• l’année dernière
Avec Sophie Audugé, déléguée général et porte parole de SOS education et Regis Brunod "médecin des enfants", pédiatre et pédopsychiatre, ancien expert auprès des tribunaux


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##LE_FACE_A_FACE-2023-04-11##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio Bercoff dans tous ses états, le face à face.
00:06 Le face à face d'André Bercoff, l'éducation à la sexualité au SEM 2, SOS éducation et les mamans Louvre,
00:12 alerte Papendiaï sur ce sujet, on est avec Sophie Odiger, déléguée générale et porte-parole de SOS éducation
00:18 et Régis Bruno, médecin des enfants, pédiatre et pédiatriciatre, ancien expert auprès des tribunaux.
00:23 Bonjour à tous les deux.
00:24 Bonjour.
00:25 Bonjour.
00:26 Bonjour à tous les deux effectivement, merci à vous, merci Sophie Odiger, merci Régis Bruno.
00:31 Alors Sophie Odiger, vous êtes SOS éducation, vous avez reçu d'ailleurs, parce que vous réagissez
00:37 et abonnez-ci à chaque fois que quelque chose se passe et qui effectivement dépasse certaines limites.
00:44 Et là, vous avez réagi avec l'association des mamans Louvre en commun, avec certaines déclarations
00:51 ou certaines priorités du ministre de l'éducation Papendiaï, expliquez-nous.
00:55 Alors oui voilà, effectivement Papendiaï a rappelé plusieurs reprises, depuis qu'il est ministre de l'éducation nationale,
01:03 qu'il ferait de l'éducation à la sexualité sa priorité.
01:06 Alors déjà sur ce point, nous ne sommes pas tout à fait d'accord, puisque nous considérons que l'école est là pour instruire
01:11 et que la priorité de l'institution scolaire c'est d'instruire tous les enfants, ce qui n'est pas du tout le cas,
01:16 aujourd'hui comme on le sait, et puis de protéger les enfants, c'est-à-dire de lutter contre le harcèlement scolaire,
01:21 ce qui n'est pas le cas non plus, comme on le sait.
01:23 - Mais vous êtes contre, juste un mot, vous êtes contre cette éducation sexuelle à l'école ? Très franchement.
01:29 - Alors très franchement, nous on n'est pas, on est contre le mot éducation à la sexualité,
01:34 en tous les cas en maternelle et en primaire, puisqu'il n'y a pas de sexualité à cet âge-là, évidemment.
01:39 Après, nous sommes évidemment favorables à des actions d'information, d'abord à destination des adultes,
01:45 mais également des enfants, pour rappeler à chaque enfant que son corps lui appartient,
01:49 et que personne ne peut toucher son corps ou lui demander de toucher le sien,
01:53 de manière à préserver tous les enfants d'un risque qui est celui des abus sexuels,
01:57 dont on sait qu'il touche 10% des enfants, c'est-à-dire dans une classe en moyenne de plus de 30 élèves,
02:02 ça fait 3 enfants par classe.
02:03 Donc c'est un enjeu évidemment de santé publique, que l'institution scolaire mette en place des actions
02:10 pour rassurer les enfants et sensibiliser également, en plus de ce qui est fait à la maison,
02:17 de la meilleure manière de se protéger.
02:20 - Oui, parce que comme vous savez, il y a hélas des enfants dont les parents ne s'occupent pas ou pas.
02:25 - Bien sûr, absolument.
02:26 - Il y a quand même une grande misère de ce point de vue-là.
02:28 - Absolument.
02:29 - Et il faut faire attention. Alors juste un mot, justement, je voudrais vous lancer au Dr Régis Bruno.
02:35 Il y a eu cette... enfin paraît-il, mais apparemment c'est vrai, dans une classe d'enfants de 9 à 10 ans...
02:44 - En CM2, absolument.
02:45 - En CM2, c'est ça. Alors rappelez, il faut le dire, les mots qu'elle a employés, style "vous allez me dire si c'est ça",
02:51 en disant "oui, vous savez, quelques fois il faut sucer ou avaler le sexe dans les fesses, caresser les testicules",
02:58 elle a employé ces mots-là ?
02:59 - Alors, en fait, c'est des propos qui ont été rapportés par plusieurs des enfants de cette classe,
03:04 à l'issue d'une séance d'éducation à la sexualité, donc en CM2.
03:08 - En CM2, oui.
03:09 - Propos qui ont été tenus par une infirmière, sans la présence de la maîtresse,
03:13 et dont les enfants ont rapporté les propos, qui les avaient évidemment absolument choqués,
03:18 dès qu'ils sont rentrés à la maison le midi, à tel point que la maîtresse en a été informée l'après-midi,
03:23 et qu'elle leur a reposé la question, qu'ils ont rapporté les mêmes propos,
03:26 et que des parents sont allés donc contacter également le chef d'établissement.
03:30 Donc les propos qu'ont rapporté les enfants, et qui ont été rapportés par plusieurs enfants,
03:34 sont, je m'en excuse par avance, particulièrement choquants à cet âge,
03:38 "Pour le plaisir, une fille suce le pénis du garçon",
03:41 "Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose",
03:44 "Pour le plaisir, la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon",
03:48 "On peut faire le sexe dans les fesses",
03:50 "Dites aux parents de vous vacciner contre le papillon",
03:53 "On peut changer de sexe, prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils".
03:57 Alors tout ça, évidemment, nous, nous paraît scandaleux à plus d'un titre.
04:01 D'abord, pour la première raison, c'est qu'effectivement, et vous l'avez rappelé,
04:04 nous sommes bien entendu favorables à ce qu'il y ait une information, une formation,
04:09 une attention en particulier pour protéger les enfants des services sexuels,
04:13 mais on ne voit pas du tout en quoi ce type de propos rapportés par des enfants
04:17 vont justement les aider dans ce cadre-là.
04:19 Pire, dans quelle mesure un adulte qui jouerait à cela,
04:23 qui jouerait de la séduction, qui parlerait du plaisir ou de faire plaisir,
04:27 l'enfant comprendrait qu'effectivement l'adulte agit mal.
04:31 Voilà, donc c'est contraire à l'objectif de notre point de vue
04:34 et très dangereux pour plein de raisons que Régis Bruno pourra détailler.
04:37 - Non, non, justement, Dr Régis Bruno, en fait, cette matière, on l'a bien vue,
04:42 enfin, ce n'est pas le sujet, mais on l'a bien vue avec tout ce qui se passe
04:46 sur la pédophilie et ces choses assez glauques,
04:50 et puisque glauques, assez répugnantes,
04:52 puisqu'on l'entend un peu partout, et hélas, pas seulement en France,
04:55 enfin, dans le monde, mais revenons à ça.
04:58 En fait, l'histoire de la sexualité des enfants, de l'enseignement
05:02 ou de l'information sur la sexualité des enfants,
05:05 comment doit-il, à votre avis, être traité ?
05:07 Parce que c'est une polémique qui dure depuis des décennies, ça,
05:11 et on n'arrive pas à avoir le bon curseur, apparemment.
05:15 - Alors, la réponse, elle est relativement simple en mots.
05:20 Je crois qu'elle est dite, d'ailleurs, dans certains textes,
05:24 mais elle n'est pas comprise de la même manière.
05:27 Il faut adapter cette aide aux apprentissages,
05:34 mais la sexualité, ce n'est pas seulement une question d'apprentissage,
05:37 c'est quelque chose qui existe de toute manière
05:40 et dont on n'a pas besoin d'apprendre, si je peux dire.
05:43 C'est comme le langage, vous n'apprenez pas un enfant à parler,
05:46 vous pouvez l'aider à corriger son langage,
05:48 mais il va se mettre à parler, et c'est neurodéveloppemental.
05:51 C'est pareil pour la marche.
05:53 Un enfant, vous n'avez pas besoin de lui apprendre à marcher,
05:56 il saura marcher.
05:57 Il faudra lui apprendre à faire du vélo, ça, c'est un apprentissage,
06:01 et apprendre, par exemple, la lecture,
06:03 ça, c'est un apprentissage.
06:05 Donc, on peut concevoir qu'on puisse faire des apprentissages.
06:09 Les autres choses, celles qui sont plus neurodéveloppementales,
06:13 on va dire plus constitutionnelles,
06:15 on peut donner simplement des aides au développement.
06:19 Et il faut tenir compte du développement de l'enfant.
06:23 Or, quand on fait une éducation à la sexualité,
06:28 qui pour l'OMS devrait commencer dès la naissance,
06:32 ce sont dans des textes qui sont parus en français,
06:36 il y a 10 ans exactement, en 2013, par l'OMS,
06:40 sachant que la France ayant convention avec l'OMS,
06:43 ce sont des textes qui s'appliquent obligatoirement en France.
06:47 Dans ces directives pour l'éducation sexuelle des enfants européens,
06:52 elles s'adressent aux décideurs, aux spécialistes, et pas aux parents.
06:57 Faire de l'éducation sans la collaboration des parents,
07:01 ça pose déjà une sérieuse question.
07:03 Or, toutes ces directives sont basées sur une affirmation,
07:08 on va dire, qu'il y aurait la sexualité dès la naissance.
07:12 Eh bien, cette affirmation ne repose sur aucune base scientifique.
07:18 On reparlera, si vous le souhaitez, des études de Kinsey,
07:22 mais donc, ça ne repose sur aucune base scientifique,
07:26 c'est un dogme,
07:28 et le modèle qui semble le plus adéquat pour aider les enfants
07:34 au développement de leur sexualité future,
07:37 c'est de travailler sur ce qu'on appelle les prérequis développementaux.
07:42 C'est-à-dire tenir compte qu'avant la puberté,
07:45 il n'y a pas réellement de sexualité.
07:47 Et donc, qu'est-ce que c'est les prérequis ?
07:50 C'est l'empathie, c'est le respect de l'autre,
07:53 c'est la sensorialité du corps.
07:55 Il y a souvent dans ces histoires-là, une confusion entre sensorialité et sexualité.
08:00 La sensorialité, toute la sensorialité n'est pas de la sexualité.
08:05 Tout est sexuel, y compris tout ce qu'on peut faire dans la vie pour...
08:10 Pour gagner sa vie et autres.
08:12 Docteur, on se prend une toute petite pause et on va développer tout cela.
08:17 C'est très important, effectivement, de marquer les limites,
08:22 ou en tout cas, de marquer vraiment les repères, surtout.
08:24 Et vous souhaitez interpeller nos experts sur les cours de sexualité dans l'éducation.
08:28 Vous nous appelez au 0826 300 300.
08:31 On attend vos appels 0826 300 300.
08:33 A tout de suite sur Sud Radio.
08:35 Alcool.
08:36 Ici Sud Radio.
08:39 Les Français parlent au français.
08:44 Je n'aime pas la blanquette de veau.
08:47 Je n'aime pas la blanquette de veau.
08:50 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
08:54 Les enfants et la sexualité.
08:56 L'éducation nationale.
08:58 Quel rôle doit-elle jouer ?
09:00 Apprentissage, aide, de quoi s'agit-il ?
09:03 On en parle avec Sophie Huluger, déléguée générale et porte-parole de SOS Éducation,
09:07 qui avec les Maman Louvre s'est adressée très récemment au ministère de l'Éducation nationale à Pape Ndiaye
09:13 pour lui rappeler un certain nombre de choses.
09:15 Et avec Régis Bruno, le docteur Régis Bruno,
09:18 qui est pédiatre et pédopsychiatre, ancien expert auprès des tribunaux.
09:22 Alors justement, en fait, cadrons le problème Sophie Huluger.
09:27 En fait, aujourd'hui et depuis quelque temps, il y a une éducation sexuelle à l'école.
09:34 Voilà, une information, moi ça me paraît plutôt de bon aloi.
09:38 Après, effectivement, il faut marquer les limites, les choses.
09:43 Évidemment, ce qu'a dit cette infirmière est quand même pas piqué des hannetons.
09:47 Alors, qu'est-ce qu'au fond, que veut faire de ce point de vue Pape Ndiaye
09:52 et pourquoi vous le rappelez à un certain nombre de limites ?
09:56 Alors en fait, ce qu'il faut bien savoir, c'est que la première loi, elle date de 2001,
10:01 c'est la première loi qui va inscrire une obligation d'éducation à la sexualité.
10:06 Il y a 20 ans.
10:07 Il y a un peu plus de 20 ans.
10:09 Et il y a eu en fait deux grandes périodes par rapport à cette éducation à la sexualité.
10:14 Avant 2013, comme le rappelait Régis Brenaud, on est dans de la protection.
10:19 Il s'agit notamment d'informer les enfants sur les risques d'une grossesse prématurée,
10:26 d'informer sur les risques des maladies sexuellement transmissibles, en premier desquels le sida.
10:31 Et on est vraiment dans une logique d'information, de protection, de précaution
10:36 en termes de la santé publique et l'éducation nationale le réalise, si vous voulez,
10:42 notamment à travers soit des programmes d'information structurés,
10:46 soit via également les cours de SVT au moment où les enfants ou les collèges sont censés vivre de la terre.
10:56 Et donc on est sur une approche vraiment très dans la précaution, dans la santé.
11:02 Et puis en 2013, il y a un basculement, où là on entre dans ce qu'on va appeler des nouveaux standards
11:07 qui nous viennent vraiment des États-Unis, qui sont portés par l'OMS, comme le rappelait Régis Brenaud.
11:11 Et là on n'est plus du tout dans la protection, on est dans de l'idéologie.
11:15 Donc il s'agit de déconstruire le fonctionnement même de ces enseignements.
11:20 - Ça marche, déconstruire ça fonctionne.
11:22 - Et on sert plutôt un enjeu sociétal, c'est-à-dire des idéologies d'adultes,
11:27 que véritablement la protection de la santé et notamment la protection des enfants.
11:32 Et ce faisant, on va se retrouver avec des cours d'éducation à la sexualité
11:37 qui vont être réalisés par des associations déjà connues pour être très idéologiques.
11:42 Et puis avec des contenus qui vont d'ailleurs se retrouver dans un certain nombre de supports
11:47 qui sont validés par l'éducation nationale ou sous tutelle de l'éducation nationale
11:51 ou accessibles via des plateformes en lien avec l'éducation nationale,
11:55 qui vont être absolument choquantes.
11:57 Et un certain nombre de professionnels, en premier décale d'ailleurs Régis Brenaud,
12:00 vont alerter en disant "Attention, là on va procurer chez des enfants
12:04 et on leur diffuse ce genre d'informations, voire ce genre de séquences,
12:08 des viols psychiques ou des chocs, des traumas".
12:11 Et à tel point que, et d'ailleurs le ministre de l'éducation nationale, Papi Ndiaye,
12:16 en est tout à fait bien conscient, puisque septembre dernier,
12:19 il produit une circulaire dans laquelle il rappelle qu'il y a des vigilances à avoir,
12:23 il rappelle que notamment en élémentaire, on ne peut pas parler de sexualité
12:27 de manière stricto sensu, etc.
12:29 Or on voit bien que ce qui s'est passé dans cette classe le 31 janvier,
12:33 le deuxième, donc en élémentaire, ne respecte pas du tout
12:36 ce que lui-même a écrit et signé de sa main,
12:38 c'est-à-dire le fait de ne pas avoir de propos stricto sensu de nature sexuelle,
12:43 voire qui peuvent être même pornographiques,
12:47 à des enfants qui sont beaucoup trop jeunes,
12:50 et pour lequel ça va être une perturbation très importante,
12:52 puisqu'en plus on sait qu'il va y avoir du trauma,
12:55 on sait qu'on va entrer dans un psyché d'enfant
12:59 qui ne va pas pouvoir se construire par la suite normalement.
13:02 - Justement, Dr Régis Bruno, il y a eu d'ailleurs,
13:05 ça a circulé dans tous les réseaux sociaux, enfin dans beaucoup de réseaux sociaux,
13:08 une classe de SVT, leur a apporté qu'il y avait une enseignante
13:12 et un gosse a dit "Ah mais la différence entre les femmes et les hommes
13:16 c'est que les hommes ont un pénis et les femmes un vagin".
13:20 Et la surveillante, l'institutrice, ou je ne sais pas si c'est l'institutrice,
13:26 l'a carrément engueulée en disant "Mais si tu dis ça, mais non c'est pas comme ça,
13:29 c'est pas comme ça que ça fonctionne".
13:31 - Dr Régis Bruno, est-ce qu'il y a en fait aujourd'hui une espèce de convergence,
13:35 je dirais en tout cas vague mais quand même,
13:38 entre l'idéologie woke, une certaine idéologie woke transgenre
13:41 et ce qui se passe actuellement dans les CM2
13:44 ou dans l'aide aux enfants aux 6, 8, 9 ans.
13:49 Est-ce qu'il y a quelque chose qui converge là, ou pas du tout ?
13:54 - Alors, il y a un point, il y a une notion de base,
14:00 je vais la développer un peu, je vous l'ai abordée précédemment,
14:04 mais je vais appuyer un peu sur le...
14:06 - Allez-y.
14:07 - Il n'y a pas chez l'enfant de sexualité sur le modèle de celle des adultes.
14:13 Voilà.
14:15 - D'accord.
14:16 - Je pense que c'est suffisamment clair.
14:18 - C'est clair, oui.
14:19 - Comme il n'y a pas un enfant qui marche à 3 mois,
14:22 comme il n'y a pas un enfant qui parle dans une conversation autonome
14:28 à 8 mois, il n'y a pas la même sexualité chez l'enfant.
14:32 Qu'est-ce qui prédomine chez l'enfant ?
14:34 C'est le jeu.
14:36 L'enfant n'ayant pas encore de représentation de la sexualité
14:43 sur le modèle de celle des adultes,
14:46 tout ce qui peut lui être présenté sur ce modèle-là
14:48 est présenté sous forme de jeu.
14:50 Alors, on parle d'enfants de CM2,
14:52 mais il faut comprendre que les choses commencent bien plus tôt
14:55 et que dans le texte de l'OMS,
14:58 il y a toute une grille des actions qu'on devrait faire auprès des enfants,
15:04 un texte avec lequel on pourrait être d'accord dans toute sa présentation,
15:09 mais quand on voit la mise en pratique,
15:12 c'est découverte du corps et masturbation enfantine précoce
15:17 entre 0 et 3 ans.
15:18 On va revenir d'ailleurs à cette histoire de masturbation précoce
15:21 en parlant des rapports qui ne cèdent, si vous voulez qu'on aborde un peu ce projet.
15:27 Et on est confronté à ça dans la réalité,
15:31 ce n'est pas simplement sur les textes de l'OMS,
15:34 où on peut être confronté à des enfants,
15:37 des petits garçons qui se font des fellations entre eux dans les toilettes,
15:41 mais pour une moyenne section maternelle.
15:43 C'est parce qu'ils ont vu quelque chose.
15:45 Oui, vous voulez dire que naturellement, ça ne leur viendrait pas à l'idée.
15:49 Non, c'est de la sexualité d'adulte.
15:52 Ce qui compte à cet âge-là, c'est la curiosité, c'est la découverte.
15:58 Bien sûr qu'ils sont curieux de savoir comment sont faits,
16:01 mais je n'allais pas dire le sexe à 3-4 ans.
16:05 On est curieux de savoir comment est le fait pipi.
16:08 On est curieux de tout.
16:10 Et entre autres, comment est le fait pipi, par exemple.
16:13 Je dis fait pipi parce que c'est ça.
16:15 À cet âge-là, ce qui les intéresse, c'est pipi, caca, goudin,
16:18 très dans l'entité maternelle, et c'est réellement ça.
16:20 Comment est fait l'autre ?
16:22 Mais pas comment.
16:24 Il peut y avoir des questions sur comment on fait les bébés.
16:27 Donc, docteur, si je comprends bien,
16:29 il y a une espèce de plaquage,
16:31 que ce soit en voyant des images à la télévision,
16:34 on ne sait jamais parce que ça peut traîner l'écran,
16:36 ou internet, etc.
16:38 Il y a un plaquage, je ne dirais pas adulte,
16:40 mais enfin de la sexualité adulte,
16:42 sur des gosses qui ne connaissent rien à ce moment-là,
16:45 qui n'y pensent même pas.
16:47 C'est tout à fait ça.
16:49 Et les enfants, à ce moment-là,
16:53 c'est d'ailleurs ce qu'emploient, il faut être clair,
16:55 les pédophiles pédocriminels,
16:57 ils emploient le jeu,
16:59 ils ne séduisent pas les jeunes,
17:01 je parle vraiment des petits,
17:03 jusqu'à la puberté, après la puberté,
17:05 au début de la puberté, ça peut changer.
17:07 Mais ils emploient le jeu,
17:09 ils emploient des petits cadeaux,
17:11 jamais ils n'abordent l'enfant sur un plan sexuel,
17:13 ou des câlins soi-disant totalement familiaux, anodins,
17:16 et ça dans tous les secteurs,
17:18 il n'y a pas que dans la famille que ça se passe,
17:20 ça se passe dans toutes les institutions.
17:22 Et donc il y a quelque chose là qui est un traumatisme psychique,
17:27 et d'ailleurs ce n'est pas pour rien que bien souvent,
17:30 ces agressions sexuelles, elles se répètent,
17:34 c'est très rare,
17:35 moi j'ai surtout été confronté à des histoires,
17:38 en tant qu'expert qui passait aux assises,
17:40 donc c'était évidemment les câlins,
17:42 on va dire, entre guillemets,
17:44 repérer, identifier.
17:46 Mais très souvent les enfants,
17:48 il leur faut un temps,
17:50 et c'est quand, en particulier les petites filles,
17:52 quand elles se rapprochent de l'âge de la puberté,
17:54 que vers une dizaine d'années,
17:56 elles commencent à comprendre que ce qui était un jeu,
17:59 j'ai vu des jeux avec des crayons de couleur,
18:01 vous imaginez, une petite fille à qui le grand-père
18:04 offre des crayons de couleur,
18:06 mais pas pour jouer comme on a l'habitude,
18:08 enfin comme jouent des enfants avec les crayons de couleur,
18:11 pour elle c'était un jeu, c'était un objet d'enfant,
18:13 et ça, il lui a fallu longtemps
18:17 avant qu'elles s'aperçoivent que ce jeu était très particulier,
18:20 d'autant plus que très souvent,
18:22 ces gens qui se présentent comme voulant faire
18:25 un apprentissage doux, bienveillant,
18:28 de la sexualité à l'enfant,
18:30 au bout d'un moment l'enfant est au piège,
18:32 et il leur dit, si tu dis quelque chose à tes parents,
18:35 je vais le dire, et ça va te supprimer, etc.
18:38 - C'est ce terrain terrifiant de la pédophilie,
18:41 - C'est le pervers.
18:43 - Il faut de la perversité, il ne faut pas l'oublier,
18:45 on en reparle, mais surtout on reparle
18:47 de, effectivement, le fond du problème,
18:49 et je vais vous poser à tous les deux
18:51 une question qui est vraiment, pour moi,
18:53 une des questions les plus importantes,
18:55 tout de suite, après cette pause, à tout de suite.
18:57 - Et vous avez la parole sur Sud Radio,
18:59 0826-300-300 pour interpeller
19:01 Sophie Audigé, déléguée générale et porte-parole
19:03 de SOS éducation, et Régis Bruno,
19:05 médecin des enfants, et son livre
19:07 "Préserver l'innocence des enfants", édition Bien Commun,
19:09 0826-300-300,
19:11 à tout de suite sur Sud Radio.
19:13 - Les Français parlent au français.
19:15 Les carottes sont cuites.
19:17 Les carottes sont cuites.
19:19 Les carottes sont cuites.
19:21 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
19:23 - Les enfants, la sexualité,
19:25 et...
19:27 on est en 2023,
19:29 et la question que je voudrais vous poser
19:31 à tous les deux,
19:33 Sophie Audigé et le docteur Régis Bruno,
19:35 c'est que,
19:37 là je voudrais parler de
19:39 comment faire, parce qu'on a quand même changé de monde,
19:41 qu'on le veuille ou pas, et je ne dis pas
19:43 pour s'en réjouir, ce jour-là,
19:45 pour le déplorer ou pour s'en réjouir,
19:47 en deux mots, aujourd'hui, vous savez très bien,
19:49 avec un certain nombre de
19:51 de statuts sociaux,
19:53 d'économique, etc., vous savez,
19:55 avec le contrôle, la morale,
19:57 etc., ce qui a changé
19:59 en tout cas, c'est par exemple,
20:01 pour prendre des exemples, l'accès hallucinant
20:03 à... hallucinant, je ne vous dis pas
20:05 de son embaissance, ou de son sens,
20:07 à la pornographie sur Internet,
20:09 et dans tous les réseaux sociaux,
20:11 et qui sont accessibles à des gosses.
20:13 Qui sont accessibles à des gosses, parce que
20:15 beaucoup de parents ne pensent pas mettre un...
20:17 de mettre un code, ou même
20:19 s'ils ont le code, ils l'oublient quelquefois,
20:21 etc., accessible
20:23 parce que des grands
20:25 de 14-15 ans vont leur dire,
20:27 tiens, regarde ça, c'est marrant, etc.,
20:29 et bon, qu'est-ce qu'on fait
20:31 par rapport à un monde,
20:33 pour ne parler que de la France, mais c'est pas vrai
20:35 que pour la France, où vous avez un accès
20:37 à une connaissance
20:39 de sexualité déviante
20:41 ou déviée, ou bonne ou mauvaise,
20:43 je ne fais pas de morale là-dessus,
20:45 mais qui est effectivement, par rapport à ce que vous disiez,
20:47 docteur, effectivement, l'enfant,
20:49 il ne se réveille pas avec
20:51 une envie d'orgasme,
20:53 hein,
20:55 Tito, sa naissance, on le sait ça,
20:57 mais comment
20:59 est-il envahi,
21:01 peut-être avec un univers
21:03 où effectivement, de Youporn
21:05 à autre,
21:07 il y a quelque chose qui est là,
21:09 je dirais presque gazéifié dans l'atmosphère,
21:11 qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là ?
21:13 Docteur Régis Bruneau.
21:15 Alors,
21:17 il faut quand même se poser
21:19 certaines questions.
21:21 Euh...
21:23 Demander aux enfants
21:27 d'assurer leur propre protection
21:29 de très jeunes enfants,
21:31 c'est quand même pas tout à fait logique.
21:33 Pas du tout.
21:35 Quand vous vous promenez au bord d'une avenue passante
21:37 avec un gamin
21:39 de 3-4 ans,
21:41 il y a deux solutions,
21:43 ou vous lui faites toute une explication
21:45 de la dangerosité de la circulation automobile
21:47 et vous lui dites "ben maintenant tu sais,
21:49 je te lâche la main",
21:51 ou vous lui tenez la main.
21:53 Dans ce dont on parle, c'est à peu près la même chose.
21:55 C'est-à-dire que
21:57 on ne peut pas laisser les choses comme ça
21:59 en disant "ben de toute façon les enfants,
22:01 ils vont avoir accès à un tas de choses dangereuses,
22:03 donc ben...
22:05 il faut qu'on les blinde,
22:07 il faut qu'on leur file une armure extraordinaire".
22:09 Non, l'enfant,
22:11 c'est la gaieté et l'insouciance.
22:13 Alors bien sûr que dans notre société,
22:15 on est obligé de les prévenir contre certains dangers.
22:17 Mais, et la deuxième...
22:19 Donc, on peut peut-être mettre des pare-feu,
22:21 enfin je ne sais pas comment ça s'appelle en informatique,
22:23 et vous verrez dans mon ouvrage,
22:25 je dis qu'il faut aider les parents pour ça,
22:27 parce qu'ils ne s'en rendent pas forcément compte.
22:29 Il y a beaucoup de parents qui ne savent pas
22:31 comment faire avec l'informatique,
22:33 il y a beaucoup de parents qui ne se rendent pas compte
22:35 des accès. Donc il faut quand même...
22:37 Alors bien sûr, ce n'est pas efficace à 100%,
22:39 mais si on attend des choses qui soient efficaces à 100%,
22:41 on ne ferait jamais rien.
22:43 En particulier en termes de médecine et de prévention.
22:45 Mais il n'empêche qu'une prévention
22:47 à 80 ou 90%, c'est toujours ça de gagné.
22:49 - Absolument.
22:51 Et deuxième aspect, oui, vous disiez...
22:53 La deuxième question qu'on doit se poser,
22:55 pourquoi on veut
22:57 les protéger des dangers de la sexualité,
22:59 alors qu'il y a plein de dangers ?
23:01 Il y a plein d'autres dangers.
23:03 En particulier par exemple la toxicomanie.
23:05 C'est quelque chose où maintenant,
23:07 à l'entrée des collèges
23:09 ou même des fois dans les cours d'école,
23:11 on peut...
23:13 Il y a des enfants qui ont accès à des drogues.
23:15 Et en particulier, par exemple,
23:17 tous les succès d'année,
23:19 j'ai lu récemment un article, c'était en Suisse,
23:21 mais c'est pareil en France,
23:23 sur la précocité
23:25 des filles,
23:27 et donc finalement de filles à être prépubères,
23:29 à des accès à la nicotine
23:31 ou des succès d'année.
23:33 - Oui, oui, non mais on sait ça.
23:35 Justement, c'est la même chose
23:37 pour la sexualité, pour la pornographie.
23:39 Vous avez des accès de prépubères
23:41 à la pornographie, c'est le problème.
23:43 - Mais pourquoi on essaie
23:45 de les protéger à l'école
23:47 uniquement avec des choses sexuelles ?
23:49 Il faut partir sur un autre
23:51 élément, c'est que tous les adultes,
23:53 pas seulement dans le domaine de la sexualité,
23:55 il y a des adultes qui ne sont pas
23:57 bienveillants avec les enfants.
23:59 Il y a des adultes qui peuvent
24:01 les agresser d'une manière ou d'une autre.
24:03 - Non, je sais.
24:05 - Et c'est ça qu'il faut...
24:07 Alors là, bien sûr, là on est dans un vrai
24:09 domaine de prévention et de protection
24:11 pour lequel
24:13 les écoles pourraient donner tout à faire
24:15 un coup de main, en particulier
24:17 aux primaires, parce qu'avant le primaire,
24:19 les enfants sont quand même dans
24:21 la pensée magique. Tout ce qui est du
24:23 domaine de l'éducation
24:25 apprentissage n'est pas encore
24:27 réellement de leur domaine. Ils sont en pleine
24:29 période d'abord sensorémotrice.
24:31 - Bien sûr.
24:33 - Autre personne, si vous voulez, après,
24:35 c'est des opérations concrètes. Ça c'est pour
24:37 aborder quelqu'un qui a bien
24:39 compris l'aspect développemental
24:41 des apprentissages,
24:43 c'est Jean Piaget, qui avait décrit des stades
24:45 où avant, on n'a pas de pensée
24:47 abstraite, on ne peut pas faire des équations
24:49 du second degré. - Non mais c'est vrai. Non mais docteur,
24:51 il y a quand même quelque chose, par exemple, vous dites
24:53 le dealer c'est autre chose. La drogue,
24:55 le dealer, il vient vendre et
24:57 il est prêt parce que
24:59 il est prêt à vendre à n'importe qui, y compris
25:01 à des gosses. Lui, il veut vendre.
25:03 Le problème qui est là,
25:05 et vous avez raison, de rappeler les parents.
25:07 Les parents c'est fondamental.
25:09 Et c'est
25:11 l'autre côté où effectivement
25:13 il doit y avoir une association parents-école
25:15 pour justement faire de la prévention
25:17 et faire de la vraie prévention
25:19 dans cette histoire.
25:21 Et ne pas tomber
25:23 dans les excès d'aujourd'hui.
25:25 Mais qu'est-ce qu'on peut faire
25:27 concrètement,
25:29 je vous parle à tous les deux, Sophie Audugé,
25:31 est-ce que concrètement, il faut quand même
25:33 bien voir
25:35 qui enseigne, par exemple, telle ou telle
25:37 matière, en matière de sécurité, etc.
25:39 Est-ce qu'il y a un vrai contrôle ?
25:41 Est-ce qu'il y a... Est-ce que tout ça
25:43 est quand même organisé, contrôlé
25:45 ou pas ? - Alors, justement, c'est bien le
25:47 souci, c'est-à-dire que nous on a l'air de Papandiaï
25:49 puisque lui-même, le cadre qu'il a fixé
25:51 et qu'il a refixé en septembre dernier, n'est pas
25:53 respecté, en tous les cas il ne l'a pas été
25:55 dans cette séquence-là. De même que
25:57 les textes de loi prévoient que
25:59 les parents soient informés de la tenue
26:01 des séquences et du contenu des séquences, ce qui n'est pas le cas.
26:03 Il n'empêche, si vous voulez, par rapport
26:05 à ce qu'on évoquait tout à l'heure, qu'il y a
26:07 un espèce un peu de mensonge
26:09 institutionnel, un mensonge organisé,
26:11 puisque d'un côté, il y a des soi-disant
26:13 standards d'éducation à la sexualité
26:15 que nous on critique catégoriquement,
26:17 ainsi qu'un certain nombre de professionnels
26:19 parmi lesquels Régis Brenaud mais Maurice Berger également
26:21 qui ont alerté
26:23 le ministère en disant "Attention, vous n'avez
26:25 pas à faire ce type d'éducation,
26:27 vous n'obtiendrez pas l'objectif de
26:29 protection, mais au contraire, vous allez réaliser
26:31 quelque part que vous risquez d'avoir des traumatismes
26:33 chez les enfants, des viols psychiques, parce que
26:35 à ces âges-là, les enfants ne sont pas
26:37 à même d'entendre ce type de propos, donc il ne faut
26:39 pas les tenir, et on se rend compte que ces
26:41 protocoles-là n'ont pas du tout été faits
26:43 avec des professionnels de la santé et avec des
26:45 professionnels de l'enfance,
26:47 mais avec des idéologues,
26:49 et donc, ce sont des idéologies d'adultes
26:51 et on ne se préoccupe que
26:53 pas du tout là de l'intérêt supérieur de l'enfant.
26:55 - On revient à
26:57 au choc, c'était vrai dans la première
26:59 partie de l'émission, on parlait
27:01 du nucléaire, etc.
27:03 - Oui, c'est toujours quand ça se renforme en
27:05 idéologie, quand l'écologie devient
27:07 idéologie, et là, quand
27:09 l'enseignement, enfin un certain enseignement
27:11 devient idéologie, donc
27:13 croyance religieuse,
27:15 enfin croyance parareligieuse,
27:17 je dirais, et c'est vrai que c'est...
27:19 - Et l'enfant est
27:21 sans intérêt dans cette affaire-là,
27:23 évidemment. - Ça devient
27:25 un objet comme ils le veulent.
27:27 On va écouter
27:29 pour vous deux,
27:31 les auditeurs de Sud Radio, je suis sûr qu'ils ont beaucoup de questions
27:33 à nous poser. - Oui, beaucoup d'appels
27:35 au 0826-300-300,
27:37 on a le plaisir d'accueillir Ahmed de Jouinville.
27:39 Bonjour Ahmed. - Bonjour Ahmed. - Oui, bonjour,
27:41 bonjour à vous. Bah écoutez André,
27:43 d'abord merci pour vos émissions,
27:45 pour la qualité de vos émissions. - Merci.
27:47 - Alors, moi, il y a un terme
27:49 qui m'énerve, c'est "pédophilie".
27:51 Je pense qu'il faudrait tout le temps dire
27:53 "pédocriminalité" pour être très
27:55 clair, les gens c'est des pédocriminels,
27:57 c'est pas des pédophiles, c'est trop gentil
27:59 comme terme. Voilà, ça c'est la première chose.
28:01 - Oui, d'accord. - Après, donc,
28:03 j'ai été choqué par ce qu'on a
28:05 introduit, donc le programme en CM2, tout ce qu'il fallait,
28:07 tout ce qu'ils enseignaient.
28:09 Après,
28:11 il y a bien sûr,
28:13 les parents doivent parler
28:15 aux enfants, c'est normal, on doit leur expliquer quand même
28:17 certaines choses, et c'est pas toujours évident
28:19 au niveau de la pudeur qu'on peut avoir.
28:21 Après, moi, vous savez, je suis divorcé,
28:23 et je pense que j'ai peut-être plus
28:25 de facilité à parler avec mes enfants, parce que je me dis,
28:27 bon, souvent les pères ont dit "bon, ben c'est le rôle
28:29 de la mère", vous voyez ce que je veux dire ?
28:31 Et là, le fait de me dire
28:33 "bon voilà, moi je suis pas tout le temps en contact
28:35 avec la mère, donc je préfère leur
28:37 expliquer certaines choses", moi je leur ai toujours dit
28:39 "voilà, votre corps il vous appartient, on doit
28:41 surtout pas vous toucher ou quoi que ce soit".
28:43 - Oui, oui. - Voilà, c'est vraiment...
28:45 - Oui, vous avez fait la pédagogie
28:47 vous-même à l'égard de vos enfants. - Voilà, voilà.
28:49 Je suis formateur, sécurité et routière, ça m'aide
28:51 un peu aussi, quoi. - Bien sûr.
28:53 - Mais donc, voilà, c'est surtout
28:55 comment dirais-je...
28:57 ces programmes, je comprends pas,
28:59 je comprends pas l'utilité.
29:01 Qu'on explique aux gens comment fonctionne un homme
29:03 et une femme, c'est tout à fait normal, c'est ce qu'on avait
29:05 appris à l'école. Après,
29:07 on aille rentrer dans des détails
29:09 de plaisir, tout ça, je pense qu'à cet âge-là,
29:11 c'est pas encore ça. - Oui.
29:13 - Après, vous savez, il y avait le petit contenu par rapport
29:15 à ce que vous disiez par rapport à l'Internet.
29:17 Vous savez, on n'y peut pas grand-chose, même nous,
29:19 quand on était gamins, moi j'ai 54 ans,
29:21 et quand on était gamins, des fois, il y avait des
29:23 adultes qui jetaient, vous savez, des revues
29:25 - Oui, oui. - des revues pornographiques,
29:27 et bien nous, on les prenait, on les regardait,
29:29 on les cachait dans un buisson, et de temps en temps,
29:31 on allait, on les regardait, ça nous...
29:33 Vous voyez ce que je veux dire ?
29:35 Bon, ça c'est... Chaque être humain, on est curieux,
29:37 même quand on est gamins, on est curieux.
29:39 Donc c'est pour ça que c'est important quand même d'expliquer,
29:41 et il faudrait pas que cette explication, elle tombe dans le...
29:43 elle se...
29:45 elle soit réservée à des gens qui sont un peu
29:47 pervers et qui vont profiter pour justement...
29:49 - Bien sûr, bien sûr.
29:51 Non mais c'est très...
29:53 ce que dit Ahmed, ce qui est vraiment important,
29:55 bon, d'abord, effectivement,
29:57 le côté, il disait "oui, c'est pas nouveau", effectivement,
29:59 il y avait des revues, etc.,
30:01 mais le vrai problème, effectivement, que je vous pose
30:03 d'ailleurs à tous les deux, je sais pas qui va...
30:05 Comment... Il parle de la notion de plaisir.
30:07 Est-ce que la notion de plaisir
30:09 doit s'enseigner à l'école ?
30:11 Et à quelle date ? Et à quel niveau ?
30:13 Non mais, je pose la question, et
30:15 deuxièmement, et surtout, effectivement, c'est très
30:17 difficile. Et l'autre problème, et je parle
30:19 aussi aux psychiatres, la transgression
30:21 est interdite. Vous savez très, très
30:23 bien que dès que c'est interdit, enfin, c'est
30:25 une banalité de base, ce que je dis,
30:27 dès que c'est interdit, y compris des gosses,
30:29 je parle pas des gosses de 3 ans, mais enfin,
30:31 des adolescents, mais même des
30:33 pré-adolescents, ah, c'est interdit,
30:35 donc je vais essayer. Comment balancer
30:37 cela de façon... Aujourd'hui, hein, en 2023,
30:39 de façon équilibrée
30:41 et surtout efficace ?
30:43 Régis Bruneau.
30:45 - Eh, il...
30:47 Si on ne marque pas un inter...
30:49 On sait très bien, hein, que
30:51 on transgresse les interdits, et qu'ils sont en partie
30:53 faits pour ça. Mais, enfin, faits pour ça,
30:55 c'est pas le mot, et pas tout à fait. - Un peu, enfin.
30:57 - Un peu, quand même, pour répondre à ce papa.
30:59 - Oui. - Je suis tout à fait
31:01 d'accord avec vous sur le mot...
31:03 Alors, ça m'arrive encore
31:05 d'employer pour aller vite, mais c'est une
31:07 faute. Moi, j'associe
31:09 toujours pédophile-pédocriminel,
31:11 ou pédophilie-pédocriminalité,
31:13 pour montrer que,
31:15 effectivement... Parce que sinon, on va dire
31:17 pédocriminalité, c'est juste des marques
31:19 du trou, etc. Non, ça se passe
31:21 pas comme ça, des trucs où on râle les enfants,
31:23 etc. - Bien sûr. - Pédophilie-pédocriminalité,
31:25 ça montre bien la perversité,
31:27 quand on utilise les deux termes.
31:29 Et je suis d'accord avec vous, monsieur
31:31 Ahmed, qu'en fait, il faudrait toujours utiliser
31:33 au moins les deux termes, pédophilie-pédocriminalité.
31:35 - Hum. - Voilà.
31:37 - D'accord. - Et donc, pour
31:39 revenir
31:41 à la remarque, bien sûr que les enfants, ils vont
31:43 transgresser un interdit. Mais on leur a
31:45 marqué l'interdit avant. - Hum.
31:47 - Voilà. Et donc, ils vont transgresser les
31:49 interdits de leur âge.
31:51 Mais en sachant, quand même, que là,
31:53 ils sont dans le domaine
31:55 qui n'est pas celui de l'enfance.
31:57 - D'accord. - Bien sûr que... Et quand on
31:59 regardait les revues cochonnes,
32:01 à l'époque, ça s'appelait comme ça, le cinéma cochon
32:03 ou les revues cochonnes, bien sûr,
32:05 tout le monde... - Exact.
32:07 - Mais on savait que c'était quelque chose
32:09 pour lequel il y avait un interdit.
32:11 Et donc, on comprenait que c'était peut-être
32:13 pas une bonne chose. - Je comprends.
32:15 - Et que, en fait,
32:17 ça nous donnait
32:19 l'idée qu'il y avait autre chose
32:21 que ça. C'est-à-dire, quand il y a
32:23 trop de confusion
32:25 entre
32:27 ce qui est présenté
32:29 dans une revue,
32:31 enfin, et là, du coup, sur
32:33 le téléphone, et puis
32:35 ce qu'on vous apprend en classe, juste après,
32:37 qu'on peut mettre le pénis dans les fesses,
32:39 la giletine dans les fesses,
32:41 et bien, il n'y a plus... - C'est pas
32:43 la même chose. On est bien d'accord.
32:45 - Et ce qui aurait... La réponse
32:47 chez ces enfants en CM2
32:49 serait dû être de se dire, mais
32:51 est-ce qu'il n'y a pas un ou plusieurs
32:53 de ces enfants, puisque c'est des enfants,
32:55 qui subissent une agression,
32:57 et non pas de dire, bah, voyez,
32:59 on fait le gilet dans les fesses, tout ça est normal,
33:01 c'est comme ça.
33:03 La question de la professionnelle de santé,
33:05 en partie de l'infirmière,
33:07 c'est peut-être de se dire, mais qu'est-ce qui arrive
33:09 à certains de ces enfants ? - À certains enfants, absolument.
33:11 On se retrouve
33:13 juste après une petite pause,
33:15 et on continue à prendre les électeurs.
33:17 - Et on continue de nous appeler au 0826-300-300,
33:19 à tout de suite sur Sud Radio.
33:21 - Je n'aime pas la blanquer de mon...
33:23 - Sud Radio Bercoff,
33:25 dans tous ses états.
33:27 - Vous êtes bien sur Sud Radio, dans le face-à-face
33:29 d'André Bercoff, et vous avez la parole
33:31 au 0826-300-300
33:33 pour rattrapoler nos experts sur
33:35 les cours d'éducation à l'école sur la sexualité.
33:37 On accueille Philippe Decamp. Bonjour Philippe.
33:39 - Oui, bonjour Philippe.
33:41 - Oui, bonjour André, bonjour à vos invités.
33:43 Oui, moi je vais parler un petit peu de
33:45 mon éducation.
33:47 Je suis né en 61.
33:49 À l'époque,
33:51 on va faire un peu court, maternelle, école primaire,
33:53 il y avait donc
33:55 effectivement des petites fautes qui passaient
33:57 dans les classes.
33:59 C'était plutôt sous...
34:01 Ça saglait entre les parents et les enseignants.
34:03 Du collège au lycée,
34:05 ça montait un peu crescendo.
34:07 Mais maintenant,
34:09 je pense qu'on se heurte aussi
34:11 à un autre sujet qui peut-être
34:13 un problème de judiciarisation.
34:15 Ça, c'est un autre en clair.
34:17 Entre l'écolier
34:19 ou le lycéen,
34:21 il y avait un dialogue entre
34:23 le chef d'établissement, etc.
34:25 Et maintenant,
34:27 on a un autre souci.
34:29 Maintenant, moi, quand j'avais
34:31 à l'époque une information sexuelle,
34:33 elle n'était qu'une information.
34:35 Je vois la forme de tableau,
34:37 qui représentait l'anatomie
34:39 d'une femme ou d'un homme.
34:41 Et puis, ça en restait là.
34:43 C'était fonctionnel.
34:45 Ce n'était pas une éducation.
34:47 Donc, moi, je pense que la priorité,
34:49 elle est aux parents,
34:51 de dispenser
34:53 obligatoirement, moi je vais être un petit peu
34:55 catégorique,
34:57 une information à partir d'un âge d'écoute
34:59 de ses enfants,
35:01 à l'information,
35:03 de différence et de fonctionnel,
35:05 en parallèle
35:07 avec des enseignants formés.
35:09 Et finirais-tu ?
35:11 Faire comme un passage,
35:13 comme une communion,
35:15 alors là, comme une communion, je dirais,
35:17 sous la forme, pour celui
35:19 qui s'intéresse, catholique,
35:21 juive, ou même musulmane.
35:23 Une espèce de,
35:25 tout simplement, d'apprentissage.
35:27 - Une espèce d'apprentissage
35:29 sous forme, je ne dis pas de cérémonie,
35:31 mais enfin, sous forme de communion,
35:33 qu'on vous dit. Juste, on va prendre, et ensuite, je redonne
35:35 la parole à Sophie Dijon.
35:37 On prend Franck, je crois.
35:39 - Franck de Toulouse. Bonjour Franck. - Oui, bonjour Franck.
35:41 - Oui, bonjour M. Bercoff.
35:43 Bonjour à vos invités. - Bonjour.
35:45 - Je suis ravi de vous avoir. - Merci.
35:47 - Juste en un mot,
35:49 je voulais faire le parallèle entre
35:51 problématiques sexuelles et problématiques de genre
35:53 à l'école. Parce qu'il y a quand même,
35:55 vous l'avez déjà abordé, le sujet
35:57 qui m'intéresse. Mais celui-là,
35:59 il est poussé par du
36:01 wokisme un peu exacerbé.
36:03 On se retrouve avec des enfants à qui on explique très tôt
36:05 maintenant que, en fait, garçon ou fille,
36:07 c'est un petit peu à leur main, c'est un peu à leur choix.
36:09 On le sait,
36:11 il y a des textes qui...
36:13 Et c'est d'une complexité
36:15 psychologique. Enfin, j'aimerais bien avoir
36:17 l'avis de votre spécialiste
36:19 sur le plateau, parce que ça, en tant que
36:21 parent, moi ça me gêne énormément, parce que
36:23 j'ai l'impression qu'on nous démunit sur quelque chose
36:25 d'extrêmement fondamental et désorientant
36:27 pour les enfants. Si on rajoute en plus
36:29 la culture sexuelle qu'il faut leur donner,
36:31 sachant que s'il y a un problème de genre au départ,
36:33 ça complexifie très vite les choses.
36:35 - C'est clair. - On se retrouve avec quelque chose
36:37 d'imbusable. Enfin, je ne sais pas comment...
36:39 - Oui, oui, non, mais je comprends.
36:41 - La deuxième chose que je voulais dire, c'est que vous avez parlé
36:43 tout à l'heure de la capacité des parents à maîtriser
36:45 un petit peu les modes de communication,
36:47 la télé, etc. Pour les enfants,
36:49 avec des codes, etc. Si vous les mettez
36:51 sur une chaîne comme Gulli, qui est a priori
36:53 - Ah oui, une chaîne pour eux, en principe, oui.
36:57 - Voilà, et vous en avez beaucoup comme ça, sauf qu'il y a
36:59 un truc qui n'est pas du tout maîtrisé,
37:01 c'est les espaces publicitaires.
37:03 Vous voyez, quand vous avez un enfant, ces chaînes,
37:05 en plus, elles sont quand même pas mal abreuvées de publicité.
37:07 Vous pouvez vous retrouver avec des publicités qui sont
37:09 liées à l'âge de l'enfant qui est en train
37:11 de regarder son émission, et des fois pas du tout.
37:13 Ça peut être des films qui sont
37:15 prévus pour la soirée, pour les parents.
37:17 Ça peut être des choses qui sont quelquefois extrêmement violentes.
37:19 Moi, je me retrouve pas confronté à ça.
37:21 J'ai déjà eu mon enfant qui me dit
37:23 "Voilà, il se retrouve
37:25 à regarder des choses qui, a priori,
37:27 ne sont pas du tout... - Ne sont pas du tout pour lui.
37:29 Oui, ça c'est encore l'histoire de la publicité,
37:31 et c'est pas évident, effectivement.
37:33 Alors, vous avez entendu
37:35 les deux interventions, Sophie Audugé,
37:37 aussi bien Régis Bruno.
37:39 Au fond, on voit
37:41 très très très bien, ceux qui disent
37:43 "Attendez, il faut quand même que les parents soient
37:45 partie prenante à cette histoire,
37:47 et c'est très bien, malheureusement, quand la famille
37:49 est décomposée, c'est plus compliqué.
37:51 Enfin, quand je dis décomposée au sens...
37:53 Alors, qu'est-ce qu'on fait, là, je vous demande, malheureusement,
37:55 on arrive en fin d'émission, mais on refera
37:57 les émissions là-dessus, et plus longuement.
37:59 Qu'est-ce que, à votre avis,
38:01 quelles seraient les choses les plus urgentes à faire ?
38:03 - Alors, pour l'école, je crois que ce qu'il faut rappeler, c'est que l'école
38:05 est là pour instruire, elle est pas là pour éduquer.
38:07 C'est aux parents d'éduquer. Je pense qu'Ahmed a
38:09 tout à fait raison dans tout ce qu'il a énoncé.
38:11 Et les parents le font de manière très naturelle.
38:13 Très tôt, à leur enfant, ils leur apprennent
38:15 effectivement de ne pas
38:17 se laisser toucher, que des adultes
38:19 peuvent être méchants, etc. Donc ça, c'est
38:21 culturellement, on est habitué à le faire, et c'est
38:23 très bien que l'école le rappelle, mais
38:25 à sa place, à sa juste place.
38:27 C'est-à-dire de rappeler qu'il y a
38:29 des adultes qui peuvent faire des choses qui sont
38:31 interdites, ce qu'on a expliqué tout à l'heure, et qu'il y
38:33 existe à l'école une infirmière,
38:35 et que régulièrement, l'enseignant
38:37 soit formé à identifier
38:39 des enfants qui pourraient
38:41 présenter des signaux faibles, d'enfants
38:43 abusés, ou qui seraient...
38:45 - Ils compliquent aussi ça de leur famille.
38:47 - Absolument, absolument. Donc ça,
38:49 c'est important, et que personne ne le remet en question.
38:51 Là, on n'est pas du tout là-dessus, là, on est sur
38:53 une idéologie adulte, qui est
38:55 celle du "wokisme", qui consiste
38:57 à faire de l'éducation à la sexualité un
38:59 endoctrinement des enfants sur
39:01 des nouveaux genres, avec
39:03 une banalisation
39:05 de la pornographie.
39:07 La pornographie n'a pas sa place à l'école,
39:09 que des enfants soient
39:11 sur des sites pornographiques très tôt,
39:13 c'est grave, et c'est pas leur place,
39:15 mais c'est pas pour ça qu'on devrait initier tous les autres
39:17 enfants qui ne le sont pas, à ce
39:19 qui n'est pas l'endroit où doivent
39:21 être des enfants. Donc moi, là-dessus, je pense qu'il faut être
39:23 vigilant aussi.
39:25 En élémentaire, c'est absolument
39:27 scandaleux. Donc il faut revenir
39:29 à ce que disent des circulaires, d'ailleurs,
39:31 et puis avoir, je vais quand même rappeler,
39:33 une seule considération primordiale, c'est
39:35 celle de l'intérêt supérieur de l'enfant. Or là,
39:37 l'intérêt supérieur de l'enfant n'est pas du tout là.
39:39 Là, en fait, on distrait l'enfant,
39:41 on fait même une effraction dans son psychique,
39:43 qui va produire un traumatisme,
39:45 qui va le poursuivre
39:47 une grosse partie de son enfance, et possiblement
39:49 va modifier
39:51 son développement normal sur sa sexualité d'adulte.
39:53 Et là, tout, tout, enfin,
39:55 je veux dire, on a l'impression que nos institutions prennent ça avec
39:57 une légèreté qui est
39:59 absolument scandaleuse.
40:01 Il faut aussi... - Non, mais, non, attendez,
40:03 vous allez arrêter là, parce que je sais que vous avez tout votre programme.
40:05 Malheureusement, on arrive en fin d'émission,
40:07 je regrette vraiment, et on reparlera
40:09 avec le docteur Régis Bruno.
40:11 - Merci en tout cas de nous avoir
40:13 invité sur ce sujet. - Je crois qu'il faut vraiment faire
40:15 attention à tout ça. - Oui.
40:17 - Ce sont des bombes à retournement, c'est explosif.
40:19 Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas voir
40:21 que de toute façon, ils sont en contact
40:23 avec tout cela, dans l'air du temps.
40:25 Je dirais, hélas, dans les
40:27 vapeurs de charbon
40:29 qu'on respire. Il n'y a pas que le CO2,
40:31 il y a une autre bombe de CO2
40:33 qui est beaucoup plus grave. Donc,
40:35 faire attention, et soyez tous, je vous le dis,
40:37 très vigilants.
40:39 - Merci beaucoup, chers auditeurs, d'être toujours
40:41 aussi nombreux à nous écouter. Vous pouvez retrouver notre émission
40:43 sur la chaîne YouTube de Sud Radio
40:45 et en podcast. Merci beaucoup à
40:47 Sophie Audugé, déléguée générale et porte-parole de l'OSO Éducation.
40:49 Et merci beaucoup à Régis Bruno,
40:51 médecin des enfants, pédiatre et pédopsychiatre,
40:53 ancien expert auprès des tribunaux,
40:55 et son livre "Préserver l'innocence des enfants".
40:57 A tout de suite sur Sud Radio, tout de suite l'émission de Brigitte Lhaé.
40:59 de Brigitte Leh.

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