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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00 - Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus.
00:00:02 Je suis très très heureux de vous retrouver.
00:00:04 12h-14h, vous connaissez le rendez-vous, c'est Mili-News Week-end.
00:00:07 Deux heures de témoignages, de reportages et de débats.
00:00:09 Présentation de l'équipe de grands témoins qui m'entoure dans quelques instants,
00:00:12 mais tout de suite, bien sûr, le sommaire de nos deux heures.
00:00:16 À la une, évidemment, la visite du pape François à Marseille.
00:00:19 Vous saurez tout sur les enjeux de cette visite avec toutes nos équipes sur place.
00:00:23 Aymeric Pourbet, notre journaliste spécialiste des questions religieuses,
00:00:27 présentateur de l'émission que vous connaissez, enquête d'esprit sur CNews
00:00:31 et directeur de l'heptomadaire France Catholique, sera avec nous.
00:00:35 Et bien sûr, Aymeric nous dira tout ou presque tout. Je compte sur lui.
00:00:39 Dans Mili-News Week-end, on reviendra sur le procès que CNews vous a fait vivre cette semaine.
00:00:43 Celui des agresseurs du chauffeur de bus de Bayonne, Philippe Monguilhau,
00:00:47 des peines de 13 et 15 ans de prison pour les deux hommes accusés d'avoir tué Philippe Monguilhau.
00:00:51 L'épouse de la victime que l'on écoutera est déçue, évidemment, par la faiblesse des peines.
00:00:56 Enfin, on évoquera le niveau scolaire des élèves de 6e.
00:01:00 Il est alarmant, notamment en mathématiques, interro oral avec mes grands témoins.
00:01:04 Je vais les passer au grill. Ils sont déjà très, très inquiets.
00:01:07 Voilà pour le menu de nos deux heures. Un programme bien chargé.
00:01:10 Merci de nous accueillir chez vous.
00:01:12 Je suis vraiment très content de vous retrouver. C'est parti pour deux heures,
00:01:14 mais tout de suite, place à l'info et l'info est incarnée en ce midi par Mickaël Dorian.
00:01:18 Bonjour, mon cher Mickaël.
00:01:19 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:20 Le couple royal poursuit sa visite en France.
00:01:23 Charles III et son épouse Camilla sont attendus aujourd'hui à Bordeaux,
00:01:27 où on rejoint tout de suite Antoine et Steph.
00:01:29 Bonjour Antoine.
00:01:30 Le roi doit arriver d'une minute à l'autre.
00:01:32 Alors, quel va être le programme de cette visite, Antoine ?
00:01:35 Un programme dense parce qu'il va rester entre 3h30 et 4h15 seulement en Gironde,
00:01:42 sur le sol girondin.
00:01:43 Et un programme, évidemment, culturel, comme vous le voyez derrière,
00:01:46 sur la place de la Bourse où nous nous trouvons en ce moment avec Jérôme Rampenau.
00:01:49 Une immense scène a été installée, un village de spécialité britannique a été installé aussi.
00:01:54 C'est ici qu'il va venir serrer les mains des invités officiels qui seront derrière ces barrières.
00:01:59 Le public, bon, ce n'est pas très sympa de montrer ça,
00:02:01 mais regardez, le public, il est très loin là-bas derrière, à plus de 50 mètres.
00:02:05 On les a mis, les gens, derrière des barrières.
00:02:07 Et s'ils seront de l'autre côté, il peut être qu'avec un peu de chance,
00:02:10 ils pourront apercevoir le roi.
00:02:11 Vous disiez une visite importante, une visite politique ici à Bordeaux,
00:02:14 parce qu'il souhaitait rencontrer le maire de Bordeaux, écologiste,
00:02:18 ici, Pierre-Huermic, pour une rencontre à la mairie.
00:02:20 Ensuite, un programme chargé, je vous le disais, avec la pause culturelle ici.
00:02:24 Et en fin de programme, en fin d'après-midi, il ira au château Smith-O'Lafitte,
00:02:27 un très, très beau cru de Léonian, ici au sud de Bordeaux,
00:02:31 avant de reprendre le train ou l'avion,
00:02:33 on ne sait pas encore dans le programme officiel, pour repartir en Angleterre.
00:02:36 - Merci beaucoup, Antoine Estavet, les images, bien sûr, de Jérôme Rampenau pour CNews.
00:02:40 Alors, un roi à Bordeaux et un pape à Marseille, car oui, c'est le jour J.
00:02:44 Le pape François est attendu à Marseille pour clore les rencontres méditerranéennes.
00:02:48 Il sera accueilli par Elisabeth Borne à la sortie de l'avion à 16h15 précise,
00:02:52 concernant à présent la venue du président de la République, prévue demain.
00:02:56 Écoutez ce qu'en disait ce matin la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Hottin.
00:03:02 - Participer à une cérémonie religieuse, c'est autre chose.
00:03:05 Si, au passage, il peut ouvrir ses oreilles au message que délivre le pape François sur les migrants,
00:03:13 ça, effectivement, ce serait une bonne nouvelle, mais il n'en prend pas du tout le chemin.
00:03:16 Et j'ai beaucoup apprécié cette phrase qui me paraît très juste du pape sur les migrants,
00:03:21 où il dit "2060 morts dans la Méditerranée".
00:03:26 Excusez-moi, même pour le dire, ça me crée de l'émotion.
00:03:29 C'est considérable et le pape dit "c'est une plaie ouverte".
00:03:33 - Dans le reste de l'actualité, le conseil municipal de Rennes a voté un nouveau système d'attribution
00:03:40 des subventions aux clubs sportifs. Les femmes et les personnes non-binaires seront désormais
00:03:45 davantage subventionnées que les hommes. Une mesure de discrimination positive
00:03:50 qui indigne certains, comme nous l'explique ce sujet de Michael Chaillot.
00:03:54 - Les nouveaux critères d'attribution de subventions aux associations sportives de Rennes
00:03:59 ont été votés en conseil municipal, avec un nouveau barème qui encourage la discrimination positive
00:04:06 pour l'intégration des femmes et des non-binaires dans le sport.
00:04:09 Deux catégories mieux valorisées que les hommes. Réaction au bord du terrain.
00:04:14 - Soit on joue dans une section féminine ou dans une section masculine, tout simplement.
00:04:19 - Je trouve ça étonnant. Je ne sais pas étaler si je suis transgenre ou pas.
00:04:26 En réunion de bureau, la section foot féminine de la SPT de Rennes,
00:04:30 qui accompagne en ce moment une joueuse en transition au sein du club,
00:04:33 loue l'initiative mais s'interroge.
00:04:35 - Je retiens qu'il faut que les mairies, et moi je le lis comme ça, pour l'instant en tout cas à chaud,
00:04:41 comme un souhait effectivement de plus d'inclusion.
00:04:44 C'est positif dans le message que ça envoie.
00:04:46 - Je réceptionne les licences des footballeuses pour les enregistrer
00:04:52 et je ne vois pas leur demander en même temps est-ce que vous êtes non-binaire.
00:05:00 Je ne me vois pas leur poser la question.
00:05:03 - Ça vous paraît très intrusif.
00:05:04 - Oui.
00:05:05 - L'opposition au conseil municipal est montée au créneau.
00:05:08 - Les clubs ne sont pas du tout demandeurs.
00:05:10 Là, on vient plaquer une idéologie politique, on vient céder à une minorité revendicative.
00:05:15 Dans les indices de pondération, on dit qu'un petit non-binaire mineur vaut plus qu'un petit garçon.
00:05:23 Et ça, on ne peut pas le comprendre dans le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
00:05:27 - Malgré plusieurs sollicitations, l'adjoint au sport de la mairie de Rennes n'a pas souhaité nous recevoir.
00:05:34 Le verdict a été rendu hier soir tard.
00:05:37 Les deux agresseurs de Philippe Monguilhau, le chauffeur de bus de Bayonne tué en 2020,
00:05:41 sont respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle.
00:05:45 Une peine insuffisante pour l'épouse de Philippe Monguilhau interrogée à la sortie de l'audience.
00:05:50 Écoutez.
00:05:51 - Ça ne me suffit pas du tout.
00:05:52 Bien évidemment, moi, Marisse, la perpétuité, je suis en colère.
00:05:56 Bon, ils sont condamnés quand même, c'est une certitude.
00:05:58 Mais en fait, ce qui me fait le plus de mal, c'est de voir mes filles sortir comme ça de ce tribunal,
00:06:03 en une cour d'assises, en larmes, parce qu'elles n'en peuvent plus.
00:06:08 Pour nous quatre, c'est quand même assez désolant, bien qu'ils soient condamnés, mais qu'ils pourrissent en prison.
00:06:16 Ils ont tué mon époux, ils ont tué le papa de mes filles.
00:06:18 Moi, ma vie, elle est finie.
00:06:20 - Et puis, rugby, le capitaine du 15 de France, Antoine Durand, s'est fracturé la mâchoire hier soir lors du match France-Namibie.
00:06:27 Mais il reste toutefois dans le groupe.
00:06:29 Un avis chirurgical spécialisé a été demandé pour définir précisément la durée de l'indisponibilité, précise la Fédération.
00:06:37 Prochain match des Bleus, ce sera le 6 octobre contre l'Italie.
00:06:40 Et c'était bien sûr Antoine Dupont, bien évidemment.
00:06:43 Voilà pour l'actualité à midi sur CNews, mon cher Thierry.
00:06:47 - Merci. Quel match, Mickaël.
00:06:49 - Absolument. - Quel match.
00:06:50 Mais c'est vraiment, c'est la tuile pour Antoine Dupont.
00:06:52 Allez, on lui souhaite le meilleur.
00:06:53 Midi News, week-end, c'est parti avec moi pour deux heures d'informations et de débats.
00:06:58 J'accueille beaucoup de plaisir Namie Mfadel, essayiste et chargée de mission politique de la ville.
00:07:02 Soyez à bienvenue.
00:07:03 - Bonjour Thierry, ravi de vous retrouver. - Ça me fait plaisir.
00:07:04 Ah, moi aussi.
00:07:05 Vous m'avez manqué.
00:07:06 - Ah ben, de même, vraiment beaucoup.
00:07:08 - Céline Pina, politologue, journaliste à Causeur.
00:07:11 Ravie de vous retrouver.
00:07:12 - Eh oui.
00:07:12 - En pleine forme, évidemment.
00:07:14 Notre amie Aymeric Pourbet, journaliste à CNews.
00:07:18 Ravie que vous soyez avec nous.
00:07:20 Vous connaissez tous Aymeric, c'est le spécialiste des questions religieuses sur CNews,
00:07:24 l'animateur de l'émission qui ne faut absolument pas manquer, Enquête d'Esprit, évidemment.
00:07:28 Et l'information du jour, vous la connaissez, le pape François est à Marseille.
00:07:32 Aymeric, vous serez notre guide au cours de notre émission.
00:07:35 - Avec plaisir.
00:07:35 - Vous allez tout nous dire.
00:07:36 On veut tout savoir.
00:07:37 Vous n'avez rien à nous cacher.
00:07:39 On veut tout savoir.
00:07:40 Mais tout de suite, priorité au direct, on va prendre la direction de Rome
00:07:44 et on va retrouver notre correspondante permanente à Rome, Natalia Mendoza.
00:07:48 Pourquoi je souhaitais qu'on soit avec Natalia Mendoza ?
00:07:51 Parce que vous allez prendre, Natalia, l'avion avec le pape dans quelques instants.
00:07:57 Et on veut tout savoir là aussi.
00:07:58 Comment ça se passe quand on prend l'avion avec le pape ?
00:08:01 Racontez-nous tout, ma chère Natalia.
00:08:03 Et bonjour.
00:08:05 - Alors, il faut savoir que contrairement à l'immense majorité des chefs d'État,
00:08:10 le pape ne possède pas un jet privé.
00:08:13 Il voyage dans un avion de ligne.
00:08:15 Et donc, pas de salle de réunion, pas de chambre pour se reposer.
00:08:19 Seulement quelques aménagements.
00:08:21 Au premier rang, une icône de la Vierge est installée.
00:08:23 C'est là qu'est assis le pape François.
00:08:26 Les icônes du blason du pape sont installées aussi sur l'ensemble des appuis-têtes de l'appareil.
00:08:33 L'avion décolle d'un terminal spécial réservé aux chefs d'État.
00:08:37 C'est ici que je me trouve en ce moment.
00:08:39 Le numéro du vol est toujours le même, AZ 4000.
00:08:42 À l'intérieur, l'avion est divisé en trois zones.
00:08:44 D'abord, les plus proches collaborateurs du pape, ses conseillers, ses ministres,
00:08:49 c'est-à-dire certains des chefs d'Icaster du Vatican.
00:08:52 Et puis, il y a aussi le médecin, l'infirmier personnel du pape,
00:08:57 le personnel de sécurité de la gendarmerie vaticaine et des gardes suisses.
00:09:00 Et ensuite, il y a nous, les journalistes.
00:09:03 Un groupe d'une soixantaine de journalistes accompagne le pape.
00:09:06 Pendant le vol allé, il est prévu qu'il se rende dans la cabine de presse
00:09:11 pour faire une courte déclaration concernant ce voyage qu'il entame.
00:09:15 Mais aussi pour saluer chacun des journalistes qui voyagent à bord avec lui.
00:09:21 Ce sont des représentants des médias des quatre coins du monde.
00:09:25 Car quand le chef de l'Église catholique se déplace,
00:09:28 cela suscite l'intérêt des fidèles du monde entier.
00:09:31 Et cela, quel que soit le pays visité.
00:09:34 - Merci beaucoup, Natalia Bennoza.
00:09:36 Et bon vol, ça doit être quelque chose, N'aimez pas d'elle
00:09:39 de prendre l'avion avec le pape quand même.
00:09:41 - Ah oui, ça doit être...
00:09:43 Effectivement, je pense qu'il doit y avoir une émotion particulière.
00:09:48 Donc voilà, j'aurais bien voulu justement...
00:09:51 - On va tout vous dire avec Emeric Courbet.
00:09:53 Justement, tous les petits à côté de la première partie de cette émission.
00:09:55 Céline.
00:09:55 - On espère toujours que dans des moments suspendus,
00:09:57 il peut y avoir une confidence, une parole en fait,
00:10:01 qui échappe, quelque chose d'un peu différent.
00:10:03 Donc il y a aussi cette attente-là, j'imagine, quand on est journaliste
00:10:06 et qu'on a cette chance de voyager avec le pape.
00:10:08 - Emeric.
00:10:09 - C'est vrai que ce qui est très étonnant, moi,
00:10:11 pour j'ai participé à quelques voyages...
00:10:13 - Oui, c'est pour ça.
00:10:14 - Comme en parlait Natalia tout à l'heure.
00:10:15 Et de fait, ce qui frappe à l'aller,
00:10:17 c'est que le pape se met au niveau des journalistes.
00:10:20 Il va les saluer un par un.
00:10:22 Il leur dit un petit mot.
00:10:23 Alors, il y a ceux qu'il connaît plus et à qui il peut échanger.
00:10:25 Et puis, il y a un petit mot collectif aussi, qui est très court.
00:10:29 Mais voilà, il y a cette attention vraiment aux personnes
00:10:32 qui est pas forcément l'exclusivité de ce pape-là,
00:10:36 mais particulièrement son côté sud-américain, sans doute.
00:10:40 Voilà. Et puis au retour, il y a la conférence de presse.
00:10:42 Mais ça, c'est une autre affaire.
00:10:44 Là, c'est des sujets beaucoup plus politiques qui sont évoqués, évidemment.
00:10:46 - Et c'est pas un avion spécifique.
00:10:48 Il n'y a pas de place spécifique.
00:10:49 Il y a juste quelques arrangements, quelques aménagements.
00:10:51 C'est ça ?
00:10:52 - C'est-à-dire qu'effectivement, comme l'a dit Natalia,
00:10:53 l'avion est partagé en trois.
00:10:55 Donc, en premier lieu, le pape et puis ses conseillers, la sécurité.
00:11:00 Les gardes suisses, c'est toujours étonnant de voir que ce sont des gardes suisses
00:11:03 et la gendarmerie vaticane qui assurent la sécurité du pape,
00:11:06 qui vont l'assurer tout au long de ce voyage.
00:11:08 C'est pas simple, d'ailleurs, parce qu'on en reparlera peut-être plus tard.
00:11:12 Et puis derrière, il y a les journalistes qui attendent la petite phrase, évidemment.
00:11:15 Il va relancer les polémiques et on sait que autour de ce pape...
00:11:19 - Il se passe toujours des choses dans les avions, parfois.
00:11:21 - Voilà, exactement. Il y a même eu un mariage une fois, un voyage pontifical.
00:11:25 Il a marié deux personnes qui cherchaient un prêtre et il se trouve qu'il était là.
00:11:30 - Bon, on verra ça en tous les cas.
00:11:32 Allez, on va prendre la direction de Marseille, si vous voulez bien.
00:11:34 On va retrouver l'une de nos équipes parce qu'on a mobilisé beaucoup d'équipes sur Marseille,
00:11:36 si vous vous en doutez. On va retrouver tout de suite Laure Parrain,
00:11:39 qui est en direct du palais du Pharaon.
00:11:41 Bonjour, ma chère Laure. J'ai une seule question.
00:11:44 Demandez le programme. Que va-t-il se passer aujourd'hui pour le pape ?
00:11:48 - Alors, pour le pape, le programme, c'est clair, cette visite papale,
00:11:53 c'est un programme chargé et intense.
00:11:55 Alors, cet après-midi, il arrive à 16h15 à l'aéroport Marseille-Marignane,
00:11:59 où il sera accueilli par la Première ministre, Elisabeth Borne,
00:12:03 puis direction Notre-Dame de la Garde pour une prière silencieuse
00:12:07 avec le clergé local, avec des religieux et des religieuses marseillais.
00:12:11 Premier temps fort que l'on attend ici, c'est à 18h,
00:12:13 puisqu'à 200 mètres en contrebas de la basilique Notre-Dame,
00:12:16 le Saint-Père se recueillera face au mémorial dédié aux marins et aux migrants disparus en mer.
00:12:22 Il doit prendre la parole et il s'adressera aux représentants d'associations
00:12:26 qui s'occupent de migrants ainsi qu'aux représentants interreligieux
00:12:30 présents lors de cet hommage aux migrants disparus en mer.
00:12:33 C'est une parole très attendue ici à Marseille.
00:12:36 Ce soir, le pape dormira à l'Archevêché.
00:12:39 Demain, dans la matinée, il devrait rencontrer des personnes en situation de précarité
00:12:44 dans un lieu encore inconnu pour mesures de sécurité.
00:12:48 Second temps fort, c'est ici, au Palais du Pharaon.
00:12:51 Le pape va arriver ici et il va découvrir cette vue de Marseille
00:12:55 sur le Vieux-Port, sur le Fort Saint-Jean, sur la cathédrale de la Majeure.
00:13:00 Et depuis ce Palais du Pharaon où nous nous trouvons,
00:13:02 il va rencontrer à 11h30 le président Emmanuel Macron.
00:13:06 Et après une petite sieste précise, les organisateurs,
00:13:09 le souverain pontife à 86 ans, il va embarquer dans sa papamobile
00:13:13 direction le stade Vélodrome où il va donner une messe devant prêt de 60 000 fidèles.
00:13:19 - Merci, ma chère Laure.
00:13:21 Quelle belle ville Marseille quand même.
00:13:22 C'est une ville magnifique, surtout quand il fait ce temps.
00:13:25 Et on va vivre ces deux journées avec vous, évidemment,
00:13:28 et toutes nos équipes, ma chère Laure.
00:13:29 On va retrouver tout de suite Martin Dumont, qui est historien.
00:13:32 Bonjour, Martin Dumont.
00:13:34 Merci d'être en direct dans BNews Weekend.
00:13:37 C'est une visite qu'on peut qualifier d'historique en France,
00:13:40 puisque sa dernière visite remonte à 2014 et c'était à Strasbourg, Martin.
00:13:46 - Oui, absolument.
00:13:47 Bonjour, monsieur.
00:13:47 Et c'est effectivement une visite historique pour double de raisons.
00:13:52 D'abord, la visite à Marseille tenait beaucoup à cœur du pape François.
00:13:57 Il en avait parlé déjà quand il avait été interrogé par le journal La Croix en 2016.
00:14:02 Il évoquait déjà cette possibilité de venir en France.
00:14:05 Et s'il venait en France, c'était notamment, il avait l'intention de venir à Marseille,
00:14:11 qu'il considérait comme une ville ouverte sur le monde.
00:14:14 - Alors ce qu'il disait, mais on en parlera avec notre ami Aymeric Pourbet,
00:14:17 c'est qu'il ne vient pas en France, il vient à Marseille.
00:14:19 Ça a un sens, Martin Dumont ?
00:14:22 - Oui, alors bon, il y a quelque part un peu une formule,
00:14:26 une forme de boutade auquel habituait le pape François.
00:14:30 Mais ce qu'il veut dire par là, enfin en tout cas, c'est l'une des possibilités,
00:14:36 le sens qu'il veuille lui donner, c'est qu'il veut attirer l'attention sur le fait
00:14:40 que ce qui est au centre de sa visite, c'est vraiment Marseille.
00:14:44 Il est attentif à la France, il connaît bien la France.
00:14:48 Mais ce qui importe pour lui, ce qui lui semble important,
00:14:51 c'est de mettre Marseille et la Méditerranée au cœur des attentions.
00:14:56 Et c'est pour lui, la Méditerranée, les plus pauvres, les plus fragiles,
00:15:01 c'est depuis le début de son pontifical.
00:15:03 Donc c'est ça aussi ce qu'il veut signifier par là.
00:15:06 Il n'y a à la fois effectivement pas la visite d'État,
00:15:08 donc avec un protocole particulier, mais surtout, c'est important pour lui
00:15:13 qu'on axe l'analyse sur la ville de Marseille elle-même.
00:15:17 Et les dimensions aussi interreligieuses de Marseille.
00:15:20 Merci Martin Dumont.
00:15:21 Vous restez un petit peu avec nous si vous voulez bien.
00:15:23 On va poursuivre parce que je vois que notre ami est arrivé,
00:15:27 Mickaël Dorian, et c'est l'heure du flash, Mickaël Dorian.
00:15:30 On se retrouve juste après.
00:15:31 Un nouveau refus d'obtempérer hier soir à Sochaux.
00:15:34 Un policier a été gravement blessé alors qu'il tentait d'interpeller un homme
00:15:37 visé par un mandat de recherche.
00:15:39 Il a été percuté par la voiture du fuiard et traîné sur plusieurs mètres.
00:15:42 L'homme a finalement été arrêté par des tirs de la BAC.
00:15:45 L'inquiétant niveau de maths des élèves de 6e.
00:15:47 Le Conseil scientifique de l'Education nationale tire la sonnette d'alarme.
00:15:51 Dans une note, il souligne l'inquiétante mécompréhension des nombres
00:15:54 et surtout des fractions, un déficit qui touche tous les milieux.
00:15:58 Et puis, Wlody Merzelinski est arrivé au Canada.
00:16:00 Justin Trudeau a assuré le président ukrainien du soutien indéfectible
00:16:05 de son pays à l'Ukraine dans son conflit face à la Russie.
00:16:08 Le Premier ministre canadien a affirmé que le Canada restera
00:16:11 aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra.
00:16:15 Merci beaucoup, mon cher Michael.
00:16:17 On vous retrouve dans 15 minutes.
00:16:18 Toujours avec moi pour commenter l'actualité.
00:16:20 Alors que je salue Amin El-Bayy, juriste en droit public.
00:16:22 Il va nous rejoindre.
00:16:23 Vous avez un mot de billet ?
00:16:25 Mon TGV...
00:16:26 Bon, ça va, je retiens.
00:16:28 Ça va.
00:16:29 Toujours Naïmah M. Fadel, Céline Pina.
00:16:30 Deux heures de colle.
00:16:31 Deux heures de colle, vous verrez.
00:16:33 Et Emeric Pourbet.
00:16:34 Emeric et nous sommes toujours également avec Martin Dumont, qui est historien.
00:16:38 Emeric, pourquoi ce choix de Marseille pour la visite du pape ?
00:16:42 Alors, d'abord, ce qu'il faut dire, c'est que c'est quand même
00:16:45 grâce à l'archevêque de Marseille, Mgr Aveline, que cette visite a pu avoir lieu.
00:16:50 Parce que très honnêtement, on l'attendait depuis des années.
00:16:53 On disait, il va venir en France, il va venir en France.
00:16:55 Et en fait, ça ne se faisait pas.
00:16:57 Et puis, effectivement, l'archevêque de Marseille a réussi à le convaincre.
00:17:00 D'abord, parce qu'il y a cette rencontre, ces rencontres méditerranéennes.
00:17:03 C'est à dire que c'est tous les évêques de la Méditerranée
00:17:05 qui se retrouvent pour discuter de problématiques communes.
00:17:08 C'est le berceau de la civilisation, la Méditerranée.
00:17:10 Donc, c'est intéressant parce que ce pape sud-argentin vient finalement
00:17:14 se refait une culture, si je puis dire, occidentale, en tout cas européenne,
00:17:19 grâce à ses différents voyages.
00:17:21 J'ai repris la liste de tous les voyages qu'il a fait autour de la Méditerranée.
00:17:25 Lampedusa, Naples, Palerme, Gênes, Tirana, Sarajevo, Jérusalem,
00:17:29 Istanbul, Athènes, Rabat, Leclerc.
00:17:31 Voilà, donc il y a une problématique commune,
00:17:33 notamment, effectivement, l'immigration, mais pas uniquement.
00:17:36 Pourquoi Marseille aussi ? Parce que, effectivement,
00:17:38 c'est une porte vers l'Orient et on sait que ce pape est très intéressé
00:17:42 par ce dialogue entre Orient et Occident, qu'il le favorise.
00:17:46 Et donc, forcément, le thème l'a attiré.
00:17:49 Et puis, moi, je crois qu'il faut aussi rendre hommage au président de la République,
00:17:54 qui, en l'occurrence, a réussi à ce qu'il puisse y avoir une rencontre avec lui.
00:17:59 Donc, ce n'est pas une visite officielle, mais c'en est quand même une.
00:18:02 On est dans un entre-jeu.
00:18:03 On joue sur les mots, mais oui, effectivement.
00:18:04 On est dans le en même temps.
00:18:05 Il y a des cadeaux officiels qui vont être offerts,
00:18:07 une rencontre d'une heure avec le président de la République
00:18:10 et puis également une messe, donc il va s'adresser aussi aux catholiques.
00:18:13 Il ne faut pas oublier que c'est un voyage spirituel.
00:18:16 Quand le pape se déplace, ce n'est pas uniquement un chef d'État.
00:18:18 C'est aussi un chef d'État, mais il s'adresse aux catholiques.
00:18:20 Et donc, lorsque il va s'adresser dans son nomelli aux catholiques à la messe,
00:18:25 dont Emmanuel Macron qui sera présent,
00:18:27 eh bien, il sera très intéressant de voir ce qu'il a à dire aux catholiques français.
00:18:30 Naïm Empanel.
00:18:32 Moi, je voulais juste vous poser une question, Emeric.
00:18:35 Pourquoi il n'est jamais venu en France, justement,
00:18:38 et pourquoi là, il n'aurait pas pu profiter ?
00:18:41 Il est venu en 2014, on l'a évoqué.
00:18:42 Oui, alors c'est pareil.
00:18:43 Ce n'était pas une visite officielle.
00:18:45 Il est venu parce qu'il s'est adressé aux institutions.
00:18:47 Pas de visite officielle par rapport notamment au pape Jean-Paul II.
00:18:54 Jean-Paul II et Benoît XVI sont venus en visite officielle.
00:18:59 Je crois qu'il n'aime pas beaucoup tout ce qui est, justement, protocolaire,
00:19:03 même si c'est un monarque.
00:19:04 L'Église est une monarchie, une monarchie pontificale.
00:19:07 On a Charles III en ce moment, mais là, il y a une dimension spirituelle.
00:19:10 Mais néanmoins, c'est un chef d'État.
00:19:11 Mais je crois que lui se défie un peu de tout cet aspect protocolaire.
00:19:15 Il préfère le contact direct avec les gens.
00:19:17 C'est pour ça que là, on se demande s'il ne va pas aller visiter
00:19:20 des familles pauvres dans les quartiers nord de Marseille.
00:19:22 Ce n'est pas encore tout à fait calé.
00:19:23 Oui, on en parle.
00:19:24 Voilà, donc effectivement, il veut se soustraire à tout ce protocole
00:19:30 de visite officielle de chef d'État rencontré.
00:19:33 Bon, là, encore une fois, Macron a réussi, si je puis dire.
00:19:36 Mais voilà, et quand il était venu à Strasbourg,
00:19:39 il voulait s'adresser à l'Europe.
00:19:41 Et donc, il n'y avait même pas eu de messe.
00:19:42 Donc là, effectivement, le fait qu'il y en ait eu à Marseille,
00:19:45 encore une fois, c'est une chance.
00:19:46 Il faut s'en réjouir et ça fait partie de l'aspect historique.
00:19:49 Après, la dénomination, je dirais, voilà, l'important, c'est ce qu'il va dire.
00:19:53 Martin Dumont, vous avez entendu les échanges.
00:19:55 Il n'y a pas de désamour entre le peuple et la France ?
00:19:57 On peut avoir l'impression, parce que Jean-Paul II était venu huit fois en France.
00:20:04 On a aussi, évidemment, tous en mémoire la visite de Benoît XVI à Paris
00:20:10 et puis à Lourdes en 2008.
00:20:11 Mais François l'a dit explicitement, en fait, il a préféré,
00:20:17 parce que c'est dans son pontifica, au cœur de son pontifica,
00:20:20 les périphériques existentiels.
00:20:22 Mais le cœur de Rome bat toujours pour la France.
00:20:27 C'est, comment dire, le pape François avait dit à la vie en 2016,
00:20:33 "ma spiritualité est française".
00:20:35 Et il considère qu'il a une certaine dette intellectuelle envers la France.
00:20:39 Il connaît bien la France, même s'il ne connaît pas le territoire français.
00:20:44 Tous ceux qui sont les intellectuels français, les saints français,
00:20:47 sa sainte préférée, c'est sainte Thérèse de Lisieux.
00:20:49 Donc on a un pape qui, effectivement, n'est pas venu en France,
00:20:53 mais qui connaît aussi bien l'état et les situations du catholicisme en France.
00:20:57 Je le crois très lucide sur l'état du catholicisme en France,
00:21:00 qui n'est pas brillant, il faut bien le dire.
00:21:02 Mais le pape ne déteste pas la France, bien au contraire.
00:21:06 Merci, Martin Dumont, d'avoir accepté d'être notre invité dans "Mini News Weekend".
00:21:10 Un mot, très rapidement, Céline Pina, sur cette visite.
00:21:14 Il ne reste pas moins que tout le monde attend les paroles que va prononcer le pape,
00:21:19 parce qu'on a eu finalement des échos différents entre l'archevêque de Marseille
00:21:23 et le discours auquel on est habitué de la part du pape.
00:21:26 L'archevêque de Marseille a semblé donner l'impression
00:21:29 qu'il y avait peut-être une prise en compte un peu plus importante
00:21:32 de la part du pape des difficultés des nations.
00:21:35 On voit souvent le pape se positionner de manière extrêmement charitable,
00:21:40 semblant penser que les États, eux, agissent d'une manière
00:21:44 extrêmement violente et brutale envers les migrants.
00:21:46 La question est peut-être un petit peu plus complexe que cela.
00:21:50 L'archevêque de Marseille l'a bien posé, il l'a posé d'une manière intelligente.
00:21:54 Jusqu'à présent, le pape n'a jamais introduit ce type de nuance.
00:21:57 Il serait intéressant de voir si la parole de l'archevêque
00:22:02 annonce une évolution du positionnement du pape ou pas du tout.
00:22:06 Donc on a une petite interrogation à ce niveau-là.
00:22:10 Amir, je ne vais pas vous punir, vous êtes arrivé en retard,
00:22:12 je vous donnerai la parole après.
00:22:13 Très bien.
00:22:15 Vous acceptez ?
00:22:16 Je l'accepte, même si j'aurais souhaité dire un petit mot à propos de la venue du pape.
00:22:21 Deux mots.
00:22:22 Simplement, le pape est aujourd'hui une source d'inspiration
00:22:25 autour des valeurs sociales de la chrétienté.
00:22:30 Il va rencontrer notamment les missionnaires de la charité,
00:22:33 des personnes en grande situation de dépendance économique.
00:22:35 Et je crois que le choix de Marseille n'est pas un choix anodin,
00:22:39 c'est aussi la possibilité de pouvoir répondre à une détresse humaine,
00:22:42 une détresse sociale dans le contexte que nous traversons,
00:22:45 dans un symbole fort qui est la vie de Marseille
00:22:47 avec toutes les difficultés économiques et sociales que notre pays connaît.
00:22:52 On va marquer une pause, Emeric, on vous retrouve, vous restez avec nous,
00:22:55 parce que j'ai plein de petites questions à vous poser, on veut tout savoir.
00:22:57 Et puis émission spéciale également demain.
00:22:59 À 15h.
00:23:00 15h jusqu'à ?
00:23:01 Incluant donc la retransmission de la messe,
00:23:03 de la sainte messe qui sera célébrée par le pape.
00:23:05 Vous allez être notre guide pendant deux jours, mon cher Emeric.
00:23:07 On va vous retrouver.
00:23:08 J'espère.
00:23:09 Évidemment.
00:23:09 Allez, on marque une pause et on reparlera évidemment
00:23:12 dans quelques instants de ce voyage historique à Marseille,
00:23:16 mais pas en France, à Marseille du pape.
00:23:18 Tout de suite.
00:23:19 Merci de nous accueillir.
00:23:23 Et 12h30, c'est Millie News Weekend jusqu'à 14h.
00:23:26 Je vous présente mes grands témoins dans quelques instants,
00:23:28 mais tout de suite un point info avec Mickaël Dorian.
00:23:30 Rebonjour mon cher Mickaël.
00:23:31 Le parquet de Paris demande que Marine et Jean-Marie Le Pen soient jugées.
00:23:36 Au total, 24 membres du RN sont soupçonnés d'avoir participé
00:23:40 à un système de détournement de fonds publics entre 2004 et 2016.
00:23:44 Le maire de Perpignan, Louis Alliot, et l'ex numéro 2 du parti,
00:23:47 Bruno Golnich, sont également visés.
00:23:50 Le verdict a été rendu hier tard dans la soirée.
00:23:52 Les deux agresseurs de Philippe Monguilhaut,
00:23:54 le chauffeur de bus de Bayonne tué en 2020,
00:23:56 sont respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle.
00:24:00 Des peines décevantes pour la famille de la victime.
00:24:04 Et puis le cessez.
00:24:04 Le feu reste en vigueur au Haut Carabas malgré plusieurs violations.
00:24:08 Dans le même temps, les pourparlers débutés hier se poursuivent à Yevlak.
00:24:13 Selon le dernier bilan des séparatistes arméniens,
00:24:15 l'opération militaire menée par l'Azerbaïdjan a fait au moins 200 morts et 400 blessés.
00:24:22 - Merci beaucoup Mickaël.
00:24:24 Rendez-vous dans 15 minutes.
00:24:26 Le rendez-vous est pris toujours avec moi pour commenter l'actualité jusqu'à 14h.
00:24:29 Naïma M. Fadel, Céline Pinar, Amine Elbaïe, Jean-Christophe Kouvi,
00:24:33 secrétaire nationale de l'unité SGP qui nous a rejoints.
00:24:35 Bienvenue Amine Elbaïe et évidemment Emeric Pourbaix.
00:24:39 L'actualité du jour, vous la connaissez, elle n'est pas pâle.
00:24:42 On revient sur l'actualité.
00:24:43 C'est le jour J, le pape François qui va arriver à Marseille cet après-midi
00:24:47 avec une visite où on va beaucoup parler, mon cher Emeric,
00:24:49 je me tourne vers vous, des migrants.
00:24:51 On dit que le pape, c'est le pape des migrants.
00:24:54 - Alors déjà, ce que je voudrais dire, c'est qu'il ne faut pas réduire non plus sa visite.
00:24:58 Il ne faudrait pas réduire sa visite.
00:24:59 - Il n'y a pas que ça.
00:25:00 - Voilà, à l'immigration.
00:25:01 Parce que lorsqu'il va rencontrer Emmanuel Macron demain matin, pendant une heure,
00:25:05 ils vont peut-être parler de cela.
00:25:07 Effectivement, il y a les événements de l'Empédousa qu'on a tous en tête,
00:25:10 mais aussi de la fin de vie qui est en projet de loi en France.
00:25:14 - Dont on a beaucoup parlé ce matin.
00:25:15 - Et on sait que sur ce sujet-là, le pape est extrêmement ferme.
00:25:19 Peut-être aussi de laïcité parce que la laïcité à la française,
00:25:22 on a vu la polémique à laquelle a donné lieu la présence d'Emmanuel Macron à la messe.
00:25:27 Bon, dans aucun pays au monde, peut-être, il y aurait eu ces réactions-là.
00:25:30 Donc, vu de Rome, c'est lunaire.
00:25:33 La laïcité, elle doit être ouverte.
00:25:35 C'est-à-dire qu'il peut y avoir des échanges entre le politique et le religieux,
00:25:38 chacun dans son rôle, mais néanmoins, il n'y a pas d'exclusion.
00:25:41 Donc voilà, ça, c'est la première chose.
00:25:43 Et puis, la deuxième chose, c'est effectivement sur les migrants.
00:25:46 Moi, je rejoins la conclusion de Céline tout à l'heure.
00:25:50 Il va être intéressant de voir comment le pape va ou pas infléchir son discours
00:25:54 en fonction de la situation où on voit effectivement une Europe et l'Italie,
00:25:59 mais aussi la France, l'Allemagne, désemparée devant ce qui se passe à Lampedusa,
00:26:02 avec l'obligation aussi, en tant qu'autorité politique, de prendre des décisions.
00:26:07 Et d'ailleurs, l'Église le reconnaît tout à fait.
00:26:09 Le discours humaniste est intéressant et c'est normal que le pape le tienne, de la charité.
00:26:14 Mais il reconnaît aussi aux États le droit de réguler,
00:26:18 d'édicter des règles, de contrôler l'immigration.
00:26:21 Moi, j'étais en Suède quand le pape y est allé.
00:26:23 J'étais dans la délégation de journalistes et dans ce pays extrêmement social-démocrate,
00:26:28 accueillant à l'époque, les hauts fonctionnaires qui l'a rencontré lui ont dit
00:26:32 "écoutez nous, c'est plus possible".
00:26:34 Et ça, il l'a entendu, il l'a répété ensuite dans l'avion au journaliste.
00:26:37 Donc, on va voir comment là, il va pouvoir ou pas infléchir son discours.
00:26:42 Et puis ensuite, effectivement, ce qui va être intéressant,
00:26:45 c'est le discours qu'il va tenir aux catholiques.
00:26:47 Comment il va encourager aussi cette jeune génération montante
00:26:51 qu'on a vue par exemple au pèlerinage de Chartres à la Pentecôte,
00:26:55 qu'on a vue au JMJ, qui est en demande de sacralité extrêmement forte,
00:26:58 qui n'ont pas reçu tout ce qu'ont eu leurs parents en termes de formation.
00:27:02 Et voilà, que le pape va encourager d'une manière ou d'une autre.
00:27:06 Et donc ça, il va falloir être attentif à ce qu'il va dire à ce moment-là.
00:27:08 Petite réaction Amine sur ce discours attendu sur les migrations en tous les cas.
00:27:14 Je crois que la France traverse aujourd'hui des enjeux migratoires extrêmement forts
00:27:19 puisque vous avez 9000 migrants qui ont débarqué sur une île de 6000 habitants
00:27:23 à Lampedusa en Italie.
00:27:24 Et ce n'est que le début de ce qui s'annonce maintenant pour l'Europe et pour la France.
00:27:30 D'ailleurs, le premier voyage officiel du pape, on ne l'a pas dit, mais c'était à Lampedusa.
00:27:33 Absolument, son premier déplacement en juillet 2013.
00:27:36 C'est lourd de sens aussi.
00:27:38 C'était effectivement à Lampedusa.
00:27:40 Le pape, je crois, est dans son rôle.
00:27:42 Il est dans un rôle d'exporter les valeurs sociales de la chrétienté.
00:27:47 On peut effectivement avoir de la compassion à l'égard des migrants
00:27:51 sur le plan humanitaire tout en gardant sur le plan diplomatique et sécuritaire
00:27:56 une vision d'État plus ferme.
00:27:58 Évidemment que la politique migratoire de la France et de l'Europe
00:28:02 n'a pas à être dictée par le pape.
00:28:05 Moi, je suis un fervent défenseur de la souveraineté des États.
00:28:08 Mais je crois cependant que la venue du pape
00:28:11 reflète un symbole tout particulier pour la France aujourd'hui.
00:28:15 Il y a quelques jours, nous avons eu le week-end dernier
00:28:18 les Journées européennes du patrimoine.
00:28:21 Et que la France aujourd'hui, et la société française,
00:28:24 contribuent d'une certaine façon à abandonner par inaction le sacré.
00:28:32 Nos églises, autrefois bastions de foi et de communion,
00:28:35 se vident à vue d'œil.
00:28:37 Le patrimoine chrétien et le patrimoine culturel chrétien
00:28:41 est totalement délaissé et totalement laissé à l'abandon.
00:28:44 La France ne peut pas renoncer aujourd'hui à 2000 ans d'histoire chrétienne.
00:28:49 Ce n'est pas seulement une source d'inspiration culturelle,
00:28:55 c'est aussi l'enjeu de la protection de notre civilisation qui se pose.
00:29:00 Et je crois tout bonnement que la venue du pape,
00:29:04 sur ce point, sera extrêmement importante.
00:29:07 Préserver aujourd'hui nos églises qui se vident, qui se meurent,
00:29:10 qui sont détruites, qui disparaissent dans nos villes et dans nos villages,
00:29:13 pour rappeler aussi ce que nous sommes.
00:29:15 Et c'est pour moi un enjeu extrêmement important.
00:29:19 Je crois que c'est même le meilleur projet d'assimilation
00:29:23 que vous pourrez porter demain à toutes celles et ceux qui croient ou qui ne croient pas.
00:29:27 Nos compatriotes musulmans, eux, n'ont pas renoncé à leur foi.
00:29:30 Ils n'ont pas renoncé au sacré.
00:29:32 La société française a renoncé malheureusement.
00:29:34 Alors déjà, il faut peut-être éviter de confondre sacré et religion.
00:29:39 Le sacré dépasse largement le cadre de la religion.
00:29:42 Par exemple, une société qui crée une société politique comme la nôtre,
00:29:47 elle se base sur une forme de foi.
00:29:49 Penser que l'égalité entre les hommes à raison de la même dignité humaine,
00:29:54 c'est important et ça peut fonder des sociétés politiques,
00:29:57 c'est une forme de foi.
00:29:58 Vous n'arriverez pas à le démontrer de façon mathématique.
00:30:02 Il y a un moment donné, un élan, un souffle,
00:30:04 une part de sacré dans la manière dont les sociétés s'organisent,
00:30:08 quelle qu'elle soit.
00:30:09 Et il y a une part de sacré, y compris quand vous investissez l'homme,
00:30:13 quand vous parliez sur sa raison et quand vous parliez sur sa capacité
00:30:17 à créer un monde commun par l'échange et par le verbe.
00:30:20 Ce qui est d'ailleurs amusant parce que cette créativité par le verbe
00:30:24 et par finalement l'immatériel,
00:30:26 c'est aussi celle que vous pouvez retrouver dans la Bible.
00:30:28 Donc, ne pas confondre sacré et religieux, ça c'est peut-être le premier point.
00:30:33 Ce qui ne veut pas dire qu'il faut renier ses racines.
00:30:36 Pas du tout.
00:30:37 Mais je pense qu'aujourd'hui, la question de la France,
00:30:40 c'est moins la question du lien avec le religieux
00:30:43 que de retrouver en fait le sens de ce qu'elle est,
00:30:46 le sens de son identité.
00:30:47 Et elle peut le retrouver en revisitant son histoire,
00:30:51 pas forcément en réactivant un principe religieux.
00:30:55 Ce qui n'empêche pas les gens de croire ou de ne pas croire.
00:30:58 Donc, je voudrais quand même qu'on remette le sacré à sa juste place.
00:31:02 Naïma, très rapidement.
00:31:03 Oui, je reçois complètement ce que vient de dire Céline.
00:31:05 Ce qui est important, c'est que le sacré aujourd'hui,
00:31:07 il peut être au-delà du religieux.
00:31:10 Par exemple, vous avez parlé Amine, des églises.
00:31:13 Moi, les églises, ce patrimoine autour des églises, des cathédrales.
00:31:17 Et quand je vois que certains malheureusement n'ont pas été entretenus,
00:31:20 ça me fait autant mal que mes compatriotes catholiques.
00:31:24 Alors que je ne suis pas...
00:31:26 Et moi, on parle souvent dans ces émissions.
00:31:27 Oui, c'est extrêmement important.
00:31:29 Et je les ai, pour moi, je les ai aussi en héritage.
00:31:33 Et je me dois aussi de me battre pour qu'ils soient entretenus
00:31:36 et que surtout, ne pas suivre les recommandations de Madame Bachelot
00:31:40 qui avait dit qu'il faut les démolir.
00:31:42 Et je voudrais en revenir aussi au pape.
00:31:44 Vous savez, le pape, il est dans son rôle,
00:31:46 c'est-à-dire d'être en lien avec les valeurs de l'Église,
00:31:48 celles d'humanité, de charité.
00:31:51 Après, malheureusement, la réalité le rappelle, si je puis dire, à l'ordre.
00:31:56 Parce qu'effectivement, aujourd'hui, accueillir avec charité, avec humanité,
00:31:59 suppose qu'on soit en capacité.
00:32:01 On ne se connaît plus, malheureusement.
00:32:04 Deux mots très rapides, parce qu'on reviendra encore sur cette visite.
00:32:06 Emry, le cardinal Jean-Marc Aveline, vous l'avez dit, a joué un rôle très important.
00:32:12 Il paraît, vous allez me dire ou pas, il paraît qu'il fait partie des chouchous du pape.
00:32:16 Il l'aime beaucoup.
00:32:18 Je crois qu'il y a une relation, effectivement, assez privilégiée,
00:32:21 qui n'est pas exclusive, bien sûr.
00:32:23 Mais je crois que c'est l'aspect très, très abordable,
00:32:27 finalement, de ce cardinal, qui est un prince de l'Église, comme on dit,
00:32:31 mais qui, en même temps, est né dans les quartiers nord de Marseille,
00:32:33 et donc très affable.
00:32:35 Et je crois qu'il y a cet aspect-là aussi dans la personnalité du pape
00:32:38 qui a fait que les deux se sont rencontrés.
00:32:41 Je voudrais peut-être, si on a juste un peu de temps,
00:32:43 revenir sur ce qui a été dit auparavant,
00:32:45 parce qu'il me semble qu'il y a une question de religiosité, de religieux,
00:32:50 mais il y a aussi une question de mémoire dans cette histoire, effectivement.
00:32:53 Et je crois que la venue d'un pape, c'est l'occasion,
00:32:55 on a bien vu cette polémique sur la laïcité avec Jean-Luc Mélenchon,
00:32:59 qui refuse qu'un président aille à la messe,
00:33:03 c'est oublier toute l'histoire chrétienne de ce pays.
00:33:05 Et donc, voilà, s'empêcher de reconnaître cet héritage,
00:33:10 c'est s'empêcher de savoir qui on est aujourd'hui.
00:33:12 Et donc, je ne vois pas comment on peut construire une société aujourd'hui
00:33:16 avec tout l'apport des chrétiens dans les œuvres, etc., sans le reconnaître.
00:33:20 Et d'ailleurs, on a intérêt à effectivement se souvenir
00:33:24 de l'identité de la France, 1500 ans de christianisme,
00:33:29 parce que c'est comme ça qu'on peut transmettre justement
00:33:31 dans le cadre de l'intégration et de l'assimilation.
00:33:33 Si on n'a plus rien à transmettre, comment voulez-vous intégrer des personnes
00:33:37 et qu'ils épousent les us et coutumes de la France ?
00:33:40 - Et puis peut-être juste rappeler un tout petit point, c'est que l'Église...
00:33:44 - Parce qu'on ne fait pas d'émission spéciale de papes, c'est demain.
00:33:47 J'ai déjà précisé les choses, on a d'autres sujets d'actualité.
00:33:50 - Moi, je suis quand même notamment avec Emmanuel.
00:33:51 - C'est que l'Église catholique est l'héritière aussi de l'Empire romain
00:33:54 et un certain nombre de structures mentales,
00:33:57 y compris dans notre code civil, dans nos usages,
00:34:01 nous ont été transmises par l'Église catholique,
00:34:03 mais qui elle-même l'avait héritée des Romains.
00:34:06 Donc le lien entre l'Église et la République romaine,
00:34:09 il existe aussi et il est très intéressant à fouiller.
00:34:12 - Mais vous savez quoi ? Vous revenez demain,
00:34:13 parce que moi j'ai trois heures d'émission demain spéciale sur les visites du pape,
00:34:16 qui s'enchaînera ensuite avec notre ami Emmanuel Pompée,
00:34:18 mais on reviendra avant la fin de "Meet you the weekend",
00:34:21 évidemment sur cette visite papale.
00:34:22 - C'est passionnant en fait. - Restez avec nous.
00:34:23 On va faire quelques petits pas de côté, évidemment.
00:34:27 On va revenir sur ce procès.
00:34:29 Après cinq jours du procès au tribunal de Pau,
00:34:31 le verdict est tombé pour les agresseurs de Philippe Monguillaud.
00:34:35 Ils ont été condamnés à 15 et 13 ans de prison
00:34:37 pour avoir mortellement frappé ce chauffeur de bus à Bayonne en juillet 2020.
00:34:41 On en a beaucoup parlé.
00:34:42 Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires
00:34:45 et ont entraîné la mort sans intention de la donner,
00:34:47 et non pour meurtre.
00:34:48 Des peines décevantes pour la famille de la victime,
00:34:51 on s'en doute.
00:34:52 Le récit de Corentin Briaud, Noémi Choulle, C.Jérôme Brampenoud.
00:34:54 Et on en parle ensemble et notamment avec Jean-Christophe Couvy.
00:34:59 À la sortie de l'audience, c'est la colère et l'incompréhension
00:35:03 qui règnent du côté de la famille de Philippe Monguillaud.
00:35:07 - Ça ne me suffit pas du tout.
00:35:08 Bien évidemment, moi, Marie, c'est la perpétuité.
00:35:10 Donc, on marche sur la tête.
00:35:13 Notre pays est à la dérive et là, moi, j'ai la confirmation ce soir
00:35:15 qu'il est vraiment à la dérive.
00:35:16 Je suis en colère.
00:35:18 Les deux agresseurs du chauffeur de bus décédés
00:35:20 des suites de ces blessures à Bayonne
00:35:22 ont été condamnés pour violences volontaires ayant entraîné la mort
00:35:25 sans intention de la donner et non pour meurtre.
00:35:29 En raison de leur état de récidive,
00:35:31 les deux hommes aujourd'hui âgés de 25 ans
00:35:33 encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
00:35:36 Pour l'avocat de Maxime Guillet, non l'un des deux coupables,
00:35:39 cette condamnation est justifiée.
00:35:41 - Elle permet à ce garçon d'espérer un avenir,
00:35:46 de construire un projet de sortie dans quelques années
00:35:49 et avec un projet cadran, je suis certain que ce jeune homme
00:35:54 n'oubliera jamais l'immensité du deuil, l'immensité du chagrin
00:35:58 et saura faire de son existence quelque chose qui est un sens.
00:36:02 Maxime Guillenot, auteur du dernier coup de poing fatal à Philippe Montguillot
00:36:06 et condamné à 15 ans de prison, ne fera pas appel de cette décision.
00:36:11 - Jean-Christophe Couville, je rappelle que vous êtes secrétaire national
00:36:13 de l'unité SGP, on vous connaît très bien sur notre antenne évidemment.
00:36:16 Que vous inspire ce verdict ?
00:36:19 Vous comprenez la déception de la famille évidemment.
00:36:21 - Je comprends la déception et en même temps, il faut respecter aussi,
00:36:23 c'est un jury populaire.
00:36:25 Donc c'est vrai que souvent, il y a des critiques envers la justice,
00:36:28 que certains juges seraient peut-être pas dans la réalité,
00:36:32 mais plutôt dans une optique politique, etc.
00:36:36 Là, c'est un jury populaire.
00:36:37 Il y a donc des arguments des avocats, des arguments du procureur
00:36:43 et après, effectivement, des délibérés.
00:36:45 Et puis, alors oui, si vous voulez, l'équilibre entre la justice et la vengeance,
00:36:51 c'est ça, c'est savoir ce qui est juste ou pas.
00:36:52 - L'épouse demandait la justice.
00:36:54 - Elle demandait la justice, mais de toute façon,
00:36:56 je vais vous dire, dans ma vie de policier, pour toutes les victimes,
00:36:59 la justice n'est jamais à hauteur de ce qu'on peut attendre.
00:37:02 Ça, c'est un fait.
00:37:03 Et même quand on prend perpète, ce n'est pas perpète.
00:37:05 Voilà, quand on dit on prend 30 ans, au bout de 30 ans, la 31e année,
00:37:08 même avant des fois, parce qu'il y a des remises de peine,
00:37:10 mais là, pareil, il faudra gratter un petit peu,
00:37:12 mais il y aura des remises de peine.
00:37:13 Ils ne feront pas les 15 ans.
00:37:15 Il y aura déjà un tiers de moins.
00:37:16 Puis après, pour bonne conduite, des mois et des mois.
00:37:18 Et donc, à la fin, vous verrez, ils feront peut-être six ans,
00:37:21 sept ans, huit ans et puis ils sortiront.
00:37:23 Alors, si derrière, il y a un vrai projet,
00:37:25 effectivement, avec des moyens pour la justice, de reconstruire des gens,
00:37:28 de leur permettre de se réinsérer dans une société pour éviter une récidive,
00:37:32 que les délinquants comprennent, c'est un peu le but aussi de la justice,
00:37:36 de la justice des hommes, j'allais dire.
00:37:37 Mais encore une fois, faut-il donner les moyens à notre justice actuellement ?
00:37:41 Il faut-il aussi donner les moyens, j'allais dire,
00:37:44 de rhétorique à certains juges qui pensent qu'il faut déjà,
00:37:49 et là, je reviendrai sur le syndicat et la magistrature tout à l'heure,
00:37:51 il faut favoriser le voleur plutôt que le policier.
00:37:53 - Naïm Ibn Fadel.
00:37:54 - Mais ce qui n'est pas acceptable,
00:37:56 c'est le fait qu'il y ait une peine prononcée et l'effectivité de la peine.
00:38:03 C'est ça que les Français, en général, ne comprennent pas.
00:38:07 C'est qu'on a toujours une sanction qui va être effectivement prononcée,
00:38:10 une peine qui va être prononcée, mais on se rend compte qu'effectivement,
00:38:13 les personnes, en général, vont faire peut-être que la moitié.
00:38:15 Et ça, ce n'est pas acceptable.
00:38:19 Voilà, et je pense qu'elle a aussi ça en mire, Mme Munguio.
00:38:23 - Évidemment.
00:38:24 - Je suis tout à fait, mais je le comprends.
00:38:27 Enfin, nous, on vit tous les jours des choses dramatiques au quotidien.
00:38:29 On est au contact des Français, on voit leur détresse,
00:38:32 on voit la violence que ça peut être.
00:38:34 Comme elle dit, effectivement, son mari a pris perpète,
00:38:36 toute la famille d'ailleurs a pris perpète.
00:38:38 Mais alors après, il faut avoir une idée de la justice.
00:38:40 Et qu'est-ce qu'on fait ?
00:38:41 Est-ce que du coup, on écarte des gens ad vitam aeternam et on les met de côté ?
00:38:45 - Non, mais si c'est 13 ans...
00:38:47 - Et c'est terminé, on les met dans un puits et on les oublie ?
00:38:49 - Je suis d'accord avec vous, mais...
00:38:49 - Les oubliette ?
00:38:50 Ou alors, est-ce qu'on essaie d'avoir une philosophie, de dire,
00:38:53 voilà, il y a peut-être des gens qui sont, des délinquants qui sont sauvables,
00:38:56 qu'on peut réhabiliter, parce qu'un jour, il faut qu'ils ressortent ?
00:38:59 Donc moi, je ne fais pas la loi.
00:39:01 Pour ça, il y a l'Assemblée nationale, le Sénat, ça va être de plancher dessus
00:39:05 et de savoir ce qui est bon ou pas pour le peuple.
00:39:07 - On va marquer juste un rappel des titres avec Michael Dorian
00:39:10 et on en reparle, si vous voulez bien, je vous donne la parole sur le sujet, Céline Pinar.
00:39:13 Michael Dorian, rappel.
00:39:15 - Gabriel Attal condamne fermement un courrier du rectorat de Versailles
00:39:18 en réponse à une famille qui se plaignait d'attouchements sexuels sur leur fille.
00:39:22 Une nouvelle affaire après la publication de la lettre jugée honteuse
00:39:25 par le ministre de l'Éducation envoyée aux parents d'un élève harcelé
00:39:28 qui s'est donné la mort au début du mois.
00:39:31 Plusieurs migrants ont été installés dans une ancienne école du 7e arrondissement de Paris.
00:39:34 Une nouvelle qui ne réjouit pas vraiment les riverains.
00:39:37 La mairie du 7e, prévenue au dernier moment,
00:39:39 accuse la mairie de Paris de ne pas respecter les règles de sécurité.
00:39:43 Et puis, victoire des indigènes lors d'un procès crucial au Brésil.
00:39:46 Un procès démarré en 2021 durant lequel la Cour suprême
00:39:50 a conforté les droits des autochtones sur leur terre.
00:39:53 L'enjeu était d'autant plus important que les réserves attribuées aux autochtones
00:39:56 sont considérées par les scientifiques comme des remparts face à la déforestation.
00:40:01 Merci Miquel. On se retrouve dans 15 minutes.
00:40:04 On revient sur ce procès. Deux mots rapides.
00:40:07 Alors moi, il se trouve que j'ai été jurée d'assise.
00:40:10 Et ce qui est intéressant, c'est la manière dont on vous demande
00:40:12 de vous positionner dans l'absolu, qui est de dire,
00:40:15 quand vous interrogez sur l'effectivité de la peine, on vous répond non.
00:40:19 Vous devez juger en théorie, c'est-à-dire que si la condamnation est de 15 ans,
00:40:23 vous faites comme si c'était 15 réelles années.
00:40:25 Donc il y a déjà quelque chose qui est extrêmement gênant,
00:40:28 c'est-à-dire que vous êtes dans le réel et on vous demande de rester surtout
00:40:33 enfermé dans le théorique et dans la théorie,
00:40:36 ce qui, quand vous jugez un être humain et donc qu'on vous demande
00:40:39 la personnalisation du regard, est complètement incohérent.
00:40:43 Donc voilà, pour dire que certes, un jury populaire,
00:40:47 mais ce jury populaire est encadré par trois magistrats.
00:40:51 Et quand vous arrivez et que c'est la première fois que vous devez juger
00:40:55 quelqu'un, ce n'est pas rien de donner 10, 15, 20 ans à une personne.
00:41:00 À ce moment-là, le poids des professionnels de la magistrature
00:41:06 est très important et leur influence sur le jury compte aussi énormément.
00:41:10 Il ne faut pas l'oublier.
00:41:12 Troisième et dernier point, quand vous êtes condamné,
00:41:17 c'est quoi ? Quel est le but de la société ?
00:41:19 Le premier but, c'est déjà de vous empêcher de nuire.
00:41:23 Vous êtes un danger pour la société.
00:41:25 On vous met de côté et c'est l'urgence.
00:41:28 Ensuite, la question de la rédemption, ça dépend.
00:41:31 Ce n'est pas une obligation.
00:41:33 À mon avis, il est bien mieux de penser que l'être humain
00:41:37 peut avoir l'occasion de la rédemption.
00:41:38 Mais en fait, quand on regarde dans le réel, la rédemption, c'est assez rare.
00:41:42 Donc, il ne faut peut-être pas non plus faire au nom de la rédemption
00:41:47 des absurdités qui mettent tout un collectif en danger.
00:41:51 On va terminer cette première heure de Minnews Weekend
00:41:54 par un sujet un petit peu plus léger, si je puis me permettre.
00:41:57 Quoique 1 + 1, ça fait combien ?
00:41:58 2.
00:41:59 Et 2 + 2 ?
00:42:00 4.
00:42:01 Très bien.
00:42:01 OK, je vois que vous suivez.
00:42:02 Vous avez le BEPC et potentiellement le baccalauréat.
00:42:04 C'est à 3 + 3 qu'on cale.
00:42:05 C'est à 3 + 3, c'est bien ça.
00:42:06 Écoutez, en France, au niveau de maths, des sixièmes est affolant.
00:42:10 Le Conseil scientifique de l'Éducation nationale tire la sonnette d'alarme.
00:42:13 Regardez les explications de Mathieu Devez et on sera avec Vincent Pavan,
00:42:17 qui est enseignant, chercheur en maths.
00:42:18 Et on interrogera.
00:42:19 Interrogation orale dans quelques instants, mais tout de suite le sujet.
00:42:22 Combien y a-t-il de quart d'heure dans trois quarts d'heure ?
00:42:26 À cette question apparemment simple,
00:42:27 seule la moitié des élèves qui entrent en sixième trouvent la bonne réponse.
00:42:31 C'est le constat alarmant du Conseil scientifique de l'Éducation nationale.
00:42:35 Le syndicat national des collèges et lycées évoque même une crise des mathématiques.
00:42:39 On a du mal dans le second degré à pourvoir les postes de professeurs de mathématiques.
00:42:45 Et c'est parmi ces mêmes professeurs qu'on va trouver des formateurs en mathématiques
00:42:51 pour les professeurs des écoles.
00:42:53 Donc il y a effectivement une crise des mathématiques
00:42:58 dans l'éducation nationale qui est assez généralisée.
00:43:01 Un déficit de compréhension qui concerne tous les milieux sociaux.
00:43:05 Il atteint 85% en éducation prioritaire et reste très élevé 75%
00:43:10 hors éducation prioritaire et dans les écoles privées.
00:43:13 Et pour certains élèves, il serait déjà trop tard.
00:43:16 Si on a des lacunes aussi importantes à l'entrée en sixième,
00:43:19 on va avoir beaucoup de mal à les rattraper au collège
00:43:23 avec des effectifs par classe qui sont aussi souvent très très chargés
00:43:27 et puis beaucoup moins d'heures de mathématiques au collège
00:43:30 qu'il y en a à l'école primaire.
00:43:32 Pour remédier à ce retard, le Conseil scientifique propose notamment
00:43:35 d'introduire les concepts mathématiques plus tôt, de façon progressive et intuitive.
00:43:41 Bonjour Vincent Pavant, soyez le bienvenu.
00:43:44 Merci de témoigner dans Bini News Weekend.
00:43:46 Ça vous inspire quoi ?
00:43:47 Vous êtes concerné, accablé ?
00:43:50 Oui, ça fait de très nombreuses années qu'également dans l'enseignement supérieur,
00:43:53 on tire la sonnette d'alarme sur le niveau des élèves qui rentrent.
00:43:57 Je suis entièrement d'accord avec ce reportage et ce qui a été dit sur Brantin,
00:44:02 le fait effectivement qu'on n'arrive plus à recruter d'enseignants.
00:44:05 Une des raisons, c'est d'ailleurs parce que les gens qui sont plutôt bons en mathématiques
00:44:09 trouvent assez rapidement des emplois plutôt bien payés dans l'industrie
00:44:13 et qu'il y a assez peu d'intérêt pour eux de rentrer dans l'enseignement en mathématiques,
00:44:17 ce qui fait qu'effectivement, leur niveau a baissé,
00:44:19 le niveau de recrutement au concours a baissé,
00:44:21 la grève, le CAPES, continuellement depuis 40 ans
00:44:24 et c'est un constat absolument désolant qu'on doit formuler aujourd'hui.
00:44:28 Alors, qu'est-ce qu'on fait Vincent Pavant ?
00:44:29 Ça sera ma dernière question, on fait quoi ?
00:44:31 C'est très compliqué, il faut effectivement mettre une réforme d'envergure en place
00:44:35 comme on a pu le faire avec les maths modernes,
00:44:37 même si les maths modernes en 69 et en 84 ont échoué,
00:44:40 c'était une réforme d'ambition.
00:44:42 Il faut revoir aujourd'hui complètement l'enseignement des mathématiques
00:44:46 et un des drames, c'est que les grandes réformes des mathématiques en France
00:44:49 et dans les milieux occidentaux ont été liées essentiellement à l'industrialisation
00:44:53 et aux besoins de calcul qu'on avait de modélisation dans le domaine de l'ingénierie
00:44:57 et à partir du moment où on a des sociétés qui se sont désindustrialisées,
00:44:59 moi je ne vois pas très bien comment on pourrait remotiver les étudiants ou les élèves.
00:45:03 Ce qui va faire l'intérêt, c'est aussi avec la connaissance que l'on a,
00:45:07 le métier qu'on pourra obtenir et s'il n'y a plus vraiment de métier
00:45:10 lié à la maîtrise des mathématiques,
00:45:15 il n'y aura de toute façon aucun intérêt pour les mathématiques, quelle que soit la réforme.
00:45:18 Un message en plus pour votre ministre, Gabriel Attal.
00:45:21 Sans doute, oui.
00:45:23 Merci d'avoir accepté de témoigner Vincent Pavan,
00:45:26 je rappelle que vous êtes enseignant et chercheur en mathématiques.
00:45:28 Amine Elbaïe, 325 moins 210, ça fait combien ?
00:45:31 325 moins 210 ?
00:45:33 Oui.
00:45:34 115.
00:45:38 Résultat juste après la publicité.
00:45:40 On se retrouve pour la deuxième heure.
00:45:41 A tout à l'heure.
00:45:42 Bonjour, il est 13h, merci de nous accueillir.
00:45:47 C'est la dernière ligne droite pour Newsweekend.
00:45:50 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec cette autre actualité que vous suivez en direct.
00:45:54 Vous le savez, pour son troisième et dernier jour en France,
00:45:57 le couple royal britannique a choisi de se rendre à Bordeaux
00:46:01 et l'avion vient de se poser, vous le voyez sur ces images.
00:46:05 Bordeaux qui fut, je le rappelle, pour les historiens, une terre anglaise.
00:46:09 Et le roi Charles III a décidé de placer son séjour en Gironde
00:46:12 sous le signe de l'écologie et visitera également certaines exploitations
00:46:16 viticoles et pas des moindres.
00:46:18 Voilà, on y reviendra dans le courant de Newsweekend.
00:46:21 Vous pouvez absolument vous montrer cette image en direct.
00:46:25 Mais tout de suite, place à l'info avec Miquel Dorian.
00:46:29 Rebonjour mon cher Miquel.
00:46:30 - Rebonjour Thierry, bonjour à tous.
00:46:32 Et dans l'actualité également, les suites du procès de Redouane Fahy
00:46:36 de la cour d'assises de Paris où on retrouve notre journaliste,
00:46:39 police-justice Célia Barod.
00:46:40 Célia, les accusés sont interrogés...
00:46:43 Alors on retrouvera Célia un petit peu plus tard.
00:46:46 Les accusés sont interrogés aujourd'hui sur l'évasion
00:46:49 et on en parlera donc un peu plus tard dans l'après-midi avec Célia Barod.
00:46:53 Dans l'actualité également, et vous venez de le voir sur ces images,
00:46:55 le couple royal britannique poursuit sa visite en France.
00:46:59 Charles III et son épouse Camilia viennent de se poser à Bordeaux.
00:47:03 Ils doivent notamment se rendre au domaine viticole Château-Smith-Aulafite.
00:47:07 Je vous propose d'écouter la propriétaire de ce domaine.
00:47:10 - C'est à la fois la quête du Graal qui s'achève
00:47:16 parce que ça a pris beaucoup de temps pour nous choisir.
00:47:20 Et on est extrêmement honorés et très heureux.
00:47:25 Mais je croise les doigts pour le temps qu'il va faire
00:47:29 et le temps qu'ils vont nous consacrer.
00:47:31 C'est la dernière visite, donc j'espère qu'ils ne seront pas trop fatigués.
00:47:37 Il va y avoir beaucoup de pression médiatique.
00:47:41 Et j'espère qu'on aura quelques très belles photos, quelques souvenirs.
00:47:47 Dans le reste de l'actualité, ce chiffre alarmant,
00:47:50 90% des enfants victimes d'inceste ne sont ni crus ni écoutés.
00:47:55 C'est ce que révèle un rapport de la Commission indépendante
00:47:59 sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
00:48:01 Autre chiffre inquiétant, 6 professeurs sur 10
00:48:04 ne donnent pas l'alerte en cas de signalement.
00:48:06 Les détails avec ce sujet de Corentin Brion.
00:48:09 - Des chiffres qui sont effrayants.
00:48:13 Chaque année, ce sont 160 000 enfants
00:48:15 qui sont victimes de violences sexuelles.
00:48:17 Par jour, c'est donc 438 enfants qui sont abusés.
00:48:21 Mais selon la Commission indépendante sur l'inceste
00:48:23 et les violences faites aux enfants,
00:48:25 90% d'entre eux ne sont crus ou même écoutés.
00:48:28 - La parole des enfants reste une parole.
00:48:32 C'est-à-dire que, comme toute parole,
00:48:35 elle peut être mise en doute, elle est mise en doute.
00:48:38 Et puis, ça n'est apparemment pas suffisant comme preuve pour les juges.
00:48:46 Or, on sait que dans ces témoignages-là,
00:48:52 le mensonge de la part des enfants est rarement de mise.
00:48:55 Ces violences ont des conséquences graves
00:48:56 sur le comportement des victimes.
00:48:58 Elles sont notamment sujettes à l'addiction dans leur vie adulte.
00:49:01 - Les séquelles sont épouvantables parce que, d'abord,
00:49:04 l'enfant qui n'est pas cru va penser qu'effectivement,
00:49:09 il s'est trompé ou va penser qu'il a lui-même inventé les choses
00:49:14 ou que c'est dans son imagination,
00:49:16 donc que ce qui s'est passé dans la réalité, en fait, était une illusion.
00:49:21 La commission met également en lumière les signalements
00:49:24 où les professionnels ne donnent pas l'alerte dans 60% des cas.
00:49:29 - Et puis, l'inquiétant niveau de maths des élèves de 6e,
00:49:32 le Conseil scientifique de l'Éducation nationale
00:49:35 tire la sonnette d'alarme.
00:49:36 Dans une note, il souligne l'inquiétante mécompréhension
00:49:39 des nombres et surtout des fractions,
00:49:41 un déficit qui touche tous les milieux,
00:49:43 comme nous l'explique ce sujet de Mathieu Deveze.
00:49:45 - Combien y a-t-il de quart d'heure dans trois quarts d'heure ?
00:49:49 À cette question apparemment simple,
00:49:51 seule la moitié des élèves qui entrent en 6e trouvent la bonne réponse.
00:49:55 C'est le constat alarmant du Conseil scientifique de l'Éducation nationale.
00:49:58 Le syndicat national des collèges et lycées
00:50:01 évoque même une crise des mathématiques.
00:50:03 - On a du mal, dans le second degré,
00:50:05 à pourvoir les postes de professeurs de mathématiques
00:50:08 et c'est parmi ces mêmes professeurs
00:50:11 qu'on va trouver des formateurs en mathématiques
00:50:14 pour les professeurs des écoles.
00:50:16 Donc il y a effectivement une crise des mathématiques
00:50:21 dans l'Éducation nationale qui est assez généralisée.
00:50:25 Un déficit de compréhension qui concerne tous les milieux sociaux.
00:50:28 Il atteint 85% en éducation prioritaire
00:50:31 et reste très élevé 75% hors éducation prioritaire
00:50:35 et dans les écoles privées.
00:50:37 Et pour certains élèves, il serait déjà trop tard.
00:50:40 - Si on a des lacunes aussi importantes à l'entrée en 6e,
00:50:43 on va avoir beaucoup de mal à les rattraper au collège
00:50:46 avec des effectifs par classe qui sont aussi souvent très chargés
00:50:50 et beaucoup moins d'heures de mathématiques au collège
00:50:53 qu'il y en a à l'école primaire.
00:50:55 Pour remédier à ce retard,
00:50:57 le Conseil scientifique propose notamment
00:50:59 d'introduire les concepts mathématiques plus tôt,
00:51:01 de façon progressive et intuitive.
00:51:06 - Voilà ce qu'il fallait, Thierry,
00:51:07 retenir de l'actualité à 13h sur CNews.
00:51:10 - Et on vous retrouve dans ?
00:51:11 - Dans un quart d'heure.
00:51:13 - On a bien noté le rendez-vous.
00:51:14 - Pour les maths, on est bon.
00:51:15 - Là, on est pas mal.
00:51:16 On a répété, c'est énorme.
00:51:18 C'est la dernière ligne droite pour Mini-News Week-end.
00:51:20 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec moi
00:51:22 pour commenter cette actualité de plus d'une heure.
00:51:24 Naïm M. Fadel, essayiste chargé de mission politique de la Ville.
00:51:27 On rallonge les titres.
00:51:28 Céline Pina, politologue, journaliste à cause Amine Elbeï,
00:51:32 juriste en droit public, 325 - 210.
00:51:35 Je vous ai pas donné la réponse ?
00:51:37 - 85.
00:51:38 - C'est ça.
00:51:39 Vous avez le BEPC et le baccalauréat.
00:51:42 Notre ami Aymeric Pourbet, journaliste à CNews.
00:51:45 On va encore parler du PAP, évidemment.
00:51:47 C'est l'actualité de jour.
00:51:50 David Amiel, député à Renaissance de Paris, nous a rejoints.
00:51:52 Soyez bienvenus.
00:51:53 - Bonjour.
00:51:53 - Je suis ravi de vous retrouver.
00:51:54 Et Jean-Christophe Kouvis, secrétaire national, l'unité SGP.
00:51:58 - Bonjour.
00:51:58 - Et bienvenue également, mon cher Jean-Christophe.
00:52:00 On va commencer d'ailleurs par vous,
00:52:02 et avec ce triste feuilleton,
00:52:03 puisque on va encore parler, encore, encore,
00:52:06 de refus d'obtempérer.
00:52:08 C'est un peu le feuilleton.
00:52:09 Un policier est gravement blessé dans un refus d'obtempérer à Sochaux.
00:52:12 Ça s'est passé cette fois hier soir, vers 19h.
00:52:14 Ce policier était venu assister la BAC
00:52:16 pour interpeller un homme visé par un mandat de recherche.
00:52:19 Je rappelle des faits avec Adrien Spiteri.
00:52:21 On en parle juste après.
00:52:23 - Les images de l'interpellation ont été relayées sur les réseaux sociaux.
00:52:28 Vers 19h, hier soir, dans le centre-ville de Sochaux,
00:52:31 des policiers de la BAC remarquent le véhicule d'un homme sous mandat d'arrêt,
00:52:36 mais alors qu'il se porte à sa hauteur pour le contrôler.
00:52:39 - L'individu fait une recherche arrière
00:52:42 et blesse l'un de mes collègues venu à sa hauteur.
00:52:45 Un autre policier a dû faire usage de son arme
00:52:47 pour protéger notre collègue qui venait d'être percuté par le conducteur du véhicule.
00:52:51 Le mis en cause a été blessé et il a été interpellé.
00:52:55 - Traîné sous le véhicule sur plusieurs mètres,
00:52:57 le policier blessé a été transporté à l'hôpital.
00:53:00 Ses jours ne sont pas en danger.
00:53:02 - On est passé très près du drame.
00:53:04 Et je vous rappelle qu'il y a 26 000 refus d'obtempérer en France par an.
00:53:07 Et là, en l'espèce, on a eu affaire à un individu déterminé
00:53:12 qui n'a pas hésité à mettre la vie en danger du policier pour s'en sortir.
00:53:18 - Le conducteur du véhicule a lui aussi été hospitalisé.
00:53:21 L'homme était déjà très défavorablement connu des services de police.
00:53:27 - Jean-Christophe Couvy, je le disais, encore et encore un refus d'obtempérer.
00:53:33 On fait quoi ?
00:53:34 On en parle sans arrêt sur ces plateaux et les choses ne changent pas.
00:53:37 - Non, les choses ne changent pas.
00:53:38 Ça empire et ça vient percuter, entre guillemets, ce qui va se passer samedi,
00:53:42 où il y a des personnes qui vont aller faire une manifestation
00:53:45 contre des violences pseudo policières.
00:53:48 Donc, nous, on attire l'attention sur le fait qu'encore une fois,
00:53:50 là, on a un collègue d'une quarantaine d'années, père de famille,
00:53:53 qui n'a rien demandé à personne, qui fait juste son boulot,
00:53:55 qui interpelle une personne qui est recherchée.
00:53:59 Et en fait, il a été traîné sur 30 mètres.
00:54:00 Il a failli mourir.
00:54:01 Il doit un peu la vie, d'ailleurs, à son gilet pare-balles,
00:54:04 qui a amorti, si je veux dire, le choc.
00:54:07 Voilà, donc oui, policiers, on est très en colère, très remonté.
00:54:10 Et très remonté parce qu'en fait, on n'arrive pas à s'en sortir de ces refus d'obtempérer.
00:54:18 Et encore une fois, quand on utilise notre arme de service,
00:54:20 on a vu le sondage, il y a 84% des Français qui sont derrière nous.
00:54:23 Et ça, c'est important de le répéter.
00:54:26 Quand on utilise notre arme de service, c'est pour nous protéger,
00:54:29 protéger notre intégrité physique ou celle d'autrui.
00:54:32 Ce n'est pas par plaisir et ce n'est pas pour,
00:54:33 comme on peut l'entendre, sur un refus d'obtempérer.
00:54:35 Non, c'est que là, on est en danger de mort.
00:54:37 Et il faut bien comprendre la différence entre les deux.
00:54:39 Mais souvent, effectivement, ça part d'un refus d'obtempérer,
00:54:42 parce qu'encore une fois, c'est une défiance à la loi,
00:54:43 défiance à l'autorité.
00:54:44 Et on a une partie de la population, de toute façon,
00:54:46 qui vit hors de la République, hors de ses lois
00:54:49 et qui est dans son propre monde et égocentré.
00:54:52 - Naïm Fadel, je ne sais même plus quoi poser comme question
00:54:55 par rapport à ça, parce qu'on en parle sans arrêt.
00:54:58 Et effectivement, on a les mêmes témoignages,
00:55:01 avec les mêmes scénarii, enfin...
00:55:03 - Oui, mais à chaque fois, on va...
00:55:05 - Et la même hypocrisie, sans doute.
00:55:06 - Non, mais on peut toujours égrener.
00:55:07 On peut continuer d'ailleurs longtemps,
00:55:09 parce que de toute façon, on est devant une impuissance,
00:55:12 effectivement, au niveau de la réponse.
00:55:14 Donc, ça devient une fatalité.
00:55:16 Et il ne faut pas, justement, se résigner à cette fatalité.
00:55:19 Mais pourquoi, en fait, il continue ses voyous ?
00:55:21 Parce que de toute façon,
00:55:23 ce n'est même pas un sentiment d'impunité.
00:55:24 Ils sont en impunité.
00:55:25 Regardez ce qu'ils risquent.
00:55:27 Ils s'attaquent quand même à des policiers.
00:55:29 Les policiers, ils sont garants de notre état de droit.
00:55:32 Ils risquent leur vie.
00:55:33 Ils ont des missions régaliennes, vous vous rendez compte ?
00:55:36 Et aujourd'hui, ils osent s'attaquer à la police.
00:55:39 Et on remet en cause la police.
00:55:41 Et demain, il y a une manifestation contre la police.
00:55:44 Qu'est-ce qu'il faut qu'il fasse, ce policier ?
00:55:46 Il faut qu'il se laisse tuer, c'est ça ?
00:55:49 Alors que justement, lui, là, il est dans la légitimité
00:55:53 de pouvoir utiliser son arme.
00:55:55 Ce qui est vraiment insupportable,
00:55:59 et on ne peut pas s'en sortir tant qu'il n'y aura pas
00:56:01 une réaffirmation forte de l'état de droit
00:56:05 et des sanctions fortes, effectives,
00:56:08 dès le premier acte de délinquance.
00:56:10 Ces refus d'entempérer, la plupart, c'est des récidivistes.
00:56:14 Certains ont dans leur casier 14, 15 mentions
00:56:18 en étant mineurs.
00:56:20 Ce n'est pas possible.
00:56:21 Et j'ai peur, effectivement, qu'il y ait un drame.
00:56:24 La réaction également de Mathieu Vallée,
00:56:25 que vous connaissez bien évidemment,
00:56:26 son tweet, c'était "Aujourd'hui, une maman et son fils de 14 ans
00:56:30 ont failli ne pas voir rentrer en vie un mari, un père, un policier."
00:56:34 Amine El Mouh.
00:56:34 Mais c'est une fois de plus toujours la même chose
00:56:37 sur l'insécurité régnant dans un certain nombre de quartiers
00:56:40 en France qui ont complètement fait sécession.
00:56:43 Aujourd'hui, nos policiers souffrent d'une double peur.
00:56:46 La peur de finir entre quatre planches,
00:56:48 parce qu'il faut bien dire qu'un certain nombre de policiers,
00:56:52 notamment, sont aussi victimes de ces refus d'entempérer,
00:56:57 ou de finir entre quatre murs, c'est-à-dire en prison.
00:57:01 Je vous rappelle ce qui s'est passé à l'occasion des émeutes
00:57:04 de l'affaire Nahel.
00:57:05 On a eu aussi cette fameuse affaire Eddy.
00:57:08 Il faut aujourd'hui, je le crois et on le voit,
00:57:10 à travers ces refus d'entempérer, à travers ces violences
00:57:13 faites contre les forces de l'ordre,
00:57:14 et plus globalement dans la société,
00:57:17 à chaque fois qu'on touche un fonctionnaire,
00:57:19 à un pompier, à un gendarme, à un élu.
00:57:22 Si tu touches un uniforme de la République,
00:57:24 le soir même, tu dors en prison.
00:57:26 Mais je ne comprends pas aujourd'hui ce renoncement collectif.
00:57:30 J'ai même envie de dire ce renoncement politique.
00:57:33 Et nous avons la chance d'avoir un député sur ce plateau.
00:57:35 On va lui donner la parole à David Lamine.
00:57:36 J'aimerais quand même que l'on puisse réinstaurer
00:57:39 des peines minimales fermes.
00:57:41 Tu touches un pompier, un gendarme, un policier,
00:57:44 c'est un an de prison minimum.
00:57:47 Le soir même, tu dors en prison.
00:57:49 Qu'est-ce qu'on attend aujourd'hui
00:57:51 pour réinstaurer des peines minimales exemplaires
00:57:54 à l'égard des multirécidivistes ?
00:57:56 David-Amiel, ma transition.
00:57:58 Je vais répondre évidemment tout de suite à ce que...
00:58:00 D'abord, dire que le refus d'entempérer,
00:58:02 c'est un véritable fléau, vous l'avez très bien dit.
00:58:04 Il y en a un toutes les 20 minutes en France.
00:58:05 Et ça aboutit à des drames, comme on l'a vu là avec le policier.
00:58:08 Aussi, des piétons qui, je me rappelle,
00:58:10 début du mois de septembre, un piéton avait été tué à Paris
00:58:13 suite à un refus d'obtempérer.
00:58:15 Donc évidemment qu'il faut une réponse extrêmement ferme.
00:58:16 Et je crois honnêtement que personne ne doute
00:58:18 de la résolution de Gérald Darmanin,
00:58:20 à appliquer avec la plus grande fermeté l'état de droit
00:58:23 et à faire respecter nos lois.
00:58:25 On a eu un soutien très fort à nos policiers
00:58:28 qui ont été mis en cause par des forces politiques,
00:58:30 vous l'avez dit.
00:58:30 On a un réarmement de nos forces de police et de justice
00:58:33 pour pouvoir arrêter plus et condamner plus vite.
00:58:36 On a besoin de faire les deux.
00:58:37 Ça a été les deux lois qui ont été votées l'an dernier
00:58:39 sur la sécurité intérieure et sur la justice,
00:58:41 qui doivent permettre d'obtenir des résultats
00:58:42 parce que les personnes qui mettent ainsi en cause
00:58:45 la vie d'autrui, vous l'avez dit,
00:58:46 risquent déjà des peines très importantes.
00:58:48 Le problème, c'est qu'il faut qu'on puisse les arrêter
00:58:49 et qu'on puisse ensuite appliquer ces peines.
00:58:51 Mais au-delà de ça, la police et la justice,
00:58:54 elles font leur travail.
00:58:55 Elles doivent le faire davantage en leur donnant les moyens.
00:58:57 Mais ce qu'il faut aussi, c'est qu'il y ait un ressaisissement collectif.
00:59:00 Et donc moi, j'appelle tous ceux qui ont une parole publique,
00:59:02 forces politiques, forces sociales, à être extrêmement clairs.
00:59:06 Quand la police nous demande de nous arrêter, on obtempère.
00:59:10 Et tant qu'on n'aura pas cette parole-là
00:59:11 de toutes les forces politiques,
00:59:13 je crains effectivement qu'on continue à avoir
00:59:15 ces phénomènes-là.
00:59:15 C'est extrêmement important qui est, je le disais,
00:59:18 un ressaisissement collectif.
00:59:19 C'est important. Je vous donne la parole là-dessus.
00:59:20 Puis on va parler justement, vous l'avez évoqué,
00:59:22 mon cher Jean-Christophe, de cette manifestation qui est prévue,
00:59:24 de ces manifestations qui sont prévues demain,
00:59:26 mais très rapidement.
00:59:27 Là où M. le député dit quelque chose de très juste,
00:59:29 c'est qu'une loi ou en tout cas une intervention d'une institution
00:59:34 a d'autant plus de force qu'elle s'appuie sur un consensus social.
00:59:37 Or, ce qui est compliqué en France, c'est qu'il y a un consensus social.
00:59:40 On voit, dès qu'on fait une étude, les Français sont derrière leur police
00:59:44 et sur les cas du refus d'obtempérer, ils sont très clairs.
00:59:47 Le problème, c'est qu'il y a une rupture culturelle.
00:59:50 C'est-à-dire que dans le monde politique,
00:59:52 chez ceux qui incarnent les élites, vous avez une partie de la gauche,
00:59:55 et notamment LFI, qui a clairement choisi d'être en sécession,
01:00:01 y compris par rapport à la notion de sécurité et de protection du peuple.
01:00:06 Et donc, aujourd'hui, elle a installé l'idée que toute violence
01:00:11 est une forme de réaction à une injustice subie.
01:00:14 Ce que ça a donné, c'est que LFI soutient de façon explicite
01:00:18 les violences et les razzia qui ont eu lieu après la mort du jeune délinquant Nahel.
01:00:26 Et ça a été en fait appuyé par toute une partie de la classe politique.
01:00:32 Donc, tant qu'on ne dénoncera pas aussi cette hypocrisie politique,
01:00:35 on ne se sortira pas de ces questions-là.
01:00:37 Alors justement, puisque vous parliez, mon cher Jean-Christophe,
01:00:40 de ces manifestations de demain et vous parliez d'LFI,
01:00:44 écoutez ce que disait Clémentine Autain,
01:00:45 elle était invitée de nos confrères de LCI ce matin.
01:00:48 Écoutez-la.
01:00:49 Ah, on ne l'a pas tout de suite.
01:00:53 Eh bien, on va faire le flash.
01:00:55 On peut faire le flash Naïm Fadel ?
01:00:58 Vous nous autorisez ?
01:00:59 Oui, je vous l'autorise.
01:01:01 Naïm Fadel nous l'autorise.
01:01:02 Le flash info avec Mickaël Dorian.
01:01:05 Et on écoutera Clémentine Autain juste après.
01:01:07 Donc, on continue le débat.
01:01:08 Merci Naïmah.
01:01:09 Le roi Charles III et la reine Camilia
01:01:11 aujourd'hui poursuivent leur visite d'État à Bordeaux.
01:01:14 Ils viennent d'atterrir à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.
01:01:17 Charles III doit rencontrer le maire écologiste de la ville, Pierre Urmic,
01:01:20 et visiter une forêt expérimentale, ainsi qu'un vignoble bio.
01:01:25 Le parquet de Paris demande que Marine et Jean-Marie Le Pen soient jugées.
01:01:28 Au total, 24 membres du RN sont soupçonnés d'avoir participé
01:01:32 à un système de détournement de fonds publics entre 2004 et 2016.
01:01:36 Le maire de Perpignan, Louis Elio, et l'ex numéro 2 du parti,
01:01:40 Bruno Golnisch, sont également visés.
01:01:42 Et puis, Vladimir Zelensky est arrivé au Canada.
01:01:45 Justin Trudeau a assuré le président ukrainien du soutien indéfectible
01:01:48 de son pays à l'Ukraine dans son conflit face à la Russie.
01:01:51 Le Premier ministre canadien a affirmé que le Canada restera
01:01:55 aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra.
01:01:58 C'est court, là.
01:01:59 Il faut que tu fasses court.
01:02:01 On peut reprendre la parole, Naïmah Mfadel ?
01:02:02 Oui.
01:02:03 Merci, Mickaël.
01:02:04 On se retrouve dans 15 minutes.
01:02:07 C'est comme ça que ça se passe au Miniws Weekend.
01:02:08 Vous avez vu ?
01:02:09 Le menu, c'est à la carte.
01:02:09 Ah non, non, c'est à la carte.
01:02:12 En fait, on a réussi, on a déconstruit Thierry.
01:02:14 Ils ont déconstruit, voilà.
01:02:15 Je ne maîtrise plus rien.
01:02:16 Allez, on continue à évoquer, justement, je vous le disais,
01:02:20 cet appel à manifester, manifestations anti-police
01:02:24 qui vont normalement avoir lieu demain.
01:02:25 On ne sait pas si ça va mobiliser ou pas.
01:02:27 En tous les cas, je vous propose d'écouter cette fois Clémentine Autain,
01:02:29 qui était l'invité de nos confrères d'Elsaye ce matin,
01:02:31 et puis on réagit très rapidement.
01:02:33 Vous savez combien il y a eu de morts ?
01:02:34 Naël, c'est le 15e mort en France
01:02:37 pour refus d'autant pérer par un tir mortel de policier.
01:02:41 15e mort.
01:02:42 On parle de mort, là, de mort.
01:02:44 En Allemagne, il y a eu un cas en 10 ans.
01:02:46 Un cas en 10 ans.
01:02:48 Donc, il y a un problème dans la police.
01:02:50 Et je regrette, moi, je vous le dis,
01:02:51 je regrette que les socialistes et les communistes
01:02:54 n'appellent pas cette manifestation.
01:02:56 Je note néanmoins, par exemple, puisque vous parlez de Fabien Roussel,
01:02:58 le parti communiste de Seine-Saint-Denis,
01:03:00 appellent à cette manifestation.
01:03:03 Jean-Christophe Kouvi.
01:03:04 Oui, bon alors là, voilà, elle est dans sa partition,
01:03:06 elle joue sa partition.
01:03:07 On voit bien qu'elle récite par cœur, d'ailleurs,
01:03:08 les textes déjà préécrits pour tous les députés et les filles.
01:03:14 Ils sont dans leur monde.
01:03:15 On ne vit pas dans le même monde.
01:03:16 Et moi, je suis désolé, mais encore une fois, regardez Sochaux,
01:03:18 c'est un policier qui est à terre.
01:03:21 C'est un policier qui a été blessé, meurtri,
01:03:22 qui n'a pas failli rentrer chez lui.
01:03:23 Alors oui, pour moi, cette manifestation, elle est hors sol.
01:03:27 Et tous ceux qui vont se gresser à cette manif,
01:03:29 ces manifestations, parce qu'il y en aura beaucoup dans la France,
01:03:32 c'est hors sol.
01:03:32 Et d'ailleurs, on voit bien que c'est un fourre-tout,
01:03:34 c'est-à-dire qu'on y met des violences policières,
01:03:36 on y met du racisme systémique,
01:03:37 on y met des libertés publiques, etc.
01:03:39 Tout ça pour scander en même temps.
01:03:41 Suicidez-vous parce qu'on aura encore ces slogans.
01:03:44 Et surtout, c'est que tout le monde déteste la police.
01:03:46 Alors, tous ceux qui vont y aller et qui y vont pour d'autres raisons,
01:03:49 ils vont se faire prendre en otage, encore une fois,
01:03:51 par une partie qui est en train de donner cette idéologie à notre jeunesse,
01:03:54 que la police est leur ennemi.
01:03:56 Et encore une fois, cette idéologie-là qui sera transmise
01:03:58 de génération en génération,
01:03:59 il prépare l'avenir, il prépare les têtes des enfants,
01:04:02 les générations qui vont arriver pour qu'elle haïsse la police encore plus.
01:04:05 - Deux mots très rapidement.
01:04:07 - D'ailleurs, ils sont responsables,
01:04:08 et les filles sont responsables de ce qui se passe dans notre pays,
01:04:10 ils sont responsables de ces morts,
01:04:12 parce que justement, comme ils accusent la police de tuer,
01:04:18 c'est-à-dire qu'ils excusent aussi les comportements délinquants de ces gamins.
01:04:21 Donc pour moi, ils sont extrêmement complices de ce qui se passe aujourd'hui.
01:04:25 - David Amiel.
01:04:26 - Cette marche dite "anti-police", c'est la marche de la honte,
01:04:29 parce qu'elle vise à jeter l'opprobre sur la totalité des fonctionnaires
01:04:32 de police, de gendarmerie, qui risquent leur vie
01:04:35 pour des salaires souvent pas très élevés,
01:04:37 pour nous protéger chaque jour, on l'a encore vu tout à l'heure.
01:04:40 Mais au fond, c'est la dernière étape dans une stratégie de la France insoumise
01:04:43 qui vise à saboter à un tous les pieds de la République.
01:04:45 On l'a vu sur la laïcité avec l'affaire des Abaya,
01:04:48 on l'a vu avec la paix civile quand ils refusaient d'appeler au calme en juillet,
01:04:51 on le voit maintenant avec la police.
01:04:53 Et moi j'appelle le reste de la gauche républicaine, qui se désolidarise d'ailleurs
01:04:56 en grande partie de la manifestation de demain, à ne pas avoir peur,
01:04:59 à aller plus loin, à prendre conscience que lfi est en train de salir
01:05:02 tous les principes qui fondaient la gauche républicaine
01:05:04 et donc à s'être ensolidarisé définitivement.
01:05:07 - Deux mots Amine, mais deux mots.
01:05:08 - La marche anti-police est une marche anti-républicaine qu'il faut interdire.
01:05:12 Qu'il faut interdire.
01:05:14 Comment accepter de voir des élus de la République,
01:05:16 des hauts-gauches et d'extrêmes-gauches,
01:05:18 comment ces partis ont pu être complaisants,
01:05:20 notamment à l'égard du collectif Traoré,
01:05:23 sept ans d'enquête pour qu'à la fin,
01:05:26 les trois gendarmes mis en examen bénéficient d'un non-lieu.
01:05:29 Comment cette famille, la famille Traoré,
01:05:32 qui a envoyé cinq membres de la fratrie en prison,
01:05:36 comment ces collectifs aujourd'hui ont pu bénéficier
01:05:39 de la bien-pensance et du soutien idéologique de la gauche.
01:05:42 Il faut mettre fin aujourd'hui à cette mascarade.
01:05:44 J'appelle personnellement et de mes voeux à l'interdiction de cette marche
01:05:49 qui s'oppose aux valeurs de la République,
01:05:51 qui s'oppose à nos policiers
01:05:53 et qui s'oppose à la cohésion de la République française.
01:05:56 - Allez, priorité à l'actualité également du jour,
01:05:58 vous le savez puisqu'on en parle depuis le début de Midi News Weekend.
01:06:01 C'est la visite du pape François à Marseille.
01:06:05 Aymeric Pourbet est avec nous,
01:06:06 qui va animer une grande émission spéciale le demain.
01:06:08 Mais on va prendre la direction justement de Marseille
01:06:10 avec l'une de nos équipes d'envoyés spéciaux,
01:06:12 Régine Delfour et Sacha Robin.
01:06:14 Bonjour ma chère Régine.
01:06:15 Où vous trouvez-vous ?
01:06:16 C'est un voyage avec un dispositif exceptionnel
01:06:19 qui a été mis en place, ma chère Régine.
01:06:20 Racontez-nous.
01:06:21 - Oui absolument Thierry.
01:06:26 C'est un dispositif très important
01:06:28 puisque 5 000 policiers et gendarmes sont mobilisés.
01:06:31 Ils seront appuyés par 1 000,
01:06:33 à peu près 1 000 000 d'agents de sécurité.
01:06:35 Il y a aussi un dispositif anti-drone qui est mis en place.
01:06:39 Des avions militaires surveilleront
01:06:42 qu'il n'y ait aucune intrusion aérienne.
01:06:44 Et puis aussi la gendarmerie maritime
01:06:46 sera aussi mobilisée dans le Vieux-Port.
01:06:49 Deux événements sont placés sous haute surveillance,
01:06:53 notamment la déambulation du pape François
01:06:57 pendant plus d'un kilomètre sur l'avenue du Prado 2.
01:07:01 Puisque 100 000 personnes sont attendues,
01:07:04 alors il y aura un filtrage très important.
01:07:06 Les personnes n'ont pas le droit d'arriver avant 9h30.
01:07:09 Et puis la messe au vélodrome aussi,
01:07:11 qui est aussi très très très surveillée
01:07:13 puisqu'on attend près de 67 000 personnes.
01:07:16 Alors il faudra être muni de son billet,
01:07:18 un billet nominatif et d'une pièce d'identité.
01:07:21 Sans cela, impossible d'entrer dans l'enceinte du vélodrome.
01:07:24 Merci beaucoup Régine Delfour.
01:07:26 Vous êtes accompagnée par Sacha Robin
01:07:28 et vous allez nous faire vivre durant ces deux jours
01:07:29 cette visite du pape François à Marseille.
01:07:33 Aymeric Pourbet, comment coïncider une visite,
01:07:36 et on l'évoque avec beaucoup de personnes mobilisées,
01:07:39 5 000 policiers et gendarmes qui ont été déployés.
01:07:41 Et puis ce petit côté intimiste que souhaite donner
01:07:44 à cette visite le pape François, mon cher Aymeric ?
01:07:47 Alors c'est un peu un casse-tête pour les forces de sécurité
01:07:50 parce qu'effectivement, il y a la sécurité d'un chef d'État
01:07:53 qui vient et qu'il faut assurer.
01:07:55 Mais il y a aussi les souhaits du pape lui-même
01:07:57 d'avoir un moment de communion avec la foule
01:08:00 qui ne soit pas uniquement au stade pendant la messe.
01:08:03 Puisque la messe, ça a été rappelé,
01:08:05 c'est 60 000 personnes maximum.
01:08:07 Donc le Saint-Siège a demandé à ce que le pape
01:08:10 puisse remonter l'avenue du Prado, très connue à Marseille,
01:08:13 et dans sa papa mobile, et donc avoir ce moment,
01:08:16 malgré tout, de communion.
01:08:17 Et évidemment, les services de sécurité sont sur les dents
01:08:19 parce que c'est très difficile à protéger.
01:08:23 Les bouches d'égout ont été scellées.
01:08:26 Et puis il y aura des groupes de sécurité
01:08:28 dissimulés dans la foule.
01:08:30 Mais néanmoins, il y a quand même un risque,
01:08:32 il ne faut pas se le cacher.
01:08:33 Moi, ce que je trouve intéressant aussi à travers ça,
01:08:35 c'est que le pape, on a toute cette actualité
01:08:38 dont on vient de parler, où il y a beaucoup de violence
01:08:40 dans la société, et le pape se défie en quelque sorte,
01:08:44 enfin, défie plutôt ce risque sécuritaire,
01:08:47 cette violence, pour communier avec la foule
01:08:50 et pour leur parler de quoi ?
01:08:51 Pour leur parler de paix, pour leur parler d'amour,
01:08:53 pour leur parler d'éducation, de la jeunesse,
01:08:55 qui sont en quelque sorte les solutions,
01:08:57 même si effectivement, après, il faut les mettre en œuvre.
01:08:59 Mais l'Église est toujours attachée,
01:09:01 à travers des œuvres éducatives, sociales, justement,
01:09:04 à aller vers ces publics-là.
01:09:05 Et je crois que ça, c'est vraiment un rôle
01:09:07 qu'il faut mettre en valeur aujourd'hui.
01:09:09 Et c'est le rôle du religieux, mais aussi du politique,
01:09:12 pour le coup, main dans la main.
01:09:13 Merci, Emeric.
01:09:14 Et on vous retrouve avec beaucoup de plaisir demain.
01:09:15 On rappelle les horaires ?
01:09:16 15h, 19h, avec la diffusion en direct de la messe.
01:09:20 Et nous, on sera à une émission spéciale juste avant.
01:09:22 On passera l'antenne, si vous voulez bien.
01:09:25 On va marquer une pause dans quelques instants,
01:09:26 mais tout de suite, l'autre actualité du jour,
01:09:28 c'est la visite de Charles III et de Camilla à Bordeaux.
01:09:30 Regardez ces images en direct.
01:09:32 Il y a du monde à Bordeaux.
01:09:34 Il pleuvait ce matin, mais ça y est,
01:09:36 apparemment, il y a une certaine accalmie.
01:09:37 Un bain de foule du roi Charles avec Camilla.
01:09:42 Voilà, c'est l'autre actualité.
01:09:44 Une actualité très, très riche en ce vendredi.
01:09:47 D'un côté, le roi Charles à Bordeaux,
01:09:50 le pape François à Marseille.
01:09:53 Un autre monarque, évidemment.
01:09:55 Et tout ça, c'est à vivre, évidemment, sur notre antenne.
01:09:57 Tout de suite, pub et on se retrouve pour la dernière ligne droite
01:10:01 avec mes grands témoins du jour.
01:10:02 A tout de suite.
01:10:02 Merci de nous avoir...
01:10:08 J'en commence. Merci de nous accueillir.
01:10:10 Eh oui, c'est Midi News Week-end.
01:10:11 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
01:10:12 C'est la dernière ligne droite.
01:10:14 On se retrouve dans quelques instants avec nos grands témoins du jour.
01:10:17 Mais tout de suite, Michael Dorian avec un point info, évidemment.
01:10:20 Une lettre du rectorat de Versailles envoyée à la famille d'une élève
01:10:24 qui se plaignait d'attouchement sexuel crée la polémique.
01:10:27 Gabriel Attal a condamné fermement le ton utilisé dans ce courrier.
01:10:30 Le ministre de l'Éducation nationale se rendra lundi matin
01:10:33 au rectorat de Versailles pour faire le point avec le nouveau recteur.
01:10:36 Le capitaine du 15 de France, Antoine Dupont,
01:10:38 s'est fracturé la mâchoire hier lors du match contre la Namibie.
01:10:42 Mais il reste toutefois dans le groupe.
01:10:44 Un avis chirurgical spécialisé a été demandé pour définir précisément
01:10:48 la durée de l'indisponibilité du joueur, précise la fédération.
01:10:51 Prochain match des Bleus, le 6 octobre contre l'Italie.
01:10:55 Et puis, Xi Jinping et Bachar Al-Assad se rencontrent aujourd'hui
01:10:57 à Hangzhou, dans l'est de la Chine.
01:10:59 C'est la première visite officielle en Chine du président syrien
01:11:02 en près de 20 ans, isolé sur la scène internationale.
01:11:05 Bachar Al-Assad est en quête de fonds pour la reconstruction de son pays.
01:11:09 Merci beaucoup, Michael.
01:11:12 On se retrouve dans 15 minutes.
01:11:14 Très bien. Toujours avec moi Naïma Emfadel, Céline Pina, Amine Elbaye,
01:11:18 Jean-Christophe Kouvi et David Amiel.
01:11:21 Et je vous propose, on voyage beaucoup dans cette émission.
01:11:23 Vous allez remarquer Marseille, Bordeaux, Bordeaux, Marseille.
01:11:25 On va prendre la direction de Bordeaux,
01:11:26 puisque le roi Charles et Camilla sont à Bordeaux.
01:11:30 On va découvrir. Ils doivent être du côté de la mairie.
01:11:32 Ils sont même à l'intérieur de la mairie en train d'observer des photos,
01:11:37 me semble-t-il. Et donc, on en reparlera évidemment d'ici la fin de cette émission,
01:11:43 puisqu'on retrouvera en direct de Bordeaux notre correspondant permanent,
01:11:47 Antoine Estef, qui nous racontera tout, tout, tout sur cette visite
01:11:52 bordelaise du roi Charles et de Camilla.
01:11:56 Voilà. Antoine est là. Antoine Estef, bonjour Antoine Estef.
01:12:02 Demandez le programme du roi. Il va visiter une très, très belle propriété.
01:12:05 Dites-moi. Et en plus, il fait beau à Bordeaux.
01:12:09 Oui, effectivement, il fait beau. Mais attention, c'est récent,
01:12:12 parce que ce matin, on a eu des trombes d'eau jusqu'à 11h, 11h30.
01:12:16 Et c'est vrai que là, ça s'est un petit peu calmé.
01:12:18 Vous voyez, le ciel est un petit peu plus sympathique.
01:12:20 Mais c'est vrai qu'il ne va pas être trop dépaysé.
01:12:22 Question climat aujourd'hui, le roi d'Angleterre.
01:12:24 Ici, nous sommes sur la place de la Bourse. C'est ici que s'est installé le village anglais.
01:12:28 Alors, un village anglais, ce sont des stands avec des vins, des bières,
01:12:32 des fish and chips, évidemment pour la communauté anglaise de la Nouvelle-Aquitaine.
01:12:36 On a 39 000 Britanniques quand même dans la région Nouvelle-Aquitaine.
01:12:39 Imaginez, c'est peut être un petit peu moins que pendant la guerre de 100 ans.
01:12:42 Mais il y a quand même beaucoup, beaucoup d'Anglais ici. C'est pour ça.
01:12:45 C'est l'une des raisons pour lesquelles le roi Charles a décidé de venir ici.
01:12:48 L'autre raison, vous le savez, elle est beaucoup plus politique.
01:12:51 Il est venu voir le maire de Bordeaux parce que c'est un écologiste ici, Pierre Urmic.
01:12:55 Et il a voulu lui faire visiter justement beaucoup de ses expérimentations ici.
01:12:59 Ils vont aller ensemble dans une forêt expérimentale qui a été plantée à Floirac,
01:13:03 à côté de Bordeaux, à quelques kilomètres d'ici.
01:13:05 Et ensuite, comme vous le disiez, il va visiter les vignes de Smiths Olafite,
01:13:09 un des meilleurs crus de Pessac léonien. Là, ce sera en tout petit comité.
01:13:12 On a déjà dit à la presse que ce serait poulet.
01:13:16 Vous savez ce que ça veut dire, poulet ? C'est quand il y a seulement quelques journalistes
01:13:19 qui accompagnent le roi et les personnes qui seront avec lui,
01:13:21 c'est-à-dire les propriétaires du château Smiths Olafite
01:13:24 et le ministre Lecornu qui l'accompagne aujourd'hui.
01:13:27 Mais très peu de journalistes sur place.
01:13:28 Tout le monde a été invité à rester ici à Bordeaux.
01:13:31 Mais bon, ça va être sympathique quand même.
01:13:32 On devrait normalement, Thierry, avoir un discours de Charles III
01:13:36 sur cette grande scène ici qui se trouve, place de la Bourse, en plein centre-ville.
01:13:41 - Merci mon cher Antoine Estelle.
01:13:42 Alors c'est bien d'assister au discours.
01:13:44 C'est vrai qu'une petite visite du côté d'Olafite, que je connais,
01:13:47 c'est plutôt sympathique.
01:13:48 Je ne comprends même pas que vous ne soyez pas déoué pour être membre de cette visite,
01:13:52 mon cher Antoine.
01:13:52 Ça me surprend de vous.
01:13:53 - Non, on est beaucoup trop surfé d'aller dans la vigne, vous savez Thierry.
01:13:59 On préfère rester ici sur le côté culturel anglais.
01:14:03 - Thank you very much.
01:14:04 Et je vois qu'il fait beau plusieurs fois par jour également à Bordeaux.
01:14:08 Un peu comme en Bretagne d'ailleurs.
01:14:09 Merci et vous allez nous faire vivre cette visite évidemment mon cher Antoine Estelle.
01:14:15 Et puis petite réaction sur cette visite, dernière ligne droite également,
01:14:17 pour le roi Charles Céline Pilar.
01:14:20 - En tout cas une visite qui finalement se passe sous de meilleurs hospices
01:14:24 que la première qui était prévue.
01:14:26 Puisque rappelons quand même...
01:14:27 - C'est vrai qu'elle avait été un peu décalée pour des raisons de manifestation ambiante.
01:14:31 - C'est ça.
01:14:32 Ce qui est intéressant, c'est que finalement, il a fallu que le roi d'Angleterre
01:14:35 arrive en France pour qu'on nous parle de cette histoire d'expérimentation de forêt à Bordeaux.
01:14:40 Or on sait qu'aujourd'hui, la question des forêts,
01:14:43 de la revivification des forêts est très importante.
01:14:45 Je trouve dommage qu'on l'apprenne de manière incidente.
01:14:49 Et que ce soit parce que le roi a un intérêt pour l'écologie
01:14:52 que tout d'un coup on apprend que finalement chez nous,
01:14:55 on peut faire des expérimentations qui suscitent l'intérêt de l'étranger.
01:14:59 - Allez, on va revenir, on fait quelques petits pas de côté évidemment,
01:15:02 même si on parle beaucoup du pape et de cette visite du roi Charles à Bordeaux.
01:15:06 On va parler, si vous le voulez bien, et ça va vous concerner aussi mon cher monsieur Kouvi,
01:15:11 à l'appel au secours des maires face au trafic de stupéfiants.
01:15:15 Vous allez me dire ce que vous en pensez.
01:15:16 Dans une tribune publiée dans les colonnes du Monde,
01:15:17 un collectif d'une cinquantaine d'élus réclame un plan national et européen.
01:15:21 Ils proposent cinq mesures pour lutter contre le trafic de drogue.
01:15:24 Détail avec Mathieu Devese et on en parle.
01:15:27 - Briser la spirale infernale du trafic de drogue,
01:15:30 c'est l'objectif ambitieux affiché par une cinquantaine d'élus,
01:15:33 dont le maire d'Arras, Frédéric Le Turc.
01:15:36 Selon lui, il est aujourd'hui primordial d'agir pour la sécurité des Français.
01:15:40 - On voit en fait que le trafic n'occupe pas simplement le vendeur et le consommateur,
01:15:45 mais malheureusement peut avoir des conséquences sur la vie dans un quartier,
01:15:51 la vie dans une cité, la vie dans une ville,
01:15:56 avec des moments de tension, des moments de règlement de compte.
01:16:02 Parmi les mesures proposées, s'attaquer au portefeuille des trafiquants
01:16:06 en allant plus loin sur le gel et la saisie des avoirs criminels.
01:16:09 Il souhaite également réduire la demande par la prévention
01:16:12 et une politique de santé publique pérenne,
01:16:14 ou encore accompagner davantage les collectivités.
01:16:17 - Ça ne concerne plus simplement la capitale, les métropoles,
01:16:22 mais aussi en fait des communautés urbaines, des agglomérations,
01:16:25 des communes plus petites, que parfois les trafiquants se nichent,
01:16:31 même peut-être dans des villages, en étant discrets,
01:16:35 organisent en quelque sorte leur réseau.
01:16:38 La cinquantaine des luttes demande désormais au gouvernement
01:16:40 de se saisir de leurs propositions.
01:16:43 - Jean-Christophe, vous êtes l'homme de la situation par rapport à ce sujet, évidemment.
01:16:47 - Nous sommes, en fait, les forces de l'ordre sont les hommes de beaucoup de situations.
01:16:51 Il n'y a pas que les stups, il y a hélas malheureusement toute la société.
01:16:54 C'est compliqué de lutter sur plusieurs plans.
01:16:56 - C'est vrai, pour reparler des manifestations prévues demain,
01:17:00 on fait quoi, entre le roi Charles, le pape, la Coupe du monde de Winnie.
01:17:06 La lutte contre l'immigration clandestine, la lutte contre les stups,
01:17:11 les violences faites aux femmes, les violences intrafamiliales, et j'en passe.
01:17:14 - Et j'en passe et les meilleurs. Alors sur ce sujet, sur cette piste de position.
01:17:17 - Sur les stups, il faut remettre aussi, les maires aujourd'hui, bien sûr, je les comprends.
01:17:22 - Il y a toute couleur. - Oui, il y a toute couleur et je les comprends.
01:17:24 Sauf que quand on a inventé la notion de continuum de sécurité dans les années 2000,
01:17:28 notamment avec Nicolas Sarkozy, les maires avaient demandé à pouvoir bénéficier
01:17:31 de police municipale parce qu'ils voulaient eux-mêmes avoir leur police
01:17:34 et pouvoir mener leur police dans leur ville.
01:17:38 Donc, en fait, l'État s'est désengagé petit à petit du régalien
01:17:41 pour donner plus de moyens aux collectivités locales.
01:17:44 Et nous, on a pris 13 000 policiers de moins à cause de la RGPP,
01:17:49 et puis après avec la MAP, etc. Donc, en fait, on a pris du retard.
01:17:52 Et aujourd'hui, on redécouvre, j'allais dire, le bénéfice de la police régalienne
01:17:57 qui est nationale et la gendarmerie aussi.
01:18:00 Et effectivement, c'est notre cœur de métier de lutter contre ça, contre ces trafics.
01:18:03 Sauf qu'on a laissé tellement de temps et d'espace à ces délinquants de s'organiser.
01:18:08 On a cassé les frontières. Il y a aussi la libre circulation des biens
01:18:12 et des marchandises et des gens dans toute l'Europe.
01:18:15 On a ouvert les frontières et donc les délinquants se sont engouffrés
01:18:19 dans ce ventre mou, j'allais dire, de l'Europe en disant
01:18:21 "mais puisqu'il n'y a plus de frontières, on n'est plus obligés de passer par les grosses mafias
01:18:24 et les grosses familles mafieuses, on va faire notre marché nous-mêmes".
01:18:27 Et donc, en fait, si vous voulez, ça a explosé dans les petites villes
01:18:30 parce que chaque petit dealer dans chaque quartier,
01:18:32 eh bien, s'est monté son officine avec ses lieutenants, ses revendeurs, etc.
01:18:37 Donc, si vous voulez, c'est très compliqué.
01:18:39 Et de l'autre côté, on se rend compte aujourd'hui qu'effectivement,
01:18:41 il faut une lutte nationale, voire européenne et internationale,
01:18:44 mais qu'on n'y met peut-être pas assez de moyens.
01:18:46 Et quand il y a une réforme de la police, notamment avec la police judiciaire,
01:18:49 où on nous dit "tiens, la solution, ça va être la départementalisation".
01:18:52 Attention, ne baissons pas la garde, on n'arrête pas de le dire.
01:18:55 Il faut aussi garder cet esprit de transnationalité,
01:18:59 c'est-à-dire que justement, la lutte contre la délinquance et les stups,
01:19:05 ça ne s'arrête pas aux frontières d'un département,
01:19:07 mais ça dépasse la région, ça dépasse une zone et la France.
01:19:11 Et donc, il ne faut surtout pas baisser cette garde et nous donner les moyens.
01:19:15 Et oui, s'attaquer au portefeuille, parce que le nerf de la guerre, c'est l'argent.
01:19:18 Et puis surtout, il faut être intransigeant dans la politique pénale et la réponse pénale.
01:19:22 - Céline, Naïma, Amine et David.
01:19:25 Malgré tout, la tribune est quand même décevante dans les propositions qu'elle fait.
01:19:29 Elle n'est pas du tout à la hauteur.
01:19:31 Alors, on peut comprendre le désarroi des maires.
01:19:33 Simplement, la question qu'on a envie de leur poser, c'est "que faites-vous, vous, à votre niveau ?"
01:19:38 Or, un des problèmes que l'on a et qui est basique, c'est par exemple,
01:19:41 essayer donc d'expliquer qu'il faut arrêter un certain nombre d'aides sociales,
01:19:46 le fait de bénéficier de logements sociaux, quand vous faites du trafic de drogue.
01:19:52 Il sont très, très rares les maires qui osent aller jusqu'au bout.
01:19:55 Ils sont très, très rares les représentants politiques qui interpellent les députés et les ministres
01:20:01 pour dire "voilà, là-dessus, il faudrait être un peu courageux".
01:20:04 On a une forme de contagion d'al-Hajti, on n'a pas encore trouvé la forme de contagion du courage.
01:20:09 Et aujourd'hui, ce qui est demandé, c'est quand même "ouin, l'État, faites-en plus".
01:20:15 On peut le comprendre.
01:20:16 Ceci dit, c'est vrai que l'État essaie de progresser là-dessus.
01:20:19 Sans doute pas assez vite, mais on peut au moins lui reconnaître d'avoir ouvert les yeux.
01:20:23 La question, c'est pourquoi, quand un policier intervient,
01:20:27 il court le risque de se faire attaquer par toute une partie des politiques,
01:20:31 dont notamment LFI ?
01:20:33 Pourquoi, quand il y a une catastrophe dans les villes,
01:20:34 les premiers à tirer dans le dos de la police
01:20:36 sont souvent les maires qui leur ont demandé d'intervenir ?
01:20:39 Pourquoi est-ce qu'on ne supprime pas les aides sociales ?
01:20:41 Pourquoi est-ce qu'on ne supprime pas les HLM, etc. ?
01:20:45 Toutes ces questions, il faut les poser.
01:20:46 Toutes ces questions, elles sont encore évitées.
01:20:49 Naïma, vous partagez le même avis ?
01:20:50 C'est faible en force de proposition ?
01:20:52 Oui, effectivement, à plusieurs reprises, on l'a dit ici,
01:20:55 qu'il faut déjà commencer par expulser les familles de délinquants,
01:20:58 parce qu'ils sont connus de toute façon dans les quartiers.
01:21:01 On a aussi parlé de responsabiliser les parents,
01:21:03 notamment au niveau des allocations familiales,
01:21:05 parce que toutes les petites mains dans ces quartiers-là sont des mineurs.
01:21:09 Et résultat, à chaque fois, c'est des cris d'orfraie,
01:21:13 et notamment de l'ultra-gauche ou du Parti socialiste.
01:21:17 Et puis, rappelons-nous que les écolos,
01:21:19 ils ne veulent pas, surtout pas, de police municipale,
01:21:21 et notamment armée.
01:21:23 Donc vous voyez, c'est très bien d'avoir fait une tribune,
01:21:25 ça ne mange pas de pain, comme dirait l'autre,
01:21:27 mais à un moment, chaque fois, il faut en prendre…
01:21:28 Il y a toute couleur qu'on peut lui.
01:21:30 Oui, mais justement, tout couleur…
01:21:31 C'est rarement.
01:21:32 Commençons déjà à faire le minimum,
01:21:34 et encore une fois, à sauver les habitants de ces quartiers
01:21:36 qui sont pris en otage par ces délinquants,
01:21:39 par ces trafiquants de drogue.
01:21:40 Et encore une fois, il faut y aller avec autorité et fermeté,
01:21:44 et ne pas hésiter, encore une fois, à expulser de ces quartiers
01:21:47 ces personnes-là qui bénéficient du logement social,
01:21:49 et encore une fois, à rappeler aux parents leur responsabilité,
01:21:52 droit et devoir, surtout devoir,
01:21:54 et toucher aux allocations familiales.
01:21:56 On a un député sur ce plateau, oui ?
01:21:57 Ce serait bien que, quand on arrive à être nombreux
01:22:00 à signer au-delà des clivages politiques,
01:22:02 ce ne soit pas pour vendre de l'eau tiède,
01:22:04 un peu de courage.
01:22:05 Un peu de courage, ok.
01:22:07 David, en tant que député, David Amiel.
01:22:09 L'époque de désarmement régalien que vous évoquiez d'ailleurs à l'instant
01:22:12 est révolue. Gérald Darmanin a fait depuis le premier jour
01:22:15 de l'offensive contre la drogue, une de ses priorités politiques.
01:22:17 On commence à avoir des résultats.
01:22:18 Il y a 1000 points de deal qui ont été fermés l'année dernière.
01:22:22 On a des arrestations de plus en plus nombreuses.
01:22:23 Mais c'est vrai que face à l'ampleur du trafic de drogue,
01:22:26 il va encore falloir monter en puissance.
01:22:28 La tribune d'ailleurs souligne, je crois, l'importance des moyens
01:22:30 qui vont être consacrés par l'État, par le gouvernement,
01:22:34 à la police et à la justice.
01:22:35 Et il faut évidemment qu'on travaille au niveau local avec les maires.
01:22:38 Et là aussi, il y a des situations extrêmement différentes.
01:22:41 Il y a des villes, des collectivités locales qui font un travail
01:22:43 remarquable en matière de sécurité sur lesquelles on peut s'appuyer.
01:22:47 Et puis, il y a effectivement d'autres collectivités locales
01:22:49 qui ne le font pas.
01:22:50 Moi, je suis député parisien.
01:22:51 Quand je vois ce qui s'est passé à Paris avec une maire de Paris,
01:22:54 Anne Hidalgo, qui a refusé pendant extrêmement longtemps
01:22:56 de créer, ne serait-ce qu'une police municipale à Paris,
01:22:59 qui aujourd'hui, parce que la majorité présidentielle
01:23:02 a voté à l'Assemblée nationale, la création d'une police municipale
01:23:05 garde une police municipale très faible en effectif,
01:23:07 refuse qu'elle soit armée.
01:23:09 Je crois qu'on a un vrai problème.
01:23:10 Mais quelle ville réussit dans le trafic de drogue ?
01:23:14 En matière de sécurité, je crois que ce que fait Christian Estrosi
01:23:17 est très intéressant.
01:23:18 Vous avez vu les quartiers qui sont gangrénés par la drogue ?
01:23:22 Aujourd'hui, il y a même des règlements de comptes.
01:23:26 Je ne dis pas que le trafic de drogue ait de la responsabilité
01:23:29 des élus locaux.
01:23:30 Je pense que la sécurité, de manière générale,
01:23:32 peut être faite entre les collectivités locales et l'État.
01:23:34 On y arrivera seulement si on arrête les éléments de langage.
01:23:38 Parce qu'on est tous dans le même bateau.
01:23:39 Mais oui, il faut arrêter les deux.
01:23:41 Donc à un moment, il faut, par exemple, la politique familiale
01:23:44 qui responsabilise les parents.
01:23:46 Quand est-ce que l'État va s'y attaquer ?
01:23:48 Ils en ont parlé après les émeutes.
01:23:49 Le ministre Dupond-Moriti a dit qu'il faut toucher aux portes de monnaie
01:23:53 de ces parents-là.
01:23:54 Il faut absolument réagir et responsabiliser les parents.
01:23:57 Mais c'est même plus une affaire de...
01:23:59 Mais attendez les amis, mais c'est même plus une affaire de...
01:24:01 Non, papa, on ne s'entend pas.
01:24:02 On ne s'entend pas.
01:24:03 Vous avez des policiers, des juges, des magistrats sur le terrain
01:24:06 qui obtiennent des résultats comme ils n'en ont jamais obtenus.
01:24:08 Il faut s'inspirer de cette méthode-là.
01:24:09 Mais attendez, mais c'est plus une affaire de...
01:24:11 Allez, deux mots d'Amine, parce que Mickaël Dorian est là.
01:24:14 Et ça va y avoir du flash.
01:24:15 Oui, monsieur Cabane, c'est plus une affaire de porte-monnaie.
01:24:18 Le débat que nous avons sur ce plateau est un débat digne des années 80.
01:24:22 C'est une tribune qui est signée par 30 élus trans-partisans,
01:24:26 de la droite et de la gauche.
01:24:27 Ils ont tous été au pouvoir.
01:24:28 Je vois Mme Aubry, je vois M. Estrosi.
01:24:30 Mais partez, laissez la place aux jeunes.
01:24:32 Nous, on a des idées.
01:24:33 Vous avez oublié quelque chose de fondamental dans votre tribune.
01:24:36 Vous ne faites même pas le lien entre l'explosion de la violence,
01:24:39 l'explosion de ces trafics de drogue et la répartition de la pauvreté,
01:24:43 la répartition aussi de familles clandestines,
01:24:45 le lien existentiel entre hausse de la violence et montée de l'immigration.
01:24:51 Si vous voulez vous attaquer au réel problème dans ces quartiers,
01:24:55 vous devez demander, vous, maire des grandes villes,
01:24:58 à l'État de revoir cette loi d'Allo,
01:25:00 cette loi d'Allo qui vous oblige de répartir la pauvreté,
01:25:04 de répartir des familles entières, des pans entiers de l'immigration illégale
01:25:08 qu'on a régularisé dans des quartiers qui échappent aujourd'hui au contrôle de l'État.
01:25:13 Ayez le courage de nommer les choses.
01:25:16 Trente ans que vous êtes là, droite, gauche, au pouvoir,
01:25:18 et vous constatez la même chose dans ces grandes villes qui aujourd'hui,
01:25:23 d'ailleurs en grande majorité, les 15 plus grandes villes appartiennent,
01:25:25 sont gérées par des parties de gauche.
01:25:27 Ça suffit aujourd'hui.
01:25:28 Il faut nommer les choses.
01:25:30 Vous avez nommé les choses.
01:25:32 Maintenant, je vais nommer, M. Eldrian.
01:25:33 Merci à vous.
01:25:34 C'est le moment du flash, si vous me le permettez.
01:25:35 C'était le coup de gueule du midi, mais quand même, il faut nommer les choses.
01:25:39 J'ai bien compris.
01:25:40 M. Eldrian, ce n'est pas le coup de gueule, c'est l'heure du flash.
01:25:42 Une femme a insulté et frappé un adolescent près d'un collège de Boissy-Saint-Léger.
01:25:46 Elle a ensuite ordonné à son fils de le gifler à son tour et de lui donner un coup de poing.
01:25:50 Les parents du jeune garçon portaient plainte.
01:25:52 Une expertise psychiatrique va être réalisée.
01:25:55 Le verdict a été rendu hier tard dans la soirée.
01:25:57 Les deux agresseurs de Philippe Monguilhau,
01:25:58 le chauffeur de bus de Bayonne tué en 2020,
01:26:01 sont respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle.
01:26:06 Des peines décevantes pour la famille de la victime.
01:26:09 Et puis les salariés d'Apple réclament une revalorisation salariale supérieure à l'inflation.
01:26:13 Ils étaient plusieurs dizaines à manifester ce matin à Paris
01:26:16 devant la principale boutique française du géant américain.
01:26:19 Un mouvement social qui intervient alors que l'iPhone 15 sort officiellement aujourd'hui.
01:26:24 Merci mon cher Michael.
01:26:27 Un dernier mot, il nous reste quasiment une minute sur cet appel
01:26:30 au secours des mères face au trafic de stupéfiants peut-être Jean-Christophe ?
01:26:33 Oui, alors juste pour vous dire que je m'adresse au député qui est justement la majorité.
01:26:40 Nous on attend des prisons, on attend des places de prison.
01:26:43 Effectivement c'était aussi une promesse qui n'est pas arrivée.
01:26:47 Alors les policiers font le boulot, on arrête effectivement les délinquants.
01:26:50 La justice fait ce qu'elle peut parce qu'elle aussi,
01:26:53 pour essayer de placer des délinquants en prison,
01:26:56 les places de prison il n'y en a pas.
01:26:58 Et je suis désolé mais quand en même temps on veut sacraliser le policier,
01:27:01 et nous on demande justement, on demande de la reconnaissance et de la protection.
01:27:08 Quand il y a la loi Récidiv qui voulait être votée et qui était proposée par Madame Naïna Mouchou,
01:27:12 et que c'est le garde des Sceaux qui a fait capoter cette loi en disant non, non, on ne votera pas, etc.
01:27:18 Donc ça a été retiré. Dans cette loi Récidiv justement,
01:27:20 un récidiviste partait en prison directement.
01:27:23 Et donc il y avait des peines minimales.
01:27:24 Et tout ça, il nous le faut, il nous le faut parce que pour lutter contre les stupéfiants,
01:27:27 il faut aussi être fort.
01:27:29 Voilà donc oui, et ce n'est pas qu'une réponse policière.
01:27:31 Vous avez raison, c'est une réponse de la société,
01:27:33 mais c'est une réponse de tous les appareils de l'État.
01:27:35 Et pour l'instant, on n'a pas tout mis en œuvre.
01:27:36 Merci beaucoup et je ne peux pas vous donner la réponse.
01:27:38 Vous viendrez pour une autre émission parce que...
01:27:41 Je suis le maître des horloges.
01:27:43 Et Midi News Weekend se termine mon cher David.
01:27:45 Non, simplement pour dire qu'on construit davantage de places de prison
01:27:47 et que souvent le frein, c'est qu'on ne trouve pas les terrains nécessaires pour le faire.
01:27:49 Et c'est un bon exemple de la manière dont l'État et les collectivités locales doivent travailler ensemble.
01:27:53 Ça sera le mot de la fin.
01:27:54 Merci de nous avoir suivis.
01:27:56 Il y avait beaucoup de sujets.
01:27:57 Merci Namim Fadel, merci Céline Pinard, merci Amine Albaï, merci Jean-Christophe Couvy,
01:28:01 merci Émric Pourbet qui était avec nous, merci David Amiel.
01:28:04 Merci à vous.
01:28:04 Merci également à Benjamin Bouchard, Camille Jolie et Cynthia Pina
01:28:08 qui m'ont aidé à préparer ces deux heures de Midi News Weekend.
01:28:11 Merci à Abiba, M. Guizou évidemment, merci aux équipes de la programmation.
01:28:14 Merci aux équipes en régie avec Gérald Ventura, la réalisation,
01:28:19 au son Grégory Possidalo et Noah, la vision Samuel.
01:28:24 Voilà, je crois que je n'ai oublié personne.
01:28:26 Vous pouvez revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
01:28:29 J'y vais à 280 km/h.
01:28:31 Jacques Sanchez quand même.
01:28:32 Jacques Sanchez, voilà, que je n'ai pas oublié.
01:28:34 Et tout de suite, 180 minutes info avec l'excellente Nelly Denac.
01:28:38 Et moi, je vous souhaite une très belle journée.
01:28:40 Je vous donne rendez-vous demain à 12h pour un Midi News exceptionnel.
01:28:43 Passe-je au spécial ?
01:28:44 Édition spéciale.
01:28:45 Édition spéciale.
01:28:46 Édition spéciale.
01:28:47 Belle journée et à très bientôt.
01:28:48 J'étais très heureux de vous retrouver en pleine forme.
01:28:50 A bientôt.
01:28:51 [Musique]