Avec Lionel Maugain, Patricia Chairopoulos
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NewsTranscription
00:00Bonjour à toutes et à tous. Bonjour Benjamin Gleiz.
00:07Bonjour Valérie.
00:08Oui, Gilles a pris une petite journée de repos.
00:11C'est vous qui allez faire le zapping.
00:14Vous avez écouté et regardé la télévision tout le week-end.
00:18Aujourd'hui, on va parler conso avec Lionel Moguin, journaliste à 60 millions de consommateurs.
00:24Un numéro qui vient tout juste de paraître et qui a enquêté sur les hyper, le classement des hyper,
00:32qui est le moins cher et surtout un grand dossier sur les marques distributeurs.
00:36Faut-il s'y fier ? Sont-elles de qualité ? Toutes ces réponses, toutes les réponses dans un instant.
00:42Alors on commence avec ce zapping avec vous Benjamin Gleiz.
00:46Sud Radio Média, l'instant zapping.
00:49Et on revient d'abord à vendredi, réunion au sommet à la Maison-Blanche.
00:53Le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui était reçu dans le bureau Oval par Donald Trump et son vice-président J.Devens.
00:59La rencontre s'est déroulée devant les caméras.
01:01Vous savez, c'est la méthode Trump désormais pour faire de la diplomatie.
01:04Ça se fait non pas dans les coulisses, mais devant les yeux du monde entier.
01:07Et vendredi, ce que l'on a vu, c'est une réunion qui a viré au clash.
01:11Reportage diffusé sur TF1.
01:13Le vice-président américain attaque le premier.
01:15Monsieur Zelensky, franchement, vous nous manquez de respect à venir ici à la Maison-Blanche.
01:20Vous devriez remercier le président Trump qui tente de mettre fin au conflit.
01:24Savez-vous quel problème nous avons ?
01:26Le président ukrainien tente d'expliquer pourquoi il a besoin de l'aide militaire américaine.
01:31C'est alors Donald Trump qui explose.
01:33Vous n'êtes pas dans une bonne position. Vous n'avez pas les cartes en main.
01:37Je ne joue pas aux cartes.
01:39Vous êtes en train de jouer.
01:42Vous pariez avec la vie des gens.
01:45Vous pariez avec la Troisième Guerre mondiale.
01:48Et ce que vous faites est irrespectueux pour ce pays.
01:52Zelensky est sans voix. Il n'a plus la parole.
01:55C'est évidemment ce qui a fait réagir tout ce week-end,
02:01et en particulier tous les pays européens.
02:05Nous allons en reparler dans les débats.
02:07Il était plutôt content.
02:08En tout cas, Donald Trump, on a fait de la bonne télévision.
02:10C'est comme ça qu'il a conclu cet entretien avec Volodymyr Zelensky.
02:14On a vu qu'il était ce week-end, il jouait au golf, Donald Trump.
02:18Pendant la réunion à Londres, les dirigeants européens.
02:21Il était au ski.
02:23On a vu des images de Mar-a-Lago où il danse, il se trémousse.
02:27Il n'est pas du tout inquiet, lui.
02:29Les Vendredi soir, à minuit, en retournant en France,
02:31NRJ12 et C8 qui ont cessé d'être diffusés sur la TNT depuis sur ces deux chaînes.
02:36Un message s'affiche à l'écran.
02:39Ils ont cessé d'émettre ces chaînes.
02:41Mais juste avant de quitter la TNT, C8 s'est enfermé en ultime polémique
02:45en diffusant un film anti-avortement.
02:47Le long-métrage Unblind qui raconte le revirement d'une ancienne cadre du planning familial
02:52devenue militante anti-avortement.
02:55J'ai été l'accomplice de plus de 22 000 avortements.
02:59Je n'arrive même pas à le concevoir.
03:02Dure journée au centre ?
03:04Oui.
03:05Nous payons pour appliquer à la lettre nos instructions et notre politique.
03:09Nous fournissons des avortements.
03:12Je ne veux plus jamais participer à un avortement.
03:15C'est fini.
03:16Pied de nez à l'ARCOM, en tout cas, de la part de C8.
03:19Pied de nez à l'ARCOM, effectivement.
03:21Allez, on poursuit ce zapping.
03:24Samedi soir, c'était la dernière de Christophe Dechavanne.
03:27Dans quelle époque ?
03:28L'émission de France 2 présentée par Léa Salamé en deuxième partie de soirée.
03:31Christophe Dechavanne qui se met donc en retrait après avoir été condamné pour conduite sous l'emprise de supéfiants récidives.
03:37Il a décidé de faire appel de cette décision précise.
03:40Mais pour éviter de mettre en difficulté la chaîne, il a préféré quitter l'émission dans laquelle il officiait depuis septembre 2022.
03:46Il a annoncé sa décision au tout début d'émission.
03:49J'ai été jugé pour une infraction au code de la route au tribunal de Moulins.
03:53Depuis, je suis un peu traité comme si j'étais un criminel, en gros.
03:56Comme si j'avais fait beaucoup de choses.
03:57En tout cas, je rassure tout le monde.
03:59Je n'ai frappé personne.
04:00Je n'ai même pas frappé une tôle.
04:02Et à ce jugement, il y a un appel.
04:04Il y a un appel en cours.
04:05Et je suis obligé de dire et de répéter que je suis présumé innocent.
04:09C'est un droit universel.
04:10Et ce droit universel, il faut aussi qu'il s'applique à moi.
04:13Ce que je vis à travers les réseaux sociaux ou certains médias, c'est d'une extrême violence, en fait, ce que je vis.
04:18Je suis venu vous dire donc au revoir.
04:20Mais surtout également à tous ceux qui m'aiment et qui nous regardent et qui sont peut-être devant leur écran ce soir.
04:24Je veux qu'ils sachent que moi aussi, je les aime.
04:26Que je les ai toujours aimés.
04:27Que je leur rends bien.
04:28Que je leur dis au revoir.
04:29Parce qu'à l'âge que j'ai, je ne vais probablement pas revenir à 92 ans.
04:33Oui, ça a beaucoup fait réagir là aussi puisqu'il se pose en victime des réseaux sociaux.
04:38Il parle de tôles non froissées.
04:41C'est un peu indélicat vu le contexte peut-être.
04:44Et peut-être aurait-il dû dire au revoir et partir après ces adieux.
04:49Ils n'ont pas resté toute l'émission.
04:50C'est un autre débat.
04:52Effectivement, il est resté jusqu'au bout de l'émission ce samedi soir.
04:55C'était un week-end en tout cas de cinéma.
04:57Les Oscars se tenaient la nuit dernière.
04:58Carton plein pour la Palme d'Or à Nora qui a raflé 5 statuettes dont celle du meilleur film.
05:03Vous, vous l'avez vue ?
05:04Oui, je l'ai vue.
05:06Ça ne m'a pas trop emballé.
05:07Je dois l'avouer.
05:08J'ai trouvé le film un peu quelconque.
05:11C'est comme ça.
05:12A vous de vous faire votre propre impression.
05:15En tout cas, c'est le film qui a remporté le plus de statuettes cette nuit.
05:19Et déception pour le film de Jacques Caudillard.
05:22Pour le film de Jacques Caudillard, il y a eu pas mal de polémiques.
05:23On ne va pas revenir là-dessus effectivement.
05:24Mais son film Emilia Perez s'en sort avec deux prix.
05:27Le meilleur second rôle féminin et la meilleure chanson originale.
05:30Week-end de cinéma, je vous disais.
05:32Puisque deux jours plus tôt, on avait vendredi la cérémonie des Césars.
05:35Avec Julia Roberts qui était présente.
05:37Magnifique.
05:38Et l'occasion en tout cas pour Franck Dubosc qui était en pleine forme de faire le show.
05:43Alors certes, il n'a jamais gagné de César.
05:45Mais vendredi, il a pu se consoler avec un Césario.
05:48Une sorte de mini César.
05:50Le prix, je cite, du meilleur acteur qui n'a jamais reçu de César.
05:54Je pense à ma femme qui me regarde.
05:57Et qui aime me rappeler que ce n'est pas la taille qui compte de toute façon.
06:03Elle est amoureuse.
06:05Je pense bien sûr à mes deux petits garçons qui me regardent ce soir.
06:08Ce mini César, ce Césario.
06:13J'ai envie de le dédier à mes garçons.
06:15Enfin pas aux deux, à mon préféré.
06:17Moi je dis souvent que je comprends pourquoi les comédies sont moins récompensées au César.
06:22Mais je voudrais juste rappeler à l'académie que j'ai fait des comédies qui n'étaient pas drôles.
06:28Il a été franchement très très drôle.
06:31Beaucoup d'humour.
06:32Beaucoup d'humour.
06:33On peut saluer aussi Jean-Pascal Zadig qui a bien mené cette cérémonie.
06:40Après il y a eu des déceptions évidemment.
06:42Sur les films populaires, toujours la même polémique.
06:44Pourquoi un petit truc en plus n'a rien remporté.
06:47Montécristo aussi.
06:48Il y a eu pas mal de déceptions.
06:50Notamment de la part de Pierre Ninet.
06:52On termine en musique.
06:54Valérie.
06:55On a appris la mort hier d'Herbert Léonard.
06:57Le chanteur était âgé de 80 ans.
06:59Il est décédé des suites d'un cancer du poumon.
07:01Herbert Léonard, forcément c'était pour le plaisir.
07:15Musique composée d'ailleurs par un certain Julien Lepers.
07:18Absolument.
07:19C'est vrai qu'on a entendu pas mal d'hommages depuis hier.
07:23Il avait chanté un Château Vallon.
07:25Vous n'étiez peut-être pas nés à l'époque de ce feuilleton.
07:27Mais c'était un chanteur qui a en tout cas marqué son époque.
07:31On célébrait son anniversaire je crois la semaine dernière.
07:34J'avais demandé à Gilles un son qu'il n'avait pas diffusé.
07:38Et qu'on a diffusé avec le réalisateur.
07:40C'est pour ça qu'il n'est pas là ce matin.
07:42Et on pense évidemment à sa famille, à Herbert Léonard.
07:46Et au plaisir qu'il nous a donné.
07:48Merci beaucoup Benjamin Gleize.
07:50Avec plaisir.
07:51C'était parfait ce petit tour d'actualité.
07:53Dans un instant, Lionel Moguin et Patricia Scheropoulos.
07:58Journaliste à 60 millions de consommateurs.
08:01Pour parler de ce numéro qui vient tout juste de sortir.
08:04Le classement des hypermarchés.
08:06Qui est le moins cher ?
08:08Et surtout, qui a les meilleurs produits ?
08:11Vous allez voir, il y a énormément de surprises.
08:13Et c'est un travail colossal qui a été fait.
08:15Par les équipes de 60 millions de consommateurs.
08:18A tout de suite.
08:27Les invités du jour.
08:28Lionel Moguin et Patricia Scheropoulos.
08:30Bonjour.
08:31Merci d'être avec nous.
08:32Vous êtes tous les deux journalistes à 60 millions de consommateurs.
08:36Mensuel 60 millions de consommateurs.
08:38Vous êtes spécialiste de l'alimentation, Patricia.
08:40Et Lionel Moguin, journaliste spécialiste de l'économie.
08:43Dire que 60 millions de consommateurs, ça continue.
08:46Le journal, ce que j'ai eu ma maman ce matin.
08:48Qui me demandait qui je recevais.
08:49Elle m'a dit, ah mais je croyais que ça s'arrêtait.
08:51Donc peut-être un mot avant de parler de votre dossier.
08:53Lionel Moguin, vous en êtes où ?
08:55Et on s'était mobilisé avec Sud Radio.
08:57Pour alerter sur le fait que ce journal important.
09:00Qui fait un travail colossal pour la protection des consommateurs.
09:03Risque de disparaître.
09:05Pas risqué, risque de disparaître.
09:07Pour l'instant, vous paraissez toujours.
09:09Oui, on parait toujours.
09:10Je rappelle que 60 millions de consommateurs.
09:12Est édité par l'Institut National de la Consommation.
09:15C'est donc un journal de service public.
09:18Prévu dans le code de la consommation.
09:21Et le précédent gouvernement a décidé.
09:24De mettre en vente le titre.
09:26Alors qu'on était en négociation avec Olivia Grégoire.
09:31Qui était précédente ministre.
09:32Qui avait prévu et proposé un plan d'investissement.
09:36Et donc aujourd'hui.
09:38Il y a une mobilisation des associations de consommateurs.
09:40Et des citoyens.
09:41Il y a une pétition sur change.org.
09:43Qu'on remettra à la secrétaire d'Etat au commerce.
09:46Madame Louvaji.
09:48Le 11 mars.
09:49Puisqu'on va être reçu.
09:50Pour parler de ce sujet.
09:51Mais 60 millions continuent.
09:52Grâce au soutien des citoyens.
09:54Des associations.
09:55Et merci à vous aussi.
09:57Et aux médias aussi.
09:58Il faut continuer.
09:59Comment on fait ?
10:00On met 60 millions sur change.org.
10:02Si on veut signer la pétition.
10:04Alors le numéro vient tout juste de paraître.
10:06C'est un numéro important.
10:08Parce que vous avez fait un travail phénoménal.
10:11Pour analyser les marques de distributeurs.
10:14Quels sont les meilleurs ?
10:15Et puis aussi les hypermarchés.
10:17Qui est le moins cher ?
10:18Peut-être on peut commencer avec les marques distributeurs.
10:21Qu'est-ce que c'est une marque distributeur ?
10:23Comment on définit une marque distributeur ?
10:27C'est une marque propre.
10:28Oui c'est une marque propre.
10:30Fabriquée par une enseigne.
10:32Et ça veut dire que ces produits sont fabriqués dans une usine.
10:35Soit qui appartient à l'enseigne ou à un industriel.
10:39Selon un cahier des charges.
10:41Qui est défini par cette enseigne.
10:42Qui va définir les ingrédients.
10:44Le prix des matières premières.
10:45Mais on a longtemps.
10:47Moi dans mon imaginaire.
10:49C'était par exemple Danone.
10:51Ou Yoplait.
10:52Fabriqués au même endroit.
10:54Que les marques distributeurs sont fabriquées dans les mêmes usines.
10:57Est-ce que c'est vrai ou pas ?
10:58Tout à fait.
10:59Ça peut être fabriqué par les mêmes usines.
11:01Que celles qui fabriquent les marques nationales.
11:03Simplement c'est des cahiers des charges.
11:05Qui vont être un peu différents.
11:06Mais aussi pour dire que globalement.
11:08Entre un produit de marque de distributeur.
11:10Et un produit de marque nationale.
11:11Ça se ressemble énormément.
11:13Ça se ressemble énormément.
11:14Mais il y a quand même.
11:15Quand on regarde les tableaux.
11:16Des choses très différentes.
11:18Quelle a été la méthodologie ?
11:20Comment est-ce que vous avez fait ?
11:22On s'est appuyé sur la base Open Food Facts.
11:24C'est une base de données collaboratives.
11:26Qui fournit tous les produits alimentaires scannés.
11:29En magasin.
11:30Et aussi les enseignes donnent.
11:32Certaines en tout cas.
11:33Vont donner aussi leurs données.
11:34Les compositions des produits.
11:36Donc on a pris sur des milliers de produits.
11:37De chaque enseigne.
11:38On a en fait regardé à la fois.
11:40Les Nutri-scores.
11:41Les proportions des bons et mauvais Nutri-scores.
11:43Et aussi on a regardé la présence.
11:45De certains additifs problématiques.
11:47Et il y en a ?
11:49Alors oui.
11:50Sur le Nutri-score.
11:51D'ailleurs on parle beaucoup en ce moment.
11:52Au niveau de la Commission Européenne.
11:53C'est très précieux.
11:55Et on voit que certaines enseignes.
11:56S'en sortent plutôt bien.
11:57Au sens qu'elles.
11:59Globalement elles proposent un peu plus de produits.
12:01Avec des Nutri-scores A et B.
12:02Qui sont bons.
12:03Alors que d'autres enseignes.
12:04En revanche.
12:05Ont plutôt des mauvais Nutri-scores.
12:07Sur l'ensemble de leur offre alimentaire.
12:09Est-ce que c'est moins bon ?
12:10Ou pas ?
12:11Peut-être Lionel Moguin.
12:12Est-ce qu'elles sont moins bonnes ?
12:13Ou c'est peut-être vous ?
12:14Alors sur l'alimentation.
12:15Puis on parlera économie.
12:16C'est-à-dire de dire.
12:17La progression de ces marques.
12:18Et c'est ce qui a fait que vous vous êtes intéressés.
12:20Est-ce qu'ils sont moins bons.
12:21En général ?
12:22Moins bons par rapport.
12:23Aux marques nationales.
12:24Aux grandes marques.
12:25Non.
12:26On ne peut pas dire ça.
12:27Non.
12:28Déjà on voit qu'il y a des différences.
12:29Entre les enseignes.
12:30Prenons la barquette aux fraises.
12:31La barquette aux fraises.
12:32C'est un très bon exemple.
12:33Parce qu'on voit.
12:34On a comparé.
12:35Entre 6 enseignes.
12:36Les petits biscuits.
12:37Avec une sorte de gelée de fraises dessus.
12:38Voilà.
12:39Exactement.
12:40On voit qu'entre Auchan, Leclerc.
12:41Intermarché.
12:42Lidl.
12:43On voit des grosses différences.
12:44Notamment.
12:45Au niveau de la proportion de purée de fraises.
12:47C'est-à-dire que certaines enseignes mettent 27 grammes de fraises dans un gâteau.
12:53Et d'autres mettent 5 grammes.
12:555.
12:5625.
12:57On voit la grosse différence.
12:585 fois moins.
12:59Donc qui dit aussi moins de purée de fraises dit plus d'additifs.
13:02Plus de sucre.
13:03Plus de sucre.
13:04Voilà.
13:05Donc on voit qu'un même produit.
13:06Vraiment.
13:07Qui se ressemble beaucoup.
13:08D'une enseigne à l'autre.
13:09On a un produit aussi différent.
13:10Dans la qualité.
13:11Alors un auditeur.
13:12Moi.
13:13Gilles me dit.
13:14Une petite astuce.
13:15Quand on regarde les produits.
13:16Marque.
13:17Distributeur.
13:18Il est facile de savoir.
13:19Où il a été produit.
13:20Je prends un exemple.
13:21Sur un chèvre.
13:22Vendu.
13:23Dans une marque.
13:24D'un distributeur.
13:25Discompte.
13:26Et bien.
13:27C'est la même usine.
13:28Qu'une grande marque.
13:29Qui commence.
13:30Paraisse.
13:31Et qui fait du chèvre.
13:32Du chèvre.
13:33D'excellente qualité.
13:34C'est pas la peine.
13:35De payer deux fois le prix.
13:36En sachant que c'est le même produit.
13:37Alors justement.
13:38Ce que vous dites.
13:39C'est que ça peut être produit.
13:40Dans la même usine.
13:41Mais pas avec le même cahier des charges.
13:42Il y a des produits.
13:43Qui sont vraiment.
13:44Très transformés.
13:45Alors un fromage.
13:46Globalement.
13:47C'est pas un fromage.
13:48C'est pas un produit.
13:49Très transformé.
13:50Mais les produits.
13:51Très transformés.
13:52Comme les plats préparés.
13:53Par exemple.
13:54Là.
13:55Effectivement.
13:56Il y a des marges.
13:57A se faire.
13:58Ou pas.
13:59Sur la qualité des matières premières.
14:00C'est vrai.
14:01C'est surtout.
14:02Sur ces produits.
14:03Ultra transformés.
14:04Que ça peut se jouer.
14:05Lionel Mauguin.
14:06Ces produits.
14:07Ils sont très consommés.
14:08Il y a une.
14:09Il y a une hausse.
14:10D'ailleurs.
14:11Ils sont moins chers.
14:12Ils restent moins chers.
14:13Même si.
14:14On a constaté.
14:15Que les produits.
14:16De marques.
14:17De distributeurs.
14:18Ont augmenté.
14:19Plus vite.
14:20Que les grandes marques.
14:21C'est assez cocasse.
14:22Quand on sait.
14:23Les lamentations.
14:24Qu'on entend.
14:25Actuellement.
14:26Des distributeurs.
14:27Par rapport.
14:28Aux industriels.
14:29Les distributeurs.
14:30Ont augmenté.
14:31Plus fortement.
14:32Leurs produits.
14:33Que les grandes marques.
14:34D'une part.
14:35Et d'autre part.
14:36Ça n'empêche pas.
14:37Effectivement.
14:38Les français.
14:39Depuis trois ans.
14:40C'est très très dur.
14:41Pour les gens.
14:42De faire leur course.
14:43Et donc.
14:44Ils se sont rabattis.
14:45En grande partie.
14:46Sur le marque de distributeurs.
14:47Figurez-vous que.
14:48Un produit.
14:49Sur deux.
14:50Dans les chariots.
14:51Maintenant.
14:52C'est une MDD.
14:53Un produit sur deux.
14:54C'est énorme.
14:55Et donc.
14:56C'est bien pour ça.
14:57Qu'on a fait ce comparatif.
14:58Sur la qualité des MDD.
14:59Parce que.
15:00Elles sont.
15:01Très très achetées.
15:02Ah oui.
15:03C'est.
15:04Alors.
15:05Elles sont quand même moins chères.
15:06Combien.
15:07Combien de pourcents.
15:08Moins chères.
15:09C'est pas exactement.
15:10Aussi.
15:11Les mêmes.
15:12Fabrications.
15:13De prix.
15:14Puisque.
15:15En gros.
15:16Ben.
15:17Il y a le marketing.
15:18Qui rentre pas dedans.
15:19Voilà.
15:20C'est ça.
15:21Il y a un peu de marketing.
15:22Aussi.
15:23Oui.
15:24Il y a un peu de marketing.
15:25En gros.
15:26Il y a une marge brute.
15:27De 20 à 30%.
15:28Aussi.
15:29Donc.
15:30C'est pas du tout.
15:31La même façon.
15:32De travailler.
15:33Sur les MDD.
15:34Que.
15:35Que.
15:36Que les grandes marques.
15:37Cependant.
15:38On reste très attaché.
15:39Aux grandes marques.
15:40Oui.
15:41Puisque.
15:42Dans les pays environnants.
15:43Les MDD.
15:44Ont pris.
15:45Beaucoup plus d'importance.
15:46C'est.
15:47Bien plus.
15:48Qu'un sur deux.
15:49Plus.
15:50En Allemagne.
15:51En Angleterre.
15:52En Espagne.
15:53En Italie.
15:54On reste très attaché.
15:55A nos marques.
15:56Quand même.
15:57On reste attaché.
15:58Aux marques.
15:59Mais.
16:00Qui.
16:01Deux.
16:02Qui.
16:03Restent quand même.
16:04Parfois.
16:05Très.
16:06Très.
16:08Oui.
16:09Oui.
16:10C'est vrai.
16:11Je.
16:12C'est une information.
16:13On travaille avec Nielsen IQ.
16:14Qui.
16:15Qui.
16:16A une société.
16:17Qui relève les prix.
16:18Dans.
16:19Dans tous les magasins.
16:20Et de tous les produits.
16:21Donc.
16:22L'an dernier.
16:23On s'est aperçu.
16:24Que le produit.
16:25Qui c'était le plus vendu.
16:26Mais ça correspond aussi.
16:27A une évolution.
16:28Des consommateurs.
16:29C'est les chips.
16:30Non seulement parce que.
16:31Elles sont moins chères.
16:32Mais en plus.
16:33Les gens.
16:34Malgré tout.
16:35Ce qu'on essaye de dire.
16:36C'est.
16:37A sauter les repas.
16:38A manger à toute heure du jour.
16:39Et de la nuit.
16:40Et.
16:41Et.
16:42A moins cuisiner.
16:43Et.
16:44A moins cuisiner.
16:45Malheureusement.
16:46Et.
16:47Et.
16:48Et.
16:49Finalement.
16:50Ce n'est pas forcément une bonne affaire.
16:51D'un point de vue économique.
16:52Oui.
16:53Oui.
16:54Sur.
16:55Sur les enseignes.
16:56Et les marques distributeurs.
16:57Qu'est-ce qu'on peut dire.
16:58C'est-à-dire.
16:59Lesquelles sont les plus.
17:00Est-ce qu'on peut généraliser.
17:01Ou pas.
17:02Et dire.
17:03C'est mieux chez Leclerc.
17:04Chez Carrefour.
17:05Sur la qualité.
17:06C'est vrai que d'après.
17:07Oui.
17:08Il y a des enseignes.
17:09Qui se détachent.
17:10Globalement.
17:11C'est vrai qu'Auchan.
17:12Fait preuve de.
17:13Plus de qualité.
17:14Voilà.
17:15Sur la qualité.
17:16Et nutrition.
17:17Après.
17:18Alors que Lidl.
17:19Ça se passe plutôt.
17:20Et puis.
17:21Il y en a qui sont au milieu du guet.
17:22Comme Carrefour.
17:23Donc ça.
17:24C'est d'un point de vue qualitatif.
17:25Ça veut dire.
17:26Qu'ils font peut-être.
17:27Un peu plus d'efforts.
17:28Que d'autres enseignes.
17:29Classement.
17:30Alors.
17:31J'ai vu aussi.
17:32Les produits des marques nationales.
17:33Là.
17:34Je pensais.
17:35Qu'elle allait pouvoir.
17:36En parler.
17:37Qui.
17:38Qui.
17:39Qui sont les moins chers.
17:40Qui.
17:41Quel est.
17:42Le.
17:43Monoprix.
17:44C'est.
17:45Enseignes de centre-ville.
17:46Donc.
17:47Ils sont.
17:4820% plus chers.
17:49En moyenne.
17:50Oui.
17:51Alors.
17:52On n'apprend.
17:53Rien.
17:54A personne.
17:55Non.
17:56Non.
17:57Mais.
17:58Enfin.
17:59Là.
18:00C'est vrai.
18:01Qu'il y a.
18:02Un gros.
18:03De la pâte à tartiner.
18:04Des yaourts.
18:05On est.
18:0620%.
18:07Plus cher.
18:08Chez Monoprix.
18:096%.
18:10Plus cher.
18:11Chez Auchan.
18:120,8%.
18:13Chez Carrefour.
18:14Et le moins cher.
18:15Leclerc.
18:16Alors.
18:17C'est Leclerc.
18:18Le moins cher.
18:19On a fait.
18:20Trois paniers.
18:21MDD.
18:22Marque nationale.
18:23Et.
18:24Quelque chose.
18:25Qui n'est jamais fait.
18:26Et c'est nouveau.
18:27C'est.
18:28La boulangerie.
18:29Pâtisserie.
18:30La viande.
18:31Tout ce qui ne.
18:32Est jamais fait.
18:33Et.
18:34Donc.
18:35Sur les marques nationales.
18:36C'est votre question.
18:37Leclerc.
18:38Est ultra dominateur.
18:39Alors.
18:40Si vous êtes.
18:41Si vous êtes attaché.
18:42Aux grandes marques.
18:43Il faut aller chez Leclerc.
18:44Parce que là.
18:45Il domine.
18:46Largement.
18:47Il y a.
18:48Il y a.
18:49U qui est derrière.
18:50Mais qui est assez loin derrière.
18:51En revanche.
18:52Sur les.
18:53Les MDD.
18:54Bon.
18:55Il y a vraiment.
18:56Une.
18:57Une.
18:58Une bataille.
18:59Entre Leclerc.
19:00Et Intermarché.
19:01Qui permet.
19:02D'être.
19:03De plus en plus.
19:04Compétitive.
19:05Notamment.
19:06Sur les.
19:07Sur les.
19:08Sur les viandes.
19:09Sur les viandes.
19:10Ils sont assez forts.
19:11Puisque.
19:12Et puis.
19:13S'agissant.
19:14Des produits frais.
19:15Des produits frais.
19:16Leclerc est encore le moins cher.
19:17Sur la boulangerie.
19:18La pâtisserie.
19:19En revanche.
19:20Sur.
19:21Les fruits et légumes.
19:22Quelque chose quand même.
19:23Qu'on achète.
19:24Et qu'on devrait acheter encore plus.
19:25C'est Carrefour.
19:26Qui s'en sort le mieux.
19:27Qui est devant.
19:28Leclerc.
19:29Et qui se défend bien.
19:30Carrefour.
19:31Donc là.
19:32C'est.
19:33Là.
19:34Ce sont les.
19:35Les meilleurs prix.
19:36Ça a été un travail.
19:37Considérable.
19:38De cette enquête.
19:39Patricia.
19:40Effectivement.
19:41On s'est fait aider aussi.
19:42Par une.
19:43Journaliste.
19:44Data.
19:45Qui.
19:46Vraiment spécialisé.
19:47Non.
19:48Parce que.
19:49Pour extraire toutes ces données.
19:50Sur des milliers de produits.
19:51C'est qu'on voulait vraiment.
19:52Avoir une photographie.
19:53Globale.
19:54Contrairement.
19:55Aux essais comparatifs.
19:56Que l'on mène régulièrement.
19:57Là c'était.
19:58Sur toutes les familles.
19:59Que les prix.
20:00Et donc.
20:01Vous avez pu.
20:02Vous aider.
20:03De ces.
20:04De ces instituts.
20:05Justement.
20:06Et puis.
20:07Aussi.
20:08Qui font.
20:09Des relevés régulièrement.
20:10Oui.
20:11Bah c'est ça.
20:12Et à European Food Facts.
20:13Aussi.
20:14L'intérêt.
20:15C'est qu'on a vu aussi.
20:16Des enseignes.
20:17Qui étaient plus ou moins transparentes.
20:18Parce que certaines enseignes.
20:19Jouent le jeu.
20:20C'est à dire.
20:21Elles vont transmettre.
20:22Toutes leurs données.
20:23En direct.
20:24A cette grosse base de données.
20:25Pour aider le consommateur.
20:26Justement.
20:27Alors que d'autres.
20:28C'est difficile.
20:29En fonction des régions.
20:30Où on habite.
20:31Il n'y a pas de.
20:32Leclerc.
20:33Ou il n'y a pas de.
20:34D'intermarché.
20:35Ou il n'y a pas.
20:36Oui.
20:37C'est vrai qu'on va pas courir.
20:38Donc.
20:39C'est difficile de.
20:40Dans un périmètre.
20:41Quand même.
20:42On arrive toujours à trouver.
20:43Au moins.
20:44Deux.
20:45Trois.
20:46Trois enseignes.
20:47Comment on fait pour les choisir.
20:48Les marques distributeurs.
20:49Bon.
20:50Vous avez fait.
20:51Vous un panier.
20:52Avec certains produits.
20:53En particulier.
20:54Sur les additifs.
20:55On dit toujours.
20:56Il faut lire les étiquettes.
20:57C'est ça.
20:58Vous voyez.
20:59Les barquettes fraises.
21:00On le disait.
21:01Ça va.
21:02Entre dix.
21:03Et dix.
21:04Sept ingrédients.
21:05Donc déjà.
21:06Si on voit une longue.
21:07Liste de composition.
21:08Zio là.
21:09On va peut-être un peu regarder.
21:10On va peut-être.
21:11Chercher autre chose.
21:12Et puis Nutri-Score.
21:13C'est quand même.
21:14Très important.
21:15Même si ça donne pas.
21:16Sur la composition.
21:17Déjà.
21:18Un A ou B.
21:19Ben voilà.
21:20Si on peut aller vers ça.
21:21C'est.
21:22C'est des produits.
21:23Qu'on peut quand même.
21:24Consommer régulièrement.
21:25Oui.
21:26Ça veut dire aussi.
21:27Que cette offre alimentaire.
21:28Est beaucoup.
21:29Axée.
21:30Sur des produits.
21:31Pas intéressants.
21:32Ça peut être.
21:33Des charcuteries.
21:34Ça peut être.
21:35Des plats à transformer.
21:36Gras.
21:37Voilà.
21:38Il y avait.
21:39Ce matin.
21:40Un article dans le parisien.
21:41Puisqu'il y avait des négociations.
21:42Ce matin.
21:43Les prix.
21:44Devraient rester.
21:45Stables dans les rayons.
21:46Comment ils sont fixés.
21:47Les prix.
21:48Et les marges.
21:49Et les marques.
21:50Distributeurs.
21:51C'est des marges.
21:52Plus importantes.
21:53Pour les.
21:54Pour les grandes surfaces.
21:55Et chaque année.
21:56Les distributeurs.
21:57Négocient.
21:58Avec les fournisseurs.
21:59De grandes marques.
22:00Et chaque année.
22:01Vous avez.
22:02Cet théâtre.
22:03Et c'est.
22:04Cette communication.
22:05Vous voulez dire.
22:06Que c'est une comédie.
22:07Quand on sort.
22:08C'est une comédie.
22:09C'est-à-dire.
22:10Que chacun.
22:11Se pose en victime.
22:12De l'autre.
22:13Et donc.
22:14Du coup.
22:15Les distributeurs.
22:16Sont horrifiés.
22:17Des augmentations.
22:18Que présentent les fournisseurs.
22:19Les fournisseurs.
22:20Sont horrifiés.
22:21Des conditions.
22:22Qui lui sont.
22:23Qui leur sont faites.
22:24C'est-à-dire.
22:25Que chacun.
22:26Se pose en victime.
22:27De l'autre.
22:28Et donc.
22:29Les fournisseurs.
22:30Sont horrifiés.
22:31Et donc.
22:32Les fournisseurs.
22:33Se posent en victime.
22:34Et donc.
22:35Les fournisseurs.
22:36Se posent en victime.
22:37Et donc.
22:38Les fournisseurs.
22:39Se posent en victime.
22:40Et donc.
22:41Les fournisseurs.
22:42Se posent en victime.
22:43Et donc.
22:44Les fournisseurs.
22:45Se posent en victime.
22:46Et donc.
22:47Les fournisseurs.
22:48Se posent en victime.
22:49Et donc.
22:50Les fournisseurs.
22:51Se posent en victime.
22:52Et donc.
22:53Les fournisseurs.
22:54Se posent en victime.
22:55Et donc.
22:56Les fournisseurs.
22:57Se posent en victime.
22:58Et donc.
22:59Les fournisseurs.
23:00Se posent en victime.
23:01Et donc.
23:02Les fournisseurs.
23:03Se posent en victime.
23:04Et donc.
23:05Les fournisseurs.
23:06Se posent en victime.
23:07Et donc.
23:08Les fournisseurs.
23:09Se posent en victime.
23:10Et donc.
23:11Les fournisseurs.
23:12Se posent en victime.
23:13Et donc.
23:14Les fournisseurs.
23:15Se posent en victime.
23:16Et donc.
23:17Les fournisseurs.
23:18Se posent en victime.
23:19Et donc.
23:20Les fournisseurs.
23:21Se posent en victime.
23:22Et donc.
23:23Les fournisseurs.
23:24Se posent en victime.
23:25Et donc.
23:26Les fournisseurs.
23:27Se posent en victime.
23:28Et donc.
23:29Les fournisseurs.
23:30Se posent en victime.
23:31Et donc.
23:32Les fournisseurs.
23:33Se posent en victime.
23:34Et donc.
23:35Les fournisseurs.
23:36Se posent en victime.
23:37Et donc.
23:38Les fournisseurs.
23:39Se posent en victime.
23:40Et donc.
23:41Les fournisseurs.
23:42Se posent en victime.
23:43Et donc.
23:44Les fournisseurs.
23:45Se posent en victime.
23:46Et donc.
23:47Les fournisseurs.
23:48Se posent en victime.
23:49Et donc.
23:50Les fournisseurs.
23:51Se posent en victime.
23:52Et donc.
23:53Les fournisseurs.
23:54Se posent en victime.
23:55Et donc.
23:56Les fournisseurs.
23:57Se posent en victime.
23:58Et donc.
23:59Les fournisseurs.
24:00Se posent en victime.
24:01Et donc.
24:02Les fournisseurs.
24:03Se posent en victime.
24:04Et donc.
24:05Les fournisseurs.
24:06Se posent en victime.
24:07Et donc.
24:08Les fournisseurs.
24:09Se posent en victime.
24:10Et donc.
24:11Les fournisseurs.
24:12Se posent en victime.
24:13Et donc.
24:14Les fournisseurs.
24:15Se posent en victime.
24:16Et donc.
24:17Les fournisseurs.
24:18Se posent en victime.
24:19Et donc.
24:20Les fournisseurs.
24:21Se posent en victime.
24:22Et donc.
24:23Les fournisseurs.
24:24Se posent en victime.
24:25Et donc.
24:26Les fournisseurs.
24:27Se posent en victime.
24:28Et donc.
24:29Les fournisseurs.
24:30Se posent en victime.
24:31Et donc.
24:32Les fournisseurs.
24:33Se posent en victime.
24:34Et donc.
24:35Les fournisseurs.
24:36Se posent en victime.
24:37Et donc.
24:38Les fournisseurs.
24:39Se posent en victime.
24:40Et donc.
24:41Les fournisseurs.
24:42Se posent en victime.
24:43Et donc.
24:44Les fournisseurs.
24:45Se posent en victime.
24:46Et donc.
24:47Les fournisseurs.
24:48Se posent en victime.
24:49Et donc.
24:50Les fournisseurs.
24:51Se posent en victime.
24:52Et donc.
24:53Les fournisseurs.
24:54Se posent en victime.
24:55Et donc.
24:56Les fournisseurs.
24:57Se posent en victime.
24:58Et donc.
24:59Les fournisseurs.
25:00Se posent en victime.
25:01Et donc.
25:02Les fournisseurs.
25:03Se posent en victime.
25:04Et donc.
25:05Les fournisseurs.
25:06Se posent en victime.
25:07Et donc.
25:08Les fournisseurs.
25:09Se posent en victime.
25:10Et donc.
25:11Les fournisseurs.
25:12Se posent en victime.
25:13Et donc.
25:14Les fournisseurs.
25:15Se posent en victime.
25:16Et donc.
25:17Les fournisseurs.
25:18Se posent en victime.
25:19Et donc.
25:20Les fournisseurs.
25:21Se posent en victime.
25:22Et donc.
25:23Les fournisseurs.
25:24Se posent en victime.
25:25Et donc.
25:26Les fournisseurs.
25:27Se posent en victime.
25:28Et donc.
25:29Les fournisseurs.
25:30Se posent en victime.
25:31Et donc.
25:32Les fournisseurs.
25:33Se posent en victime.
25:34Et donc.
25:35Les fournisseurs.
25:36Se posent en victime.
25:37Et donc.
25:38Les fournisseurs.
25:39Se posent en victime.
25:40Et donc.
25:41Les fournisseurs.
25:42Se posent en victime.
25:43Et donc.
25:44Les fournisseurs.
25:45Se posent en victime.
25:46Et donc.
25:47Les fournisseurs.
25:48Se posent en victime.
25:49Et donc.
25:50Les fournisseurs.
25:51Se posent en victime.
25:52Et donc.
25:53Les fournisseurs.
25:54Se posent en victime.
25:55Et donc.
25:56Les fournisseurs.
25:57Se posent en victime.
25:58Et donc.
25:59Les fournisseurs.
26:00Se posent en victime.
26:01Et donc.
26:02Les fournisseurs.
26:03Se posent en victime.
26:04Et donc.
26:05Les fournisseurs.
26:06Se posent en victime.
26:07Et donc.
26:08Les fournisseurs.
26:09Se posent en victime.
26:10Et donc.
26:11Les fournisseurs.
26:12Se posent en victime.
26:13Et donc.
26:14Les fournisseurs.
26:15Se posent en victime.
26:16Et donc.
26:17Les fournisseurs.
26:18Se posent en victime.
26:19Et donc.
26:20Les fournisseurs.
26:21Se posent en victime.
26:22Et donc.
26:23Les fournisseurs.
26:24Se posent en victime.
26:25Et donc.
26:26Les fournisseurs.
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29:09Se posent en victime.
29:10Est-ce que manger bien est une préoccupation selon vous ?
29:14Quand on regarde, on a entendu que les chips étaient le premier produit consommé en marque
29:20distributeur, les produits transformés.
29:23Est-ce qu'on a conscience en fait de ça ?
29:27La priorité évidemment c'est le prix, ce qu'on peut comprendre.
29:31Derrière, oui, la qualité.
29:33Mais les produits ultra transformés occupent plus de 50% de l'achat comme des Français.
29:39Parfois on ne le sait pas, ce sont les céréales petit-déjeuner, le muesli, on se dit, c'est
29:44quand même transformé parce que ça a été éclaté.
29:46Il y a eu pas mal d'opérations sur eux.
29:48Donc souvent à son insu, on ne le sait pas forcément, on prend l'ultra transformé,
29:52les boissons.
29:53Et c'est vrai qu'en plus on est dans un mode où de plus en plus les repas sont éclatés.
29:59Il faudrait une éducation à l'alimentation, je reprends toujours mon exemple de la soupe
30:06en briques.
30:07Acheter un poireau, une carotte, une pomme de terre, vous ferez une soupe et ça vous
30:11coûtera beaucoup moins cher que d'acheter une soupe dans laquelle il y aura forcément
30:15un conservateur ou autre chose.
30:18Il y a des initiatives.
30:19Sur le site manger bouger justement, on a le menu, c'est à la fabrique des menus qui
30:24donne justement, c'est un très bon site, il suffit d'aller là-dessus, c'est le site
30:30officiel qui donne des menus pas chers, faciles à faire, mais c'est vrai qu'on n'a pas le
30:34temps et on a pris tellement cette habitude que c'est tellement facile et en plus ce
30:39sont des produits qui ne sont pas très chers justement.
30:41Oui c'est ça le problème, sauf qu'on a perdu cette habitude ou en tout cas ce que disait
30:48Lionel Moggin sur le fait que les repas ne se passent plus en famille, qu'on fait beaucoup
30:54de snacking et autres.
30:57Et sur la soupe, regardez par curiosité sur la brique de soupe que vous allez acheter,
31:03vous pollutez 12 légumes, il y en a peut-être 12, mais il y en a la moitié qui sont à
31:07moins de 5, moins de 3%, donc vous avez un petit pois, deux petits pois, une feuille
31:12de navet, c'est rien à voir, et puis la moitié d'eau.
31:17Bien sûr, et puis beaucoup d'eau dans les produits.
31:19Quelques additifs aussi.
31:21Vous, ça fait longtemps que vous êtes un vieux routier, pas vieux mais ancien routier
31:26de 60 millions, est-ce qu'il y a des choses qui vous ont étonné dans cette enquête que
31:29vous avez faite ?
31:31C'est la première fois qu'on fait ce type d'enquête, notamment sur la qualité des
31:34MDD.
31:35On prend une méga base de données et c'est une approche statistique.
31:40Et donc, moi, ce qui m'a étonné, c'est qu'il y a des grosses différences entre
31:45l'enseigne sur la qualité de leurs produits de distributeurs.
31:47Il y en a, comme Patricia l'a dit, au champ, on s'en sort plutôt bien, et il y en a d'autres
31:51qui sont vraiment...
31:52Et l'objectif de cette enquête, c'est qu'on obtienne des améliorations.
31:59Il est clair qu'il y a certains distributeurs qui ne sont pas contents de ce qu'on a publié,
32:04mais ce qu'on attend d'eux, c'est qu'ils s'améliorent, qu'ils améliorent leurs recettes
32:07et qu'ils soient plus transparents.
32:09Et ils vous le font savoir quand ils ne sont pas contents ?
32:11Oui, ils nous écrivent, bien sûr, ils demandent à corriger des choses, mais non.
32:18Mais nous, on est vraiment là-dessus.
32:20En fait, on traite entre...
32:22Tous tes enseignes sont des bases communes.
32:24Je vois si on reprend les marques de distributeurs, la moussaka, nombre d'ingrédients, entre
32:2924 et 27 ingrédients, des additifs, il n'y en a pas tant que ça, la viande de bœuf,
32:3714% ou 6% pour les pires.
32:41C'est un peu comme les barquets de fraises, dès qu'il y a de la matière première qui
32:44est forcément un petit peu plus onéreuse, là-dessus, il y a vraiment des différences.
32:48Et puis également, là aussi, on le voit, nombre d'additifs, ça va de zéro pour certaines,
32:52c'est très bien, jusqu'à 3, ce n'est pas énorme, mais on voit que c'est possible.
32:59Dès lors qu'on voit que c'est possible de faire des recettes plus saines, il faut y
33:02aller, et justement, on incite les industriels à aller vers ça.
33:05Alors comment on fait, nous, consommateurs ? On regarde les étiquettes, on achète 60
33:09millions évidemment, mais il n'y a pas tous les produits, mais c'est vrai que par exemple,
33:12si vous regardez le pain de mie complet, vous avez 4,8 grammes en moyenne, mais pour la
33:19marque Epidor, on va les citer, ou Chabriol, c'est 6,7 grammes de sucre, ça c'est indiqué
33:27sur l'étiquette ou pas ?
33:28Ah oui, bien sûr, c'est sur les valeurs, il y a toujours la table des valeurs nutritionnelles.
33:31Alors après, on n'a pas forcément la référence, on peut se dire que 6 grammes, c'est normal,
33:35alors qu'en fait, on voit que la moyenne est plutôt à 1 gramme de moins, ce qui n'est
33:39pas neutre.
33:40Ce qui n'est pas neutre, exactement.
33:41Alors soit, effectivement, on peut aller d'une enseigne à l'autre, mais déjà, voilà.
33:45Le Nutri-Score, je reviens là-dessus, c'est quand même un indicateur, il n'est pas parfait,
33:51mais déjà, ça peut quand même donner une idée, et surtout, dans un rayon, on voit
33:54tout de suite l'avantage de ces couleurs, si c'est du vert ou du rouge, on le repère.
33:59Donc éviter tout ce qui est du orange, du foncé, du rouge, en général, ces couleurs-là,
34:04c'est assez indicatif.
34:05C'est orange foncé, c'est une mauvaise qualité, et surtout, ne pas consommer tous
34:09les jours.
34:10Or, notamment, je pense au petit-déjeuner, souvent c'est là où il y a le plus de sucre
34:14et les serres à petit-déjeuner pour enfants, c'est franchement pas terrible.
34:18Et effectivement, ce que vous dites, c'est que les consommateurs n'ont pas toujours accès
34:22à ces informations, donc le mieux, c'est d'informer.
34:25Donc vous, vous dites, Lionel Moguin, c'est vraiment cette différence sur les produits,
34:30pour un même produit, entre différentes marques, qui vous a le plus étonné ?
34:33C'est ça.
34:34Juste sur le Nutri-Score, chacun peut constater qu'il n'est pas affiché sur tous les produits.
34:39Donc nous, on le recalcule pour tous les produits.
34:42Et ce n'est pas obligatoire ?
34:43Non, toujours pas.
34:44Et ça ne risque pas de l'être, parce que vu que la Commission européenne, on espérait
34:46que justement ce Nutri-Score soit adopté au niveau de l'Europe, parce que pour l'instant,
34:51il n'y a que 7 pays membres, ce qui est déjà ça, qui l'ont adopté, donc ça ne va pas
34:55devenir sous la pression des lobbies, notamment italiens.
34:58Bref, mais enfin, voilà, ça ne va pas être...
35:00Après, il y a eu des aberrations, on a vu sur le Roquefort, sur des produits, sur des
35:05fromages, où ça n'avait pas de sens, mais c'est une indication.
35:08Et c'est vrai que là-dessus, le consommateur sait bien qu'en mangeant du fromage ou un
35:11bout de saucisson, c'est sûr que ce n'est pas un négociateur, mais c'est un bon indicateur
35:16et il reste facultatif, et il va le rester sûrement.
35:18Alors, Stéphane nous demande pourquoi les produits, les fabricants nous trompent, mentent
35:24sur les additifs produits bizarres ou rajout d'eau, pourquoi les fraudes n'ont aucun moyen
35:28d'agir et à qui profite ce crime ?
35:30Alors, juste ces additifs, là, ils sont tous autorisés, maintenant, certains sont problématiques
35:36parce qu'au fil des études scientifiques, qu'on ne faisait pas avant, on voit qu'ils
35:39peuvent être problématiques s'ils sont ingérés tous les jours pendant des années.
35:43Mais il n'y a pas de fraude à proprement parler, c'est à vous, c'est vous qui avez
35:49tiré la sonnette d'alarme, et c'est au consommateur d'éviter de produire, et je pense que c'est
35:53la conclusion, ce qu'on peut dire c'est d'éviter tous ces produits transformés même
35:57si ce n'est pas toujours...
35:58Les limiter en tout cas.
35:59Les limiter, oui.
36:00On ne peut pas les supprimer de son assiette, mais au moins les limiter.
36:03Alors, tout ça, c'est à retrouver dans le numéro de 60 millions de consommateurs qui
36:06est en kiosque depuis vendredi, donc on rappelle que 60 millions de consommateurs existent toujours,
36:13le magazine paraît, allez sur le site change.org si vous voulez signer la pétition en soutien
36:18à ce magazine indispensable pour nous consommateurs, qui est menacé de disparaître parce que
36:24quoi, vous n'aurez plus de subvention, c'est ça fondamentalement la raison ?
36:28La raison c'est qu'il y a une volonté de privatiser le titre, c'est-à-dire de le transformer
36:33aujourd'hui on a une mission de série publique, d'ailleurs on dévoile, vous voyez tous les
36:38résultats, on les donne, on ne les vend pas forcément et quand il y a une alerte à faire
36:42auprès des citoyens, on répond effectivement à vos invitations et c'est aussi la différence,
36:47c'est qu'on alerte le citoyen et aujourd'hui c'est ça qui est remis en question, alors
36:51même qu'il y avait un plan d'investissement qui permettait de retourner à l'équilibre
36:56en quelques années.
36:57Donc bon, on ne va pas lâcher, on est d'accord que...
37:01Non, il faut se battre et on sera à vos côtés parce que c'est indispensable, je rappelle
37:06les autres articles, quel contrôle parental choisir, les boissons énergisantes, attention,
37:11Red Bull, Monster, Crazy Tiger sont des boissons qui sont extrêmement consommées et qui sont
37:18consommées par des jeunes adultes souvent avec de l'alcool et ce n'est pas sans danger
37:23pour la santé, il y a également des bons plans de l'occasion du marché automobile
37:29et puis le cancer colorectal, faites-vous dépister à partir de 50 ans, merci à tous
37:34les deux d'avoir été avec nous et nous dans un instant, les débats d'actualité, à tout de suite.