Avec Tom Demaison, Directeur de la communication de Yomoni
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##OSEZ_INVESTIR-2024-09-22##
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00:00Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:04Et maintenant que notre entreprise a pris son envol, qu'on a gagné plein d'argent,
00:07on va se demander comment le placer avec vous, mon cher Thomas Binet, au programme aujourd'hui.
00:11Eh bien, on va parler, Jean-Marie, des présents d'usage. C'est quoi et ça fonctionne comment ?
00:15Notre invité est homme de maison, directeur de la communication de Yeomanie,
00:18le leader de la gestion d'épargner en ligne.
00:20Eh bien, ils ont fait une étude. Est-ce que les Français ont un bon niveau de culture financière ?
00:24On va y répondre dans un instant et puis on terminera.
00:27On revient un peu en enfance, mon cher Jean-Marie.
00:29On va avec Guy Marti, notre expert en gestion de patrimoine.
00:31Il va nous parler de Picsou.
00:33L'oncle Picsou, précisément. Allez, tout de suite, on explique quelque chose.
00:37Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:41Alors, cette semaine, Thomas, on commence par un sujet qui concerne beaucoup d'entre nous,
00:45même si c'est un terme qu'on n'emploie pas dans la vie de tous les jours.
00:48Les présents d'usage.
00:50Alors, qu'est-ce que c'est qu'un présent d'usage et en quoi c'est différent d'une donation classique ?
00:56Eh bien, le présent d'usage, Jean-Marie, c'est un petit cadeau que vous pouvez offrir à vos proches
00:59lors d'un événement ou d'événements particuliers comme Noël, un anniversaire ou une réussite, un examen.
01:04Contrairement à une donation, il n'a pas d'incidence fiscale, il n'est pas soumis à déclaration
01:09et il n'est pas pris en compte dans le calcul de la succession.
01:11L'important, c'est qu'il soit fait à l'occasion d'un événement précis,
01:14selon le fisc pourrait le requalifier en donation.
01:17Donc, on peut offrir ces cadeaux sans problème, mais il y a quand même des règles.
01:21J'imagine, par exemple, qu'est-ce qui fait qu'un présent d'usage n'est pas considéré
01:25comme une donation déguisée ?
01:28Eh bien, c'est surtout une question de proportion.
01:30Le cadeau ne doit pas être disproportionné par rapport à vos revenus ou votre patrimoine.
01:34Par exemple, il ne doit pas excéder 1 à 2% de votre patrimoine ni 2,5% de vos revenus annuels.
01:39Cela évite que ces cadeaux ne vous appauvrissent, d'une part, car un présent d'usage doit rester raisonnable.
01:44Il faut aussi pouvoir prouver que le cadeau a été bien fait à l'occasion d'un événement précis,
01:48comme un mariage ou un anniversaire.
01:50En toute logique. Alors, justement, quelle preuve on doit garder pour éviter les ennuis avec l'administration ?
01:55C'est essentiel de conserver des preuves comme une copie du chèque ou un relevé bancaire
02:00montrant le virement ou encore la facture du cadeau.
02:02Cela permet de justifier que ce geste a bien eu lieu à un moment particulier
02:06et ainsi d'éviter que le fisc ne requalifie le cadeau en donation taxable.
02:10En gros, si vous restez dans ces règles, vous pouvez gâter vos proches sans souci.
02:14Noël arrive !
02:15Écoutez, Noël arrive, commencez à préparer vos courses, tout simplement.
02:18Allez, tout de suite, on accueille notre invité.
02:20Haussmann Executive Search, leader du recrutement sur les métiers de la finance et de l'immobilier, présente
02:27Sud Radio, oser investir, l'invité.
02:31L'invité de la semaine, c'est Tom Demaison. Bienvenue à vous sur Sud Radio.
02:34Bonjour.
02:35Vous êtes directeur de la communication de YoMoney, fondé en 2015,
02:39leader français de la gestion d'épargne 100% en ligne.
02:42Alors YoMoney, c'est 60 000 clients quand même et vous gérez plus d'un milliard d'encours.
02:47Vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:49Vous avez mené une enquête auprès de 3568 personnes, pour être précis, représentatives de la population française,
02:54afin d'estimer la connaissance des Français sur leur niveau en culture financière.
02:59Le résultat qui en ressort est sans appel.
03:0135% de ces sondés jugent qu'ils ont un très mauvais niveau de culture et 58% un niveau moyen.
03:08Seuls 7% déclarent un niveau excellent.
03:10Quelles sont les conclusions qu'on peut apporter en dehors des chiffres ?
03:13On est vraiment dans la thématique.
03:15L'idée, c'est de se dire, est-ce qu'ils ont un mauvais niveau ou est-ce qu'on veut leur faire croire qu'ils ont un mauvais niveau ?
03:20S'ils ont un mauvais niveau, veut-on les maintenir dans cette méconnaissance du sujet ?
03:25La réalité, c'est que l'industrie financière cultive volontairement une sorte d'opacité comme ça.
03:30Un entre-soi, vous dites ?
03:31Un entre-soi, oui, une opacité, qui permet à certains égards de pratiquer des frais comme ça,
03:36qui sont un petit peu opaques, un petit peu cachés.
03:39Et donc, le vrai sujet n'est pas si les Français ont un bon niveau ou pas.
03:42C'est surtout que l'industrie les maintient dans cette méconnaissance.
03:45Les raisons invoquées sont l'absence de compétences et de connaissances à 61%,
03:50mais plus surprenant d'ailleurs, à 59% des sondés, ils déclarent ne pas être assez intelligents.
03:55L'intelligence a une raison d'être ?
03:57Le drame est là. Le drame est là et renvoie au sujet de l'éducation financière.
04:00C'est de se dire, les Français sont particulièrement intéressés par le sujet,
04:04mais ils estiment qu'ils n'ont pas le niveau de connaissances pour s'y intéresser.
04:07Et là, on est dans quelque chose de tout à fait dramatique,
04:09parce que tout le monde a le droit de s'intéresser à ce sujet.
04:12Et surtout, tout le monde doit s'y intéresser.
04:14Oui, parce que 79% s'intéressent quand même à ces sujets.
04:17Absolument, absolument.
04:18Et là, l'idée, c'est vraiment de se dire, et c'est au pouvoir public de prendre le sujet,
04:21c'est comment faire en sorte que chaque Français s'intéresse au sujet de l'épargne et de l'investissement.
04:26À plus de 50%, je continue à grainer les chiffres, c'est intéressant,
04:30parce que votre étude est riche d'enseignements.
04:32Ils sont intéressés pour se constituer.
04:33Donc à 50%, je le disais, un patrimoine allégué, préparer la retraite et faire fructifier leur épargne.
04:38Oui, absolument. Il y a vraiment l'idée de construire ce patrimoine sur la durée, de le transmettre.
04:43Et il y a cet intérêt, et en face de ça, l'industrie n'apporte pas de réponse
04:47et les pouvoirs publics ne mobilisent pas sur le sujet.
04:49Donc il y a vraiment un effort à mener, un effort collectif.
04:52Alors, plus surprenant d'ailleurs, j'ai trouvé dans votre étude,
04:54à 51%, ils veulent même devenir riches.
04:57Amusant !
04:58Absolument, surtout avec tout le flou que cela laisse apparaître.
05:02C'est-à-dire, qu'est-ce que ça veut dire devenir riche ?
05:04Ça sera peut-être l'objet d'un deuxième sondage qu'on fera auprès des Français.
05:07Je pense qu'il y a quelque chose d'assez évanescent comme ça.
05:09Les gens ne savent pas vraiment qu'est-ce que ça veut dire devenir riche.
05:12Par contre, ils ont bien compris le moyen de le devenir et c'est là où c'est intéressant.
05:17Donc on est vraiment dans tout le paradoxe français.
05:19On a un sujet qui les intéresse et on a une thématique qui les intéresse.
05:23Mais en même temps, ils se disent, ah non, c'est peut-être pas pour moi.
05:25Donc il faut vraiment repenser la façon dont les Français peuvent appréhender l'épargne.
05:29C'est ce que vous disiez au début.
05:31A priori, si je vous écoute bien, tout est fait pour les laisser dans cette forme d'incompétence
05:36de connaissances.
05:37Exactement.
05:38Et c'est là que le travail doit être mené.
05:39C'est pour ça que les nouveaux acteurs, il y en a de plus en plus, réinventent un petit peu
05:43ce modèle et cette approche de l'éducation financière.
05:45Parce que c'est ça, il faut réinventer.
05:46Le mot éducation financière, il fait un peu rébarbatif, un peu lourd, un peu pesant.
05:51Donc on n'a pas envie de s'y intéresser.
05:52Or, aujourd'hui, il y a les médias, il y a les réseaux sociaux qui permettent d'avoir
05:56une nouvelle approche de l'éducation financière et donc de nouveaux contenus.
05:59Vous êtes leader, Jean-Marie le disait en vous présentant, de la gestion d'épargne en ligne.
06:04Pour ceux qui ont croisé votre marque, ils ont vu Michel Polnareff, d'ailleurs, réinventé.
06:08Puis Michel Polnareff, c'est effectivement une belle légérie parce qu'on l'a souvent dit,
06:12il n'a pas bien épargné.
06:13Donc, du coup, il fait votre pub, en fait.
06:15Absolument.
06:16On voulait réinventer la fable de la cigale et la fourmi.
06:19On a cherché des cigales un peu connues et on a trouvé Michel Polnareff.
06:22Alors, c'est quoi Yeomanie, très concrètement ? Vous proposez quoi ?
06:25Yeomanie, on propose des solutions d'épargne que vous pouvez connaître dans votre banque.
06:28Assurance vie, plan épargne retraite, plan épargne en action, etc.
06:32auxquels on a enlevé les irritants qui sont ceux de la banque.
06:34Donc, c'est plus simple, plus digital, moins cher, plus transparent.
06:38Et on essaye de faire en sorte que ce soit beaucoup plus performant.
06:41Alors, si j'étais un épargneur potentiel,
06:43quelqu'un qui nous écoute ce dimanche matin sur Sud Radio,
06:46pourquoi je viendrais chez vous ?
06:47Qu'est-ce que vous apportez de plus que les autres ?
06:49Alors, ce qu'on apporte, c'est déjà l'accessibilité.
06:51C'est-à-dire qu'à partir de 1 000 euros, vous pouvez commencer à investir chez nous.
06:541 000 euros ?
06:55À partir de 1 000 euros, absolument.
06:56Et ensuite, nous, on pratique ce qu'on appelle la gestion sous mandat.
06:59C'est-à-dire que ce n'est pas à vous de gérer votre argent.
07:01Vous remplissez un parcours qui vous donne un profil d'investissement.
07:06Et en fonction de cela, vous donnez mandat à Youmoney de gérer pour vous votre argent.
07:10Vous n'avez plus qu'à le suivre directement depuis votre smartphone, tranquillement dans votre salon.
07:14Merci, Tom de Maison, d'être passé dans Osé Investir.
07:16Merci de cette invitation.
07:17Et je rappelle que vous êtes le directeur de la communication de Youmoney.
07:20Tout de suite, on explique quelque chose.
07:23Sud Radio, Osé Investir, le coin de l'expert.
07:27Avec celui qui s'échauffe et qui fait ses vocalises.
07:30On est avec Guy Marti, notre consultant en gestion de patrimoine, fondateur de Pierre Papier.fr, Thomas.
07:36Oui, Jean-Marie, on connaît tous Guy Marti.
07:39Souvent, vous lui avez collé le titre de oncle Picsou.
07:43C'était pourri, on est tous d'accord.
07:45Mais Guy a voulu faire sa chronique là-dessus, cette semaine.
07:49Évidemment.
07:50Ça vous inspire quoi, Guy ?
07:51Évidemment, il faut que je me venge.
07:52Je dis toujours à mes étudiants que pour bien comprendre la finance moderne,
07:55il faut se mettre dans le personnage d'oncle Picsou et de regarder avec ses yeux.
07:59Oui, mais Balthazar Picsou, mon cher Guy Marti, est né dans les années 40 quand même.
08:04Eh oui, mais les entreprises ont changé depuis.
08:07Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que traditionnellement,
08:11la direction financière était l'une des directions à côté des relations humaines,
08:16de la production, du commercial, etc.
08:18Mais à partir des années 80, le directeur financier est devenu le président.
08:22Et là, rentabilité, rien que la rentabilité, toute la rentabilité.
08:26On ne peut quand même pas reprocher aux entreprises de vouloir être rentables.
08:29C'est quand même l'idée, non ?
08:30La rentabilité est aussi importante, ni plus ni moins,
08:34que la qualité des produits, le bon traitement des salariés,
08:37la qualité de l'environnement, etc.
08:39Or, on a mis l'accent sur la seule rentabilité
08:42et c'est là qu'on a pu faire des reproches considérables
08:45aux dérives d'une mondialisation parfois aussi inhumaine qu'efficace économiquement.
08:50Alors on parle aujourd'hui encore un acronyme ESG, c'est quoi par exemple ?
08:54Environnement, social, gouvernance.
08:57En fait, ce qu'on a fait sortir par la porte est revenu par la fenêtre.
09:02C'est-à-dire qu'il y a maintenant une préoccupation plus globale que la seule rentabilité
09:08et on appelle ça les données extra-financières.
09:11Les mots veulent dire ce qu'ils veulent dire.
09:12Autrement dit, oncle Picsou commençait à gagner
09:16et puis les neveux Réry, Loulou et Fifi ont dit
09:18qu'il faut revenir à l'équilibre.
09:20Bon, la prochaine fois, mon cher Guy Marti, on va s'intéresser à un autre acteur.
09:22J'imagine que c'est Crézus Flairsou, non ?
09:24Ce sera la suite.
09:25Dans la famille Walt Disney.
09:26Je vous expliquerai comment reprendre le pouvoir à l'oncle Picsou.
09:29Merci Guy Marti et merci à vous Thomas Binet.
09:31On vous retrouve dimanche prochain pour un nouveau numéro d'Osez Entreprendre et Osez Investir.
09:35A bientôt.
09:36Merci.