Chaque année, 10 000 vies pourraient être sauvées si un Français sur cinq connaissait les gestes d'urgence ! Quels sont les gestes que nous devrions tous connaître ? Où et comment les apprendre ? Véronique Mounier et ses invités en parlent sur le plateau de "La Santé D'abord"
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00:00 Prenez soin de vous avec le groupe vive et votre programme la santé d'abord.
00:04 Groupe vive, entrepreneurs du mieux vivre.
00:07 Bonjour à tous, soyez les bienvenus sur le pateau de la santé d'abord,
00:10 l'émission qui préfère prévenir plutôt que guérir.
00:13 Chaque année, 10 000 vies pourraient être sauvées
00:16 si un français sur cinq connaissait les gestes d'urgence.
00:19 Malheureusement, nous sommes encore trop peu nombreux à être formés
00:21 à ces pratiques de premier secours.
00:23 Quels sont les gestes que nous devrions tous connaître ?
00:26 Où et comment les apprendre ?
00:27 Eh bien, on en parle aujourd'hui sur le pateau de la santé d'abord.
00:30 [Musique]
00:50 80% des français formés aux gestes d'urgence,
00:53 c'était l'ambition d'Emmanuel Macron pour la fin de son premier quinquennat.
00:57 Alors cet objectif, malheureusement, est encore loin d'être atteint.
01:00 Comment l'expliquer et surtout comment inciter nos concitoyens à se former ?
01:04 Eh bien, c'est ce que nous allons voir aujourd'hui avec mes deux invités.
01:07 Anne Delvers, bonjour.
01:08 Bonjour.
01:09 Vous êtes directrice Projet Harmonie Ambulance.
01:11 Oui, tout à fait.
01:12 Merci d'être avec nous.
01:13 Et Jérémy Chalini, vous êtes responsable du Pôle éducation à la résilience
01:16 et promotion du droit international humanitaire.
01:19 J'ai rien oublié.
01:21 Et vous travaillez à la Croix-Rouge.
01:22 Tout à fait.
01:23 Alors, merci à tous les deux en tout cas d'avoir accepté mon invitation.
01:27 Et je compte sur vous pour réveiller l'âme de secouriste qui y sommeille en chacun de nous.
01:31 Mais avant, je vous propose d'aller à la rencontre des français.
01:34 Interrogation surprise sur les gestes qui sauvent.
01:36 C'est un sujet de Marine Kijek.
01:39 [Musique]
01:47 En cas d'urgence ou de problème, en réflexe,
01:50 je dirais que le premier j'appellerais le 18.
01:53 Après le 15, si c'est vraiment très urgent,
01:55 et puis 17 si j'ai des problèmes de sécurité ou quoi que ce soit.
01:59 Mais je dirais le 18 en premier pour les soins et le Samu après,
02:02 si vraiment il y a quelque chose de très grave.
02:04 Pour moi, je l'alerterais directement le 15.
02:07 Dans ce genre de situation, j'appelle le 18 et je surveille la personne à côté.
02:11 Pour les premiers secours, ce qu'on apprend avec la Croix-Rouge ou avec les pompiers,
02:15 il y a des petits brevets qu'on peut passer
02:18 qui permettent de faire les premiers soins,
02:21 mettre en PLS, éventuellement faire le bouche-à-bouche ou le massage cardiaque.
02:25 À part le massage cardiaque, j'ai appris sur le tas
02:29 comment désinfecter une plaie et éviter que ça saigne de trop.
02:33 Je pense que je connais les bases à peu près,
02:35 avec les différentes positions ou les différents gestes à avoir.
02:38 Mais je n'ai pas réellement reçu de formation, non,
02:40 ou passé de quelconque certification ou quoi que ce soit
02:45 qui assure que je connais les gestes de premiers secours à perfection.
02:49 Ce ne sont pas des gestes complexes.
02:51 C'est vrai qu'il vaut mieux faire ce petit parcours-là
02:55 plutôt que de se retrouver devant quelqu'un qui ne va pas bien,
02:57 qui est en détresse, et puis paniquer, ne pas savoir que faire.
03:00 Pour moi, tout le monde peut être à même d'en réaliser.
03:03 Il faudrait que plus de gens puissent accéder à cette formation
03:06 parce que ça pourrait sauver beaucoup de vies, je pense.
03:08 Voilà des réponses pleines de bon sens.
03:11 Mais d'après Philippe Dacosta, président de la Croix-Rouge,
03:14 40% seulement des Français seraient formés aux gestes d'urgence.
03:17 On est un peu les mauvais élèves en Europe.
03:20 C'est le taux de formation le plus bas d'Europe.
03:24 Comment expliquer ce retard de la France dans ce domaine ?
03:27 Est-ce que c'est culturel ? Est-ce qu'il y a manque de formateurs ?
03:31 Qu'est-ce qu'on pourrait répondre à ça, Jérémy ?
03:34 Vous avez d'autres pays comme la Norvège,
03:36 où vous avez 95% de la population qui est formée.
03:38 Mais c'est vrai qu'il y a des mécanismes qui sont obligatoires,
03:41 qui rendent obligatoires ces formations.
03:43 Donc en France, c'est les Français et les Françaises
03:45 qui doivent prendre l'initiative.
03:47 Donc si un jour ça devenait obligatoire, là, on pourrait atteindre...
03:50 Petit à petit, on pourrait atteindre en tout cas...
03:52 95%. Ça pourrait l'être un jour, vous pensez ?
03:54 Il faudrait. Il faut.
03:56 Le message est passé en tout cas.
03:58 Et puis parfois, on a aussi peur de mal faire,
04:00 d'aggraver la situation avec le risque que la famille
04:03 de la victime se retourne contre nous.
04:05 Alors il ne faut surtout pas avoir peur.
04:07 Il faut oser.
04:09 Aujourd'hui, on a une protection avec une loi
04:11 qui est sortie le 3 juillet 2020,
04:13 qui fait des citoyens sauveteurs
04:15 une protection complètement juridique
04:18 du futur sauveteur.
04:21 Il ne pourra jamais avoir de représailles,
04:23 juridiquement parlant, par un tiers,
04:25 s'il produit les premiers secours.
04:27 Et si on n'a pas de formation ?
04:29 Et si on n'a bien sûr pas de formation.
04:31 Et puis en même temps, avec toutes les séries médicales
04:33 qui passent à la télévision, on commence à avoir
04:35 quelques notions de certains gestes.
04:37 Mais ce que vous nous dites, c'est que mieux vaut intervenir
04:39 concrètement ces gestes plutôt que de ne rien faire.
04:41 Tout à fait.
04:42 Il y a quand même des gestes à éviter
04:43 quand on n'est pas formé ?
04:45 Non, pas spécialement.
04:46 Quoi qu'il arrive, de toute façon, en intervenant,
04:48 on peut sécuriser les lieux, apprécier l'état de la victime
04:50 et appeler les secours.
04:52 Et donc au téléphone, on a des personnes
04:54 qui se sont formées pour nous accompagner
04:56 pour proposer ces premiers gestes de secours.
04:58 Encore faut-il bien connaître les numéros à appeler.
05:01 Dans le reportage, tout le monde nous parlait du 18.
05:05 Donc les pompiers, il y a le SAMU.
05:09 SAMU, pompiers, qui en appellent en priorité ?
05:11 C'est vrai qu'on est un petit peu perdus.
05:13 Le 15, le SAMU.
05:14 Les pompiers, 18.
05:15 Bon, police, 17.
05:17 Il y a aussi le 112, qui est le numéro d'urgence européen,
05:20 qui regroupe SAMU, pompiers, police, etc.
05:24 Tout à fait.
05:25 Alors, qui on appelle en priorité, en fait ?
05:28 Là, on l'a bien vu dans le reportage,
05:29 il y a vraiment une nébuleuse autour de ce numéro de téléphone.
05:33 Aujourd'hui, instinctivement, ils appelleraient plutôt le 15.
05:36 Et de toute manière, peu importe si on appelle le 15 ou le 18,
05:39 il y aura une réorientation en fonction de la problématique.
05:43 Si on est plutôt voie publique,
05:44 ce sera les pompiers qui seront appelés.
05:47 Si on est plutôt sur du secours à personne,
05:49 on sera réorienté vers le 15, et donc le SAMU.
05:51 Les deux numéros sont interconnectés.
05:53 D'accord.
05:54 Et il y a un numéro dont on ne parle pas beaucoup,
05:55 c'est le 114, pour les personnes sourdes et malentendantes, c'est ça ?
05:59 Tout à fait.
06:00 Ça permet de fonctionner par texto, notamment.
06:03 Donc, derrière, ça permet de pouvoir signaler
06:05 des situations d'urgence efficacement.
06:07 Donc, le 114.
06:09 Alors, quand on est témoin d'un accident,
06:11 avant même d'effectuer les gestes de premier secours,
06:14 quels sont peut-être les bons réflexes à avoir ?
06:17 Donc, on sécurise le lieu de l'accident,
06:19 les personnes impliquées, on apprécie l'état de la victime,
06:22 mais surtout, on demande de l'aide, c'est ça ?
06:24 Tout à fait.
06:25 Tout de suite.
06:26 Une chose importante, ne pas intervenir
06:29 quand on se met soi-même en danger.
06:31 Il faut vraiment sécuriser la zone pour ne pas créer un sur-accident.
06:35 Et après, alerter et secourir.
06:37 Une fois qu'on a fait tout ça, qu'on a sécurisé l'espace,
06:39 qu'on a appelé les secours,
06:41 on peut commencer à pratiquer les gestes d'urgence
06:43 pour empêcher l'aggravation de l'état de la victime.
06:45 Donc, on va vous rappeler les trois gestes de base,
06:48 aujourd'hui, que nous devrions tous connaître.
06:50 Alors, premier cas de figure, l'arrêt cardiaque.
06:53 Déjà, comment être sûr que la personne fait un arrêt cardiaque ?
06:56 Une personne qui fait un arrêt cardiaque, du coup,
06:59 n'a aucun mouvement et ne respire pas.
07:01 Ou alors, il peut y avoir une respiration,
07:04 mais en fait, avec des allaitements qui sont irréguliers et bruyants,
07:08 et donc vraiment complètement anormales,
07:10 mais sans mouvement et sans respiration,
07:12 une respiration extrêmement compliquée et anormale.
07:14 Et donc, dans ce cas-là, on peut pratiquer un massage cardiaque.
07:17 Et notre reporter, justement, Quentin Duval,
07:19 a rencontré Florent Martel, formateur pour Harmonie et Ambulance,
07:22 et qui nous montre les bons gestes à réaliser.
07:24 Regardez.
07:25 ♪ ♪ ♪
07:33 - On va réaliser un massage cardiaque.
07:35 Donc, le massage cardiaque se réalise toujours
07:37 sur la poitrine nue du patient.
07:39 Je vais venir me coller à la victime,
07:40 comme si son bras passait entre mes jambes,
07:42 et je vais venir imposer mes deux mains au centre de la poitrine.
07:45 D'accord ? Je prends une ligne maginiaire entre deux mamelons
07:47 et je viens me placer au centre.
07:49 Et je vais faire 30 compressions thoraciques
07:52 que je vais venir alterner avec deux insufflations.
07:54 Pour faire les insufflations,
07:56 je bascule la tête prudemment en arrière, je pince le nez.
07:59 J'alterne mes 30 compressions pour mes deux insufflations
08:04 jusqu'à l'arrivée des secours.
08:06 - Bon, rappelons que les premières minutes sont capitales
08:10 dans la survie d'une victime.
08:11 Lors d'un arrêt cardiaque,
08:12 une minute sans massage cardiaque, c'est 10 % de survie en moins.
08:15 Donc, il ne faut pas hésiter à le pratiquer.
08:17 Moi, j'ai entendu dire qu'il fallait suivre le rythme
08:19 de la chanson "Staying Alive" des Bee Gees.
08:21 C'est une bonne idée, ça ?
08:22 - C'est une très bonne idée.
08:23 - On l'apprend.
08:24 - On l'apprend, c'est ça ?
08:25 - On l'apprend et je ne vais pas le chanter
08:27 parce que je ne le traiterai mal.
08:28 - Ça permet d'avoir vraiment le bon rythme.
08:30 - Oui, on l'a tout senté.
08:31 - Entre 100 et 120...
08:33 - Pas plus de 1 minute.
08:35 - Voilà, exactement.
08:36 - Il faut appuyer fort, il ne faut pas avoir peur
08:38 de casser une côte ou quoi que ce soit,
08:40 ou pas spécialement, en cas de la pression qu'on doit...
08:42 - Donc là, le formateur, il nous le dit bien,
08:44 mettre au centre, au milieu de la poitrine.
08:46 Donc, on appuie sur le sternum, pas sur les côtes,
08:48 qu'on soit de casser des côtes.
08:50 Et après, c'est vrai qu'on est entre 5 et 6 cm.
08:52 Donc, il y a quand même un vrai appui.
08:54 - Et pour le bouche-à-bouche, c'est quand même
08:56 un geste particulier, il vaut mieux être formé quand même ?
08:58 - Non, il fait partie intégrante du protocole.
09:01 Donc, il faut vraiment le réaliser.
09:03 Il y a vraiment une chose importante à réaliser,
09:06 on l'a vu, c'est vraiment basculer la tête en arrière
09:08 pour libérer les voies aériennes
09:10 et avoir vraiment une optimisation de l'insufflation.
09:13 - Pincez-le également et aussi peut-être
09:15 sur simplement le mode d'insufflation
09:17 qui est vraiment régulier
09:19 et on n'en voit pas un grand coup d'air d'un coup.
09:21 - D'accord, c'est un petit peu d'air,
09:23 mais de façon régulière.
09:25 - C'est ça.
09:27 - Avant de commencer le massage cardiaque,
09:29 on a demandé à quelqu'un d'appeler les secours
09:32 et de se renseigner sur la présence
09:34 d'un défibrillateur automatisé à proximité.
09:36 À quoi va servir ce défibrillateur ?
09:38 - Alors, il va permettre déjà dans un premier lieu
09:41 de s'assurer que le rythme cardiaque n'est pas présent.
09:45 Donc, il va effectuer un électrocardiogramme.
09:48 Et il a aussi la particularité de délivrer le choc
09:51 pour pouvoir essayer de faire repartir le cœur.
09:53 Autre point important,
09:55 il va accompagner le sauveteur
09:57 tout au long de son massage
09:59 en lui disant à quel moment il doit masser,
10:01 insuffler ou se retirer pendant le choc.
10:03 - D'accord. Alors, justement, comment bien l'utiliser
10:05 même si tout est automatisé ?
10:07 On retrouve Florent Martel, notre formateur.
10:09 Regardez.
10:10 [Musique]
10:18 - Le fonctionnement du défibrillateur est assez simple.
10:20 La plupart fonctionnent de la même façon.
10:22 On commence par le mettre sous tension.
10:24 Et après, on a juste à l'écouter parler.
10:26 Donc là, il me demande de commencer à placer les électrodes
10:28 sur la poitrine du patient. C'est assez simple.
10:30 Il y a une électrode qui est placée sur le flanc gauche
10:33 et l'autre électrode qui est plachée sur la clavicule droite.
10:36 Après, je suis les consignes.
10:38 J'enclenche le connecteur dans le défibrillateur.
10:40 Et c'est lui qui va mettre en route,
10:42 une fois qu'il reconnaît l'analyse.
10:45 Donc là, il me demande de délivrer un choc.
10:47 Et c'est moi qui dois délivrer le choc
10:49 en appuyant sur le bouton orange qui clignote.
10:51 Maintenant, il est parti sur un cycle de 2 minutes.
10:53 Toutes les 2 minutes, il va me demander
10:55 d'arrêter les compressions thoraciques
10:57 pour réaliser une analyse et me demander
10:59 de choquer ou non.
11:01 - Comment savoir s'il y a un défibrillateur cardiaque
11:03 à proximité ? On a des moyens pour les localiser ?
11:06 - Tous les lieux publics ont l'obligation
11:08 d'avoir un défibrillateur automatisé.
11:10 - D'accord.
11:12 C'est un boîtier particulier.
11:14 C'est un boîtier vert qui ressemble à ça.
11:17 Défibrillateur cardiaque.
11:19 Et il y a l'application Staying Alive
11:21 qui permet de localiser,
11:23 qui recense tous les défibrillateurs cardiaques
11:25 sur tous les territoires.
11:27 Et on peut savoir où en trouver un à proximité.
11:30 Si la personne se plaint d'une douleur thoracique
11:34 mais reste consciente,
11:36 qu'est-ce qu'on fait ?
11:38 On commence par la sécuriser.
11:42 On la fait asseoir.
11:44 On discute avec elle pour essayer d'identifier
11:46 quelle peut être la source de cette douleur.
11:48 Ça peut être du stress,
11:50 le fait de ne pas avoir suffisamment mangé.
11:52 Il y a plein de pathologies.
11:54 Mais surtout, on commence par la sécuriser.
11:56 On la met dans une position de confort
11:58 et on appelle les secours.
12:00 - Autre cas de figure, l'étouffement.
12:02 Un objet se retrouve dans les voies respiratoires.
12:04 Là encore, il faut agir vite.
12:06 Quelles sont les manœuvres à réaliser ?
12:08 Regardez.
12:10 - Je vais vous présenter l'action de secours
12:20 pour gérer l'étouffement chez l'adulte et le nourrisson.
12:22 La première, c'est la réalisation de 5 claques
12:24 vigoureuses avec le talon de la main ouverte
12:26 entre les homoplates.
12:28 S'il n'y a pas d'efficacité,
12:30 je dois enchaîner avec 5 compressions abdominales.
12:32 Je viens me placer derrière la victime.
12:34 Je serre mon poing au niveau de l'estomac.
12:36 Je vais devoir gérer de la même façon l'étouffement
12:38 chez le nourrisson.
12:40 Par rapport à son gabarit, je vais me mettre en position assise
12:42 et je vais venir apposer
12:44 le nourrisson sur mon avant-bras
12:46 en tenant la tête du nourrisson.
12:48 Allonger la jambe.
12:50 Je vais mettre ma main droite
12:52 avec mes 2 doigts de la bouche
12:54 pour le basculer sur mon autre bras et sur mon autre jambe
12:56 pour réaliser 5 claques vigoureuses
12:58 avec le talon de la main ouverte.
13:00 Si je n'ai pas d'efficacité,
13:02 je vais retourner le bébé et réaliser 5 compressions thoraciques
13:04 au centre de la poitrine.
13:06 Si ce n'est pas efficace,
13:08 je continue la manœuvre
13:10 jusqu'à l'efficacité du geste
13:12 ou jusqu'à la perte de connaissance du nourrisson.
13:14 - Voilà, chez l'adulte,
13:16 c'est ce qu'on appelle la fameuse manœuvre de Hemlich,
13:18 c'est ça ? - C'est ça.
13:20 - Mais il faut la pratiquer,
13:22 enfin en tout cas, ces gestes sont à pratiquer
13:24 jusqu'à la désobstruction totale des voies respiratoires.
13:26 - Et sur cette pratique-là aussi,
13:28 c'est uniquement quand on a une obstruction complète
13:30 et que la personne ne respire plus du tout.
13:32 - D'accord.
13:34 Comment savoir si elle ne respire plus ?
13:36 - Vous pouvez approcher votre oreille
13:38 et vous entendez clairement le souffle d'air qui sort de la bouche.
13:40 - D'accord. Sinon, qu'est-ce qu'on fait ?
13:42 On tape juste s'il n'y a pas une obstruction complète,
13:44 si on sent que la personne respire encore correctement ?
13:46 - On va accompagner la personne pour essayer de tousser,
13:48 d'extraire du coup le corps étranger.
13:50 - On peut lui faire les 5 claques dans le dos
13:52 avec le talon de la main, oui, ça on peut.
13:54 - On peut même des fois aller chercher directement
13:56 l'objet qui peut obstruer
13:58 quand c'est des jouets chez les enfants.
14:00 Ça arrive régulièrement.
14:02 - Ça me rappelle des souvenirs.
14:04 - On peut.
14:06 Enfin, face à une personne qui s'évanouit,
14:08 qu'est-ce qu'on fait ?
14:10 On la met en position latérale de sécurité.
14:12 Démonstration encore avec Florent Martel.
14:14 - Nous allons réaliser la position latérale de sécurité
14:16 sur l'inconscient qui respire.
14:18 Je vais prendre le bras qui est de mon côté
14:20 et le mettre à 90 degrés.
14:22 Je vais me rapprocher de son corps
14:24 pour aller chercher sa main opposée
14:26 avec ma main qui est du côté de son visage
14:28 pour aller lui mettre le revers de sa main
14:30 sur sa joue qui est de mon côté.
14:32 Je vais aller chercher son genou opposé,
14:34 le genou de sa main,
14:36 et je vais le mettre à 90 degrés.
14:38 Je vais aller chercher son genou opposé
14:40 avec ma main qui est du côté de son visage
14:42 pour aller chercher son genou opposé, le lever,
14:44 pour me faire un bras de levier
14:46 pour pouvoir facilement, moi, en reculant,
14:48 appuyer sur le genou et pouvoir la retourner.
14:50 Une fois qu'elle est retournée,
14:52 il faut que je libère ma main gauche
14:54 tout en laissant sa main en position.
14:56 J'appuie sur son goudre, je libère doucement ma main,
14:58 je lui ouvre la bouche, comme ça,
15:00 elle peut évacuer les liquides biologiques et respirer.
15:02 Je lui mets le pied devant,
15:04 je remonte le genou,
15:06 une main sur le ventre et je peux surveiller si elle respire.
15:08 - Voilà, ça, c'était pour les 3 gestes de base.
15:10 Est-ce que vous avez des informations complémentaires
15:12 à nous donner ?
15:14 - Sur ces 3 gestes-ci ?
15:16 - Thaué ou Florent a très bien fait son boulot ?
15:18 - Non, tout a été très bien présenté.
15:20 La personne vient de perdre connaissance
15:22 et simplement, elle respire encore.
15:24 - Voilà, la différence avec le premier cas de figure
15:26 où on a l'arrêt cardiaque, où la personne ne respire plus.
15:28 Donc là, on ne commence pas de massage cardiaque.
15:30 Si la personne respire, on est d'accord,
15:32 on ne fait pas de massage cardiaque.
15:34 - Non, on la met dans une position de confort.
15:36 - D'accord. Et on attend les secours.
15:38 Ça, c'était vraiment pour les 3 gestes de base.
15:40 Donc, merci encore à Florent Martel
15:42 pour cette démonstration très claire.
15:44 Rappelons également, en cas de saignement,
15:46 qu'est-ce qu'on fait ?
15:48 On allonge la victime et on appuie fortement sur la plaie.
15:50 Et si le saignement persiste,
15:52 on peut mettre en place un garrot.
15:54 - Alors, le garrot, oui, mais vraiment,
15:56 dernier recours.
15:58 - Sur le garrot, il y a vraiment des conditions très spécifiques.
16:00 C'est-à-dire que le saignement est abondant.
16:02 Il peut y avoir des plaies qui sont multiples
16:04 ou des victimes qui sont multiples.
16:06 Et l'étranger qui est encore dans la plaie
16:08 est l'impossibilité de faire un pansement compressif.
16:10 - D'accord. - Donc, c'est vraiment un dernier recours.
16:12 - Qu'on va faire un garrot avec ce qu'on a sous la main,
16:14 une cravate, une ceinture, ou quoi que ce soit.
16:16 - Tout à fait. Et une chose importante,
16:18 quand on réalise un garrot toujours au-dessus de la plaie,
16:20 et surtout, une note importante,
16:22 il faut regarder l'heure à laquelle on le pose.
16:24 Ça servira après pour les secours.
16:26 Donc, si on peut l'écrire sur le bras, sur un papier...
16:28 - Pourquoi ? Parce que...
16:30 - Parce qu'après, lorsque les services de secours
16:32 vont prendre la personne en charge,
16:34 le moment où il faudra réouvrir, remettre le sang,
16:36 il faut avoir l'information pour éviter un...
16:38 - D'accord. Pour savoir depuis combien de temps
16:40 le garrot a été posé. - Exactement.
16:42 C'est un geste quand même qui est lourd.
16:44 Donc, si on peut l'éviter, si un pansement compressif
16:46 est bien adapté, il vaut mieux préférer
16:48 ce geste-là que d'aller jusqu'au garrot.
16:50 - Et en cas de brûlure,
16:52 quels sont les bons réflexes à avoir ?
16:54 On parle toujours de la règle des 3 x 20.
16:56 - Tout à fait. C'est ça.
16:58 - C'est haut à 20 degrés,
17:00 20 cm du robinet, pendant 20 minutes.
17:02 - Mais ça, c'est pour les petites brûlures.
17:04 - Tout à fait. - Simplement, sur la règle
17:06 des 3 x 20, c'est de l'eau qui est à température modérée
17:08 et à faible pression.
17:10 - D'accord. Mais pour des petites brûlures,
17:12 qu'il faut à peu près...
17:14 - Oui, 2 euros.
17:16 - On appelle des secours.
17:18 - Sinon, pour le reste, il y a des choses particulières
17:20 à faire chez des gens qui sont brûlés plus gravement.
17:22 - Malheureusement, il faut appeler les secours
17:24 et attendre tout de suite.
17:26 Il ne faut pas se lancer dans n'importe quoi.
17:28 - Est-ce qu'il y a d'autres situations d'urgence
17:30 dans lesquelles on peut intervenir ?
17:32 - Alors, toute situation de malaise aussi,
17:34 il ne faut pas négliger le fait
17:36 que d'écouter la personne, de la laisser exprimer aussi
17:38 et de pouvoir appeler à l'aide,
17:40 ça reste aussi des gestes qui sauvent
17:42 vraiment cette écoute active.
17:44 Après, on pourrait avoir tout un tas aussi
17:46 de situations. Là, je pense qu'on a mentionné
17:48 les principaux. Et après, il faut aller, je pense,
17:50 se sensibiliser et se former, justement,
17:52 pour voir... - Eh bien, justement,
17:54 parlons de la formation.
17:56 Je pense qu'on a bien compris l'importance
17:58 de se former à ces gestes de premier secours.
18:00 Mais à qui s'adresser quand on veut se former ?
18:02 Voilà, parce qu'on est un peu perdus.
18:04 Je trouve qu'il y a un peu un manque de visibilité
18:06 de l'offre de formation
18:08 à ces gestes de premier secours.
18:10 - Vous avez un certain nombre d'organismes
18:12 qui sont habilités à dispenser
18:14 ces formations aux gestes qui sauvent. - Donc, la Croix-Rouge.
18:16 - La Croix-Rouge française.
18:18 D'autres organismes aussi, comme la Protection civile,
18:20 la Croix-Blanche, l'Ordre de Malte aussi.
18:22 On pourrait en citer.
18:24 Il y en a à peu près, il me semble, 22,
18:26 je ne veux pas dire de bêtises.
18:28 - Et puis des organismes privés, également.
18:30 Peut-être moins connus du grand public,
18:32 mais qui ont également les mêmes habilitations
18:34 pour pouvoir exercer les formations.
18:36 - Comment savoir si l'organisme que j'ai choisi
18:38 va répondre à mes attentes
18:40 en termes de formation ?
18:42 - Le référentiel est le même, en fait.
18:44 Quels que soient les organismes qui vont dispenser
18:46 ces formations, c'est un référentiel
18:48 qui est posé par le ministère de l'Intérieur.
18:50 C'est la même formation que vous suivrez.
18:52 - Quel est le premier niveau de formation ?
18:54 - La formation de base.
18:56 Je ne veux pas devenir secouriste professionnel,
18:58 mais en quoi consiste
19:00 cette première formation de base ?
19:02 - Vous allez avoir la formation
19:04 "Gestes qui sauvent" et la formation PSC1,
19:06 donc Prévention et Secours
19:08 civiques de niveau 1.
19:10 Sur le PSC1, vous avez la possibilité
19:12 de le suivre en format hybride,
19:14 avec une partie en distanciel, en e-learning,
19:16 qui dure environ 3 heures,
19:18 et une partie en présentiel d'une demi-journée
19:20 de 4 heures. Autrement, vous pouvez la suivre
19:22 aussi sur une journée complète, sur 7 à 8 heures.
19:24 - D'accord. Ça, c'est la formation de base.
19:26 Après, il y a des choses plus compliquées,
19:28 l'IPS, le PSE1,
19:30 Premier secours en équipe de niveau 1. Là, c'est si on veut
19:32 améliorer
19:34 sa formation.
19:36 - Moi, je rebondirais juste
19:38 en disant qu'il existe aussi
19:40 la formation pour sauveteurs-secourisme
19:42 du travail, qui, là, est importante.
19:44 Elle dure 2 jours, 14 heures de formation.
19:46 Donc, on a un spectre qui est un petit peu
19:48 plus large, mais surtout, on est en mise en situation
19:50 sur les risques qui se passent
19:52 dans l'entreprise, là où on intervient.
19:54 Donc, ça permet, encore une fois,
19:56 de balayer une population un petit peu plus large.
19:58 - D'accord. Oui, au sein de l'entreprise,
20:00 avec tous les risques inhérents
20:02 à certaines professions.
20:04 Pour cette formation
20:06 de prévention de niveau 1,
20:08 ce qu'on appelle le PSC1,
20:10 est-ce qu'il n'y a pas de prérequis ?
20:12 Tout le monde peut faire cette formation ?
20:14 Il n'y a pas besoin d'être dans une condition physique
20:16 particulière ? - Non.
20:18 Elle est accessible depuis 10 ans.
20:20 - C'est à tout âge ? D'accord.
20:22 - Et donc, sur les initiations au 1er secours,
20:24 ces fameuses IPS, aussi,
20:26 c'est un peu moindre que le PSC1,
20:28 ce sont des temps plus courts,
20:30 mais on pourrait avoir des initiations au 1er secours
20:32 dès l'âge de 3 à 4 ans.
20:34 - Dans les écoles, justement,
20:36 il y a ces formations,
20:38 dans les écoles primaires, au collège, un peu moins au lycée.
20:40 Ça pourrait être renforcé, ça, tout ça ?
20:42 - Il faudrait.
20:44 Il faudrait que le gouvernement
20:46 impose un rythme de formation
20:48 pour les enfants, parce que, de toute manière,
20:50 ils sont des éponger, si je puis dire.
20:52 Il n'y a pas de tabou pour eux.
20:54 - Il y a moins d'inhibition, ils vont plus facilement faire ces gestes.
20:56 - Et puis c'est ludique.
20:58 - Oui.
21:00 - Et donc, depuis 2016, le gouvernement
21:02 veut généraliser
21:04 ces formations. Après, il faut du temps
21:06 derrière pour qu'on puisse aussi s'organiser
21:08 et effectivement former tous les jeunes de notre pays.
21:10 - Combien ça coûte, ces formations ?
21:12 - En moyenne, le PSC1,
21:14 on pourrait le suivre pour 60 euros,
21:16 quels que soient les organismes.
21:18 La version IPS1 est souvent un peu moins onéreuse,
21:20 aux alentours de 40 euros.
21:22 - D'accord. Et je sais qu'aussi, au sein des entreprises,
21:24 on forme les personnes
21:26 qui vont bientôt partir à la retraite.
21:28 - Alors ça, c'est une directive qui est arrivée
21:30 en avril 2021.
21:32 Donc, toute personne partant à la retraite
21:34 a l'obligation de suivre une formation geste
21:36 de premier secours, mais avec vraiment la particularité
21:38 arrêt cardiaque.
21:40 Donc, c'est encore un autre moyen, aujourd'hui,
21:42 de pouvoir re-sensibiliser plus la population
21:44 et continuer à croître.
21:46 - Mais là, c'est obligatoire.
21:48 - C'est obligatoire.
21:50 - D'accord.
21:52 - Dès le plus jeune âge, ce sera obligatoire pour tout le monde.
21:54 - C'est ça.
21:56 - Parfois, il y a des personnes qui hésitent à se former
21:58 parce que trop sensible,
22:00 peur aussi de manquer de sang froid,
22:02 peur de mal faire.
22:04 Comment vous arrivez à les convaincre ?
22:06 Parce qu'il y a aussi un coaching psychologique
22:08 lors de ces formations. C'est vrai que c'est impressionnant.
22:10 On peut perdre ses moyens, on peut être en panique totale.
22:12 Tout le monde n'a pas
22:14 forcément le sang froid
22:16 nécessaire pour intervenir.
22:18 - Les formateurs et formatrices,
22:20 dans le cadre du PSA, notamment,
22:22 vont accompagner les participants aussi
22:24 pour les rassurer à intervenir en cas d'urgence.
22:26 Il y a des temps qui sont dédiés
22:28 aussi à apprendre à faire face à son propre stress.
22:30 - Parce qu'on n'est pas tous des super-héros.
22:32 - Non, mais personne ne l'aime.
22:34 On peut tous l'être d'une certaine manière.
22:36 - Oui, mais il y a des personnes qui vont tout de suite avoir
22:38 un peu de sang froid et d'autres qui vont paniquer totalement,
22:40 qui ne vont pas savoir quoi faire.
22:42 - Comme vous le disiez, on est plusieurs.
22:44 Aller chercher la présence d'un défibrillateur
22:46 automatisé externe, c'est déjà apporter vraiment de l'aide.
22:48 - J'avais envie de vous parler
22:50 de cette nouvelle application
22:52 dédiée à l'urgence vitale.
22:54 Elle s'appelle "Sauve Life". C'est une application
22:56 gratuite, ouverte à tous, et qui permet
22:58 de géolocaliser les citoyens
23:00 sauveteurs à proximité. Regardez,
23:02 c'est un sujet de Jérôme Oubron.
23:04 ...
23:12 - Une application smartphone
23:14 pour sauver des vies.
23:16 Avec "Sauve Life", le SAMU Damien
23:18 peut désormais alerter les personnes à proximité
23:20 d'un accident cardiaque.
23:22 - Si je clique,
23:24 toutes les personnes qui ont l'application "Sauve Life"
23:26 aux alentours vont recevoir l'alerte.
23:28 "Nous recevons, nous avons besoin de votre aide,
23:30 merci d'intervenir sur l'incident."
23:32 Ils cliquent sur ce SMS,
23:34 ça leur donne l'endroit d'arrêt cardiaque.
23:36 - En quelques minutes à peine, aidés par la géolocalisation,
23:38 les détenteurs de l'application peuvent
23:40 prendre possession du défibrillateur le plus proche
23:42 et se déplacer sur le lieu de l'accident.
23:44 Sur place, les bénévoles peuvent pratiquer
23:46 le massage cardiaque épaulé à distance
23:48 par les équipes du SAMU. De précieuses secondes
23:50 gagnées avant l'arrivée des secours.
23:52 Chaque année, en France, près de 50 000 personnes
23:54 meurent d'un arrêt cardiorespiratoire.
23:56 Des personnes qu'un massage cardiaque
23:58 aurait peut-être sauvé. Mais voilà,
24:00 beaucoup considèrent encore ce geste
24:02 trop technique et n'osent pas agir.
24:04 - Souvent, on a la peur de mal faire.
24:06 Ce qu'il faut bien comprendre,
24:08 c'est que dans un arrêt cardiaque,
24:10 le mal faire, c'est ne rien faire.
24:12 Il faut agir. Quoi que vous fassiez,
24:14 ça sera mieux pour la survie des gens.
24:16 Une minute sans massage cardiaque,
24:18 c'est 10% de survie en moins. Les secours vont mettre
24:20 en moyenne 14 minutes à arriver. Vous comprenez bien
24:22 qu'il faut donc agir.
24:24 - C'est une excellente idée,
24:26 cette association "Sauve la ville",
24:28 l'application gratuite qui sauve des vies.
24:30 Cette communauté de citoyens sauveteurs,
24:32 c'est une vraie chaîne d'entraide.
24:34 Pour être référencée citoyen sauveteur,
24:36 qu'est-ce qu'il faut faire ?
24:38 Il suffit de s'inscrire sur cette application gratuite ?
24:40 - Tout simplement. Il suffit juste
24:42 de s'enregistrer et après,
24:44 nos coordonnées sont conservées.
24:46 - Mais ces citoyens volontaires
24:48 ne sont pas forcément formés
24:50 aux gestes de première urgence.
24:52 - Non, ce n'est pas une obligation.
24:54 - D'accord. Mais ils sont
24:56 là. - C'est toujours préférable.
24:58 - C'est toujours préférable,
25:00 mais ce n'est pas une obligation.
25:02 Mais c'est vrai que c'est eux, s'ils sont à proximité,
25:04 ils peuvent venir, débuter un massage cardiaque
25:06 ou aller chercher un défibrillateur
25:08 cardiaque à proximité. En France,
25:10 je crois qu'en mars 2022, plus de 600 000
25:12 volontaires sont inscrits sur
25:14 "Sauve Life" depuis le lancement de l'application
25:16 en mars 2018. Et 71 départements
25:18 sont couverts et 392 coeurs
25:20 sont repartis. Donc voilà, n'hésitez pas à vous inscrire
25:22 comme citoyen sauveteur. Et surtout,
25:24 à vous former. On n'a pas parlé aussi de formation
25:26 pour les personnes en situation de handicap.
25:28 Il y a des formations particulières ?
25:30 - Oui, il y a des référentiels. Nous, c'est ce qu'on appelle
25:32 le PSC1 "Autrement Capable", en particulier
25:34 pour les personnes en situation de handicap physique
25:36 à mobilité réduite. Donc, ils vont pouvoir
25:38 proposer des gestes
25:40 qui sauvent de manière un peu différente
25:42 de par leur situation de handicap.
25:44 - Un grand, grand merci à tous les deux. Voilà, c'était
25:46 très pratico-pratique. Je pense que c'était
25:48 très concret. Moi, ça m'a
25:50 remis en tête
25:52 pas mal de choses. Donc, les points à retenir,
25:54 se former aux gestes de premier secours,
25:56 c'est accessible à tous, à n'importe quel âge. Et l'objectif,
25:58 ce serait que 80% de la population
26:00 soit formée dans les
26:02 prochaines années. Donc, peut-être rendre cette formation
26:04 obligatoire. Ne pas hésiter à intervenir
26:06 même si on ne maîtrise pas bien tous les gestes,
26:08 même si ça fait longtemps qu'on n'a pas révisé,
26:10 même si ça fait longtemps qu'on a été formé.
26:12 Et la meilleure chance de survie
26:14 d'une victime, c'est la personne qui se trouve
26:16 à ses côtés. Un grand merci à tous les deux.
26:18 Merci à tous ceux qui m'ont aidée à préparer cette émission.
26:20 Quant à moi, j'aurai le plaisir de vous retrouver
26:22 très bientôt pour un prochain numéro de La Santé d'abord.
26:24 D'ici là, prenez soin de vous.
26:26 [Musique]
26:47 Le groupe Vive vous a présenté
26:49 La Santé d'abord, le programme qui prend soin de vous.
26:51 Groupe Vive,
26:53 entrepreneurs du mieux vivre.