• l’année dernière
Ça y est, c’est la rentrée ! Comment aider les enfants à reprendre le rythme de la vie scolaire après ces deux mois de liberté ? Véronique Mounier et ses invités en parlent sur le plateau de "La Santé D'abord"

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Prenez soin de vous avec le groupe vive et votre programme La Santé d'abord.
00:04 Groupe vive pour une santé accessible à tous.
00:07 Bonjour à tous, soyez les bienvenus sur le plateau de La Santé d'abord,
00:10 l'émission qui préfère prévenir plutôt que guérir.
00:13 Alors ça y est, c'est la rentrée, nos enfants s'apprêtent à retrouver les bancs de l'école,
00:17 dans la joie et la bonne humeur ou pas.
00:19 Alors comment les aider à reprendre le rythme un peu rigide de la vie scolaire ?
00:23 On en parle aujourd'hui sur le plateau de La Santé d'abord.
00:26 [Musique]
00:47 C'est vrai, la rentrée, c'est toujours une période chargée pour nous les parents.
00:50 Il faut recaler les cycles de sommeil des enfants,
00:52 remettre un peu d'ordre dans leur alimentation, assurer la gestion des écrans,
00:57 les encourager aussi à faire une activité physique régulière.
01:00 Bref, il y a du boulot et pour nous faciliter la vie,
01:02 j'ai fait appel à deux grandes expertes du sujet.
01:04 Nathalie Cassovic-Arrigny, bonjour.
01:06 Bonjour.
01:07 Merci d'être avec nous.
01:08 Vous êtes fondatrice et déléguée générale d'Ensemble pour la petite enfance,
01:11 une association qui rend accessible au plus grand nombre les outils pédagogiques
01:15 les plus novateurs concernant la petite enfance.
01:18 Marie-Claude Bossière, bonjour.
01:20 Bonjour.
01:21 Merci d'être là également.
01:22 Vous êtes pédopsychiatre, auteur du livre "Le bébé au temps du numérique"
01:25 aux éditions Hermann et membre du collectif Causes,
01:28 collectif sur exposition écran.
01:30 Nous allons effectivement parler des écrans pas mal dans cette émission.
01:33 Alors, comment les Français gèrent-ils la rentrée de leurs enfants ?
01:36 Quels sont leurs secrets pour une rentrée réussie ?
01:39 C'est un reportage de Marine Kijek.
01:42 [Musique]
01:50 La dernière semaine d'août, première semaine de septembre, je prenais congé.
01:55 Comme ça, je la mettais dans le rythme tout de suite,
01:58 je couchais tôt, je levais plus tôt et tout,
02:01 pour bien préparer la rentrée scolaire.
02:04 Essayer de les coucher tôt au maximum et refaire une petite routine en fait.
02:09 Pour ne pas perdre le fil au retour des vacances, des cures de vitamines
02:13 sont aussi à prévoir et tout au cours de l'année en général,
02:19 c'est des choses que je fais, mais encore plus en revenant de vacances,
02:23 puisque parfois on pense se reposer, on revient bien plus fatigué que prévu.
02:27 Les portables, à partir de 20h, ils sont sur une table en bas,
02:33 ils n'ont pas le droit de les prendre dans les chambres,
02:35 donc ça c'est déjà réglo.
02:39 Et puis après, la télé, je fais super attention à ce qu'ils regardent.
02:43 En général, on essaie de limiter vraiment au week-end,
02:46 en jour de semaine, jour d'école, il n'y a pas d'écran.
02:50 Parfois, vraiment, quand j'en peux plus le mercredi,
02:54 il y a une petite demi-heure de télé.
02:57 On le voit, les portables, c'est un sujet qui préoccupe beaucoup les parents,
03:00 on y reviendra plus en détail tout à l'heure.
03:02 Parlons d'abord de leur sommeil, ça peut avoir un lien aussi avec les écrans évidemment.
03:06 Après deux mois de coucher tardif, de grasse matinée,
03:09 ça dépend des enfants, mais comment les aider à recaler leur rythme,
03:13 à retrouver le bon rythme ? Marie-Claude ?
03:17 Je pense que c'est quelque chose qui doit se faire progressivement,
03:21 mais de façon tranquille, peut-être aussi en recalant le rythme de tout le monde,
03:25 de toute la famille en même temps, petit à petit,
03:29 en rétablissant les règles et en ayant en perspective,
03:32 dans 15 jours, 3 semaines, la rentrée à l'école,
03:35 et donc la nécessité de se lever bien plus tôt.
03:37 Que les parents donnent de bonnes exemples.
03:39 Selon une enquête d'OpinionWeb, 24% des parents
03:41 ont quand même un trouble du sommeil chez leur enfant,
03:44 32% même chez les enfants de moins de 3 ans.
03:46 Comment expliquer ce chiffre ?
03:47 Quelles sont les principales causes de ces troubles du sommeil ? Nathalie ?
03:50 Probablement le stress ambiant, le stress des parents en particulier,
03:54 des injonctions, une période sensible chez l'enfant,
03:58 ça génère toujours des questionnements.
04:01 Et puis l'enfant a surtout besoin de sécurité affective,
04:04 il a besoin d'être en lien avec ses parents,
04:07 il va d'autant mieux retrouver son sommeil dans les meilleures conditions
04:11 qu'il se sentira en sécurité et dans le bien-être,
04:15 dans la relation avec ses parents.
04:17 Donc les entourer effectivement, ne pas se stresser nous-mêmes.
04:21 Et puis peut-être rappeler que le développement de l'enfant,
04:23 ça n'est pas une période si facile que ça pour les enfants
04:26 qui traversent des étapes de développement avec des angoisses,
04:29 et il faut être un peu attentif, attentionné,
04:32 essayer de comprendre pourquoi ils ont peur du monstre,
04:35 pourquoi il y a des tas de troubles du sommeil
04:38 qui sont totalement naturels dans le développement,
04:40 mais qu'il faut accompagner quand on est parent, tranquillement.
04:42 D'accord, et pas forcément s'inquiéter outre mesure.
04:44 Alors parlons des adolescents, une récente étude a montré
04:47 que la moitié d'entre eux souffrent d'un déficit de sommeil
04:50 équivalent à une nuit manquée par semaine.
04:53 Alors il y a le rôle des écrans bien sûr,
04:55 mais il y a aussi le rôle des hormones sexuelles,
04:56 qui à cet âge peuvent interagir avec le rythme veille-sommeil
05:00 et les mettre en jet lag.
05:02 Donc on fait quoi dans ces cas-là ?
05:03 Surtout quand ils commencent les cours très souvent à 8h,
05:05 c'est compliqué.
05:06 Oui c'est ça, alors il y a des tas de personnes maintenant,
05:09 y compris à l'éducation nationale,
05:11 ou des gens qui travaillent sur le sommeil,
05:12 qui disent, et il y a certains pays d'ailleurs
05:15 où ça a été expérimenté, c'est-à-dire de décaler
05:17 l'heure du premier cours le matin,
05:20 à 8h plutôt 9h, au collège et au lycée,
05:22 parce qu'effectivement l'hormone du sommeil
05:24 est sécrétée de façon plus tardive que chez les enfants,
05:27 avec un grand maniement au niveau cérébral.
05:29 Donc c'est normal si nos ados n'arrivent pas à aller se coucher,
05:32 et s'ils se lèvent tard.
05:33 Absolument, il faudrait qu'on les laisse se coucher un peu plus tard,
05:36 mais qu'on les laisse aussi se lever un peu plus tard.
05:38 Et qu'est-ce que ça va changer ça,
05:40 au niveau de l'éducation nationale ?
05:42 C'est très compliqué, parce qu'il faut modifier les horaires
05:44 des enseignants, les horaires des parents.
05:47 Qu'ils se lèvent plus tôt, parce qu'ils ont un pic de mélatonine plus tôt.
05:50 Et de tous les ramassages scolaires,
05:52 c'est très compliqué finalement à organiser.
05:54 D'accord.
05:55 Quels sont les effets principaux du manque de sommeil
05:58 chez nos enfants et chez nos ados ?
06:00 L'irritabilité, des compétences sociales
06:03 qui ne sont pas exercées dans les meilleures conditions,
06:05 alors qu'on sait qu'elles sont le socle du développement global.
06:08 Et puis du stress généré.
06:11 On sait que le cortisol, qui est l'hormone du stress,
06:15 envahit le cerveau, il va empêcher l'enfant d'entrer dans les apprentissages,
06:19 il va fuir, il va attaquer, ou il va se figer son cerveau.
06:22 Donc ça ne va pas être aidant.
06:25 Et puis...
06:28 La mémorisation.
06:31 Le cortex orbitofrontal, qui est l'organe qui va mémoriser,
06:35 pour apprendre du recul,
06:37 ne va pas être bien connecté avec le cerveau des émotions.
06:40 Ils auront plus de mal à maîtriser ces émotions,
06:42 ils auront plus facilement des accès de colère, etc.
06:44 D'où l'importance de respecter un bon sommeil.
06:46 Il y a une répercussion aussi sur l'alimentation.
06:48 On s'est rendu compte que les enfants qui manquaient de sommeil
06:50 ont une façon de se nourrir qui est différente.
06:52 Et puis aussi sur l'hormone de croissance,
06:54 puisque l'hormone de croissance est sécrétée pendant le sommeil,
06:56 pendant certaines phases du sommeil.
06:58 Et si le sommeil est perturbé, on risque...
07:00 - On parle des heures avant minuit souvent,
07:02 qui seraient plus réparatrices.
07:04 - C'est ça, c'est plutôt le sommeil profond.
07:06 Et donc, effectivement, il peut y avoir une répercussion,
07:09 si vraiment les troubles du sommeil sont importants,
07:11 sur la croissance.
07:13 - On parlait tout à l'heure d'alimentation, ça tombe bien.
07:15 Je voulais vous poser une question concernant ce fameux petit déjeuner.
07:17 C'est le débat éternel.
07:19 Faut-il efforcer à en prendre un, sinon pas faim ?
07:22 C'est vrai que quand ils partent le ventre vide,
07:24 on est toujours un petit peu angoissé en se disant,
07:26 comment va-t-il faire ? Comment va-t-il tenir ?
07:28 - Alors, c'est difficile de forcer un enfant à manger,
07:31 mais en tous les cas, il faudrait effectivement
07:33 que depuis la petite enfance, les habitudes soient prises,
07:35 parce que c'est souvent depuis la petite enfance.
07:37 Effectivement, il n'y a pas trop de choses sucrées.
07:40 La plupart des enfants mangent un petit verre de jus de fruits
07:42 hyper concentré, et puis une brioche sucrée,
07:44 c'est une catastrophe.
07:46 - C'est vers 11h, là, ils ont faim,
07:48 parce que forcément, il y a une baisse de la glycémie.
07:51 Donc, petit déjeuner protéiné, salé,
07:54 comme les anglo-saxons, du jambon, du fromage.
07:57 - Oui, comme une bolle.
07:59 - Oui, en tout cas, le moins de sucre possible,
08:01 parce que ça active le circuit de la récompense
08:04 dans le cerveau, comme les écrans.
08:06 - Bien sûr.
08:07 - Et c'est un toxique du quotidien, comme un autre.
08:09 - Mais qui conduit à leur performance intellectuelle.
08:12 - Absolument.
08:13 - Ça donne l'illusion d'avoir de l'énergie au début.
08:16 - Mais deux heures après, il n'y a plus personne.
08:18 - Exactement.
08:19 - Et puis, qu'ils pensent, bien sûr, à s'hydrater,
08:21 ça, c'est très important aussi,
08:22 parce qu'ils ne boivent pas assez le matin,
08:24 un petit verre de lait, ça ne suffira pas.
08:26 Alors, il y a aussi un phénomène qui semble prendre
08:29 de plus en plus d'ampleur ces dernières années,
08:31 surtout depuis le Covid, c'est la phobie scolaire.
08:33 Comment la reconnaître et quels sont les signes
08:35 qui doivent nous alerter ?
08:37 - Alors, la phobie scolaire, c'est un enfant
08:40 qui ne veut pas aller à l'école,
08:42 qui a mal au ventre, qui a des symptômes physiques
08:45 qui peuvent être très différents selon les enfants,
08:47 des troubles du sommeil, en particulier le dimanche soir,
08:50 par exemple.
08:51 Voilà, il faut être très attentif, essayer de comprendre,
08:53 de parler avec l'enfant, qu'est-ce qui le stresse,
08:55 pourquoi, comment est-ce qu'on peut l'accompagner.
08:57 Et il faut être assez vigilant à l'apparition
09:00 des premiers symptômes, parce que petit à petit,
09:02 ça peut aboutir à quelque chose de beaucoup plus grave.
09:04 - Oui, parce que ce phénomène de phobie scolaire,
09:06 c'est vrai que j'ai l'impression qu'on en parle
09:08 depuis des années, et pourtant, il n'est pas toujours
09:10 très bien pris au sérieux encore aujourd'hui.
09:12 Une enquête récente sur la santé mentale à l'école
09:15 révèle quand même qu'un élève sur quatre se dit anxieux
09:18 ou stressé par l'école.
09:19 Donc potentiellement, c'est un enfant qui peut faire
09:22 une phobie scolaire, c'est beaucoup, non ?
09:24 Ou alors, est-ce que les écoliers d'aujourd'hui
09:26 ont plus de pression qu'autrefois ?
09:28 Ou alors, parce qu'on s'intéresse plus à ce...
09:30 Est-ce qu'on s'intéresse plus à leur bien-être moral ?
09:33 - Alors, peut-être qu'on en parle plus,
09:35 mais notre environnement et notre monde
09:37 ont énormément changé.
09:39 Il y a beaucoup plus de facteurs de risque aujourd'hui,
09:41 notamment dans l'entourage des parents.
09:43 Et ce stress, cette éco-anxiété,
09:46 les enfants sont des éponges.
09:48 Ils absorbent le stress environnant.
09:50 Puis il y a les perturbateurs endocriniens,
09:52 il y a les taxis du quotidien,
09:54 qui jouent un rôle important.
09:56 Et tout ça a une action sur la santé globale des enfants.
09:59 Et la relation aux autres a beaucoup d'importance.
10:01 C'est l'âge des amitiés, du groupe,
10:05 du fonctionnement en groupe.
10:06 Et quand ça ne fonctionne pas bien,
10:08 quand des enfants sont surexposés aux écrans aussi
10:11 et sont dans des modes de communication agressifs,
10:13 on constate davantage de phobie scolaire
10:17 avec des retraits relationnels.
10:19 On peut se poser d'autres questions aussi.
10:21 - Et ça peut venir à n'importe quel âge.
10:24 Plutôt les collégiens, c'est ce qu'on dit en général.
10:26 - C'est plutôt les collégiens,
10:27 mais tout ce qui touchait avant les collégiens
10:30 touche maintenant les enfants d'âge primaire.
10:32 - Ça se décale.
10:33 - Effectivement, ça se décale vers des âges
10:36 de plus en plus jeunes.
10:38 Il y a l'importance des réseaux sociaux aussi,
10:40 des smartphones.
10:41 Les smartphones peuvent exposer les enfants
10:43 à des images qui n'ont pas forcément choisi,
10:46 mais qui sont complètement inadaptées,
10:47 soit très violentes, soit inadaptées
10:49 en termes de pornographie, etc.
10:51 Et tout ça, bien sûr, ça génère aussi du stress,
10:53 sans compter ce que vous disiez,
10:55 c'est-à-dire le monde dans lequel on vit,
10:57 qui est un monde extrêmement stressant,
10:58 dont il faudrait pouvoir préserver les enfants.
11:00 - Parlons des écrans, justement,
11:02 puisqu'ils jouent un rôle aussi dans cette phobie scolaire.
11:05 C'est vrai que les parents sont souvent un peu démunis
11:07 face à ces enfants qui refusent d'aller à l'école.
11:09 Bon, on les a amenés parfois à consulter un psychologue,
11:12 mais l'encadrement de l'usage des écrans
11:15 peut être aussi quelque chose d'important.
11:18 Les enfants et les adolescents français
11:21 passent 3 à 4 heures quotidiennement devant un écran.
11:24 Alors, cette estimation varie d'une à deux heures
11:27 selon l'enquête, là, je sais, etc.
11:29 Mais est-ce que vous êtes d'accord avec ce chiffre ?
11:30 Moi, ça me paraît énorme.
11:31 - Ah, moi, je ne suis pas d'accord avec ce chiffre.
11:33 Je pense que c'est beaucoup plus.
11:34 - Ah, c'est beaucoup plus.
11:35 - Oui, c'est beaucoup plus.
11:36 - C'est à dire que c'est...
11:37 - C'est la vérité chez mes enfants, en fait.
11:38 - Parce que la dernière étude IPSOS de 2022,
11:40 c'est 3h11 par jour chez les enfants de 0 à 3 ans.
11:43 Ça monte à 3 heures.
11:44 - 0 à 3 ans ?
11:45 - Absolument. En moyenne. En moyenne.
11:47 Quand on cumule, effectivement, la télé,
11:48 les smartphones, les tablettes, les jeux vidéo.
11:50 - Oui, tout, tout, tout, tout.
11:51 - Mais c'est énorme, c'est en moyenne.
11:52 Et puis, ça monte à 3h40 pour les 3 à 6 ans.
11:55 Et puis, pour les collégiens, c'est énorme.
11:58 C'est énorme.
11:59 - Bon, mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
12:00 Parce qu'évidemment, on ne peut pas bannir les écrans aujourd'hui.
12:02 J'ai envie de dire, nos enfants sont nés un peu avec.
12:04 C'est presque une extension d'eux-mêmes.
12:05 Et comment encadrer leur utilisation pour que leur usage,
12:09 pour que ces écrans ne nuisent pas trop à leur santé physique et mentale ?
12:14 - Ah, en physique et mentale.
12:15 - Qui veut commencer ?
12:16 - Laissez-moi voir, vous avez des choses à dire sur le sujet.
12:18 - C'est sûr.
12:19 On a envie de parler toutes les deux.
12:21 L'environnement a évidemment un impact très, très important
12:24 dans le quotidien des enfants.
12:26 Les enfants ont confiance en leurs parents.
12:28 Si les parents sont en permanence devant leurs écrans
12:31 et qu'il n'y a pas de moment de disponibilité vraie,
12:34 de temps partagé, de qualité avec l'enfant,
12:37 et que nous-mêmes, on n'arrive pas à se discipliner
12:40 en posant nos écrans dans l'entrée,
12:42 eh bien, les neurones miroirs s'activent
12:45 et les enfants font la même chose.
12:47 - Ça paraît du bon sens, mais finalement, on ne le fait pas.
12:49 On se rend compte qu'on ne le fait pas
12:50 parce qu'on travaille beaucoup aussi sur nos écrans.
12:52 - On attend des messages, maintenant.
12:54 La limite entre la vie privée et la vie professionnelle
12:57 n'est plus la même qu'il y a quelques années.
13:00 - Le numérique, c'est vraiment une révolution
13:03 au niveau technologique.
13:05 D'abord, c'est très récent.
13:07 Ça s'est répandu de façon extrêmement massive, rapide
13:09 et de façon totalement inédite
13:11 par rapport à l'histoire des techniques dans le monde,
13:13 des techniques humaines.
13:15 Alors, effectivement, tout le monde a été complètement débordé.
13:18 C'est des instruments absolument magiques.
13:20 On a plein de choses positives.
13:22 Mais, en fait, on n'a pas pris conscience, effectivement,
13:24 de tout ce qui était du côté toxique
13:26 et du côté négatif des choses.
13:28 C'est pour ça que j'ai écrit, par exemple, ce livre
13:30 sur le bébé au temps du numérique
13:32 parce qu'entre 0 et 3 ans,
13:34 je pense qu'il ne faudrait absolument pas d'écran du tout.
13:36 Parce que ce dont l'enfant a besoin,
13:38 c'est de découvrir le monde, de découvrir la relation
13:40 et d'être en interaction avec les adultes.
13:42 Donc, pas d'écran.
13:44 Ça veut dire pas d'écran chez les parents non plus.
13:46 - Oui, c'est-à-dire, quand on est avec l'enfant,
13:48 on n'est pas sur son portable.
13:50 Et après 3 ans ?
13:52 - Après 3 ans, je pense qu'on peut passer un petit peu de temps,
13:54 un quart d'heure, 20 minutes,
13:56 avec son enfant, en essayant de le choisir
13:58 et puis en le commentant.
14:00 Et puis, petit à petit, peut-être un petit peu plus.
14:02 - Et les ados ?
14:04 Ils sont connectés en permanence, ils vivent en tribu,
14:06 ils sont toujours en lien les uns avec les autres.
14:08 - Il me semble qu'il y a des règles
14:10 qu'on peut installer de façon collective.
14:12 Ce sur quoi on assiste beaucoup,
14:14 c'est les 4 pas.
14:16 C'est-à-dire pas d'écran avant d'aller au collège
14:18 ou à l'école, le matin.
14:20 Pas d'écran pendant les repas,
14:22 ce qui concerne tout le monde dans la famille
14:24 et donc, d'éviter quand on coupe la télé,
14:26 quand on met les smartphones dans un petit panier, etc.
14:28 Ça permet de discuter,
14:30 de parler des problèmes, de parler des projets,
14:32 des choses qui vont, des choses qui ne vont pas.
14:34 Et la discussion, les échanges, c'est fondamental.
14:36 Et aussi, je vais finir assez rapidement
14:38 sur les 2 autres pas.
14:40 C'est pas d'écran dans la chambre de l'enfant
14:42 et pas d'écran avant de se coucher,
14:44 1h avant de se coucher.
14:46 - 1h avant, on prend le téléphone de tout le monde.
14:48 - On fait autre chose, on lit, on écoute de la musique,
14:50 on dessine, mais pas d'écran.
14:52 - C'est quand même pas simple chez nos adolescents,
14:54 aujourd'hui. Les habitudes sont tellement ancrées.
14:56 - Sauf si on l'installe dès le départ.
14:58 - Dès le départ, c'est ça.
15:00 Il faut les éduquer à l'usage des écrans
15:02 le plus tôt possible.
15:04 Le confinement n'a pas aidé, en plus.
15:06 +60%, c'est le pourcentage d'enfants
15:08 qui ont augmenté leur temps d'exposition
15:10 à un écran pendant le 1er confinement.
15:12 C'est vrai que ça paraît beaucoup.
15:14 Même si ça nous a rendu un peu service,
15:16 on ne va pas se mentir, ça les a occupés,
15:18 ça leur a permis de maintenir le lien.
15:20 - Les écrans ont aussi tendance à rendre
15:22 nos enfants plus sédentaires.
15:24 On va parler de ça maintenant.
15:26 A nous de les sortir de leurs écrans,
15:28 leur proposant des activités à faire en famille
15:30 et qui pourraient les amuser,
15:32 comme par exemple le yoga.
15:34 C'est un moyen pour l'enfant d'apprendre
15:36 à mieux connaître son corps, à se relaxer,
15:38 à améliorer sa concentration.
15:40 Le yoga en famille, c'est un reportage
15:42 de Damien Desmier.
15:44 ...
15:46 ...
15:48 ...
15:50 ...
15:52 ...
15:54 ...
15:56 - Le yoga est une discipline complémentaire
15:58 pour les enfants des autres sports
16:00 pratiqués habituellement.
16:02 Ça leur permet d'être dans une petite bulle
16:04 d'oxygène, d'apprendre à mieux gérer
16:06 leurs émotions.
16:08 Plus on commence jeune le yoga,
16:10 plus ça permet de donner aux enfants
16:12 des bonnes habitudes pour grandir serein.
16:14 - Allez, on pousse tous les nuages.
16:16 Comme on a poussé tous les nuages, on peut attraper les étoiles.
16:18 Fais un gros bisou à maman.
16:20 Allez, allez. Ça va, Henri ?
16:22 - C'est une activité justement
16:24 accessible à tous les enfants. Je travaille
16:26 avec beaucoup d'enfants qui ont des besoins spécifiques,
16:28 qui ont des troubles autistiques, des troubles alimentaires.
16:30 Et en fait, ça les aide à grandir
16:32 avec justement une meilleure conscience
16:34 corporelle et mentale
16:36 de leur capacité.
16:38 - Inspire par le nez, tu gonfle.
16:40 Expire, tu relâche.
16:42 Génial, bravo ! Top !
16:44 On expire, on descend.
16:46 - Ça apprend justement
16:48 aux enfants à gérer leurs émotions
16:50 au niveau mental, canaliser leur respiration,
16:52 avoir une meilleure conscience corporelle,
16:54 à s'apaiser
16:56 et à justement se concentrer.
16:58 - Quand j'ai du yoga,
17:00 ça m'aide à me relaxer,
17:02 pour m'endormir.
17:04 - Les enfants ont commencé à partir de 2 ans à faire du yoga
17:06 avec Marie-Caroline. Ce que ça m'apporte, c'est de partager
17:08 déjà un moment avec eux.
17:10 Et après, ce que j'adore, c'est que l'ambiance de la maison
17:12 est hyper apaisée et tout le monde redevient très calme
17:14 et très doux.
17:16 - Namaste !
17:18 - J'adore leur sourire,
17:22 après leur séance de yoga.
17:24 C'est vrai que ça fait envie. C'est une bonne idée, ça.
17:26 Alors, il y a d'autres activités physiques,
17:28 évidemment, qu'on peut leur proposer.
17:30 Si on n'aime pas le yoga, mais on ne le répétera
17:32 jamais assez, c'est important de bouger
17:34 au quotidien et dès le plus jeune âge.
17:36 Là encore, il faut éduquer l'enfant à être
17:38 en mouvement, à sortir,
17:40 à avoir un peu de verre.
17:42 C'est ce que Nathalie, vous le disiez,
17:44 les enfants ne voient pas assez de verre, souvent.
17:46 - Exactement. - Pas assez de nature.
17:48 - Oui, on parle du syndrome de manque de nature.
17:50 Et ça, dès la toute petite enfance,
17:52 malheureusement, il y a encore beaucoup de bébés
17:54 qui sont dans des micro-crèches
17:56 ou des systèmes d'accueil
17:58 à l'intérieur, entre 4 murs.
18:00 Les professionnels ne sortent pas de la semaine.
18:02 Et à peu près 4 enfants sur 10
18:04 qui ne voient pas l'extérieur de la semaine.
18:06 Pour peu qu'ils soient devant les écrans
18:08 le week-end, il y a une répercussion
18:10 sur la qualité de la vision.
18:12 Il y a de plus en plus de bébés
18:14 myopes qui naissent aujourd'hui.
18:16 Et le bébé, il apprend par ses 5 sens.
18:18 Il a besoin de toucher, sentir,
18:20 voir, écouter.
18:22 Et c'est ces 5 sens qui sont
18:24 les voies d'entrée de la connaissance.
18:26 C'est comme ça que les connexions neuronales
18:28 se font, que les circuits cérébraux se mettent en place
18:30 et que les consolidations se font.
18:32 - Les emmener le plus possible dans la nature,
18:34 dans les parcs, dans les bois, etc.
18:36 Et puis, les emmener faire du sport aussi.
18:38 Parce que le sport va avoir beaucoup de conséquences
18:40 positives pour l'enfant, aussi bien physique
18:42 que psychologique.
18:44 - La motricité libre est extrêmement importante
18:46 dans le développement global.
18:48 - Oui, c'est ça, le jeu libre en extérieur.
18:50 Même sans faire forcément une activité physique,
18:52 ce qui n'est pas forcément à la portée
18:54 de tout le monde. Mais simplement en sortant,
18:56 même en allant à la boulangerie,
18:58 on saute sur les trottoirs, on saute par-dessus les trous,
19:00 on fait des jeux, dans des parcs
19:02 aussi qui sont accessibles à tout le monde.
19:04 C'est assez facile.
19:06 Enfin, c'est assez accessible en tous les cas
19:08 à proposer de l'activité physique.
19:10 - Il y a quand même une information
19:12 qui peut inquiéter un petit peu, c'est
19:14 une fille sur deux abandonne le sport à la puberté
19:16 d'après une enquête de l'Observatoire national
19:18 de l'activité physique et de la sédentarité.
19:20 Comment on l'explique ça ?
19:22 - Je pense que les filles
19:24 ont une image du corps qui est de toute façon...
19:26 L'adolescence en général,
19:28 c'est une période très compliquée par rapport à l'image du corps.
19:30 Donc ce corps qui se transforme,
19:32 qui a des formes
19:34 qu'on ne reconnaît plus,
19:36 c'est très difficile de le mettre en mouvement.
19:38 Et donc il peut y avoir
19:40 comme ça une tentative de retrait,
19:42 de retrait à domicile,
19:44 pour faire disparaître un peu cette vision
19:46 ou cette motricité qui est difficile
19:48 à se réapproprier.
19:50 - Et puis certains sports qui sont autorisés aux femmes
19:52 seulement depuis les années 90,
19:54 comme la boxe, le golf, le saut à ski,
19:56 et puis le manque de visibilité
19:58 du sport féminin dans les médias.
20:00 Il y a des choses à faire de ce côté-là.
20:02 Et puis je pense qu'en conclusion de cette partie
20:04 sur l'activité physique, là encore,
20:06 les parents doivent montrer l'exemple,
20:08 que ce soit pour les écrans, que ce soit pour le sport,
20:10 parce que des parents qui bougent,
20:12 ce sont des enfants qui bougent,
20:14 et ce sont évidemment des adultes en bonne santé.
20:16 Alors, on a vu le sommeil, l'alimentation, les écrans,
20:18 le sport, mais il n'y a pas de vraie rentrée
20:20 sans un petit check-up santé.
20:22 Notre enfant est-il à jour
20:24 dans ses vaccins ? Est-ce qu'il voit bien ?
20:26 Est-ce qu'il entend bien ? Donc première chose à faire,
20:28 on sort le carnet de santé,
20:30 on voit si on est bien à jour au niveau des vaccinations,
20:32 parce qu'il y en a quand même pas mal pour entrer en maternelle.
20:34 Je crois que ces 11 vaccins sont aujourd'hui obligatoires.
20:36 Je vais les rappeler rapidement.
20:38 Diphtéryte, éthanos, polio, coqueluche,
20:40 hémophilus, pneumococque,
20:42 plus les vaccins contre l'hépatite B, le méningococque,
20:44 la rougeole, les oreillons, et la rubéole.
20:46 Il y a également des vaccins qui ne sont pas
20:48 obligatoires, mais fortement recommandés,
20:50 comme notamment celui pour les infections
20:52 à un méningococque, la méningite,
20:54 qui est malheureusement une maladie
20:56 très souvent mortelle,
20:58 ou alors qui va laisser des handicaps très lourds.
21:00 Un autre élément
21:02 à vérifier avant la rentrée, c'est
21:04 la vue de notre enfant,
21:06 puisque des problèmes de vue comme la myopie, par exemple,
21:08 on voit mal de loin, ça peut être source
21:10 d'échecs scolaires. Et ce qu'on ne sait pas toujours,
21:12 c'est que les opticiens,
21:14 si vous le saviez, peuvent détecter ou suivre des troubles
21:16 de la vision. Et je vous emmène justement
21:18 à Nantes rencontrer Emma, 14 ans,
21:20 qui vient tester l'évolution de sa myopie
21:22 dans une boutique. Ecoutez-voir, regardez, c'est un reportage
21:24 de Cédric Manet.
21:26 [Musique]
21:34 - Emma, 14 ans,
21:36 est myopie depuis 4 ans.
21:38 - Ça fatigue les yeux, ça donne mal à la tête.
21:40 Quand il faut lire,
21:42 en général, déjà,
21:44 c'est pénible parce que, bah,
21:46 on ne voit pas. Et tout ce qui est
21:48 un peu précis, tout ce qui est
21:50 blanc et petit, bah,
21:52 je ne vais pas voir. Est-ce que tu arrives à lire les lettres ?
21:54 - Deux fois par an, elle revient pour tester l'évolution
21:56 de sa myopie. - Parfait, et là ?
21:58 - Un œil myope voit mieux de plus près,
22:00 sa focus est en mode rapproché,
22:02 plus notre espace est réduit,
22:04 plus l'anomalie risque de se développer.
22:06 - C'est vraiment le facteur environnemental, le fait
22:08 qu'on ait tout... que notre vie
22:10 soit beaucoup plus proche, en fait. On a des
22:12 enfants qui passent moins de temps dehors,
22:14 qui passent beaucoup plus de temps à l'intérieur,
22:16 que ce soit avec les jeux vidéo,
22:18 avec l'école et tout ça.
22:20 On a beaucoup moins
22:22 d'enfants qui vont jouer et qui vont
22:24 donc pouvoir avoir une vision
22:26 beaucoup plus loin. - Alors là,
22:28 avec l'appareil, on va prendre une mesure objective
22:30 de la correction.
22:32 - Nathalie Château enchaîne les tests chez les enfants
22:34 et adolescents, comme Ninon. - Je vous reviens, grand.
22:36 - Première étape, déceler les troubles
22:38 de la vue et mesurer l'importance
22:40 de ces troubles. - Légèrement myope et
22:42 légèrement astigmate. - Là, c'est
22:44 pour avoir une idée de où commencer,
22:46 en fait, notre examen
22:48 de vue. Donc une fois qu'on a les corrections ici,
22:50 on va pouvoir les reporter sur le réfracteur
22:52 et affiner pour avoir le
22:54 meilleur confort, en fait,
22:56 sur ce qui sera les futures lunettes.
22:58 - Est-ce que tu arrives à lire la ligne de lettre qui apparaît
23:00 dans le miroir, ici ?
23:02 - Ah oui, là.
23:04 - Concrètement, Nathalie fait
23:06 défiler des verres pour atteindre une meilleure
23:08 acuité visuelle, sans que l'œil ne se fatigue.
23:10 - Très bien.
23:12 - Selon une étude du
23:14 CHU de Poitiers, en France, un enfant
23:16 sur cinq est myope. Et cela aura
23:18 un impact important, puisque
23:20 plus de la moitié d'entre eux devraient
23:22 porter des verres correcteurs toute leur vie.
23:24 - Alors c'est vrai que certains spécialistes
23:26 s'inquiètent aujourd'hui de la progression
23:28 de la myopie, qui pourrait concerner plus de la moitié
23:30 de la population mondiale en 2050,
23:32 et en particulier les jeunes.
23:34 L'usage des écrans, qui mobilisent beaucoup
23:36 la vision de près, pourrait expliquer cette
23:38 épidémie de myopie. Et puis le fait aussi, vous nous disiez tout
23:40 à l'heure, que les enfants ne sortent pas assez
23:42 à l'extérieur.
23:44 - Oui, je ne sais pas si vous vous souvenez de cette
23:46 consigne pendant le confinement, qui était
23:48 de regarder pendant 20 secondes
23:50 à 20 mètres, toutes
23:52 les 20 minutes. Justement, c'est cette question
23:54 de l'accommodation, c'est-à-dire
23:56 de faire aller sa vision
23:58 de près à loin. Effectivement, quand on est tout
24:00 le temps sur les écrans, on n'a pas cette capacité
24:02 justement de
24:04 modifier la vision de près de loin.
24:06 - Alors, on conseillerait aussi un petit
24:08 tour chez le dentiste, évidemment. Ça, c'est
24:10 tous les deux ans. À partir de deux ans, on
24:12 vérifie également qu'il entend bien, parce que
24:14 ça, ça peut être aussi
24:16 source de problèmes scolaires
24:18 ou d'isolement social aussi.
24:20 Et là encore, il y a des bilans
24:22 de dépistage gratuits qui peuvent être proposés
24:24 par des audioprothésistes dans des centres
24:26 comme Écoutez Voir. Et puis,
24:28 pendant que vous y êtes, n'oubliez pas aussi de
24:30 demander à votre médecin le
24:32 fameux certificat médical qui va lui
24:34 permettre de faire
24:36 des activités extrascolaires.
24:38 Et en conclusion, j'ai envie de vous demander
24:40 comment arriver à maintenir
24:42 un bon équilibre général
24:44 pour nos enfants,
24:46 entre la vie scolaire, la vie
24:48 familiale, la vie amicale ?
24:50 - J'ai changé.
24:52 [Rires]
24:54 - Je dirais que c'est comme
24:56 une balance. D'un côté, vous avez
24:58 les facteurs de risque dont
25:00 on a parlé, les perturbateurs endocriniens,
25:02 les toxiques du quotidien, les écrans,
25:04 les ondes, une
25:06 alimentation qui ne serait pas équilibrée,
25:08 un manque de sommeil, d'ailleurs le sommeil ne se rattrape pas.
25:10 Et puis, en face,
25:12 plus il y a de facteurs de risque et de vulnérabilité
25:14 aussi, plus en face, dans la
25:16 balance, on va essayer de trouver
25:18 des facteurs de protection.
25:20 Aller dans la nature, voir l'horizon.
25:22 - Cette image de la balance, Marie-Claude ?
25:24 - Oui, je suis tout à fait d'accord, oui, cette
25:26 question d'équilibre, c'est-à-dire ne pas laisser un enfant
25:28 passer trop de temps, soit
25:30 devant les écrans,
25:32 c'est-à-dire c'est une question d'équilibre entre les
25:34 différents types d'activités et d'investissement.
25:36 - Très bien, un grand, grand merci
25:38 à toutes les deux. Donc, s'il y avait trois points
25:40 à retenir, un enfant qui dort bien,
25:42 qui va aussi beaucoup à l'extérieur, c'est un enfant
25:44 qui apprend mieux et qui arrive à mieux gérer ses émotions.
25:46 Écrans, on les responsabilise
25:48 dès le plus jeune âge et surtout on leur montre
25:50 le bon exemple et puis on leur propose des
25:52 alternatives, comme le yoga en famille.
25:54 Et puis pensez aussi à la checklist
25:56 de rentrée, les vaccins, la vue, l'audition,
25:58 etc., comme ça vous allez passer
26:00 une rentrée beaucoup plus sereine. Un grand, grand merci
26:02 Merci à toutes les deux, merci à tous ceux qui m'ont aidée à préparer cette émission.
26:05 Et je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain numéro de La Santé d'abord.
26:08 D'ici là, prenez soin de vous.
26:10 [Musique]
26:32 Le groupe VIVE vous a présenté La Santé d'abord.
26:35 BOOM le programme qui prend soin de vous.
26:37 Groupe VIVE, pour une santé accessible à tous.

Recommandations