Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonsoir à tous, Véronique Jacquet, Philippe Bézière, Olivier Dardigolle, Jérôme Béglé et Maurice Bucot
00:05 qui est avec nous ce soir.
00:07 Vous savez sans doute que Jean-Baptiste Tronieux, le petit neveu de la Première Dame,
00:12 Brigitte Macron, a été agressé hier en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites.
00:16 Il est aussi le patron de la chocolaterie Tronieux.
00:19 Et hier soir, huit personnes ont été interpellées.
00:21 On va évidemment rappeler les faits dans une seconde.
00:23 Mais écoutons Emmanuel Macron, puisque le président de la République, sur ce sujet, s'est exprimé tout à l'heure
00:29 alors qu'il est à Reykjavik.
00:32 Mon épouse d'avoir notre petit neveu en ligne, il venait d'être agressé.
00:39 Évidemment, je lui redis ici et je dis à toute la famille notre soutien et notre affection.
00:44 Il a été agressé parce que c'est notre petit neveu.
00:47 Et j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de le dire et de le répéter.
00:52 La violence n'a pas place en démocratie quelle qu'elle soit, et en particulier dans la nôtre.
00:57 Il a été confronté à la brutalité, à la violence, à la bêtise.
01:01 Et avec beaucoup de courage, ce jeune papa s'est interposé pour protéger sa boutique.
01:07 Et il a encore aujourd'hui des examens à faire. Je souhaite qu'il soit complètement rétabli.
01:13 C'est la justice qui aura évidemment à se prononcer.
01:16 En tant que concle, je considère ces actions comme absolument inacceptables.
01:24 Et en tant que président de la République, elles sont inqualifiables.
01:26 Et nous continuerons de nous battre contre toute forme de violence, d'où qu'elle vienne, et qui que ce soit, qui soit touché dans notre société.
01:33 D'abord, une prise de conscience collective. On ne peut pas simplement déplorer quand elle arrive.
01:36 Nous avons un devoir d'éducation et une vraie clarté dans les propos que nous devons avoir tout au long de l'année.
01:42 Et parfois, quand on entend dire telle ou telle forme de violence, quand elle est simplement matérielle, elle se justifie parce qu'il y a une colère.
01:50 Non, aucune forme de violence ne se justifie.
01:53 Parce que la violence verbale amène à la violence physique, et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes.
01:58 Donc il faut être clair absolument contre toute forme de violence.
02:01 Et il ne s'agit pas de la déplorer simplement quand elle touche des gens.
02:04 Aucune violence ne se justifie. C'est très intéressant ce qui se passe aujourd'hui en France.
02:09 Je n'ai pas souvenir, sous la Vème République, que la famille d'un président de la République soit attaquée.
02:18 Je crois que ce n'est jamais arrivé. De Charles de Gaulle jusqu'à Emmanuel Macron.
02:24 Donc ce n'est pas rien. Donc ce n'est pas un hasard, si j'ose dire.
02:29 Donc ça dit quelque chose de notre société, bien évidemment.
02:33 Amaury Bucaud, dites-nous, rappelez-nous les faits.
02:36 Alors donc ça s'est passé lundi soir. Il y avait ce discours d'Emmanuel Macron à la télévision.
02:41 Et il y a une quinzaine de manifestants, alors une dizaine, une quinzaine selon les sources policières,
02:46 qui se sont rassemblés devant cette boutique qui s'appelle donc chez Jean Tronieux.
02:51 C'est une enseigne de chocolat qui est très connue pour les macarons damiens
02:54 et qui est dans la famille Tronieux depuis des générations, depuis six générations exactement.
02:57 Puisque Brigitte Macron est née Tronieux.
02:59 Et voilà, exactement. En fait, aujourd'hui c'est Jean-Baptiste Tronieux qui est responsable de cette enseigne,
03:04 donc de cette boutique. Et Jean-Baptiste Tronieux, son grand-père, était effectivement le frère de Brigitte Macron.
03:10 Alors il est mort, son grand-père. Et donc voilà, c'est pour vous montrer le lien de famille.
03:16 Donc ce commerce est régulièrement ciblé par des opposants à Emmanuel Macron,
03:21 qui l'associe effectivement au couple présidentiel.
03:24 Donc il y a, c'est ce que nous disait un commerçant voisin, depuis en fait à peu près les Gilets jaunes,
03:28 régulièrement des gens qui viennent insulter les vendeurs ou alors taguer la boutique.
03:32 Vous avez par exemple le 15 avril dernier, une des boutiques Tronieux qui a été recouverte d'un tag "Pendez Macron".
03:36 Vous voyez ce genre de choses. Et il y a même d'ailleurs du coup des policiers qui sont parfois placés devant la boutique,
03:41 puisqu'ils perdent du chiffre d'affaires d'ailleurs, pour protéger cette boutique.
03:44 Donc hier soir, vous avez des personnes qui sont arrivées, une dizaine, quinzaine, avec notamment des casseroles qui ont fait du bruit.
03:49 Vous avez Jean-Baptiste Tronieux, donc le gérant de cette boutique, qui descend.
03:54 Alors ce que disait aussi une source policière, c'est qu'ils en seraient pris également à la vitrine en jetant des poubelles ou des divers objets.
03:58 Et donc ils seraient descendus pour dire "Bon bah stop quoi".
04:01 Et c'est à ce moment là que le ton est monté et qu'au moins huit personnes s'en sont prises physiquement à Jean-Baptiste Tronieux, l'ont roué de coup.
04:08 C'est d'ailleurs ces huit personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue.
04:11 Alors elles sont dans les mains de la Sûreté départementale, qui est un service d'investigation,
04:16 et qui donc va essayer de comprendre ce qu'ils faisaient.
04:20 Alors ce qui est intéressant, c'est que ce que nous disait un policier, c'est que finalement la Sûreté départementale, pour ce genre d'affaires, est plutôt qualifiée.
04:26 Et il n'y a pas des moyens, on va dire, disproportionnés qui sont mis dans cette affaire, parce que ce serait le petit-neveu de la Première Dame.
04:33 Alors, ce que nous disent aussi les policiers, c'est que la victime aurait quatre jours d'ITT.
04:40 Et donc il y a des examens médicaux pour savoir quelles vont être les répercussions sur sa santé.
04:48 Et je dis, c'est pas rien, mais ça participe.
04:52 Évidemment, on va faire le lien tout à l'heure avec le maire de Saint-Brévin, mais on va faire le lien, pourquoi pas, avec Marine Tondelier,
04:59 qui traite cette chaîne de sexistes, de racistes, etc.
05:02 Toutes ces violences existent, bien évidemment.
05:05 Et quand on insulte les gens, quand on est violent avec les gens, quand on déclenche ça, on crée la possibilité après de violences.
05:14 C'est ça qui caractérise ce moment et cette société.
05:18 Si je peux me permettre, vous ne descendez pas de chez lui, il est rentré, c'est son père qui l'a précisé, il est rentré chez lui, il a été reconnu.
05:25 Et il doit le fait que ce soit interrompu grâce au courage de ce voisin, qui a indiqué qu'il n'a jamais vu autant de haine dans les états.
05:33 Mais il aurait interagi avec eux, je pense que ça serait très agaçant d'avoir des casseroles devant chez soi.
05:37 Mais parce qu'il y a une partie de la société qui fait la rage, mais c'est aussi la bêtise.
05:42 Personne n'ose dire ça sur les plateaux de télévision, qu'il y a une bêtise chez ces gens-là.
05:47 Une immense bêtise, une rage, une brutalité, personne n'ose le dire.
05:51 On dit "ben voilà, ce sont des pauvres gens, ils sont en difficulté".
05:55 C'est de la bêtise, c'est de la méchanceté, c'est de la brutalité, c'est de l'écreur, c'est des passions tristes.
06:00 Voilà, c'est tout ça. Et ils en sont responsables aussi.
06:03 Chacun est un peu responsable de la vie qu'il mène, me semble-t-il.
06:06 Pascal, je ne voudrais choquer personne, mais tout de même, il y a là-dedans d'abord la violence inqualifiable à l'égard à l'encontre de ce petit neveu.
06:17 Deuxième élément, je rejoins absolument le président de la République lorsqu'il dit, et vous venez de le dire aussi,
06:24 qu'une certaine violence verbale entraîne presque inéluctablement sur des esprits bêtes des violences physiques.
06:33 Et je m'incrimine dedans parce que je me reproche aussi d'avoir parfois une sorte d'hostilité compulsive à l'égard d'Emmanuel Macron qui peut me taper sur les nerfs.
06:45 Oui, mais c'est très important. On s'exonère trop rapidement du lien entre l'hostilité politique et la violence physique qui en résulte chez les obtus.
06:58 Et dernier élément, j'espère que cette tragédie qui touche le petit neveu du couple présidentiel lui fera prendre conscience à lui aussi que la France, en d'autres circonstances, vit les mêmes choses.
07:12 Mais question, il y a eu par le passé...
07:14 C'est-à-dire qu'il y a énormément d'agressions en France qui ressemblent à ça...
07:18 À qui sont... Ouais, mais ce n'est pas la même motivation.
07:20 Oui, mais...
07:21 Là, vous êtes sur de la rage et de la haine et de la bêtise alors que parfois vous êtes sur de la délinquance.
07:27 Question, il y a eu par le passé, Philippe, il y a eu par le passé des moments parlementaires avec une violence verbale inouïe.
07:35 Oui, mais à guerre de la culture.
07:37 Très installée. Non, mais il y a eu des moments de politique parlementaire avec une violence dans l'hémicycle très importante.
07:44 On n'a jamais eu autant de bêtises.
07:45 Sans qu'il n'y ait eu une attaque au président de la République, comme l'a rappelé Pascal Praud. Ça veut dire que nous sommes passés à autre chose.
07:53 Oui, mais vous savez, je ne fais aucun lien, bien sûr, dans les deux, mais je parlais de Marine Tondelier.
08:01 Marine Tondelier qui a répondu aujourd'hui parce qu'on a parlé d'elle hier.
08:06 Et que dit-elle, Marine Tondelier ?
08:08 Elle dit "il et elle ne sont pas exclusivement d'extrême droite".
08:11 Elle parle des présentateurs de ces news et puis des invités.
08:14 "Il et elle ne sont pas exclusivement d'extrême droite", alors qu'hier on était tous d'extrême droite.
08:18 Elle a un peu modéré déjà.
08:19 Non, elle était même nazie.
08:20 Mais il suffit de regarder 24 heures la chaîne pour comprendre que des présentateurs aux éditorialistes,
08:25 une majorité d'entre eux défend un projet de société réactionnaire, raciste et sexiste.
08:29 Donc, elle dit que Laurence Ferrari, Christine Kelly, Nelly Denag, Jean-Marc Morandini, Sonia Mabrouk, Romain Désart sont racistes et sexistes.
08:41 C'est ça qu'elle dit.
08:42 Mais si demain on est attaqué, avec des paroles comme ça, parce qu'elle me traite de raciste.
08:49 Elle nous traite de raciste, ce n'est pas rien.
08:51 Elle nous traite de sexiste, ce n'est pas rien.
08:54 Réactionnaire, ce n'est pas une insulte.
08:57 Réactionnaire, pourquoi pas ? Je ne dis rien.
09:00 Mais quand on est à ce niveau...
09:02 C'est pourtant une qualité d'être réactionnaire.
09:03 Pourquoi pas ?
09:04 Mais de dire que les présentateurs, de dire que Philippe Bézières, regardez, on est ce soir 5 sur le plateau,
09:10 je mets Amaury de côté parce que les journalistes c'est nul, mais vous êtes éditorialiste.
09:14 Vous êtes raciste ? Vous êtes sexiste ?
09:16 Vous êtes réactionnaire ?
09:18 Vous êtes sexiste ?
09:20 Elle dit une majorité.
09:21 Vous êtes sexiste ? Véronique Jacquet, vous êtes raciste ?
09:24 Vous êtes réactionnaire ? Vous êtes sexiste ?
09:26 Alors ces gens-là, et c'est vrai que c'est l'ultra gauche, pardonnez-moi de le dire,
09:31 ce n'est pas un hasard ce qui se passe aujourd'hui.
09:34 C'est la première dirigeante d'Europe, elle s'appelle Gilles Vert.
09:36 Oui, mais c'est l'ultra gauche.
09:38 Il y a plusieurs choses qu'il faut...
09:39 L'Europe écologie, les Verts, c'est pas...
09:41 Donc c'est aussi cette société qui est en place.
09:44 Et il ne faut pas s'étonner que cette rage qui est allumée effectivement par des hommes politiques,
09:50 les conséquences soient sur le terrain aujourd'hui.
09:54 D'abord, je trouve que le personnel politique et public ne maîtrise plus son vocabulaire.
10:00 Il y a un certain nombre de mots qu'on emploie aujourd'hui et qu'on n'aurait même pas eu l'idée d'employer il y a 10 ou 15 ans.
10:05 Deuxièmement, il y a les réseaux sociaux qui font que vous pouvez insulter toute la journée qui vous voulez,
10:10 puisque vos comptes sont des comptes sous pseudo, à qui mieux mieux et que personne ne vous entendra rigueur.
10:16 Et qu'à un moment donné, on a l'impression qu'on a basculé, que la vraie vie, c'est devenu la vie des réseaux sociaux,
10:20 que la violence verbale, la violence physique, la violence des mnémoticones,
10:23 vous pouvez l'exercer comme ça, sans difficulté, dans la vraie vie et qu'après tout, c'est normal.
10:28 Et puis, sans vouloir être réactionnaire, je m'interroge parfois sur l'impact que peuvent avoir un certain nombre de jeux vidéo sur des jeunes.
10:36 Mais là, on n'est pas sur des jeunes, je voudrais qu'on revienne sur ce qui s'est passé.
10:40 Ce n'est pas les jeux vidéo qui ont fait monter la rage.
10:42 En tout cas, la violence est totalement banalisée.
10:44 J'entends ce que vous dites, mais c'est un autre sujet par rapport à cette rage.
10:48 Il n'y a plus personne qui contrôle son langage ou ses gestes.
10:50 Voyons ce qu'a dit Brigitte Macron, parce qu'elle a également réagi.
10:53 Brigitte Macron, elle a jeté la bêtise et la violence.
10:56 La bêtise, la bêtise, la bêtise, voilà.
11:01 Il faut le marteler, la bêtise, parce qu'évidemment, on hésite toujours à dire que des gens sont simples d'esprit.
11:09 Mais il faut le dire.
11:11 Il y a bien entendu la bêtise, oui.
11:13 Et je voudrais qu'on écoute juste, après je vous donne la parole, Jean-Alexandre Tronieux,
11:16 qui est le père de la victime.
11:20 Donc, ils étaient une quarantaine de personnes.
11:22 Dix seraient agressés.
11:23 Jean-Baptiste Tronieux, qui est le fils de Jean-Alexandre Tronieux, écoutez-le.
11:27 Ils étaient à peu près une quarantaine de personnes.
11:30 Ils ont reconnu mon fils tout de suite parce qu'il arrivait vers la porte du magasin.
11:33 Ils ont commencé à l'insulter.
11:34 Ils traitaient tous les noms de toute la famille.
11:37 Et puis, il s'est monté.
11:38 D'un seul coup, ils se sont jetés dessus.
11:40 Ils l'ont roué de coups, plusieurs coups au visage.
11:43 Il a passé un scanner cérébral et un hématome.
11:47 Il a des coups un peu partout, des foulures des doigts, une aux deux côtes cassées.
11:53 Il a fini allongé par terre en boule en espérant accepter davantage les coups.
11:59 Il doit sa sauvegarde à un voisin courageux qui est venu avec ses fils,
12:03 qui est intervenu et qui a fait fuir les agresseurs.
12:07 Vous vous rendez compte, quand même, 40 personnes pour attaquer quelqu'un de la famille du président de la République
12:12 qui tient une chocolaterie ?
12:14 Le niveau, le QI de chacun ?
12:16 Non mais il faut dire les choses quand même un moment.
12:19 Pascal, Pascal, il y a la béquille.
12:21 Et le courage en plus.
12:22 Le courage des voisins.
12:23 Le courage des 40.
12:24 Vous vous rendez compte comment ces personnes sont cortiquées ?
12:27 Mais c'est un acte inqualifiable.
12:29 Pardonnez-moi de le dire comme ça.
12:31 C'est un acte inqualifiable mais on est dans une société quand même où la violence est mimétique.
12:36 On l'a vu avec Christophe Prudhomme.
12:38 Il a quand même appelé à la décapitation du chef de l'État.
12:41 Est-ce qu'il est condamné par CPR de LFI ? Pas du tout.
12:44 Est-ce qu'il a été condamné par l'ensemble de la classe politique ? Pas tant que ça.
12:48 Le chef de l'État a parlé sur ce genre d'incident qui est gravissime.
12:52 Pas du tout.
12:53 Donc on a l'impression que même le corps politique s'habitue beaucoup trop à cette violence
12:57 qui devient intrinsèque à l'idée même de ce qu'on se fait de la nation.
13:02 La bascule elle s'est faite au moment du gilet jaune.
13:05 Ce qui me paraît très grave c'est qu'on n'arrive toujours pas à purger ces accès.
13:09 Et ce qui me paraît d'autant plus grave, c'est que vous avez vu, il y a une graduation dans la violence.
13:14 Ça commence avec des insultes, ensuite ce sont des dégradations matérielles,
13:18 puis ensuite on passe à la dégradation physique.
13:20 On casse la gueule à un membre de la famille du président de la République.
13:23 Non mais la prochaine étape c'est quoi ?
13:25 Et on le sait très bien dans le milieu politique.
13:27 Mais c'est l'art de crier en ce qui déclenche la séquence politique.
13:29 Mais la prochaine étape c'est qu'on passe à l'agression physique d'un ministre ou du président de la République.
13:34 Et il y a également l'argent dedans.
13:36 Rendez l'argent.
13:37 La haine de l'argent.
13:38 Rendez l'argent.
13:39 Je vous assure, une partie de la société est chauffée à blanc sur ce thème-là.
13:44 Évidemment.
13:45 Mais alors là c'est dû à la démagogie aussi de toute la classe politique.
13:48 Et parfois même de...
13:50 Là où vous avez raison, la pauvreté intellectuelle est un ressort fondamental.
13:56 Mais bien sûr.
13:57 Parce qu'à partir de là, la violence devient une argumentation ordinaire et quotidienne.
14:03 Mais est-ce qu'il est possible de condamner ces faits inacceptables et essayer de comprendre ce qui nourrit la rage ?
14:11 Ah ben vous avez raison Olivier, en réalité c'est ce que disait Pascal.
14:14 Non mais ça va pour justifier, c'est essayer de comprendre ce qui nourrit cette rage.
14:18 Tout de même l'hostilité...
14:19 Mais rien ne la nourrit.
14:21 L'hostilité à l'égard d'Emmanuel Macron est totalement spécifique.
14:27 Il s'agit par exemple de sentiments de déclassement chez certaines personnes.
14:30 Et encore une fois...
14:31 Enfin c'est pas ça qui justifie que vous cachiez la gueule à votre voisin.
14:33 Je ne justifie rien.
14:35 J'essaye de réfléchir à ce qui la nourrit à un tel niveau.
14:39 C'est un vrai sujet.
14:40 Deuxième passage de M. Tronieu.
14:41 Vous savez que Sandrine Rousseau quand même a accusé cet après-midi à l'Assemblée nationale, l'extrême droite, d'être responsable de cette agression.
14:47 Ah ben évidemment.
14:48 Oui ben même vous ça vous...
14:50 Heureusement qu'elle est là l'extrême droite.
14:51 Heureusement qu'elle est là pour la gauche.
14:52 Et j'ai entendu sur une autre chaîne M. Léaument expliquant tout à l'heure que c'était Emmanuel Macron qui était responsable de ça.
14:57 Oui.
14:58 Je synthétise.
15:00 Et le journaliste essayait de...
15:02 En l'occurrence je peux le citer, c'était Yves Kelvy.
15:04 Essayait de lui dire "mais vous avez bien dit ça ?" etc.
15:07 Non je n'ai pas dit ça mais je l'ai dit quand même tout en ne le disant pas.
15:10 Écoutons le deuxième passage de Jean-Alexandre Tronieu.
15:14 J'ai reçu un coup de fil de Brigitte, son épouse, qui nous assure de son soutien.
15:20 Et qui est catastrophée parce que eux-mêmes subissent bien évidemment certaines exactions.
15:26 Mais ils n'imaginaient pas qu'on puisse en prendre autant à notre famille.
15:29 Avant tout j'attends que la justice fasse son travail et qu'elle soit exemplaire.
15:33 Parce que c'est que dans l'exemplarité qu'on arrivera à calmer certaines personnes.
15:37 Et puis un peu de raison gardée quoi.
15:40 Personne n'est des animaux mais on n'a pas le droit d'agir de la sorte.
15:44 De la même manière moi je pense souvent au restaurant La Rotonde qui est agressé à chaque...
15:49 Le trimestre ?
15:50 Mais c'est terrible pour le propriétaire.
15:52 Le coiffeur Éric Zemmour aussi, je ne sais pas si vous vous rappelez, pendant la campagne présidentielle,
15:55 qui était un pur anonyme, qui n'était même pas de la famille d'Éric Zemmour,
15:58 qui fait caillasser des appels malveillants et des notes atroces sur la...
16:02 Mais à La Rotonde, le patron qui est pour rien, les serveurs qui ne sont pour rien, tout ça,
16:06 c'est des gens qui travaillent en fait.
16:07 C'est pour ça qu'il y a un niveau de réflexion, manifestement, que tout le monde n'a pas.
16:12 Écoutez Marine Le Pen, ce qu'elle a dit à l'Assemblée Nationale.
16:15 Je suis horrifiée.
16:17 Ça participe de la dérive auquel on assiste aujourd'hui.
16:22 Qui consiste à voir les victimes se multiplier,
16:27 soit élue, soit membre de la famille d'élus,
16:32 ou d'épouse ou d'époux d'élus.
16:35 Enfin, je veux dire, ça va maintenant extrêmement loin.
16:37 Je pense que ce type d'agissement doit être très sévèrement sanctionné.
16:42 Or, il n'y a jamais de poursuite et c'est bien le problème.
16:44 Moi, je suis désolée, mais à Dijon, j'avais été très gravement agressée
16:49 et il n'y a eu aucune poursuite, aucune arrestation.
16:52 Il faut arrêter les personnes, et je crois que c'est le cas,
16:55 qui ont agressé le petit-neveu de Brigitte Macron.
16:57 Il faut arrêter ceux qui ont commis le crime contre le maire de Saint-Brévent.
17:02 Parce que c'est bien de se lever 18 fois, si vous voulez, dans l'hémicycle,
17:06 mais ça n'est pas suffisant.
17:07 Je renvoie aux travaux de Barbara Cassin, et c'est Dominique Labarrière qui me le signale,
17:12 et il a raison, qui est une linguiste, sur le fait avérée que les mots sont des actes en devenir.
17:17 À partir du moment où vous tolérez sur Twitter que des gens puissent s'exprimer de manière anonyme,
17:22 première chose, à partir du moment où vous entendez le niveau d'intervention
17:26 de l'extrême gauche à l'Assemblée nationale, invraisemblable.
17:29 Personne n'a jamais vu ça en 50 ans de législature, personne.
17:33 C'est-à-dire que vous avez M. Prudhomme qui explique l'autre jour
17:36 qu'il faut décapiter le président de la République,
17:38 vous avez un député qui marche avec sa chaussure sur le ballon, etc.
17:44 L'extrême gauche depuis 6 mois est en train de créer un climat délétère dans ce pays,
17:49 je ne parle même pas des manifestations, etc. sans que personne au fond ne réagisse.
17:53 Vous avez peu à peu les résultats, avec un esprit sans culottes qui se met en place,
17:58 et aucune sanction, aucune réaction.
18:00 – Mais c'est une faute politique, les députés RN auraient dû se lever sur l'hommage au maire Brevin.
18:04 – Mais ça a changé quoi ?
18:06 – D'abord ils se sont levés, visiblement, mais pas tous, mais c'est pas le problème.
18:11 – Mais c'est aussi… – Les émarges de la Ligue, les coups de musique ont un mur,
18:14 les gens qui s'aiment, s'aiment.
18:16 – Pourquoi ça vous dérange ? – Parce que c'est pas vrai, c'est une réponse judiciaire.
18:18 – Vous me mettez pas en colère, vous avez raison sur ce que vous dites.
18:21 – C'est tout ce que je veux dire, c'est-à-dire qu'on vit depuis le mois de septembre
18:26 sur un niveau de violence verbale dans l'espace politique jamais vu.
18:33 D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon, comment a-t-il réagi aujourd'hui ?
18:37 C'est intéressant de voir les réactions de Jean-Luc Mélenchon.
18:40 "Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtre et agression raciste contre les Insoumis
18:44 me somment de me prononcer sur l'agression à miens contre le chocolatier Tronieux."
18:48 – Il est isolé. – Non mais ça, "le chocolatier Tronieux", c'est insultant, c'est méprisant.
18:53 – Regardez la déclaration de Ruffin, il est isolé.
18:56 – Mais est-ce qu'on peut terminer ?
18:58 – Le chocolatier Tronieux, je trouve ça insultant.
19:00 – Vous êtes pas obligé de voler toujours au secours de Jean-Luc Mélenchon ?
19:02 Est-ce que je peux terminer ? – Il est isolé.
19:04 – C'est juste le leader, il est isolé et le leader.
19:07 – Non mais on parlait de Ruffin.
19:08 – C'est lui qui incarne, c'est lui qui se présente à la présidentielle.
19:10 – Mais vous écoutez ce que je veux dire, il n'a pas toujours été isolé sur cette opposition.
19:13 Il a été isolé ce soir.
19:15 – Je lui exprime ma compassion et comme il était isolé sur l'affaire Katniss, visiblement,
19:21 je lui exprime ma compassion et je joins ma protestation à la sienne,
19:25 je demande à Macron et Madame d'en faire autant pour nos amis agressés ou menacés
19:29 sans réserver leur séductitude aux seuls émours quand ils furent molestés.
19:32 Quand on écrit comme ça, quand on écrit comme ça, quand on parle comme ça,
19:36 quand on a ce niveau de violence verbale-là, mais il a théorisé, il fait ça parce qu'il sait qu'il excite.
19:42 – Il en est le responsable. – Il sait que ça marche.
19:44 – Il a raison. – Il sait que ça marche, pense-t-il d'ailleurs.
19:47 – Vous avez raison sur ça. – Donc voilà, ce que je voulais vous dire.
19:49 – Et pour compléter le paysage, il faut aussi évoquer ce soir, et tant mieux,
19:55 la réaction de Ruffin, la réaction d'autres députés, la réaction du leader de gauche d'autre sensibilité.
20:00 – Non mais c'est important de le faire, c'est important de le faire.
20:04 – François Ruffin est de plus en plus raisonnable dans certaines de ses réactions.
20:09 – Ne prenez pas en considération.
20:11 – Mais la dégradation de l'Assemblée nationale vient du fait qu'une partie des députés reste totalement militante.
20:19 – Bon, on va marquer une pause. – Bien sûr.
20:21 – On va marquer une pause, mais c'est vraiment, je vous assure, c'est…
20:25 – Et puis ça, c'est les hommes politiques, ça va être des journalistes, ça va être bien sûr.
20:29 – Oui, bien sûr. – C'est évident.
20:30 – La bouteille à l'encre. – En fait, pour plein de raisons.
20:32 Mélange de représentativité, d'argent, de symboles, etc.
20:38 Donc pourquoi vous et pas moi ? Pourquoi vous êtes là et moi je n'y suis pas ?
20:42 Voilà, c'est un état d'esprit. La pause, mesdames, messieurs, nous revenons.
20:46 – Adrien Spiteri nous rappelle les titres.
20:53 [Générique]
20:55 Du nouveau dans l'affaire de l'assassinat de Samuel Paty,
20:58 les magistrats antiterroristes ordonnent deux procès aux assises,
21:02 huit majeurs et six mineurs sont concernés, soit 14 personnes au total.
21:06 En 2020, l'enseignant avait été décapité dans les Yvelines,
21:10 l'auteur avait été abattu dans la foulée par la police.
21:14 Le projet de loi de relance du nucléaire définitivement adopté,
21:18 le texte a reçu un large soutien de l'Assemblée nationale,
21:22 seuls les groupes VER et LFI ont voté contre.
21:25 Le projet vise à faciliter la construction de six nouveaux réacteurs EPR à l'horizon 2035.
21:32 Et puis près de 300 médicaments menacés de pénuries en France,
21:36 une liste a été remise à François Braun, le ministre de la Santé.
21:39 Il assure que ces derniers mois, des mesures ont été prises envers les industriels
21:43 pour améliorer la situation.
21:45 En 2022, 3 500 signalements de rupture de stocks et de risques de rupture
21:50 ont été recensés.
21:52 - Je vais remercier Amaury Bucot qu'on retrouvera demain dans la matinale de Romain Desarbres.
21:57 Mais peut-être avez-vous une dernière information à nous donner ?
21:59 - Peut-être sur ce que risquent les agresseurs présumés de Jean-Baptiste Tronieux.
22:04 Alors, violence en Réunion, puisque c'est une circonstance aggravante,
22:08 c'est trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
22:10 Et ça peut être encore aggravé s'il y avait des mineurs parmi les agresseurs.
22:13 - Eh bien merci. Je vais vous citer deux tweets qui montrent aussi parfois
22:17 comment les gens nous écoutent et perçoivent ce que nous disons.
22:21 Ce qui est toujours parfois un mystère.
22:23 Vous avez quelqu'un qui s'appelle Bernard Rillet qui dit
22:26 "Vous oubliez comment Macron agresse les Français qui ne veulent pas répondre.
22:28 La violence devient une forme d'expression face à un homme qui nous ignore."
22:32 Je rappelle que c'est le neveu, M. Bernard Rillet.
22:36 Je rappelle que c'est juste son neveu qui a été frappé.
22:39 - Petit neveu. - Petit neveu.
22:41 Donc, il faut qu'il m'explique.
22:42 Et puis, il y a une autre personne.
22:44 Je suis toujours fasciné aussi.
22:47 "Seriez-vous ce soir une fois de plus comme vous l'avez fait durant toute votre carrière ?"
22:50 dit-il. Il doit bien m'aimer.
22:51 "En train de retourner votre veste. En faveur d'Emmanuel Macron,
22:54 en critiquant ceux qui le fustigent."
22:56 Je ne suis pas sûr qu'ils comprennent tout ce qu'on a dit depuis tout à l'heure.
22:59 Donc on retourne notre veste parce qu'en fait, il y a des gens qui ne comprennent rien.
23:05 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
23:07 - Il ne s'agit pas de défendre Emmanuel Macron d'ailleurs sur le plan politique.
23:12 - Absolument, évidemment.
23:14 - Mais vous faites la bêtise sur Twitter.
23:16 - Bien sûr, mais la bêtise...
23:17 - Moi, je suis effrayé par les réseaux sociaux.
23:19 - Mais bien sûr, oui, mais...
23:20 - De semaine en semaine.
23:21 - Oui, mais pardonnez-moi Jérôme, là aussi on l'admet cette bêtise.
23:24 - Non, au compte anonyme.
23:26 - Voilà, c'est tout. Et ça changera tout.
23:28 - Non, mais si.
23:29 - Là, ce n'est pas anonyme d'ailleurs.
23:31 Mais vous avez parfaitement raison.
23:32 - Et rendent-on responsables les plateformes des mots qu'elles publient, des phrases qu'elles publient ?
23:36 - Je ne sais pas, mais en tout cas, si vous levez l'anonymat, déjà,
23:40 croyez-moi, ce niveau de violence n'existera pas de la même manière.
23:43 On va écouter quelques réactions à l'Assemblée nationale.
23:46 - Je suis horrifiée.
23:50 Rien, évidemment, ne peut justifier que la famille des élus, les élus, soient à ce point-là attaqués.
23:57 Nous avons au Rassemblement national toujours condamné ces violences faites aux élus, aux femmes, aux enfants.
24:02 Marine Le Pen l'a dit, elle a souvent été la cible, sa famille et elle, cible de ces violences.
24:07 Donc nous savons bien de quoi nous parlons.
24:09 - C'est inacceptable parce que nous sommes dans une démocratie
24:11 et que rien n'est acceptable en matière ni de violence, ni d'insulte, ni d'agression verbale.
24:18 Voilà, quand on a envie de faire entendre sa voix, on le fait dans les urnes,
24:22 on le fait dans le débat, mais on ne le fait pas avec des actes pareils.
24:26 Donc moi, j'apporte tout mon soutien au petit-neveu de Mme Macron,
24:32 qui n'a pas à subir les réformes, acceptées ou pas, qui sont mises en œuvre par le président de la République.
24:39 - On a souvent tendance à exciper d'un fait divers des généralités.
24:44 Moi, je ne vais pas m'y risquer.
24:46 Par contre, ce qui est très clair, c'est que c'est une attaque,
24:49 si elle est avérée et si c'est pour ces raisons-là, absolument inqualifiable,
24:53 qui doit être très lourdement sanctionnée.
24:56 - D'abord, moi, je suis scandalisé parce que, encore une fois,
24:59 habituellement, je dis "toucher un élu, c'est abîmer la République, c'est fragiliser la France",
25:04 mais c'est toucher à un élu et à la famille des élus.
25:07 J'ai vécu ça, et moi, je suis scandalisé.
25:09 Je voudrais avoir une pensée pour Jean-Baptiste Tronieux,
25:12 qui est un boulanger référencé avec toutes ses équipes.
25:14 C'est insupportable. Mais jusqu'où va-t-on aller dans ce pays ?
25:17 Cette dégradation de l'autorité de l'État, ce désordre républicain
25:20 qui sévit presque au quotidien dans notre pays, c'est insupportable.
25:24 - Eh oui, mais c'est insupportable.
25:26 - Mais effectivement, ce n'est pas sanctionné.
25:29 - Ah oui ? - Ce n'est pas sanctionné, je sais bien.
25:31 C'est un éternel problème.
25:33 - Et surtout, je n'ai jamais entendu tous ces démocrates,
25:36 lorsque le Rassemblement national se voyait interdire les collocs,
25:40 les manifestations, que certains étaient agressés, protestés,
25:44 en disant que c'était scandaleux.
25:47 - Bon, voilà en tout cas ce qu'on pouvait dire ce soir sur ce sujet,
25:51 et il y a eu unanimité.
25:53 Bon, on parlera peut-être effectivement de ce qui s'est passé à Saint-Brévin,
25:58 et on peut peut-être voir M. Paul Mollac,
26:02 qui a demandé une minute, non pas de silence d'ailleurs,
26:06 mais un hommage pour le maire de Saint-Brévin.
26:08 Mais c'est vrai que lorsqu'il a démissionné, personne n'en a parlé,
26:12 et cette instrumentalisation...
26:14 - Surtout lorsqu'il y a eu l'incendie.
26:16 - Oui, je veux dire, on ne peut pas, avec l'honnêteté intellectuelle
26:19 qui nous caractérise ici, souligner qu'à instrumentalisation.
26:24 - Et totale.
26:25 - Totale. Que vous le vouliez ou non, bien sûr, évidemment.
26:29 - Mais quel sens ?
26:31 - Mais les mêmes...
26:32 - Alors, on voit les faits d'abord. Écoutez la séquence Mollac.
26:35 - Voyons.
26:36 - La séance Mollac.
26:37 - Je souhaite avoir une pensée émue et exprimer un soutien que j'espère unanime
26:41 dans notre Assemblée pour Yannick Moré, maire de Saint-Brévin-les-Pins,
26:45 en Loire-Atlantique. Contraint.
27:11 - Alors, je voudrais qu'on écoute cet échange entre Mathias Tavel,
27:14 qui est un élu, effectivement, de la NUPES, de la France Insoumise,
27:18 et la réponse de M. Béchu, qui est ministre.
27:21 Mais il me semble que sa réponse est intéressante.
27:23 Écoutez l'échange.
27:25 - Ce maire a démissionné parce qu'il était agressé par l'extrême droite
27:29 et abandonné par l'État face à elle, c'est-à-dire par vous.
27:33 Pourquoi a-t-il fallu plus de 10 jours pour que le président de la République
27:37 exprime sa solidarité après l'incendie ?
27:39 Pourquoi le préfet de Loire-Atlantique n'a-t-il pas interdit la manifestation
27:43 du 29 avril, laissant l'extrême droite paradée jusque sur les marches
27:47 de la mairie de Saint-Brévin ?
27:49 Est-ce M. Darmanin qui a donné ses instructions complaisantes
27:53 avec l'extrême droite, lui qui trouve Mme Le Pen trop molle ?
27:57 Ça suffit. Face à l'extrême droite, à son racisme, à ses violences,
28:02 quand allez-vous enfin affronter l'extrême droite, au lieu de l'alimenter
28:06 par votre politique injuste et de la protéger par votre inaction
28:10 contre ces violences ? Allez-vous renvoyer le ministre de l'Intérieur ?
28:14 La violence, c'est trop facile de la condamner après.
28:18 Quand condamnez-vous les conseillers régionaux et les filles qui manifestent
28:23 en disant "Louis XVI, on t'a décapité, Macron, on peut recommencer" ?
28:27 À quel moment votre indignation n'est pas sélective ?
28:31 À quel moment, dans la façon dont vous vous exprimez ici,
28:35 vous n'encouragez pas cette violence ?
28:38 Les maires de France méritent mieux que de servir de punching ball
28:43 entre l'opposition et la majorité.
28:46 – Et on sent effectivement son... – Pas mal.
28:49 – Oui, on le connaît, mais bien sûr, parce que manifestement,
28:52 alors je pense que la France Insoumise sera peut-être sanctionnée dans les urnes,
28:56 ce comportement depuis des semaines n'est jamais vu à l'Assemblée Nationale.
29:02 – On va le dire comme ça. – C'est les pompiers pyromanes.
29:05 – Ça grave quoi. Il y a eu, comme vous le disiez Olivier,
29:09 dans le passé il y a eu des dégâts.
29:11 – Ce qui n'est pas le cas du Parti Communiste.
29:13 – Avec la même vigueur et avec un grand talent de la culture,
29:17 mais aujourd'hui c'est du cloaque.
29:20 – Et il y a un niveau d'intervention, de culture de la France Insoumise,
29:27 et vraiment c'est pas du tout la même chose pour le Parti Communiste.
29:29 – Mais en l'affaire de Saint-Brévin, moi ce qui me frappe c'est que...
29:32 – Non mais il y a une zadisation des esprits à l'Assemblée
29:34 qui est portée par la France Insoumise.
29:36 Enfin, ce qui est quand même choquant c'est, évidemment,
29:38 il y a instrumentalisation, il y a 2256 atteintes aux élus en 2022,
29:43 plus 30%, c'est pas la faute à l'extrême droite, tous les 4 matins quand même.
29:47 Donc on se rend bien compte qu'il y a un véritable malaise démocratique
29:50 et par rapport aux élus, et que le drame c'est qu'ils ne sont pas capables
29:53 de traiter le sujet correctement.
29:55 – Instrumentalisation ou pas ?
29:56 – Ah bien bien sûr, Saint-Brévin, vous croyez qu'on aurait parlé à ce point
30:00 depuis 15 jours d'un maire, d'un incendie, d'agression,
30:04 s'il ne s'était pas agi à la base d'un problème de centre d'immigrés
30:11 qui se rapprochait de l'école ? C'est ça le scandale,
30:14 vous le répétez assez souvent Pascal, le deux poids deux mesures c'est intolérable.
30:20 – Marine Le Pen s'est exprimée, écoutez-la,
30:22 elle a également rejoint votre analyse sur l'instrumentalisation.
30:25 Ça va être dangereux.
30:26 – Je note que cette affaire fait l'objet aujourd'hui,
30:28 notamment dans l'hémicycle d'une instrumentalisation,
30:31 alors que la démission de ce maire, d'après ce que j'ai compris,
30:35 est plus liée au sentiment d'abandon qu'il a ressenti de la part de l'État
30:41 face à des agressions très graves, car je rappelle,
30:45 j'ai été amené à le rappeler pour les Black Blocs,
30:48 mais je rappelle que l'incendie volontaire d'un lieu d'habitation
30:52 est un crime passible de la cour d'assise,
30:55 donc il est sûr que l'État aurait dû très certainement
30:58 prendre cette affaire très au sérieux.
31:01 – Autre sujet, je me tourne vers vous.
31:03 – Ouh là, j'ai peur, là on va parler de justice.
31:07 – Je le crains.
31:08 – Il faut changer le logiciel, vous allez me dire ça.
31:11 – Bon mais ça y est, l'émission est faite.
31:13 – Et sûrement, sur quoi ?
31:15 – Sur tout.
31:16 – Sur Villereupt ?
31:17 – Oui.
31:19 – Incroyable.
31:20 – 140, 140, on appelle ça "tas de".
31:23 – Mention.
31:24 – 140, des condamnations pour vol aggravé, vol avec violence, 140.
31:30 Au mois d'octobre dernier, la personne de 38 ans,
31:35 qui a commencé son parcours judiciaire à l'âge de 16 ans,
31:39 percute une voiture de police, percute, refus d'obtempérer,
31:44 ça s'est passé en avril dernier.
31:46 Au mois d'octobre dernier, il est jugé, comparé libre en plus,
31:51 il est jugé un an de prison ferme, il sort au mois d'avril,
31:55 avec le CV long comme le bras qu'il a, il percute une voiture de police,
32:02 parce qu'il s'est refus d'obtempérer, au risque de tuer ces gens-là,
32:05 il prend un an ferme.
32:07 Alors vous allez écouter la mère de famille d'un des enfants qui est dans le coma,
32:13 qui a son enfant qui s'appelle Kenzo, je crois.
32:16 Si moi je suis cette mère de famille, d'ailleurs personne ne peut comprendre sa douleur,
32:20 elle doit se dire, mais dans quel pays on est,
32:24 et pourquoi cet homme était-il en liberté ?
32:27 Parce que c'est des drames en fait, derrière ces histoires-là, des drames.
32:32 Donc cette mère de famille, évidemment, ce que vous allez entendre,
32:39 vous allez toucher les larmes et vous n'êtes qu'en compassion avec cette dame.
32:45 J'ai juste une chose à vous demander, s'il vous plaît,
32:48 arrêtez vos vengeance, je vous en supplie !
32:52 Vous avez tué, vous m'avez tiré sur mon fils qui ne vous a rien fait !
32:58 - Sur votre fils, c'est ça ? Il était où ?
33:00 - Regardez, mon fils, il était là, on lui met déjà des fleurs pour lui dire qu'il est mort,
33:04 il n'est même pas mort encore, ils n'ont même pas de respect ces gens pour les enfants !
33:10 Pourquoi le procureur dit que mon fils est sorti d'affaires, il est encore dans le coma,
33:15 il n'a même pas ouvert ses yeux, il n'est même pas réveillé, comment ces gens peuvent ?
33:20 Ils n'ont pas de cœur !
33:22 J'étais dans ma cuisine et il y a tout le monde qui criait dehors,
33:25 qui m'ont appelé et qui m'ont dit comment il a habillé Kenzo, Kenzo il est où ?
33:31 Je ne sais pas, ils ont dit ça a tiré, il y a eu une fusillade,
33:34 donc j'ai couru, je suis descendue ici, je voyais les pompiers partout, la police partout,
33:38 je me suis dit mon fils il est où ? Il n'y a personne qui me répondait,
33:41 je me suis dit mon fils il est où ? J'ai dû aller à Barra, quand je suis allée à Barra,
33:45 j'ai attendu et ensuite on m'a dit votre fils il est parti en premier, il est porté.
33:50 C'est tout ce qu'on m'a dit, après on m'a dit dans un hôpital,
33:53 j'ai cherché quelqu'un pour me ramener là-bas, ce n'était pas le bon hôpital,
33:56 j'ai pris dans l'autre, pour des raisons de sécurité,
33:58 je ne veux plus qu'on dise où mon fils il est, ni les autres enfants.
34:01 Je veux qu'on arrête de dire dans les journaux des choses qui sont fausses.
34:05 C'était quatre innocents, c'était des sportifs, c'était des joueurs de foot,
34:09 c'était des entraîneurs, des étudiants en droit, ce ne sont pas des drogués,
34:13 ce sont quatre jeunes qui étaient là, ces quatre garçons ne méritent pas d'avoir
34:18 des messages haineux comme je vois sur les réseaux, ayez au moins le respect des parents.
34:24 - Donc évidemment, toutes nos pensées accompagnent cette mère de famille
34:27 et le jeune Quinzo et on va prier bien sûr pour lui, pour qu'il s'en sorte,
34:31 mais jusqu'à quand on va accepter ça ?
34:33 - Episcale, c'est à la fois tragique et banal.
34:39 - Non, c'est pas banal quand même, c'est pas tout à fait du tout.
34:43 - J'aimerais pouvoir regarder le cavier judiciaire de cet homme, Abdelkrim.
34:51 Ensuite, évidemment, si j'étais gardé sauf devant une situation aussi scandaleuse,
34:57 je m'interrogerais immédiatement en regardant le cavier judiciaire
35:03 et la manière dont cet homme a été à plusieurs reprises condamné.
35:07 D'abord, est-ce qu'il a exécuté ses peines ?
35:10 Quelles sont les sanctions qui ont été édictées à son encombre ?
35:14 Ça ne changerait rien, mais au moins on verrait très concrètement
35:19 à quel moment la justice a failli.
35:22 Et si elle a failli, il faut sanctionner,
35:25 il faut imputer des responsabilités très claires
35:31 lorsqu'on aboutit à un tel désastre judiciaire.
35:34 Je vous rejoins.
35:36 Alors ensuite, que faire dans la mesure où on n'a pas le cavier sous les yeux ?
35:41 140 mentions, on ne doit pas être loin d'une trentaine, quarante condamnations.
35:47 Rétablir les peines planchées, c'est évident, c'est fondamental.
35:51 Avoir des magistrats qui comprennent que quand on choisit ce métier,
35:56 ce n'est pas pour faire dans la compassion à l'égard des gens
36:00 qui sont si souvent condamnés, c'est un changement de logiciel,
36:04 comme vous le dites très justement.
36:06 C'est des gens qui sont irrécupérables ?
36:08 Le sentiment que j'ai, c'est que ce monsieur est parfaitement irrécupérable.
36:12 Donc il ne faut plus qu'il soit au contact de la société.
36:15 Vous trouvez la solution que vous voulez, il ne faut plus qu'il soit au contact de la société.
36:20 La preuve.
36:22 Alors après, évidemment, travail à l'école, il faut le reprendre.
36:26 Évidemment, il faut régler le problème social, bien sûr, tout ça est vrai.
36:30 Mais il faut protéger les victimes.
36:33 Mais le problème, Pascal, c'est que vous avez une multitude de situations
36:38 qui appellent des extrémités pénales.
36:41 La drogue et la drogue, on ne prend pas conscience de ce qui se passe avec la drogue aujourd'hui en France.
36:46 En Colombie, le rapport entre l'État et les stupéfiants, on y vient ici en France dans les cinq ans.
36:52 Ça va être une guerre sans merci.
36:55 Sans merci.
36:57 Il y a une véritable cartélisation effectivement de certains quartiers en France.
37:01 Et ceci explique la délinquance, malheureusement, dont les jeunes de Villereupt ont fait les frais.
37:07 Ce que je voulais dire, c'est que je pense qu'il y a aussi un sujet dans le sujet.
37:10 C'est-à-dire qu'il y a l'aspect judiciaire avec les 140 condamnations et l'impunité.
37:14 Inscription quasi-judiciaire.
37:16 Oui, pardon, inscription quasi-judiciaire.
37:18 Et le fait qu'il faudrait une véritable condamnation dès la première infraction, il faudrait un choc.
37:26 Mais surtout, ce gars-là, il ne vient pas de nulle part.
37:29 Il a quatre frères, c'est une fratrie de cinq frères qui sont tous archi délinquants.
37:34 Les quatre frères sont connus pour des faits de vol et de divers trafics.
37:38 Donc c'est une famille qui est complètement toxique, qui est là dans le quartier.
37:42 Il y a plusieurs familles comme ça en France, de gens, les policiers les connaissent,
37:46 les magistrats les connaissent, peut-être d'ailleurs répugnent-ils à les juger, à les condamner.
37:51 Parce qu'on sait que derrière, il y a des représailles à l'échelle d'un quartier.
37:54 Donc c'est très compliqué de gérer cette situation, mais je pense que ça s'entend.
37:58 Je suis d'accord avec ce qu'il dit sur l'effet de, sur la drogue, notamment l'arrivée massive de la cocaïne.
38:03 Ce que ça provoque dans l'économie, comme on dit, souterraine.
38:06 C'est la première chose. Ce que je ne comprends pas, ce que je comprends.
38:09 Mais dans le témoignage de cette mère de famille, il y a aussi la déshumanisation de la justice dans son lien aux victimes.
38:15 Quand elle dit "pourquoi le procureur dit que mon fils est sorti d'affaires alors qu'il est dans le coma",
38:20 ça peut apparaître comme... Mais pour elle c'est très important. Pourquoi la justice dans ce moment-là ?
38:24 Ça ne me semble pas être le fond du problème.
38:26 Non mais c'est aussi... Non mais je ne retiens...
38:28 Ça ne me semble pas être la chose la plus importante du soir.
38:30 Je ne retiens absolument pas que ça.
38:32 Je dis que dans son malheur, il y a plusieurs choses qui s'additionnent dans ça.
38:37 Écoutez, moi je...
38:38 Je pense que la justice dans ces moments-là devrait être beaucoup plus proche.
38:41 Il nous reste 6 minutes. Il nous reste 6 minutes, c'est un sujet important.
38:43 Bon, j'ai parlé tout à l'heure de Marine Tondelier.
38:45 On ne va pas faire un feuilleton tous les soirs.
38:47 Vous savez qu'elle avait attaqué CNews cet été dimanche.
38:50 Hier, on lui a répondu. Moi j'ai dit qu'elle était simplement mal attentionnée.
38:54 Donc vous voyez, j'ai été quand même extrêmement...
38:55 Oui, vous êtes gentil.
38:56 J'ai été prudent.
38:57 Je l'ai invitée d'ailleurs sur ce plateau, Mme Tondelier.
38:59 Elle est la bienvenue. Elle est la bienvenue.
39:01 Bon, aujourd'hui... C'est pour ça que je suis sidéré en fait.
39:04 Aujourd'hui, je le répète, donc elle a modéré ses...
39:07 Hier, on était tous d'extrême droite ou de droite extrême.
39:10 Non, même pire que ça. On était néo-nazis.
39:12 Alors évidemment, hier, les gens qui étaient...
39:14 Voilà, donc c'est ennuyeux parce qu'à chaque fois que j'ai un plateau,
39:16 je prends à témoin, Mme Tondelier, les gens qui sont ici,
39:19 ce que nous avons dit ce soir.
39:21 Alors, aujourd'hui, elle l'a dit, il et elle ne sont pas exclusivement d'extrême droite,
39:24 mais il suffit de regarder 24 heures la chaîne pour comprendre
39:26 que des présentateurs aux éditeurs réalistes,
39:28 une majorité d'entre eux défend un projet de société raciste et sexiste et réactionnaire.
39:32 Donc, j'imagine qu'elle me vise.
39:35 Donc moi, je défends un projet de société réactionnaire, raciste et sexiste.
39:39 Laurence Ferrari, je l'ai dit, Jean-Marc Morandini, Romain Desarbes,
39:42 Sonia Mabrouk, Nelly Dénac, Clélie Mathias, Julien Pasquet,
39:47 Olivier Benkemoun, Frédéric Tadéric est là ce week-end.
39:51 Voilà.
39:53 Vous n'êtes ni sexiste ni raciste.
39:55 Christine Kelly, Christine Kelly.
39:58 Vous n'êtes ni sexiste ni raciste.
40:00 Il vous arrive d'être nostalgique.
40:03 Je n'ai pas dit réactionnaire.
40:05 Franchement, vous allez faire rire les gens si vous dites que je suis sexiste.
40:07 Ça, c'est sûr.
40:09 Ça, vous allez faire rire les gens.
40:11 De la même manière, racisme.
40:13 Il n'y a qu'à gauche de l'extrême droite.
40:15 Alors, Marine Tandelier, elle dit, soyons clairs,
40:19 Europe Écologie, les Verts combattent l'extrême droite.
40:21 C'est comme ça.
40:22 Il y a des états médias réactionnaires d'extrême droite
40:25 qui portent un projet politique dont son propriétaire et certains dirigeants ne se cachent même plus.
40:30 On fait libéralement le Madame Sidérant.
40:35 C'est absolument Sidérant.
40:37 CNews fait venir des représentants d'autres bords politiques pour servir de faire-valoir.
40:41 Ça, c'est vous.
40:43 Aux idées d'extrême droite et aux attaques contre la laïcité au bénéfice d'une vision intégriste de la société.
40:48 Quand Julien Bayou répond tout à l'heure à CNews, c'est un collaborateur.
40:52 En termes de pluralisme, le temps d'antenne n'est plus compté.
40:54 C'est que pour les intervenants élus et politiques, cela a exclu les éditorialistes et autres experts dont la chaîne a un grand usage.
41:00 Moi, je dis une chose à Madame Tandelier, que je trouve mal intentionnée vis-à-vis de notre chaîne.
41:05 Venez.
41:06 Mais, enfin, si moi j'étais, comment dire,
41:11 si j'étais attaqué comme ça, je me déplacerais.
41:15 Venez, Madame.
41:16 Mais venez.
41:17 A cette place-là, vraiment avec plaisir, vous savez, j'ai reçu Alice Coffin.
41:22 On avait une discussion formidable avec Alice Coffin une fois.
41:25 Mais venez.
41:26 Venez, argument contre argument, nous échangerons.
41:29 Vous me direz ce que vous nous reprochez.
41:31 Alors, elle a sorti une vidéo de 2019, toujours la même, où j'avais ironisé sur le climat.
41:37 Donc, il n'y a pas de second degré.
41:40 C'est toujours la même vidéo qu'on sort, parce qu'elle a 4 ans.
41:45 Mais tout ça n'est pas grave.
41:46 Mais moi, tout ça n'est pas grave.
41:48 Je me souviens, vous étiez en forme.
41:50 Mais non, mais tout ça n'est pas grave.
41:51 En plus, comme vous le savez, je n'ai rien contre personne et on invite tout le monde.
41:55 C'est formidable.
41:57 Mais là où vous avez une forme d'illusion, parce qu'elle viendrait,
42:02 mais vous présumez que vous pourriez la convaincre de sa bêtise, on peut le dire,
42:09 mais elle ne bougerait pas d'un pouce.
42:11 Mais, comment dire, je ne sais pas si je pourrais la convaincre ou pas,
42:14 mais je pense surtout qu'elle ne viendra pas.
42:16 Parce qu'effectivement, c'est des gens qui t'insultent,
42:19 parce que c'est quand même insultant de l'idée raciste.
42:22 C'est bien.
42:23 C'est pas rien.
42:24 C'est insultant quand même de dire que la chaîne a un projet de société raciste.
42:28 Vous vous rendez compte ?
42:29 Mais c'est même une infamatoire.
42:30 Bien sûr que c'est une infamatoire, mais c'est pas rien de dire ça,
42:33 d'une chaîne de division pour ses collaborateurs, pour les gens qui travaillent,
42:36 pour les gens qui nous regardent.
42:38 Bon, alors, elle a fait, comment dire, c'était un peu la fête qu'elle avait fait.
42:43 C'était un peu la fête.
42:44 Mais figurez-vous que c'est la Saint-Pascal demain.
42:48 Ah !
42:49 C'était la fête.
42:50 Je pense que Madame Thaundelier, en fait, a voulu souhaiter notre fête.
42:56 Le coup passe à Cyprien, un jour trop tôt.
42:58 Je pense que c'est ce qu'elle a voulu faire, très certainement.
43:00 C'est une forme de délicatesse.
43:01 Il a fait quoi, Saint-Pascal ?
43:03 Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais je voulais rendre hommage à Pascal
43:06 et vous faire écouter deux, trois petites chansons,
43:08 parce que les Pascal, pour avoir un peu de légèreté...
43:11 Pascal Danel !
43:12 Alors, je suis content que vous disiez Pascal...
43:14 À Naisson-sur-la-Plage-Romantique...
43:16 Mais voilà !
43:17 Personne ne connaissait Pascal Danel !
43:19 Les Neiges du Kilimanjaro !
43:20 Si, je connais !
43:21 La plage romantique !
43:27 Et les neiges du Kilimanjaro !
43:30 Ce soir !
43:31 Bon, il a fait deux chansons, mais bon...
43:32 J'ai envie de t'aimer !
43:34 Et voilà !
43:36 Et bien, Benjamin Manon !
43:38 Vous ne connaissez pas Pascal...
43:40 Danel.
43:41 Vous ne connaissez pas Pascal Danel.
43:42 Alors, il connaissait Pascal Obispo, c'est déjà ça ?
43:44 Ah, très bien !
43:45 Bon, est-ce qu'on a une chanson de Pascal ?
43:47 Alors, ça, c'est à Pascal.
43:51 Alors, Yann, on peut saluer tous les Pascal qui nous écoutent.
43:57 Je pense à Pascal Holmette.
43:59 Vous le prononcez...
44:01 Oui, j'aime bien, de temps en temps, Pascal Holmette.
44:03 Ce que j'aime beaucoup...
44:05 Comment dire...
44:08 Dans les Pascal...
44:10 Pascal Jardin qui est décédé, qui avait énormément de talent.
44:14 On peut regretter qu'il n'y ait plus de Pascal.
44:16 Il n'y en a plus du tout donné.
44:18 C'est joli, pourtant, moi j'aime bien.
44:20 Il a été...
44:21 Alors, vraiment, les Pascal, ils sont nés en 62, 63, 64, 65, 66, 77.
44:25 Il y a une épidémie, puis après, ça s'est arrêté.
44:27 Il y a des Pascal aux féminins.
44:28 Du blesse, Pascal !
44:29 Oui, ben ça...
44:30 Le père de tous les Pascal !
44:32 C'est...
44:33 Je...
44:34 On ne va pas...
44:35 On va être modeste, quand même !
44:37 On va être modeste.
44:38 Toujours.
44:39 Il y a Pascal Chevrand, également, qui avait écrit ce merveilleux
44:42 "Il venait d'avoir 18 ans".
44:44 Il venait d'avoir 18 ans
44:46 C'était le plus bel argument
44:49 De sa victoire
44:51 Donc voilà, on voulait rendre hommage à tous les Pascal.
44:54 Vincent Farandez, comment allez-vous ?
44:59 Fort bien, cher Pascal.
45:00 Bonne fête en avance, du coup.
45:02 Non mais, par exemple, c'est le 17 mai, mais ça se fête la veille.
45:05 Ah, ça se fête la veille ?
45:06 Je crois, la fête...
45:07 Vous êtes de la veille, non ?
45:08 Ah non, moi, je ne suis pas de la fête le jour même.
45:10 On la recevra demain, ça sera demain.
45:12 Mais pour terminer, il faut envoyer Bonne fête à l'église.
45:14 Non, je crois que ça se fête la veille, pour une raison que je ne connais pas, d'ailleurs.
45:17 Vous l'avez déjà bien fait, aujourd'hui, alors ça donnera quoi demain ?
45:19 Je me pose quand même la question.
45:20 Exactement.
45:21 Voilà.
45:22 Bon.
45:23 Que vous dites-vous ?
45:26 Ça, c'est pas français.
45:27 Que nous dites-vous ?
45:30 Quel est le menu ?
45:31 On reviendra ce soir, évidemment, sur l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron.
45:35 Et les réactions en chaîne de toute la classe politique.
45:37 On se demandera également si Nadine Morano est vraiment de gauche.
45:41 En tout cas, je vous laisse la surprise.
45:43 Et puis enfin, si vous avez 2700 euros à dépenser, on a une petite idée pour vous, ce sera en fin d'émission.
45:48 Je peux vous demander quelque chose ?
45:49 Qu'est-ce que vous avez sur le...
45:51 C'est votre stylo que vous avez...
45:53 Je prétends que c'est la Légion d'honneur, mais c'est tout simplement...
45:55 Ah oui, c'était votre stylo.
45:56 Le stylo CNews.
45:57 Ah oui, d'accord.
45:58 Je me demandais...
45:59 Eh bien, écoutez, merci.
46:01 C'était un plaisir.
46:03 C'était un plaisir.
46:05 Kylian M'salet était avec nous, bien sûr.
46:06 Henri de Mérindole était à la réalisation ce soir.
46:10 Guillaume Vinour était à la vision.
46:14 Marc Fontaine était au son.
46:16 Benjamin Naud, qui ne connaissait pas Pascal Danel.
46:19 Ce qui nous permet peut-être de réécouter.
46:21 Laissons la plage romantique.
46:23 Les neiges du Kilimanjaro, il ne l'a pas cachée.
46:27 Non, il ne l'a pas...
46:28 Elles t'offriront un blanc manteau.
46:30 Elles t'offriront un blanc manteau, où tu pourras bien vivre, je crois.
46:32 Les soirées karaoké avec vous, ça doit être formidable.
46:34 Ah, les soirées karaoké, on s'est arrêté.
46:36 Pas de chanson après 81.
46:38 La plage romantique.
46:42 On chantera des chansons de Guy Mardel.
46:45 N'avoue jamais.
46:47 Ah oui, alors N'avoue jamais, Guy Mardel.
46:49 Et puis il y avait un autre, comment c'était ?
46:52 Non, qui n'a fait qu'une chanson également, dont j'ai oublié le titre.
46:57 Donc, j'ai oublié le nom.
46:59 Benjamin Nant, Robin Piette étaient là aussi, Kylian Salé, bien sûr.
47:03 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
47:06 Moi, je n'ai qu'un mot à vous dire.
47:08 Laissons la plage romantique.
47:12 Et à demain.
47:14 C'est de plus en plus drôle.