L'Heure des Pros 2 du 03/05/2023

  • l’année dernière
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Philippe Guibert, pourquoi je commence par vous ?
00:02 Bonsoir Pascal.
00:03 Bonsoir.
00:04 Pourquoi je commence par vous ?
00:05 Parce que c'est la Saint-Pascal ou la Saint-Philippe ?
00:06 C'est la Saint-Philippe.
00:07 C'est pour ça.
00:08 Et tout à l'heure on fera un petit quiz sur les Philippes célèbres.
00:10 C'est bon que ça va être ma fête ce soir.
00:11 Philippe, exactement.
00:12 Paul Melun, Louis Dragnel, Georges Fenech et puis Geoffroy Lejeune.
00:15 Vous deviez pas être là Geoffroy, mais il y a eu tout à l'heure un incident d'antenne
00:19 si j'ose dire chez Laurence Ferrari.
00:20 On en parlera tout à l'heure et vous nous expliquerez.
00:22 On reviendra dessus parce que ça nous intéresse.
00:25 À l'actualité, ce soir, vous le savez, le Conseil constitutionnel a rejeté la deuxième
00:29 demande de référendum d'initiative partagée.
00:31 Le RIP qui a été fait, je le rappelle, pour qu'il ne soit jamais appliqué, a été imaginé.
00:36 C'est vrai.
00:37 C'est sans surprise, puisqu'en fait, on ne peut pas faire un référendum sur une loi
00:43 qui vient d'être votée pendant la première année.
00:45 Pendant la première année.
00:46 Pendant la première année.
00:47 Les petits hommes gris sont magnifiques.
00:48 Ils avaient tout prévu les petits hommes gris.
00:50 C'est-à-dire qu'ils avaient inventé ça, mais on ne pouvait pas faire un référendum.
00:54 Alors que par définition, le référendum, il est pour contrer une loi qui vient d'être
00:59 adoptée.
01:00 Ils sont génies, les petits hommes gris.
01:02 C'est bien vu.
01:03 Génie, les petits hommes gris.
01:04 En l'occurrence, les petits hommes gris sont Nicolas Sarkozy et François Hollande.
01:07 Non, c'est plus compliqué que ça.
01:08 Est-ce que c'est la révision de 2008 où c'était Nicolas Sarkozy ?
01:11 Oui, ça vient de la réforme de 2008 de Nicolas Sarkozy.
01:14 Vous avez raison.
01:15 Pour que ça ne soit pas appliqué, c'est François Hollande.
01:16 Il n'a jamais trouvé à s'appliquer d'ailleurs.
01:17 Non, mais c'est quand même un gros problème démocratique.
01:21 Il y a eu le déclenchement du RIP pour l'aéroport de Paris.
01:23 Ça ne surprendra personne ce soir.
01:25 Donc le RIP, on l'oublie.
01:26 On l'oublie.
01:27 Les deux RIP, on l'oublie.
01:28 C'est un drame démocratique.
01:29 C'est un drame démocratique dans notre pays.
01:32 C'est-à-dire qu'on est entré dans une cinquième République bisse depuis le quinquennat, où
01:38 il n'y a plus de dissolution.
01:39 Le président a une majorité même relative à l'Assemblée et puis qu'il est impopulaire
01:44 pour le reste.
01:45 Où il n'y a plus de référendum de son initiative, où il ne peut pas y avoir de référendum
01:50 d'initiative partagée et populaire.
01:52 Et donc la démocratie est réduite en France à une fois tous les cinq ans.
01:57 Avec plus de 50% d'abstention aux législatives qui suivent.
02:01 Et donc on a un problème démocratique.
02:03 C'est-à-dire qu'on est entré dans un système qui n'est plus la cinquième République.
02:06 C'est ce que je pense.
02:08 Avant le RIP, il y avait la cinquième République.
02:11 Et donc on est entré dans un système où il n'y a plus de...
02:15 Je voudrais juste terminer mon point.
02:17 C'est la Symphilie.
02:18 On est entré dans un système où il n'y a plus de cordes de rappel démocratique entre deux présidents.
02:24 Et donc le président peut être minoritaire, n'a plus besoin de rassembler.
02:28 Et Basta, il n'a plus de son programme tel qu'il l'entend.
02:32 Quand bien même il n'en a pas reçu le mandat.
02:34 Et alors c'est compliqué encore plus quand il affronte Marine Le Pen au deuxième tour.
02:38 Puisqu'il y a des gens qui votent pour lui, qui ne votent pas du tout pour son projet.
02:41 En tout cas, c'est le système dans lequel nous vivons.
02:44 Théoriquement, l'idée du RIP aurait été tout à fait louable.
02:47 Parce que sur le modèle de la démocratie suisse, qui est une grande démocratie,
02:50 c'est le peuple qui sollicite le référendum.
02:52 L'initiative référendaire, elle vient du peuple.
02:54 C'est là que ça serait intéressant.
02:56 C'est d'ailleurs une revendication des Gilets jaunes.
02:58 Et je pense qu'on devra y remédier dans les années à venir.
03:00 On ne va pas faire un débat.
03:01 Parfois nous avons le professeur Jean Barnard.
03:03 Là c'était le professeur Maurice Duverger.
03:05 Mais l'exposé était assez brillant pour la Saint-Philippe.
03:09 Il est juste.
03:11 Mais non, mais ce qu'il dit, franchement, c'est plutôt vrai.
03:14 Sauf une chose.
03:16 Il ne faut pas un débat sur la constitution.
03:18 Non, non, mais que le RIP c'est le summum de la démocratie.
03:21 Moi je considère que c'est totalement contradictoire avec le fait d'avoir une assemblée...
03:25 Attendez, les députés sont élus par le peuple.
03:27 C'est les représentants du peuple.
03:28 Donc en fait on crée un instrument pour casser des décisions qui sont prises par le peuple.
03:32 Allez, vous connaissez.
03:34 De toute façon, ça fait partie des choses qu'on a mal faites sur les 40 dernières années.
03:38 Je pense que c'était une erreur de passer du septennat au quinquennat.
03:41 C'était une erreur de passer du septennat au quinquennat.
03:44 D'inverser le calendrier.
03:46 Tout ça est une erreur, mais ça fait partie des... Il y a tellement d'erreurs.
03:49 L'âme de la Ve République a été un peu cassée.
03:52 C'est dommage, celui qui s'est le moins trompé sur ce sujet, c'est Raymond Barre.
03:55 Qui ne souhaitait pas le quinquennat, qui ne souhaitait pas la cohabitation.
03:59 Et qui avait plutôt dit...
04:00 Qui n'a jamais été élu.
04:02 Oui, mais bon...
04:03 Il était maire de Lyon.
04:05 Il était député.
04:06 C'est bien qui va en fait.
04:08 Mais, il y a quand même quelque chose qui est important en France, c'est la volonté de dialogue.
04:12 Et ça c'est M. Véran qui nous l'a dit.
04:15 Alors volonté de dialogue, écoutons.
04:17 Alors il ne dialogue pas avec nous vraiment sur ce plateau, parce que souvent je l'invite.
04:20 Mais il y a quand même la volonté de dialogue chez M. Véran.
04:24 Nous saluons vraiment cette volonté de dialogue.
04:27 Et nous espérons évidemment que cette volonté sera partagée par l'ensemble des syndicats salariés et des représentants patronaux.
04:35 Parce que la feuille de route qui est devant nous, elle nécessite ce dialogue étroit avec les camps intermédiaires, avec les syndicats.
04:41 Il faut avancer sur le plein emploi.
04:43 Il faut avancer sur les fins de carrière.
04:44 Il faut avancer sur les bas salaires.
04:46 Il faut avancer sur les conditions de travail.
04:48 Il faut avancer sur tout ce que les Français nous disent depuis des mois.
04:51 De ce qu'ils veulent que nous fassions évoluer.
04:53 La manière dont eux envisagent l'articulation entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle.
04:58 Les syndicats sont les interlocuteurs avec lesquels nous devons travailler.
05:01 Ça fait 6 ans.
05:03 Il faut avancer, ça fait 6 ans qu'il est en place.
05:05 La loi anti-casseurs.
05:07 Tout le monde se réveille ce matin sur la...
05:09 C'est formidable d'ailleurs la France.
05:11 Le pays, non pas à sac, mais en tout cas les commerçants, c'est compliqué pour eux.
05:17 Les policiers, j'aime bien dire les flics, sont attaqués, brûlés, caillassés, insultés, etc.
05:24 Et enfin, enfin, on dit on va peut-être faire une loi anti-casseurs.
05:28 On a eu les gilets jaunes entre temps.
05:30 Enfin, on en avait une parfaite, c'était en 70.
05:33 Parfaite pour vous Pascal.
05:35 Parfaite...
05:36 Vous ne pouvez pas être d'accord sur la perfection de la loi de 1970.
05:38 Elle n'était pas parfaite pour moi, elle était efficace.
05:40 Elle était utile.
05:41 Et que se charge-t-on ?
05:42 C'est là où il y a des barres.
05:43 C'est là où il y a des débats.
05:44 C'est là où il y a des débats.
05:45 Elle avait été faite sous la présidence Georges Pompidou, avec Jacques Chabondelmas,
05:51 comme chacun sait, qui sont deux dictateurs bien connus de l'histoire de la France.
05:55 Ce n'est pas une dictature, mais ça aurait causé quand même des problèmes en termes de liberté individuelle.
05:59 Cette loi avait été votée et promulguée, je le dis, par Georges Pompidou.
06:03 Donc chacun sait que c'était un dictateur.
06:06 J'aime beaucoup les reconnaissances d'un Pompidou.
06:08 J'en ai déjà dit.
06:09 Parce qu'elle a été détournée de son usage.
06:11 Mais elle a bien sûr.
06:13 On va en parler tout à l'heure.
06:15 Je vous jure, on va en parler tout à l'heure.
06:17 Là, ce qui est détourné, vous direz ça au policier qui est brûlé,
06:19 que la loi a été détournée de son usage.
06:21 Mais il n'y a pas de souci.
06:22 C'était dans les années 70.
06:24 Bien sûr, tout ça était...
06:25 Mais ça marchait.
06:26 Ça a été efficace, figurez-vous.
06:28 On avait une loi qui était efficace pendant 10 ans.
06:30 Est-ce que ça a conduit à mettre des syndicalistes en prison qui n'avaient commis aucune violation ?
06:33 Qui ? Lequel ?
06:34 Il y a eu des tas de syndicalistes.
06:36 C'est pour ça que la gauche l'a abrogée.
06:38 J'ai pas le nom, là, comme ça.
06:40 Vous avez un syndicaliste qui a été en prison ?
06:41 Oui, monsieur.
06:42 C'est pour ça que la gauche l'a abrogée.
06:44 C'est pour ça que la droite ne l'a pas rétablie.
06:46 Écoutez, on écoutera tout à l'heure.
06:49 Léo Hamon...
06:50 Mais non, ne dites plus rien.
06:52 Au contraire, c'est Léo Hamon qui avait présenté cette loi.
06:54 Il était porte-parole du gouvernement.
06:55 C'est le premier porte-parole du gouvernement.
06:56 C'est lui qui avait créé la fonction.
06:58 Léo Hamon.
06:59 On l'écoutera tout à l'heure, c'était en 70.
07:01 Mais pour le moment, voyons la loi anti-casseurs.
07:03 Et regardez ce sujet et les réactions du jour.
07:06 Interdire l'accès à une manifestation à des personnes déjà identifiées comme casseurs par les services de police
07:14 est aujourd'hui impossible, sauf après décision judiciaire.
07:17 En 2019, la loi anti-casseurs prévoyait de donner la possibilité au préfet
07:22 de délivrer des interdictions de manifester à des personnes
07:25 présentant une menace d'une particulière gravité pour l'ordre public.
07:29 Le Conseil constitutionnel l'avait censurée,
07:32 estimant qu'elle portait atteinte au droit d'expression collective des idées et des opinions.
07:36 A nouveau proposé par Gérald Darmanin, un encadrement pourrait permettre son éventuelle application
07:42 sans contrevenir à la liberté constitutionnelle de manifester.
07:46 Solution envisageable selon le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.
07:50 Peut-être faut-il regarder si on ne peut pas avoir plus de garanties à offrir
07:54 pour faire en sorte que la mesure devienne constitutionnelle
07:58 et qui nous permettrait de dire à tel ou tel individu
08:01 nous savons que vous avez commis des troubles à l'ordre public lors de manifestations précédentes.
08:05 Donc on les interdirait de manifester, encore une fois sous un contrôle très étroit.
08:09 Il ne s'agit pas d'empêcher des gens de manifester, il s'agit d'empêcher des gens de commettre des troubles à l'ordre public.
08:14 De leur côté, les principaux syndicats de police demandent la création d'un fichier national
08:19 répertoriant les casseurs identifiés sur le modèle du fichier national interdit de stade créé en septembre 2007.
08:26 Le ministre de la justice, on l'a interrogé ce matin, était sur RTL, il réfléchit.
08:30 Formidable ! Il réfléchit !
08:33 C'est-à-dire qu'on a une loi anti-casseurs, ce qui est bien déjà je trouve de réfléchir.
08:37 Mais bon, moi j'en ai un peu assez, je voudrais qu'on...
08:41 Si la respection précède l'action, il n'y a pas de problème.
08:43 Pourquoi pas ? Mais en fait, là aussi, ce n'est pas très compliqué de dire
08:47 "Quelqu'un qui est casqué, masqué, cagoulé dans une manifestation, encoure une peine de prison de temps".
08:57 Si vous permettez, Pascal...
08:58 Est-ce que ça, ça vous va ?
08:59 Non, ça me va.
09:00 Parce qu'on n'a pas à venir en fait sur une manifestation casqué, masqué...
09:05 En vertu du fait qu'on n'a pas le droit de dissimuler son visage.
09:07 Est-ce que c'est possible ?
09:08 Ça serait indissociable.
09:09 Bon, ben ça, ce n'est même pas dans la loi.
09:11 Si vous permettez, là, depuis plusieurs jours, j'ai remarqué qu'il y avait une confusion sur ce débat.
09:15 On confond deux choses.
09:17 La loi anticasseur proprement dite, celle que vous avez évoquée, qui avait été votée en 1970,
09:21 qu'on égouttera tout à l'heure,
09:22 supprimée en 81, c'est-à-dire la responsabilité collective.
09:25 Et deuxième chose qu'on confond en ce moment, j'ai l'impression,
09:28 c'est l'interdiction préventive, préfectorale, d'apparaître dans une manifestation,
09:33 qu'on appelle aussi loi anticasseur à tort.
09:35 La loi anticasseur, c'est autre chose.
09:37 Et sur l'interdiction sur laquelle, à mon avis, le gouvernement est en train de réfléchir,
09:41 je l'ai déjà dit, il y a une solution, c'est de faire en sorte que le préfet demande au JLD,
09:45 juge de la liberté et de la détention, d'interdire, effectivement, qu'un individu de paraître.
09:50 Et là, vous avez la garantie de l'autorité judiciaire.
09:53 C'est ce que l'on fait en matière de courant.
09:54 Mais il faut que le juge accepte.
09:55 Le problème... Non mais Georges...
09:56 Écoutons, monsieur, écoutons, écoutons simplement Éric Dupond-Moretti,
10:01 là-dessus, qui a dit "ben, il faut peut-être réfléchir".
10:06 Il faut qu'on y réfléchisse.
10:08 Mais en ce qui me concerne, à deux reprises, notamment sur le terrain législatif,
10:13 j'ai pris des dispositions, elles ont été votées d'ailleurs,
10:18 pour que la réponse pénale soit plus ferme chaque fois que l'on s'en prend à un policier.
10:24 Parce que s'en prendre à un policier ou un gendarme, c'est s'en prendre à la République.
10:28 Et à la démocratie.
10:30 C'est un mot en ce moment qui est dévoyé, utilisé dans n'importe quelle condition.
10:36 Il faut remettre les pendules à l'heure.
10:38 Alors, cette fameuse loi dont je vous parlais,
10:40 loi anti-casseurs, votée en 1970,
10:43 sous une république, je le rappelle, qui était une dictature à l'époque.
10:45 Heureusement, ça a changé.
10:46 C'était Georges Pompidou et Jacques Chabon-Helmas.
10:49 Hommes de la nouvelle société.
10:51 Grands résistants, Jean-Jacques Chabon.
10:53 Grands résistants.
10:54 C'était des gens vraiment fascistes d'extrême droite.
10:56 Personne n'a dit ça, mais...
10:58 Si, c'est une loi liberticide.
11:00 Donc, il faut être cohérent.
11:02 Personne n'a dit que Georges Pompidou et Jacques Chabon-Helmas étaient des fascistes.
11:06 Écoutons, Léo Hamon.
11:08 Léo Hamon, il vient présenter cette loi.
11:11 Et effectivement, il parle de la responsabilité collective.
11:14 Tout ce qu'il dit là me paraît de bon sens.
11:16 C'est-à-dire qu'on peut l'écrire demain matin.
11:18 Tout ce qu'il dit là sera abrogé par votre ami François Mitterrand en 1980.
11:22 Léo Hamon, gaulliste de gauche, rejoindra en 1980.
11:25 Eh bien, tout à fait. Voilà, c'est très intéressant.
11:28 On peut changer d'avis, parfois.
11:30 On peut, on peut.
11:32 Gaulliste de gauche, lui au moins.
11:35 Oui, le concept de gaulliste de gauche m'a toujours étonné.
11:39 Mais bon, on peut en parler pendant des heures.
11:41 Les gaullistes de gauche, mais...
11:43 Il n'y a pas de soucis, mais on peut en parler.
11:45 Un certain André Malraux...
11:46 Mais je suis d'accord, mais les gaullistes de gauche...
11:48 Un certain André Malraux...
11:49 Je suis d'accord.
11:50 On parle de gaullistes sociales.
11:52 On parle de gaullistes sociales.
11:53 On parle de gaullistes sociales.
11:54 On parle de gaullistes sociales.
11:55 On parle de gaullistes sociales.
11:56 On parle de gaullistes sociales.
11:57 On parle de gaullistes sociales.
11:58 On parle de gaullistes sociales.
11:59 On parle de gaullistes sociales.
12:00 On parle de gaullistes sociales.
12:01 On parle de gaullistes sociales.
12:02 On parle de gaullistes sociales.
12:03 On parle de gaullistes sociales.
12:04 On parle de gaullistes sociales.
12:05 On parle de gaullistes sociales.
12:06 On parle de gaullistes sociales.
12:07 On parle de gaullistes sociales.
12:08 On parle de gaullistes sociales.
12:09 On parle de gaullistes sociales.
12:10 On parle de gaullistes sociales.
12:11 On parle de gaullistes sociales.
12:12 On parle de gaullistes sociales.
12:13 On parle de gaullistes sociales.
12:14 On parle de gaullistes sociales.
12:15 On parle de gaullistes sociales.
12:16 On parle de gaullistes sociaux.
12:17 On parle de gaullistes sociaux.
12:18 On parle de gaullistes sociaux.
12:19 On parle de gaullistes sociaux.
12:20 On parle de gaullistes sociaux.
12:21 On parle de gaullistes sociaux.
12:22 On parle de gaullistes sociaux.
12:23 On parle de gaullistes sociaux.
12:24 On parle de gaullistes sociaux.
12:25 On parle de gaullistes sociaux.
12:26 On parle de gaullistes sociaux.
12:27 On parle de gaullistes sociaux.
12:28 On parle de gaullistes sociaux.
12:29 On parle de gaullistes sociaux.
12:30 On parle de gaullistes sociaux.
12:31 On parle de gaullistes sociaux.
12:32 On parle de gaullistes sociaux.
12:56 On parle de gaullistes sociaux.
13:03 On parle de gaullistes sociaux.
13:04 On parle de gaullistes sociaux.
13:05 On parle de gaullistes sociaux.
13:06 On parle de gaullistes sociaux.
13:07 On parle de gaullistes sociaux.
13:08 On parle de gaullistes sociaux.
13:09 On parle de gaullistes sociaux.
13:10 On parle de gaullistes sociaux.
13:11 On parle de gaullistes sociaux.
13:12 On parle de gaullistes sociaux.
13:13 On parle de gaullistes sociaux.
13:14 On parle de gaullistes sociaux.
13:15 On parle de gaullistes sociaux.
13:16 On parle de gaullistes sociaux.
13:17 On parle de gaullistes sociaux.
13:18 On parle de gaullistes sociaux.
13:19 On parle de gaullistes sociaux.
13:20 On parle de gaullistes sociaux.
13:26 On parle de gaullistes sociaux.
13:32 - Vous embarquez des casseurs et des gens qui n'ont rien cassé.
13:38 - Les gens soutiennent les casseurs.
13:44 - A quel moment arrive le soutien des casseurs?
13:50 - Par leur habillement.
13:51 - Si vous vous promenez en noir,
13:55 vous avez des casseurs qui sont cachés.
13:58 - Pourquoi vous dites ça?
13:59 - On peut protéger les Français tout en garantissant les libertés.
14:02 - En quoi on ne garantit pas les libertés
14:08 en punissant ceux qui sont cassés,
14:11 cagoulés, masqués?
14:13 - Si ils commettent un acte délictueux,
14:16 on les punit.
14:18 C'est normal.
14:19 - Vous avez vu le nombre de classements sans suite?
14:24 - On n'arrive pas à démontrer le fait individuel.
14:30 - Quand vous allez vous manifester,
14:32 vous arrivez casqué, masqué, cagoulé.
14:35 - Si quelqu'un dissimule son visage,
14:38 ça pose un problème.
14:40 - Jean-François Lejeune est là.
14:45 Vous ne deviez pas venir ce soir.
14:50 - Vous avez parlé des Black Blocs.
14:55 Un journaliste a fait une enquête.
14:59 J'ai écouté plusieurs fois.
15:02 On a un sentiment d'empathie qu'il peut avoir
15:06 avec ces Black Blocs.
15:08 Il n'excuse pas, il nuance.
15:13 Par exemple, il refuse de dire que ce sont des assassins.
15:18 - Un assassin, c'est quelqu'un qui a tué quelqu'un.
15:22 - Je vous rejoins.
15:25 La personne qui a lancé un cocktail sur le policier,
15:29 c'est un assassin en puissance.
15:33 On va voir cette séquence.
15:36 Il a quitté le plateau.
15:38 C'est assez rare.
15:40 - Je me suis dit que ça arrivait dans d'autres émissions.
15:44 - Il est parti.
15:49 Mais ça montre la tension qui peut exister sur ces sujets.
15:54 Vous avez gardé votre calme.
15:57 Vous allez me dire comment vous l'avez vécu.
16:01 - J'ai honte quand j'entends la teneur de nos débats
16:05 et de nos préventions à l'idée de régler ce problème.
16:09 Quand je vois ce que ces gens-là...
16:12 - T.Vincent est journaliste.
16:15 Engagez le débat tous les deux.
16:18 - C'est moi qui ai brûlé.
16:21 - Vous ne soupirez pas quand je parle d'un flic
16:25 qui a été brûlé par un bled-block.
16:28 - Vous utilisez une émotion légitime et un drame personnel.
16:32 C'est typique de l'extrême droite.
16:35 - On parle d'assassins d'extrême gauche.
16:38 - Excusez-moi, je vais partir.
16:41 - C'est pas des assassins.
16:44 - Je conteste ça.
16:47 - Je crois qu'on ne vous entend plus.
16:50 Vous ne parlez pas de nos mépris.
16:53 - Monsieur le jeune, je vais partir.
16:56 - Restez.
16:59 - Votre discours est insupportable.
17:02 - C'est insupportable.
17:05 - Vous avez cru en moi.
17:08 - Vous êtes tous les soirs ici.
17:11 - C'est mon métier.
17:14 - Vous ne connaissez rien.
17:17 - Je ne les défends pas.
17:20 - Je vais faire le plus répressif.
17:23 - S'il vous plaît, j'en crois.
17:26 - C'est un piège.
17:29 - Je ne suis pas d'accord avec cette ultra-répression.
17:32 - Est-ce que vous pouvez vous taire ?
17:35 - Vous soupirez quand j'en parle.
17:38 - On continue sans vous ?
17:41 - Le débat doit se passer dans le respect des uns et des autres.
17:44 - Ils ne veulent pas entendre un discours répressif.
17:47 - C'est ça qui me frappe.
17:50 - C'était très intéressant le début de l'émission.
17:53 - Vous avez dit que c'était le coeur de cet échange.
17:56 - Vous avez dit que c'était le coeur de cet échange.
17:59 - Vous avez dit que c'était le coeur de cet échange.
18:02 - Vous avez dit que c'était le coeur de cet échange.
18:05 - J'aime bien votre formule de changer de logiciel.
18:08 - Quand vous voyez les images du 1er mai,
18:11 - Vous avez envie que ça ne se reproduise plus.
18:14 - Vous décortiquez le problème.
18:17 - Il faudrait changer ça, il faudrait envisager ça.
18:20 - Il y a des gens comme Paul...
18:23 - Merci pour Aude.
18:26 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:29 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:32 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:35 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:38 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:41 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:44 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:47 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:50 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:53 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:56 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
18:59 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:02 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:05 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:08 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:11 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:14 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:17 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:20 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:23 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:26 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:29 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:32 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:35 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:38 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:41 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:44 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:47 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:50 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:53 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:56 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
19:59 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
20:02 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
20:05 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
20:08 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
20:11 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
20:14 - Vous avez ce réflexe d'expliquer que c'est trop compliqué.
20:17 - Il faut faire une deuxième phrase.
20:20 - Mais Philippe, ils ne manifestent pas.
20:23 - Mais s'ils manifestaient, la discussion n'existerait pas.
20:26 - C'est de comparaison avec le Covid dont je ne voyais pas le rapport.
20:29 - Ils ne manifestent pas.
20:32 - C'est comme les hooligans d'autant ils ne supportaient pas une équipe.
20:35 - Ils viennent pour casser.
20:38 - On est bien d'accord là-dessus.
20:41 - Le risque d'arbitraire concerne des gens qui viennent manifester.
20:44 - Il y a des recours.
20:47 - Mais ces gens-là ne sont pas casqués, ils ne sont pas en noir.
20:50 - Je peux prendre un exemple.
20:53 - Regardez les lois antiterroristes.
20:56 - Tout le monde est pour les lois antiterroristes, tout le monde est contre le terrorisme.
20:59 - Il y a un pouvoir, celui qui nous gouverne actuellement,
21:02 - qui a quand même utilisé des éléments de législation antiterroriste
21:05 - pour aller empêcher les casseroles et interdire les manifestations.
21:08 - La justice a cassé.
21:11 - La justice a cassé, elle n'a rien fait.
21:14 - Ce que je veux vous dire par là, Pascal,
21:17 - Ce que je veux vous dire par là,
21:20 - Si vous en êtes là au niveau de l'argument, ça ne me gêne pas beaucoup.
21:23 - Quand vous faites une législation où il y a un risque d'arbitraire,
21:26 - il y a toujours de l'arbitraire.
21:29 - C'est ça que je veux vous dire.
21:32 - On va marquer une pause.
21:35 - On reprend après parce qu'il y a beaucoup de choses à dire.
21:38 - Philippe, on ne fait rien.
21:41 - On laisse les sondages.
21:44 - Sur le renseignement, il y a plein de choses à faire.
21:47 - Le renseignement était parfait.
21:50 - J'ai les notes de 14 pages pour vous dire ce que je veux dire.
21:53 - J'ai dit ce matin à Laurent Geoffrin, pareil,
21:56 - les Black Blocs, il est possible qu'il y en ait qui nous écoutent,
21:59 - mais ils doivent se tenir les côtes.
22:02 - Philippe Guibert, Laurent Geoffrin, qui nous en remettent plein sur les plateaux,
22:05 - ils doivent se tenir les côtes.
22:08 - Ils auraient peut-être raison de ce point de vue-là.
22:11 - On vous libère, Geoffrin Le Gêne.
22:14 - Merci Pascal pour cette invitation et je reviens demain.
22:17 - Je reviens chez nous, je fais du feu dans ma cheminée.
22:20 - Merci, chanson nouvelle.
22:23 - Bravo à Patrice Sanfroid.
22:26 - Il faut toujours être maître de ses émotions.
22:29 - C'est une ligne directrice qu'on s'impose ici.
22:32 - Je l'impose.
22:35 - C'est pas Philippe.
22:39 - Il est 20h31, Augustin Donadio nous rappelle les titres.
22:42 - Dmitri Medvedev appelle à éliminer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
22:45 - L'ex-président russe s'est exprimé sur Telegram après une attaque présumée de drone contre le Kremlin.
22:48 - Information démentie par Kiev.
22:51 - Moscou dénonce une tentative d'assassinat du président Vladimir Poutine.
22:54 - Plusieurs personnes ont été jugées à Lyon aujourd'hui pour des violences contre des policiers
22:57 - en marge des manifestations du président.
23:00 - Les policiers ont été arrêtés.
23:03 - Les policiers ont été arrêtés.
23:06 - Les policiers ont été arrêtés.
23:09 - Les policiers ont été arrêtés.
23:12 - Les policiers ont été arrêtés.
23:15 - Les policiers ont été arrêtés.
23:18 - Les policiers ont été arrêtés.
23:21 - Les policiers ont été arrêtés.
23:24 - Les policiers ont été arrêtés.
23:27 - Les policiers ont été arrêtés.
23:30 - Les policiers ont été arrêtés.
23:33 - Les policiers ont été arrêtés.
23:36 - Les policiers ont été arrêtés.
23:39 - Les policiers ont été arrêtés.
23:42 - Les policiers ont été arrêtés.
23:45 - Les policiers ont été arrêtés.
23:48 - Les policiers ont été arrêtés.
23:51 - Les policiers ont été arrêtés.
23:54 - Les policiers ont été arrêtés.
23:57 - Les policiers ont été arrêtés.
24:00 - Les policiers ont été arrêtés.
24:03 - Les policiers ont été arrêtés.
24:06 - Les policiers ont été arrêtés.
24:09 - Les policiers ont été arrêtés.
24:12 - Les policiers ont été arrêtés.
24:15 - Les policiers ont été arrêtés.
24:18 - Les policiers ont été arrêtés.
24:21 - Les policiers ont été arrêtés.
24:24 - Les policiers ont été arrêtés.
24:27 - Les policiers ont été arrêtés.
24:30 - Les policiers ont été arrêtés.
24:33 - Les policiers ont été arrêtés.
24:36 - Les policiers ont été arrêtés.
24:39 - Les policiers ont été arrêtés.
24:42 - Les policiers ont été arrêtés.
24:45 - Les policiers ont été arrêtés.
24:48 - Les policiers ont été arrêtés.
24:51 - Les policiers ont été arrêtés.
24:54 - Les policiers ont été arrêtés.
24:57 - Je voulais vous poser une question.
25:00 - Je voulais vous poser une question.
25:03 - Je voulais vous poser une question.
25:06 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:09 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:12 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:15 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:18 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:21 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:24 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:27 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:30 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:33 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:36 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:39 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:42 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:45 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:48 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:51 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:54 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
25:57 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:00 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:03 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:06 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:09 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:12 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:15 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:18 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:21 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:24 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:27 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:30 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:33 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:36 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:39 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:42 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:45 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:48 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:51 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:54 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
26:57 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:00 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:03 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:06 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:09 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:12 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:15 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:18 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:21 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:24 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:27 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:30 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:33 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:36 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:39 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:42 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:45 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:48 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:51 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:54 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
27:57 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:00 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:03 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:06 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:09 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:12 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:15 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:18 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:21 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:24 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:27 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:30 - En 2015, ça vous a choqué la création de ce délit ?
28:33 - Tout le monde dit oui, il faut respecter l'état de droit.
28:36 Mais si on avait la même législation aujourd'hui,
28:39 et s'il y avait des attentats, si on avait la législation d'avant,
28:42 on ne pourrait pas se protéger contre des attentats.
28:45 Et donc personne aujourd'hui ne conteste le fait
28:48 qu'il y ait une DGSI assez puissante, qu'on puisse faire des interpellations.
28:51 Je pense qu'il faut juste adapter le droit, c'est une évolution du droit.
28:54 Et en fait, l'état de droit évolue pour protéger la société.
28:57 - Dominique Simonot, elle est contrôleuse générale
29:00 d'un journaliste, du Cade à Enchaîner et de Libération.
29:03 - Sans doute une sensibilité... - Un peu marquée.
29:06 - Sans doute, mais bon, elle a le droit d'avoir une sensibilité de gauche.
29:09 Nommée à ce poste-là par Emmanuel Macron.
29:12 Et elle, effectivement, elle est chargée de contrôler
29:15 les lieux de privation de liberté. Et que dit-elle ?
29:18 Vous allez l'écouter, parce que c'est aussi une petite musique.
29:21 C'est-à-dire qu'elle dit que les gens qui sont pris en manifestation
29:24 sont parfois contrôlés pour des mauvaises raisons.
29:27 - On s'est rendu compte que
29:30 ça a été une surprise, d'ailleurs, en discutant
29:33 avec les officiers de police judiciaire qui étaient sur place.
29:36 Ils nous ont tous dit que
29:39 quand ils avaient appelé les agents interpellateurs
29:42 pour leur demander "mais pourquoi tu nous as envoyé celui-là, celle-là,
29:45 elle a fait quoi ?" parce que les fiches remplies étaient
29:48 trop floues, on leur répondait "je sais pas".
29:51 Parce que dans le feu de l'action,
29:54 je crois que n'importe qui a été arrêté
29:57 du moment qu'ils étaient sur place. On s'est rendu compte que
30:00 ordre avait été donné, enfin, c'est ce qui nous a été rapporté dans les commissariats
30:03 par les fonctionnaires de police, que ordre
30:06 était donné d'arrêter les gens qui étaient au bord des manifs,
30:09 dans la manif, un peu aux abords des manifs.
30:12 Or, il ne doit être en France,
30:15 en tout cas placé en garde à vue, que des gens
30:18 contre qui il existe des soupçons d'avoir
30:21 commis ou tenté de commettre une infraction.
30:24 C'est horrible quand on voit les images de ces policiers
30:27 en feu, c'est immonde.
30:30 Mais qu'on les arrête eux, et non pas
30:33 les gens qu'on a vus et qui étaient pour rien et qui d'ailleurs
30:36 ont été relâchés faute de preuves.
30:39 - Non, c'est pas parce qu'ils sont relâchés qu'ils n'ont rien fait, c'est parce qu'effectivement il n'y a pas de preuves,
30:42 ce qui est un peu différent, et donc Mme Simonot nous explique que les gens qui regardaient
30:45 à 50 mètres finissent en garde à vue.
30:48 - Ce pays, c'est sédérant en fait.
30:51 - Précisément parce qu'il n'y a pas de loi anti-casseurs.
30:54 Je ne sais pas si ce que dit cette dame est intégralement vrai,
30:57 je ne sais pas, je n'étais pas sur place. En tout cas, elle pointe quelque chose
31:00 qui si ça venait à arriver serait une dérive.
31:03 Et je pense, Louis, pour répondre à votre remarque à Philippe sur
31:06 la consultation de sites terroristes, je pense qu'on peut mener
31:09 une politique extrêmement ferme sur les peines, et je rejoignais ce que disait Georges,
31:12 sur les peines à mettre aux personnes qui commettent des
31:15 actes graves contre des policiers et avoir aucun laxisme là-dessus,
31:18 mais dans le même temps, être très soucieux et très observateur
31:21 des libertés individuelles pour tous les Français. Je donne un exemple
31:24 qui m'a choqué, quand j'ai vu passer des drones au-dessus des manifestations
31:27 pour repérer où vont les groupes, etc., je trouve que l'usage des drones
31:30 ne se justifie pas, par exemple. Il y a des choses qui m'inquiètent aujourd'hui
31:33 et je n'ai pas envie de ça. Il y a des robots policiers à Singapour,
31:36 j'avais fait un papier en le Figaro à l'époque, je trouve que ce n'est pas des bonnes choses.
31:39 - En quoi un drone, si vous n'avez rien à vous reprocher,
31:42 est-il... - Si on n'a rien à se reprocher, je connais la formule,
31:45 ça m'inquiète toujours un peu. - Mais est-ce que vous savez qu'avant,
31:48 les hélicoptères de la gendarmerie filmaient les manifestations ?
31:51 Est-ce que les hélicoptères, ça vous gêne ?
31:54 - Moi, j'ai fait des matchs de foot toute ma vie.
31:57 - Moi, j'ai fait quelques matchs. - Il y avait des hélicoptères
32:00 qui regardaient ce qui se passait, enfin...
32:03 - Un drone, très franchement, si un jour je me fais contrôler
32:06 par un robot policier comme à Singapour... - Ce n'est pas des contrôles.
32:09 - Non, mais vous exagérez. - Justement, si je fais des mesures
32:12 sur le Covid, Pascal, et j'étais de votre avis, par exemple,
32:15 ces robots policiers étaient chargés de contrôler les gens pour la vaccination.
32:18 - Ecoutez, M. Nunes, parce qu'il contestait ce que disait Mme Simonot,
32:21 après, il n'était pas content d'ailleurs, M. Nunes, parce que les interventions
32:24 préventives, ça n'existe pas. - Écoutez, l'opprobre.
32:27 - Ça n'existe pas. Et vraiment, il a répondu très durement,
32:30 en tout cas, très directement à Mme Simonot. Écoutez-le,
32:33 le préfet de police de Paris. - C'est totalement faux.
32:36 Moi, je ne passe aucune instruction de procédé de les interpellations
32:39 préventives. C'est un mot que je n'aime pas prononcer.
32:42 Interpellations préventives, c'est un concept politique.
32:45 C'est un concept politique. Ça veut dire qu'on interpellerait des gens
32:48 pour les empêcher d'aller manifester. Moi, je me sens un peu insulté,
32:51 offensé quand j'entends dire ça, mais c'est n'importe quoi.
32:54 Moi, je demande à mes effectifs de faire cesser les infractions.
32:57 De faire cesser les infractions. Et principalement,
33:00 les atteintes aux forces de l'ordre,
33:03 aux personnes dépositaires de l'autorité publique,
33:06 d'une manière générale, du genre de projectiles et autres.
33:09 Et puis aussi, et on ne peut l'ignorer, il y a eu beaucoup
33:12 d'interpellations sur des cortèges sauvages le soir,
33:15 avec des individus qui brûlent des poubelles, qui brûlent des voitures.
33:18 Des risques de propagation de ces incendies sur des immeubles.
33:21 Ce sont des faits extrêmement graves qui sont commis
33:24 par des groupements qui sont constitués en vue de commettre des violences
33:27 ou des dégradations. Ça, c'est juste un petit délit.
33:30 Ce que je demande aux fonctionnaires de police, c'est d'interpeller
33:33 les individus qui commettent ces infractions.
33:36 Et uniquement ces infractions.
33:38 Bien évidemment, il y a Guillaume Desforces de l'Ordre qui m'écrit
33:41 "Nous sommes lassés des mots de ce gouvernement
33:44 et des autres prédécesseurs. Les mots de la société nécessitent
33:47 des actes et pas des paroles politiciennes qui glissent avec indifférence
33:50 sur le rail du mépris des Français", dit-il.
33:53 Et il est manifestement agent et fort de l'ordre.
33:56 Sur ce que dit Dominique Simonot, autant on ne peut pas exclure
33:59 qu'il soit malficelé, qu'on se soit trompé.
34:02 Elle en fait une généralité insupportable.
34:05 Mais là, elle jette l'opprobre sur le ministre de l'Intérieur,
34:08 sur le préfet de police de Paris, en les taxant de dire
34:11 "Voilà, vous allez interpeller un grand nombre de personnes,
34:14 peu importe si ils ont commis quoi que ce soit".
34:17 Ça s'appelle une petite musique. Et je ne suis pas étonné d'ailleurs.
34:20 Elle était journaliste. Ce qui est incroyable,
34:23 elle était journaliste à l'Ibée, vous pouvez lire l'Ibée,
34:26 vous pouvez lire le Monde, c'est une œuvre d'art,
34:29 le Monde, je l'ai dit hier soir, une œuvre d'art.
34:32 Et Mme Simonot, elle est contrôleuse générale
34:35 des lieux de privation de liberté et elle a ce qu'on appelle un biais.
34:38 - Oui, on a tous des biais.
34:41 - Mais là, elle a une responsabilité.
34:44 - Est-ce que vous êtes allé dans des manifs où ça tournait un peu,
34:47 où ça devenait un peu chaud ?
34:50 Et alors, ça nous est tous arrivé sur le plateau.
34:53 - Oui, mais enfin...
34:56 - Je peux vous dire, je ne me suis jamais fait avoir colère.
34:59 - Je peux te raconter 5 ou 10 anecdotes où tu as des gens
35:02 qui tout d'un coup deviennent violents, ça court dans tous les sens,
35:05 t'es paumé et tu ne sais pas ce qui se passe et tu mets
35:08 quelques dizaines de secondes à dire "tiens, je m'en vais
35:11 parce que là, ça tourne mal". - Oui, mais toi, tu t'en vas.
35:14 - Voilà, donc c'est pour ça que la loi Anticassor,
35:17 avec une responsabilité collective,
35:20 elle peut amener à des abus.
35:23 - J'ai l'impression que vous n'entendez pas ce que je dis, c'est agaçant.
35:26 J'ai un critère, un seul. - Il est très bien, votre critère.
35:29 - Non, mais sur votre critère, on n'est pas en désaccord.
35:32 - C'est-à-dire que tous ceux qui ne viennent pas pour manifester,
35:35 il faudra mettre un visage découvert.
35:38 - Le critère du visage découvert, c'est déjà la loi.
35:41 - Tous ceux qui n'y sont pas sont exclus, sont punis, sont sortis par les flics.
35:44 - Mais le visage découvert est déjà puni par la loi.
35:47 - On les sort, ils n'entrent pas.
35:50 - Et ils sont punis avec des punitions.
35:53 - 20 000 en tête de cortège, en avant-cortège, c'est compliqué.
35:56 - Mais c'est déjà un an de prison et 15 000 euros de demande.
35:59 - Mais ça existe déjà.
36:02 - Il suffit juste d'appliquer la loi.
36:05 - Emmanuel Macron, ce matin, au Conseil des ministres,
36:08 les insoumis font la cortèche shell au RN,
36:11 les factieux nourrissent les factions.
36:14 - Si on pouvait ficher la paix à Marine Le Pen dans cette affaire...
36:17 - Les insoumis, c'est fascinant.
36:20 - Elle se retrouve au centre du jeu et les factieux nourrissent les factions.
36:23 - C'est vrai qu'elle prend une balle pourdue.
36:26 - C'est fascinant d'ailleurs.
36:29 - Ce pays est fascinant.
36:32 - C'est les insoumis qui, depuis des mois, se conduisent,
36:35 - comme on n'a jamais vu en France un parti politique se conduire.
36:38 - Mais dans la bouche d'Emmanuel Macron,
36:41 - c'est les insoumis qui font la cortèche shell au RN.
36:44 - Il fait de la politique le président Macron.
36:47 - Je crois que c'est le gouvernement qui fait la cortèche shell au RN.
36:50 - Oui, je suis assez d'accord.
36:53 - Les insoumis font la cortèche shell au gouvernement aussi.
36:56 - Le gouvernement se sent très bien de ce 1er mai, politiquement.
36:59 - C'est la plus forte mobilisation depuis 20 ans, je crois.
37:02 - Une très forte mobilisation des dernières décennies.
37:05 - Et on ne parle que des réflexions de LFI et que des Black Blocs.
37:08 - C'est bien pour eux.
37:11 - La réalité du pays, c'est qu'il y a eu une mobilisation.
37:14 - Il y a toujours quelque chose qui n'est pas passé dans cette affaire.
37:17 - Cela permet d'occulter la colère sociale qui reste dans le pays très puissante.
37:20 - C'est toujours la même stratégie du président de la République.
37:23 - Il renvoie dos à dos les extrêmes, c'est-à-dire la droite nationale,
37:26 - ou le RN d'une part et la FI de l'autre, en disant
37:29 - il y a moi, il y a le camp de la raison, comme dit M. Bohn.
37:32 - C'est très malsain pour la démocratie.
37:35 - Il n'y a pas d'autre qu'une stratégie.
37:38 - Peut-être.
37:41 - Je n'entre jamais dans ce cynisme.
37:44 - Faut-il durcir les sanctions contre les Black Blocs ?
37:47 - Notre sondage est très intéressant.
37:50 - 82% des gens disent oui.
37:53 - J'aurais répondu oui aussi.
37:56 - Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'y a pas 100%.
37:59 - Il faudra donner les moyens.
38:02 - Vous voulez durcir sans durcir ?
38:05 - À l'arrivée, vous serez plus mous.
38:08 - Faut-il durcir les sanctions contre les Black Blocs ?
38:11 - Selon la proximité politique, la gauche, 72%.
38:14 - Total gauche, total de 188% et total droite, 89%.
38:17 - Même les gens de gauche, 72% pensent qu'il faut durcir les sanctions contre les Black Blocs.
38:23 - Les plus jeunes, 50%.
38:26 - Pour les durcir, les moins de 24 ans.
38:29 - Et les plus vieux, 92%.
38:32 - Sauf en Chats-Pascal, que vous n'oubliez pas une chose,
38:35 - c'est que les juges sont indépendants.
38:38 - Donc vous pouvez leur dire "durcissez, durcissez", ils feront ce qu'ils voudront.
38:41 - Et je rappelle qu'il faut communiquer en disant qu'il ne faut pas criminaliser le mouvement social.
38:46 - Il nous reste 7 minutes.
38:49 - Claude Maluret, toujours intéressant de l'écouter, au Sénat, sur objectif insurrection.
38:55 - Il a parlé de Jean-Luc Mélenchon. Écoutez.
38:59 - Après l'incendie des cartes de gendarmerie il y a un mois à Sainte-Soline,
39:03 - le 1er mai à Paris, ce sont les policiers eux-mêmes qui ont été transformés en torches vivantes.
39:08 - Semaine après semaine, l'ultra-gauche et les Black Blocs programment l'escalade,
39:12 - avec pour objectif l'insurrection.
39:15 - Balayé la réforme des retraites, le guide suprême de la France soumise à Poutine,
39:20 - vêtu d'un manteau de cuir qui aurait fait fureur dans les années 30,
39:24 - nous a expliqué lundi avec les gestes de l'homme à main et du menton en vogue à l'époque,
39:28 - qu'il fallait, je cite, "mettre à bas la mauvaise République".
39:32 - Ce n'est pas un énième dérapage verbal.
39:35 - Hier à l'Assemblée, un de ses sous-fifres s'est chargé de l'exégèse lors des questions au gouvernement.
39:40 - Il commence en s'adressant à vous, madame la Première Ministre.
39:43 - "Policiers brûlés, les coupables c'est vous".
39:46 - Il continue, "la Ve République permet d'agir sans le peuple et contre lui elle n'est plus légitime".
39:53 - "Abas Macron et la mauvaise République, vive la Constituante et la 6e République".
39:58 - Le 14 juillet, vous aurez votre prise de la Bastille.
40:01 - Cette névrose obsessionnelle de se croire chaque jour le 13 juillet 1989,
40:05 - comme d'autres se prennent pour Napoléon,
40:07 - pourrait sembler ne mériter qu'une consultation à Saint-Anne, mais méfions-nous.
40:12 - Les émeutes et parfois même les insurrections ont souvent été déclenchées par des dingues.
40:19 - Je conseille à ceux qui ne l'ont pas encore fait de se documenter sur la 6e République
40:23 - que nous propose la France irrécupérable.
40:26 - La 5e serait vite regrettée comme un modèle de démocratie.
40:29 - Cette tenaille entre les violences dans la rue et la zadisation de l'Assemblée nationale,
40:33 - qui dure depuis des mois, est entre un peu à peu de saper la confiance des Français dans leurs institutions
40:39 - et de dissoudre lentement le respect pour l'ordre républicain.
40:43 - C'est toujours un plaisir d'écouter le de la Muret, parce que c'est brillant, drôle.
40:48 - C'est bien écrit. - C'est drôle en plus.
40:50 - Il n'a pas la langue de sa poche. - C'est drôle.
40:52 - Et puis pointe une réalité sur le côté Robespierre-lise de Jean-Luc Mélenchon.
40:55 - Ecoutez d'ailleurs M. Léaument, j'ai appris hier, je l'ai dit plusieurs fois,
41:00 - il avait commencé chez François Bayrou, M. Léaument.
41:02 - C'est de lui dont il parlait la prise de la Bastille, et il a réagi M. Léaument,
41:07 - qui est donc député de la France Insoumise, on va voir ses tweets,
41:10 - "Faire des leçons de République en assimilant ses adversaires à des dingues aux fascistes des années 30,
41:14 - "je n'allais oser après cette plantée sur la deuxième vague du Covid en disant qu'elle n'aurait pas lieu,
41:18 - "le voici en train de faire une nouvelle sortie de route, c'est Antoine Léaument."
41:22 - Il lui a proposé un dialogue.
41:25 - Sur le procès en France Insoumise, il a bien parlé de la prise de la Bastille.
41:27 - Oui bien sûr. - Et de l'insurrection.
41:29 - Bon, il nous reste 4 minutes. Bruno Le Maire a réagi pour la première fois.
41:33 - Vous savez que Bruno Le Maire n'est pas que ministre, il est écrivain.
41:36 - Alors son dernier livre s'appelle "Fugue américaine" aux éditions Gallimard,
41:40 - sorti le 27 avril. Vous voulez que je lise ou pas ?
41:43 - Il a une très belle voix.
41:45 - La petite phrase, alors, j'hésite à lire, parce que c'est quand même, c'est pas,
41:49 - il y a des enfants encore à cette heure-là, peut-être, c'est un peu...
41:52 - Bon, et en revanche, je vous propose d'écouter, il a donné une interview à RTL, à Steven Bellery,
41:58 - et je vous propose d'écouter sa première réaction, Bruno Le Maire, à cette phrase où il parle,
42:03 - voilà, c'est un peu érotique ou pornographique, "si vous êtes sage ou pas, je ne sais pas si je lirais,
42:08 - je ne sais pas si j'oserais, je n'aime pas mettre ces mots dans ma tête."
42:11 - "Si vous êtes sage, vous acceptez de lire quelque chose qui..."
42:13 - Non, justement, vous avez raison, je vais penser à...
42:15 - "Si on est dissipé."
42:16 - Ecoutez-moi, M. Le Maire.
42:18 - Lisez le livre, et puis faites-vous une idée sur cette vie, sur ces personnages,
42:23 - qui sont, je le rappelle, des personnages de fiction. Lisez le livre, c'est la seule réponse que j'ai à apporter.
42:28 - Même Nicolas Mathieu, Goncourt 2018, s'est amusé à vous proposer une réécriture.
42:32 - On le sait, engagé à gauche, mais est-ce que ça, ça vous a blessé ?
42:36 - Pas du tout, mais tant mieux si un écrivain de la qualité de Nicolas Mathieu
42:40 - prend le temps de réécrire un de mes passages. Moi, je trouve que c'est formidable.
42:44 - Dans quel autre pays que la France, vous avez un écrivain de grande qualité
42:49 - qui réécrit les passages d'un ministre qui est lui-même écrivain ?
42:52 - Ça, c'est la culture française.
42:54 - Et l'érotisme a toujours fait partie de votre littérature et de votre exercice d'écrire.
42:58 - Mais...
42:59 - Bon, il est écrivain, écrivain, il écrit des livres. Mais bon, c'est S.A.S.
43:03 - Il ne pèle plus.
43:05 - Vous voulez qu'on en parle ?
43:07 - Allez-y, oui, parce que...
43:09 - C'est un des exemples, parce que vous allez nous obliger à écrire.
43:11 - Mais par rapport au reste du gouvernement, il écrit bien ici.
43:13 - Il écrit mieux que les autres ministres du gouvernement.
43:15 - Allez, un petit effort.
43:17 - Après les livres de Marlène Schiappa et Jean-Marc Gallet, l'engagé de J.Véran.
43:19 - Allez, un petit effort.
43:21 - On est obligés de lire maintenant.
43:23 - Non, je trouve que c'est de la littérature érotique pornographique,
43:26 - mais je ne sais pas si c'est l'heure, il y a des gens qui sont devant la télé.
43:29 - Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excité comme jamais.
43:34 - Je mouille. Elle me tournait le dos, elle se jetait sur le lit,
43:38 - elle me montrait le renflement brun de son anus.
43:41 - Tu viens, Oscar ? Je suis dilaté comme jamais.
43:45 - Bruno Le Maire, ministre de la République, de l'Économie et des Finances.
43:49 - Mais pourquoi pas ?
43:50 - Il y a du sade dans le texte.
43:52 - Il y a du marquis de sade.
43:54 - Vous trouvez que c'est du sade ?
43:56 - Non, c'était pour lui faire un petit compliment.
43:58 - Et Oscar avec un K.
44:00 - C'est un peu hard.
44:02 - C'est à Saint-Philippe.
44:04 - Moi, je vous ai fait un petit quiz Philippe.
44:06 - Le Philippe le plus ancien, à votre avis ?
44:09 - Philippe le Bel ?
44:12 - Quelle année Philippe le Bel ?
44:14 - C'est le XIIIe siècle ?
44:15 - Exactement, bravo.
44:17 - Il n'y a pas un Philippe de Macédoine ?
44:19 - Un Philippe de Macédoine, c'est possible, mais il doit être en concert.
44:24 - Philippe le Bel.
44:26 - Philippe le Bel, je le dis à chaque fois, qui était joué dans "Les Rois maudits" par...
44:33 - Cameroun ? Non.
44:35 - Philippe le Bel, qui jouait Philippe le Bel ?
44:37 - Oui, ça je ne saurais pas le dire.
44:39 - Maudit, vous serez tous maudits.
44:41 - On va me le dire, Philippe le Bel, il était beau.
44:44 - Georges Marchal ?
44:45 - Oui.
44:46 - Georges Marchal !
44:47 - Je ne me souviens pas de ça.
44:49 - Ce n'est pas des "Rois maudits" ?
44:50 - Non, "Les Rois maudits".
44:51 - Maud Artois, le baron Ecarlate, Jean Pia ?
44:54 - J'étais déjà républicain.
44:56 - Le universaliste, Philippe le Bel.
44:59 - Bonne fête à Philippe Bouvard, qui a 93 ans, qui est né en 1929.
45:05 On aurait pu parler du prince Philippe.
45:07 Bonne fête à Philippe Labraud, famille Philippe Labraud,
45:11 tous les dimanches, on peut voir sur C8.
45:15 On peut penser à Philippe Noiret, Philippe Croison.
45:18 J'ai vu le pic des Philippes, c'est exactement votre année de naissance,
45:21 depuis un siècle, c'est 1963-1964.
45:24 C'est là qu'il y a eu le plus de Philippes.
45:26 Et c'est vrai que dans notre génération, des Philippes nés dans les années 64-65,
45:32 on était entouré de Philippes.
45:34 - Est-ce que c'est l'influence du général de Gaulle qui avait prénommé son fils ?
45:37 - Non, c'est que vos parents étaient peut-être pétainistes, non ?
45:41 - Oh oh oh !
45:43 - Je blague, Philippe Pénard.
45:45 Mais non, mais c'est une petite... Je retire, je retire cette blague.
45:48 - Mon père, c'est un gaulliste.
45:50 - Je retire cette blague.
45:52 - Ça c'est vraiment moche.
45:54 - Non, c'est bête.
45:56 - Père Alorama.
45:57 - Non, non, vous avez raison.
45:59 - Non, mais ce qui est étonnant, sérieusement,
46:01 c'est qu'il y ait autant de Philippes, précisément, après quand même Pétain,
46:05 qui s'appelait Philippe Pétain.
46:07 - Oui, parce qu'il y a quand même 20 ans après, qu'il était le pouvoir.
46:11 Je crois plus à la thèse gaullienne sur Charles de Gaulle, Philippe de Gaulle.
46:16 - En tout cas, c'est vrai que des Philippes nés dans les années 60,
46:20 il y en a à la pelle, forcément.
46:22 - Les souvenirs sur un match à la pelle.
46:27 Les souvenirs et les regrets aussi.
46:29 - Monsieur Ben Kemoun.
46:32 - Pas de Choupette ce soir.
46:34 - Oh, Choupette ! Choupette, c'était le petit chat de...
46:38 - Le petit chat de Karl.
46:40 - Et pourquoi vous me parlez de Choupette ?
46:43 - Parce que ce soir, il n'y aura pas...
46:44 - C'était Poupette.
46:45 - Elle s'appelle Poupette.
46:46 Il n'y aura pas non plus de Roi, de Charles III ce soir,
46:49 parce que personne n'en a parlé aujourd'hui.
46:50 Je compte sur vous pour en parler demain.
46:52 - Alors, vous pouvez nous dire ce qu'il n'y aura pas dans votre émission,
46:54 mais parfois, on peut dire aussi ce qu'il y a, si vous voulez.
46:57 Parce qu'il n'y aura pas de...
46:59 - Pascal Bito-Panelis, qui est expert en sécurité,
47:01 viendra nous donner son regard sur ce qui se passe,
47:04 parce qu'on a l'impression quand même d'avoir une France coupée en deux.
47:06 Il y a celle qui soutient, parfois soutient les casseurs,
47:10 et puis celle qui a envie d'une loi dure, un peu plus dure en tout cas,
47:14 contre les casseurs.
47:15 Ça, ce sera le gros de ce qu'on va développer ce soir.
47:18 - Vous repassez peut-être l'échange musclé.
47:21 - Et puis bien sûr, ce clash que vous verrez,
47:23 on reverra chez Laurence Ferrari tout à l'heure,
47:25 avec le journaliste Thierry Vincent.
47:28 - Écoutez, merci beaucoup à vous.
47:30 François Lemoyne était à la réalisation,
47:31 David Tonnelier était à la vision,
47:32 Grégory Pocizalo était au son,
47:34 Benjamin Naud était avec nous, bien sûr,
47:36 Lucas Busutil, Kylian Salé.
47:38 Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
47:40 Vous retrouverez également Julien Pasquet à 22h,
47:43 qui m'a demandé d'être extrêmement discret ce soir,
47:45 et de ne pas donner d'informations en dehors de sa tranche horaire.
47:50 Donc je ne dirai rien.
47:52 À demain matin.
47:53 [Rire]
47:55 Merci.