Avec Véronique Genest
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2025-03-18##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2025-03-18##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:02Parlons vrai aujourd'hui, bonjour à toutes et à tous, plus que jamais, avec Gilles et notre invité Véronique Jeunesse.
00:10C'est Philippe Bigère que vous avez croisé, je révèle des secrets de coulisses dans les couloirs de Sud Radio qui vous a dit
00:17« Ah, ça va parler vrai aujourd'hui ». On parle toujours vrai ! On est ravis de vous recevoir Véronique Jeunesse,
00:22comédienne évidemment, Julie Lescaut qui cartonne toujours sur Série Club.
00:29C'est tout les matins, vous le savez, c'est à 7h40, il y a trois épisodes et ça va jusqu'à fin avril, j'ai eu les gens de Série Club
00:40et vous êtes une des séries qui cartonnent le plus. En ce moment, ils diffusent la saison 9, demain à 9h20, vous pourrez voir
00:49« Pauvre petite fille riche » comme épisode.
00:51Il y a 22 saisons ? En fait, on n'appelait pas ça des saisons quand on a commencé.
00:57Et vendredi prochain, à 11h du matin, vous pourrez garder « L'Aveu ». Ça vous parle des types d'épisodes ?
01:04Non, il y en a trop.
01:05Rien du tout.
01:06Alors, on va parler théâtre, parce que depuis que vous avez décidé d'arrêter de travailler, vous n'avez jamais autant travaillé, c'est ça ?
01:15Non, je n'avais pas vraiment décidé d'arrêter de travailler, mais j'avais dit « Je vais inverser la vapeur, j'ai vendu mon appartement à Paris,
01:22je vends mon appartement et je m'installe en Corse, dans ma maison. »
01:25Et du jour où j'ai vendu l'appartement, heureusement qu'il y avait le voisin de dessous qui vendait le sien et qu'il ne l'avait pas encore vendu,
01:30il me l'a prêté. Donc, il me l'a passé pour que j'y abuse le temps de trouver quelque chose.
01:34Parce que de ce jour-là, on m'a appelée pour jouer une pièce au théâtre de Passy qui s'appelait « Révélation » avec Russo.
01:39Vous allez reprendre ?
01:40Voilà, et j'ai enchaîné avec Jeanne d'Elle. Et là, je la reprends à 19h avec Jeanne d'Elle.
01:45Et moi, en plus de ça, j'ai fait docteur théâtre. J'ai remplacé une comédienne aux pieds levés, il y a maintenant presque un mois, je pense, à peu près.
01:58Et dans les Grands Ducs.
02:00C'est formidable.
02:02On va en reparler, mais tout de suite, c'est le zapping puisque Gilles regarde la télévision pour nous et nous dit ce qui s'est passé dans l'actualité.
02:11Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:15Valérie, Véronique, c'est quand même dur d'imaginer qu'il y a cinq ans, on était enfermés chez soi.
02:22Chacun chez soi. On a eu de la chance tous les deux, on a pu continuer la radio à la distance, vous chez vous et moi chez moi.
02:30Cinq ans déjà, le virus du Covid est apparu.
02:34Le 20h de France 2 a fait une page spéciale consacrée au Covid, à ces cinq ans de la crise Covid.
02:40Ils expliquaient que le virus est toujours actif, mais à moindre échelle.
02:45Ils faisaient un point sur où on en est du Covid.
02:48Le virus n'a pas disparu.
02:50Première semaine de mars, 132 personnes étaient hospitalisées.
02:53A la même période en 2021, elles étaient près de 10 000.
02:56Le coronavirus tue toujours près de 50 morts par semaine, 87% d'entre eux au plus de 75 ans.
03:03En France, la surveillance a été allégée.
03:05Au cœur de la crise, 200 stations d'épuration étaient suivies.
03:08Elles sont 54 aujourd'hui, 4 fois moins.
03:10Quant aux tests individuels, depuis le 1er mars, seules les personnes vulnérables ont le droit à un remboursement.
03:16Néanmoins, la vaccination a encore un sens.
03:1889% des patients en réanimation cette année ne sont ras à jour de leur vaccination.
03:23Preuve que l'injection protège des formes graves de la maladie.
03:26La prochaine campagne débute là, dans quelques semaines, à destination des plus fragiles.
03:30Car le Covid circule, quelle que soit la saison.
03:33Après l'annonce du président de la République, qu'est-ce que vous avez fait le lendemain, il y a 5 ans ?
03:39Moi, j'étais en tournée avec une pièce de théâtre, donc je devais partir.
03:43J'étais en train de m'habiller pour partir rejoindre la tournée.
03:47Et puis, tout a été arrêté.
03:49Donc, j'ai enlevé ma veste, je me suis assise.
03:51Alors, c'est vrai que j'en parlais à l'audio avec mon mari, justement.
03:54Et on se disait, qu'est-ce qu'était notre première action ?
03:58Effectivement, notre première réaction, il y avait déjà eu, pas mal d'années auparavant, le SRAS et d'autres trucs comme ça.
04:03Notre première réaction, ça a été la peur et l'acceptation d'un confinement, pour le temps de voir ce qu'il se passait.
04:11Et puis, disons que pendant le premier confinement, il y avait comme eu une acceptation.
04:15Et puis, tout à coup, moins d'acceptation à partir du moment où les prescriptions étaient un peu, à mon sens, débiles.
04:22Assis, debout, couché, à douze, à trize, c'était un peu n'importe quoi.
04:29Donc, là, je me suis mis un petit peu à...
04:32Et puis, voyant aussi, voyant surtout que tout ce qui était contre une sorte de doxa obligatoire, se voyait complètement mis à l'écart.
04:45Quand j'ai vu Montagné, par exemple, qui n'a pas eu un seul hommage à sa mort,
04:49je me disais, c'est quand même pas normal que ce soit comme ça, il y a autre chose.
04:56Juste répondre à une auditrice qui me dit, il persiste à dire que le vaccin a encore un sens des blaireaux.
05:01Les blaireaux, ils meurent, Marie, j'ai un ami qui est réanimateur,
05:07et 100% de ceux qui meurent du Covid n'ont pas été vaccinés.
05:13Je ne fais pas de la propagande pour le vaccin, comme vous allez me répondre,
05:18mais ce sont des chiffres pragmatiques de ceux qui sont accueillis aujourd'hui dans les hôpitaux.
05:24La grippe aussi, Valérie.
05:26Mais effectivement, certainement qu'il y a, pour les personnes fragiles, pour les personnes à certains âges,
05:30pour les personnes avec des problèmes, etc., certainement que c'est valable comme beaucoup de vaccins.
05:36Et je rappelle que c'est un zapping média et que c'était hier dans le 20h de France 2,
05:41ce n'était pas un son sur une radio, c'était un son du 20h de France 2 pour notre auditrice,
05:46et on continue donc ce zapping des médias.
05:49Certains établissements ont commencé, alors je change de sujet, parce que l'établissement ça me fait penser à l'hôpital,
05:55donc certains établissements scolaires ont commencé à faire, vous savez, la fouille des sacs,
06:01comme l'a demandé la ministre, vous allez nous faire des scandales, Véronique Genest.
06:05Non, ce ne sont pas des scandales.
06:07Comme l'a demandé la ministre de l'Education, hier dans cet avou, Valérie Pécresse,
06:11qui gère les établissements d'Île-de-France, et Laurent Munez, qui, vous savez, est le préfet,
06:20ont réagi sur ce phénomène de la prolifération des porteurs d'armes blanches chez les adultes ou les mineurs.
06:29Écoutez bien les chiffres qui vont être dits par Laurent Munez, c'est assez surprenant.
06:34Dans un lycée ou dans un collège, on peut très bien aller mettre un couteau sous une grille et aller le récupérer après.
06:39On voit monter cette délinquance juvénile.
06:41Pour la contrer, je le dis, il faut des sanctions immédiates pour les mineurs délinquants.
06:46Madame Pécresse a raison de souligner qu'on a saisi en 2024 6500 armes blanches contre 6000 en 2023,
06:52donc il y a une augmentation du port et malheureusement aussi de l'usage.
06:55Il faut savoir qu'un homicide sur deux dans l'agglomération parisienne est commis avec une arme blanche.
07:00Donc voilà, il faut qu'on ait un plan extrêmement résolu et déterminé pour lutter contre ce type de délinquance.
07:06Ce qui nous inquiète surtout, c'est le port de l'arme blanche, surtout chez les mineurs qui disent vouloir se défendre.
07:13C'est ce qui, évidemment, nous inquiète le plus.
07:16Il y a eu un moment un peu surréaliste aujourd'hui, c'était sur France 5, c'est ça ?
07:19Oui, non, c'est à vous.
07:20C'est à vous.
07:22C'était la journaliste d'ailleurs.
07:24Émilie Traguen qui interrogeait le préfet de police sur le plan des narcotrafiquants, le fait de les enfermer.
07:32Elle disait, mais est-ce que vous avez pensé au séquel psychologique de l'enfermement ?
07:36Et il lui a très bien répondu, moi je voudrais d'abord penser aux victimes et au séquel psychologique des victimes
07:41avant de penser à celle de ces délinquants et de ces narcotrafiquants.
07:46C'est tout à fait juste.
07:48C'est terrifiant d'en arriver là, mais je pense qu'effectivement il y a un moment où il faut vraiment beaucoup de fermeté
07:54parce que comment peut-on arriver à prendre 6 000 et quelques couteaux ?
07:57Ça devient n'importe quoi.
07:58C'est complètement dingue.
07:59Dans toute votre carrière théâtrale, il n'y a pas eu quelqu'un qui a crié dans la pièce ou au moment où vous étiez contesté ?
08:06Bravo !
08:07Oui, bravo tout le temps.
08:08Bravo tout le temps, bravo.
08:09Quelle agression !
08:10C'est très agressif.
08:13Mais il faut payer pour aller au théâtre, je ne pense pas qu'il y a quelqu'un qui va payer 50 balles pour aller faire bravo, pour aller faire ouh !
08:21Mais regardez ce qui s'est passé avec Enrico Macias le samedi.
08:25Ah oui, les boules puantes !
08:27Oui, les boules puantes. Il y a quand même des gens qui ont payé pour aller déverser des boules puantes.
08:33Alors évidemment, dans cette période un peu compliquée, on a envie de douceur, de choses sucrées et de se blottir.
08:44Et vous savez ce qui cartonne à Londres, Valérie ? C'est les peluches.
08:47Alors elles ont bien changé. Fini le doudou de la peluche.
08:50Aujourd'hui, on craque pour un rouleau de papier toilette en peluche bien moelleux, un croissant souriant, une tortue boudeuse ou même un sushi.
09:00Vous avez votre sushi en peluche. C'est un tel carton, c'est lancé par une marque anglaise que, évidemment, c'est pas la peluche à 12 euros, vous vous doutez bien.
09:11Il doit être très doux alors.
09:12Très doux et très cher. Et du coup, ils ne s'attendaient pas à ça.
09:16Tout le monde les vole ces peluches dans les magasins.
09:19Et donc, reportage dans le magasin à Rhodes, le fameux magasin à Londres, qui sont victimes de vols à l'application de ces peluches.
09:27Avec ses créations décalées, une marque anglaise connaît un succès inédit chez les adultes.
09:32Car ces peluches, souvent en édition limitée, se revendent à prix d'or sur Internet.
09:372400 euros pour une grenouille, 6000 euros pour ce rarissime lapin au motif de léopard.
09:43De quoi alimenter une nouvelle délinquance.
09:46Là, elle a un oeil sur ce grand hérisson qui était le modèle le plus cher au magasin.
09:50Et hop, le hérisson, 70 euros dans la poussette et elle le recouvre avec un manteau.
09:56En remplissant ainsi sa poussette, cette cliente emporte près de 500 euros de peluches.
10:01Charlie Groves recevra bientôt des anti-vols dernier cri.
10:04De quoi transformer son magasin, jusqu'ici sans problème, de la campagne anglaise en forteresse à peluches.
10:11Ah oui, je regarde sur Internet, c'est assez incroyable.
10:14Je peux donner la marque pour nos auditeurs ?
10:16Oui, allez-y.
10:17Si vous êtes si mignons en maths.
10:18De toute façon, on n'ira pas, oui, c'est ça.
10:20Jellycat.
10:21Alors, il y a des peluches normales, vous allez en bas des peluches.
10:23Il y a des oeufs, il y a une tosse avec un oeuf.
10:26Mais ça donne envie quand même, certaines peluches.
10:29Mais pourquoi ce prix-là ?
10:30Parce que c'est le côté un peu bobo, le côté un peu chic.
10:34Ce n'est pas les peluches pour tout le monde.
10:36C'est un qui veut les acheter, après tout, c'est leur problème.
10:38Oui, absolument.
10:39C'est incroyable comme sujet.
10:41Et alors hier, en raison de l'actualité, il y a eu beaucoup d'actualité hier, je n'ai pas pu diffuser le son de la fin d'une chaîne.
10:49On est quand même le Zapping Media.
10:51Celle de BFM Paris, vous savez, la nouvelle chaîne BFM Paris a fermé en raison de son actionnaire,
10:59le nouvel actionnaire de BFM RMC, qui a décidé de fermer cette chaîne pour des raisons économiques.
11:04Alors, il faut vous dire Valérie, qu'elle perdait plus de 3 millions d'euros à elle seule,
11:09alors qu'il y a eu 9 déclinaisons.
11:11Vous savez, vous avez BFM Marseille, Côte d'Azur et autres.
11:14Eux perdent 3 millions, mais à eux 9.
11:17Donc, elle perdait vraiment trop d'argent.
11:20C'est pour ça qu'elle a été fermée.
11:22Les déclinaisons régionales continuent, bien sûr.
11:25Voici donc le dernier moment de BFM Paris, qui a fini ce week-end.
11:30Voilà, c'est fini.
11:31Ça y est, c'est terminé.
11:32Je crois que là, on va fermer cette chaîne, mais on ne va pas la fermer que tous les deux.
11:36Et si on dormait là ?
11:37Non, non.
11:38On va quand même inviter toute la rédaction de BFM Paris de France à nous rejoindre sur le plateau.
11:43Et ils vont rentrer.
11:44Et ils rentrent maintenant.
11:45On a commencé en 2016.
11:47On termine ce soir.
11:48C'est un grand moment d'émotion, je pense, pour tout le monde autour de ce plateau.
11:53On va se laisser.
11:55Ce soir, on va se laisser sur un bêtisier,
11:57puisque finalement, il vaut mieux se quitter en riant un petit peu.
12:00Je vous propose qu'on dise au revoir à nos téléspectateurs.
12:09Voilà, un nouvel écran noir.
12:11Je crois que Véronique Jeunesse va jeter une peluche avant la fin de l'émission.
12:14Je n'avais pas entendu ce prix-là, mais elles ne sont pas si chères que ça.
12:17Il y en a qui sont chères.
12:19Ils sont à 35 balles.
12:20Allez-y, commandez.
12:22Prenez le papier de rouleau.
12:29J'avais juste une question.
12:30Comment vous avez réagi à la fermeture des chaînes de C8 et de NRJ12 ?
12:37Comment réagir ?
12:39On ne ferme pas une chaîne.
12:41Si on veut punir quelqu'un, on punit quelqu'un.
12:43On ne ferme pas une chaîne.
12:44Il y a des gens qui travaillent.
12:45Aucune chaîne.
12:46Personne ne mérite ça.
12:48Hier, on a tous été touchés par la disparition à 43 ans d'Émilie Dequenne.
12:52Vous la connaissiez ?
12:54Non, je l'avais croisée.
12:56Je ne la connaissais pas très bien.
12:58J'adorais cette actrice.
13:00Tous les hommages lui sont rendus.
13:03Elle était lumineuse, délicieuse, charmante.
13:06On l'avait reçue.
13:07Moi, je l'avais rencontrée par ailleurs.
13:08Mon mari avait craqué quand il l'avait vue.
13:10Je crois que c'était la femme de ménage.
13:12Elle était tellement divine.
13:14J'ai regardé le film.
13:15Elle est vraiment magnifique.
13:16Elle a été rediffusée hier par France 3.
13:19Elle a été rediffusée hier et qui a plutôt bien marché.
13:21Ce vendredi, France 5 rediffusera Rosetta Hans
13:25qui avait eu le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 1999.
13:30Vous pouvez aller également sur la plateforme de Canal+,
13:33qui a mis en ligne tous les films d'Émilie Dequenne.
13:37Et puis, évidemment, on voit hier plusieurs films entiers diffusés sur France 3.
13:41Vous pouvez aller sur France.tv.
13:43Et puis, il y a eu un film qui est sorti
13:46qui ne s'appelait pas son genre.
13:48Un film de Lucas Bellevaux.
13:50Un film incroyable qui racontait l'histoire de deux personnages diamétralement opposés.
13:55Aurelle, elle est positive.
13:57Lui, il est négatif.
13:58Elle va au karaoké pour séduire des gens
14:01et pour voir sa vie comme une comédie musicale.
14:04Et je finis toujours mon zapping avec de la musique.
14:07En plus, Valérie hier m'a fait un clin d'œil.
14:11Voici l'extrait « I will survive » par Émilie Dequenne.
14:14Alors, évidemment, elle fait un karaoké.
14:16Mais c'est vraiment elle qui chante.
14:18Mais elle joue celle qui joue.
14:20Elle s'ébrouille bien d'ailleurs.
14:21Elle chante pas mal.
14:22C'est pas une grande voix, mais elle est très mignonne.
14:25Et on chante ça à elle.
14:26« I will survive ».
14:3743 ans.
14:38C'est quand même triste et dur de mourir aussi jeune.
14:42Quelqu'un hier sur X faisait une remarque assez juste.
14:46Il disait « Depuis hier soir, on ne cesse de dire qu'Émilie Dequenne a perdu son combat contre le cancer.
14:51La façon d'en parler est déplorable.
14:53Les malades du cancer n'ont aucune responsabilité dans leur guérison.
14:56Il y a des traitements qui fonctionnent ou pas.
14:58Il y a des traitements qui ne fonctionnent pas.
15:00Il y a des traitements qui fonctionnent ou pas.
15:03Il y a des traitements qui fonctionnent ou pas.
15:05Il y a des cancers qui ne laissent aucune chance aux malades comme celui qui a emporté Émilie Dequenne.
15:09Donc de dire qu'elle a perdu son combat...
15:11Je suis pas d'accord avec ce qu'il dit dans le sens où c'est pas un combat.
15:15C'est beaucoup plus mental que ça l'idée de combattre son cancer.
15:20C'est-à-dire de l'accepter et d'aller...
15:22Ne pas baisser les bras.
15:23Parce que c'est un vrai combat pour la vie dans le sens où c'est quand même très douloureux.
15:27Il y a quand même des choses qu'il faut combattre.
15:30Combattre soi-même déjà par rapport à cette maladie.
15:32C'est vrai.
15:33C'est ça ce combat.
15:34C'est un combat.
15:35Mais dire qu'elle a perdu, ça signifie qu'elle n'a pas été...
15:38Elle a gagné son combat.
15:40On se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio et avec Véronique Jeunesse pour parler théâtre et télé.
15:48Le 10h30, Sud Radio Média.
15:51Valérie Expert.
15:53Gilles Gansman.
15:54Radio Média.
15:55L'invité du jour.
15:56L'invité du jour, c'est Véronique Jeunesse.
15:59Merci d'être avec nous.
16:00On est ravis.
16:01Moi je pensais que vous étiez exilée en Corse.
16:02Non mais moi je suis dans les peluches.
16:04Oui mais moi aussi.
16:05Du coup, Gilles a fait un canton à regarder les peluches dont Gilles parlait.
16:10Allez, on va pas trop leur faire de pub.
16:12Donc Julie Lescaut, ça continue.
16:14Les redifs continuent sur Série Club tous les matins dès 7h40.
16:20Je savais pas.
16:21Qu'est-ce que ça vous fait quand vous appelez et que vous tombez sur un épisode de Julie Lescaut ?
16:26C'est paradoxal.
16:27Moi quand je tourne quelque chose, que ce soit une émission ou n'importe quoi, je me suis toujours détestée physiquement.
16:33Donc j'arrive pas à me regarder.
16:35Et quand c'est 20 ans après ou 10 ans après, je me dis finalement j'étais pas mal.
16:42Je finis par regarder.
16:44Moi hier, du coup, je savais qu'on allait vous rencontrer.
16:48J'étais sur Série Club et j'ai vu Mousse Diouf et ça m'a fait quelque chose.
16:52Parce qu'on l'oublie parfois.
16:54J'oublie pas moi.
16:55Oui mais je parle dans la population générale.
16:59Vous vous êtes raviée avec lui.
17:02Et en fait c'est peut-être ça.
17:04La marraine de son fils moi.
17:06Ce qui restera peut-être de Gilles Lescaut, c'est une part d'éternité pour Mousse Diouf.
17:10Ah bah oui, forcément.
17:12Et puis Mousse, je l'ai dans mon cœur.
17:15Je vois son ex-femme, sa veuve je dirais.
17:20Et puis voilà.
17:21Je veux dire c'est quelqu'un auquel j'étais profondément attachée jusqu'au bout.
17:27On voit qu'il y a des émissions cultes qui reviennent.
17:31Julie Lescaut pourrait revenir en série.
17:33Vous y retourneriez ? Tournez ?
17:35Je ferais Mamie Lescaut alors ?
17:37Oui mais pourquoi pas ?
17:39Non mais votre fille pourrait être flic.
17:41Voilà peut-être que ma fille pourrait être flic.
17:43À ce moment-là je viendrais moi pour foutre un peu le bordel dans le commissariat.
17:46Plutôt genre la vieille qui veut continuer à exister.
17:49Et puis qui va faire un papa avec les autres.
17:52Ça peut être drôle.
17:53Et qui aide sa fille à faire les enquêtes.
17:55Consultante.
17:56Oui et puis venir de temps en temps.
17:58Vous avez des propositions de série ou pas trop ?
18:01Non, pas qui m'intéressent en tous les cas.
18:04Moi j'écris en ce moment.
18:06C'est long à écrire.
18:08Moi j'ai une idée donc je suis en train de l'écrire.
18:10Mais je passe par un livre d'abord.
18:13Parce que comme ça je peux fouiller les personnages.
18:16Et puis non.
18:18Moi franchement tourner, j'ai énormément tourné.
18:22Pendant 30 ou 40 ans de ma vie.
18:26C'est énormément de travail.
18:29Je dirais pas de douleur.
18:30Mais j'ai fait ça pendant que j'étais enceinte.
18:33J'ai tourné jusqu'à 8 mois enceinte pratiquement.
18:35J'avais accouché depuis deux mois seulement.
18:37J'ai passé mon temps.
18:38Et tourner c'est partir le matin, se lever à 5h30.
18:41Rentrer le soir jamais avant 21h30 chez soi.
18:44C'est pas de vie et c'est épuisant.
18:46Et franchement le théâtre c'est plus comme aller à la salle de sport.
18:52C'est vrai ?
18:53Moi par exemple en ce moment je vais au théâtre à 18h le soir.
18:56Je joue à 19h.
18:58J'arrête à 20h30.
19:01Je recommence à 21h la deuxième pièce.
19:04Il faut de l'énergie quand même.
19:06C'est un peu comme d'aller au sport.
19:08Les deux pièces sont très différentes.
19:10Il y a les Grands Ducs.
19:12Celle qui joue à 21h c'est les Grands Ducs.
19:14C'est au théâtre de Passy qui est un théâtre formidable.
19:17Un petit théâtre de l'ouest parisien.
19:21Ce qui est assez rare.
19:22En général ils sont tous à l'est.
19:24C'est une salle très sympa.
19:26Et donc tous les soirs 21h les Grands Ducs.
19:29Les Grands Ducs c'est un genre un peu spécial.
19:32C'est une parodie.
19:36C'est du jeudi au samedi Valérie.
19:38Du jeudi au samedi à 21h.
19:40Pas tous les soirs.
19:42Et en matinée le dimanche à 17h.
19:44Jean-Pierre Castaldi, Georges Belair,
19:46Jean-Christophe Barque,
19:48Éric Leroch et Christian Diaz.
19:50Et vous.
19:52C'est évidemment une adaptation du film.
19:54Il y avait Jean-Pierre Mariel,
19:56Jean Rochefort et le troisième.
19:58Philippe Noiret.
20:00Je dois dire que c'est extrêmement drôle.
20:02Alors évidemment,
20:04c'est un genre particulier.
20:06Il y a des gens qui se trompent en pensant
20:08qu'ils vont aller voir un boulevard tout simple.
20:10C'est un boulevard,
20:12une parodie.
20:14Il y a des numéros de clowns dedans.
20:16C'est très très drôle.
20:18Castaldi est génial.
20:20Ils sont tous géniaux.
20:22Est-ce que comme dans le film à la fin
20:24vous faites une petite quête tout près du public ?
20:26Est-ce qu'il y a des gens qui donnent de l'argent ?
20:28Mais non, on ne la fait pas vraiment.
20:30Vous ne la faites pas vraiment ?
20:32Ce serait drôle de voir si des gens donnent.
20:34Vous vous souvenez dans le film,
20:36à la surprise de tout le monde,
20:38il y a Jean-Pierre Mariel
20:40qui fait « on va faire une petite quête ».
20:42C'est une pièce effectivement
20:44que du jeudi au dimanche,
20:46mais on est aussi en même temps en tournée.
20:48Par exemple, il y a des jours,
20:50la dimanche, on était en tournée à Montargis.
20:52800 places, un délire.
20:54Une salle pleine.
20:56Après les images, c'était du délire.
20:58Et vous m'expliquez,
21:00vous aviez un vrai plaisir d'aller en province.
21:02Mais oui, ce n'est pas le même public
21:04qu'à Paris.
21:06Il y a du très bon public aussi à Paris.
21:08Mais le public
21:10est un peu...
21:12Par rapport à la province,
21:14on sent que les gens en province ont ce besoin.
21:16À Paris, il y a tellement de diversité,
21:18de spectacles, que les gens,
21:20c'est un peu comme quand on a tout sous la main,
21:22on finit par payer.
21:24Et ils sont un peu blasés,
21:26puis un peu, je ne sais pas,
21:28un peu plus bégueules.
21:30Même si ça arrive beaucoup, moi je vois dans Révélation
21:32ou dans Grand Duc, on a vraiment des publics qui l'ont.
21:34Mais ce n'est pas le même public. Là, on sent
21:36quand ils arrivent les gens.
21:38C'est leur sortie.
21:40Ils sont heureux d'être là et ils sont venus pour s'amuser.
21:42Et dès le départ,
21:44la seconde ou le spectacle,
21:46là par exemple, ça commence, il y a un des acteurs,
21:48il traverse la salle en faisant une immense tirade
21:50classique, et bien la salle a fini
21:52la tirade avec lui.
21:54Ils sont là pour se donner
21:56et pour nous porter.
21:58C'est extraordinaire.
22:00Dans ce rôle-là,
22:02on rappelle qu'au cinéma,
22:04Michel Blanc engage des acteurs
22:06ringards pour faire
22:08une tournée. Et finalement,
22:10la tournée marche très bien. Alors lui,
22:12ça le ruine. Et donc, du coup, il essaye
22:14de tout faire pour interrompre la pièce.
22:16Il est ruiné.
22:18Il veut absolument toucher l'assurance.
22:20Il veut
22:22que l'actrice se couche,
22:24c'est-à-dire s'arrête. Et elle, c'est hors
22:26de question. Il veut absolument
22:28la buter, donc il va tout faire pour la buter.
22:30Dans la pièce de théâtre, j'imagine qu'il vous arrive
22:32plein de choses, vous recevez des
22:34couvres, vous recevez des choses.
22:36C'est là où
22:38ça rentre dans le clown.
22:40C'est vraiment
22:42du burlesque.
22:44C'est de la farce.
22:46C'est de la parodie.
22:48C'est les branquignoles, en fait.
22:50J'ai l'impression de me retrouver à l'époque des branquignoles.
22:52Et le danger n'était pas qu'on
22:54part avec le film ? C'était pas ça
22:56le danger pour chacun des comédiens ?
22:58Paradoxalement, il y a énormément de gens
23:00qui viennent et qui n'ont pas vu le film.
23:02Ils datent quand même un peu le film.
23:04Ah, les Grands Ducs, je vais regarder.
23:06Alors que moi, c'est un de mes films fétiches.
23:08Je les ai vus 50 fois.
23:10Je les regarde une fois par an.
23:12Tellement ils me...
23:14Il y a des moments dans le film, c'est le moment qui me fait le plus rire.
23:16C'est quand Marielle va
23:18pour des heureux acteurs
23:20qui viennent pour les remplacer
23:22parce qu'ils ont été virés. Il va leur dire
23:24qu'ils doivent repartir parce que finalement
23:26la représentation n'est pas là, elle est ailleurs.
23:28Et il monte, il se trompe, il est dans une telle impro,
23:30il rentre dans le train
23:32et il part avec eux.
23:34Il fait une tronche.
23:36Il est incroyable, Marielle.
23:38J'ai des fous rires quand je regarde.
23:40Vous savez de quand il date, le film ?
23:42Vous avez raison, en 1996.
23:44C'était avant l'an 2000.
23:46L'année de la naissance de mon fils, 28 ans.
23:4828 ans, donc en effet...
23:50On va marquer une petite pause
23:52et on se retrouve dans un instant.
23:54Puis on va parler de Révélations.
23:56Point de suspension avec un S.
23:58Révélations que vous allez jouer
24:00à partir du 3 avril.
24:02C'est ça, c'est une reprise.
24:04A tout de suite avec Véronique Jeunet.
24:14Suplément médiane.
24:16Avec Véronique Jeunet, toujours un plaisir
24:18de vous voir, de vous retrouver,
24:20Véronique Jeunet.
24:22Pour ceux qui sont fans, c'est sur Série Club
24:24les rediffusions de Julie Lescaut.
24:26Et sur la plateforme de TF1 aussi.
24:28Et sur la plateforme de TF1.
24:30TF1 Plus.
24:32TF1 Plus, absolument.
24:34Et puis le théâtre.
24:36Les Grands Ducs au théâtre de Passy
24:38est en tournée également.
24:40C'est du jeudi au samedi à Paris.
24:42Le cinéma est dimanche à 17h.
24:44Et à 21h le soir.
24:46Deux dans la journée, vous devez être bien assez.
24:48Non ?
24:50Ah ouais ?
24:52C'est un peu comme faire du sport.
24:54C'est votre salle de sport.
24:56Et puis théâtre de Passy toujours.
24:58Succès.
25:00Reprise.
25:02Révélations à 19h.
25:04Les mêmes jours.
25:06Et ça ce sera à partir du 3 avril.
25:08Et comment on ne mélange pas les deux textes ?
25:10C'est pas la même histoire.
25:12Moi je sais.
25:16Moi j'ai repris le rôle.
25:18Parce que ce n'est pas moi qui ai commencé les Grands Ducs.
25:20On m'envoyait le texte le vendredi.
25:22Le dimanche je le savais.
25:24Je l'ai répété lundi, mardi, mercredi.
25:26Je suis rentrée sur scène.
25:28C'est un muscle la mémoire.
25:30C'est une façon d'apprendre.
25:32C'est l'histoire qui nous emmène.
25:34Et le texte il revient au fur et à mesure de l'histoire.
25:36Je ne suis pas en train de penser à ce que je vais dire avant de le dire.
25:38Vous accepteriez d'avoir une oreillette quand vous serez plus âgée ?
25:40Non.
25:42Je serais incapable de travailler avec une oreillette.
25:44C'est horrible.
25:46Je ne sais pas comment on fait.
25:48Je ne récite pas un texte.
25:50Je pense à la situation.
25:52Et le texte il vient se placer sur la situation.
25:54Si on me soufflait à l'oreillette,
25:56ça me mettrait totalement dehors du sujet.
25:58Je crois que je serais incapable.
26:00Peut-être qu'il y a des gens qui arrivent.
26:02Moi je suis incapable de faire ça.
26:04La mémoire ça se travaille.
26:06Vous le ferez toute votre vie ?
26:08A 75 ans ? A 80 ans ? A 90 ans ?
26:10J'espère.
26:12Je serais Denise Gray j'espère.
26:14Oui mourir sur scène.
26:16Pourquoi pas.
26:20Est-ce que vos prises de position politique
26:22vous ont coupé
26:24de certaines propositions ?
26:26Certainement.
26:28Mais tant pis.
26:30Je n'ai pas envie de travailler
26:32avec les cons.
26:34Je veux dire,
26:36s'il y a des gens assez stupides
26:38pour tout mélanger,
26:40je n'ai pas besoin d'être avec eux.
26:42Ce n'est pas très grave.
26:44Vous êtes sur les réseaux sociaux,
26:46vous les regardez beaucoup, vous les suivez,
26:48vous regardez ce qu'on dit de vous ou pas ?
26:50Pas trop non. Je m'en fous un peu de ce qu'on dit de moi.
26:52Je sais qu'il y aura toujours des gens pour dire du mal
26:54et des gens pour dire du bien.
26:56Moi je vois ce que je vis.
26:58Je vois dans la rue, les gens m'arrêtent,
27:00les gens m'embrassent,
27:02les gens sont gentils,
27:04même ceux, hier j'ai croisé un mec,
27:06il me fait, ils sont cons,
27:08il y en a qui disent que vous êtes raciste.
27:10Je dis, oui, ils sont cons, c'est pas grave,
27:12je suis surtout anti-con.
27:14De toute façon, aujourd'hui,
27:16on est toujours le con d'un autre,
27:18on est le raciste d'un autre,
27:20on est le facho d'un autre.
27:22Les mots sont dévoyés,
27:24ils n'ont plus aucune importance.
27:26C'est violent.
27:28Il faut savoir que c'est violent.
27:30J'ai parlé sur la petite marine de la Star Academy,
27:32qui souffre, parce qu'effectivement,
27:34il y a beaucoup de méchanceté,
27:36parce que tout à coup, il y a une sorte de clivage,
27:38parce qu'une n'a pas gagné, l'autre...
27:40Je trouve ça tellement débile,
27:42parce que maintenant, ça devient un problème sur tout.
27:44Mais il y a de la place pour tout le monde,
27:46mais quelle importance.
27:48Quand les deux vous dites qu'elles s'entendent,
27:50mais foutez-leur la pelle, laissez-les travailler.
27:52Qu'est-ce qu'ils ont besoin d'être méchants ?
27:54Aller sur truc pour faire des compliments,
27:56pas pour être méchant.
27:58Pour les partis politiques
28:00où je lutte, je vais rarement,
28:02quand je vois quelque chose, dire à quelqu'un
28:04d'être méchant pour être méchant,
28:06si ce n'est pas pour y répondre.
28:08Mais est-ce que des fois, vous ne vous dites pas
28:10laissez-les entre eux
28:12et je quitte Twitter ?
28:14Moi, je suis Twitter,
28:16mais moi...
28:18Moi, je relais
28:20les choses que j'ai envie de relayer dessus,
28:22le reste, je ne lis pas tellement.
28:24Ou de temps en temps, quand j'ai une pensée qui me vient un peu rigolote,
28:26j'aime bien baser les gens
28:28d'une façon un peu humoristique.
28:30Mais c'est plus un exercice,
28:32ça ne me prend pas plus de temps que ça.
28:34Qu'est-ce qu'on vous dit dans la rue ?
28:36On vous parle de Julie Lescaut, toujours ?
28:38Même de Nana, encore.
28:40Nana qui était votre formidable premier rôle.
28:42De Nana, de Julie Lescaut,
28:44de la Dame des yeux, de plein de choses.
28:46On me parle de beaucoup de choses.
28:48Les gens sont toujours extrêmement
28:50gentils et j'ai fait plein d'autres choses.
28:52J'ai fait un festival de théâtre en Corse
28:54et là, j'essaie de monter des tournées en Corse.
28:56Je fais d'autres choses.
28:58J'essaie de monter des pièces.
29:00Vous êtes pleine de projets et d'énergie.
29:02Quand vous êtes en Corse,
29:04vous n'êtes pas sur votre transat ?
29:06Un peu quand même.
29:08Je sais faire les deux.
29:10Je sais glander
29:12et tout à coup, j'ai envie
29:14de faire des trucs.
29:16Quand je les fais, je les mets à fond.
29:18Vous avez dit, d'ailleurs,
29:20à un grand intervieweur, Jordan Deluxe,
29:22vous avez dit,
29:24on se connait bien.
29:26Il est très doué, Jordan.
29:28Vous avez dit que cette maison en Corse,
29:30c'est grâce au jambon madrange que vous avez pu l'acheter.
29:32Il a été très étonné.
29:34C'est vrai ?
29:36C'est une époque où la pub,
29:38Christine, bravo, elle dit que
29:40Ariel lui avait payé sa maison au Mexique.
29:42C'était une époque où la pub
29:44payait énormément.
29:46Elle a été diffusée
29:48pendant trois ans.
29:50Pendant trois ans.
29:52Quatre ans.
29:54Et là, vous avez ce qu'on appelle les droits de suite.
29:56En fait, c'est les droits de suite
29:58qui payent le truc.
30:00En tout, ça va payer ma maison en Corse.
30:02Incroyable, pour du jambon. Et maintenant, vous mangez
30:04du saucisson d'âne plutôt que du madrange.
30:06Pourquoi du saucisson d'âne ?
30:08J'ai cette image-là de la Corse, du saucisson d'âne.
30:10On ne mange pas les ânes, les pauvres ânes.
30:12On les promet.
30:14C'est du porc,
30:16le saucisson d'âne, non ?
30:18C'est une appellation.
30:20C'est une appellation.
30:22Fais vérifier.
30:24Et voilà.
30:26Et pour finir, révélation au théâtre de Passy.
30:28On peut citer vos partenaires, Édouard Collin,
30:30Loutilly et Jandelle.
30:32Et alors, à noter quand même
30:34que c'est une pièce de Jean-Éric Biel.
30:36Ça vous parle de Jean-Éric Biel ? C'était une des voix des Guignols.
30:38Un imitateur. Et Arnaud Lemore.
30:40Arnaud Lemore qui est un auteur
30:42incroyable.
30:44Et metteur en scène.
30:46Également des minikums.
30:48Arnaud Lemore, il écrivait
30:50pour les minikums.
30:52Et puis il a fait le film Ibiza qui avait cartonné
30:54L'amour à deux.
30:56Et donc ça a été un succès, cette pièce ?
30:58On a commencé à jouer en novembre
31:002023.
31:02On a joué jusqu'à fin septembre 2024.
31:04Et là, on le reprend.
31:06On le reprend à 19h.
31:08Voilà.
31:10On va voir peut-être jusqu'à l'été.
31:12Vous me disiez que vous vous mariez
31:14beaucoup avec sur scène.
31:16C'est quelque chose qui vous fait beaucoup rire.
31:18C'est très drôle parce qu'en fait,
31:20c'est l'histoire de deux parents complètement dépassés.
31:22C'est une famille qui se réunit parce que la fille
31:24veut leur faire une révélation.
31:26Et finalement, de révélation en révélation,
31:28tout le monde va y aller de la sienne et de mal en pis.
31:30Et cette famille qui est
31:32les deux parents complètement
31:34soudés, surtout contre les enfants,
31:36parce qu'en fait, ils sont tout le temps en train de se bouffer
31:38le nez. Finalement,
31:40les révélations, ça va un peu faire exploser tout ça.
31:42C'est très, très, très drôle et très actuel
31:44dans les révélations.
31:46Les gens ont envie de rire. Moi, je vois beaucoup de gens qui me disent
31:48« Ah, mais toi qui vois des gens, qu'est-ce que je peux aller voir au théâtre ? »
31:50Ben voilà, vous avez envie de rire, vous avez envie
31:52de vous changer les idées.
31:54C'est en ce moment Les Grands Ducs
31:56et puis Révélations.
31:5819h et 21h.
32:00Est-ce que ça va un peu mieux dans le monde du théâtre ?
32:02J'entends financièrement. Est-ce que
32:04les gens commencent à revenir au théâtre ?
32:06Parce qu'évidemment...
32:08Il y a des spectacles qui marchent pas mal.
32:10Michel Bernier...
32:12Enfin, il y en a quelques-uns qui marchent bien.
32:14Oui, oui, tant mieux, tant mieux.
32:16Plus les spectacles marchent et plus le théâtre marche
32:18et plus ça fait marcher le théâtre.
32:20Donc en fait, il faut espérer que tous les spectacles marchent.
32:22Alors, c'est pas le cas pour tous.
32:24Depuis le Covid, effectivement, c'est devenu assez compliqué.
32:26Beaucoup de théâtres ne jouent plus d'ailleurs
32:28toute la semaine, mardi, mercredi, jeudi, vendredi.
32:30Là, beaucoup jouent seulement le mercredi,
32:32jeudi ou le jeudi, vendredi, samedi, dimanche.
32:34Ça dépend aussi. Des fois, on mélange ça
32:36avec la tournée. Enfin bon, voilà.
32:38On vous verra un jour au cinéma ?
32:40Bah, si on me propose un truc qui m'intéresse.
32:42On vous propose quand même le cinéma.
32:44Vous avez des propositions de cinéma.
32:46Pas qu'ils m'intéressent.
32:48Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous intéresse ?
32:50Parce que c'est pas des rôles qui m'intéressent.
32:52C'est parce que j'ai pas envie de les jouer.
32:54Parce que c'est des rôles qui sont tellement anecdotiques
32:56que j'ai pas envie d'y aller.
32:58Oui, mais c'est peut-être la petite étincelle
33:00qui fait que vous rentrez dans le milieu.
33:02Mais non, mais non, mais non.
33:04Bah si, vous faites ça et vous dites
33:06Non, ça vous intéresse pas.
33:08Non, pas ça.
33:10J'ai fait mes preuves, ça.
33:12Et sur des unitaires non plus,
33:14y'a rien qui vous intéresse ?
33:16Sur des rôles peut-être plus tragiques ?
33:18D'une femme ?
33:20D'une tueuse ?
33:22D'être complètement à l'inverse de là où on vous attend ?
33:24Pour l'instant, je suis pas libre.
33:26Alors on m'en propose pas.
33:28Et puis si on m'en proposait,
33:30faudrait vraiment
33:32que ça vaille le coup.
33:34C'est-à-dire que c'est
33:36un rapport à l'image qui est étonnant.
33:38C'est-à-dire que moi j'ai toujours un rapport difficile à l'image
33:40et puis tu prends de l'âge.
33:42Je me suis jamais trouvée jolie,
33:44je me suis jamais aimée.
33:46Vous avez fait une pièce sur le point d'ailleurs.
33:48J'ai toujours eu des rôles
33:50qui dépassaient ça.
33:52C'est-à-dire que le rôle était suffisamment
33:54important et valorisant pour que
33:56l'image arrive en second plan.
33:58Mais quand t'as des rôles inintéressants
34:00où tu dis
34:02que ça n'a aucun intérêt,
34:04finalement t'es pas bien filmé,
34:06tu te trouves moche,
34:08quel intérêt d'aller faire des choses sans intérêt ?
34:10Donc moi je retournerai
34:12faire des films le jour où le rôle
34:14sera tellement mobilisant
34:16que je peux avoir l'air
34:18d'une tarte, je m'en fous,
34:20parce que le rôle sera au-delà de ça.
34:22Tu comprends ?
34:24Moi ça m'intéresse pas
34:26d'aller me montrer
34:28pour...
34:30Je meurs au théâtre, il y a de la distance,
34:32le public il fait sa focale...
34:34Et du théâtre classique,
34:36demande Stéphane, notre auditeur fidèle,
34:38du genre comédie française.
34:40Moi je suis tout à fait d'accord.
34:42J'adore le classique.
34:44Je suis tout à fait d'accord.
34:46J'aime tous les genres.
34:48Comédie, théâtre, drame...
34:50J'adore tout.
34:52Vous regardez la télé ?
34:54J'ai vu un film hier sur Netflix.
34:56J'ai morflé.
34:58C'est une idée que j'avais,
35:00je voulais écrire une pièce sur ce sujet.
35:02Ça s'appelle Adolescents.
35:04Ah oui, c'est incroyable.
35:06Je vous le recommande.
35:08C'est un plan-séquence.
35:10Il n'y a pas de coupure du tout,
35:12c'est un même plan.
35:14Tout n'est pas un même plan
35:16parce qu'on change de séquence,
35:18mais c'est des plans-séquences.
35:20Mais vous suivez quand même à chaque fois.
35:22C'est incroyable.
35:24Et puis surtout ça t'ébranle
35:26C'est très beau la morale de l'histoire.
35:28Racontez pas.
35:30Je ne l'ai pas vu non plus.
35:32C'est un jeune homme,
35:34un jeune garçon de 13 ans.
35:36On le sait dès le départ.
35:38Je l'ai vu.
35:40C'est le départ.
35:42On vient l'arrêter pour meurtre.
35:44Un jeune garçon qui est interpellé pour meurtre.
35:46Il est dans sa chambre presque à ses peluches.
35:48C'est un petit ange et il est accusé de meurtre.
35:50Peut-être pour ça que je n'ai pas dormi.
35:52Ça m'a remué.
35:54C'est la première chose
35:56que m'a dit Valérie en arrivant.
35:58Tu as vu adolescence.
36:00Il faut que tu regardes.
36:02C'est un plan-séquence.
36:04Ça m'a bouleversée.
36:06Avant-hier, je dormais.
36:08On va parler de nos insomnies.
36:10C'était sur Netflix.
36:12Je crois que c'est la série numéro 1.
36:14Merci Véronique Jeunesse d'avoir été avec nous.
36:16Il faut aller vous voir au théâtre.
36:18Vous êtes en tournée.
36:20On tape les Grands Ducs.
36:22Les Grands Ducs et Révélations
36:24commencent à tourner à partir de
36:26septembre 2025.
36:28On peut d'ores et déjà réserver les places.
36:30Théâtre de Passy à Paris.
36:32Si vous venez à Paris
36:34et que vous voulez passer un bon moment, allez-y.
36:36On peut citer ce qu'on n'a pas cité.
36:38Jean-Pierre Castalli, Jean Jubeller
36:40et Jean-Christophe Barthes, qui sont vos partenaires.
36:42Éric Lerocq et Christian Dias.
36:44Ce qu'on a cité, les comédiens du film,
36:46mais pas les comédiens de la pièce.
36:48Merci à vous.
36:50On se retrouve dans un instant
36:52pour les débats d'actualité.