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00:00 *Musique*
00:07 Ravi de vous retrouver Sisseride, bonjour.
00:09 Tout le plaisir est pour moi, ravi de retrouver nos chers auditeurs.
00:12 Je suis ravi d'accueillir également Aziz Saïdi, à ma gauche, journaliste.
00:16 Bonjour Sisseride.
00:17 Bonjour Adil, toujours un plaisir de vous retrouver.
00:19 Plaisir partagé.
00:20 Alors c'est vrai que depuis le début de cette crise,
00:25 au lendemain et pendant les deux trois premiers jours qui ont suivi
00:28 le séisme qui a frappé la région de l'El Houz,
00:31 j'ai relevé notamment sur les réseaux sociaux ce que pensaient les gens,
00:34 ce que disaient les gens.
00:36 Il y avait une critique en particulier qui visait le gouvernement
00:40 d'une manière générale, mais surtout son chef, Adil Zahnouch.
00:44 Pourquoi il ne prend pas la parole ?
00:45 Pourquoi il n'y a aucune communication officielle de la part du gouvernement
00:49 sur tel ou tel aspect de cette catastrophe naturelle ?
00:52 Et comme je l'ai dit il y a quelques jours sur cette antenne,
00:55 on le sait que dans ce genre de catastrophes naturelles
00:59 qui impactent directement toute la nation,
01:02 c'est le chef de l'État en personne qui prend en charge le dossier,
01:04 ce qui était le cas encore une fois avec,
01:06 comme je l'ai dit en introduction, ces trois réunions présidées
01:09 par l'Europe Mohamed VI, notamment celle d'hier.
01:11 Il ne s'agit pas là de dire pourquoi Adil Zahnouch n'a pas pris la parole
01:14 ou n'a pas effectué un déplacement ici ou là,
01:17 mais de comprendre s'il y a un lien de cause à effet,
01:21 comme je l'ai dit là aussi en introduction,
01:22 entre les difficultés qui sont apparues au grand jour après cette crise,
01:28 notamment pour les populations qui vivent dans ces zones montagneuses,
01:32 et peut-être un rôle qui n'a pas été tenu par les partis politiques
01:36 d'une manière générale, mais surtout ceux qui ont exercé le pouvoir
01:40 au cours des dernières années.
01:41 Est-ce que vous y voyez un lien de cause à effet ?
01:45 Est-ce que des responsabilités doivent être engagées ?
01:49 Ou est-ce que c'est un peu tiré par les cheveux ?
01:51 Ça ne va pas y aller.
01:52 Alors moi déjà, il y a un constat.
01:54 Il y a un constat par rapport à encore une chance
01:59 qu'avaient les partis politiques pour encadrer les populations,
02:03 pour sortir sur le terrain, pour être sur le terrain,
02:07 et pour montrer leur implication dans la chose publique
02:11 au-delà de la période électorale.
02:15 J'ai une profonde déception par rapport au résultat,
02:19 et c'est un constat.
02:22 Ça ne concerne pas uniquement les partis de la majorité gouvernementale,
02:28 ça concerne la quasi-majorité des partis politiques dans notre pays.
02:34 Maintenant, pour revenir aux partis politiques qui forment le gouvernement.
02:38 Là aussi, j'ai une déception par rapport à leur implication
02:44 et la communication qu'ils donnent, la communication en général,
02:50 mais surtout leur implication dans le désastre et dans ce qui se passe,
02:55 et dans l'orientation et la mobilisation des gens,
03:02 de la population par rapport à cette catastrophe.
03:07 Mais ils ont un rôle dans le suivi et dans la mise en œuvre
03:12 de cette politique extraordinaire, de ce programme extraordinaire,
03:16 qui heureusement, c'est Sa Majesté qui les pilote,
03:24 qui les a mis en place, mais il y a une mise en œuvre qui est attendue,
03:29 et là il y a effectivement une véritable attente par rapport à l'implication de ces partis politiques.
03:36 J'ai écouté ici et là quelques ministres essayer d'expliquer un petit peu
03:44 vers quoi on s'oriente, mais il y a quelque chose qui manque,
03:49 il y a beaucoup de choses qui manquent, et c'est une véritable déception,
03:52 encore une fois, par rapport aux partis politiques marocains.
03:55 - Aziz Saïdi ?
03:57 - Moi je pense déjà par rapport à la question initiale qu'on s'est posé,
04:01 c'est-à-dire des partis politiques et leur absence,
04:03 est-ce qu'ils ont brillé par leur absence ?
04:05 Moi je pense qu'il y a quelque chose de leur du formel,
04:07 puisqu'ils n'avaient pas le droit d'y aller sous l'étiquette du parti.
04:11 Il y a même des directives du ministère de l'Intérieur dans ce sens,
04:14 parce que ce serait considéré comme étant...
04:16 - De la récupération politique.
04:17 - Plus que de la récupération politique, ce serait une campagne hors période de campagne.
04:23 Maintenant, bien évidemment, quand on se rappelle que quelques mois avant,
04:27 en tout cas pour les élections de 2021, on voyait les caravanes des partis
04:32 en train de sillonner...
04:33 - Ces mêmes régions qui ont été touchées.
04:34 - Ces mêmes régions, exactement, avec notamment le chef de gouvernement
04:36 qui s'y était rendu et tout ça.
04:38 Donc on a un peu une impression de contraste qui s'installe.
04:44 Moi, à mon sens, je pense que quand il y a une catastrophe,
04:47 bien sûr il y a un temps pour tout, il y a un temps de sidération d'abord
04:51 devant l'énorme catastrophe que c'est, avec les pertes humaines et matérielles.
04:57 Et on sait qu'après, bien évidemment, la réponse sur le terrain est venue
05:03 à travers cette réunion de crise présidée par le Roi,
05:06 qui a donné un peu les grandes lignes du plan d'action pour réagir.
05:12 Le gouvernement, évidemment, doit être en relais dans ce sens.
05:17 Mais après, il y a un autre temps, celui de penser un peu les leçons
05:22 de cette catastrophe.
05:23 Et puis surtout, c'est là où peut-être le rôle des partis devrait être
05:27 un peu plus prépondérant.
05:30 C'est dans le sens de...
05:31 Parce que cette région, on le sait depuis longtemps qu'elle est enclavée,
05:34 on sait depuis longtemps les difficultés que vivent ces populations.
05:38 Et c'est en fait le rôle des partis, et particulièrement important
05:43 pour justement remonter ces difficultés et pour proposer des solutions
05:48 pour le développement socio-économique de la région,
05:51 mais aussi tout simplement pour le désenclavement.
05:54 Alors il est un peu trop tôt, on ne va pas tirer sur une ambulance.
05:57 Moi, je ne peux pas à l'heure actuelle, au jour J, dire qu'il y a eu des...
06:03 On sait qu'il y avait des programmes nationaux pour le désenclavement
06:10 de ces régions.
06:11 Maintenant, je ne vais pas tirer sur une ambulance dans le sens où
06:14 je ne peux pas dire s'il y a des manquements dans ces programmes,
06:19 notamment en ce qui concerne les routes, en ce qui concerne l'accès
06:24 à l'électricité, pas mal de choses.
06:26 Mais force est de constater...
06:28 - Un constat, oui.
06:29 On constate que ces gens vivaient dans des conditions précaires.
06:32 C'est-à-dire qu'on a vraiment l'impression d'être en face d'un Maroc
06:36 complètement oublié et qui, justement, face à une catastrophe naturelle,
06:42 on a reçu le choc de cette région, de ces concitoyens qui vivent avec nous,
06:48 mais qui n'ont pas les mêmes standards de vie.
06:50 - Et c'est là où peut-être justement, parce qu'effectivement,
06:51 je suis d'accord avec vous, il ne s'agit pas de tirer à bout les rouges
06:54 sur des partis ou des responsables politiques face à un drame,
06:58 une catastrophe naturelle.
07:00 On n'y peut rien, nous tous, mais il s'agit surtout de tirer
07:04 les enseignements de cette catastrophe pour éviter de réitérer
07:07 les erreurs du passé et que, hors période de catastrophe,
07:10 de drame, de séisme, de tremblement de terre,
07:13 que ces zones qui sont enclavées, on sait, on connaît la géographie
07:16 des zones, des doigts en question.
07:19 Il s'agit justement de mettre à niveau toutes les infrastructures,
07:24 de réaménager même carrément, pourquoi pas,
07:27 parce que même la question a été posée après cette catastrophe.
07:29 Peut-être que c'est le moment de repenser le modèle de développement
07:32 en zone montagneuse et dans ses lois.
07:34 - Et ça, c'est dans le cœur du travail des partis politiques
07:37 en tant que force de proposition, mais aussi en tant que relais.
07:41 - En tant qu'élus, ils sont élus au niveau local.
07:43 - Parce que c'est eux qui représentent les populations.
07:46 - Moi non plus, je ne cherche pas à identifier des coupables
07:49 et à trouver des coupables, mais à un moment donné,
07:52 on a le droit de se poser la question sur le rôle des partis politiques
07:56 et sur leur rôle dans le temps.
07:59 Travailler uniquement en période électorale est quelque chose
08:03 qui me semble complètement sidérante.
08:07 Moi, aujourd'hui, j'attends des partis politiques
08:11 qu'ils puissent se manifester, qu'ils puissent encadrer,
08:13 qu'ils puissent orienter les populations,
08:16 expliquer à la limite ce qui se passe et expliquer les enjeux
08:21 et les tendues de ces programmes de reconstruction
08:24 et essayer de mobiliser toutes ces populations
08:29 autour de ces programmes pour qu'on puisse les reconstruire.
08:32 Parce que la mise en œuvre de ces programmes
08:35 ne se fera pas toute seule.
08:36 Il va falloir un engagement global et un engagement total de tout le monde.
08:41 Et c'est là où le rôle des partis politiques est important.
08:43 Et aujourd'hui, on se pose la question,
08:45 est-ce qu'aujourd'hui, les partis politiques,
08:48 un, est-ce qu'au moment, effectivement,
08:51 il y a un temps du deuil, de l'assidération, du choc,
08:54 est-ce que pendant ce temps,
08:56 les partis politiques étaient là pour essayer un petit peu de mobiliser,
09:01 de permettre à tout le monde d'être debout ?
09:03 Non, absolument pas.
09:04 Et nous avons, c'est un constat,
09:07 c'est un constat,
09:08 ce rôle qui devait être joué par les partis politiques
09:13 a été laissé au profit de la société civile.
09:16 C'est la société civile qui, aujourd'hui,
09:18 prend des initiatives, met en place des choses,
09:21 alors que les partis politiques avaient, je pense, en tous les cas,
09:24 tout leur rôle à jouer, abstraction du fait
09:26 de toute récupération politique.
09:29 C'est leur rôle.
09:31 Et ceux qui auraient plus
09:34 apporté de valeurs ajoutées aux populations
09:38 auraient certainement eu un gain énorme
09:41 en termes de popularité, en termes de communication,
09:44 mais également pour dire, nous sommes là,
09:47 pas uniquement pendant les périodes électorales,
09:49 pour essayer de glaner des voies ici et là,
09:52 nous sommes là quand les populations ont besoin de nous.
09:55 Et c'est là le rôle des partis politiques, moi, je pense.
09:58 Encore une fois, je suis profondément déçu
10:01 de ce constat et du rôle
10:04 qui a été celui des partis politiques,
10:07 toutes tendances confondues.
10:10 Nous allons poursuivre le débat avec vous, messieurs.
10:11 Saïd Païri, Aziz El Saïdi, dans quelques instants,
10:14 juste après le flash info, il est 9h29, Karim Drôné,
10:16 il nous rejoindra dans quelques secondes pour le flash d'information.
10:20 On se retrouve juste après pour la suite du débat.
10:22 En deuxième partie d'émission, on évoquera également un deuxième sujet,
10:24 à savoir, on va passer du coq à l'âne, rien à voir.
10:27 On va parler de cette Coupe du monde 2030
10:30 et cette candidature conjointe entre le Maroc, le Portugal et l'Espagne.
10:33 Il y a eu une première réunion de travail entre les présidents de fédération
10:36 des trois pays, en l'absence du président de la fédération espagnole
10:39 qui s'est retiré pour une affaire de mœurs en Espagne.
10:43 On en parle tout à l'heure.
10:45 Effectivement, il y a eu un nouveau, mais notre ami,
10:47 l'ancien président n'était pas là.
10:48 On en parle dans quelques instants.
10:50 À tout de suite.
10:51 9h36 sur les ondes Atlantique Radio,
10:53 deuxième partie de votre émission, les Décodeurs,
10:55 ce matin avec Saïd Païri et Aziz El Saïdi.
10:58 On parle du rôle et de l'absence ou pas d'ailleurs des partis politiques
11:03 pendant cette crise liée à ce séisme qui a frappé la région de Marrakech,
11:09 le Haut Atlas, d'une manière générale.
11:12 Juste avant le flash info de Karim Drôné, on a évoqué effectivement
11:16 les responsabilités de toutes les formations politiques,
11:19 d'ailleurs, toutes tendances confondues.
11:21 Maintenant, la question, c'est de savoir si malheureusement,
11:25 il faut toujours attendre un drame pour qu'il y ait une réelle prise de conscience.
11:28 C'est comme ça que ça marche dans tous les sujets, dans tous les domaines.
11:31 Est ce que vous pensez qu'après cette catastrophe,
11:35 justement, tout ce qu'on a évoqué en première partie d'émission,
11:37 à savoir que les partis politiques ne s'intéressent pas vraiment à ces zones
11:40 hors période électorale, est ce qu'il y aura selon vous
11:43 une réelle prise de conscience de la part des partis politiques
11:46 d'une manière générale pour s'intéresser, mais vraiment à ces zones montagneuses,
11:50 à cette population rurale qui vit dans des conditions précaires, on va dire.
11:57 - Je l'espère en tout cas.
12:00 Mais il ne faut pas oublier aussi qu'un parti politique,
12:03 c'est des instances, c'est un bureau politique, c'est toute une mécanique,
12:09 mais c'est surtout des élus qui sont au contact des citoyens.
12:14 - Parce que, juste une petite parenthèse,
12:16 Saïd Tahiré évoquait effectivement tout à l'heure le rôle de la société civile
12:19 pendant cette crise et on s'est rendu compte, effectivement, malheureusement,
12:23 que certaines associations étaient plus au courant de ce qui se passe
12:27 et sur le terrain dans ces zones montagneuses que certains partis politiques
12:31 qui ont des représentants et des élus au niveau local.
12:34 - Et même massivement, je ne veux pas tirer sur la majorité,
12:37 mais justement, certains partis ont eu la plus grosse part du gâteau électoral
12:43 dans cette région et on a l'impression qu'il n'y a pas cet ancrage réellement.
12:48 On est sur des choses qui ne sont pas profondes
12:53 et que ce travail qui doit être fait en continue,
12:57 il y a des relais importants que sont les élus locaux.
13:00 Donc ça, c'est quelque chose qui est évident.
13:02 Après, bien évidemment, comme vous l'avez dit,
13:05 la mobilisation de la société civile, c'est quelque chose d'important.
13:09 Et d'ailleurs, il n'y a pas de contradiction.
13:12 Il peut y avoir des gens qui sont dans les partis,
13:14 mais qui, pour l'occasion, ils sont aussi partie prenante de la société civile.
13:19 Mais comme vous l'avez dit, cette région,
13:21 ce n'est pas aujourd'hui qu'on découvre son isolement et son enclavement
13:25 et ses difficultés.
13:26 Et on avait des associations qui travaillaient sur ces régions-là chaque année,
13:32 notamment par rapport à la période de l'hiver, qui est très rude de ce côté-là.
13:36 Donc on sait les difficultés qui existent.
13:40 Ce que l'on peut regretter, c'est bien évidemment que les réponses
13:44 restent des réponses ponctuelles, sporadiques,
13:47 et non pas une réponse cadrée qui soit sur le long terme.
13:51 Et c'est là où normalement le rôle des partis politiques
13:55 qui ont la plus grande part d'élus dans cette région,
14:00 n'ont pas fait leur travail de remontée, leur travail de diagnostic,
14:03 mais aussi leur travail pour résoudre les problématiques inhérentes
14:07 à l'enclavement de cette région
14:10 et aux difficultés socio-économiques des habitants.
14:14 - Thierry Taheret ?
14:15 - Moi, je veux juste partager avec vous une réflexion à haute voix.
14:18 Je n'ai pas de réponse.
14:20 Est-ce que cette absence des partis politiques n'est pas due au fait
14:25 qu'il y a dans beaucoup de régions et dans beaucoup de circonscriptions
14:30 du parachuting ?
14:33 - C'est un début de réponse, effectivement.
14:35 - C'est peut-être des gens qui sont complètement isolés
14:38 de ces populations qui viennent pendant la période électorale,
14:42 c'est des notables qui viennent avec des moyens
14:44 et qui arrivent à avoir une présence dans ces circonscriptions.
14:50 Est-ce que ce n'est pas ça, peut-être,
14:56 qui expliquerait cette absence des élus
15:00 et des partis politiques en général
15:05 par rapport aux réponses attendues par ces populations ?
15:10 C'est juste une réflexion et je laisse le débat ouvert.
15:13 - Non, c'est une bonne réflexion.
15:15 - Moi, j'aborde dans ce sens et je vais même plus loin.
15:17 Je pense que c'est le manque d'ancrage idéologique des partis qui fait ça.
15:21 C'est-à-dire que quand on arrive dans une bataille électorale,
15:24 que font la majorité des partis ?
15:25 Je ne vais pas incriminer un parti plus que l'autre,
15:29 mais la plupart, qu'est-ce qu'ils font ? Ils arrivent.
15:32 C'est un travail, comme vous l'avez dit, de coloriage des notables sur place.
15:36 Ça veut dire qu'il n'y a pas d'ancrage idéologique des élus.
15:39 Ils ne croient pas en une idéologie du parti ou un programme.
15:44 - Et vous les trouvez résidentes dans d'autres villes
15:50 pendant les quelques années de leur mandat ?
15:54 - Bien sûr, avec la culture du Mouss'heim.
15:56 Une fois l'an, on arrive pour faire un festin pour les gens,
16:01 pour essayer de brosser dans le sens du poil les populations locales.
16:05 Mais on sait qu'on est loin des préoccupations parce qu'on ne les vit pas
16:09 et parce qu'on n'a pas d'ancrage idéologique.
16:11 Et à mon sens, les partis, là où on peut considérer que c'est grave,
16:17 c'est cette absence d'ancrage idéologique et cette politique
16:21 qui est complètement politicienne, complètement opportuniste.
16:25 Parce que comment voulez-vous qu'un parti qui n'arrive pas à avoir des remontées terrain,
16:29 qui soit mis sous le crible d'une idéologie du parti avec des orientations claires,
16:37 puisse être force de proposition ?
16:41 C'est-à-dire que par rapport à cette région-là,
16:45 on peut élargir à d'autres régions ou à d'autres sous catégories sociales.
16:53 Mais cette réflexion sur ce Maroc oublié ou sur un Maroc à deux vitesses
16:59 où il y a un besoin de répartition, où il y a un besoin de désenclarement,
17:03 où il y a justement un certain nombre de nos concitoyens
17:08 qui ont l'impression qu'ils vivent en marge du développement que connaît de par ailleurs notre pays.
17:13 C'est dans le cœur du rôle des partis de pouvoir,
17:19 premièrement, remonter ces difficultés et en faire de diagnostics,
17:24 mais aussi être force de proposition pour des plans de bonne épreuve.
17:30 Et quand on gagne les élections, quand on a la majorité
17:33 et quand on a justement la marge de manœuvre nécessaire à travers l'exécutif,
17:37 on porte la responsabilité de pouvoir justement défendre ce projet
17:41 et le mettre en œuvre sur le terrain pour pouvoir justement répondre.
17:45 Et c'est là où normalement, dans un jeu démocratique pur,
17:50 c'est là où les populations locales jugent un bilan à l'aune de ça.
17:54 On vous a donné nos voix pour que vous nous représentiez.
17:57 Et donc la prochaine fois, ce sera soit le vote sanction si le bilan n'est pas satisfaisant,
18:01 soit un vote plébiscite si le parti a bien fait son travail.
18:07 Vous avez évoqué la nécessité qu'il y ait un ancrage idéologique
18:11 de la part des partis politiques dans ces zones.
18:13 Il y a aussi la nécessité, ça rejoint ce que disait Saïd Tahiri,
18:17 d'avoir des représentants issus de ces régions et de ces zones.
18:22 Résidents surtout.
18:23 Résidents justement qui connaissent aussi bien les familles
18:26 que les difficultés du quotidien des populations locales.
18:30 Et ça rejoint la notion de prise de conscience que j'évoquais tout à l'heure.
18:35 Peut-être que ce drame fera pencher la balance vers ce nouveau mode de gouvernance
18:42 que des élus locaux émanent des populations locales
18:47 et qu'on arrête avec ce mécanisme de parachutage pendant les périodes électorales.
18:51 Vous parlez de gouvernance et vous faites très bien de le faire.
18:55 Et ça me ramène effectivement aux orientations de Sa Majesté
18:59 par rapport à ce programme de reconstruction où la gouvernance devrait être exemplaire.
19:04 Et la gouvernance passe par là, passe par le rôle des partis politiques,
19:07 passe par le rôle des élus, passe par le rôle des instances
19:11 qui seront demain en charge de la mise en œuvre de ces programmes sur le terrain.
19:17 Il nous reste un quart d'heure.
19:18 On va parler d'un deuxième sujet.
19:20 Rien à voir, mais bon, il y a eu du lourd.
19:23 Juste un petit montage.
19:24 Nous avons plus d'espoir dans la candidature, moi personnellement en tous les cas.
19:29 J'ai plus d'espoir dans la candidature qui partie que dans la prise de conscience des partis politiques.
19:34 Oui, vas-y, un dernier mot.
19:35 Juste pour conclure sur le sujet de ce terrible tremblement de terre,
19:38 c'est que j'espère que, parce qu'on a beaucoup d'expérience au Maroc,
19:43 on focalise sur la chose quand il y a un événement majeur comme ça,
19:47 mais la pression retombe très vite et on oublie.
19:50 C'est vrai.
19:51 Vous avez dit que c'est une occasion justement pour mettre en lumière les difficultés de cette région.
19:55 J'espère qu'on ne les oubliera pas une fois l'émotion,
19:59 une fois que l'émotion se sera estampée.
20:01 Effectivement, malheureusement, on a la mémoire très courte,
20:03 surtout dans ce genre de drame.
20:06 Et je vous rejoins sur ce point,
20:08 espérons effectivement que ce ne soit pas un épisode comme ça, que l'on oubliera rapidement.
20:14 Deuxième sujet donc programmé aujourd'hui, on va parler de cette candidature tripartite.
20:19 Maroc, Espagne, Portugal pour la Coupe du monde 2030.
20:23 On a eu une première réunion officielle entre les présidents de fédération de ces trois pays réunis.
20:30 Donc, Fawzi El-Khazja s'est rendu à Madrid pour rencontrer son homologue espagnol et portugais pour,
20:38 j'imagine, discuter d'abord du volet purement organisationnel.
20:42 Comment ces trois pays vont s'organiser pour présenter ce dossier de candidature?
20:47 Et nous, ce qui nous intéresse ce matin, bien évidemment, c'est de savoir quel rôle,
20:52 avant de parler des chances de cette candidature face à la candidature sud-américaine.
20:58 Ça, c'est un autre sujet. Mais ce qui nous intéresse, c'est le rôle que les deux sont liés.
21:03 Les deux sont liés, effectivement. Le rôle qu'on va jouer, ça dépendra des voies qu'on pourra ramener.
21:08 C'est ça, c'est ça, c'est ça, effectivement. Alors quel rôle doit, doit et devrait jouer le Maroc dans ce cadre de cette candidature?
21:16 Et deuxième question sous-jacente, c'est quel rôle, au final, le Maroc aura-t-il dans cette candidature avec ces deux pays européens?
21:25 Alors, la tournure de la question me plaît beaucoup. Quel rôle on devrait avoir et quel rôle on aura au final?
21:32 Donc, tout est dans la nuance.
21:34 Moi, je crois que je crois que tout le monde est convaincu du rôle important du Maroc dans la réussite de cette de cette candidature.
21:42 D'abord, je rappelle rapidement qu'il y avait, qu'il était question à un moment donné d'intégrer l'Ukraine dans le dans cette candidature européenne hispano.
21:53 Je fais partie de ceux qui pensent, qui estimaient, qui estiment toujours d'ailleurs que c'était une décision qui n'avait aucun sens.
21:59 Elle n'avait aucun sens et ça aurait été une grave erreur pour ce dossier là.
22:04 Non seulement par rapport à par rapport aux questions liées à la corruption du président de cette fédération,
22:13 mais ça n'avait aucun sens de faire un événement dans des pays aussi lointains, aussi lointains, je rappelle,
22:24 aussi bien géographiquement, culturellement, que même sportivement.
22:28 Je rappelle que le Maroc est à entre une heure et deux heures des principales villes européennes.
22:35 Allez, au maximum, c'est trois heures de vol.
22:38 Donc, il y a effectivement. Et puis, il y a le rôle du Maroc dans la captation d'un certain nombre de voix pour cette candidature.
22:47 Le temps passe vite. Il nous reste dix minutes. J'aimerais avoir des réponses à mes questions.
22:50 Selon vous, est ce que le Maroc, dans cette candidature, servira avant tout à ramener toutes les voix du continent africain ?
22:57 Ou est ce que concrètement, sur le volet purement organisationnel, on confiera au Maroc ?
23:02 Certains parlent du match d'ouverture, d'autres espèrent la finale, une demi finale.
23:08 Concrètement, comment ça va se passer ?
23:09 Je ne sais pas si la finale est prévue pour le Maroc.
23:15 Mais en tous les cas, il est clair qu'aujourd'hui, avec une cinquantaine de voix, 54 voix de l'Afrique,
23:21 avec les voix des pays arabes et beaucoup de voix asiatiques, le compte est fait.
23:29 On a besoin de 104 voix ou 103 voix pour pouvoir effectivement gagner la candidature,
23:37 puisque gagner cette organisation, l'organisation de la Coupe du Monde.
23:41 Déjà, on arrive avec un panier où il y a pratiquement près des deux tiers de la corbée de la mariée.
23:50 Et juste magnifique. Donc le Maroc, je crois qu'il est en droit et qu'il a le droit effectivement
23:56 d'exiger peut-être plus d'organisation, encore une fois qu'il le veuille.
24:01 On n'en sait rien pour l'instant.
24:02 Rapidement, je rappelle par exemple pour la candidature tripartite Canada-USA et Mexique,
24:08 le Canada ne voulait pas avoir plus de matchs.
24:12 Et donc c'était un choix.
24:14 Aujourd'hui, le Maroc se positionne comme une partie prenante de cette candidature.
24:19 Ce n'est pas un pays de plus.
24:23 C'est un des trois pays et ça c'est important de le comprendre et d'en être sûr.
24:30 - Vous faites bien de rappeler la candidature nord-américaine.
24:34 Il y a un point commun dans toutes ces candidatures communes pour l'organisation de la Coupe du Monde.
24:40 C'est qu'il y a toujours un pays central, un gros pays, un leader en termes d'organisation.
24:46 Ce sont les Américains pour le Mondial de 2026.
24:50 Mais pour la candidature concurrente sud-américaine, on sait d'ores et déjà que c'est l'Argentine qui portera ce dossier, cette candidature.
24:58 Pour la candidature Maroc-Espagne-Portugal, ce n'est pas aussi clair que ça.
25:03 Ou est-ce que c'est l'Espagne pour vous ?
25:05 - Non, je pense que c'est plutôt une candidature assez équilibrée par rapport au trio.
25:10 Sachant que l'Espagne et le Portugal ramènent le même vivier de voix.
25:15 Alors que le Maroc donne une ouverture, comme vous l'avez dit, avec les voix africaines, avec les voix arabes et musulmanes.
25:23 Donc on a un peu de d'Asie, on va dire.
25:26 - D'où la question, quel rôle le Maroc doit-il avoir ?
25:29 - Justement, c'est pour ça que je vous disais que c'est un peu lié.
25:31 C'est-à-dire que quand on arrive dans une telle candidature, dans un tel dossier, on est en droit de demander le rôle qui correspond à nos arguments.
25:43 Donc forcément, si on amène un vivier de voix qui est assez important, le rôle devra être de plus en plus prépondérant.
25:50 De ce qui ressort un peu de cette réunion, de cette récente réunion, de cette première réunion, on dit que le Maroc aura quand même un rôle important.
26:00 - On peut y mettre ce qu'on veut, dans un rôle important.
26:03 - On peut y mettre ce qu'on veut, mais c'est une manière déjà...
26:06 - Vous savez ce que veulent les Marocains ? Ils veulent des matchs qui comptent.
26:09 - Bien sûr, je vous dirais même que ce n'est pas exclu qu'on n'ait pas la finale.
26:14 Maintenant, il faut savoir, on ne peut pas oublier que ce sont des nations qui sont très proches, mais ce sont des vraies nations de foot.
26:22 Et quand on parle en termes d'infrastructures footballistiques et sportives, on peut considérer que l'Espagne est à la pointe mondiale.
26:30 - Bien sûr, elle n'est pas photo.
26:32 - Le Portugal est encore plus développé dans ses infrastructures sportives que l'Espagne.
26:38 N'oubliez pas que le Portugal a organisé un...
26:40 - Je ne suis pas sûr que le Portugal soit plus développé.
26:43 - À part le Bernabeu et le New Camp qui ont été rénovés récemment, la plupart des stades espagnols proposés sont des stades autour de 30 à 50 000.
26:54 - Après, elle n'a pas passé que la gueule, mais il y a aussi le niveau d'infrastructures. Ce n'est pas la même chose.
26:58 - Je parle des infrastructures sportives.
27:00 - De toute façon, la capacité au Portugal est beaucoup moindre que par rapport à l'Espagne.
27:05 Le Portugal peut mobiliser 4 stades, l'Espagne peut en mobiliser 16 si elle veut. Ce n'est pas un problème.
27:13 Par contre, en termes d'infrastructures, l'Espagne et le Portugal sont très bien lotis, mieux lotis bien évidemment que le Maroc.
27:21 Le Maroc a entamé déjà un travail dans ce sens, donc il faudra mettre en adéquation aussi ce qu'on offre en tant qu'infrastructures avec ce qu'on demande dans la candidature.
27:34 - On sait que tous les stades devront être mis à niveau au Maroc. Il n'y a pas un stade aujourd'hui qui est optimal.
27:40 - Exactement. Ce sont des éléments objectifs dont il faut tenir compte.
27:45 Bien évidemment, le Maroc ne veut pas être juste le figurant dans une telle candidature. On ne peut pas se retrouver dans un scénario à l'image de ce qui se passera en 2026, où le Canada et le Mexique sont là juste pour agrémenter la candidature.
28:06 Je pense que ce sera une candidature beaucoup plus équilibrée et que pour le coup, il faudra des tractations. Ces réunions servent aussi à cela, c'est-à-dire à connaître que chacun avance ses arguments.
28:19 Je pense qu'il y a une bonne entente entre les trois fédérations et que ça se passe en bonne intelligence. Il ne s'agit pas non plus de se tirer dans les pattes et que la compétition qui devrait être avec les autres candidatures se transforme en compétition interne.
28:36 - Tout le monde a intérêt à ce que ça se passe bien, que ce soit le Portugal, l'Espagne ou le Maroc.
28:40 - Et puis à mon sens, c'est une candidature qui a du sens, parce qu'elle rappelle le carrefour des civilisations. Elle rappelle le Hindou, ça rappelle justement le...
28:49 - Alors justement, vous faites bien de dire que c'est effectivement une candidature qui a du sens, mais celle de l'Argentine, du Paraguay, du Chili...
28:56 - C'est le centenaire. - Et j'ai oublié le quatrième pays.
28:59 - Uruguay et Paraguay. - Uruguay et Paraguay, voilà. Elle a du sens aussi, effectivement. C'est le centenaire de la Coupe du monde.
29:04 - Oui, on est dans les symboles, vous savez, aujourd'hui, de nos jours, tout est question de symboles et d'images.
29:12 Peut-être qu'au niveau de la FIFA, même si je pense qu'ils ont retenu les leçons après les différents scandales, il n'y aura pas de Jojo,
29:19 j'ai du mal à imaginer de nouvelles magouilles pour l'attribution des Coupes du monde. Mais on ne sait jamais.
29:24 - De toutes les manières, le changement qu'il y a eu dans les statuts et dans la manière de voter,
29:30 il est beaucoup plus facile de corrompre peut-être une vingtaine de personnes qui sont membres du Bureau de l'exécutif que les 200.
29:40 - Sans forcément corrompre, vous savez qu'au niveau de la FIFA, si on veut influer les pays membres de voter dans un sens ou dans un autre, on peut le faire.
29:47 Maintenant, la question, c'est de savoir si cette candidature conclurante a justement les arguments nécessaires pour peut-être faire peur à la candidature du Nord.
29:55 - Et chaque candidature et chaque pays a ses arguments et a ses atouts. Le fait que le centenaire soit un symbole est un des atouts de cette candidature.
30:05 - Regarde les Jeux Olympiques de Paris, c'est le centenaire, c'est la même chose.
30:08 - Mais est-ce que cet atout est suffisamment important pour faire face aux autres atouts qu'a la candidature aujourd'hui maroco-européenne ?
30:20 - Qui en avance aujourd'hui ?
30:22 - La Russie se déforme largement en avance parce que d'abord, il y a, n'oublions pas que l'Europe, cela fait quelques années qu'elle n'a pas...
30:32 - 2018.
30:34 - En tout cas, en 2022, elle n'a pas eu effectivement la candidature, c'était le Qatar.
30:39 - La Russie charge pas.
30:41 - 2026, c'était la Russie, on dira. Voilà.
30:44 - C'est vrai, la raison, même si elle fait partie du continent européen, enfin une partie de la Russie...
30:49 - C'est quand même l'Europe.
30:51 - Pas pour tout le monde.
30:53 - On fera un cours de géopolitique dans la lorgue d'une autre émission.
30:57 - Mais en tous les cas, 2022, c'était le Qatar, 2026, c'est le continent américain.
31:02 - Nord-américain.
31:04 - Quoi qu'on dise, nord-américain, mais américain quand même.
31:06 - Donc pour vous, c'est pénible.
31:08 - Moi, je pense que l'Afrique, déjà, n'a pas eu cette chance depuis 2010, depuis l'Afrique du Sud, et que l'Europe n'a pas eu cette occasion.
31:20 Et c'est une occasion formidable pour donner effectivement le moyen...
31:24 - Donc votre dossier, pour l'instant, semble meilleur.
31:27 - Notre dossier semble nettement meilleur.
31:29 - J'aimerais avoir l'avis de Aziz Saïd.
31:31 - Et le cumul des voix que nous avons la possibilité d'avoir, lors du dernier congrès de l'UEFA, il y a eu une mobilisation totale pour dire "on vote pour cette candidature".
31:42 L'Afrique, la CAF également, mobilise tout le monde pour voter, et c'est déjà plus d'une centaine de voix.
31:49 Si on rajoute quelques pays arabes et quelques pays asiatiques, moi je suis très convaincu qu'on en emportera largement.
31:55 - Tout se jouera au niveau des voix asiatiques, il me semble.
31:58 - Peut-être.
31:59 - Parce qu'effectivement, les Américains, les Sud-Américains voteront pour la candidature américaine, et l'Afrique et l'Europe votera forcément pour la candidature...
32:06 - Et si c'était l'Arabie Saoudite le faiseur de roi ? Parce que justement, en retirant leur candidature, ils ont ouvert la competition.
32:14 - Ils n'ont pas retiré leur candidature, parce qu'ils ne l'ont jamais présentée officiellement.
32:17 - Ils ne l'ont jamais déposée, mais en tout cas, on savait qu'il y avait quelque chose qui se préparait, que maintenant, peut-être que ça se jouera sur ça,
32:22 et que le Monet rend peut-être un soutien en 2034, contre un appui pour cette candidature.
32:30 Maintenant, c'est clair que la valeur historique du centenario, que la première Coupe du Monde s'est passée en Uruguay,
32:38 que là, peut-être qu'on propose d'y revenir, ça peut avoir un aspect un peu sentimental,
32:45 mais en face, il y a aussi, comme je vous le disais, une candidature qui a du sens, avec des pays de foot, que ce soit l'Espagne ou le Portugal,
32:54 mais aussi le Maroc, qui a montré lors de la dernière Coupe du Monde, que ce soit chez les garçons ou chez les filles, qu'il était présent, qu'il était une grande nation de foot.
33:02 Le Maroc a l'avantage d'être un pays africain, d'être un pays arabe, d'être un pays musulman,
33:08 et donc de ramener cette altérité pour compléter un dossier qui devient fort de deux confédérations, qui sont très importantes, que sont l'ACAF et l'UEFA.
33:17 Donc si on interpelle le sens, la candidature a du sens, si on interpelle les chiffres, la candidature peut se prévaloir de pas mal d'arguments.
33:30 Reste à bien jouer, parce que rien n'est acquis d'avance.
33:33 - Est-ce qu'aujourd'hui, on est en avance, selon vous ?
33:35 - Reste à bien jouer les choses. Oui, je pense qu'on est favoris. Je pense que c'est la candidature favorite.
33:41 Maintenant, il ne faut pas s'en mêler des pinceaux, il ne faut pas d'erreur, il ne faut pas de guerre interne, justement,
33:46 que cette question des rôles qu'on aura en chacun ne soit pas une embûche à la candidature en elle-même.
33:53 - Et qui organisera la Cannes 2025 ?
33:55 - Le Maroc. - Espérons que ce soit le Maroc, oui.
33:58 - Ça va être à y aller, qui va organiser cette Cannes ?
34:00 - J'ai toujours parié pour une organisation au Maroc, et ce n'est pas qu'un pari.
34:05 - On aura la réponse d'ici la fin du mois.
34:07 - Le prochain congrès de... - C'est ça, de la CAF, ce sera au Caire.
34:11 Et on verra si le Maroc aura cette grande répétition générale, comme certains l'appellent, avant la Coupe du monde 2030.
34:17 - Ce sera un stress test. - On l'espère. Merci beaucoup, messieurs. Merci à vous.
34:20 - Merci à vous. - Merci, Saïd Tahiri.
34:21 - Toujours un plaisir de vous accueillir et au plaisir de vous retrouver prochainement pour d'autres émissions et d'autres sujets, d'autres débats.
34:26 Bientôt 10h sur Atlantique Radio, vous retrouverez Mouarad Baba pour le Flash Info.
34:30 Bonne fin de journée à l'écoute d'Atlantique.
34:32 ...