus.
06:19 Moi, je ne verrais pas tout de suite l'hypothèse de réintégrer la zone, en fait, de cet été.
06:24 On était en gros entre 7500 et 7100. On est quand même passé à dessous. Et la semaine dernière, on est tapé 7100 à nouveau.
06:29 Donc on n'arrive pas pour l'instant à rentrer dedans. Moi, je verrais bien un scénario où on a du mal à rentrer au-delà de 7100 et où on reste encore à naviguer.
06:36 7000, 6900. Vous voyez, on navigue un peu toujours sous l'oblique, mais un peu au-dessus des supports de la semaine précédente,
06:43 mais où pour l'instant, on n'est pas encore sur la phase de réintégration de cette zone 7100-7500.
06:48 Par contre, je crois que vous pensez que c'est une très bonne zone d'accumulation. C'est-à-dire que ceux qui ont du cash ou autres...
06:52 Je ne parle pas de façon des professionnels, mais des... - Ils en ont aussi. Oui, oui. Dans les allocations, il y en a.
06:57 - ... qui sont accumulés, qui ne passent pas trop de risques. Mais voilà, c'est des zones où, oui, si on a du cash,
07:01 alors de l'obligataire, c'est très bien aussi, mais revenir sur les actions, quand il y a des LVMH qui ont perdu 30% et quelques ou pas loin,
07:07 il y a forcément des opportunités qui naissent dans ces zones-là. Simplement, c'est peut-être pas le top départ d'un V-bottom qui nous ramène
07:12 sous les sommets et vers de nouveaux records. Voilà. Donc je pense qu'il y a encore un peu de consolidation possible entre 6800, voire même 6700 et 7100.
07:19 C'est un peu le scénario que je dessinerais pour les jours et les semaines à venir. - Comment le scénario se traduit pour les indices américains,
07:23 si on prend la référence américaine, qui est le S&P 500, Alexandre ? - Alors on a là aussi des... En termes de valorisation, on ne peut plus considérer
07:31 qu'on est hyper cher quand on regarde les PE forward, 12 mois. On est revenu dans le même niveau de la moyenne des 10 dernières années.
07:36 Donc c'est des niveaux de 17, 18 fois. On est loin des niveaux déjà stratosphériques de 2021 et même un peu du début d'année.
07:42 Ça, c'est bien normalisé. Il y a des bonnes surprises aussi au niveau de la saison des résultats. On était parti avec des consensus, par exemple,
07:48 sur les... Alors pas les chiffres d'affaires, mais les bénéfices qui devaient se replier encore pendant le quatrième trimestre consécutif,
07:52 en hier tout hier. Et on se rend compte qu'au fur et à mesure de la saison, on est passé en positif. C'est-à-dire qu'on a déjà une progression des résultats,
07:59 enfin des bénéfices. Simplement, là, il y a deux choses qui vont arriver un petit peu en confrontation. C'est-à-dire d'un côté, cette macro américaine
08:05 qui commence à montrer des signaux de ralentissement. Et l'ISM Service, deux points en moins d'un mois à l'autre, c'est quand même pas rien.
08:10 Et de l'autre côté, les attentes des analystes pour le quatrième trimestre, où l'on attendait vraiment le rebond des bénéfices de manière plus marquée.
08:16 Et c'est peut-être là que les deux vont être un peu... Alors je dis pas contradictoires complètement, mais du coup, il y aura un suspense qui va se tenir
08:22 pendant trois mois jusqu'à la prochaine saison de résultats. Et c'est au cours de ces trois mois-là que les gérants continueront d'hésiter, parce que les rendements
08:30 vont rester levés, ils vont pas retomber tout de suite, même si ça s'est un peu détendu. On n'est pas non plus sur des taux qui s'affaissent complètement.
08:35 Et donc, vous voyez, cette zone, c'est pas une figure chartiste, mais la grosse oblique tendancielle, creux du Covid et creux de 2022 aussi.
08:43 Selon moi, c'est ce qui sépare les scénarios. Il y en a qui ont toujours des scénarios de hard landing. Donc c'est en gros là, c'est la ligne de démarcation
08:50 pour le bien et le mal. En dessous, c'est attention, récession, en tout cas marquée, voire hard landing. Et au-dessus, c'est soft landing.
08:57 On ricocherait un peu dessus et on repartirait. Moi, je serais plutôt de cette deuxième hypothèse-là toujours. Mais il me semble quand même qu'on a un peu trop vite
09:04 épargné cette oblique. J'ai l'impression que c'est quand même une zone qu'on va devoir tester. C'est une zone de démarcation du sentiment, repartir tout de suite.
09:10 Alors il y a quelques jours d'étentes d'auto, ça me paraît... Je comprends qu'il y ait un squeeze. - Oui, bien sûr, c'est mécanique.
09:16 - Oui, mais qu'on aille chercher l'oblique supérieur, qu'on la casse et qu'on franchisse, qu'on aille chercher le sommet tout de suite. Dans le virement de taux actuel,
09:21 et comme il y a cette partie higher for longer qui est quand même présente, je verrais bien quand même toujours un peu latéral, toujours entre le sommet 2021
09:28 et le creux 2022, toujours là-dedans. Et peut-être des petits contacts, peut-être pas tout de suite, peut-être qu'on va osciller un peu comme ça.
09:32 Mais je verrais quand même un test d'abord de l'oblique, là, peut-être passer un petit peu en dessous brièvement. Et seulement après, l'année prochaine,
09:39 peut-être deuxième trimestre, où on commencera à avoir des banques centrales vraiment qui assoupliront le ton. Et là, on commencera à vraiment parler de pivot.
09:45 Mais il me semble qu'il y a un à deux trimestres qui vont être challengeants. Et on ne comprend pas comment reprendre les sommets par rapport à ce trimestre-là.
09:51 - Le facteur taux ne peut pas être le seul soutien du marché action. Si on considère que les taux vont pas non plus rebaisser à des niveaux qu'on ne connaît plus
10:00 et qu'on a connus auparavant, il faut quand même qu'il y ait un momentum bénéficiaire à un moment qui vienne aussi solidifier cet aspect constructif sur les actions.
10:10 - On en verra plus à la prochaine semaine. Et entre-temps, il y aura tous les physodes, notamment la macro-consommation.
10:15 C'est-à-dire que là, on a déjà vu les ISM. Il y a la macro-consommation qui, selon moi, doit quand même arriver à fléchir un petit peu.
10:21 Mais dans le dernier ISM qu'on a eu, le marché l'a bien aimé. Globalement, il est baissé. Mais dans la composition de l'ISM, ce qui a beaucoup pesé, c'est l'emploi.
10:28 Donc ça, effectivement. Mais la partie nouvelle commande et la partie prix payé ont pas bougé quasiment par rapport à la précédente.
10:33 Donc prix payé, ISM, service. 3/4 de l'économie américaine, ce sont des services. Ça veut dire que la question de la détente des prix dans les services,
10:41 c'est peut-être pas encore si évidente que ça malgré un ISM qui baisse. Donc c'est ça qui peut justifier une vigilance de la Fed.
10:45 Pas forcément de hausse d'outils supplémentaires, mais un discours qui resterait quand même assez... Pas d'oviches, en tout cas.
10:50 On va peut-être mitiger, voire encore un peu faucon quelques temps.
10:54 On a eu quelques mouvements aussi du côté de l'euro/dollar. Alors là aussi, la question de la fermeté du dollar se pose depuis un moment.
11:03 Pas sûr que quelques journées de baisse du dollar cassent complètement cette tendance. Sur l'euro/dollar, on est revenu à 1,0750.
11:11 On était tombé, si je dis pas de bêtises, à moins de 1,05, 1,0450 au cours du mois d'octobre. C'est ça. Il n'y a pas si longtemps que ça.
11:18 Mais là, pour le coup, on est bien dans le scénario. C'est-à-dire que nous, on ne faisait pas le pari d'un retour à la parité,
11:24 même dans la phase où les taux, notamment à l'entrée de l'automne, remontaient assez sèchement.
11:29 Partons du principe que ce que Paul attendait, nous aussi on l'attendait. C'est-à-dire il attend une économie plus faible pour montrer que cette politique monétaire fonctionne
11:38 et qu'il arrive à ralentir le rythme économique, pas trop non plus, mais suffisant pour ramener l'inflation à 2%.
11:43 Et donc, on attendait des signaux sur la macro plus faible. On l'a eu. On commence à l'avoir en tout cas.
11:49 Le schéma, ça veut dire que ça va détendre un peu les taux. C'est ce que nous avons. Et donc, le dollar devrait suivre un petit peu en termes de détente.
11:54 Et là, pour le coup, moi, je continue de penser que... Enfin, je refuse d'aller dans ce scénario en dessous de 1,05 toujours.
12:01 Pour moi, si on va en dessous de 1,05, soit avec quelque chose de l'inflation que l'on n'aurait pas vu...
12:05 - C'est que le monde change, quoi, à nouveau.
12:06 - Ou vraiment de la version risque pur où le dollar serait vraiment la valeur refuge.
12:09 C'est-à-dire un truc où il y a un espèce de black swan et on se refugie sur le dollar. Et à ce moment-là...
12:13 Mais sinon, s'il n'y a pas ce black swan et si on continue d'avoir des stats macro qui restent moins bonnes qu'attendues,
12:18 pour moi, on est plutôt parti pour osciller dans une zone 1,10, 1,05, voire à plus moyen terme plutôt 1,12.
12:25 Mais je serais plutôt d'avis de construire des positions progressivement longue EUR/USD, long LIVRE/USD, dollar australien aussi.
12:30 On en avait parlé il y a quelques temps. La Chine qui semble vouloir bottomer un petit peu, qui annonce pas mal de mesures de soutien ou autre.
12:35 Dollar australien lié aux commodities ou autre. Voilà, pour moi, l'aspect dollar, on est sur une phase un peu neutre,
12:42 voire un peu affaiblissement dollar dans les semaines et les mois à venir.
12:45 Donc pour l'instant, je suis plutôt long EUR/USD, direction 1,10, 1,12 horizon quelques semaines.
12:50 - Merci beaucoup, Alexandre. Merci pour ces explications et cet éclairage technique sur les enjeux de marché.
12:56 Chaque lundi avec nous à 13h30 en direct, le plan de trading de Smart Bourse avec les équipes d'IG et Alexandre Baradez qui nous accompagne en plateau.
13:02 C'était votre programme avec IG. IG, bien plus que du trading. Une équipe d'experts à vos côtés.

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