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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-02-17##

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Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Patrick Roger, Gilles Anzmann.
00:05— Bah oui, on fait coucou au passage à Valérie Exprès, qui revient demain, bien sûr, Christine Bouilloux, aussi, qui l'a remplacée avec Talant, on la salue.
00:15— Ah oui, je crois que j'ai testé tout le monde, moi. — Vous avez testé tout le monde, même Jean-Marie Mordray.
00:19Et vous me testez aujourd'hui. — Je vous teste aujourd'hui. — Eh bah écoutez, je suis prêt. — Je suis ravi.
00:24— Je suis prêt, évidemment, avec vous. Alors on va parler dans un instant des droits du foot, notamment.
00:31— Ah oui, on peut demander. On a Bruno Fraioli, qui est là. Vous êtes rédacteur en chef de sportbusiness.club.
00:37— Oui. Et on sera aussi avec Michel Moulin, qui anime le But football club chaque jeudi soir sur Sud Radio, qui est un ancien président
00:45et qui, depuis un petit bout de temps, est en croisade contre ce qui se passe entre la Ligue et les opérateurs pour essayer de commercialiser le football, la Ligue notamment.
00:55— Si la zone s'en va, ça veut dire qu'on pourra plus voir les matchs de foot, vous en pensez ?
00:59— Est-ce qu'on a peur de l'écran noir ? Est-ce qu'on a peur de l'écran noir ? C'est ça, la question ? — Oui.
01:04— Je pense qu'il y aura quand même une solution. Il y a une solution. On n'est pas dans la même situation que Médiapro il y a 2 ans.
01:11Là, c'est simplement la zone qui tape du poing sur la table. Enfin « simplement ». La zone tape du poing sur la table pour dire
01:18« Écoutez, moi, je mets quand même quelques millions pour diffuser les matchs de Ligue 1. Vous nous aviez proposé, amené, promis certaines choses.
01:30Et ce n'est pas là. Ce n'est pas là pour valoriser ce championnat de Ligue 1. Et donc les audiences ne sont pas là. Et j'arrive pas à rentabiliser. »
01:39— Oui. Alors il y a beaucoup de choses derrière. On va voir tout ça derrière. Parce qu'il y a d'un côté de la « piraterie » entre guillemets sur les réseaux.
01:48Puis ils avaient lancé un abonnement quand même très très cher. Les gens en ont ras-le-bol des abonnements parce qu'il y en a partout, en fait, aujourd'hui.
01:54— Ah, des plateformes partout aussi. — Des plateformes partout. Non, mais des abonnements du téléphone, etc.
01:58Donc tout ça, évidemment, alors que pouvoir d'achat, il y a quand même un gros problème. Allez, le zapping avant ça.
02:03— Allez, le zapping.
02:05— Sud Radio-Média. L'instant zapping. — C'est un moment fort que les supporters de foot ont vécu hier.
02:12Le but de Nabil Bentalab, à peine rentré sur le terrain, il a libéré l'île face à Rennes. Alors il faut savoir que le 18 juin 2024,
02:21Nabil Bentalab était victime d'un arrêt cardiaque. Et désormais, il a un défibrillateur qui est relié à son cœur. Il joue avec un défibrillateur.
02:32Alors hier, c'était son premier match depuis son accident. Et l'émotion du buteur était forte, puisque quelques minutes après être rentré sur le terrain,
02:40il a mis un pute. On l'écoute interviewer justement au micro de Dazan.
02:44— C'est un moment assez particulier pour moi. Je passe du tout au rien. Je passe de la tribune à regarder les copains sans savoir si je vais faire partie de cette aventure.
02:51Du jour au lendemain, je m'entraîne du jeudi. Et du vendredi, on m'annonce que j'ai potentiellement la capacité d'être dans le groupe.
02:58À la dernière minute, je sais pas si je vais rentrer. On me dit de rentrer. Mais sur le corner, j'avais un peu... J'ai eu...
03:04— Tu l'avais senti ? — Ouais. Je sentais que j'allais marquer.
03:06— Qu'est-ce que tu te dis, là, à ce moment, quand tu entres ? — Je me dis qu'il faut que j'aide l'équipe. Là, ça fait 0-0.
03:12Le coach m'a fait rentrer un peu plus haut sur le terrain. Et là, par contre, je l'ai visualisé. C'est la première fois que ça m'arrive.
03:20— C'est ton premier but avec l'île ? — Ouais, c'est mon premier but avec l'île. Je l'ai fait toute la saison passée. J'ai pas marqué.
03:25Il y a des moments forts durant le championnat. C'est des moments comme ça qu'il faut pour qu'on s'abonne. Et Nabil Bentaleb.
03:31— Oui, Bentaleb, bien sûr, qui avait été victime d'une attaque cardiaque.
03:36— Ce sont des histoires, des émotions, ainsi que recherchent les fans, les supporters. Il y a évidemment la performance sportive,
03:42la performance sportive du club. Mais derrière, effectivement, il y a toutes ces histoires, ces belles histoires.
03:47— Oui, parce que lui, il faut rappeler, il faut préciser... On n'est pas dans une émission de sport, là. C'est une histoire humaine, ça, cette histoire.
03:55Parce que lui, il a été victime de cette attaque, en fait, cardiaque. Il a failli mourir. Il a été sauvé grâce à un défibrillateur.
04:01On lui avait dit qu'il ne pourrait probablement plus jouer, en fait, au football. Et quelques mois après, il est là, il rentre.
04:08Et il marque un but de façon... — Formidable.
04:11— Oui, formidable. C'est vrai. Enfin, pas formidable pour les supporters, eux-mêmes, mais bon...
04:15— C'est une autre émotion qui s'est emparée de notre premier ministre, François Bayrou, comme sonné à l'écoute de l'Association des victimes de Betaram.
04:24C'était samedi. Les caméras du 20 heures de France 2 étaient sur place.
04:27— Comment trouver les mots justes ? François Bayrou arrive ce matin à la mairie de Pau pour rencontrer les victimes. L'ambiance est lourde.
04:33À l'extérieur, certains réclament sa démission. En 1996, que savait celui qui était alors ministre de l'Éducation nationale de ce qui se passait à Notre-Dame de Betaram ?
04:42Les violences, les sévices sexuels commis pendant des années dans cet établissement catholique sur au moins une centaine d'élèves.
04:48Ce sont quelques-uns d'entre eux qui sont face à lui aujourd'hui. La rencontre va durer plus de 3 heures. À la sortie, l'émotion est très vive.
04:57— M. le Premier ministre, entendez comment ça fait mal à chacun de nous de nous retrouver ici pour dénoncer l'OMERTA.
05:06Entendez ces crises indélébiles qui resteront à jamais gravées au fond de nos trites.
05:12— Vous avez eu cette image, Patrick, du ministre tétanisé à côté de ce discours.
05:20— Bah oui. Puis lui-même, il avait été interpellé à l'Assemblée nationale, puisqu'on lui posait la question. Vous étiez au courant.
05:25Vous n'avez pas arrêté en fait les choses. Lui dit sur sa bonne foi. Écoutez, je savais évidemment qu'il se passait des choses.
05:33Mais quand je suis ministre de l'Éducation, moi-même, j'ai eu des enfants là-bas. Je n'étais pas au courant précisément de tout ce qui se passait.
05:41J'ai eu un témoignage ce matin assez fort et très émouvant sur ce radio avec Jean-Jacques Bourdin à 7h10 d'un ancien élève qui voulait aller à Bétarame.
05:50Il le disait lui-même avant parce que Bétarame, c'était une véritable institution.
05:54Et bon, après, on est d'accord ou pas d'accord. Mais dans le Sud-Ouest, comme beaucoup d'écoles catholiques,
05:59sauf que quand il y est allé et qu'il a vu les méthodes, on lui tapait dessus, etc.
06:03Enfin c'était très dur, sans parler du harcèlement sexuel qu'il y a eu sur certains.
06:10Maintenant, ce qu'ils ont du mal à entendre les victimes, c'est qu'on leur dise qu'il y a prescription.
06:17Et quand on a été victime, se dire qu'il y a prescription, c'est très difficile à entendre.
06:21Je ne sais pas ce que vous en pensez, Bruno Braioli, sur cette histoire.
06:25– Je suis là-dessus maintenant, alors on est un peu au-dehors du sport.
06:28– Bien sûr, bien sûr.
06:29– Je n'ai pas forcément d'avis à donner.
06:31– Bruno, vous avez des enfants ou pas ?
06:33– Oui, tout à fait, oui.
06:34– Ils ont quel âge, sans indiscrétion ?
06:36– Ils ont l'âge d'avoir des enfants, je suis grand-père même.
06:40– Et vous, vous avez des enfants, Patrick ?
06:42– Oui.
06:43– Ils ne sont pas jeunes, vos enfants ?
06:44– Non.
06:45– Parce que depuis qu'il y a eu l'émotion, évidemment, sur cette affaire de Louise,
06:56il y a eu une conséquence, c'est l'envolée des ventes des marqueurs électroniques.
07:01Vous avez ces petits marqueurs qu'on met dans les sacs de ses enfants pour suivre en temps réel,
07:05où ils sont.
07:06Alors, si ça va sur les parents, évidemment, ça inquiète les jeunes qui n'ont pas envie d'être fliqués
07:12ou que leurs parents sachent où ils sont à tout moment.
07:15Reportage sur France 2.
07:17La journée, il garde un oeil sur votre enfant.
07:19Un capteur discret autour du cou ou à l'intérieur d'une montre.
07:24Il permet de suivre à tout moment les déplacements sur une application de votre téléphone.
07:28De plus en plus de parents songent à s'équiper.
07:30Jérôme Debris n'a pas hésité à mettre un capteur comme celui-ci dans le sac de son fils de 14 ans
07:35et dans la voiture lorsque sa fille de 17 ans l'utilise.
07:38– C'est vrai que c'est rassurant d'avoir quelque chose qu'il géolocalise quelque part
07:42et savoir s'il est au bon endroit au bon moment et à l'endroit surtout où on lui dit d'être.
07:47Il peut la suivre en direct comme ici, ce qui n'est pas sans agacer la jeune fille.
07:51– Je comprends que mes parents puissent mettre une puce GPS dans ma voiture
07:55et me géolocaliser grâce au téléphone.
07:58Mais je trouve ça un petit peu oppressant parce que je vais avoir 18 ans
08:03et j'aimerais bien être un petit peu plus libre.
08:06– Moi ça va, je l'ai mis à mes clés si je perds mes clés et à ma valise.
08:10– Non mais c'est un vrai sujet évidemment aujourd'hui pour les parents.
08:13Alors il y a ces petites puces, ces petits appareils que je connais bien
08:17qu'à la base en fait on mettait aussi dans les bagages pour surveiller les bagages.
08:22Ou bien sûr quand les bagages partent et qu'on prend l'avion.
08:25Il y a aussi la géolocalisation sur les téléphones portables qui fonctionne aussi.
08:30Il faut que le téléphone soit allumé.
08:34C'est une société de contrôle en quelque sorte.
08:37Nous en sommes là. Bruno Fragioli.
08:39– Il y a aussi tous les systèmes pour repérer les athlètes, les sportifs sur les stades
08:45qui permettent de savoir combien de kilomètres ils ont couru pendant un match.
08:48C'est le même système pratiquement.
08:50– C'est le même système, ça c'est incroyable.
08:52– Bien sûr, ils ont ça dans les chaussettes en fait.
08:54– Ils ont ça, non.
08:55– Dans le dos.
08:56– Dans le dos.
08:57– Des capteurs.
08:58– On verra, il y a une petite bosse sur le maillot.
09:00– Oui, oui, des capteurs pour savoir combien de kilomètres ils ont parcours.
09:03– C'est pas tout à fait la même chose.
09:04– Non, on s'éloigne de ça mais c'est la technologie qui est à notre service normalement.
09:10– Et qui peut avoir de l'arrive.
09:12– Oui, oui absolument.
09:13– Si l'IA envahit notre univers, partout c'est le plus, vous savez,
09:17l'argument plus de dire, il y a de l'IA maintenant, c'est l'argument massue.
09:21L'IA est mise à toutes les sauces et aujourd'hui,
09:23certains l'utilisent pour vraiment, pour pas grand chose.
09:26Quotidien, c'est moquer des reportages qu'il y a eu durant le sommet
09:30sur des gens qui l'utilisent l'IA mais pour presque rien.
09:33– Marc est à fond sur l'IA.
09:35– L'IA s'invite aussi dans certains téléphones, comme dans celui de Marc.
09:39Il l'a depuis une semaine et il n'arrête pas de lui poser des questions.
09:43– C'est quand déjà le concert où je vais avec Benjamin ?
09:45– Ben, appelle Benjamin plutôt qu'un datacenter basé dans l'Iowa.
09:49– J'utilise ChatGPT essentiellement pour savoir les couleurs qui vont ensemble.
09:53– Alors cette personne utilise ChatGPT pour s'habiller en couleurs.
09:56– Et quand vient l'heure du dîner, en cas de panne d'inspiration,
10:00son téléphone lui souffle même des idées.
10:02– Je me suis rendu compte que je cuisinais plus
10:05et aussi je découvrais plus de plats à faire.
10:08– Donc on va faire un arrêt sur image sur le frigo.
10:10On voit des poivrons, des champignons, des pâtes, des légumes dans le bac,
10:14des œufs, des œufs frais, des cornichons, du fromage blanc
10:17et voici ce qu'il fait grâce à l'intelligence artificielle.
10:20Une quiche !
10:22Merci bien !
10:23Non mais Marc, avec tout ce qu'il a dans le frigo,
10:25il fait une quiche pourrie avec une pâte déjà prête.
10:28– Eh oui, il y a toutes les sauces.
10:30Vendredi, c'était la Saint-Valentin.
10:32– On se moque là, mais bon, ça sert quand même aussi dans d'autres domaines.
10:35– Mais bien sûr, c'est quotidien.
10:37C'est de l'humour.
10:39Vendredi, c'était la Saint-Valentin, vous avez offert des fleurs,
10:43vous êtes au restaurant avec votre valentine.
10:45Mais il y avait également la 40e cérémonie des Victoires de la Musique.
10:49Vous savez que je finis toujours mon récit avec de la musique.
10:51Qui a vu triompher ?
10:52Santin, Zao de Sagazan, Gims et le jeune Pierre Garnier
10:55qui est reparti avec deux trophées.
10:57« J'aimerais garder le meilleur de ce qu'on était
11:02et je sais qu'ailleurs t'iras chercher... »
11:06Vous voyez, ça marche, la Starac 1, depuis qu'il a fait la Starac.
11:09Quel succès incroyable !
11:11– C'est le véritable tremplin, en fait, aujourd'hui.
11:13– Absolument !
11:14– Allez, nous poursuivons dans Paris 24 qui a été récompensé également.
11:18– Oui aussi, Paris 2024, en musique.
11:20– C'est vrai, en musique, les cérémonies.
11:23De la cérémonie, c'est ça.
11:25– Toutes les cérémonies, les quatre.
11:27– L'accordéoniste a été récompensé, non ?
11:29Toujours pas, moi je me bats pour qu'il soit récompensé.
11:32– Il est séché depuis.
11:33– Non mais c'est vrai qu'il était sur le pont, il est formidable.
11:36Il interprète de la musique classique à l'accordéon.
11:40Il a remis au goût du jour l'accordéon qui était un peu dépassé.
11:43Style Valéry Giscard d'Estaing.
11:45– En nommage à mon papa.
11:46– Oui, c'est vrai.
11:47Dans un instant, est-ce qu'il y aura un écran noir pour le football, demain ?
11:52On n'y comprend plus rien avec Dazone en haut.
11:55Si vous ne connaissez pas Dazone, parce que tout le monde ne connaît pas Dazone,
11:58bien sûr, on va tout vous dire dans un instant.
12:02– Le 10h midi, Sud Radio Média, Patrick Roger, Gilles Gansman.
12:08Sud Radio Média, les invités du jour.
12:13– Les invités du jour, mon cher Gilles Gansman.
12:16– Oui, les invités du jour, nous avons Bruno Fraioli,
12:18journaliste média et rédacteur en chef du site sportbusiness.club.
12:23Et on a au téléphone Michel Moulin qu'on retrouve sur Sud Radio
12:27tous les jeudis dans les vraies voies du foot à 20h.
12:29Les vraies voies du foot, c'est aussi le mardi et le mercredi.
12:31– Le but football club.
12:32– Le but football club. Bonjour M. Moulin.
12:35– Bonjour M. Danes.
12:37– Merci d'être avec nous.
12:38Alors, venons-en avec vous Bruno Fraioli.
12:42Déjà, il y a un problème, il y a un litige aujourd'hui entre Dazone,
12:47qui est le diffuseur de la Ligue 1, et la Ligue de football.
12:52Quel est ce litige ?
12:54– Le litige, c'est tout simplement que Dazone,
12:57qui est une plateforme britannique de diffusion de programmes sportifs.
13:03Dazone, ça s'écrit D-A-Z-N, ça se prononce Dazone.
13:06La zone, en anglais, ça a été créé en 2015.
13:09Et ils ont, depuis inonder la planète, acheté des droits un peu partout dans le monde.
13:13Et donc, ils arrivent en France très récemment.
13:15Ils sont arrivés il y a à peine…
13:17– Il y a quelques mois.
13:18– Il y a à peine une grosse année.
13:20Ils sont arrivés, ils ont déjà acheté quelques droits.
13:22Et là, c'était vraiment le gros morceau, la Ligue 1.
13:25Et ils payent 400 millions d'euros par an
13:33pour acquérir une grosse partie des droits de la Ligue 1.
13:36Et finalement, ils se rendent compte que le produit qu'ils diffusent,
13:41qu'ils ont, ne correspond pas forcément aux promesses qu'ils ont eues
13:44pour différentes raisons.
13:46– C'est quoi les promesses qu'ils ont eues ?
13:48C'était quoi les promesses qu'ils ont eues ?
13:50Est-ce qu'il y a quelque chose dans les vestiaires des clubs
13:52et tous les clubs ont refusé ?
13:54– Il y a ça, mais est-ce que vraiment, on va regarder,
13:57on va s'abonner à Dazone ou Amazon ou Canal+,
14:01pour avoir les interviews d'après-match.
14:03On va regarder le match avant tout.
14:05– Mais les interviews, ils les ont d'après-match, d'ailleurs.
14:08– Ils les ont, oui, d'ailleurs.
14:10Je pense que c'est surtout, ils râlaient sur, pas la complicité,
14:15mais en tous les cas, le travail que pouvaient faire les clubs
14:19pour mettre en avant leur offre.
14:21A priori, ils critiquent le fait que certains clubs n'ont pas mis
14:25l'offre Dazone en avant sur les sites internet pour les abonnements, par exemple.
14:29– Ah oui, d'accord.
14:30Bon, et donc c'est en cela qu'ils disent, on arrête, on suspend le règlement, c'est ça ?
14:36– Alors, ils n'ont pas suspendu, puisqu'ils ont mis de côté les 35 millions
14:42qui peuvent être dégelés sur un fonds de séquestre.
14:4635 millions qui était l'échéance qu'ils devaient payer, là, au mois de février, je crois.
14:51Et ils demandent à la Ligue de bouger.
14:55Je pense qu'ils sont rentables à partir d'un million et demi,
14:58d'après ce que j'ai lu, je ne suis pas un expert.
15:00– Un million et demi d'abonnés.
15:02– Aujourd'hui, ils sont autour de 500 000, donc ils sont assez loin.
15:05Mais ça vient de commencer quand même en septembre aussi.
15:09– Oui, mais il faut dire aussi qu'ils avaient un abonnement qui était très élevé au début.
15:13Ils sont partis à combien ? Une trentaine d'euros, c'est ça ?
15:17– C'était à 39 euros.
15:19– 39 euros, donc beaucoup de gens ne sont pas abonnés.
15:23Alors, ils ont fait des opérations promotions,
15:25il y avait des soldes tous les jours, quasiment,
15:27pour descendre aujourd'hui à 10 euros.
15:30Donc, ça ne sera plus pour eux rentable.
15:32– Oui, c'est ça, une dizaine d'euros.
15:34C'est le problème, justement, et c'est le problème aussi de la France.
15:38Est-ce que la France est un pays de téléspectateurs
15:42qui peuvent mettre des dizaines d'euros par mois
15:45pour acheter une chaîne pour regarder les matchs de football ?
15:50C'est sans doute le cas en Angleterre,
15:53c'est peut-être le cas également en Italie, en Allemagne,
15:56qui sont tous des pays qui dépassent le milliard d'euros
16:00de recettes en droits télés domestiques, l'Espagne aussi,
16:05et la France, on est un petit peu au milieu.
16:07C'est beaucoup plus difficile.
16:09– À part que Dazo n'arrive pas sur quelque chose
16:14sans être aperçu que le précédent,
16:16il y avait déjà eu un précédent avec les Espagnols,
16:19avec Mediapro, et que ça avait été une catastrophe.
16:22Donc, ils auraient dû aussi réfléchir,
16:24en voyant l'exemple de Mediapro,
16:26qui était arrivé avec des tarifs très élevés aussi,
16:28que ça n'avait pas fonctionné avec les Français.
16:30Donc, ils auraient pu regarder, je ne sais pas ce qu'en pense Michel Moulin.
16:34– Michel Moulin, oui.
16:35Michel, quel est votre regard, votre position sur cette histoire ?
16:38– Moi, mon regard, il est beaucoup plus footballistique, comme je dis.
16:43C'est que… ah, j'ai un retour là.
16:46– Oui, oui, c'est normal.
16:48– Non, non, il est plus footballistique,
16:50c'est le niveau du football français qui est très faible.
16:53Et aujourd'hui, pourquoi les gens ne s'abonnent pas ?
16:56C'est parce qu'ils n'ont pas envie de s'abonner.
16:58C'est que le spectacle n'est pas au rendez-vous, et de très loin.
17:03Et tout ça parce qu'on a des présidents aussi bien, vous les voyez,
17:06comme ils sont très amateurs sur ce droit télé,
17:08parce que Mediapro, ils ont été très, très amateurs.
17:12Ils ont été attirés plus par le gain que par savoir
17:16que Mediapro n'avait pas les épaules pour me donner ce milliard.
17:20Mais aujourd'hui, le spectacle…
17:22Moi, j'ai encore regardé hier, vous savez que je suis un passionné.
17:25Moi, je me suis abonné parce que je suis très, très, très, très passionné.
17:28Mais le spectacle n'est pas au rendez-vous.
17:30C'est des matchs insipides.
17:32Il y a des matchs, il y en a un ou deux.
17:34Mais il y a beaucoup d'équipes qui ne sont pas au niveau
17:36des investissements que le football français aurait pu faire.
17:40Parce que vous savez qu'il y a eu des droits commerciaux à un milliard et demi.
17:43Il y a quand même certains droits télé.
17:46Mais on a des équipes qui n'ont pas…
17:48Quand vous parlez des Anglais, des Allemands, des Italiens, des Espagnols,
17:52il y a du spectacle, les gens s'abonnent parce qu'il y a du spectacle.
17:56Aujourd'hui, il n'y a pas de spectacle.
17:57Michel, un petit bémol.
17:58Pour les grosses équipes, effectivement, anglaises, italiennes et allemandes,
18:03il y a du spectacle.
18:04Mais les autres ne sont pas forcément beaucoup mieux.
18:06Je regarde de temps en temps les matchs.
18:08Je suis un peu désolé de vous le dire.
18:10Marseille, ce week-end, il y avait du spectacle.
18:14C'était assez passionnant.
18:16Paris Saint-Germain, Brest a mis en difficulté les autres.
18:19Non, mais il ne faut pas mettre ça que sur le dos du spectacle proposé.
18:25Je vais revenir sur ce que vous dites.
18:28Déjà, Marseille, il était sur Beyin e-sport.
18:31Il n'était pas sur…
18:32C'est vrai.
18:33Donc, vous voyez, déjà, vous avez fait un faux problème.
18:36Il y a déjà le meilleur match qui est donné par Beyin.
18:38Donc, ça, on est sur la zone.
18:41Mais quand vous voyez des clubs…
18:44Et là, je ne peux pas être d'accord avec vous.
18:45Quand vous voyez des clubs, même anglais, dans les derniers bas-fonds…
18:49Suisse, ce week-end, a fait un super match.
18:53Quand vous regardez Le Havre, quand vous regardez Angers…
18:56En fait, Angers, c'est pas mal sur Marseille.
18:58Quand vous voyez Saint-Étienne, quand vous voyez Montpellier,
19:02quand vous regardez…
19:03C'est inimaginable, le niveau.
19:05Inimaginable.
19:06Moi, qui connais le système, donner le ballon vers derrière…
19:09Bref, c'est pas mal.
19:11Mais regardez, Nice est troisième dans notre championnat.
19:13Je vais vous donner un contre-exemple par rapport à ce que vous avez dit.
19:16Nice est troisième dans ce championnat.
19:18Elle n'a pas gagné un match de coupe d'Europe UEFA.
19:21Pas un.
19:22Ils ont fini 35e.
19:24Et ils sont troisième.
19:26Et il y a Dante, qui a 41 ans, qui est fabuleux, qui continue à jouer.
19:30Moi, je vous dis aujourd'hui…
19:32Je suis un fin connaisseur de football, vous le savez.
19:35Le résultat…
19:36Bon, et après, sur les droits à télé, aujourd'hui…
19:38Si vous voulez parler des droits à télé…
19:39C'est là le problème ?
19:40Ben oui, c'est le problème.
19:41Là, il y a un amateurisme de nos dirigeants.
19:43Mais c'est…
19:44Le problème, c'est les mêmes protagonistes que la première fois.
19:47Moi, je peux le dire, parce que sur le Disport, sur Mediapro,
19:51le lendemain de l'offre d'un milliard, j'ai écrit que ça ne pouvait pas être bon.
19:55J'avais mis peur sur le football français.
19:58On a monté une interview.
20:00Je m'étais renseigné que Mediapro, les Chinois, n'avaient pas l'argent.
20:04C'était un dépôt de bilan.
20:06Je m'étais renseigné qu'ils n'avaient pas pris de garantie bancaire.
20:10Et en plus, c'est que Didier Kio, le DG de l'époque,
20:14avait déjà pris ses 500 000 euros rapidement.
20:17De commission.
20:18Il ne l'a jamais remboursé.
20:20Et là, c'est les mêmes protagonistes aujourd'hui.
20:22C'est les mêmes dirigeants du coup.
20:24Ce n'est pas Kio, mais c'est Labrune.
20:26Mais ce n'est pas.
20:27Mais Labrune était dedans.
20:28Ils étaient dedans.
20:29Les Olas.
20:30Tous ces gens sont autour de ce football.
20:33Aujourd'hui, la solution…
20:35Pour la solution, parce qu'il y en a une,
20:37il faut que tous ces gens démissionnent.
20:39C'est-à-dire les Caillaux, les Nicolins, les Labrunes.
20:44Si ils démissionnent, qu'est-ce qui peut se passer derrière ?
20:47Il faut prendre des dirigeants.
20:49Il y en a qui sont professionnels.
20:51Il faut préciser qu'il a été réduit par les clubs.
20:53C'est les clubs eux-mêmes qui l'ont réélu.
20:55Oui, mais la plupart, c'est parce qu'ils sont mauvais
20:57qu'ils sont avec lui.
20:58C'est-à-dire, entre mauvais et santan.
21:00Il y en a quelques-uns qui tiennent la route.
21:02Il y a des gens comme Pierre Ferracci.
21:04Il y a des gens comme Jean-Pierre Rivère
21:06qui ont été chefs d'entreprise, qui savent parler.
21:09Il y a quand même, sans oublier, Carl Olive,
21:11qui est dans le conseil de la Ligue,
21:13qui travaille à Canal.
21:15La seule solution, c'est que ces gens aillent voir Canal+.
21:18Des nouvelles personnes.
21:20Pas les Labrunes, tous ces gens-là,
21:22qui n'ont jamais eu d'entreprise,
21:24donc qui ne savent pas communiquer avec des chefs d'entreprise.
21:26Nicolas, il a une entreprise.
21:28Son père.
21:30Son père.
21:31Et c'est son frère qui tient l'ordre.
21:33Nicolas, il ne tient plus que le foot.
21:35Je vous dis, excusez-moi pour être court,
21:39mais la solution, parce qu'il faut toujours critiquer,
21:41mais donner des solutions,
21:43c'est des gens comme Jean-Pierre Rivère,
21:45c'est des gens comme Pierre Ferracci,
21:47c'est des gens comme Carl Olive qui est dans le conseil,
21:49qu'ils aillent voir en s'excusant Canal+.
21:52En leur disant vraiment, c'est du trop beau,
21:54excusez-nous d'avoir été...
21:56Comment on peut faire pour revenir avec vous ?
21:58C'est la seule solution, il n'y en a pas d'autres.
22:00— Mais je ne sais pas si Canal a envie de revenir dans le jeu, en fait, aujourd'hui.
22:02Bruno Fraglioli.
22:04— Canal peut revenir dans le jeu, d'après les échos que j'ai,
22:06avec des gens normaux en face d'eux.
22:08Pas des gens qui se prennent pour...
22:10— Voilà, qui se prennent pour des cadors, quoi.
22:12— Je suis...
22:14— Bruno Fraglioli.
22:16— Et qui sont loin d'être des cadors.
22:18— Je suis effectivement ce que dit Michel Moulin.
22:20Je pense que Canal n'est pas encore hors-jeu
22:22et que s'il y a une porte qui s'ouvre,
22:24les dirigeants de Canal iront discuter
22:26avec la ligue de football professionnelle.
22:28— Pour reprendre le foot, quoi.
22:30— Maintenant, Michel Moulin,
22:32avec toute son antériorité
22:34de foot-football,
22:36de dirigeant de club de football,
22:38à sa vision.
22:40Ma vision, elle est aussi marketing.
22:42Et il y a un problème de marque.
22:44Mais on se rejoint, je pense,
22:46avec ce que vient de dire Michel Moulin.
22:48Maintenant, je ne serais pas aussi rationnel
22:50de virer tout le monde.
22:52On est sur un univers
22:54où on a effectivement
22:56des chefs d'entreprise
22:58qui sont patrons de clubs.
23:00Parce que je pense qu'il y a aussi
23:02un gros problème avec les clubs
23:04qui prennent des décisions rationnelles
23:06quand ils sont patrons d'entreprise.
23:08Et une fois qu'on est dans le football,
23:10il y a des décisions irrationnelles.
23:12On se demande pourquoi.
23:14Il y a quand même eu 1,5 milliard
23:16payé par CVC pour avoir
23:18le fonds d'investissement
23:20pour rentrer dans la société,
23:22la filiale commerciale
23:24de la ligue de football.
23:26Et qui demande
23:2813% à vie
23:30de tous les droits télé.
23:32C'est-à-dire que là, sur les 500 millions,
23:34il y a 65 millions qui vont
23:36directement à CVC.
23:38Et CVC, s'ils partent aussi
23:40sur ce format-là, ils ont plus de 20 ans
23:42pour rentrer dans leurs frais.
23:44Donc à mon avis, ils râlent aussi.
23:46Et d'après l'article de l'équipe ce matin,
23:48justement, il y aurait une réunion
23:50en juillet où CVC
23:52a vraiment tapé sur les doigts à Vincent Labrune,
23:54le président de la LSB.
23:56– Mais là, on est en cours de saison.
23:58Dazone va aller jusqu'au bout.
24:00– Dazone va aller jusqu'au bout, évidemment.
24:02– Ils vont payer ? – Oui, oui.
24:04Là, c'est un coup de colère, on va dire.
24:06Mais il y a des choses à faire,
24:08évidemment. Le foot français
24:10n'est pas attractif. Combien vaut le foot français ?
24:12– Oui, c'est ça la vraie question. Est-ce que la ligue
24:14n'a pas su réévaluer le sport ?
24:16– Forcément. Vincent Labrune,
24:18qui est un homme de communication, que je connais
24:20depuis très longtemps aussi, puisqu'il a travaillé
24:22à l'époque avec Jean-Luc Delarrue,
24:24Vincent Labrune
24:26avait parlé encore de cette barre du milliard
24:28qui affole tout le monde. Mais le foot français
24:30ne vaut pas aujourd'hui.
24:32– Et il avait fait rêver les présidents de clubs
24:34qui l'ont suivi. – C'est ça Michel Moulin,
24:36bien sûr. – Oui.
24:38Les présidents de clubs l'ont suivi et ils dépensaient
24:40des fois des sous qu'ils n'avaient pas.
24:42C'est un problème aujourd'hui.
24:44– Pour une télévision,
24:46ça vaut combien le championnat français ?
24:48– Il doit valoir, là, ce que ça vaut aujourd'hui
24:50entre 500 et 600 millions d'euros.
24:52– Oui, c'est ça. – Pas plus ?
24:54– Non. – Ça se voit,
24:56depuis 2005,
24:58ça tourne autour
25:00entre 600, c'est monté
25:02à 700 à l'époque
25:04de Médiapro, on a vu ce que ça donnait,
25:06pour aujourd'hui redescendre à 500 millions.
25:08– Il y a des gens qui nous écoutent
25:10qui se disent, mais les sommes colossales
25:12dans le football.
25:14C'est vrai.
25:16Les joueurs, etc.
25:18– Pour voir ce spectacle,
25:20c'est ça.
25:22Et en plus, Dazone,
25:24hier soir, parce que j'ai regardé jusqu'au bout,
25:26parce que j'aime bien voir tous les buts après,
25:28il fait une émission
25:30après le match, bien entendu,
25:32qui est très amateur aussi,
25:34parce que même Dazone, peut-être pour économiser aussi,
25:36il y avait une présentatrice
25:38journaliste,
25:40une nouvelle,
25:42mais elle s'est trompée
25:44dix fois sur les résultats, sur les choses à dire,
25:46sur les mots,
25:48enfin…
25:50C'est dramatique,
25:52pour moi c'est dramatique.
25:54– Donc vous dites que l'une des solutions,
25:56c'est de nouveau de discuter
25:58paisiblement, tranquillement,
26:00avec Canal+.
26:02Gilles, vos informations sur Canal+.
26:04– Il y a une donne qui a changé,
26:06c'est qu'aujourd'hui Canal+. est coté en bourse.
26:08Donc ils n'ont plus l'utilisation de leurs finances
26:10comme ils pouvaient le faire avant,
26:12car ça agit sur le cours de bourse.
26:14Donc aujourd'hui, ils font très attention
26:16à leur investissement, à ce qu'ils font
26:18pour respecter ce cours de bourse
26:20qui est un peu en baisse par rapport à la valeur de départ.
26:22Donc il faut faire attention
26:24parce que Canal+. n'est pas forcément
26:26une solution aussi facile qu'avant.
26:28– Et puis l'un des autres
26:30problèmes par rapport à ça, c'est évidemment
26:32tous les sites pirates
26:34qui se sont… – Ah oui, on n'a pas parlé de l'IPTV.
26:36– Parce que l'IPTV…
26:38– C'est une blé totale.
26:40– Comment revenir dans un modèle payant
26:42alors que les gens sont désormais habitués
26:44à voir les choses gratuites ?
26:46Évidemment, ils payent sur l'IPTV,
26:48mais beaucoup moins cher.
26:50– Ce problème de piratage, on doit le voir également
26:52dans les autres pays, mais apparemment,
26:54ce n'est pas aussi problématique.
26:56Alors, quelle est la solution ?
26:58Peut-être aussi qu'on a eu 8-10 users différents
27:00sur les dernières années en France,
27:02donc on est un peu perdus.
27:04On a des matchs d'un côté, de l'autre,
27:06sur d'autres plateformes.
27:08– C'est ce que disait Michel.
27:10Le meilleur match, c'était sur Bing,
27:12alors qu'on s'abonne pour Dazone.
27:14On a aussi Canal+, qui est aujourd'hui
27:16la seule solution de plateforme,
27:18mais la LFP ne veut pas être pieds et mains liés
27:20avec Canal+.
27:22– Merci en tout cas à tous les deux,
27:24et on va suivre ça.
27:26Merci Michel Moulin.
27:28On rappelle, mardi, mercredi et jeudi soir,
27:3020h, 21h, les vraies voix du foot
27:32et Michel Moulin et toute sa bande.
27:34C'est vraiment du parlons vrai.
27:36Moi, je vous conseille d'écouter
27:38Michel Moulin avec Lionel Rosso
27:40et toute l'équipe.
27:42Allez voir les informations
27:44du Boot Football Club.
27:46Merci Bruno.
27:48Dans un instant, Gilles Gansman.
27:50– On va parler des lauriers
27:52de la cérémonie des lauriers de l'audiovisuel.
27:54– Oui, c'est les récompenses de l'audiovisuel.
27:56– Voilà, qui va être présentée,
27:58une grande soirée qui va être diffusée sur TV5
28:00le 28 février et qui va être présentée
28:02par quelqu'un qu'on connaît bien ici, qui est Judith Bélair.
28:04– Ah ben, on en est fiers.
28:07– Le 10h midi, Sud Radio Média.
28:10Patrick Roger, Gilles Gansman.
28:12Sud Radio,
28:14le supplément média.
28:24– Ce que vous entendez, c'est le générique
28:26de la cérémonie des lauriers de l'audiovisuel.
28:28C'est la 30ème édition,
28:30Gilles Gansman.
28:32Et ça aura lieu lundi prochain,
28:34dans une semaine, et présentée par qui ?
28:36– Présentée par Judith Bélair,
28:38avec Demet Korkmaz.
28:40– Tout à fait. – Et vous allez être un duo
28:42pour présenter cette cérémonie.
28:44– On va être un duo de choc. Bonjour à toutes et à tous,
28:46déjà. – Vous allez le traquer.
28:48– Un petit peu le traquer quand même,
28:50900 personnes dans la salle, c'est pas n'importe quoi.
28:52– Exactement, il y aura 800 professionnels
28:54de l'audiovisuel qui vont être là
28:56pour avoir des prix aussi bien dans le documentaire,
28:58dans la fiction,
29:00dans le divertissement.
29:02C'est une cérémonie qui existe depuis 30 ans,
29:04c'est sous le patronnage de l'UNESCO
29:06et du ministère de la Culture.
29:08Et on peut dire que ça a un peu remplacé
29:10les 7 d'or qu'il y avait. – Oui, c'est ce que j'allais dire.
29:12– Parce qu'il y avait les 7 d'or. – Oui, bien sûr.
29:14– Pendant un petit bout de temps, ça cartonnait d'ailleurs
29:16à la télévision quand c'était retransmis.
29:18– C'était un énorme carton, puis après,
29:20dès que TF1 est devenu privé, il y a eu des guerres
29:22entre le CNS TV qui est TF1.
29:24– Difficile de faire la promotion.
29:26Donc du coup là, ce sera plus neutre.
29:28– Oui, c'est une sélection aussi
29:30qui est vraiment sur la qualité.
29:32Le contenu, c'est très important.
29:34Vraiment, c'est des sujets aussi importants.
29:36Il y a des grandes causes,
29:38il y a des jeunes talents, il y a les séries jeunesse.
29:40Il n'y a pas que la fiction
29:42et l'interprétation.
29:44C'est vraiment une cérémonie plus globale.
29:46– Oui, c'est ça.
29:48– Alors, comment va se passer ?
29:50Déjà, comment les choix ont été faits ?
29:52Il y a un jury, c'est ça ?
29:54– Il y a un jury qui se réunit avec des gens émérites
29:56du métier. Il y a une douzaine de personnes
29:58qui se réunit une fois, je pense,
30:00au moins tous les deux mois pendant un an
30:02pour réfléchir, voir les contenus,
30:04faire le point ensemble
30:06et ensuite choisir les nommés.
30:08Il y a trois nommés par sélection
30:10et puis évidemment
30:12un lauréat comme toute compétition.
30:14C'est une compétition.
30:16– Et puis il y a, par exemple,
30:18vendredi
30:20aux Victoires de la Musique,
30:22il y a eu un dox d'Arte
30:24sur un Didi qui a disparu malheureusement
30:26un peu trop jeune.
30:28Des Djimidis et des Djimidis,
30:30par exemple, sélectionnés
30:32pour avoir un laurier.
30:34Ça ressemble à quoi un laurier ?
30:36– C'est un très bel objet,
30:38je ne sais pas comment vous le décrire,
30:40c'est un très très bel objet
30:42qui ressemble un peu comme un César
30:44mais plus fin
30:46en cristal qui est fait, je crois,
30:48en partenariat avec Baccarat si je ne me trompe pas.
30:50Donc c'est quand même
30:52un très très bel objet qu'on a plaisir à poser
30:54sur sa cheminée ou dans sa bibliothèque
30:56avec fierté.
30:58– Ce genre de cérémonie, ça peut être répétitif,
31:00ça peut être un petit peu long.
31:02Qu'est-ce que vous allez amener pour que ça soit un peu différent ?
31:04– Alors déjà, c'est la première année
31:06qu'il n'y a que ces deux femmes qui présentent.
31:08Donc ça c'était important aussi, je crois,
31:10de marquer le coup sur la présence féminine.
31:12– Nous reconnons l'animatrice
31:14de Destin de Femmes.
31:16– Voilà, tout à fait, surtout.
31:18Et puis on est avec Demet
31:20qui a une manière d'animer
31:22et on est assez contrastés,
31:24toutes les deux, donc très complémentaires.
31:26Je pense qu'on va bien s'entendre.
31:28On s'entend déjà très bien d'ailleurs.
31:30Le but c'est aussi de s'amuser
31:32et de donner un peu de peps à l'événement
31:34mais qui fonctionne déjà très bien lui-même.
31:36On a quand même des belles personnalités
31:38et célébrités qui viennent en plus.
31:40Il y a aussi les remettants.
31:42– Parmi les remettants, il y aura qui ?
31:44Il y a tellement de noms
31:46que vous êtes obligés de regarder la liste.
31:48– Alors le trophée c'est Dôme,
31:50tout Baccarat, excusez-moi pour l'erreur.
31:52Alors comme remettant,
31:54on a des noms sympas.
31:56On a Anne Roumanoff
31:58qui vient par exemple remettre un prix.
32:00On a DJ Cut Killer.
32:02On a le patron
32:04de TF1, Thierry Tuilié.
32:06– De l'information.
32:08– Voilà, on a
32:10de belles personnalités qui viennent.
32:12– Et donc l'objectif
32:14des lauriers, c'est de montrer
32:16tout ce qui se fait
32:18dans l'audiovisuel.
32:20– L'excellence.
32:22– Que ce soit de la radio
32:24mais également de la production
32:26de séries,
32:28il y a du documentaire.
32:30On ne souligne pas suffisamment.
32:32L'audiovisuel, ce ne sont pas
32:34que des émissions de talk.
32:36Il y a beaucoup de documentaires, de magazines.
32:38– Tout à fait.
32:40Le but c'est aussi de montrer la variété
32:42de contenus qu'on propose sur les différents
32:44médias et de représenter les différents
32:46faits.
32:48C'est très important.
32:50C'est aussi la volonté de Patrick Béziens
32:52qui est président
32:54du club de l'audiovisuel
32:56et qui lui a repris
32:58la direction
33:00depuis une dizaine d'années
33:02et qui veut vraiment montrer
33:04cette globalité, cette richesse, cette pluralité
33:06qu'il y a sur les différents médias.
33:08– La pluralité de la famille audiovisuelle française
33:10et francophone.
33:12– Parce qu'on est avec TV5MONDE.
33:14– C'est important de montrer tout.
33:16– Qui diffuserait la cérémonie qui sera réalisée
33:18par Jérôme Revond.
33:20– Jérôme Revond.
33:22Et d'ailleurs il y a une production
33:24qui est assez forte dans les documentaires
33:26et dans les séries aussi.
33:28Il y a des séries françaises.
33:30On a mis un peu de temps à s'y mettre,
33:32Gilles Gansman, et aujourd'hui
33:34toutes les chaînes produisent leurs propres séries.
33:36Il y a d'ailleurs eu des séries à succès.
33:38Je ne reviendrai pas sur Braco et d'autres.
33:40– Ça c'est Canal ou HPI sur TF1.
33:42Et puis maintenant on fait même
33:44des coproductions avec Netflix.
33:46La fiction est là.
33:48C'est ce qui cartonne en premier
33:50sur les audiences.
33:52Toutes les fictions de France 3 arrivent devant
33:54les divertissements de TF1.
33:56– Ce qui est d'ailleurs difficile,
33:58et vous en avez parlé l'autre jour
34:00avec Claire Basigny de TF1,
34:02la directrice adjointe,
34:04c'est qu'aujourd'hui, de TF1,
34:06c'est qu'aujourd'hui
34:08on produit beaucoup de séries
34:10qu'on ne regarde pas forcément d'ailleurs aussi en direct.
34:12– Absolument.
34:14– C'est sur les plateformes aujourd'hui.
34:16– Beaucoup de binge-watching aussi.
34:18– Vous ne pouvez pas parler français Gilles Gansman.
34:20– Pardonnez-moi.
34:22– C'est parce que c'est sur Netflix.
34:24– Vous avez les saisons complètes.
34:26– Je sais ce que ça veut dire,
34:28mais je ne veux pas entendre parler de ces mots.
34:30– Comment est-ce qu'on dirait en français Gilles Gansman ?
34:32– C'est une soirée de l'audiovisuel et francophone
34:34et vous vous faites du franglais.
34:36– Pardonnez-moi.
34:38– Vous n'allez pas utiliser ce terme.
34:40– Je ne ferai pas ça sur scène, je vous promets Patrick Roche.
34:42– On regarde du côté du Québec, ils ont dû inventer une expression.
34:44– Oui, c'est ça.
34:46Le binge-watching c'est juste d'avoir une saison complète
34:48qui est déjà disponible et de pouvoir la regarder en intégralité.
34:50Alors il y a aussi une chose que je voudrais dire,
34:52c'est qu'on a quand même deux grandes carrières audiovisuelles
34:54qui seront réconforcées par un laurier d'or cette année.
34:56– On peut le dire ou pas ?
34:58– Je ne sais pas,
35:00je pense qu'on peut tout garder au chaud, non ?
35:02– C'est bon, d'accord.
35:04– GD par exemple.
35:06– On réfléchit un peu, on va le dire maintenant.
35:08– Non, non, non.
35:10– Non, regardez la série.
35:12– GD ?
35:14– Je ne sais pas.
35:16– Non, ça ne vous dit rien ?
35:18– GD, une grande carrière médiatique ?
35:20– Non.
35:22– Je pose la question à John, mon réalisateur,
35:24et puis vous de l'autre côté, GD,
35:26on laisse le suspense jusqu'à la semaine prochaine.
35:28– Tout à fait.
35:30– C'est comme un César Donner en fait,
35:32qu'on va lui remercier pour toute sa carrière.
35:34On a deux Césars Donners pour remercier.
35:36– Laurier.
35:38– Laurier, pardon.
35:40– C'est à cause de vous, Gilles Gansman.
35:42– Ça ressemble en fait au César.
35:44– Oui, c'est ça, c'est un peu la même idée.
35:46L'idée c'est quand même encore une fois,
35:48je le répète, de valoriser la qualité de nos savoir-faire
35:50qui sont quand même multiculturels
35:52et très riches en France.
35:54– Et c'est la première fois que vous rencontrez
35:56Gérald Darmanin, GD.
35:58– Voilà, exactement.
36:00Vous avez tout deviné.
36:02– Gérald Darmanin.
36:04– C'est pas réglé ce matin.
36:06Et puis moi je voulais vous poser une question,
36:08ça fait plus de 6 ans, 7 ans maintenant,
36:10vous êtes tous les dimanches sur Sud Radio à 19h,
36:12c'est excellent.
36:14Qu'est-ce que vous retirez de toutes les rencontres
36:16que vous avez faites et des rencontres que vous avez créées
36:18chaque samedi entre deux personnes
36:20qui n'étaient pas censées se rencontrer ?
36:22– Alors le dimanche à 19h c'est deux personnes
36:24et le samedi c'est une personne avec le destin de femme
36:26parce que l'idée c'est aussi de valoriser les femmes.
36:28Alors sur cet excellent je retire que
36:30déjà je suis très rassurée sur l'état de la culture
36:32en France et des gens qui s'impliquent
36:34dans leur volonté de faire, dans leur chemin
36:36parce que des gens qui sont dans l'excellence
36:38parce que l'excellence finalement c'est d'avoir
36:40envie d'aller dans le détail et de faire bien les choses
36:42et de s'impliquer dans sa voie,
36:44ça en fait grosso modo il y a
36:46pléthore de gens qui le font
36:48et qui le font avec un grand plaisir.
36:50Et puis j'ai remarqué aussi que plus c'est contrasté,
36:52plus les deux métiers sont différents,
36:54plus les gens prennent plaisir aussi à se rencontrer et à partager.
36:56Donc ça c'est vraiment la réussite de cette émission
36:58et je pense que c'est pour ça qu'elle fonctionne aussi.
37:00Le but c'est des petites doses de bonheur,
37:02de s'injecter aussi du plaisir de faire.
37:04Il n'y a pas que la culture, il y a tout le savoir-faire
37:06autour de l'artisanat,
37:08c'est ça qui est assez appréciable.
37:10Il y a aussi les patrons, il y a tout le monde.
37:12L'idée c'est tous les métiers
37:14de créer le lien entre ces différents métiers
37:16qui ne sont pas amenés à se rencontrer.
37:18Et puis alors sur Destin de Femme,
37:20j'ai une invitée qui m'a dit ça il n'y a pas longtemps
37:22quand je lui ai demandé ce que c'était son souhait
37:24elle m'a dit j'aimerais qu'on n'ait plus besoin
37:26de ce type d'émission, désolé de vous le dire.
37:28Et j'étais très contente qu'elle me dise ça
37:30parce que c'est vraiment une émission d'utilité publique.
37:32L'idée c'est qu'aujourd'hui c'est important
37:34de valoriser les femmes qui s'inscrivent
37:36dans des parcours de volonté,
37:38de savoir-faire, etc.
37:40qui sont très incarnées et pour l'instant
37:42c'est nécessaire parce qu'effectivement
37:44elles n'ont pas tellement la parole ailleurs
37:46et on espère qu'un jour on n'aura plus besoin
37:48de faire ça puisqu'elles auront la parole
37:50au même titre que les hommes un peu partout.
37:52Votre invitée samedi ?
37:54Mon invitée de samedi
37:56c'est Fanny Boucher
37:58qui est maître d'art
38:00qui est spécialiste de l'héliogravure
38:02et qui est la patronne des grands ateliers de France
38:04et qui a remis au goût du jour
38:06une technique ancestrale qui nous vient
38:08directement du XIXe siècle
38:10et c'est un procédé assez incroyable
38:12et c'est une femme assez incroyable aussi
38:14parce que grâce à elle l'héliogravure est redevenue un sujet en France.
38:16Ce qui est assez fabuleux dans le dessin de femmes
38:18c'est qu'à chaque fois ce sont des trajectoires
38:20des histoires, des parcours
38:22hors du commun un petit peu
38:24et on a besoin effectivement
38:26d'entendre ces personnes
38:28qui sont capables d'émerger.
38:30Merci Judith Beller
38:32Donc la cérémonie des lauriers
38:34C'est le 28 février
38:36sur TV5
38:38La cérémonie c'est le 28 février
38:40La diffusion je vous parle de la diffusion télé
38:42Oui parce que évidemment l'émission
38:44enfin l'enregistrement a lieu
38:46C'est au Théâtre Marigny
38:48donc lundi prochain
38:50sur la diffusion TV5 Monde
38:52et on vous en donnera quelques échos évidemment
38:54sur Sud Radio
38:56pour cette grande réunion
38:58de l'audiovisuel de la famille française
39:00et francophone avec
39:02beaucoup de partenaires comme AMP Visual
39:04et Patrick Bessier
39:06Merci
39:08C'est pas Gilles Gansman ?
39:10On était pas loin
39:12Vous pouvez dire merci JB
39:14maintenant
39:16Dans un instant mettez-vous d'accord
39:18Merci mon cher Gilles Gansman
39:20Mettez-vous d'accord jusqu'à midi
39:22avant de retrouver André Bercoff
39:24avec beaucoup de sujets sur la table
39:26Vous pourrez d'ailleurs aussi réagir
39:28si vous le souhaitez bien sûr
39:30Il y a l'histoire de la dépénalisation
39:32en fait du cannabis
39:34de la drogue
39:36Il y a l'histoire du voile dans le sport
39:38la loi laïcité, il y a la guerre en Ukraine
39:40et les leçons de Vance
39:42le vice-président américain
39:44On voit ça ensemble avec l'ensemble de nos chroniqueurs
39:46Sud Radio
39:48C'est votre opinion qui compte

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