Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce vendredi sain avec Somaïa Labidi.
00:05Bonjour Somaïa.
00:06Bonjour chère Thierry.
00:07Un midi news un peu spécial, chère Somaïa, puisque dans 30 minutes on retrouvera notre ami Emeric Pourbet qui est avec nous,
00:12qui nous fera vivre le chemin de croix dans les rues de la parole Saint-André de l'Europe, dans le 8ème arrondissement à Paris.
00:18Restez avec nous, on va tout vous expliquer, mais on va commencer par un tour de l'actualité avec les principaux titres, ma chère Somaïa.
00:24Et on va commencer avec cette fusillade à l'arme de guerre en plein jour à Rennes.
00:284 personnes interpellées et placées en garde à vue, les derniers éléments de l'enquête dès le début de ce journal avec notre journaliste police-justice Célia Barotte.
00:36On vous parlera également dans ce journal de cette mesure inédite dans les Hauts-de-Seine.
00:40Les délinquants étrangers vont pouvoir désormais être expulsés des HLM, on vous expliquera pourquoi.
00:45On reviendra également Somaïa sur cette vague de déstabilisation sur nos prisons, des actes que les autorités imputent aux narcotrafiquants.
00:53Sabrina Birlin-Bouillet sera avec nous pour nous en parler.
00:55La menace d'une grève à la SNCF plane sur les ponts de mai.
00:59Deux préavis ont été déposés par les principaux syndicats de cheminots.
01:04Alors que vous allez l'entendre dans ce journal, le ministre des Transports a lancé ce matin sur notre antenne un appel à la raison.
01:10Et puis je vous le disais, à la fin de ce Midi News Week-end, on retrouvera Emmerick Pourbet pour ce Vendredi Saint.
01:16Emmerick qui nous fera vivre dès 12h30 le chemin de croix dans les rues de la Parole Saint-André de l'Europe à Paris.
01:23Merci de nous accueillir sur CNews.
01:25Première chaîne d'information, c'est important de le rappeler.
01:27A rappeler et à la une de l'actualité Somaia, 4 personnes interpellées et placées en garde à vue cette nuit grâce à l'intervention du RAID.
01:34Des arrestations suite à la fusillade hier après-midi sur la dalle Kennedy-Arennes en Ile-et-Vilaine.
01:40Un lieu connu pour être un point de deal et qui a fait 3 blessés.
01:43Une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée a été ouverte Thierry.
01:47Alors Stélia Barod, vous êtes avec nous, vous êtes notre spécialiste police-justice.
01:50Que s'est-il passé très précisément ? Racontez-nous tout.
01:53Les faits se sont déroulés hier sur la dalle Kennedy dans le quartier Villejean-Arennes aux alentours de 17h30.
02:00Donc en pleine journée et en pleine période de vacances scolaires.
02:04Donc un endroit fréquenté par les petits et grands.
02:07C'est un endroit connu pour être un terrain propice au trafic de stupéfiants et au règlement de compte.
02:11Plusieurs individus armés d'un fusil d'assaut ont ouvert le feu et tirés dans une enseigne de restauration rapide.
02:19Puis ils ont pris la fuite.
02:20Trois personnes ont été blessées par ces tirs et une autre personne a été renversée par le véhicule qui était conduit et occupé par les assaillants.
02:29La maire de Rennes, Nathalie Aperet, a précisé que ces victimes ont été prises en charge et transportées au CHU de Rennes
02:34et que les nouvelles sont rassurantes concernant leur état de santé.
02:37Il n'y a pas de pronostic vital engagé.
02:39Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
02:43Selon une source policière, l'un des suspects a été arrêté hier peu après les faits.
02:48Il se trouvait à proximité d'un véhicule calciné.
02:51Le véhicule utilisé justement par les assaillants lors de leur fuite.
02:55Et une arme de poing a été retrouvée à proximité de lui.
02:58Le raid a interpellé trois autres personnes cette nuit, toutes connues de la justice, mais dont le rôle dans cette affaire n'a pas été précisé.
03:05Une enquête pour tentative d'homicide volontaire en bande organisée a été ouverte et les investigations se poursuivent.
03:11Merci beaucoup Célia Barotte.
03:12Et nous sommes avec Anthony Grelet, délégué départemental Île-et-Vilaine Alliance.
03:17Bonjour Anthony Grelet.
03:18Merci d'avoir accepté notre invitation dans ce mini-news week-end.
03:21Je serais tenté de dire encore une fois, reine et encore reine.
03:30Effectivement, vous avez raison.
03:31C'est toujours reine et encore reine.
03:33On vit ça depuis maintenant plus d'un an.
03:35On a vu un épisode d'Obana qui a duré un peu plus d'une heure au mois de mars l'année dernière.
03:40Là, la Dale Kennedy, depuis quelques mois aussi, est assujettie au règlement de compte.
03:44Donc toujours reine.
03:47On parle de reine que pour ça, que pour les fusillades ou des scènes de violence.
03:50Très concrètement, il y a aussi un problème politique sur place.
03:56Puisqu'on le sait, la maire de Rennes refuse entre autres d'armer, même si ça ne vous concerne pas,
04:00la police municipale qui pourrait potentiellement jouer également un rôle.
04:07Alors, chez nous Alliance, on a aussi une PPM.
04:11Donc on le demande à l'armement de la police municipale.
04:13Sur des faits comme hier, nos collègues municipaux peuvent être à proximité
04:17et être, pas victimes, mais puissent intervenir en sécurité.
04:22Voilà, ils ne sont pas du tout épargnés par cela.
04:24Ils sont sur le territoire rennais.
04:26Le territoire rennais est maintenant assujetté au règlement de compte et aux fusillades.
04:32Donc effectivement, il faut armer cette police municipale
04:34pour leur garantir une sécurité dans l'exercice de leur fonction.
04:38Quand on voit les images, on a un peu le sentiment que les choses ont considérablement évolué.
04:43Et c'est assez spectaculaire et c'est incroyable de vivre cela.
04:49Alors là, on n'est plus choqué.
04:51Comme je disais à vos confrères ce matin, on n'est plus dans est-ce que ça va nous arriver,
04:55c'est quand est-ce que ça va revenir.
04:56On n'est plus choqué dans les endroits auxquels ça arrive.
04:59On n'est plus choqué de la manière dont c'est effectué.
05:01Là, on est en plein jour à 17h30 sur une dalle où il y a des familles,
05:05où il y a des passants, des habitants.
05:10Ils ont peur de personne, ils font leur méfait aux yeux de tout le monde.
05:15Et ça ne dérange personne.
05:17Vous demandez quoi très concrètement aujourd'hui, Anthony Grolet ?
05:19Et ce sera ma dernière question.
05:22Ça fait déjà un an, on avait fait vos plateaux sur ce type de faits.
05:28On dénonce le manque d'effectifs cruels sur Rennes.
05:30On dénonce au moins 100 effectifs en moins.
05:35On n'a que trois enquêteurs sup' au niveau départemental.
05:38Le ministre est venu au mois de novembre.
05:40Il nous a annoncé cinq effectifs.
05:41Ce que vous voulez faire avec cinq effectifs en plus, ça ne résout rien du tout.
05:46Nous, on demande le classement de Rennes dans le secteur difficile pour avoir plus de moyens,
05:49mais aussi au niveau judiciaire.
05:52C'est-à-dire qu'on nous met une loi narcotrafic.
05:55Elle est très bien, la loi narcotrafic.
05:56Déjà, on a mis plus d'un an à l'affaire parce qu'on était dans une instabilité politique,
06:00mais on n'a toujours pas accès aux messageries critées.
06:03Vous vous rendez compte, ce genre de personnes communiquent uniquement par messagerie critée.
06:09Comment voulez-vous mener des enquêtes si on n'arrive pas à intégrer ces messageries-là ?
06:13Donc, donnez-nous les moyens de lutter contre cette guerre.
06:15On nous parle de guerre de narcotrafic.
06:17Donnez-nous les moyens.
06:18Arrêtez de nous vendre du rêve, de nous faire des effets d'annonce.
06:21Donnez-nous du concret, des effectifs, des moyens, une législation qui va dans ce sens.
06:25Donnez-nous les moyens de travailler en sécurité.
06:29Nous, nos collègues, ils ne demandent que ça.
06:30D'accord ?
06:31Ils n'arrêtent jamais de travailler, d'occuper le terrain, de vouloir résoudre des enquêtes,
06:34mais dans des conditions de travail décentes et des moyens.
06:36Merci beaucoup, Anthony, d'avoir accepté notre invitation sur CNews.
06:40Je rappelle que vous êtes délégué départemental, il est vilaine Alliance.
06:44Et on a bien entendu votre coup de colère.
06:47Somaya, on va prendre la direction des Hauts-de-Seine, si vous le voulez bien.
06:49Le département durcit le ton face aux délinquants étrangers qui occupent des HLM.
06:54Une mesure inédite grâce à une convention signée, entre autres, par le préfet, le tribunal de Nanterre et les bailleurs sociaux.
07:01Michael Dos Santos.
07:03Les Hauts-de-Seine serrent la vis face à la délinquance dans les HLM.
07:07Une nouvelle convention va permettre d'expulser plus rapidement les locataires auteurs de troubles.
07:12Le préfet va soutenir les bailleurs avec des mémoires.
07:15De quoi rendre plus solides les dossiers devant la justice.
07:18Ce sont tout simplement des documents qui vont contenir des données sur la réalité d'une résidence,
07:25la réalité des comportements, des faits qui seront reprochés à tel ou tel individu,
07:31notamment sur la base des données de police, mais pas seulement.
07:34Cette convention contient une mesure inédite soutenue par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
07:39Elle vise les locataires sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
07:43On peut être étranger en situation irrégulière et occuper un logement social.
07:46Puisqu'en fait, le contrôle du droit au séjour se fait à l'entrée dans le logement social.
07:51Mais si vous perdez votre droit au séjour pendant que vous êtes dans votre logement social,
07:55ce n'est pas, au regard de la loi, aujourd'hui un motif suffisant pour rompre le bail.
07:59Je vais expulser en priorité les étrangers auteurs de troubles à l'ordre public qui occupent le parc social.
08:07Dans les prochains jours, huit expulsions vont être réalisées grâce à cette convention.
08:11Une satisfaction pour les voisins gênés par les nuisances, mais aussi par les personnes en liste d'attente.
08:17Aujourd'hui, seule une demande de HLM sur 12 est satisfaite dans le département des Hauts-de-Seine.
08:23Et Sommayat, on va revenir à présent sur cette vague d'attaques contre nos prisons depuis dimanche.
08:28Des maisons d'arrêt visée, mais aussi du personnel pénitentiaire, Thierry.
08:32Des actes que le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, impute aux narcotrafiquants.
08:38Il n'y a aucun doute, moi je n'ai aucun doute sur le fait qu'on retrouvera les auteurs.
08:41Vous êtes déterminé et vous avez des éléments ?
08:43Nous sommes tout à fait déterminés, nous sommes extrêmement déterminés.
08:47Et donc les services enquêteurs travaillent sous l'autorité du PNAT pour retrouver les auteurs.
08:51Et de toute façon, on les retrouvera.
08:52Après les pistes, le PNAT, le procureur national antiterroriste l'a dit hier, il n'y a pas de pistes définitivement confirmées tant que ces investigations n'auront pas été au bout.
09:04Mais comme l'a dit le ministre Détail hier, il citait quelques personnes du ministère de l'Intérieur qui avaient quelques intuitions sur ce sujet.
09:12On peut penser que cette action est quand même à quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultra-gauche ou l'autre piste, la troisième piste qui est celle d'ingérence étrangère.
09:24Et sommeil, depuis cette vague d'attaques, la sécurité a bien sûr été renforcée aux abords des prisons.
09:29La direction Fleury-Mérogis, sous la direction, a été fortement mobilisée pour tenter de rassurer son personnel, un personnel particulièrement inquiet, comme nous le raconte Mathilde Couvillier-Fleur-Moi.
09:39La plus grande prison d'Europe retient son souffle.
09:43Fleury-Mérogis a pour l'heure été épargnée par les différentes attaques de ces derniers jours visant les prisons, mais elle se prépare tout de même au risque.
09:51Pris pour cible, les agents pénitentiaires sont inquiets, alors qu'environ 60% d'entre eux vivent dans la ville.
09:57Le personnel est inquiet, les familles des personnels sont inquiètes et nous attendons des mesures.
10:03Là, des mesures ont déjà été appliquées par les chefs d'établissement, par les directions, et maintenant du DI et du ministère, nous attendons l'issue de tout ça.
10:12Pour conserver leur anonymat, il a été demandé aux agents pénitentiaires de Fleury-Mérogis de ne plus se balader en uniforme dans la ville.
10:19Des patrouilles ont lieu aux alentours des domiciles des agents et leurs véhicules sont garés dans un endroit caché pendant leurs vacations.
10:25La situation inquiète également les habitants qui soutiennent les agents.
10:29Je ne voudrais pas être à la place des surveillants là-bas parce que, bon, menacer leur famille, aller jusqu'à chez eux pour...
10:35Eux, il faut que leur travaille là-bas.
10:37Honnêtement, c'est un peu inquiétant. Je veux dire, oui, en effet, on n'est pas loin de la prison.
10:42Ce n'est pas normal, ils sont là pour... Ils font leur métier, ça fait partie des risques et c'est des choses qui ne devraient pas arriver.
10:50Hier, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a donné des consignes au préfet, préfet de police et au directeur de l'administration pénitentiaire
10:57pour renforcer la sécurisation des prisons.
10:59Alors, Sabrina, bien l'abouillé, votre Z, également, notre journaliste spécialiste police-justice.
11:05Racontez-nous un petit peu ce qui se passe autour de ce dispositif qui a été renforcé.
11:09Eh bien, ce matin, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a été direct.
11:13La priorité, c'est la protection du personnel pénitentiaire.
11:16Ce sont ces agents qui sont visés, menacés, attaqués depuis ces six derniers jours.
11:22Alors, côté sécurité, même si toutes les prisons de France sont en alerte depuis plusieurs jours,
11:27hier, un télégramme a été émis à l'attention des préfets et des directeurs pénitentiaires.
11:32Un télégramme co-signé par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, et le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
11:37L'objectif est de renforcer sans délai la surveillance et la protection des prisons.
11:42Alors, pour cela, ils ont plusieurs moyens. Déjà, organiser plus de patrouilles, de police, de gendarmerie autour des prisons,
11:47surtout la nuit, des rondes aussi pour identifier des véhicules suspects.
11:52Les parkings et enceintes des établissements pénitentiaires sont aussi davantage sécurisés.
11:57D'ailleurs, les véhicules du personnel sont dorénavant garés à l'intérieur au niveau des cours des établissements.
12:03Évidemment, quand la place le permet, certaines heures de prise de poste aussi sont aménagées.
12:08Et puis, il y a l'utilisation accrue de la vidéosurveillance et des alarmes.
12:11Mais il y a aussi les services de renseignement qui sont mobilisés, notamment pour une veille renforcée des réseaux sociaux.
12:18Puisque, je vous le rappelle, les auteurs utiliseraient la messagerie cryptée Telegram pour menacer les agents pénitentiaires et leurs familles.
12:25Enfin, les ministères de la Justice et de l'Intérieur insistent.
12:29Tous les faits, y compris de basse intensité, doivent être signalés et remonteront jusqu'au parquet national antiterroriste qui est saisi de l'affaire.
12:37Le message est clair. Ne pas céder à l'intimidation.
12:40Magélie, c'est une réaction sur ce qui se passe autour de nos prisons.
12:44Là aussi, on a franchi un cap puisque les survivants de prison sont menacés, même devant chez eux, avec des voitures dont les pneus ont été crevés, les menaces.
12:54En fait, on a une nouvelle réalité.
12:55Et face à cette nouvelle réalité, on voit bien qu'il y a du coup une utilisation de mots nouveaux.
13:00Les néologismes de Bruno Retailleau.
13:03Et on voit bien cette nouvelle réalité.
13:05C'est-à-dire qu'on a vraiment une tentative de déstabilisation de l'État par l'intimidation.
13:11Donc, Gérald Damanin l'a rappelé.
13:13Il ne faut pas que l'État puisse reculer.
13:14Manifestement, on a déjà eu un recul de l'État depuis de longues années.
13:18Donc, aujourd'hui, il faut qu'on arrive à trouver des réponses qui soient à la fois en termes de vocabulaire et de prise de conscience, et on le voit bien, sur cette nouvelle réalité des narcotrafics.
13:28On voit les narco-enclave, les narco-racailles et la mexicanisation.
13:36Tout ça, c'est en rapport avec un seul objectif, faire prendre conscience qu'on est rentré dans une nouvelle réalité.
13:41Cette nouvelle réalité, elle est dans l'espace public, entre les fusillades qui se passent à la Kalashnikov dans l'espace public et l'intimidation de l'État.
13:48Eh bien, en réponse, il va falloir prendre des moyens proportionnés au regard, notamment, du vocabulaire utilisé.
13:55Eh oui, les mots, l'importance des mots avec vous.
13:58C'est important que vous soyez à nos côtés pour décrypter l'importance de ces mots, M. Bagali.
14:01On parle maintenant, Somaia, de cet adolescent poignardé à plusieurs reprises lors d'une altercation hier après-midi.
14:07Et ça s'est passé devant un lycée d'Echirol, près de Grenoble.
14:10La victime, blessée à la cuisse et à l'abdomen, a été immédiatement prise en charge et transportée aux urgences.
14:15Quant à l'auteur des faits, Thierry, il a pris la fuite en voiture.
14:20À la une également, Somaia, les syndicats reçus à Bercy pour parler des effets des droits de douanes américains sur l'emploi.
14:28Une réunion réclamée de longue date et qui survient quelques jours après un Conseil national de l'industrie auquel ils n'ont pas été conviés.
14:35Et Clélie Mathias est notre journaliste spécialiste politique, ma chère Clélie.
14:40Les syndicats, Somaia vient de le dire, avaient demandé à être conviés à Bercy.
14:44Et enfin, cette fameuse réunion a eu lieu très précisément ce matin des 8h.
14:49Racontez-nous.
14:50Oui, de l'8h à 10h, il y avait la CFDT, la CGT, FO, CFE-CGC et CFTC.
14:55Alors, pour vous faire le contexte, pour l'instant, on est à 10% en plus sur les droits de douane pendant 90 jours.
15:02Et donc, vous l'avez dit, Somaia, les syndicats avaient été un peu vexés parce qu'ils n'avaient pas été conviés aux premières réunions.
15:07Il faut bien comprendre qu'on ne parle pas de riposte, là.
15:09On parle des potentiels effets de la hausse des droits de douane sur l'économie en France et notamment sur l'emploi parce que les syndicats sont inquiets.
15:17La CGT, par exemple, pointe du doigt les risques d'incertitude et les risques aussi d'effet d'aubaine, c'est-à-dire des entreprises qui pourraient en profiter, par exemple, pour licencier une partie de leur personnel.
15:28La CGT qui a évoqué et qui a donné des pistes.
15:3216 mesures d'urgence parmi lesquelles la création d'une cellule hebdomadaire pour surveiller justement les impacts sur l'emploi, un moratoire sur les licenciements ou le conditionnement des aides publiques versées aux entreprises.
15:44On ne sait pas si tout cela, bien sûr, sera accepté encore une fois par Bercy.
15:49Ce sont des pistes de réflexion.
15:51Toute la difficulté va consister à réagir suffisamment vite tout en réussissant à cibler les mesures sur les entreprises qui, forcément, en ont réellement besoin.
16:01Et parallèlement, vous savez que les négociations sont toujours en cours entre la France et les États-Unis et surtout entre l'Union européenne et l'Europe.
16:10L'important, c'est ça parce qu'il ne faudrait pas qu'il y ait une désunion entre les États européens, mais on va en parler.
16:14On va en parler, évidemment.
16:15Petite réaction, Magali ? Vous avez toujours une petite analyse à dire, très fine d'ailleurs.
16:19Oui, dans la continuité de la conférence de presse et des annonces qui ont été faites le 15, c'est-à-dire qu'on voit bien la méthode.
16:28Là, on n'était pas dans une réunion, et pourtant, c'est ce qu'on attendait, on n'était pas dans une réunion avec des annonces.
16:32On est dans des réunions où on est vraiment pour prendre le pouls.
16:35Donc, on voit bien la méthode qui est installée, c'est-à-dire que pour l'instant, il y a une large consultation, que ce soit du point de vue des syndicats, que ce soit du point de vue des groupes parlementaires.
16:43On étend, en fait, les consultations pour savoir, effectivement, quelles sont les mesures qu'on pourrait prendre.
16:48En tout cas, on n'est pas encore dans la période annonce concrète.
16:52Non, pas encore.
16:53Alors, Cléi, vous avez fait la transition, on va parler d'autorité internationale, vous êtes formidable, hein ?
16:57Oui, j'en prie.
16:58Au cœur de l'autorité internationale, J. Devens, le vice-président américain en Italie, pour sa rencontre avec Giorgia Meloni.
17:04On va en parler avec Harold Iman dans quelques instants.
17:06Somalia.
17:06Une rencontre censée faciliter, comme vous le disiez, Cléi, les négociations sur les droits de douane entre les États-Unis et l'Union européenne.
17:14Un déplacement au lendemain de l'entrevue entre la présidente du Conseil italien et Donald Trump.
17:18Alors, Harold Iman, vous êtes notre spécialiste des questions internationales.
17:22Le moins que l'on puisse dire, c'est que le courant est passé entre Donald Trump et Giorgia Meloni.
17:27Mais ça, c'est une demi-surprise.
17:29C'est une demi-surprise et le courant est quand même passé qu'au trois quarts.
17:35Parce que sur l'Ukraine, ils ont gardé leur divergence, puisque Giorgia Meloni veut soutenir fortement, et depuis le début d'ailleurs, l'Ukraine.
17:48Et le président Trump, lui, commence à dire des choses dans le style, bon, si ça ne marche pas, nous passerons à autre chose.
17:55Bien, ils se sont rencontrés et là, Giorgia Meloni était pratiquement la seule européenne de l'Union européenne à avoir la cote à la Maison-Blanche.
18:08Et à l'issue de leur rencontre, où Donald Trump a fait son traditionnel, vous avez beaucoup de talent, vous avez super bien dirigé votre pays,
18:18a ajouté que les droits de douane allaient être réglés, on allait avoir un accord bientôt.
18:27Et c'est très bien pour Giorgia Meloni, car l'Italie a un déficit de 45 milliards de dollars avec les États-Unis
18:35et ne dépense que 1,5% de son PIB sur la défense.
18:41Ce n'est pas assez selon les critères que Donald Trump impose depuis, ou encourage depuis 2018, car Obama aussi voulait ça.
18:49Ne l'oublions pas.
18:50Donc voilà, ils se sont très très bien entendus, c'était rapide.
18:54Et maintenant, J.D. Vance, vice-président, qui s'est converti au catholicisme, alors qu'il était protestant à la base,
19:02va à Rome pour rencontrer le pape et il va re-rencontrer Giorgia Meloni, que lui aussi admire ouvertement.
19:12Merci pour ce point très précis, comme toujours, mon cher Harold.
19:16Sommeil, une information qui ne va pas faire plaisir à nos nombreux téléspectateurs qui nous regardent.
19:21Un retour en France avec ce mouvement de grève qui risque d'entacher les départs des ponts du mois de mai.
19:26Sommeil, deux syndicats ont déposé des préavis du 5 au 11 mai, au cœur des revendications de meilleure rémunération.
19:33De son côté, le ministre des Transports, Philippe Pabarro, qui était notre invité ce matin, appelle les syndicats à revenir à la raison.
19:40J'appelle à la raison, j'appelle à la raison des personnes qui ont lancé ce mouvement.
19:44Il faut qu'ils aient conscience des conséquences que ça implique sur l'ensemble de nos concitoyens.
19:50Je souhaite que nous puissions permettre aux Français qui souhaitent se déplacer lors de ces fameux week-ends de pouvoir le faire en toute tranquillité.
19:58J'espère que la solution va se débloquer, va être trouvée pour pouvoir permettre enfin une mobilité tranquille dans ces moments de famille.
20:10Alors les syndicats vont-ils écouter le ministre des Transports ?
20:12Les usagers auront-ils une chance d'échapper à la grève ?
20:15Élément de réponse avec ce sujet signé Marine Sabourin.
20:20Tout faire pour éviter la semaine noire promise par les syndicats.
20:25Et le calendrier est serré.
20:26Le mouvement social est prévu dès le 5 mai prochain.
20:29Le PDG de la SNCF, Voyageur, affiche dans les colonnes du Parisien sa détermination à trouver une sortie de crise.
20:36Seul moyen pour y parvenir, selon lui, le dialogue social.
20:39Ces derniers jours, nous avons reçu et discuté avec toutes les organisations.
20:43Et il assure avoir déjà mis en place de nouveaux changements.
20:46Les contrôleurs ont désormais leur planning 6 mois à l'avance contre 3 auparavant.
20:51Concernant la demande de revalorisation salariale, pas de gestes supplémentaires.
20:562,2% d'augmentation en général ont déjà été accordées fin 2024 pour cette année.
21:02Cela passe en particulier par une redistribution aux cheminots, en recrutant ou en augmentant les rémunérations.
21:07Nous versons aussi des primes d'intéressement sur les bons résultats.
21:10Une seule crainte pour le patron de la SNCF, Voyageur, que les clients se tournent vers la concurrence.
21:16Convoiturage, bus ou encore autre compagnie ferroviaire.
21:20Une solution moins coûteuse et souvent plus fiable.
21:25Et direction la Savoie, Sommet, il y a une personne décédée suite à une avalanche hier à Val-Torins.
21:30La Savoie qui est donc de nouveau placée en vigilance orange.
21:34Une vigilance en raison des risques importants d'avalanche dans les massifs alpins du département.
21:39Le préfet appelle à la plus grande prudence et des conseils fortement toutes sorties en dehors des domaines et des pistes ouvertes et sécurisées, Thierry.
21:47Et direction l'île de la Réunion à présent où l'épidémie de Chikungunya a déjà fait 6 morts.
21:52Oui, 6 morts, Sommet.
21:53Et selon l'Agence régionale de santé, 100 000 réunionnais auraient déjà été infectés par le virus qui représente plus de 10% de la population.
22:01De quoi inquiéter les autorités sanitaires qui ont déclenché le plomb blanc.
22:06Sarah Vargne.
22:07A la Réunion, 6 décès liés au Chikungunya ont été recensés selon les autorités sanitaires et plus de 33 000 nouveaux cas ont été confirmés depuis le début de l'année.
22:18Le Chikungunya, cette maladie infectieuse due à un virus transmis par le moustique tigre, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant perdurer plusieurs semaines.
22:27Pour faire face à cette épidémie, les hôpitaux ont dû s'adapter.
22:30En médecine interne, on a d'habitude 15 lits, on a augmenté notre capacité à 19 lits, donc on a 4 lits supplémentaires depuis presque deux semaines.
22:38Et sur les lits occupés, on est à plus des trois quarts de lits qui sont occupés par des patients atteints de Chikungunya.
22:43Bien que l'Agence sanitaire publique fait état d'une légère diminution de l'épidémie, elle appelle toutefois à la prudence et précise qu'un recul de deux semaines supplémentaires est nécessaire pour confirmer ou non le passage du pic épidémique.
22:55L'Agence régionale de santé de La Réunion estime que plus de 100 000 personnes pourraient avoir été touchées, soit plus de 10% de la population.
23:03Ce virus qui circule actuellement, il est différent de celui qui a circulé à La Réunion en 2005-2006 et en 2010.
23:14Mais il porte la même mutation qui lui permet d'être complètement adapté au moustique Aedes albopictus.
23:24Face à l'épidémie, une campagne de vaccination a été lancée le 7 avril.
23:29Le vaccin utilisé du laboratoire Valneva est le premier contre le Chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe.
23:37Somaya, le pape François, bien que toujours en convalescence, a visité la prison Regina Coeli à Rome.
23:43J'espère que j'ai bien prononcé à l'occasion du jeudi saint.
23:47Emmerick va nous dire ça dans un instant de série.
23:49J'ai la pression, Emmerick, pour Bête à mes côtés.
23:50Le Saint-Père est resté une trentaine de minutes et a rencontré en privé 70 détenus et des membres de la direction et du personnel pénitentiaire à indiquer le Vatican.
24:02Emmerick, vous avez fini ?
24:03Absolument.
24:04Très bien.
24:04Emmerick, vous êtes avec nous.
24:05On va vous retrouver dans quelques instants pour une émission un peu spéciale En Quête d'Esprit en ce vendredi saint,
24:10puisque vous allez nous faire vivre sur notre antenne, sur CNews,
24:13le chemin de croix dans les rues de la paroisse Saint-André de l'Europe, c'est dans le huitième arrondissement de Paris.
24:19Chapelle un peu particulière, dites-nous.
24:21Oui, alors d'abord, effectivement, c'est une chapelle qui a été dédiée à la Vierge Marie quand elle a été créée au XIXe siècle
24:27et qui aujourd'hui est devenue une paroisse à part entière.
24:30La particularité de ce chemin de croix en ce vendredi saint, c'est justement d'être public dans les rues et pas uniquement dans l'Église.
24:37Donc, ça veut dire que les chrétiens sortent pour suivre le Christ, les 14 étapes de sa mort, de sa passion jusqu'à la crucifixion et sa mise au tombeau.
24:46C'est une coutume très ancienne dans l'Église qui remonte au premier siècle, c'est-à-dire qu'à Jérusalem,
24:51très tôt, les chrétiens ont voulu reproduire en quelque sorte les étapes et les souffrances du Christ pour s'associer aussi à sa passion.
24:58Sa passion, ce n'est pas du sadomasochisme, attention, c'est vraiment un acte d'amour et donc c'est comme ça que les chrétiens l'ont perçu.
25:05C'est pour ça qu'ils ont voulu le reproduire.
25:07Et puis, quand le pèlerinage en Terre Sainte n'était plus possible, ça s'est exporté en Occident, à Rome.
25:12Et aujourd'hui, dans toutes les paroisses de France, il y a des chemins de croix, particulièrement en ce vendredi saint,
25:17parce que c'est très important de montrer que la passion du Christ, ce n'est pas du chiquet, il n'a pas fait semblant.
25:23Il y a un réalisme et c'est pour ça qu'on s'attarde sur les différentes étapes de ce chemin de croix.
25:30Il y en a 14 et en attendant, bien sûr, l'événement de la résurrection qui va éclairer cette souffrance et lui donner un sens.
25:37Merci beaucoup, Aymeric, car on vous retrouve dans quelques instants pour Enquête d'Esprit.
25:42Le temps de remercier l'équipe qui nous a aidé à préparer ce journal, ma chère Sommaya,
25:46Déborah Smadja, Diba Elfino, Axel Thomas, Oryu Ukeno, Marco Nodin.
25:50Et dans quelques instants, merci à vous aussi.
25:52Et on vous retrouve à 13h30, Sommaya, avec toute l'équipe.
25:56Avec toute l'équipe, vous remenez vous.
25:57Aujourd'hui, une mission un peu particulière de ce Mili News.
26:00Et on vous attend tout de suite, Aymeric Porbet.
26:02Merci encore de votre fidélité.
26:04Rebonjour, merci de nous accueillir.
26:08C'est la dernière partie de votre Mili News Week-end.
26:10On est très heureux de vous retrouver avec Sommaya Labidi.
26:13Rebonjour, ma chère Sommaya.
26:14En ce vendredi sain, vous venez de vivre avec Aymeric Porbet,
26:18le chemin de croix dans la rue de la paroisse Saint-André de l'Europe à Paris.
26:21Sommaya, notre équipe de spécialistes est à nos côtés.
26:25Célia Barotte.
26:26Bonjour Thierry.
26:26Police Justice.
26:28Les Affaires internationales, avec Harold Iman.
26:31Rebonjour Harold.
26:32Rebonjour.
26:32Et on commence, ma chère Sommaya, par faire un tour complet de l'actualité.
26:37Avec à la une de cette actualité, justement, quatre personnes interpellées
26:40et placées en garde à vue cette nuit grâce à l'intervention du RAID.
26:43Des arrestations, Thierry, suite à la fusillade hier après-midi
26:46qui a fait trois blessés sur la Dan Kennedy à Rennes, en Ile-et-Vilaine.
26:50Un lieu connu pour être un point de deal.
26:51Des fusillades qui se multiplient, comme nous l'explique la chef de file,
26:55territoire de progrès à la mairie de Rennes,
26:57et qui fustige l'inaction de l'édile de la ville.
26:59Rennes, c'est quand même la deuxième ville après Marseille
27:02qui a vu les trafics de stupes augmenter le plus depuis dix ans.
27:08On a plus de 135% d'augmentation en dix ans des trafics de stupéfiants à Rennes.
27:13Dans les discours et dans les mots, la maire affiche une forme de fermeté.
27:17Elle en appelle régulièrement à l'État pour venir protéger sa ville.
27:25Elle a investi certes des moyens dans la police municipale,
27:28mais le rattrapage n'est pas là du tout.
27:29Nous sommes très en retard sur les moyens humains et techniques.
27:35La vidéoprotection est ridiculement déployée.
27:40Il y a très peu d'outils concrets.
27:42Elle refuse évidemment d'ouvrir le débat sur l'armement des policiers municipaux.
27:47Célia Barotte, encore Rennes, serais-je tenté de dire ?
27:50Qu'est-ce qu'on sait ?
27:51Quelles sont les dernières informations en votre possession, Célia ?
27:53Vous avez raison de dire encore Rennes, Thierry,
27:55puisque ce n'est pas la première fois que ce secteur est touché.
27:59Justement, en janvier dernier, il y avait déjà eu des tirs
28:02qui avaient blessé plusieurs personnes.
28:05Alors, comme Somaïa l'a rappelé,
28:07il s'agit d'une dalle, d'un quartier, le quartier Villejean,
28:10qui est connu pour être propice comme terrain de trafic de stupéfiants
28:15et de règlements de comptes.
28:16Donc, hier, aux alentours de 17h30, en pleine journée,
28:19plusieurs individus armés d'un fusil d'assaut ont ouvert le feu
28:22et tirés dans une enseigne de restauration rapide,
28:25puis ils ont pris la fuite.
28:26Trois personnes ont été blessées par ces tirs
28:29et une autre a été renversée par le véhicule que ces assaillants conduisaient.
28:34Trois personnes donc blessées, une autre par cet accident.
28:39La maire de Rennes, Nathalie Apéret, a précisé que ces victimes ont été prises en charge,
28:43que leur pronostic vital n'est pas engagé.
28:46Quatre personnes ont été interpellées.
28:49Une, peu après les faits, hier après-midi,
28:52et puis trois autres dans la nuit, grâce à l'intervention du RAID.
28:55Pour le premier individu qui a été interpellé,
28:58on a retrouvé près de lui une arme de poing
29:02et il se trouvait à proximité du véhicule qui a permis la fuite des assaillants,
29:06un véhicule qui a donc été incendié.
29:09Une enquête pour tentative d'homicide volontaire en bande organisée a été ouverte.
29:13Les investigations se poursuivent.
29:14Et à noter, le déploiement sur place de la CRS 82,
29:18elle va y rester quelques jours.
29:19Merci pour ces précisions, ma chère Célia Barotte.
29:22Direction les Hauts-de-Seine, Somaia.
29:24Les Hauts-de-Seine où le département durcit le ton
29:27face aux délinquants étrangers qui occupent des HLM.
29:30Une mesure inédite grâce à une convention signée entre autres
29:32par le préfet, le tribunal de Nanterre et les bailleurs sociaux.
29:36Mickaël Santos, dos, santos.
29:38Les Hauts-de-Seine serrent la vis face à la délinquance dans les HLM.
29:42Une nouvelle convention va permettre d'expulser plus rapidement
29:45les locataires auteurs de troubles.
29:48Le préfet va soutenir les bailleurs avec des mémoires,
29:50de quoi rendre plus solides les dossiers devant la justice.
29:53Ce sont tout simplement des documents qui vont contenir des données
29:57sur la réalité d'une résidence,
30:00la réalité des comportements,
30:02des faits qui seront reprochés à tel ou tel individu.
30:06Notamment sur la base des données de police, mais pas seulement.
30:09Cette convention contient une mesure inédite soutenue par le ministre
30:12de l'Intérieur Bruno Retailleau.
30:14Elle vise les locataires sous le coup d'une obligation de quitter
30:17le territoire français.
30:18On peut être étranger en situation irrégulière et occuper un logement social.
30:22Puisqu'en fait, le contrôle du droit au séjour se fait à l'entrée
30:25dans le logement social.
30:26Mais si vous perdez votre droit au séjour pendant que vous êtes dans votre logement social,
30:30ce n'est pas, au regard de la loi, aujourd'hui un motif suffisant pour rompre le bail.
30:34Je vais expulser en priorité les étrangers auteurs de troubles à l'ordre public
30:41qui occupent le parc social.
30:43Dans les prochains jours, huit expulsions vont être réalisées grâce à cette convention.
30:47Une satisfaction pour les voisins gênés par les nuisances,
30:50mais aussi par les personnes en liste d'attente.
30:52Aujourd'hui, seule une demande de HLM sur 12 est satisfaite dans le département des Hauts-de-Seine.
30:58Allez, Sermeya, on revient à présent sur cette vague d'attaques
31:01contre nos prisons depuis dimanche.
31:03Des maisons d'un révisé, mais aussi du personnel pénitentiaire,
31:06des actes que le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, impute aux narcotrafiquants.
31:12Il n'y a aucun doute, moi je n'ai aucun doute sur le fait qu'on retrouvera les auteurs.
31:15Vous êtes déterminés et vous avez des éléments ?
31:18Nous sommes tout à fait déterminés, nous sommes extrêmement déterminés.
31:21Et donc les services enquêteurs travaillent sous l'autorité du PNAT
31:24pour retrouver les auteurs et de toute façon on les retrouvera.
31:27Après les pistes, le PNAT, le procureur national antiterroriste l'a dit hier,
31:30il n'y a pas de pistes définitivement confirmées
31:36tant que ces investigations n'auront pas été au bout.
31:38Mais comme l'a dit le ministre Détail hier,
31:41il citait quelques personnes du ministère de l'Intérieur
31:44qui avaient quelques intuitions sur ce sujet.
31:46On peut penser que cette action a quand même
31:49quelques rapports avec le narcotrafic
31:52plutôt que l'ultra-gauche
31:54ou l'autre piste, la troisième piste
31:56qui est celle d'ingérence étrangère.
31:58Sommeillat, dans le reste de l'actualité,
32:00on va prendre la direction de Lyon si vous le voulez bien.
32:03Climat délétère à l'université Lyon 2.
32:05Philippe Ballanche, dont on vous a beaucoup parlé,
32:08a finalement été lâché par la présidente de son université.
32:11Oui, comme vous l'avez dit Thierry,
32:13souvenez-vous, on vous en a parlé sur CNews
32:15de ce professeur agressé début avril
32:17dans sa salle de cours par des militants cagoulés.
32:20Le maître de conférences a réagi
32:22à ce manque de soutien dans les colonnes du point.
32:24Sarah Varni.
32:26Après deux semaines de silence,
32:27la présidente de l'université Lyon 2 a réagi.
32:30Elle rappelle son soutien institutionnel
32:32à l'enseignant menacé et condamne l'attaque.
32:34Mais elle prend également ses distances
32:36et reproche à Fabrice Ballanche
32:37ses interventions médiatiques.
32:38Je suis en colère car il y a eu des usages de termes
32:42qui ont quand même été très durs.
32:43Premier blocage islamiste de France,
32:45il fallait l'inventer.
32:47Un abandon qui surprend Fabrice Ballanche,
32:49selon son avocat.
32:50Elle n'a, semble-t-il, pas pris la mesure
32:51de la gravité, de la bascule
32:54qui s'est produite dans un amphithéâtre de son université.
32:57On ne parle pas là d'une manifestation,
32:58on parle là de l'irruption de dizaines d'élèves
33:01ou d'élèves où on ne le sait pas d'ailleurs,
33:03cagoulés, qu'ils arrivent dans un amphithéâtre
33:05pour faire taire un professeur d'université.
33:07C'est absolument gravissime,
33:08c'est absolument inédit.
33:10Et cette déclaration,
33:11elle vient légitimer quelque part
33:13la violence dont il a pu être la victime.
33:15Et c'est inacceptable en l'état.
33:16Le 1er avril dernier,
33:18le maître de conférences est victime d'une intimidation.
33:21Sur ces images,
33:22une vingtaine de militants masqués
33:23affiliés au groupe radical Lyon 2 Autonome
33:26font irruption dans son amphithéâtre
33:28et le force à quitter les lieux sous les insultes.
33:30Depuis cette scène,
33:31l'enseignant a pu reprendre le chemin de l'université
33:34et assure à nouveau ses cours.
33:35Mais la polémique ne semble pas redescendre.
33:38De son côté,
33:39la présidente de l'université
33:40assure que la place au sein de Lyon 2
33:42du maître de conférences
33:43sera discutée au cours du prochain conseil d'administration.
33:48Et il s'agit bien de Fabrice Balanche
33:49et non pas de Philippe Balanche.
33:51Conséquence directe,
33:52ma chère Somaia,
33:53une tribune en soutien du professeur
33:55a été lancée dans les colonnes
33:56de nos grands frères du Figaro.
33:58Absolument Thierry,
33:59une tribune que vous allez découvrir à l'écran,
34:01signée par une cinquantaine d'universitaires
34:03et qui demande, je cite,
34:04tout simplement la démission
34:05de la présidente de l'établissement.
34:08Harold Eman est avec nous.
34:09On va parler de l'actualité internationale.
34:11Ma chère Somaia est au cœur
34:12de cette actualité internationale.
34:13J.D. Evans,
34:14le vice-président américain en Italie
34:16pour sa rencontre avec Georgia Melody.
34:18Une rencontre censée faciliter
34:20les négociations sur les droits de douane
34:22imposées par les Etats-Unis
34:23et un déplacement au lendemain
34:26de l'entrevue, justement,
34:27entre la présidente du Conseil italien
34:29et Donald Trump.
34:30Alors Harold,
34:31est-ce qu'on peut dire que les choses
34:33se sont relativement bien passées
34:35entre Donald Trump et Georgia Melody ?
34:37Oui, ça se passe bien
34:39entre Melody et l'administration Trump.
34:42C'est l'européenne la plus puissante
34:46à avoir de très bonnes relations
34:49avec la Maison-Blanche.
34:51Sinon, il y a la Hongrie,
34:53un peu la Slovaquie,
34:54mais ils ne pèsent pas lourd
34:55comme l'Italie,
34:57qui dépend des Etats-Unis
34:59pour son commerce extérieur
35:00et qui a un déficit commercial
35:03en sa faveur de 45 milliards de dollars
35:06et qui ne dépense que 1,5%
35:10de son budget
35:11par rapport aux produits intérieurs bruts
35:14en dépenses militaires.
35:17Donc, voilà,
35:18elle a quelque chose
35:19à se faire pardonner,
35:21pour ainsi dire.
35:22Ça s'est bien passé avec Donald Trump.
35:24Il l'apprécie beaucoup
35:25et il lui a même glissé
35:26que le problème des droits de douane
35:30entre l'Europe et les Etats-Unis
35:32serait très vite réglé,
35:33sans nous donner les détails.
35:35Et ensuite,
35:36quand elle est revenue à Rome,
35:37eh bien, c'était presque en parallèle
35:39de l'avion de J.D. Vance
35:40qui, lui, vice-président des Etats-Unis,
35:42s'est posé à Rome
35:43où il a vu
35:45Giorgia Meloni.
35:48Mais bon,
35:49que pouvait-il bien rajouter
35:50à ce qu'il venait de dire
35:51à la Maison-Blanche ?
35:52Et surtout, lui,
35:53il va essayer de rencontrer
35:54le pape qui est souffrant,
35:55donc il va voir l'adjoint du pape.
35:57Mais ça,
35:58c'est un peu son parcours personnel
36:00car il est très fervent catholique.
36:03Merci pour ce point très précis.
36:05Harold, comme toujours.
36:06Sommet,
36:07il y a un retour en France
36:08avec ce drame à Val Thorens.
36:09Un homme victime d'une coulée de nage
36:11hier est décédé
36:12alors que la Savoie
36:13est de nouveau placée
36:14en vigilance orange.
36:15Une vigilance en raison
36:16des risques importants d'avalanche
36:18dans les massifs alpins
36:19du département.
36:21Le préfet appelle donc
36:21à la plus grande prudence
36:22et déconseille fortement
36:23toutes sorties
36:24en dehors des domaines
36:25et des pistes ouvertes
36:26et sécurisées, Thierry.
36:28Cette information
36:29qui ne va pas faire plaisir,
36:30évidemment,
36:31à un grand nombre de Français
36:32et à nos fidèles téléspectateurs,
36:33elle a eu également
36:34ce mouvement de grève
36:35qui risque d'entacher
36:36les départs des ponts de mai.
36:38Deux syndicats ont déposé
36:39des préavis du 5 au 11 mai
36:41au cœur des revendications
36:43de meilleure rémunération
36:44alors que de son côté,
36:45le ministre des Transports,
36:47Philippe Tabarro,
36:47qui était notre invité ce matin,
36:49a appelé à revenir à la raison.
36:52J'appelle à la raison.
36:53J'appelle à la raison
36:53des personnes
36:54qui ont lancé ce mouvement.
36:56Il faut qu'ils aient conscience
36:57des conséquences
36:58que ça implique
36:59sur l'ensemble
37:00de nos concitoyens.
37:01Je souhaite que nous puissions
37:02permettre aux Français
37:04qui souhaitent se déplacer
37:05lors de ces fameux week-ends
37:07de pouvoir le faire
37:08en toute tranquillité.
37:09J'espère que la solution
37:10va se débloquer,
37:13va être trouvée
37:14pour pouvoir permettre
37:16enfin une mobilité tranquille
37:18dans ces moments de famille.
37:21Et c'est la fin de ce journal,
37:21ma chère Sobaya.
37:23Absolument, Thierry.
37:24C'est un plaisir
37:24de vous avoir à mes côtés.
37:25Partagé.
37:26Merci, Harold.
37:27Ce fut un plaisir.
37:28Merci également à Déborah,
37:29Lars Madja, Abib Alphino,
37:30Axel Thomas,
37:31Aurélie Lucano,
37:32Margot Naudin.
37:33Tout de suite,
37:34c'est Nelly Dénac,
37:35180 minutes à Info Week-end.
37:36Moi, j'aurais le plaisir
37:37de vous retrouver à 17h.
37:38Soyez là,
37:39soyez bien présent
37:39à 17h pour Punchline.
37:41Bye bye et à tout à l'heure.