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Sophia Sebti DG de Batenborch International Afrique et Maroc, Aissam Bouali, Acteur, Sofia El Kendouci entrepreneur

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00:00:00Comment changer de trajectoire de vie, est-ce que c'est possible, est-ce que c'est une
00:00:16utopie ? C'est souvent le moment de prendre des résolutions à l'approche de la fin
00:00:20de l'année.
00:00:21Et dans un perpétuel changement du monde, l'incertitude, l'envie, l'inquiétude
00:00:26peuvent, en l'occurrence, nous empêcher quelquefois d'exprimer, voire d'explorer
00:00:31ces voies.
00:00:32Alors, changer de trajectoire sous les questions essentielles, où sont les motivations, comment
00:00:36les trouver, quels outils, quelles étapes pour franchir des capes, on va s'inspirer
00:00:40de parcours de vie et on va continuer à vous en parler.
00:00:43Si vous souhaitez y participer à cet échange, vous pouvez nous joindre au 05 22 95 36 70
00:00:49ou 80.
00:00:50Et nous sommes, en l'occurrence, avec plusieurs invités sur le plateau.
00:00:54On va essayer de s'inspirer en cette fin d'année des parcours des uns et des autres.
00:00:59Alors, on va commencer traditionnellement par ordre.
00:01:03Ah ouais, d'accord, commençons par les femmes.
00:01:06Alors, on ne déroge pas à la règle.
00:01:11Nous sommes avec Sophie Assebdié, qui est déléguée du cabinet Baden-Borsche international
00:01:15Maroc et Afrique.
00:01:16Voilà.
00:01:17Et nous sommes avec des invités qui ont changé de parcours.
00:01:20Effectivement, on va essayer de s'en inspirer au fur et à mesure que nous avons cette conversation.
00:01:26Nous sommes avec Sophia Elkounoussi, qui est chef d'entreprise et nous sommes avec Aissam
00:01:33Bouali, qui est acteur.
00:01:34Et en effet, on va se poser la question de savoir comment, au fur et à mesure, dans
00:01:38une trajectoire de vie, on peut trouver, épuisé en soi-même, le courage de prendre des décisions
00:01:42qui sont quelquefois détournants.
00:01:44Alors, Sophie Assebdié, tu nous as fait part d'une expérience, effectivement, à 35 ans.
00:01:50Oui.
00:01:51Tu as pu prendre des décisions, effectivement, où tu t'es retrouvée à faire toute autre
00:01:55chose que ce pour quoi tu étais initialement destinée.
00:01:59Alors, Aissam Bouali, peut-être on va commencer par toi.
00:02:03Ce n'est pas cool ça pour les femmes, sérieux.
00:02:05Bonjour, déjà merci pour l'invitation.
00:02:08Les acteurs sont plus à l'aise, généralement.
00:02:10Oui, ok, si vous le dites.
00:02:11Mais en tout cas, merci pour l'invitation.
00:02:13En fait, pour faire court, avant, je m'appelais Aissam Bouali, avant j'étais ingénieur
00:02:20chez Alstom Power, à Zurich, en Suisse.
00:02:23Ensuite, manager Afrique, North West Africa.
00:02:26Et je faisais ça en parallèle.
00:02:28Comme passion, je faisais le métier d'acteur.
00:02:31Je tournais des films, mes heures perdues, et je rattrapais, si tu veux, mes heures supplémentaires,
00:02:37en fait.
00:02:38Donc, au lieu de partir en vacances, j'allais en tournage.
00:02:40Et depuis 2016, j'ai dit, allez, on passe à autre chose, on passe aux choses sérieuses.
00:02:44J'ai tout plaqué pour me lancer dans le métier d'acteur.
00:02:46Et depuis…
00:02:47Combien de temps ?
00:02:49Depuis 2016.
00:02:50En fait, j'ai commencé en 2005, en faisant ça…
00:02:53En tant que dilettante ?
00:02:54Ouais.
00:02:55Et après, vraiment à plein temps, en 2016.
00:02:57Et c'est là où ça m'a permis de décrocher des grands rôles, comme John Wick, notamment.
00:03:00C'est là où ça m'a lancé complètement.
00:03:04Bon, on peut changer alors du tout, tout, tout.
00:03:07Simplement, entre 2005 et 2016, si j'entends bien, c'était une activité que tu as exercée,
00:03:15disons, en parallèle de ta vie professionnelle.
00:03:18Mais à un moment, il fallait prendre la décision.
00:03:21À un moment, on doit se sentir le courage et la force d'esprit.
00:03:26Avant d'être un génie, oui.
00:03:27Pour se dire, je vais tout plaquer.
00:03:30Effectivement, c'est plus important que ce que j'ai pu construire par ailleurs.
00:03:35Parce que quand on a fait certaines activités pendant un certain nombre de temps,
00:03:40eh bien, c'est un acquis.
00:03:43Et c'est un stade de conservation qui fait qu'ils se délaissent plus difficilement
00:03:47des parcours ou du chemin qu'ils ont pu accomplir dans d'autres voies.
00:03:52En fait, pour en faire un peu courte, au départ, avant même d'être ingénieur,
00:03:56j'étais basketteur semi-pro.
00:03:58Je voulais faire une carrière de basketteur professionnel.
00:04:00Un docteur multirécidiviste du changement de trajectoire de vie.
00:04:04Donc je me dis, j'espère, parce que pour ma part, la vie est une quête continuelle, perpétuelle.
00:04:09Depuis que je suis acteur, je suis passé à producteur aussi.
00:04:11Je vais voir une boîte de prod et j'espère que je ferai encore autre chose.
00:04:14Il n'a pas le temps de sourire.
00:04:16Il a plusieurs vies.
00:04:17C'est le cas de beaucoup, effectivement, d'acteurs.
00:04:21Que d'envisager ou de passer derrière les caméras.
00:04:24Mais ça veut dire que si on a changé une fois de trajectoire de vie
00:04:29ou si on se sent, disons, la capacité à faire autre chose,
00:04:35la première fois, ça nous donne aussi plus de facilité à récidiver.
00:04:39Alors, je vais me tourner vers Sophia Kandissi.
00:04:42Kandossi.
00:04:43Kandossi.
00:04:44Absolument.
00:04:45Alors, vous êtes chef d'entreprise et vous, effectivement, vous avez votre parcours en ce sens.
00:04:52Est-ce qu'il y a un élément déclencheur de la même façon comme ce qu'on vient d'entendre
00:04:56ou comment ça s'est passé pour vous ?
00:04:59Alors, déjà, merci.
00:05:01Merci pour l'invitation.
00:05:02Merci, Sophia, pour la confiance.
00:05:05Alors, moi, j'étais dans un cabinet de conseil.
00:05:08Je travaillais pour un cabinet de conseil international,
00:05:11un cabinet américain qu'on peut citer, qui s'appelle Accenture.
00:05:14Une très belle boîte, d'ailleurs.
00:05:16J'ai passé dix années dans le conseil, cinq ans à Paris et cinq ans au Maroc.
00:05:21C'était des années assez riches d'expérience et assez intenses aussi.
00:05:29Alors, moi, à contrario de Hessam, disons que le rythme effréné m'a poussé un moment ou un autre
00:05:39à devoir me poser certaines questions.
00:05:42Et j'ai fait ce qu'on appelle un burn-out.
00:05:44Alors, aujourd'hui, c'est très commun.
00:05:46Beaucoup de personnes utilisent cette expression pour dire, voilà, je ne me sens pas très bien.
00:05:51Dans le cadre de mon boulot, j'ai fait un burn-out.
00:05:55Pour l'avoir vécu, je pense que c'est quelque chose qui s'est imposé à moi de par mon rythme.
00:06:02Et puis aussi, après, c'est des choses très personnelles.
00:06:04Moi, j'avais un peu le syndrome, je pense, de la première de la classe,
00:06:07où je devais exceller sur plein de choses.
00:06:09Ma vie de maman, ma vie de fille, de femme.
00:06:14Oui, dans la vie, des fois, on veut bien faire.
00:06:16Et des fois, cette volonté de bien faire nous étouffe à un moment.
00:06:20Absolument, absolument.
00:06:21C'est une pression.
00:06:22On ne sait plus comment ça nous est tombé dessus.
00:06:25Et bon, on va suivre.
00:06:26On va faire ses devoirs.
00:06:28On va bien travailler à l'école et ainsi de suite.
00:06:30Oui, oui, c'est ça.
00:06:32Donc, il y a une filée.
00:06:33À force de vouloir cocher toutes les cases, je suis tombée dans ça.
00:06:39Et pourtant, je faisais partie de ces personnes qui pensaient qu'aller voir un coach ou un psy,
00:06:44c'était un peu le choc.
00:06:46Il faut se le dire.
00:06:48Franchement, il n'y a pas mort d'homme.
00:06:50Si on a beaucoup d'heures de travail, rien n'est impossible.
00:06:53Et un beau matin, je pense qu'il a fallu se rendre à l'évidence.
00:06:56Alors, je n'ai pas forcément pensé à arrêter le conseil,
00:06:58parce que je me persuadais que j'étais carriériste
00:07:00et que j'allais finir partenaire, à passer des nuits, à bosser sur des propas,
00:07:04à aller rencontrer des clients.
00:07:05Non, ça me faisait rêver à l'époque.
00:07:07Et puis voilà.
00:07:09Donc, à un moment donné, je me suis dit, je vais faire une petite parenthèse dans ma vie
00:07:12et je vais faire ce que j'ai toujours voulu faire.
00:07:14Parce qu'à la base, je voulais faire de la gastronomie.
00:07:16Je suis une grande gourmande et je voulais faire des gâteaux.
00:07:19C'était mon rêve d'enfant.
00:07:20Je voulais faire des gâteaux toute la journée et manger du chocolat.
00:07:23Je pense qu'il y a pire dans la vie.
00:07:25J'aspirais à ça et j'appartiens à une génération
00:07:28où faire autre chose que des études brillantes, c'est tabou.
00:07:32Donc, j'ai fait...
00:07:34Surtout dans certaines familles, c'est vrai qu'il y a un minimum exigé,
00:07:39d'une certaine façon, pour ne pas démériter aux yeux de ses parents, tout simplement.
00:07:44Et totalement.
00:07:45Et de la société.
00:07:47Oui, de la société.
00:07:48Mais souvent, la petite société, elle exerce une forme de pression, même subtile.
00:07:54On veut plaire, on veut être aimé, on veut être apprécié, on veut être accepté.
00:07:58C'est tout à fait normal.
00:07:59Mais le burn-out, c'est un matin, on se réveille, on se dit, j'ai plus envie d'y aller.
00:08:04Ah non, c'est son corps qui décide de ne plus y aller.
00:08:06C'est plus violent.
00:08:08Parce que si c'était moi, je pense que je me serais faite violence pour y aller quand même.
00:08:12Mais voilà, c'est mon corps qui ne me suivait plus, qui a décidé d'arrêter.
00:08:17Je ne comprenais pas ce qui se passait.
00:08:19On a fait un peu de teasing.
00:08:20On ne sait pas si notre invitée a fini par faire des gâteaux ou si elle a fait de la gastronomie.
00:08:25Alors j'ai fait du chocolat.
00:08:27J'ai une chocolaterie sur Casablanca.
00:08:29J'ai commencé en même temps qu'Aissam, c'est curieux.
00:08:32La réflexion est venue à moi en 2015 et j'ai ouvert en 2016.
00:08:36C'est marrant, j'ai eu aussi un burn-out en 2016 chez Alstom.
00:08:39On va faire une sacrée réputation au cabinet de conseil.
00:08:42C'est un sujet super intéressant.
00:08:44J'avais aussi cet esprit de carrière.
00:08:47On m'avait proposé un poste à Dubaï pour m'occuper.
00:08:50Comme quoi, des fois, on se fait de fausses idées sur ce que nous sommes.
00:08:53Et on se dit à un moment, j'ai toujours voulu faire.
00:08:56Et des fois, c'est cette capacité à détecter, à déceler cette volonté qui est inscrite, qui est profonde quelquefois.
00:09:05C'est ça, parfois, la plus grande des difficultés pour ceux qui nous écoutent et qui, parfois, sont entraînés.
00:09:11On peut être entraîné.
00:09:12Oui, mais là, on se retrouve avec Sophia.
00:09:14Je viens de dire, il y a un instant, elle a toujours voulu faire de la gastronomie au fond.
00:09:18Moi, j'ai toujours voulu être acteur au fond aussi.
00:09:20Finalement, c'est pour ça que je parlais de la quête de la vie.
00:09:24La vie, c'est une quête perpétuelle, continuelle.
00:09:26Et d'arriver au fur et à mesure, c'est une sorte d'entenoir comme ça.
00:09:29La question que j'ai envie de vous poser à tous ici sur le plateau,
00:09:32qu'est-ce qui fait que vous savez que c'était effectivement ce pour quoi vous étiez destiné ?
00:09:37Souvent, parfois, ce sont des éléments d'une banalité confondante.
00:09:42C'est l'enfance où, à un moment, on s'est rendu compte que je suis au bon endroit au bon moment.
00:09:48Et c'est, effectivement, en faisant ce que je fais que je ne sens pas le temps passer.
00:09:52Peut-être.
00:09:53Mais en tout cas, il y a un moment, souvent, où on se rend compte de cette vocation.
00:09:57Et on va continuer notre émission.
00:09:59On m'indique à la régie qu'on a largement débordé.
00:10:01Quatre minutes, effectivement.
00:10:03Ça va, quatre minutes, c'est cool.
00:10:05On est temps, là.
00:10:07Surtout pour une émission de deux heures.
00:10:09Alors, on va profiter de l'instant musique avec les auditeurs.
00:10:13Et ceux qui souhaitent également partager des expériences, nous restons toujours ouverts à l'échange.
00:10:17Et vous pouvez nous joindre au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:10:22Même si on n'a pas encore écouté la douce voix de Sophia Septi à ce sujet.
00:10:28Puisqu'il fallait faire connaissance avec les nouveaux arrivés.
00:10:32Ou arrivants, dans notre émission.
00:10:34Ah, dans quelques minutes.
00:10:35Avec nos invités en nombre sur le plateau, on essaie de s'inspirer des parcours des uns et des autres.
00:10:41Et c'est vrai qu'on n'avait pas écouté Sophia Septi.
00:10:43Et effectivement, nous parlions hors antenne, et je le précise à ceux qui nous écoutent,
00:10:47qu'il y a parfois des outils pour ceux qui ont du mal à répondre à la question de savoir à quoi nous sommes destinés.
00:10:56Ou quels sont les points forts sur sa personnalité.
00:10:59Il y a en effet quelques outils qui ont été développés en ce sens.
00:11:03Et c'est parfois la question la plus difficile.
00:11:07On acquiert la certitude d'être bon à faire ce que l'on fait.
00:11:12Mais cette cristallisation, ce n'est pas bien comment la définir, ni comment l'approcher.
00:11:17Et des fois, nous avons besoin du regard des autres pour nous rendre compte quelquefois.
00:11:23Mais la certitude, on l'acquiert en soi-même.
00:11:25Alors Sophia Septi, de ce point de vue, il y a des outils.
00:11:28Il y a effectivement peut-être des conseils.
00:11:31Même si souvent, quand on discute les uns avec les autres, c'est rarement à la faveur d'un coaching
00:11:37ou d'un test qu'on va passer sur la personnalité, qu'on va véritablement prendre la décision, en l'occurrence, d'écouter.
00:11:45D'écouter sa petite voix intérieure qui nous indique quelquefois le chemin,
00:11:49qui est une voix de l'instinct.
00:11:52Je ne sais pas comment on l'a décrit, mais c'est une sorte d'intuition qu'on peut avoir en soi-même
00:11:56et qu'il s'agit d'écouter, qu'on n'est pas capable, en l'occurrence, d'identifier précisément.
00:12:02Alors, bonjour Badr.
00:12:04C'est intéressant d'entendre, que ce soit Sophia ou Aïssa, mais Sophia a parlé du burn-out.
00:12:09C'est vrai que souvent, c'est dans la douleur qu'on va se mettre en mouvement.
00:12:13Moi, j'avais raconté l'autre fois que j'avais fait plutôt un bore-out,
00:12:17ce qui est un peu moins connu.
00:12:19C'est l'ennui.
00:12:20C'est quand on s'ennuie et qu'on ne trouve plus de sens.
00:12:22C'est ça, moi, qui m'avais mise en mouvement.
00:12:24Maintenant, comme tu dis, à juste titre, heureusement,
00:12:27l'idée, c'est de s'éveiller à cette recherche de notre voix idéale.
00:12:32Les japonais ont parlé d'irikai.
00:12:35Dans le monde anglo-saxon, on parle plutôt de To find your voice.
00:12:38Vraiment trouver son chemin, ce pour quoi on est fait.
00:12:41Et effectivement, heureusement, il y a aujourd'hui des approches, des systèmes, des outils,
00:12:47comme tu dis, pour identifier ce qui nous motive profondément.
00:12:50Et d'ailleurs, c'est drôle, mais moi, j'en ai fait mon chemin.
00:12:54C'est par ce passage-là que...
00:12:57Parfois, on a besoin d'éléments objectifs sur quoi se fonder
00:13:02pour se dire qu'il est peut-être intéressant de changer de trajectoire.
00:13:05Est-ce que c'était ça ?
00:13:06Oui, en fait, moi, quand j'ai fait ce bore-out,
00:13:08dans la douleur, je me suis dit, c'est quand la seule fois dans ma vie où j'ai vibré,
00:13:13où vraiment j'ai trouvé que ça faisait sens.
00:13:15Et c'était dans la manière dont on m'avait approché à l'époque, en France,
00:13:19le consultant Batenborch, il m'avait dit, c'est quoi votre opportunité idéale ?
00:13:23Et c'était une claque, parce que je ne m'étais jamais posé cette question de ma vie.
00:13:26Parce qu'en fait, on a été élevé plus dans la recherche des voies d'excellence.
00:13:30C'est-à-dire, qu'est-ce qui est bien de faire ?
00:13:32Moi, c'était école de commerce, BNP Paribas, des grands groupes.
00:13:36Mais jamais, je ne m'étais posé la question de qu'est-ce qui me motive ?
00:13:40Quelle est ma voie ? Quel est mon chemin ?
00:13:42Mais durant toutes ces années au lycée, parfois on fait du sport à côté.
00:13:47Parfois, il y a des cours de théâtre.
00:13:49Que sais-je, il y a des mille et une façons de se dire, ça, ça me fait vibrer.
00:13:54Seulement, la difficulté, c'est d'identifier le chemin qui nous permet d'envisager,
00:14:01de subvenir à ses besoins en faisant cette chose-là
00:14:04à laquelle on a été connecté à un moment de notre vie.
00:14:08Peut-être les uns et les autres.
00:14:11Oui, effectivement.
00:14:12Alors moi, c'est curieux.
00:14:14J'ai fait quatre années de théâtre quand j'étais jeune et j'adorais cuisiner.
00:14:19Je passais mes soirées à faire des cookies, très honnêtement.
00:14:22Mais à aucun moment, je me suis permis de me poser cette question,
00:14:26de me donner le choix.
00:14:28Parce que ce n'était pas une voie de l'excellence.
00:14:31Parce qu'on ne m'a pas renvoyé une image de métier noble.
00:14:35Faire du théâtre, bravo à Essam.
00:14:38Bravo à toi aussi, pour le chocolat.
00:14:41Mais je vais dire, à l'époque, j'aurais dit à mes parents ou à ma famille,
00:14:44je vais faire du théâtre.
00:14:46Je pense que ça aurait renvoyé une image.
00:14:49D'ailleurs, Sophia, je pense, à se demander même si ce n'est pas une croyance.
00:14:53Oui, mais disons, les parents, ils ont cette volonté, disons,
00:14:59d'envisager des chemins « sécurs » pour leurs enfants.
00:15:05C'est l'inquiétude.
00:15:07Parfois, l'inquiétude domine sur les autres sentiments.
00:15:10Elle peut les dominer et effectivement, on s'est dit,
00:15:13qu'ils fassent d'abord leurs études.
00:15:15C'est pour ça que je parle de croyance.
00:15:16Sophia, peut-être que si tu étais absolument convaincue,
00:15:19imaginons, plus jeune, que tu voulais emprunter cette voie
00:15:22de la gastronomie ou du théâtre, peut-être que tes parents auraient pu te suivre.
00:15:26C'est qu'en fait, je pense, on ne s'autorisait même pas
00:15:29et on ne savait pas qu'on pouvait se poser la question
00:15:33de notre opportunité idéale, de ce qui nous motive.
00:15:36Sachant qu'il y a plus de 99% de liens entre l'épanouissement d'un individu
00:15:39et sa performance.
00:15:40Si on le savait, on choisirait mieux notre voie, en fait.
00:15:43Pour vous dire…
00:15:44Pardon, Sophia, pour rebondir par rapport à ça,
00:15:47j'ai envie d'apporter une petite nuance.
00:15:49Il faut dire qu'à l'époque, il n'y avait pas non plus de mentor.
00:15:51Il n'y avait pas d'exemple congruent dans notre entourage
00:15:56qui nous permettait de nous faire un petit peu rêver,
00:15:58de nous dire, écoutez, elle est marginalisée,
00:16:00mais elle l'a fait.
00:16:01Elle a été au bout de ses rêves.
00:16:03Tout le monde rentrait dans un espèce de moule et dans une case.
00:16:07On ne se posait même pas la question.
00:16:09Absolument.
00:16:10On ne va jamais envisager d'être considéré comme étant bon
00:16:13et excellent en cuisinant.
00:16:15C'est vrai.
00:16:16Les parents ne vont pas valoriser cette activité
00:16:18pour la raison que nous disions tout à l'heure.
00:16:20On va essayer de ne pas trop déborder par rapport à l'antenne,
00:16:22mais nous allons rester jusqu'à midi.
00:16:24Et vous pourrez, bien sûr, témoigner dans cette émission.
00:16:26Sam, je sais que tu…
00:16:28Non, non.
00:16:29Mon père m'a dit…
00:16:30Quand j'ai quitté un salle, il m'a dit…
00:16:32« N'est-ce que tu crois que tu es dans le club ? »
00:16:34C'est peut-être la voix de la salle.
00:16:37Écoutez le petit enfant qui est à l'intérieur.
00:16:40Exactement.
00:16:41Je voulais finir là-dessus.
00:16:43C'est l'antiphrase pour les esprits chagrins.
00:16:46C'est le contraire de l'esprit chagrin.
00:16:48Il est 10h31.
00:16:50On a largement débordé.
00:16:52Nous sommes nombreux sur le plateau.
00:16:53C'est la fin de l'année.
00:16:54Les collègues sont indulgents.
00:16:55Ils reviennent surtout de vacances.
00:16:56C'est Karim Drounet qui nous présente les informations
00:16:59et reprend notre émission jusqu'à midi.
00:17:01Et vous pourrez nous contacter au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:17:05Et nous sommes avec trois invités sur le plateau.
00:17:08Je les énonce très rapidement.
00:17:10Nous sommes avec Sophia Elkendoussi,
00:17:11nous sommes avec Sophia Sipti
00:17:13et nous sommes avec Issam Bouali.
00:17:15Chacun d'entre nos invités a, en l'occurrence,
00:17:19à un moment pris des décisions qui nécessitaient du courage.
00:17:23Et parfois, en écoutant d'autres sentiments,
00:17:26je disais l'inquiétude et l'angoisse,
00:17:27on peut être paralysé, empêché.
00:17:29On se dit qu'on s'écarte de la voie de la raison
00:17:32ou du chemin le plus tranquille sur lequel nous étions engagés.
00:17:36Et effectivement, c'est somatique.
00:17:39Quand le corps ne peut plus,
00:17:42à ce moment-là, on est obligé de réfléchir à ce qu'on fait
00:17:45et à ce qui nous fait du mal, en l'occurrence.
00:17:48Et entre le moment où il y a ce burn-out,
00:17:51on essaie de suivre un peu la suite du récit,
00:17:54qu'on n'a pas, effectivement, complètement cerné.
00:17:57Quand il y a ce burn-out et qu'on est engagé en tant que salarié,
00:18:01qu'est-ce qui fait qu'à un moment on se dit
00:18:03qu'on voit le chemin qui est, entre guillemets,
00:18:06un chemin de survie ?
00:18:08Et qu'est-ce qui fait qu'on passe
00:18:11et on arrive à faire aboutir
00:18:14ce que notre imagination a projeté
00:18:16ou ce que nous pensions pouvoir faire au mieux pour soi-même ?
00:18:20Je pense que c'est une quête.
00:18:22C'est tout simplement une quête de soi vers soi,
00:18:26si je puis me permettre.
00:18:28C'est trouver la petite voie à l'intérieur
00:18:32qui nous parle et qu'on tasse au fil des années
00:18:35pour trouver sa réelle voie.
00:18:37Mais en ce qui me concerne, personnellement,
00:18:39à aucun moment je m'étais dit
00:18:42que je vais me lancer dans l'entrepreneuriat.
00:18:46Souvent, ceux qui se lancent dans l'entrepreneuriat,
00:18:50ils ont vu faire leur oncle, leurs parents.
00:18:54J'ai grandi dans une famille d'entrepreneurs.
00:18:57Mais j'ai envie de dire,
00:18:59quand j'étais dans le consulting,
00:19:01ce qui me faisait réellement rêver,
00:19:03c'était de devenir partenaire
00:19:05et de gérer des situations de crise,
00:19:08de travailler sur des sujets stratégiques.
00:19:11C'est très passionnant d'échanger avec des gens
00:19:13un peu partout dans le monde.
00:19:15Mais je ne m'étais jamais dit,
00:19:18durant ces dernières années,
00:19:20je vais me réveiller un matin et devenir entrepreneur
00:19:22et tourner une carrière professionnelle
00:19:25pour m'adonner à un entrepreneuriat.
00:19:27Pas du tout.
00:19:29Ce qui s'est passé, c'est que je me suis dit,
00:19:31tout est OK dans ta vie,
00:19:34tu as un super job, tu es manager,
00:19:37tu as fait pas mal de destinations.
00:19:40J'ai fait ce que je devais pour mériter un peu d'estime.
00:19:43Mais il y a quelque chose qui me manque.
00:19:45Je ne me sens pas totalement en phase avec moi-même.
00:19:47Il y a quelque chose qui déconne,
00:19:49si je puis me permettre.
00:19:51Je m'étais dit, pour une fois,
00:19:53je vais enfin écouter ce que j'aime
00:19:56et faire ce que j'ai envie de faire,
00:19:59à savoir tout simplement manger du chocolat.
00:20:02C'est vraiment ça.
00:20:04C'est peut-être une thérapie,
00:20:06je n'en ai aucune idée.
00:20:09Il y a le côté enfant qui revient là aussi.
00:20:11Encore une fois.
00:20:13Ce n'est pas fort pour quand j'en parle.
00:20:15Mais c'est ça, je m'étais dit,
00:20:17je vais enlever ma thérapie.
00:20:19C'est ça Madeleine de Proust.
00:20:21J'ai fait pas mal de...
00:20:24Qu'a-t-il eu à un moment de dégustation exceptionnel ?
00:20:26Il y en a eu des milliers.
00:20:28Franchement, le taux de glucose...
00:20:30Elle doit faire beaucoup de sport.
00:20:33Absolument pas.
00:20:36Ça ne se voit pas.
00:20:38Contrairement à ce que vous pourriez penser.
00:20:41Contrairement, il y a du très bon chocolat.
00:20:46C'est comme ça que l'aventure a commencé.
00:20:49Par un désir.
00:20:50On va écouter ce désir
00:20:52et se reconnecter à un moment de plaisir
00:20:55et d'intensité quand on était enfant.
00:20:57Totalement.
00:20:58C'est exactement ça.
00:21:00Après, je me suis retrouvée à passer des mois...
00:21:02Je ne suis pas sûr que ce soit très convaincant
00:21:04pour les parents qui entendraient ces enfants.
00:21:06Ça ne l'a pas été pour beaucoup de personnes
00:21:08quand j'ai démarré mon activité.
00:21:09Les gens ne comprenaient pas.
00:21:10J'ai eu droit à beaucoup de remarques.
00:21:12Même de personnes qui ne faisaient pas partie de ma famille.
00:21:14On fait spontanément confiance.
00:21:16Les gens venaient me voir
00:21:18un peu comme une espèce d'extraterrestre
00:21:20en me disant
00:21:21mais tu as laissé tomber le conseil pour faire ça.
00:21:24Comme si le ça était très dénigrant.
00:21:28Mais ce n'est pas évident d'être entrepreneur.
00:21:30Je tiens à le dire.
00:21:31Je ne sais pas si je m'éloigne du sujet.
00:21:33Mais ce n'est pas évident.
00:21:35Les gens ont l'impression
00:21:36qu'être entrepreneur, c'est donner à tout le monde.
00:21:38Il n'y a pas du tout la sécurité du salaire à la fin du mois.
00:21:41On n'a pas la sécurité de l'entreprise qui nous porte.
00:21:43Et ce n'est pas évident.
00:21:45Parce que nous, on devient porteur.
00:21:47Ils sont tous improvisés experts en comptabilité, en fiscalité.
00:21:49Mais c'est ça.
00:21:51Il y a plusieurs casquettes.
00:21:53Des sujets que nous abordons.
00:21:55Mais c'est éclairant.
00:21:57Après, l'élément déclencheur,
00:21:59j'aurai l'occasion d'y revenir.
00:22:00C'est vrai que j'ai également coupé
00:22:02Sophia Septi dans son récit.
00:22:05On parlait de l'intérêt que peut constituer
00:22:08le regard extérieur.
00:22:10Et surtout, parfois, on a besoin
00:22:12d'éléments objectifs pour se sentir,
00:22:14pour écouter cette voix-là.
00:22:16Et c'est vrai, si on fait des tests de personnalité,
00:22:21si on est accompagné par des personnes,
00:22:25il y a des formes très variées.
00:22:27Ou tout simplement en lisant des livres.
00:22:29On en citait lors d'une précédente émission
00:22:31quelques-uns qui peuvent nous éclairer,
00:22:33nous donner du courage en s'inspirant
00:22:35de parcours d'hommes comme nous.
00:22:39Ça peut nous donner cette envie-là.
00:22:41Et comment ça s'est passé ?
00:22:44Il y a eu cette discussion.
00:22:47Et comment on est passé à l'acte par la suite ?
00:22:49Quand on a décidé de changer du tout.
00:22:54Vous étiez au ABNP Paris Bas.
00:22:57Vous disiez que c'est l'ennui,
00:23:00mais c'est la discussion avec, en l'occurrence,
00:23:03le cabinet.
00:23:05En ce qui me concerne,
00:23:08c'est sûr que ça a été une quête aussi personnelle
00:23:10d'essayer de savoir un petit peu
00:23:12quelle était ma voix.
00:23:13Au moment où j'ai vécu le breakout,
00:23:15j'étais directrice commerciale et marketing
00:23:17d'un grand groupe.
00:23:18Là, j'étais rentrée au Maroc.
00:23:19C'est le point commun entre nos trois identités.
00:23:21Mais effectivement, à partir de là,
00:23:24je pense que c'est important
00:23:25d'avoir des éléments en support.
00:23:27Moi, j'avais aussi passé pas mal de tests.
00:23:30Et là, en l'occurrence, aujourd'hui,
00:23:32on aide les personnes à mieux se trouver,
00:23:34à savoir ce qui les motive.
00:23:36Et là, effectivement, ça aide.
00:23:38Ça peut être un déclencheur.
00:23:39Oui, c'est un déclencheur.
00:23:40Mais surtout, ça permet de se dire,
00:23:42je comprends mieux pourquoi,
00:23:43comme disait Sofia,
00:23:44il y a quelque chose qui cloche,
00:23:45il y a quelque chose qui déconne.
00:23:47Et de se dire, du coup,
00:23:49qu'est-ce qui me motive profondément ?
00:23:51Et par rapport à ça,
00:23:52quelle est la voie que je pourrais emprunter ?
00:23:54Pour certains, ça peut être changer d'entreprise
00:23:56parce que le contexte n'est pas aligné
00:23:58avec ce qui nous motive.
00:23:59Pour d'autres, ça peut être
00:24:00complètement changer de métier.
00:24:01C'est pour ça que moi, mon conseil,
00:24:02c'est d'essayer le plus tôt possible
00:24:04de se poser cette question
00:24:06de ce qui nous motive
00:24:07pour emprunter le chemin
00:24:09qui soit le plus aligné.
00:24:10Et tu parlais des parents à très juste titre.
00:24:12En ce moment, c'est le moment des choix
00:24:15un petit peu,
00:24:16notamment dans le système français
00:24:18avec les parcours sup, etc.
00:24:21C'est de pousser aussi l'étudiant
00:24:22à se dire pas simplement
00:24:24je vais aller vers les voies
00:24:26un peu d'excellence,
00:24:27mais qu'est-ce qui me motive ?
00:24:28Pour faire quoi plus tard ?
00:24:30Effectivement, on peut être accompagné
00:24:32par des profilings
00:24:34sur ce qui nous motive.
00:24:35C'est ce qu'il y a de plus dur à trouver.
00:24:37Nous sommes accompagnés aussi par les auditeurs.
00:24:39On oublie quelques fois
00:24:40durant les conversations,
00:24:41mais une auditrice nous a contacté.
00:24:43C'est madame Jamila
00:24:44qui est avec nous,
00:24:45au bout du fil.
00:24:46Je vous cède la parole.
00:24:47Bonjour à vous.
00:24:48Bonjour à tout le monde.
00:24:50Bonjour Selma.
00:24:56J'ai entendu un petit peu son histoire
00:24:58et je trouve que
00:25:01j'ai une histoire
00:25:02qui est un peu similaire,
00:25:03sauf qu'elle est partie
00:25:05sur le chocolat
00:25:06et moi je suis partie
00:25:07sur le filet.
00:25:08Bonjour.
00:25:15Racontez-nous.
00:25:16Racontez-nous.
00:25:17En fait, c'est Sophia.
00:25:18Oui.
00:25:22Écoutez, moi,
00:25:23après un parcours
00:25:26de lycée interne
00:25:27où j'ai excellé
00:25:28dans tout ce qui était
00:25:30études de la terre,
00:25:32la biologie en général,
00:25:33j'étais assez,
00:25:36pas médiocre,
00:25:37mais assez passable
00:25:38au niveau des autres matières,
00:25:39mais cette matière me fascinait.
00:25:42J'avais un professeur français
00:25:43qui n'arrêtait pas de me dire
00:25:44durant tout le lycée
00:25:45parce qu'il m'a accompagnée,
00:25:46il me disait,
00:25:47« Jamila, toi tu ne feras rien
00:25:49à part de la biologie. »
00:25:51Et malheureusement,
00:25:53à l'époque,
00:25:54c'était le commencement
00:25:56de l'industrialisation
00:25:57de l'agriculture,
00:25:58de tout ce qui est bio
00:26:00et donc vie.
00:26:05J'étais interne
00:26:06et quand le comité
00:26:12d'orientation,
00:26:14il a dit,
00:26:15« Bon, écoutez,
00:26:17au mieux,
00:26:18si elle fait biologie,
00:26:19au mieux,
00:26:20elle serait professeure universitaire
00:26:22et au pire,
00:26:23elle ne ferait rien de sa vie. »
00:26:26Ça vous a découragée.
00:26:27C'est vrai.
00:26:29Ils ont dit,
00:26:30« Bon, allez faire de la médecine,
00:26:31c'est mieux. »
00:26:33En effet,
00:26:34j'étais faire de la médecine
00:26:36en Tunisie
00:26:37et le premier trimestre
00:26:40avant de passer
00:26:42mon premier examen,
00:26:47je me suis fait opérer
00:26:48et il y avait une erreur de diagnostic.
00:26:51Je vous épargne les détails.
00:26:53Première déception de la médecine.
00:26:57Cette année a été foutue,
00:26:58bien sûr,
00:26:59et donc je me suis orientée
00:27:00et je suis partie en France
00:27:01pour faire des études
00:27:02de management.
00:27:04J'ai continué,
00:27:05je suis rentrée
00:27:06spécialité communication,
00:27:08j'ai travaillé avec
00:27:09les plus grandes agences
00:27:10de communication au Maroc
00:27:12et pendant deux,
00:27:13trois ans,
00:27:14puis après,
00:27:15j'ai bifurqué
00:27:16sur le transport maritime.
00:27:18J'ai passé huit ans
00:27:19dans le maritime
00:27:20et je trouvais
00:27:21ce domaine mémondeux,
00:27:23qu'il était fascinant
00:27:24et je me disais,
00:27:25c'est ça qu'il fallait
00:27:26que je fasse depuis le début.
00:27:28Et puis,
00:27:29l'occasion est venue
00:27:30et je suis partie
00:27:31de cette grosse compagnie
00:27:32que je remercie
00:27:33qui a été ma grande école.
00:27:35Je me suis installée
00:27:36à mon propre compte
00:27:38à l'aventure.
00:27:40Et donc,
00:27:41cette entreprise
00:27:42a perduré
00:27:43pendant une vingtaine d'années.
00:27:45J'ai bien travaillé,
00:27:46j'ai fait des choses
00:27:47extraordinaires
00:27:48pour mon pays
00:27:49dont je suis vraiment fière.
00:27:51Et puis un jour,
00:27:52il y avait toujours
00:27:53cette ombre
00:27:54dans mes oreilles.
00:27:55On se rappelle
00:27:56de ce professeur de biologie
00:27:57de lycée.
00:27:59Il s'est rappelé
00:28:00à notre mémoire.
00:28:02Il a dû apparaître
00:28:03dans plusieurs rêves
00:28:04mais c'est vrai
00:28:05qu'on ne l'identifie
00:28:06pas toujours
00:28:07les sentiments
00:28:08qui nous visitent
00:28:09le soir.
00:28:10J'ai beau essayer
00:28:11de pousser mon frère
00:28:12qui lui a fait pharmacie
00:28:14mais je lui disais
00:28:15vas-y,
00:28:16faire pharmacie biologique
00:28:17au lieu de faire industrie.
00:28:18Il ne voulait rien entendre.
00:28:19Bref.
00:28:20Un jour,
00:28:21j'ai entendu parler
00:28:22d'une association
00:28:23qui parle du bio.
00:28:24C'était en 2014,
00:28:252015 et 2016.
00:28:27C'est une période charnière.
00:28:29C'est l'année.
00:28:30Il y a un truc qui a passé.
00:28:31Une tornade émotionnelle.
00:28:33Il y a une vague magnétique
00:28:35durant les années 2015.
00:28:37C'est si dur.
00:28:38J'ai changé les choses
00:28:39à plusieurs personnes.
00:28:40Donc,
00:28:42j'ai intégré l'association.
00:28:44A l'époque,
00:28:45on avait déjà
00:28:46une petite affaire familiale
00:28:47où je poussais
00:28:48vraiment les gars
00:28:49là-bas
00:28:50à ne plus faire
00:28:51de traitement,
00:28:52à être gentil
00:28:53avec les serpents
00:28:54et les crapauds.
00:28:55Bref.
00:28:56Donc,
00:28:57j'ai intégré ça
00:28:58et à partir de ce moment-là,
00:28:59j'ai tout laissé tomber.
00:29:02Aujourd'hui,
00:29:03au bout de 8 ans,
00:29:049 ans maintenant,
00:29:05je suis dans
00:29:06l'agroécologie.
00:29:07Je suis dans
00:29:08la durabilité.
00:29:09Bravo.
00:29:10Apprends-moi.
00:29:11C'est formidable.
00:29:12C'est formidable.
00:29:14C'est ça qui...
00:29:15Il y a des questions
00:29:16qui rentrent en résonance.
00:29:18Et quand on parle
00:29:19de sa vie,
00:29:20il y a toujours
00:29:21cette force de la parole
00:29:22parce que
00:29:23c'est quelque chose
00:29:24bon,
00:29:25disons,
00:29:27qui est
00:29:28d'une épaisseur
00:29:29qu'on n'a pas toujours
00:29:31lorsqu'on est dans
00:29:32des discussions abstraites
00:29:33ou juridiques
00:29:34qu'on a par ailleurs
00:29:35dans cette émission.
00:29:36Mais c'est vrai
00:29:37que c'est la force
00:29:38de l'exemple.
00:29:40Bon,
00:29:41c'est un récit,
00:29:42c'est un chemin de vie.
00:29:43Et,
00:29:44Madame Gémila,
00:29:45je crois que
00:29:46l'énergie
00:29:47qu'on retient
00:29:48effectivement
00:29:49de ce témoignage,
00:29:50c'est parfois
00:29:51que c'est
00:29:52beaucoup plus fréquent
00:29:53qu'on imagine.
00:29:54Et à un moment,
00:29:55on se réveille,
00:29:56on va écouter
00:29:57cet élément
00:29:58qui était là
00:29:59toujours
00:30:00et souvent,
00:30:01on va revenir
00:30:02au lycée à l'enfance.
00:30:03Il faut s'écouter.
00:30:04Il faut s'écouter
00:30:05et il faut vraiment
00:30:06sortir le nez
00:30:07du guidon
00:30:08et ouvrir
00:30:09son horizon
00:30:10d'écoute.
00:30:11Il faut ouvrir
00:30:12le bas sera,
00:30:13comme on dit
00:30:14Blabla,
00:30:15c'est-à-dire
00:30:16ne pas voir avec ses yeux
00:30:17et écouter avec ses oreilles
00:30:18mais avec autre chose
00:30:19qui est l'âme
00:30:20et à partir de là,
00:30:21on retrouve vraiment
00:30:22sa propre personne.
00:30:23C'est là-dedans
00:30:24où elle doit être.
00:30:25Et c'est un chemin,
00:30:26Gémila,
00:30:27c'est ça
00:30:28que ça m'a inspirée,
00:30:29c'est que ce n'est pas
00:30:30une destination,
00:30:31sa voix,
00:30:32c'est un chemin,
00:30:33savoir se remettre
00:30:34à sa propre personnalité
00:30:35et à sa propre vie.
00:30:36En tout cas,
00:30:37Gémila,
00:30:38merci beaucoup
00:30:39pour le partage
00:30:40et je suis très honorée
00:30:41d'avoir touché
00:30:44ta sensibilité
00:30:45que je ressens
00:30:46à travers l'antenne.
00:30:47Ah oui !
00:30:48C'est super mignon.
00:30:49Maintenant,
00:30:50il faut faire des recherches
00:30:51pour savoir
00:30:52ce qui s'est passé
00:30:53en 2016
00:30:54pour que vous l'entendiez.
00:30:55Ah ouais !
00:30:56Ah,
00:30:57c'est maintenant
00:30:58que tu me vois !
00:30:59Il est scientifique
00:31:00pour 50 ans
00:31:01et il est très
00:31:03scientifique
00:31:04pour 50 ans
00:31:05qu'on n'identifiera pas
00:31:06ce qui s'est passé.
00:31:07Je ne sais pas,
00:31:08c'est peut-être
00:31:09une vague d'énergie solaire
00:31:10que ne sait-on jamais.
00:31:11En tout cas,
00:31:12c'est une hypothèse
00:31:13comme une autre.
00:31:14Je vous remercie
00:31:15pour ce témoignage
00:31:16et nous restons ouverts
00:31:17à la conversation.
00:31:18Très bonne journée
00:31:19à vous également.
00:31:20On arrive
00:31:21à la fin de l'année
00:31:22et je le dis,
00:31:23c'est parfois
00:31:24le moment
00:31:25où on va se poser des questions.
00:31:26On va profiter
00:31:27de l'instant
00:31:28avec les proches
00:31:29mais aussi,
00:31:30on va se dire,
00:31:31on va prendre des résolutions
00:31:32et quelquefois,
00:31:33c'est un moment
00:31:34d'attention
00:31:35sur ce que nous faisons
00:31:36qui est important
00:31:37et qui nous semblait
00:31:38important également
00:31:39de marquer.
00:31:40On va se retrouver
00:31:41dans quelques instants
00:31:42après la respiration musicale
00:31:43et on reprendra
00:31:44la suite
00:31:45de notre émission
00:31:46qui se poursuit
00:31:47jusqu'à midi.
00:31:48Avec trois parcours
00:31:49de vie,
00:31:50avec trois invités
00:31:51aujourd'hui
00:31:52et on a déroulé
00:31:53à la règle,
00:31:54on va continuer
00:31:55l'émission
00:31:56pendant la respiration
00:31:57musicale
00:31:58dont on a essayé
00:31:59modérément
00:32:00de faire un témoignage
00:32:01à vos questions
00:32:02si vous en avez.
00:32:03Vous pouvez nous joindre
00:32:04jusqu'à midi
00:32:05et c'est au 05 22 95
00:32:0636 70 ou 80.
00:32:07C'est difficile
00:32:08d'avoir un fil conducteur
00:32:09avec autant de parties prenantes
00:32:10autour du plateau.
00:32:11Alors,
00:32:12Sophia Septi,
00:32:13c'est vrai
00:32:14qu'il y a parfois
00:32:15un moment de mystère
00:32:16sur lequel
00:32:17même on a du mal
00:32:18à poser des mots
00:32:19pour savoir
00:32:20ce qui a été fondateur,
00:32:21ce qui nous a motivé,
00:32:22ce qui a fait
00:32:23qu'on a pris la décision
00:32:24et parfois,
00:32:25on se rappelle
00:32:26précisément
00:32:27du moment
00:32:28où on se dit
00:32:29je suis sur la mauvaise voie
00:32:30et c'est à la faveur
00:32:31d'une discussion,
00:32:32d'un accompagnement,
00:32:33d'un thèse,
00:32:34d'un ensemble d'éléments.
00:32:35C'est peut-être
00:32:36ce que j'ai retenu
00:32:37de votre parcours,
00:32:38Sophia Septi.
00:32:39Oui,
00:32:40tu as bien retenu.
00:32:41Moi,
00:32:42c'était une démarche
00:32:43plus personnelle.
00:32:44J'étais mal
00:32:45et je me suis dit
00:32:46c'était quand
00:32:47la seule fois
00:32:48où j'ai vibré
00:32:49et c'était au moment
00:32:50justement
00:32:51de l'entretien
00:32:52à Mathé Norges.
00:32:53Quand on vous a posé
00:32:54la question.
00:32:55Oui,
00:32:56quand on m'a posé
00:32:57la question,
00:32:58c'est quand on m'a posé
00:32:59cette question
00:33:00qui éveillerait
00:33:01les esprits.
00:33:02Ça m'a fait ça.
00:33:03Mais aujourd'hui,
00:33:04effectivement,
00:33:05j'aide les gens
00:33:06différemment
00:33:07en les aidant
00:33:08à identifier
00:33:09leurs motivateurs
00:33:10pour justement
00:33:11trouver leur chemin.
00:33:12Oui,
00:33:13c'est peut-être
00:33:14la quête de sens
00:33:15dont vous nous aviez parlé.
00:33:16C'est une activité
00:33:17qui a du sens
00:33:18parce qu'on ressent
00:33:19une gratification
00:33:20autre que
00:33:21pour le chèque
00:33:22à la fin du mois.
00:33:23Qui fait plaisir
00:33:24par ailleurs
00:33:25mais c'est une gratification
00:33:26autre.
00:33:27Mais moi,
00:33:28le sens,
00:33:29c'était une quête
00:33:30dans mon profil
00:33:31et c'est très important.
00:33:32J'ai besoin de trouver
00:33:33du sens à ma vie
00:33:34mais selon les profils,
00:33:35tout le monde
00:33:36ne cherche pas
00:33:37la même chose.
00:33:38Oui,
00:33:39c'est certain.
00:33:40Alors,
00:33:41je voulais rebondir
00:33:42là-dessus.
00:33:43Bon,
00:33:44pour l'instant,
00:33:45je fais des séances
00:33:46de coaching avec Sofia.
00:33:47Elle m'accompagne
00:33:48sur mon parcours.
00:33:49Ça m'apporte énormément
00:33:50par rapport à ma carrière.
00:33:51Et franchement,
00:33:52lorsque j'ai quitté
00:33:53Alstom
00:33:54pour me lancer
00:33:55dans ma carrière d'acteur,
00:33:56j'ai pris une année sabbatique
00:33:57à ne rien faire.
00:33:58Mais vraiment,
00:33:59j'ai réussi ce bordel
00:34:00dont tu parlais.
00:34:01C'est-à-dire,
00:34:02je bossais soit chez Alstom
00:34:03soit je faisais de l'acting.
00:34:04J'avais pas de vacances
00:34:05pendant une dizaine d'années.
00:34:06Donc,
00:34:07j'ai pris une année sabbatique
00:34:08à ne rien faire.
00:34:09Et je pense que cette année,
00:34:10j'ai quand même perdu
00:34:11un peu de temps,
00:34:12je me dis.
00:34:13Après,
00:34:14c'est une réflexion
00:34:15que j'ai avec beaucoup de recul.
00:34:16J'aurais aimé
00:34:17qu'on se soit rencontrés
00:34:18à cette époque,
00:34:19que tu m'accompagnes
00:34:20durant cette transition
00:34:21parce que je pense
00:34:26où j'ai fait John Wick,
00:34:27Indiana Jones,
00:34:28etc.
00:34:29Mais je pense que
00:34:30si j'avais un accompagnateur
00:34:31en termes de coaching,
00:34:32j'aurais orienté ma carrière
00:34:33de manière
00:34:34beaucoup plus structurée
00:34:35parce que là,
00:34:36j'étais lancé un peu
00:34:37dans la gueule du loup.
00:34:38Je découvrais aussi
00:34:39un autre domaine.
00:34:40J'avais fait d'abord
00:34:41du cinéma marocain,
00:34:42français,
00:34:43du théâtre à Paris.
00:34:44Mais je découvrais aussi
00:34:45le monde Hollywood
00:34:46que je connaissais pas.
00:34:47Donc,
00:34:48si j'avais un accompagnement,
00:34:49j'aurais été beaucoup
00:34:50mieux armé,
00:34:51j'ai envie de dire.
00:34:52Et là,
00:34:53dans les séances qu'on fait
00:34:54on m'apporte
00:34:55une certaine structure.
00:34:56Bon ça,
00:34:57c'est entre nous.
00:34:58Je vais pas en parler
00:34:59parce qu'on a défini
00:35:00nos objectifs
00:35:01qui sont autres.
00:35:02Et ouais,
00:35:03j'aurais aimé,
00:35:04franchement,
00:35:05et je pense que c'est utile
00:35:06quand on veut,
00:35:07ça peut apporter
00:35:08d'autres choses.
00:35:09Ça peut t'aider
00:35:10à mieux affronter
00:35:11le changement
00:35:12qui peut être
00:35:13des fois assez radical.
00:35:14On en parlait
00:35:15des fois
00:35:16durant la dernière émission.
00:35:18Ce qui est écrit
00:35:19sur le temple de Dave,
00:35:20connais-toi toi-même.
00:35:21On n'a jamais épuisé
00:35:22la réponse à cette question.
00:35:24Et les autres,
00:35:26sans les autres,
00:35:28notre vie serait
00:35:30beaucoup plus pauvre
00:35:31et beaucoup moins riche
00:35:32qu'elle ne peut l'être
00:35:33dans l'échange.
00:35:34Parce que c'est vrai
00:35:35qu'il y a ce retour,
00:35:36ce regard.
00:35:37Et parfois,
00:35:38on se définit
00:35:39parce qu'on n'est pas.
00:35:40Et on se définit aussi
00:35:41de cette façon-là.
00:35:42Il est 11 heures
00:35:43presque une minute.
00:35:44C'est l'heure des informations.
00:35:45Moi là,
00:35:46Baba est déjà avec nous
00:35:47sur le plateau.
00:35:48Comme on est nombreux,
00:35:49je vais lui citer ma place.
00:35:50Et on va se retrouver
00:35:51jusqu'à midi.
00:35:52Ceux qui souhaitent
00:35:53également prendre la parole,
00:35:54il en faut du courage
00:35:55quelquefois pour s'exprimer
00:35:56devant une audience,
00:35:58en l'occurrence.
00:35:59Et vous pouvez nous joindre
00:36:00au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:36:03Et nous reprenons
00:36:04le fil de notre conversation.
00:36:06Avoir parfois le courage
00:36:08de choisir,
00:36:09savoir,
00:36:10même de la trouver.
00:36:11Et même,
00:36:12c'est quelque chose
00:36:14qu'on évoquait également
00:36:15hors antenne,
00:36:16c'est un saut dans le vide.
00:36:17Quelque chose qui s'apparente
00:36:18à un saut dans le vide.
00:36:19On essaie de voir
00:36:20effectivement,
00:36:21avec du temps.
00:36:22Un moment où
00:36:23Aïssa Mboali a
00:36:24effectivement pris
00:36:25la décision
00:36:26de quitter sa vie
00:36:27pépère et tranquille
00:36:28d'ingénieur.
00:36:29Je ne sais pas
00:36:30si c'était aussi...
00:36:31En même temps,
00:36:32il faut préciser,
00:36:33j'adorais mon métier
00:36:34d'ingénieur
00:36:35quand j'étais en Suisse.
00:36:36J'adore encore plus
00:36:37mon métier de manager
00:36:38en Afrique
00:36:39parce qu'on est
00:36:40en pleine délocalisation.
00:36:41On devait recruter
00:36:42des ingénieurs
00:36:43en Afrique,
00:36:44Maroc, Algérie,
00:36:45Nord-Ouest africain.
00:36:46Et ce que j'adorais,
00:36:47c'est que,
00:36:48un, je voyageais
00:36:49en Afrique
00:36:50et de deux,
00:36:51il y avait le transfert
00:36:52de savoir.
00:36:53Donc, j'apportais
00:36:54un savoir-faire.
00:36:55Ça avait du sens.
00:36:56Ça avait un sens.
00:36:57Mais il y avait
00:36:58quelque chose
00:36:59qui te faisait
00:37:00peut-être davantage
00:37:01vibrer.
00:37:02Oui, parce que
00:37:03je faisais l'acting
00:37:04en même temps.
00:37:05Pour la petite histoire,
00:37:06je suis un passionné
00:37:07de cinéma.
00:37:08Je suis un cinéphile
00:37:09depuis l'âge de 7 ans
00:37:10à cause de mon père.
00:37:11A cause ou grâce ?
00:37:12Oui, à cause ou grâce.
00:37:13Donc, c'est lui
00:37:14qui me disait...
00:37:15Ou grâce,
00:37:16c'est mon père.
00:37:17C'est lui qui me disait
00:37:18que c'est ma mère.
00:37:19Donc, d'ailleurs,
00:37:20maintenant,
00:37:21à chaque fois que j'ai un tournoi,
00:37:22je les invite.
00:37:23Benjamin Button ?
00:37:24Benjamin Button, oui.
00:37:25C'est un peu ça.
00:37:26Dans l'esprit.
00:37:27Pas dans le corps.
00:37:28Pas dans le corps.
00:37:29Loin de là.
00:37:30C'est un film avec Brad Pitt.
00:37:31Et qu'est-ce que
00:37:32je voulais dire ?
00:37:33J'ai perdu le fil.
00:37:34Du coup,
00:37:35Benjamin Button.
00:37:36Là, tu aimais ton métier.
00:37:37Tu aimais ton métier ?
00:37:38Mais ça avait
00:37:39plus de sens.
00:37:40J'aimais mon métier,
00:37:41mais j'avais l'impression
00:37:42de ne pas avancer.
00:37:43Je tournais des séries marocaines,
00:37:44des films marocains.
00:37:45Je voulais tourner
00:37:46quand même
00:37:47dans des films coréens.
00:37:48Mon rêve,
00:37:49c'est de tourner aujourd'hui
00:37:50dans un film coréen.
00:37:51C'est pas un film américain.
00:37:52Je suis un passionné
00:37:53de cinéma coréen.
00:37:54C'est vrai qu'il y a
00:37:55un public marocain
00:37:56qui suit.
00:37:57Maintenant.
00:37:58Maintenant, oui.
00:37:59Depuis les années 2010,
00:38:00c'est monté Christian Dior.
00:38:01Moi, je te parle
00:38:02depuis les années...
00:38:03Ah, donc,
00:38:04tu es un connaisseur.
00:38:05Oui, oui.
00:38:06Je suis un vrai passionné.
00:38:07Oui, c'est une histoire.
00:38:08C'est un film
00:38:09qui est inspiré
00:38:10d'un roman.
00:38:11Oui, c'est inspiré
00:38:12d'un roman,
00:38:14il y a une trilogie
00:38:15qui s'appelle Old Boy.
00:38:16Il y a Old Boy.
00:38:17Ensuite, il y a
00:38:18Sympathy for Mr. Vengeance,
00:38:19Old Boy,
00:38:20et Lady Vengeance.
00:38:21Mais vous savez,
00:38:22ça, c'est une adaptation
00:38:23d'un manga.
00:38:24Mais c'est
00:38:28le livre
00:38:29de Dumas.
00:38:30Le Comte de Montecristo.
00:38:31Le Comte de Montecristo,
00:38:32exactement.
00:38:33Avec une adaptation
00:38:34d'ailleurs,
00:38:35un téléfilm
00:38:36de Bupardi.
00:38:37On est en émission cinéma,
00:38:38les gars.
00:38:39Je vous le dis.
00:38:40C'était un virage
00:38:41inattendu ce matin.
00:38:42On essaie de vibrer
00:38:43pour reprendre la tête.
00:38:44En fait,
00:38:45quand j'ai pris la décision,
00:38:46justement,
00:38:47parce que j'avais envie
00:38:48d'évoluer,
00:38:49j'avais envie de faire.
00:38:50Si je n'avais pas pris
00:38:51ce risque-là,
00:38:52je n'aurais pas tourné
00:38:53dans des films américains
00:38:54par exemple.
00:38:55Je n'aurais pas tourné
00:38:56dans ces grosses productions.
00:38:57Mais en même temps,
00:38:58je reviens quand même
00:38:59là-dessus.
00:39:00Je conseille vivement
00:39:01les personnes,
00:39:02s'ils veulent faire
00:39:03malgré tout un changement,
00:39:04c'est bien.
00:39:05On peut se tromper.
00:39:06Il ne faut pas avoir peur
00:39:07de se tromper d'ailleurs.
00:39:08Je trouve que même,
00:39:09c'est facile à dire,
00:39:10dans la défaite,
00:39:13c'est facile.
00:39:14Mais on trouve
00:39:15les consolations qu'on peut.
00:39:16En tout cas,
00:39:17j'y crois.
00:39:18Moi, j'y crois.
00:39:19Je me suis battu.
00:39:20Je n'ai pas lâché.
00:39:21Mais vraiment.
00:39:22Mais avec du temps.
00:39:23Avec du temps.
00:39:24C'est là où je revenais
00:39:25quand je parlais du coaching.
00:39:26Si j'avais rencontré
00:39:27Sophia à l'époque,
00:39:28j'aurais peut-être
00:39:29perdu moins de temps.
00:39:30J'aurais été à l'essentiel.
00:39:31J'aurais eu
00:39:32les objectifs
00:39:33beaucoup plus clairs.
00:39:34Parce qu'on est quand même
00:39:35déboussolé
00:39:36quand on décide
00:39:37de changer
00:39:38d'un jour à l'autre.
00:39:39Ce qui est difficile des fois,
00:39:40et ça,
00:39:41on peut le constater aussi,
00:39:42par rapport
00:39:43à toutes les personnes
00:39:44qui parfois,
00:39:45en changeant de voie,
00:39:46se rendent compte
00:39:47qu'elles n'ont pas
00:39:48nécessairement fait
00:39:49les bons choix
00:39:50pour le formuler
00:39:51de cette façon.
00:39:52Ça peut arriver.
00:39:53Parce qu'on peut
00:39:54se tromper dans la vie.
00:39:55On peut, disons,
00:39:56être dans la désillusion.
00:39:57Penser, désirer quelque chose.
00:39:58Quelque chose qu'on a fait
00:39:59en tant que dilettante,
00:40:00en tant qu'amateur.
00:40:01On est monté sur scène.
00:40:02On a aimé les cours de théâtre.
00:40:03Mais la vie,
00:40:04on n'imagine pas
00:40:05véritablement
00:40:06ce que c'est
00:40:07que la vie d'acteur.
00:40:08C'est un métier difficile.
00:40:09Il faut être choisi.
00:40:10Il faut plaire.
00:40:11Il faut convenir.
00:40:12C'est le corps.
00:40:13Oui, mais il faut se battre aussi.
00:40:14Et moi, j'y crois
00:40:15quand on a cette passion,
00:40:16quand Sofiane parle de chocolat.
00:40:17C'est quelque chose.
00:40:18Mais c'est plus simple.
00:40:19Ce n'est pas plus simple
00:40:20parce que c'est gérer des gens.
00:40:21Mais ce que je veux dire,
00:40:22c'est qu'on ne dépend pas
00:40:23du choix des autres.
00:40:24Le métier d'acteur
00:40:25est franchement
00:40:26un métier extrêmement difficile
00:40:27pour la raison
00:40:28qu'il faut être
00:40:29dans les cercles
00:40:30et il faut convenir.
00:40:31Et on n'est pas
00:40:32dans les cercles
00:40:33de la vie d'acteur.
00:40:34C'est un métier difficile.
00:40:35Mais il faut être
00:40:36dans les cercles
00:40:37et il faut convenir.
00:40:38Et on est choisi.
00:40:39On est appelé.
00:40:40C'est là où j'expliquais.
00:40:41Je suis arrivé
00:40:42sur un terrain inconnu.
00:40:43Je ne connais pas.
00:40:44Je ne sais pas
00:40:45comment m'y prendre
00:40:46pour entrer
00:40:47dans les casinos
00:40:48américains.
00:40:49Rendez-vous en terrain inconnu.
00:40:50Il y a des codes.
00:40:51Il y a des compétences.
00:40:52Il y a des choses
00:40:53à comprendre.
00:40:54Par contre,
00:40:55pour venir
00:40:56par rapport au choix.
00:40:57Est-ce que ça ressemblait
00:40:58à la vie
00:40:59que tu imaginais
00:41:00en ayant fait le saut ?
00:41:01Parce que des fois,
00:41:02le compétence,
00:41:03le talent,
00:41:04le corps,
00:41:05par exemple,
00:41:06nous aide
00:41:07à prendre des décisions.
00:41:08Par exemple,
00:41:09il nous rend quelquefois
00:41:10insupportables
00:41:11le fait de rester
00:41:12là où on est.
00:41:13Et c'est le burn-out
00:41:14quelquefois.
00:41:15C'est la haine,
00:41:16le ressentiment
00:41:17vis-à-vis des gens
00:41:18avec lesquels on est.
00:41:19On va retrouver
00:41:20tous les défauts du monde
00:41:21parce qu'on a besoin
00:41:22de quitter cet endroit.
00:41:23Et à l'inverse,
00:41:24des fois,
00:41:25on va fabuler
00:41:26et imaginer
00:41:27toutes les qualités
00:41:28du monde
00:41:29dans cette autre voie.
00:41:30Franchement,
00:41:31à partir du casting
00:41:32déjà,
00:41:33je commence à vibrer.
00:41:34Je ne te raconte même pas
00:41:35le tournage.
00:41:36Je ne te parle même pas.
00:41:37Ce sont des trucs
00:41:38que tu ne peux même
00:41:39pas expliquer.
00:41:40Là,
00:41:41c'est une sorte
00:41:42d'adrénaline.
00:41:43Je rentre vraiment
00:41:44en trance.
00:41:45C'est le moment
00:41:46de dégustation
00:41:47pour Sophia.
00:41:48C'est le moment
00:41:49de dégustation.
00:41:50On va faire un parallèle
00:41:51mais c'est vraiment ça.
00:41:52Il y a toute la prépa,
00:41:53toute la structure
00:41:54que tu prépares avant
00:41:55et une fois que tu es là-dedans,
00:41:56tu te dis
00:41:57je me sens dans mon élément.
00:41:58C'est exactement
00:41:59ce que j'ai envie de faire.
00:42:00C'est le pouvoir
00:42:01de l'instant présent.
00:42:02C'est de me dire
00:42:03depuis que je fais mon métier
00:42:04depuis 11 ans,
00:42:05c'est à quel point
00:42:06je me sens
00:42:07dans l'instant présent.
00:42:08Je te rejoins là-dessus.
00:42:09Il faut réfléchir.
00:42:10Il faut penser
00:42:11à l'instant présent
00:42:12et le reste
00:42:13va venir.
00:42:14Si tu fais ton travail
00:42:15sérieusement
00:42:16et honnêtement
00:42:17et passionnément
00:42:18en plus,
00:42:19il n'y a pas de raison
00:42:20que ça ne marche pas.
00:42:21Et puis Aysem,
00:42:22je pense aussi,
00:42:23on en a parlé tout à l'heure,
00:42:24il y a aussi ce rapport
00:42:25au travail
00:42:26qui est totalement différent
00:42:27de nos anciennes vies.
00:42:28C'est-à-dire que
00:42:29le travail à l'époque,
00:42:30on l'a appris,
00:42:31c'est une charge de travail.
00:42:32C'est des heures.
00:42:33C'est la peinture.
00:42:34Non, je ne voudrais pas
00:42:35dire ça.
00:42:36Mais je veux dire,
00:42:37il est lié au temps
00:42:38et à l'effort.
00:42:39Et là,
00:42:40dans nos nouvelles vies,
00:42:41moi personnellement,
00:42:42je n'ai pas l'impression
00:42:43de travailler.
00:42:44Et pourtant,
00:42:45Dieu seul sait
00:42:46que ce n'est pas évident
00:42:47physiquement
00:42:48et moralement.
00:42:49Et je veux dire,
00:42:50il y a vraiment
00:42:51une charge de travail
00:42:52mais je ne la sens pas
00:42:53de la même manière.
00:42:54On n'a pas l'impression
00:42:55de bosser.
00:42:56Je te rejoins tellement là-dessus
00:42:57que quand j'avais tourné
00:42:58John Wick avec Keanu Reeves,
00:42:59on avait fait des journées
00:43:00de travail jusqu'à 4h,
00:43:015h du matin
00:43:02avec des scènes d'action.
00:43:03Je peux te dire
00:43:04que même lui,
00:43:05vraiment,
00:43:06là, j'ai appris.
00:43:07Par exemple,
00:43:08je rencontre des gens
00:43:09avec qui j'apprends
00:43:10à être dans ce métier.
00:43:11J'ai vu faire des scènes
00:43:12de combat.
00:43:13À un moment donné,
00:43:14limite,
00:43:15il allait cracher du sang
00:43:16tellement il n'en pouvait plus.
00:43:17Mais il était 4h,
00:43:185h du matin.
00:43:19Mais on était tellement
00:43:20passionnés
00:43:21qu'on ne sent pas
00:43:22cet effort du travail
00:43:23dont Sophia le parle.
00:43:24Je suis tout à fait d'accord.
00:43:25Ça peut être complexant
00:43:26si on nous entend
00:43:27comme ça.
00:43:28Parce qu'il faut se dire
00:43:29quand même
00:43:30qu'on n'est pas censé
00:43:31forcément trouver
00:43:32du premier coup.
00:43:33Moi, j'ai entrepris
00:43:34une première fois
00:43:35dans le financement,
00:43:36dans la location longue durée
00:43:37de financement informatique
00:43:38qui s'appelait Offsys.
00:43:39C'est la première société
00:43:40que j'ai créée.
00:43:41Et en fait,
00:43:42je m'étais trompée.
00:43:43Et c'était très douloureux
00:43:44parce que c'était un échec.
00:43:45Mais c'est qu'après
00:43:46que j'ai vu à quel point
00:43:47ça m'a servi.
00:43:48Cette première expérience
00:43:49entrepreneurielle,
00:43:50ça m'a servi
00:43:51pour mon expérience actuelle.
00:43:52Donc, ce qu'il faut
00:43:53quand même retenir,
00:43:54c'est qu'on n'est pas forcément
00:43:55censé trouver sa voie
00:43:56du premier coup.
00:43:57Et que tout ce qui nécessite
00:43:58qu'on se trompe,
00:43:59enfin, je veux dire,
00:44:00l'échec,
00:44:01ça mérite de tromper.
00:44:02C'est ça que je veux dire.
00:44:03Il faut s'aimer suffisamment
00:44:04pour se donner
00:44:05le droit à l'erreur.
00:44:06Parce que si on imagine
00:44:07que l'échec est fatal,
00:44:08qu'il aura une incidence
00:44:09sur notre égo,
00:44:10si on ne supporte pas
00:44:11le regard de ceux
00:44:12qu'on aime,
00:44:13qui vont porter sur soi
00:44:14si on ne réussit pas,
00:44:15c'est que quelque part,
00:44:16bon, on n'a pas
00:44:17cet égo,
00:44:18c'est-à-dire
00:44:19qu'on n'a pas
00:44:24suffisamment
00:44:25d'être d'amour
00:44:26pour soi-même
00:44:27et, par nécessité,
00:44:28on va moins
00:44:29se permettre,
00:44:30en l'occurrence,
00:44:31l'échec.
00:44:32Accepter de pouvoir
00:44:33se tromper.
00:44:34C'est très important.
00:44:35C'est pour ça que
00:44:36la gestion émotionnelle,
00:44:37ce que disait Aissam
00:44:38sur le coaching,
00:44:39même dans l'absolu,
00:44:40à partir du moment
00:44:41où on commence
00:44:42à se poser ces questions,
00:44:43il faut travailler
00:44:44ces émotions
00:44:45pour prendre
00:44:46les bonnes décisions
00:44:47quand on est la meilleure
00:44:48version de soi-même
00:44:49et pas quand on est mal.
00:44:50Parce que quand on est mal,
00:44:51il ne faut pas
00:44:52prendre de décisions.
00:44:53Parfois,
00:44:54la raison pour laquelle
00:44:55on se sent mal,
00:44:56c'est qu'on n'est pas
00:44:57à sa place
00:44:58et qu'il faut prendre
00:44:59des décisions
00:45:00pour changer,
00:45:01parfois de voie,
00:45:02mais pour changer
00:45:03d'entourage,
00:45:04pour changer
00:45:05certains éléments.
00:45:06Absolument.
00:45:07Mais avant de décider,
00:45:08je recommande quand même,
00:45:09alors quand il y a
00:45:10un burn-out,
00:45:11c'est sûr que là,
00:45:12le corps a dit stop
00:45:13et elle a arrêté.
00:45:14Sophia,
00:45:15moi j'ai fait
00:45:16un burn-out pareil,
00:45:17mais globalement quand même,
00:45:18idéalement,
00:45:19il faut commencer
00:45:20à se poser ces questions.
00:45:21Il y a une statistique
00:45:22que j'ai un peu décalée
00:45:23pour cette partie
00:45:24d'émission.
00:45:25Il y a effectivement
00:45:28ceux qui occupent
00:45:29des postes
00:45:30entre guillemets
00:45:31enviables.
00:45:32Exactement.
00:45:3380% des personnes
00:45:34en poste
00:45:35aujourd'hui sont désengagées
00:45:36et ce sont souvent
00:45:37les plus diplômés
00:45:38et avec les meilleurs travails,
00:45:39les plus hauts salaires.
00:45:40Ça veut dire quoi
00:45:41désengagés ?
00:45:42Ça veut dire qu'ils font bien le job,
00:45:43qu'ils ont certes
00:45:44une conscience professionnelle,
00:45:45mais qu'ils ne sont pas
00:45:46les plus motivés.
00:45:47Ils ne sont pas alignés,
00:45:48congruents avec ce qui les motive
00:45:49profondément.
00:45:50C'est triste quand même
00:45:51la lourdeur
00:45:52qu'on passe au travail.
00:45:53Oui, parce que souvent
00:45:54quand on est bon élève,
00:45:55la raison pour laquelle
00:45:56on l'est,
00:45:57c'est qu'on a le goût
00:45:58de la performance
00:45:59ou qu'on soit
00:46:00naturellement doué.
00:46:01Ça existe des gens
00:46:02naturellement doués
00:46:03qui ont la grâce,
00:46:04ça existe.
00:46:05Mais ceux qui sont
00:46:06bûcheurs,
00:46:07travailleurs, etc.,
00:46:08souvent,
00:46:09c'est le désir
00:46:10d'être performant,
00:46:11d'être perçu
00:46:12comme étant performant.
00:46:13Mais quand on est arrivé,
00:46:14il y a nécessairement
00:46:15moins de conquêtes,
00:46:16moins d'efforts
00:46:17et par nécessité
00:46:18un décalage.
00:46:19entre la nature
00:46:20de ceux qui vont
00:46:21occuper ces postes
00:46:22et leur désir
00:46:23et leur motivation
00:46:24profonde.
00:46:25Souvent,
00:46:26et on voit,
00:46:27les visages
00:46:28sont parlants.
00:46:29On sait que
00:46:30quand quelqu'un
00:46:31il vibre
00:46:32dans ce qu'il fait.
00:46:33Par exemple,
00:46:34Essam,
00:46:35quand il parle
00:46:36de son travail
00:46:37d'acteur,
00:46:38bon...
00:46:39Même Thomas,
00:46:40quand tu lui en parles,
00:46:41regarde déjà
00:46:42comment il en parle.
00:46:43Tu lui dis
00:46:44« Allez,
00:46:45file de ton parcours,
00:46:46Thomas.
00:46:47»
00:46:49C'est vrai,
00:46:50il y a quatre invités aujourd'hui.
00:46:51Parce que ton parcours
00:46:52aussi,
00:46:53il est intéressant.
00:46:54Vu comment tu en passes,
00:46:55c'est un sujet
00:46:56qui te passionne.
00:46:57Tu devrais faire
00:46:58le test avec Sophia.
00:46:59Je l'ai fait avant.
00:47:00C'est pas ce test-là
00:47:01que j'avais fait.
00:47:02J'en ai lu
00:47:03un livre
00:47:04qui s'appelle
00:47:05« Essai sur l'exploration
00:47:06de l'émotion du livre ».
00:47:07Le test avec Sophia
00:47:08qu'il faut faire.
00:47:09Vraiment,
00:47:10il faut le faire
00:47:11parce que ça te permet
00:47:12vraiment de faire
00:47:13une analyse.
00:47:14Je ne sais pas
00:47:15si les gens d'Atlantique
00:47:16seraient d'accord.
00:47:17Je pense qu'il va y avoir
00:47:18une nouvelle voix.
00:47:19Oui, on va le faire
00:47:20à tous les gens d'Atlantique.
00:47:21Tout le monde au test.
00:47:22Vous allez voir,
00:47:23votre motivation,
00:47:24elle va changer.
00:47:25Ah oui,
00:47:26c'est le test perfil maintenant.
00:47:27Sérieusement,
00:47:28je le recommande
00:47:29parce que moi,
00:47:30ça m'a permis...
00:47:31Je reviens encore une fois
00:47:32sur le coaching
00:47:33parce que ça m'a permis
00:47:34de faire une cartographie
00:47:35de ce que je suis aujourd'hui.
00:47:36Mais vraiment,
00:47:37de me positionner
00:47:38d'un point de vue émotionnel,
00:47:39d'un point de vue performance,
00:47:40d'un point de vue...
00:47:41Ça m'a donné une sorte de...
00:47:42Mais vraiment,
00:47:43c'est une sorte de print.
00:47:44Voilà,
00:47:45voilà comment je me suis
00:47:46au jour d'aujourd'hui.
00:47:47La cartographie
00:47:48de ton inconscient.
00:47:49Ensuite,
00:47:50tu fais un point,
00:47:51tu fais un point.
00:47:52C'est vraiment ça.
00:47:53Et après,
00:47:54tu fais un point
00:47:55avec Sophia.
00:47:56En plus,
00:47:57c'est vraiment le truc
00:47:58face to face,
00:47:59personnel.
00:48:00Elle te fait une analyse
00:48:01du test
00:48:02et au fur et à mesure,
00:48:03il y a une continuité
00:48:04et au fur et à mesure,
00:48:05tu fixes des objectifs
00:48:06et à chaque fois,
00:48:07tu fais des séances
00:48:08de coaching avec elle
00:48:09et tu vois
00:48:10où est-ce que t'en es arrivé
00:48:11en fonction de cette cartographie.
00:48:12Et je peux te dire
00:48:13que ça m'a permis
00:48:14et ça m'a donné
00:48:15une objectivité
00:48:16par rapport à tout
00:48:17ce que je fais aujourd'hui
00:48:18et avoir plus de maîtrise
00:48:19dans ce que je fais.
00:48:20Je peux vous dire
00:48:21que ce qui m'a étonné,
00:48:23des joueurs professionnels
00:48:24d'échecs
00:48:25suivent des coachs
00:48:27pour les mêmes raisons.
00:48:29Les mêmes raisons.
00:48:30On se dit,
00:48:31quand on est doué
00:48:32pour calculer les coûts,
00:48:33etc.
00:48:34Et pourtant,
00:48:35voilà,
00:48:36pour gérer ces émotions.
00:48:37Ils régissent un petit peu
00:48:38la personne.
00:48:39Je peux te dire,
00:48:40en tant que comédien,
00:48:41on doit gérer nos émotions.
00:48:43J'ai eu la chance aussi
00:48:44de faire le test
00:48:45avec Sophia.
00:48:46Et les réponses
00:48:47étaient très déroutantes.
00:48:48Alors,
00:48:49je suis un peu dans le contrôle.
00:48:51Donc,
00:48:52ça m'a un peu dérouté
00:48:53d'avoir fait un test
00:48:54qui s'est...
00:48:55Tu n'es pas trop dérouté
00:48:56en faisant cette émission.
00:48:57Non, là, ça va.
00:48:58J'ai lu avant.
00:48:59J'ai regardé les précédentes.
00:49:00Toutes tes émissions.
00:49:01Non, ça va.
00:49:04C'est un peu différent
00:49:05ce que nous faisons ce matin.
00:49:06C'est un peu, pardon ?
00:49:07C'est un peu différent.
00:49:08Oh, ça fait plaisir,
00:49:09franchement !
00:49:10T'as pas peur
00:49:12On marque le coup, là.
00:49:13On marque le coup, franchement.
00:49:16Et donc,
00:49:17j'ai trouvé
00:49:18l'approche très intéressante.
00:49:19Je ne l'ai pas vue venir.
00:49:21Alors, c'était
00:49:22de mémoire 300,
00:49:23autour de 300 questions
00:49:25auxquelles on répond.
00:49:26Il y a une base de 300,
00:49:27mais t'en as passé une vingtaine.
00:49:28D'accord.
00:49:29C'est une méthode bouléenne.
00:49:30Ça s'adapte à toi.
00:49:31T'en as passé une vingtaine.
00:49:32Oui, mais 20 questions
00:49:33issues d'une machine
00:49:35qui a mouliné sur 300...
00:49:36Tu t'es bien rappelée.
00:49:37Exactement.
00:49:38Des 300 questions
00:49:39et j'ai trouvé ça super intéressant
00:49:41parce qu'elle m'a donné mon profil,
00:49:42j'ai envie de te dire,
00:49:43émotionnel et psychologique.
00:49:45Et je n'ai pas eu la chance
00:49:47de l'avoir fait
00:49:48il y a une vingtaine d'années.
00:49:49Mais je l'ai fait aujourd'hui,
00:49:50à une période de ma vie
00:49:52où je suis entrepreneur.
00:49:53Et je n'ai pas la chance,
00:49:54tous les jours,
00:49:55d'avoir des collègues
00:49:57ou d'être à une époque
00:49:59où on va brainstormer
00:50:01entre collègues
00:50:02pour savoir si j'ai pris
00:50:03la bonne voie ou pas.
00:50:04Et c'est sympa
00:50:05parce que ça te renvoie
00:50:06à des choses
00:50:08du côté sur lesquelles
00:50:09il faut mettre un zoom
00:50:11et sur lesquelles
00:50:12il faut faire très attention.
00:50:13Les zones d'ombre,
00:50:14les zones de lumière.
00:50:15Toujours rester dans le best-self.
00:50:17Éviter le mode channel.
00:50:19C'est très Carl Jung.
00:50:21Parce que nous en parlions
00:50:22la dernière fois.
00:50:23Je t'ai dit,
00:50:24elle est exceptionnelle
00:50:25cette émission.
00:50:26C'est vrai que...
00:50:27Ah la régie aussi,
00:50:28ça rigole,
00:50:29c'est cool ça.
00:50:30D'ailleurs,
00:50:31elle se manipule
00:50:32un peu.
00:50:33Elle se manipule
00:50:34un peu.
00:50:36Elle se rappelle
00:50:37à notre mémoire
00:50:38à juste titre.
00:50:39Parce que,
00:50:40en l'occurrence,
00:50:41on va annoncer
00:50:43le moment musique
00:50:44dans cette émission.
00:50:45Et j'invite tout un chacun
00:50:46qui voudrait prendre la parole.
00:50:47N'hésitez pas.
00:50:48On reste toujours
00:50:49à l'écoute des témoignages
00:50:50ou des questions
00:50:51si vous en avez des avis.
00:50:52Possiblement,
00:50:53vous pouvez nous joindre.
00:50:54Nous allons rester
00:50:55à l'antenne jusqu'à midi.
00:50:56Et vous pouvez nous contacter
00:50:57au 05 22 95 36 70
00:51:00ou 80.
00:51:01Et nous parlons
00:51:02des éléments déclencheurs
00:51:04des fois
00:51:05qui nous font changer
00:51:06de trajectoire de vie.
00:51:07Et c'est vrai
00:51:08qu'on peut se tromper,
00:51:09on peut faire le bon choix,
00:51:10on peut être accompagné.
00:51:11C'est l'ensemble
00:51:12de ces éléments
00:51:13que nous mettons
00:51:14sur la table
00:51:15ou en discussion
00:51:16entre nous sur le plateau.
00:51:17Nous sommes avec trois invités.
00:51:18Sophia Suti,
00:51:19Sambo Ali
00:51:20et Sophia El-Kandoussi.
00:51:22C'est bien cela ?
00:51:23C'est bien cela.
00:51:24Je ne me suis pas trompé.
00:51:25C'est bien ça.
00:51:26Parfait.
00:51:27Chef d'entreprise,
00:51:28acteur et DG
00:51:29de Batan Porsche International
00:51:30Afrique et Maroc.
00:51:31Bon,
00:51:32voilà pour les présentations.
00:51:33Effectivement,
00:51:34nous conversions avant
00:51:35de rendre l'antenne
00:51:36sur des fois
00:51:37le regard
00:51:38que l'on porte
00:51:39aujourd'hui
00:51:40sur,
00:51:41disons,
00:51:42le chemin
00:51:43qu'on a choisi.
00:51:44Effectivement,
00:51:45le décalage
00:51:46qui peut exister
00:51:47entre le moment
00:51:48où on a fait le saut,
00:51:49on avait besoin
00:51:50d'imaginer
00:51:51parfois une vie
00:51:52idyllique,
00:51:53sans difficultés,
00:51:54sans embûches,
00:51:55sans obstacles
00:51:56pour nous donner
00:51:57le courage
00:51:58et la force
00:51:59tout simplement
00:52:00de ne plus rester
00:52:01dans son confort
00:52:02lorsque,
00:52:03pour reprendre
00:52:04le terme
00:52:05que Sofia Septi
00:52:06disait tout à l'heure,
00:52:07on ne vibre plus.
00:52:08Et beaucoup
00:52:09des cadres,
00:52:10beaucoup des diplômés,
00:52:11beaucoup des personnes
00:52:12bien installées
00:52:13ont la sécurité
00:52:14et quelquefois
00:52:15ont perdu
00:52:16cette saveur
00:52:17et ce goût,
00:52:18ce goût de la vie
00:52:19avec lequel on se reconnecte
00:52:20parfois en faisant
00:52:21des activités
00:52:22qui ne sont pas
00:52:23rémunératrices.
00:52:24Mais l'idéal,
00:52:25c'est effectivement
00:52:26de trouver cette voie
00:52:27ou,
00:52:28à tout le moins,
00:52:29de se reconnecter
00:52:30effectivement
00:52:31à ces sentiments
00:52:32tout simplement
00:52:33dont on a besoin.
00:52:34Et cette gestion
00:52:35des émotions
00:52:36est quelquefois difficile
00:52:37et le regard extérieur
00:52:38et l'accompagnement
00:52:39peut être
00:52:40parfois utile.
00:52:41Alors,
00:52:42entre le moment
00:52:43où tu étais salarié
00:52:44et le moment
00:52:45d'aujourd'hui,
00:52:46est-ce que
00:52:47a posteriori,
00:52:48maintenant que,
00:52:49bon,
00:52:50tu vis la vie
00:52:51que tu mènes,
00:52:52est-ce que c'était
00:52:53si différent
00:52:54que ce que
00:52:55tu avais imaginé
00:52:56lorsque tu as pris
00:52:57la décision
00:52:58de créer ton entreprise
00:52:59et,
00:53:00en l'occurrence,
00:53:01de changer
00:53:02de parcours
00:53:03et de chemin de vie ?
00:53:04Alors,
00:53:05déjà,
00:53:06je pense
00:53:07que j'ai réalisé
00:53:08vraiment
00:53:09ce que c'était
00:53:10que réellement
00:53:11travailler au Maroc.
00:53:12Parce que je travaillais
00:53:13dans un petit environnement,
00:53:14il faut appeler un chargé.
00:53:15J'avais affaire
00:53:16à des problématiques
00:53:17top managériales.
00:53:18Donc,
00:53:19je ne savais pas
00:53:20ce que c'était
00:53:21réellement
00:53:22la vie terrain.
00:53:23Bien que,
00:53:24dans le cadre
00:53:25de mes missions,
00:53:26je devais me retrouver
00:53:27parfois
00:53:28dans un milieu
00:53:29très terrain
00:53:30et très industriel.
00:53:31Mais ça n'a strictement
00:53:32rien à voir
00:53:33avec le vrai Maroc.
00:53:34Donc,
00:53:35déjà,
00:53:36il y a eu
00:53:37cette confrontation
00:53:38avec l'administration
00:53:39marocaine
00:53:40qui était
00:53:41très intéressante.
00:53:42Et puis,
00:53:43je pense
00:53:44que
00:53:45ça m'a
00:53:46apporté
00:53:47beaucoup
00:53:48de choses.
00:53:49Je me suis sentie
00:53:50vivre
00:53:51réellement
00:53:52et exister
00:53:53avec
00:53:54le Maroc.
00:53:55Donc,
00:53:56je pense
00:53:57que
00:54:28ça m'a
00:54:29apporté
00:54:30beaucoup
00:54:31de choses.
00:54:32Et puis,
00:54:33c'est vrai
00:54:34que
00:54:35c'est un peu
00:54:36le même
00:54:37esprit.
00:54:38J'avais pas
00:54:39d'attente.
00:54:40Vraiment.
00:54:41C'est vrai
00:54:42que
00:54:43c'est des rencontres.
00:54:44En l'occurrence,
00:54:45on ne se connaissait pas.
00:54:46Ah,
00:54:47ça fait plaisir.
00:54:48Franchement,
00:54:49c'est une belle rencontre.
00:54:50Pardon,
00:54:51je t'ai interrompu.
00:54:52Non,
00:54:53il n'y a pas
00:54:54de souci.
00:54:55Tu disais
00:54:56qu'il y avait
00:54:57pas
00:54:58d'attente.
00:54:59Pour reprendre,
00:55:00je pensais apporter
00:55:01un petit peu
00:55:02de nuance
00:55:03à cette émission.
00:55:04En ce qui me concerne,
00:55:05je n'ai pas
00:55:06trouvé ma voie.
00:55:07Je trouve que
00:55:08justement,
00:55:09le fait d'avoir
00:55:10changé de voie,
00:55:11c'est pour...
00:55:12Le but
00:55:13de toute cette quête,
00:55:14c'est de ne pas
00:55:15se retrouver encore
00:55:16dans une case
00:55:17et de se dire
00:55:18j'ai trouvé ma voie,
00:55:19j'y reste
00:55:20jusqu'à la fin
00:55:21de mes jours,
00:55:22c'est bon.
00:55:23J'étais consultante
00:55:24aujourd'hui,
00:55:25je suis entrepreneur,
00:55:26le tour est joué.
00:55:27Le Monde de Sophie.
00:55:28Le Monde de Sophie,
00:55:29oui, mon univers.
00:55:30C'est aussi un roman,
00:55:31un livre.
00:55:32C'est un livre de philo.
00:55:33De vulgarisation.
00:55:34Absolument.
00:55:35Et d'initiation
00:55:36à la philosophie.
00:55:37Oui,
00:55:38exactement.
00:55:39On en a cité
00:55:40quelques ouvrages
00:55:41ce matin.
00:55:42On essaie de faire
00:55:43œuvre utile
00:55:44dans la mesure du possible.
00:55:45Et on disait
00:55:46les rencontres,
00:55:47parfois les livres,
00:55:48ça peut aussi
00:55:49changer des vies.
00:55:50Des films,
00:55:51pour le coup.
00:55:52Oui,
00:55:53bien sûr.
00:55:54C'est très joli
00:55:55et j'aime beaucoup.
00:55:56Vraiment,
00:55:57ça me parle aussi.
00:55:58Je vais venir.
00:55:59Ne t'inquiète pas,
00:56:00je vais venir,
00:56:01incha'Allah.
00:56:02Les rencontres
00:56:03sont importantes.
00:56:04Notamment,
00:56:05moi aussi,
00:56:06j'ai rencontré
00:56:07un directeur de casting
00:56:08qui s'appelle
00:56:09Salah Ben Chagrah,
00:56:10qui est aujourd'hui
00:56:11mon agent.
00:56:12Ce ne serait pas lui.
00:56:13Il a fait tout de suite
00:56:14confiance en moi.
00:56:15Il a eu tout de suite
00:56:16confiance en moi
00:56:17par rapport au casting.
00:56:18J'ai galéré,
00:56:19c'est vrai.
00:56:20Au départ,
00:56:21j'ai galéré
00:56:22pour avoir des rôles.
00:56:23Je ne comprenais pas.
00:56:24Je ne bossais pas assez,
00:56:25en fait.
00:56:26Heureusement,
00:56:27par rapport
00:56:28pour revenir
00:56:29à la question de tout à l'heure,
00:56:30ce que je retiens aussi
00:56:31quand je fais maintenant
00:56:32une sorte
00:56:33de dézoom
00:56:34de tout ce que j'ai vécu,
00:56:35j'ai gardé
00:56:36de tout ce que j'ai traversé
00:56:37en tant que sportif
00:56:38de haut niveau
00:56:39ou en tant qu'ingénieur
00:56:40ou en tant que manager,
00:56:41une certaine éthique de travail,
00:56:43savoir orienter les objectifs.
00:56:45Il y a une certaine
00:56:46aussi discipline.
00:56:47Et tout ça m'a aidé
00:56:49aussi dans mon métier d'acteur.
00:56:51Donc,
00:56:52quand je faisais les castings,
00:56:53il fallait préparer,
00:56:54travailler.
00:56:55Il y a beaucoup de travail.
00:56:56Je regarde, par exemple,
00:56:57j'ai un casting,
00:56:58on va m'appeler pour un réalisateur.
00:56:59J'ai passé un casting
00:57:00pour un réalisateur américain
00:57:01très connu,
00:57:02mais je ne peux pas citer le nom
00:57:03pour l'instant.
00:57:04Je regarde tous ses films
00:57:05en ce moment.
00:57:06Je regarde la manière
00:57:07dont il filme,
00:57:08la manière dont il raconte,
00:57:09il narre l'histoire.
00:57:10Je regarde même
00:57:11les making of,
00:57:12comment il dirige les acteurs.
00:57:13Ça aide quand on était
00:57:15avant,
00:57:16de rentrer dans ce monde
00:57:17passionné par le cinéma.
00:57:18Déjà, je suis un passionné.
00:57:19Donc déjà,
00:57:20si tu voyais ma collection
00:57:21de DVD,
00:57:22de films et de making of,
00:57:23je me suis aperçu
00:57:24qu'il fallait
00:57:25que je travaille
00:57:26beaucoup plus.
00:57:27Au fur et à mesure,
00:57:28toute cette éthique de travail
00:57:29m'a permis
00:57:30de décrocher des rôles.
00:57:31Les rencontres,
00:57:32c'est vrai que c'est important.
00:57:33D'un film à un autre,
00:57:34les producteurs
00:57:35te croisent,
00:57:36voient ton travail,
00:57:37t'appellent sur d'autres projets
00:57:38et ainsi de suite.
00:57:39C'est pour ça qu'il faut croire
00:57:40en ce qu'on fait.
00:57:41Et pareil,
00:57:42comme je disais tout à l'heure.
00:57:43On ne risque pas
00:57:44de transmettre cette énergie
00:57:45ou l'envie aux autres
00:57:46de croire en soi
00:57:47si soi-même,
00:57:48on n'a pas fait le premier chemin.
00:57:49C'est clair.
00:57:50Et pour revenir...
00:57:51En fait,
00:57:52on répète la même chose
00:57:53avec Sofia,
00:57:54c'est que
00:57:55c'est une quête continuelle.
00:57:56J'espère que je vais faire
00:57:57autre chose.
00:57:58C'est ça.
00:57:59Là, j'aime ça,
00:58:00je fais ça.
00:58:01J'ai ouvert une boîte de prod.
00:58:02En tout,
00:58:03tu es un cascadeur.
00:58:04Euh...
00:58:05Basketteur professionnel,
00:58:06ingénieur,
00:58:07acteur
00:58:08et boîte de production.
00:58:09Ouais,
00:58:10j'espère qu'il sait après.
00:58:11Peut-être que moi aussi
00:58:12j'aurai une chocolaterie.
00:58:13Peut-être que tu ferais ça.
00:58:14Mais why not ?
00:58:15Moi, je suis un gourmand aussi.
00:58:16Peut-être que je vais aller
00:58:17vers le cinéma.
00:58:19Et mon rêve,
00:58:20ça serait d'avoir un restaurant,
00:58:21par exemple.
00:58:22J'adorerais avoir un restaurant.
00:58:23On le dit avec beaucoup d'humour.
00:58:24Ça m'énerve,
00:58:25le lieu de rencontre.
00:58:26On le dit,
00:58:27pardon,
00:58:28avec beaucoup d'humour.
00:58:29Mais moi,
00:58:30je voudrais apporter
00:58:31une nuance,
00:58:32justement.
00:58:33Je réinsiste.
00:58:34J'ai eu la visite
00:58:35de beaucoup de personnes
00:58:36quand j'ai démarré
00:58:37mon activité
00:58:38pour me dire
00:58:39mais tu as eu le courage
00:58:40de le faire.
00:58:41Mais comment tu as fait ?
00:58:42Nous aussi,
00:58:43on aimerait...
00:58:44Je pense qu'il faut désacraliser
00:58:45un peu cette idée
00:58:46que la vie,
00:58:47c'est rentrer dans une case
00:58:48c'est un cheminement.
00:58:49Et puis,
00:58:50voilà,
00:58:51je veux dire,
00:58:52on a une vie,
00:58:53mais on peut en avoir plusieurs
00:58:54à l'intérieur de cette vie.
00:58:55Aujourd'hui,
00:58:56mon sens de la vie
00:58:58va vers un métier
00:58:59d'entrepreneur.
00:59:00Si je me rends compte
00:59:01que l'entrepreneuriat
00:59:02ce n'est pas fait pour moi,
00:59:03ce n'est pas grave.
00:59:04Je veux dire,
00:59:05ce n'est pas honteux
00:59:06de revenir vers le salarié
00:59:07et se dire...
00:59:08La seule difficulté,
00:59:09c'est lorsque,
00:59:10bon,
00:59:11on a la responsabilité
00:59:12des autres,
00:59:13lorsqu'on a fondé
00:59:14une famille
00:59:15et que
00:59:16c'est plus délicat
00:59:17parce qu'on n'est plus
00:59:18que responsable
00:59:19de soi-même.
00:59:20On devient responsable
00:59:21des fois,
00:59:22aussi,
00:59:23bon,
00:59:24de ses enfants.
00:59:25Vous avez deux points en commun ?
00:59:26Non,
00:59:27je voulais juste dire
00:59:28le point en commun
00:59:29entre vous et en général.
00:59:30Je ne sais pas ce qui s'est passé
00:59:31en 2015,
00:59:32mais peut-être...
00:59:33On peut demander
00:59:34à Mme Gelina
00:59:35qui a appelé
00:59:36tout à l'heure.
00:59:37En plus de ce point-là,
00:59:38l'autre point en commun,
00:59:39c'est vraiment
00:59:40le fait de devoir
00:59:41travailler fort.
00:59:42Oui.
00:59:43Parce que finalement,
00:59:44changer de voie,
00:59:45tu as tendance
00:59:46comme si ça allait
00:59:47être plus simple
00:59:48ou qu'on allait vers
00:59:49une voie de plaisir.
00:59:50Non,
00:59:51ce n'est pas le bonheur,
00:59:52ce n'est pas le plaisir.
00:59:53C'est la voie
00:59:54où on se sent
00:59:55le plus aligné,
00:59:56le plus congruent.
00:59:57Et l'ingrédient en commun,
00:59:58quand même,
00:59:59c'est cette force de travail
01:00:00qu'il faut absolument investir
01:00:01pour y arriver.
01:00:02Donc, ça ne veut pas dire
01:00:03forcément gagner moins.
01:00:04C'est ça aussi
01:00:05qu'il faut comprendre.
01:00:06Parfois même,
01:00:07assez vite,
01:00:08on peut gagner plus.
01:00:09Et c'est là
01:00:10où je voulais revenir
01:00:11à Perfilman.
01:00:12Avec Perfilman,
01:00:13ça te pousse
01:00:14à te poser
01:00:15des questions
01:00:16dans le sens
01:00:17dont tu l'as.
01:00:18Oui,
01:00:19quand on est occupé
01:00:20à changer de...
01:00:21Oui,
01:00:22mais vraiment,
01:00:23ça t'ouvre les yeux
01:00:24à te poser
01:00:25les bonnes questions
01:00:26et pas forcément
01:00:27« Ah, est-ce que je vais
01:00:28gagner moins ? »
01:00:29Fais le test.
01:00:30Bravo,
01:00:31parce que ça,
01:00:32c'est la peur.
01:00:33C'est très juste
01:00:34ce qu'il dit.
01:00:35C'est vrai.
01:00:36C'est la peur
01:00:37de se dire
01:00:38« Est-ce que je risque
01:00:39de gagner moins ? »
01:00:40Oui,
01:00:41et tu rentres dans le shadow.
01:00:42Et dans l'ombre,
01:00:43exactement,
01:00:44c'est le peu de temps
01:00:45que tu as.
01:00:46Ah ouais !
01:00:47Elle est mortelle,
01:00:48cette émission !
01:00:49Il faut continuer,
01:00:50les gars !
01:00:51Quatre minutes...
01:00:52La régie,
01:00:53la régie,
01:00:54effectivement.
01:00:55La régie,
01:00:56laissez-nous,
01:00:57là !
01:00:58Alors,
01:00:59on va se retrouver
01:01:00dans quelques instants
01:01:01et ceux qui veulent
01:01:02reprendre la parole,
01:01:03n'hésitez pas,
01:01:04vous le savez,
01:01:05on écoute les témoignages
01:01:06comme celui de Mme Jamyla
01:01:07ou celui que vous voudriez
01:01:08partager avec nous
01:01:09et vous pouvez nous contacter
01:01:10durant cette respiration musicale
01:01:11au 05 22 95 36 72.
01:01:12Au revoir.
01:01:1336, 70 ou 80. Et avec nos trois invités sur le plateau, nous sommes avec Essam Bouali,
01:01:21nous sommes avec Sophia Septi, nous sommes avec Sophia Elkendoussi et nous parlons parfois
01:01:25effectivement de nos parcours de vie et du courage nécessaire pour parfois en changer lorsque nous ne
01:01:32sommes plus au bon endroit. Et on peut ne plus être au bon endroit en ayant choisi un endroit
01:01:37plus doux, plus clément, plus agréable dans lequel on peut s'épanouir. Et tu nous disais
01:01:41de l'entrepreneuriat, la vie concrète, parce que je sais que les témoignages ont cette force,
01:01:47je le disais, d'évocation et de résonance pour le coup parfois avec la vie des uns et des autres.
01:01:53Le contact avec l'administration, le vrai Maroc, c'est ça qui a donné de la densité ?
01:02:03Non, ça n'a pas donné de la densité mais disons qu'on n'est jamais formé à tout ce type de
01:02:11process. Et puis à l'époque quand j'ai commencé, il n'y a pas d'automatisation en tout cas sur tous
01:02:22les services, il n'y avait pas de plateforme sur lesquelles je pouvais me renseigner. Donc j'ai
01:02:27appris un petit peu dans le tas, que ce soit pour faire les travaux de ma boutique ou que ce soit
01:02:31pour toutes les démarches administratives ou tout simplement pour importer de la marchandise. J'avais
01:02:36aucune idée de la manière, je n'avais pas les soft skills, comme on dit, pour pouvoir adresser
01:02:42la chose. Et j'ai appris dans le tas et c'était une super formation. Flexibility, Agility, j'ai appris un petit peu dans le sens littéral.
01:02:51Cela dit, quand on est salarié, on est dans un cadre, des fois dans une grande structure,
01:02:58on est dans un cadre, il y a des règles, il y a des normes, il y a une hiérarchie, il y a des horaires,
01:03:03mais au fond, on n'est plus tranquille d'une certaine façon, parce qu'on se conforme aux règles.
01:03:08Quand on rentre à l'école, on se conforme aux règles. Et quand on est chef d'entreprise, on n'est pas
01:03:14bien sûr d'être apte à diriger des gens. On gère des équipes dans le cadre des entreprises, mais
01:03:21diriger des gens, c'est là où l'émotion rentre en jeu. Parce que lorsqu'on est en entreprise,
01:03:26il y a des choses qu'on ne peut pas faire, parce qu'on est régi par un espèce de code
01:03:31de l'entreprise et de l'éthique. Lorsqu'on est entrepreneur, si on ne met pas de garde-fou
01:03:37dès le départ, ça peut partir dans tous les sens. Et lorsqu'on porte, je veux dire, il n'y a pas de
01:03:42process, on n'a pas de RH au-dessus de nous. Si on n'est pas organisé, si on est un peu négligent,
01:03:48si on y va totalement à la veglette, c'est sûr qu'on augmente nos risques de rentrer dans l'ure.
01:03:54Et puis on est plus tranquille, Badr, ça dépend des profils. On est plus tranquille en entreprise,
01:03:58parce qu'il y a un cadre, parce qu'il y a une hiérarchie. Pour certains profils, mais pour
01:04:02d'autres, ça peut être une souffrance terrible. Pour ceux qui ont besoin de mettre leur touche
01:04:05personnelle, pour ceux qui ont besoin d'être créatifs, pour ceux qui ont besoin de sortir
01:04:10du cadre, d'avoir énormément d'autonomie, ça peut être douloureux. Ça dépend des profils.
01:04:15Ah mais bien entendu. Mais c'est simplement que quand il s'agit d'être créatif ou de se connecter
01:04:20à soi-même, c'est un chemin d'exigence. Mais quand au fond, on va dans un pays, on va se conformer
01:04:25aux règles et on se dit c'est ainsi, dans un premier temps. Après, il faut trouver sa voie.
01:04:29De la même façon, dans l'entreprise, on peut sentir qu'on n'est pas fait pour rentrer dans
01:04:33un moule ou dans un cadre. C'est là où les entreprises peuvent être très fortes, parce que
01:04:37celles qui ont remarqué, par exemple, que tu n'aimes pas rentrer dans un moule, elles peuvent
01:04:41te créer un parcours qui prennent ça en compte. Je ne peux pas dire que je suis nécessairement au
01:04:49mauvais endroit, franchement, de ce point de vue. C'est vrai que les tempéraments ne sont pas
01:04:55tous faits du même bois. Je dis parfois, si j'avais un autre employeur, peut-être que je n'aurais pas,
01:05:00je t'assure, je ne sais pas, peut-être que je n'aurais pas entrepris s'il m'avait laissé un
01:05:03trac prendre, s'il m'avait donné les moyens d'exprimer ma créativité, d'être autonome
01:05:08comme j'avais voulu. Je ne sais pas, Sophia, je te vois qui essaie aussi. C'est comme ça qu'on
01:05:12crée les bons parcours. Moi, ça aurait été un peu compliqué de faire du chocolat en entreprise,
01:05:15surtout dans le conseil. Ça a été le chocolat, mais comme tu disais si bien, ça aurait pu être
01:05:21autre chose qui répondent à ces motivateurs. Oui, peut-être que j'aurais pu titiller,
01:05:24moins d'intensité, il y avait besoin de déguster. Mais j'ai réellement trouvé ma voie dans
01:05:31l'entrepreneuriat. Je me suis posé la question, je me suis posé la question et je me la pose chaque
01:05:36année en me disant est-ce que tu aurais la capacité de pouvoir revenir en entreprise ? C'est très
01:05:41difficile quand on a toutes les casquettes du jour au lendemain, quand on est acheteur,
01:05:45commercial, développeur. Le matin, il y a une forme de schizophrénie. J'ai plusieurs tu as un
01:05:52profil hyper entrepreneur. Tu es 4-8, c'est totalement ça. Elle a besoin de se sentir spécial
01:06:00et trouver un sens à sa vie. Mais arrête, Sophia, pour les auditeurs, ils vont avoir l'impression
01:06:04que j'ai les chevilles qui amplent. Je vais demander à une femme mariée ce qu'elle désire
01:06:18le plus, c'est de se sentir spécial. Trouver un sens à sa vie. Voilà, je te remercie Badr pour
01:06:25ce petit clin d'œil à l'égard de mon mari. Voilà, s'il est à l'antenne. Bon, je vais revenir à
01:06:32Essam Bouali. Effectivement, je disais qu'il y avait des spécificités au métier d'acteur. Il y
01:06:38avait des spécificités au métier d'acteur parce que, bon, on fait sa part de chemin. Mais est-ce
01:06:43que ça rentre en écho avec le public, avec les réalisateurs, avec le petit milieu ? J'imagine
01:06:49que, en ayant pris la décision de prendre virage à 180 degrés, de passer d'un ingénieur à une
01:06:59carrière d'acteur, je ne suis pas certain que tu aies imaginé véritablement ce à quoi ça
01:07:07ressemblait. Et ça fait des nuits parfois très courtes, c'est beaucoup de travail, c'est un
01:07:12investissement dans son corps, dans son âme. On voit des acteurs qui changent des fois, qui perdent
01:07:1715, 20 kilos, qui en gagnent pour jouer certains rôles. Effectivement, j'imagine que, pour ce qui
01:07:23est de l'exigence du cinéma, elle est véritablement XXL. Et j'imagine qu'on ne la mesure pas
01:07:30nécessairement en étant loin, en tout cas avant de prendre véritablement ce chemin à 100%. Est-ce
01:07:38qu'il y a des moments dans ta vie d'acteur où tu te dis, est-ce que ça en vaut véritablement la
01:07:46chandelle ? À aucun moment je me dis, bien sûr, à chaque fois je me dis ça en vaut la chandelle.
01:07:50Et le problème n'est pas là. La difficulté que j'ai trouvé, bon déjà c'est la jungle. C'est un
01:07:59monde de rapaces, mais vraiment surtout chacun pour sa gueule, pardon, excusez-moi du terme. Mais la
01:08:06difficulté que j'ai trouvée ça a été de... Et ça je le tiens par contre, je tiens de mon expérience
01:08:10chez Alstom quand j'étais manager. J'ai géré des équipes en Suisse, en France, au Nigeria, en Algérie,
01:08:16partout dans le monde. Ça m'a permis de découvrir les différentes cultures. Et la difficulté que
01:08:21j'ai trouvée sur les tournages, ça a été plus un aspect culturel, c'est-à-dire je ne vais pas
01:08:24travailler de la même manière et interagir avec une équipe marocaine comme une équipe anglaise,
01:08:28comme une équipe américaine, comme même une équipe mexicaine. Je viens de travailler avec un réalisateur
01:08:32mexicain, avec Deva Cassel qui est la fille de Monica Bellucci. Le réalisateur c'est un mexicain,
01:08:37c'est une autre culture. La prod elle est à la fois américaine et mexicaine, c'est une autre
01:08:43culture aussi. Donc c'est l'approche, ça a été plus ça la difficulté. Et après, la difficulté du
01:08:48départ, ça a été comment entrer dans ce milieu et se frayer un chemin.
01:08:52Mais ce qui est pour moi le premier élément de la bonne réponse, c'est lorsque on n'éprouve pas de doute sur là où on est.
01:08:59Ah bah oui, c'est pour ça qu'il faut croire en soi.
01:09:03Il n'y a pas photo là. Je le dis mon pote.
01:09:06Et quand tu es accompagné avec un pote, justement, quand tu es accompagné, ça te donne encore plus de force.
01:09:17Moi, franchement, quand je fais les sessions avec Sophia, ça me rassure dans mes choix et ça m'encourage encore plus avec d'autres objectifs.
01:09:24Oui, effectivement, j'aime bien ce que tu as dit aussi. Tu disais, c'est quand on n'a plus de doute.
01:09:30Quand on ne se pose pas la question, véritablement, c'est que quelque part, on a trouvé une forme de sérénité.
01:09:37Pour Aïssam, c'est l'évidence. C'est beau d'ailleurs à entendre, à voir.
01:09:41Ce n'est pas toujours le cas. Effectivement, d'avoir une confirmation par justement une démarche, par un test, par un profiling sur tes motivateurs, c'est rassurant.
01:09:50Ça donne un élément objectif parce qu'effectivement, à des moments délicats de la vie, quand on arrive, on a son bac, on va entamer un parcours académique.
01:10:03Dire à ses parents ce que j'ai toujours voulu, c'est cultiver mon petit jardin, faire des champignons, que sais-je, produire, produire, etc.
01:10:14C'est difficile des fois à assumer. Et au fond, on est à un âge où il est difficile aussi d'assumer des choix conséquents pour soi-même.
01:10:23Alors justement, mes parents se sont saignés pour me payer des études d'ingénieur.
01:10:28Et là récemment, je les ai invités à un tournage. Je viens de tourner un truc à Marrakech, un projet anglais. J'ai invité mes parents.
01:10:36Et je peux te dire, quand mon père m'a dit « Larda El-Kaouli, t'as fait le bon choix », franchement, pour moi, Paris gagnait.
01:10:47Pareil pour l'entrepreneuriat, ce que disait tout à l'heure Sophia, c'est que vis-à-vis de ses parents, on ne veut pas, entre guillemets, à leurs yeux, démériter des choix tombés.
01:11:00Effectivement. Et au début, ils vont partager de l'avantage et de l'inquiétude.
01:11:03Ce n'est pas faux. Même à l'âge adulte.
01:11:05D'ailleurs, récemment, ma mère m'a dit « C'est vrai, c'est à cause de moi, mais je suis très fière que tu te sois écoutée ». Je trouve ça…
01:11:16C'était le moment confidence.
01:11:18Oui, franchement, il faut dire que je suis très reconnaissante de la carrière professionnelle que j'ai eue.
01:11:25Et sans quoi je n'aurais pas pu faire beaucoup de choses aujourd'hui, parce que je manquais encore de maturité.
01:11:31Peut-être qu'il y a de cela 20 ans, j'aurais été incapable de le faire de la manière dont je le fais aujourd'hui.
01:11:35Et je suis toujours en courbe d'apprentissage et j'espère ne jamais arrêter d'apprendre, sinon je m'en lasserai.
01:11:40Mais voilà, écouter cette petite voix pour trouver sa voix, c'est important de la laisser.
01:11:49C'est une responsabilité. En fait, tu parlais des jeunes badres. Je pense que c'est une responsabilité de les aider à apprendre à se connaître.
01:11:57Parce que quand tu es convaincu, tu peux convaincre tes parents.
01:11:59Il y en a un certain nombre qui vont passer le test.
01:12:01Toute Atlantique Radio, déjà.
01:12:04Notre responsabilité…
01:12:06Même la régie, ils sont d'accord.
01:12:10Notre responsabilité est un peu plus modeste pour ce qui est de la fin des émissions.
01:12:14Ça consiste à rendre, dans la mesure du possible, l'antenne en temps et en heure.
01:12:18Il est midi et on va écouter Kamal Hassan qui nous présente le journal d'actualité en langue arabe.
01:12:23Je vous remercie pour votre écoute, pour ceux qui nous ont suivi du début à la fin.
01:12:27Je remercie nos trois invités. C'est le moment où on se pose des questions en fin d'année.
01:12:31Je vous remercie d'avoir partagé votre expérience et votre vie au fond.
01:12:36Et j'espère qu'on aura essayé de faire œuvre utile.
01:12:39Excellente écoute sur notre antenne.
01:12:42Merci pour l'invitation.
01:12:44Les experts sont sur Atlantique. Jusqu'à midi.

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