Avec Simon Bestel, Co-fondateur de FEVE (ferme en vie)
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00:00En direct du Salon International de l'Agriculture, depuis le stand de la Coopération Agricole.
00:06Yomoni, leader français de la gestion d'épargne en ligne, présente.
00:11Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:16On est toujours au Salon de l'Agriculture, on investit aujourd'hui comme chaque dimanche sur Sud Radio, toujours avec vous Thomas Binet.
00:22Et aujourd'hui dans l'agriculture, tout simplement, on va parler de quoi ?
00:24On va parler d'abord d'investir dans le vin.
00:26Ensuite, la deuxième question qu'on va se poser, est-ce une bonne idée d'investir dans les terres agricoles ?
00:30Et pour en parler, on reçoit Simon Bestel qui est co-fondateur de FEV.
00:33FEV, ça veut dire Ferme en Vie Jean-Marie.
00:35C'est joli, il m'en dit.
00:36Et on terminera avec le minimal test.
00:38Notre expert en marché financier, il veut nous parler d'investissement dans les matières premières.
00:42Vous avez vu, un numéro 100% agricole.
00:44C'est formidable. Tout de suite, on explique quelque chose.
00:47Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:51On en parle avec modération, mais malgré tout, délectation.
00:54Investissement viticole, c'est ce que vous abordez ce matin, Thomas.
00:57Investir dans un vignoble, d'abord, est-ce que tout le monde peut se le permettre ?
01:00Non, pas vraiment.
01:01Parce qu'acheter un domaine viticole demande des moyens considérables.
01:05Il faut compter environ 2 millions d'euros pour 15 hectares.
01:08Mais heureusement, il existe une alternative plus accessible.
01:11Ça s'appelle les groupements fonciers viticole.
01:13Ils permettent d'acheter des parts de vignobles pour quelques milliers d'euros.
01:17Et de percevoir des revenus sous forme de loyers ou même en bouteilles de vin, Jean-Marie.
01:21C'est pas mal, pourquoi pas. Alors quels sont les risques de ces investissements ?
01:24Il y a toujours un risque sur l'investissement ?
01:26Toujours. Il faut faire toujours attention là où on met son argent.
01:28Le principal risque, en l'occurrence, est climatique.
01:30La météo impacte directement les récoltes et donc la rentabilité.
01:34De plus, il s'agit d'un placement à long terme avec une faible liquidité.
01:38Revendre ses parts pour peu prendre des années.
01:40C'est un investissement envisagé sur 20 ou 30 ans, il faut le savoir.
01:43Exactement. Et côté fiscalité, on a des avantages ou pas ?
01:46Oui, les revenus des groupements fonciers viticole bénéficient d'abattements fiscaux
01:50et surtout, les parts sont exonérées d'impôts sur la fortune immobilière jusqu'à 75%
01:54sous certaines conditions.
01:56A la revente, après 23 ans, la plus-value est totalement exonérée d'impôts.
01:59C'est bien noté. En tout cas, je précise qu'on reparlera de l'actualité du vin
02:03comme chaque dimanche à 13h dans Invino avec Alain Marty.
02:07Tout de suite, on reçoit votre invité, mon cher Thomas.
02:21Notre invité en direct du Salon de l'Agriculture, c'est Simon Bestel, le cofondateur de FEV.
02:25Bonjour, bienvenue.
02:26Bonjour, merci.
02:27Bienvenue sur Sud Radio.
02:28Vous êtes venu avec un beau bonnet bleu avec marqué FEV en gros, ça veut dire Ferme en Vie.
02:32Concrètement, c'est une foncière agricole spécialiste de l'installation.
02:36Ça permet aux épargnants d'investir dans des terres agricoles
02:39et de financer la reprise de fermes menacées de disparition par de nouveaux agriculteurs.
02:44On a bien besoin de vous.
02:45Par les temps qui courent, ça tombe très bien que vous soyez l'invité de Thomas Binet.
02:49Simon Bestel, on va commencer par un chiffre impressionnant.
02:52Chaque année, 10 000 fermes disparaissent, ce qui représente à peu près 180 fermes chaque semaine,
02:57principalement des petites et moyennes.
02:59Le constat est alarmant ?
03:01Oui, tout à fait, il est extrêmement alarmant puisque avec ce manque de reprise,
03:06on va avoir soit disparition de fermes, tout simplement,
03:09soit un fort agrandissement des fermes lié à ce fort agrandissement,
03:13des changements d'orientation agricole.
03:16Et pourtant, les terres agricoles françaises sont dix fois moins chères que celles de nos voisins.
03:20Et pour autant, nous devons encore beaucoup importer.
03:23C'est quoi les raisons ?
03:25Une des raisons principales, c'est le fait que les terres soient peu chères en France.
03:30C'est lié à une forte régulation en France qui est plutôt positive
03:33puisqu'elle facilite un peu l'installation.
03:35Après, une des grosses problématiques, c'est le revenu des agriculteurs.
03:38Soyons clairs, aujourd'hui, les agriculteurs français ne sont pas suffisamment payés
03:43qui sont, en moyenne, bien plus qualitatifs que dans d'autres pays.
03:46Alors, vous avez mis en place un système, ça s'appelle FEV,
03:49donc, effectivement, Ferme en Vie.
03:51En quelques mots, c'est quoi votre modèle ?
03:53Alors, le modèle, c'est de collecter de l'épargne citoyenne,
03:56donc, vous et moi, au sein d'une foncière solidaire
03:59qui va ensuite investir cet argent dans la reprise d'exploitation agricole
04:03qu'on va mettre à disposition de jeunes agriculteurs qui ont un projet agroécologique,
04:07donc, en bio, avec la préservation des zones humides.
04:11Et ces agriculteurs vont bénéficier d'une option d'achat,
04:14c'est-à-dire qu'une fois qu'ils sont installés, à tout moment,
04:16ils peuvent décider s'ils le souhaitent, de récupérer la pleine propriété
04:20de l'exploitation qu'on leur a louée entre-temps.
04:22Alors, pour être très clair, on parle de l'exploitation, on ne parle pas du foncier.
04:25Alors, on parle de l'exploitation, on parle des bâtiments et des terres agricoles,
04:29mais nous, on n'investit pas dans le matériel ou le cheptel.
04:32Ça, c'est l'actif de production qui reste la propriété de l'agriculteur.
04:35Alors, ce modèle a déjà séduit quand même des milliers d'épargnants
04:38qui ont investi près de 30 millions d'euros,
04:41à l'installation d'une quarantaine de jeunes agriculteurs
04:43sur une trentaine de fermes aux quatre coins de France.
04:45C'est bien ça ?
04:46C'est exactement ça.
04:47On est même à plus de 50 agriculteurs installés aujourd'hui et 36 fermes, oui.
04:51Vous sentez un mouvement ?
04:54Alors, on sent vraiment qu'il y a une appétence, à la fois auprès des investisseurs.
04:57Les gens sont très intéressés de pouvoir investir leur argent,
05:00leur épargne pour la reprise de fermes
05:02et un peu le changement d'orientation de l'agriculture.
05:05Et on sent aussi une vraie dynamique auprès des jeunes.
05:08Il y a énormément de jeunes qui sont intéressés par l'installation en agriculture.
05:12Mais une des grosses difficultés, c'est qu'une ferme, c'est extrêmement cher.
05:15C'est plusieurs centaines de milliers d'euros, voire millions d'euros à reprendre.
05:18Et un jeune qui s'installe, c'est quasiment impossible,
05:20à moins d'hériter de la ferme de ses parents.
05:22Oui, donc ils n'ont pas les moyens.
05:23Et pour autant, c'est eux que vous visez.
05:25Oui, c'est tout à fait eux qu'on vise,
05:26parce qu'ils ont souvent envie d'une autre approche de l'agriculture,
05:29plus vertueuse, on va dire.
05:31Alors, vous disiez que c'était alimenté par vous et moi,
05:34tout à l'heure, ce type de foncières.
05:36Dans quelle proportion ?
05:37Parce qu'il y a des particuliers, mais il n'y a pas que des particuliers.
05:39Des institutionnels aussi peuvent verser.
05:41Tout à fait.
05:42A peu près deux tiers des investisseurs sont des particuliers,
05:44qui mettent entre 500 euros et plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d'euros.
05:48Et des institutionnels, comme la Banque des Territoires,
05:51certains fonds d'investissement à impact,
05:53des assureurs qui viennent également financer cette transition.
05:56Et ces foncières créent des SCI, Société Civile Immobilière, c'est bien ça ?
06:00Effectivement.
06:01Pour chaque acquisition, on a la foncière en tête
06:03qui crée une SCI pour reprendre une ferme,
06:05ce qui permettra ensuite, si l'agriculteur le souhaite,
06:07de racheter la SCI pour être propriétaire de l'ensemble du foncier détenu.
06:11Et ça s'appelle un bail rural, derrière ?
06:13Derrière, effectivement, il y a un bail rural de 25 ans,
06:15donc de longue durée, pour mettre à disposition ces terres à l'agriculteur.
06:19Simon Bestel, on va parler rentabilité, parce que malgré tout,
06:22même si on parle agriculture, il faut quand même parler rentabilité,
06:24parce que c'est ce qui permet aussi, après, aux agriculteurs d'en vivre correctement.
06:27Quel est le rendement, là, en revanche, pour l'investisseur ?
06:30Alors, le rendement, il n'est pas très élevé
06:32si on considère uniquement la partie loyer et revalorisation du prix des terres.
06:36Il va être entre 2 et 3 %.
06:38D'accord.
06:39Le gros intérêt, c'est quand même un investissement peu risqué.
06:41Comme vous le disiez, les terres agricoles en France sont peu chères,
06:43donc il y a peu de risque de baisse des prix sur les terres agricoles.
06:46Mais il y a aussi un avantage, qui est une réduction fiscale.
06:49Il y a 25 % de réduction d'impôt à l'investissement
06:52pour les particuliers qui investiraient dans cette foncière.
06:56Ce qui veut dire que c'est un investissement aussi à long terme.
06:59Tout à fait. C'est au moins la détention des parts sociales de la foncière
07:02d'au moins 7 ans pour pouvoir bénéficier de cette réduction d'impôt.
07:06Un investisseur, quand vous parlez avec eux,
07:09c'est quoi la motivation qui les amène, je parle des particuliers en particulier,
07:13à mettre de l'argent dans ces types de foncières ?
07:16Le premier intérêt pour eux, c'est vraiment la transition,
07:19pouvoir installer des jeunes qui vont avoir des projets en bio,
07:23des circuits courts, vraiment bénéficier à cette transition nécessaire de l'agricole.
07:28C'est vraiment la première raison.
07:29Oui, c'est important ce que vous dites, parce que vous parlez de transition,
07:32donc de bio, ça veut dire que ce n'est pas une agriculture comme avant.
07:35On accompagne autre chose.
07:36Exactement. On essaye de réorienter un peu l'agriculture,
07:39avoir vraiment une logique d'adaptation,
07:42parce qu'on sait que le changement climatique va fortement impacter,
07:44par exemple, dans vraiment une logique d'adaptation et de changement des trajectoires.
07:47Et après, évidemment, il y a aussi une logique patrimoniale.
07:50On le disait, c'est relativement peu risqué
07:53et c'est un bon outil pour transmettre à ces enfants, par exemple,
07:56ou ces petits-enfants, un patrimoine vertueux.
07:59On sait ce qu'on a acheté, on sait que ça a un impact positif sur la société
08:03et on peut être fier de le transmettre.
08:05Oui, parce qu'il y a des avantages fiscaux.
08:06Il faut quand même en parler aussi un instant.
08:07Entre autres, la réduction d'impôt de 25%,
08:10si l'investissement est préservé pendant 7 ans,
08:13et puis l'exonération totale de l'IFI, en l'occurrence.
08:15Tout à fait, puisque c'est un investissement dans des CIS, dans du foncier.
08:19IFI, on rappelle, impôts sur la fortune immobilière.
08:23Simon Bestel, vous voyez comment l'avenir de l'agriculture,
08:27avec tout ce type d'initiatives, vous en portez une,
08:29mais il y en a bien d'autres également, il faut le dire.
08:31Comment vous voyez l'avenir de l'agriculture du côté investisseur ?
08:35Je pense qu'il y aura de plus en plus d'outils aujourd'hui
08:37pour que des investisseurs puissent participer au soutien de l'agriculture.
08:43Je pense que c'est nécessaire.
08:44L'agriculture demande de forts moyens d'investissement.
08:47C'est comme une industrie relativement lourde.
08:51Je pense que c'est plutôt positif si ça se fait dans de bonnes conditions.
08:56En tout cas, on ne résoudra pas les problématiques d'agriculture.
08:58S'il n'y a que cette partie investisseur,
08:59il faut aussi qu'on réfléchisse fortement à la rémunération de l'agriculteur.
09:03Ce n'est pas tout d'être soutenu,
09:04mais il faut aussi pouvoir vivre convenablement de son activité.
09:08Une note d'enthousiasme sur laquelle on peut être.
09:11Si vous aviez un message d'enthousiasme ou d'optimisme
09:13à transmettre à tous ceux qui sont venus au Salon de l'agriculture,
09:16ce serait lequel ?
09:17Je pense qu'on a la chance en France d'avoir une agriculture
09:20qui a une très bonne image,
09:22localement mais aussi à l'international.
09:25Ce n'est pas une surprise si le luxe français est très reconnu.
09:28Je pense aussi que l'agriculture française est très reconnue
09:30pour la qualité de ses produits.
09:32C'est une vraie force de l'agriculture française
09:34sur laquelle il faut miser.
09:36Est-ce que vous avez le sentiment, vous parliez de revenus,
09:38on le disait tout à l'heure dans le premier rendez-vous
09:40dont vous étiez en train de prendre,
09:4222 000 euros en revenus moyens pour un agriculteur,
09:44sachant qu'il n'y a qu'un tiers qui vient des revenus agricoles.
09:47Comment on peut doper ça ?
09:48Parce qu'aujourd'hui, les agriculteurs, très concrètement,
09:50dans un couple, il y en a un des deux qui doit travailler
09:52en dehors de l'exploitation.
09:54Il faut se méfier, il y a des agriculteurs
09:56qui gagnent bien mieux leur vie.
09:57Bien sûr, les grosses exploitations.
09:59Ou des gens qui ont trouvé des niches
10:01qui sont très rémunératrices
10:02parce qu'ils maîtrisent mieux leur circuit de distribution,
10:04mieux la valeur ajoutée produite sur la ferme
10:06et donc ils peuvent gagner très convenablement leur vie.
10:08Je pense qu'il y a une vraie problématique
10:10ou un vrai besoin aussi de formation des agriculteurs
10:13pour avoir une meilleure maîtrise de leur marché,
10:15une meilleure maîtrise de la valeur ajoutée sur la ferme
10:17qui peut permettre aussi d'augmenter le revenu.
10:20Donc la formation, ce sera le mot d'ordre ?
10:23C'est certainement une clé.
10:24Merci à vous d'être intervenu sur Sud Radio, Simon Bestel.
10:27Je le rappelle, cofondateur de FEV, Ferme en Vie.
10:30Où est-ce qu'on vous trouve ?
10:32Sur notre site www.fev.co
10:35C'est facile à trouver, comme ça on se renseigne,
10:38on regarde ce qu'on peut faire
10:39et puis il faut toujours poser des questions.
10:41De toute façon, on continue à expliquer quelque chose.
10:43Sud Radio, oser investir, le coin de l'expert.
10:48Un expert agricole aujourd'hui, si j'ai bien compris.
10:51C'est Olivier Malteste qu'on a l'habitude d'en trouver sur Sud Radio.
10:54Expert en marché financier, il enseigne à Paris Dauphine.
10:57C'est une université où vous enseignez la finance.
10:59Vous allez avec Olivier, mon cher Thomas,
11:01Salon de l'agriculture oblige, nous parler d'un thème
11:03en lien avec les matières premières.
11:05Oui Jean-Marie, on va s'intéresser aujourd'hui
11:07aux investissements dans les matières premières agricoles.
11:10Alors Olivier, justement, en quoi ça consiste ?
11:12Et bien Thomas, il existe un marché de produits dérivés
11:14dont les sous-jacents vendent des matières premières
11:16comme les maïs, le café, le soja et même les carcasses de porc.
11:20Et comme il existe des produits dérivés,
11:22vous pouvez trouver des véhicules, des fonds d'investissement
11:24qui vont vous y donner accès en tant que particulier.
11:26Mais on est d'accord Olivier, ce n'est pas très commun en définitive.
11:29Oui, et c'est même un investissement qui est mal vu
11:31pour des raisons ESG.
11:32Pour le E, l'environnement, dans certaines cultures
11:34qui vont être très consommatrices d'eau par exemple.
11:36Mais surtout pour le S, le social.
11:38Car investir sur les matières premières, c'est espérer leur hausse
11:41et donc potentiellement affecter la sécurité alimentaire
11:43des populations les plus vulnérables.
11:45Alors le G, vous ne le citez pas, mais c'était gouvernance,
11:47mais il n'avait pas beaucoup d'importance dans le cas présent.
11:49Ces produits dérivés, Olivier, sur les matières premières
11:51sont donc, si je vous comprends bien, considérés comme immoraux.
11:54C'est bien ça ?
11:55C'est ça, mais ce n'est pas pour ça qu'ils sont vraiment inutiles.
11:58Car si on pose des questions, et ça pose des questions
12:00et pas que éthiques, d'ailleurs, pour celui qui les achète,
12:03ils vont être utiles pour celui qui les vend.
12:05En effet, ce dernier gagnera de l'argent
12:07si la valeur des matières premières agricoles baisse.
12:09Et c'est donc un moyen pour les agriculteurs
12:11de se protéger contre une baisse des cours.
12:13Vous disiez Olivier que cela ne pose pas que des questions éthiques.
12:16Quel est l'autre sujet avec les matières premières agricoles ?
12:19Ça pose une vraie question de rationnel d'investissement
12:22pour les investisseurs comme moi.
12:23Ce sont des marchés qui ne montent pas de tendance structurelle à la hausse.
12:26Et en fait, investir dans les matières premières agricoles,
12:29c'est penser que leurs prix vont monter.
12:30Car on n'arrivera pas à en produire suffisamment
12:32pour répondre à la demande.
12:33Et qu'on n'arrivera pas à innover pour produire plus et moins cher.
12:36Et c'est en quelque sorte parier contre l'intelligence humaine.
12:39Vous voyez Jean-Marie, c'est peut-être pour ça
12:41que certains produits ne sont pas plus développés.
12:43Oui, effectivement, ça peut arriver.
12:45Merci Olivier Maltheste.
12:46Bon, malgré tout, l'expert en finances que vous êtes,
12:48il n'y a pas de raison de désespérer de l'agriculture française.
12:51Non, il faut toujours garder l'espoir.
12:53Toujours garder l'espoir, toujours garder la pêche,
12:55toujours garder le sourire.
12:56Merci à tous.
12:57Tiens, tout de suite, on va retrouver un autre invité
12:59dans un instant sur Sud Radio.
13:00Juste après ceci, puisque mon cher Thomas Binet,
13:03on va parler avec un vigneron.
13:04Vous parliez de vin ?
13:05Ça tombe très bien.
13:06On va en parler dans un instant sur Sud Radio.
13:08Merci à tous d'être passés dans Oser Investir.
13:10A bientôt.
13:12Et à bientôt à vous, Thomas Binet.
13:14On se retrouve dimanche prochain toujours à 9h30.
13:16Bon salon à vous aussi.
13:17Bon esprit d'entreprise.
13:18On vous retrouvera pour Oser Entreprendre
13:20dimanche prochain à 9h30.
13:36En direct du Salon international de l'agriculture,
13:39depuis le stand de la coopération agricole.