Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2, Geoffroy Lejeune, Naïmam Fadel, on est avec Aminat Katmi, Joachim Lefloch, Imad, bonsoir à tous les 4.
00:10Dans cette émission il y a Jordan Deluxe qui va nous rejoindre, vous savez pourquoi Jordan Deluxe sera là ?
00:14Il est journaliste à C8 et il était présent hier lors du recours de C8 devant le Conseil d'Etat.
00:22Il était présent avec de nombreux journalistes de C8 et en fin d'émission il va nous raconter ce qu'il s'est passé hier après-midi au Conseil d'Etat.
00:30Avant cela c'est le point sur l'information avec Isabelle Pibolo, bonsoir Isabelle.
00:34Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:36Elle a eu une attaque au couteau dans le sud de l'Autriche, un adolescent de 14 ans a été tué et 4 autres personnes blessées.
00:43Les forces de l'ordre ont arrêté un suspect, il s'agit d'un demandeur d'asile syrien de 23 ans.
00:48L'individu aurait attaqué au hasard des passants dans la petite ville de Villars, a déclaré le porte-parole de la police.
00:55L'affaire du collège lycée de Bétarame également dans l'actualité.
00:59Le Premier ministre maintient qu'il n'était pas au courant dans les années 90 des faits d'agressions physiques et sexuelles dans cet établissement catholique privé.
01:07Après une rencontre à Pau avec l'association des victimes, François Bayrou a demandé des magistrats supplémentaires pour aller au bout des investigations.
01:15Le parquet enquêtant sur plus d'une centaine de plaintes.
01:18Enfin, le comité international de la Croix-Rouge a réagi à la libération des trois otages israéliens ce matin contre 369 prisonniers palestiniens.
01:27Le CICR appelle le ramas et Israël à en faire plus pour assurer que les échanges se déroulent dans la dignité et la discrétion.
01:35Ces transferts étant accompagnés de scènes orchestrées et médiatisées par les terroristes.
01:41Merci beaucoup pour le point sur l'information.
01:44L'information du week-end, c'est cette élite européenne ou européiste, on verra,
01:51qui est encore groguée par la leçon de démocratie de J.D. Evans, vice-président américain,
01:55à ceux qui sont en train de refuser d'entendre le peuple sur les questions de sécurité, d'immigration, de souveraineté,
02:01souveraineté agricole par exemple, ou de défense, et qui restreignent la liberté d'expression.
02:0719 minutes 30 d'un discours au Davos de la Défense à Munich hier de J.D. Evans, le vice-président américain.
02:14Et ces deux pans, vraiment une ode à la démocratie.
02:17C'est un, écouter le peuple, deux, ne restreignez pas la liberté d'expression.
02:21Un moment remarquable.
02:23Vous dites remarquable. Moi j'ai dit c'est factuellement historique, au sens propre.
02:27Vraiment, parce que je sais que dans dix ans on reparlera de ce discours de J.D. Evans à Munich,
02:32devant des européistes peu convaincants mais très convaincus de leurs idées,
02:36et qui ne supportent pas qu'on ait aujourd'hui un vice-président américain qui leur dise leurs quatre vérités.
02:45Mais on écoute J.D. Evans et ensuite on en parle. Je sens Joachim que vous avez envie de réagir.
02:49Il est dans les starting blocks. Il a quasiment envie de parler anglais ce soir.
02:56La menace qui m'inquiète le plus vis-à-vis de l'Europe, ce n'est pas la Russie.
03:00Ce n'est pas la Chine. Ce n'est pas un autre acteur externe.
03:03Ce dont je m'inquiète, c'est de la menace qui vient de l'intérieur de l'Europe,
03:07la retraite de l'Europe, certaines de ses valeurs fondamentales,
03:11des valeurs partagées avec les États-Unis d'Amérique.
03:14J'ai été frappé qu'un ancien commissaire européen soit passé à la télévision récemment
03:19et ait eu l'air ravi que le gouvernement roumain vienne d'annuler une élection entière.
03:24Il a averti que si les choses ne se passent pas comme prévu,
03:27la même chose pourrait se produire en Allemagne.
03:30Ces déclarations cavalières ont choqué les oreilles des Américains depuis quelques années.
03:34La censure est présentée comme une défense de la démocratie.
03:38Mais quand nous voyons les tribunaux européens annulant des élections
03:41et des hauts responsables menacés d'en annuler d'autres,
03:44nous devons nous demander si nous nous tenons à une norme appropriée.
03:48Et je dis cela parce que je crois fondamentalement que nous sommes dans la même équipe.
03:52Nous devons faire plus que de parler de valeurs démocratiques, nous devons les vivre.
03:56En fait, vous ne pouvez pas mandater l'innovation ou la créativité.
04:04Tout comme vous ne pouvez pas forcer les gens à penser, à ressentir ou leur dire en quoi croire,
04:09nous pensons que ces choses sont certainement liées.
04:12Malheureusement, quand je regarde l'Europe aujourd'hui, ce n'est parfois pas si clair
04:16ce qui est arrivé à certains vainqueurs de la guerre froide.
04:19Alors je viens ici aujourd'hui, pas seulement avec une observation, mais avec une offre,
04:23comme l'administration Biden semble être désespérée pour faire taire les gens
04:26qui voulaient exprimer leurs esprits, l'administration Trump fera précisément le contraire.
04:30Et j'espère que nous pourrons travailler ensemble sur cela.
04:33À Washington, il y a un nouveau shérif en ville, et avec l'administration Trump,
04:37nous pouvons être en désaccord avec vos opinions,
04:40et nous nous battrons pour défendre vos droits de l'offre en public.
04:43D'accord ou pas d'accord ?
04:46Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrault, a réagi sur Twitter.
04:50Il a dit à Munich aujourd'hui, je réaffirme trois principes.
04:53La liberté d'expression est garantie en Europe.
04:55Quand on est sûr de soi et de ses valeurs, on ne se sent pas menacé par la critique.
04:59Et personne n'est obligé d'adopter notre modèle, mais personne ne peut nous imposer le sien.
05:04Alors, certains ont vu dans cette séquence, il y a plein, vraiment, on va écouter beaucoup de témoignages
05:08et on va découvrir ce qu'il s'est passé.
05:11Mais certains y ont vu une bouffée d'oxygène, d'autres y ont vu une insulte du vice-président américain
05:17qui se permettrait d'aller sur le terrain en Europe pour faire la leçon.
05:21Est-ce que J.E.Divens, déjà sur le diagnostic, est-ce qu'il est faux ?
05:25Les européistes sont peut-être gênés, parce qu'ils sont comptables d'un bilan
05:28qui correspond au rétrécissement du périmètre de la démocratie en Europe.
05:31C'est Jean-Claude Juncker, quand il était à la tête de la Commission européenne,
05:34qui disait, il ne peut pas y avoir d'injustice.
05:37Et moi, ce qui m'a frappé hier, c'est qu'on a vécu, en fait, ce que je pourrais qualifier de moments Tocquevilliens inversés.
05:42Vous vous souvenez, dans « De la démocratie en Amérique », Tocqueville allait passer au crible
05:46les forces et les faiblesses de la jeune démocratie américaine.
05:48Il expliquait qu'il n'y avait pas pire pays pour l'indépendance de l'esprit,
05:51pour la liberté intellectuelle que les Etats-Unis, et que la pire menace pour la démocratie,
05:55c'était l'indicature de la majorité.
05:56Là, c'est l'inverse.
05:57C'est un Américain qui vient en Europe, mais il n'y a pas d'indépendance de l'esprit.
06:01Et je pense que c'est assez frappant que les exemples qu'il a mobilisés sont tout à fait pertinents.
06:05Il n'a pas parlé de la France.
06:06Il a parlé du Royaume-Uni, de la Belgique.
06:08De l'Écosse.
06:09Et il a parlé de l'Écosse, il a parlé de la Suède.
06:12Il aurait pu en parler, de la France.
06:14Parce qu'en France, on vit une situation où, aujourd'hui, la liberté d'expression est mise en grande danger.
06:21C'est-à-dire qu'il y a une liberté d'expression.
06:23Il n'a pas parlé de la France.
06:24Parce qu'en France, on vit une situation où, aujourd'hui, la liberté d'expression est mise en grande difficulté.
06:31On a des chaînes qui vont fermer, alors qu'elles sont premières chaînes qui pourraient fermer.
06:34Pourraient.
06:35Mais du conditionnel.
06:36Alors que c'est la première chaîne TNT de France.
06:39CNews, il y a eu des campagnes, pendant des mois, de responsables politiques qui rêvaient de fermer CNews.
06:48C'est une campagne qui se passe.
06:49C'est pour ça que M. Jean-Noël Barreau, le ministre des Affaires étrangères, a un sacré toupet.
06:53Quand il dit que la liberté d'expression est garantie en Europe.
06:57Et que, justement, l'Europe, et notamment la France, n'a pas de leçons à recevoir de M. Vance.
07:03Donc, je regrette.
07:04Aujourd'hui, on est en plein dedans.
07:06Parce que, justement, ce qu'il nous rappelle, M. Vance, c'est que, tout simplement, on a oublié ce qu'était la démocratie.
07:12On a oublié ce qu'était la légitimité des peuples.
07:14On a oublié aussi la souveraineté.
07:16Et le vote.
07:19Qui donne mandat à nos élus pour, tout simplement, gérer le pays comme il se doit et comme on le souhaite.
07:27C'est-à-dire, d'être connectés complètement.
07:29Aujourd'hui, on le voit bien.
07:31Que, de toute façon, ils sont complètement déconnectés des difficultés que rencontrent, aujourd'hui, notamment les Français et les Européens.
07:37J'étais au téléphone avec un personnage médiatique qui intervient régulièrement.
07:44Visiblement, il m'a attaqué sur les réseaux sociaux.
07:46En disant, c'est une patriote en carton.
07:48Donc, je lui ai demandé, déjà, pourquoi vous m'insultez ?
07:50Puis ensuite, il m'a dit, mais vous trouvez que la liberté d'expression est en danger en France ?
07:55Voilà ce qu'il m'a posé la caméra.
07:56Alors, je vous la pose, Geoffroy Lejeune.
07:58Vous trouvez que la liberté d'expression est en danger en France ?
08:00Bien sûr.
08:02Elle n'a même jamais été autant en danger.
08:04Vous avez cité l'exemple, en effet, de C8 qui pourrait fermer.
08:09Vous avez cité les campagnes contre CNews qui auraient pu fermer.
08:14Vous avez une diabolisation permanente sur le terrain de l'immigration,
08:18qui était un peu le terrain évoqué par Jay Devance.
08:21Une diabolisation permanente des gens qui sont contre.
08:25Vous avez des campagnes contre Bruno Retailleau, contre Marine Le Pen, Jordan Bardella, contre François Bayrou.
08:31Quand il parle de submersion, on a quand même passé dix jours sur ce mot.
08:34Alors que pourtant, il n'a même pas la possibilité de réduire la chose.
08:38Mais on l'attaque parce qu'il a prononcé le mot.
08:40Vous avez évidemment une censure qui s'exerce déjà.
08:44L'Arkom, par exemple.
08:46Moi, il y a moins d'un an, j'ai été sanctionné.
08:49Enfin, la chaîne CNews a été sanctionnée d'une amende de 50 000 euros
08:52parce que j'avais prononcé une phrase totalement banale sur les conséquences de l'immigration,
08:56notamment sur la question du trafic de drogue et sur l'antisémitisme.
09:00Vous n'allez pas la répéter puisque c'est votre chéquier.
09:05Je ne vais pas la répéter parce que je n'ai pas envie de...
09:08Je plaisante bien évidemment.
09:09Vous avez raison.
09:10C'est intéressant de voir tout ce qui peut se passer.
09:12Je vous prends au mot.
09:13Je ne vais pas la répéter parce que je n'ai pas envie de coûter 50 000 euros de plus à CNews.
09:16Mais quand vous réalisez la violence de la contrainte de ce système,
09:20j'avais en plus argumenté auprès de l'Arkom
09:23et le rapporteur avait recommandé de ne pas sanctionner.
09:26Et l'Arkom avait quand même sanctionné.
09:28On vit dans un système en réalité où les opinions sur la question de l'immigration sont étouffées,
09:32largement étouffées.
09:34Il en a parlé.
09:35Il en a parlé.
09:36La question migratoire.
09:37Parce que ce qui est intéressant, c'est que c'est dommage,
09:39il n'avait pas de fiche sur la France,
09:40mais on aurait pu lui dire au vice-président,
09:43mais vous savez qu'en France, vous avez des intellectuels,
09:45vous avez des responsables politiques qui ont osé parler de ce tabou,
09:50de la question migratoire, de ces flux incontrôlés,
09:52qui en fait avaient raison il y a 20 ou 30 ans
09:54et qui ont été mis au banc de la société et dans les médias.
09:57Et même parfois traduits en justice
09:59pour simplement avoir parlé de submersion migratoire, d'invasion migratoire, etc.
10:03Mais je pense que ce que vous dites avec Geoffroy,
10:07ça explique ce qui se passe sur les atteintes à la liberté d'expression.
10:11C'est qu'en fait, il y a une panique d'un certain camp
10:15qui voit que des idées s'imposent dans le débat public,
10:17des choses qui n'étaient pas dites
10:19ou qui étaient dites par des personnalités isolées il y a 20 ans
10:22sont aujourd'hui présentes massivement dans le débat public,
10:27rencontrent un succès, un écho auprès des Français.
10:30On le voit à travers le succès d'un certain nombre de livres,
10:33le succès d'un certain nombre de médias.
10:35Et donc il y a une espèce de panique
10:37parce qu'il y a une bataille, la bataille des idées,
10:39la bataille du récit, la bataille culturelle
10:41est en train d'être perdue par ceux qui en ont eu le monopole pendant 30 ans,
10:45qui ont pu dicter le ton, imposer leur débat,
10:48imposer le thème, imposer le rythme
10:50et qui voient qu'aujourd'hui c'est en train de se renverser.
10:53Et donc la panique produit effectivement...
10:55C'est le vieil adage totalitaire, pas de liberté pour les ennemis de la liberté
10:58et la définition des ennemis de la liberté est assez extensive.
11:01Non mais je précise que dans certains médias
11:03se posait la question aujourd'hui
11:05de savoir si la liberté d'expression n'était pas un problème.
11:08Vous savez qu'on a pensé à fermer Twitter désormais X
11:14où vous avez des élus qui ont appelé à la fermeture de ce réseau social.
11:19Je vous propose d'écouter Jean-Noël Barreau, toujours, il est à Munich
11:22et alors il y a un journaliste qui va lui dire
11:24vous en pensez quoi de ce qu'a dit J.Divens,
11:26parce qu'il est très bon sur les réseaux sociaux,
11:28mais ce serait intéressant d'avoir...
11:30Et tout à l'heure il va s'échapper.
11:32Il ne va pas répondre à la question.
11:34Du moins je n'ai pas compris.
11:36Je ne parle pas le langage diplomatique.
11:38On l'écoute.
11:40Les Etats-Unis, l'OTAN et leurs alliés européens établissent un plan.
11:43Ils parlent de Gaza et de la guerre en Ukraine.
11:45Cela fait déjà deux fois que l'on tente de trouver un accord.
11:48Et j'en arrive à ma question.
11:50Ils ont dit que si les pays européens voulaient arriver à un compromis,
11:53ils allaient devoir faire des propositions.
11:55Cela veut dire que vous ne l'avez pas encore fait ?
12:03Je ne suis pas sûr des allégations dont vous parlez
12:05parce qu'il ne s'agit pas de celles dont j'ai pu discuter.
12:07Alors je reviens, parce que pour le coup vous n'allez pas l'entendre sur J.Divens
12:09puisque ce n'est pas le bon son.
12:11Et je demande en régie à ce qu'on l'écoute
12:13sur justement les déclarations de J.Divens
12:15et il répond à côté.
12:17Avançons un tout petit peu
12:19et je laisse un peu de temps pour récupérer ce sonore.
12:21Je voudrais qu'on écoute une nouvelle fois J.Divens
12:23cette fois-ci sur la notion de démocratie
12:25et sur l'importance d'écouter le peuple.
12:27L'idée n'est pas de rééduquer un peuple
12:29mais peut-être de l'entendre.
12:31Et notamment sur la question migratoire.
12:33Je précise qu'en France, depuis 50 ans,
12:35jamais le peuple n'a été entendu.
12:41Le peuple a une voix.
12:43Les dirigeants européens ont un choix.
12:45Et je crois fermement que nous n'avons pas
12:47à avoir peur de l'avenir.
12:51Vous pouvez accepter
12:53ce que votre peuple vous dit
12:55même si c'est surprenant.
12:57Même si vous n'êtes pas d'accord.
12:59Et si vous le faites,
13:01vous pouvez affronter l'avenir
13:03avec certitude, avec confiance.
13:05En sachant que les nations
13:07se tiennent derrière chacun d'entre vous.
13:09Et c'est pour moi la grande magie de la démocratie.
13:11Comme l'a dit un jour le pape J.Paul II
13:13sur ce continent ou sur tout autre.
13:15N'ayez pas peur.
13:17Nous ne devrions pas avoir peur de notre peuple.
13:19Même lorsqu'il exprime des opinions
13:21qui ne sont pas celles de ses dirigeants.
13:27Il a quand même cité
13:29Jean-Paul II
13:31devant les papes de la bien-pensance.
13:33Et quand je vois les cris d'orfraie
13:35qui sont poussés notamment par Nathalie Loiseau
13:37en expliquant que c'est un scandale
13:39ce qui a été dit,
13:41finalement la menace
13:43elle est là face à nous.
13:45Je me pose la question
13:47est-ce que les téléspectateurs qui ne connaissaient pas
13:49forcément J.J. Evans avant hier
13:51ou qui ne l'avaient jamais entendu,
13:53est-ce qu'ils sont plus compatibles avec l'idéologie
13:55de Nathalie Loiseau qui enchaîne
13:57les échecs aux élections européennes
13:59ou avec un homme qui dit
14:01l'essence même de la démocratie
14:03de la liberté d'expression,
14:05elle est en Europe et aujourd'hui peut-être
14:07qu'elle est malmenée par votre idéologie.
14:09Et n'ayez pas peur du peuple.
14:11Voilà, et n'ayez pas peur du peuple.
14:13Vous avez entièrement raison Naïma.
14:15Les téléspectateurs sont proches de qui ?
14:17Regardez tous les référendums qui sont demandés
14:19justement par les français, alors on a des sondages
14:21et en sondage on voit bien ce qui se dégage
14:23et notamment concernant l'insécurité
14:25l'immigration etc.
14:27que les français sont extrêmement clairs là-dessus
14:29mais on ne veut pas de référendum
14:31parce que justement ça fait peur
14:33parce que là ils ne pourront pas ne pas tenir contre
14:35du peuple, bien que
14:37je me souviens bien en 2005
14:39ils ne se soustimaient pas à leur capacité.
14:41D'où le fait
14:43qu'on n'a pas fait de référendum d'ailleurs depuis 2005
14:45et que les juges
14:47ont pris tous les pouvoirs pour corseter le politique
14:49parce que ça permet de contourner les peuples.
14:51Vous savez, concernant la liberté d'expression
14:53et concernant tout ce qu'on s'est dit tout à l'heure
14:55par rapport à cette volonté de museler
14:57et de baïonner et ces coupeurs
14:59de langue qui ne veulent vraiment pas entendre
15:01ce que exprime
15:03le peuple et notamment ce que permettent
15:05ces news. Moi, j'allais dire
15:07je fais mes courses, je vois
15:09beaucoup de gens qui me disent
15:11heureusement qu'on a ces news
15:13parce que ces news c'est un espace
15:15de liberté et ça nous permet
15:17que vous soyez nos porte-parole
15:19et ça c'est extrêmement important
15:21parce que moi je le vois aussi au quotidien
15:23encore une fois dans le cadre de mon travail
15:25et même dans les quartiers Elliot, même dans les quartiers
15:27parce que toutes ces questions
15:29qui nous traversent autour de l'insécurité
15:31autour du flux de l'immigration
15:33qui est extrêmement
15:35importante, qu'on ne peut pas intégrer
15:37elles posent aussi des problèmes
15:39aux personnes ici de l'immigration
15:41qui vous disent mais aujourd'hui nous on est amalgamés
15:43aussi. Tous les problèmes que pose
15:45cette immigration, et bien nos enfants
15:47sont amalgamés. Je citais Nathalie Loiseau
15:49qui a dit que ce discours était totalement à côté
15:51de la plaque, il n'a fait qu'effleurer
15:53le dossier ukrainien, préférant évoquer le respect
15:55du droit de vote et de la liberté d'expression sur le continent
15:57il vient nous dire que la menace en Europe ce n'est ni la Russie
15:59ni la Chine, mais c'est nous-mêmes
16:01c'était un discours glaçant, qui a reçu un accueil
16:03glacial, il y a eu
16:05très peu d'applaudissements. Vu les positions de
16:07Vence sur la guerre russo-ukrainienne, je pense que
16:09Nathalie Loiseau devrait se réjouir qu'il n'en ait pas parlé.
16:11On écoute Jordan Bardella
16:13parce que c'est intéressant, Jordan Bardella par exemple
16:15il n'est pas allé à l'investiture
16:17de Donald Trump, il dit je ne suis pas là pour
16:19être une
16:21en émoi face à
16:23Donald Trump, il faut
16:25respecter l'homme
16:27il faut respecter les Etats-Unis mais
16:29la France est un grand pays, il faut agir
16:31d'égal à égal, du moins il faut respecter
16:33aussi la souveraineté française. Donc j'étais assez curieux
16:35de savoir s'il avait trouvé par exemple
16:37le discours de Jay Devens choquant
16:39écoutez ce qu'il a dit
16:41Ce que dit Vence est assez lucide
16:43le discours dominant aujourd'hui
16:45n'est plus le discours majoritaire dans le pays
16:47et je crois qu'il a raison de s'inquiéter d'une
16:49dérive orwellienne aujourd'hui, de toute une partie
16:51de la gauche
16:53qui milite pour restreindre
16:55la liberté d'expression. Et la liberté d'expression
16:57est aujourd'hui en danger dans notre pays
16:59elle l'est du fait du militantisme
17:01de gauche et d'extrême gauche
17:03qui se réjouit après un harcèlement
17:05ciblé qu'une chaîne de télévision comme C8
17:07la première chaîne de la TNT mette la clé
17:09sous la porte avec les conséquences que ça peut avoir derrière
17:11en termes de chômage et de
17:13salariés qui seront laissés sur le carreau
17:15qui manifestent
17:17contre des promotions de livres
17:19de responsables politiques qui dansent
17:21de manière absolument ignoble
17:23et abjecte sur la mort d'un adversaire
17:25politique, cette gauche là à visage
17:27inhumain, elle menace
17:29clairement la liberté d'expression et
17:31moi je me bats pour défendre précisément la
17:33liberté d'expression en France comme en Europe
17:35et contre l'existence d'une pensée officielle et d'une
17:37pensée orwellienne
17:39qui menace aujourd'hui les valeurs
17:41de la République, comme ils disent
17:43c'est la gauche
17:45On écoute une nouvelle fois
17:47JD Evans à présent
17:49alors il a eu cette phrase, on a eu
17:51Greta Thunberg, ne vous inquiétez pas
17:53d'Elon Musk
17:55Greta Thunberg, rappelez-vous que certains
17:57imaginaient
17:59qu'elle soit prix Nobel de la paix
18:01Greta Thunberg. Et elle a été invitée à l'ONU pour
18:03faire la leçon à tous les dirigeants du monde
18:05Il l'écoutait religieusement
18:07L'ancienne star, d'ailleurs
18:09qui n'est plus trop sur l'écologie, maintenant elle est plus
18:11sur le conflit israélo-palestinien
18:13Elle a récupéré un keffier
18:15On écoute JD Evans
18:19Et croyez-moi, je le dis
18:21avec humour, si la démocratie américaine
18:23peut survivre à 10 ans de gronderie
18:25de Greta Thunberg, vous pouvez survivre
18:27à quelques mois d'Elon Musk
18:29Dernière déclaration à présent de JD Evans
18:31sur la question de l'immigration
18:33en Europe, parce que
18:35effectivement, il y a eu toute une idéologie
18:37sans-frontiériste, en se disant
18:39cette Europe mondialisée
18:41globalisée, qui disait on va
18:43faire une sorte de mélange multiculturel
18:45et c'est des années
18:47d'une politique qui n'a pas fonctionné, résultat
18:49aujourd'hui, on a
18:51des populations qui se retrouvent
18:53face à face, on écoute
18:55JD Evans
18:57Je crois qu'il n'y a rien
18:59de plus urgent que l'immigration de masse
19:01Aujourd'hui, près d'une personne
19:03sur cinq vivant dans ce pays est venue de l'étranger
19:05C'est bien sûr un record
19:07absolu, c'est un chiffre similaire
19:09soit dit en passant aux Etats-Unis, qui n'a jamais
19:11été aussi élevé non plus
19:13Mais rien que le terme d'immigration
19:15de masse, ou de submersion
19:17migratoire, c'est des termes
19:19qu'on ne peut pas utiliser
19:21Xavier Bertrand, par exemple, ne refuse le terme
19:23de submersion migratoire, il a dit je ne veux pas prendre
19:25les termes de l'extrême droite
19:27Voilà ce qui se passe aujourd'hui en Europe
19:29Si, il l'a dit cette semaine
19:31Non mais c'est Bayrou qui a utilisé le terme de submersion
19:33Je sais, mais Xavier Bertrand a dit je refuse de réutiliser
19:35les termes de l'extrême droite
19:37Sauf que c'est un terme de François Bayrou
19:39Il y a des figures en France un peu plus lucides
19:41Xavier Bertrand sur le sujet, je pense
19:43à l'ancien patron de la DGSE, Pierre Brochant
19:45Il a dit que l'immigration de masse menace
19:47de rendre la France culturellement
19:49inhospitalière elle-même
19:51J'entends, mais Monsieur Bertrand était Premier Ministrable
19:53Donc c'est important
19:55de voir ce qui se passe
19:57On est sur le terrain, on n'aime pas la question
19:59de la liberté d'expression, mais qui est intimement liée
20:01à cette question migratoire
20:03qui alimente les débats
20:05cristallise les tensions autour des politiques
20:07alors que c'est peut-être le sujet le plus consensuel
20:09pour les Français
20:11Vous avez trois quarts des Français
20:13Chaque sondage
20:15c'est constant, il y a un bloc de trois quarts
20:17qui sur sécurité, immigration
20:19ordre, lorsqu'il y a des enquêtes
20:21il y a ce bloc de trois quarts
20:23qui est d'accord sur
20:25plus de fermeté
20:27et c'est un contraste
20:29entre cette majorité
20:31cette grande majorité
20:33dans la population
20:35et les débats qui se transforment
20:37souvent en salon littéraire
20:39tout en haut, à Paris
20:41où vous avez des gens qui débattent des mots
20:43alors on a eu un salon littéraire
20:45sur l'ensauvagement
20:47puis un salon sur
20:49la submersion migratoire
20:51mais en fait je crois que les gens
20:53ils attendent des actes plutôt que des débats
20:55sur le sens des mots
20:57Et vous parlez de Paris, mais c'est encore pire à Bruxelles
20:59puisque je rappelle que la commissaire aux affaires intérieures
21:01Mme Johanson avait dit, je crois il y a deux ans
21:03que si l'Europe n'accueillait pas un million de migrants
21:05supplémentaires, les Européens allaient crever de faim
21:07On a vu ce que ça a fait en Allemagne
21:09Je pense que les inquiétudes des peuples européens, on peut les comprendre
21:11avec ce genre de dirigeants
21:13Et on revient à la question de la liberté d'expression
21:15je rappelle que le discours de Donald Trump
21:17avait été
21:19diffusé au moment de son investiture
21:21en léger différé sur la chaîne nationale belge
21:23avec ce fameux cordon
21:25sanitaire, contre les propos
21:27dits d'extrême droite
21:29voilà ce qui se passe en Europe
21:31et c'est les Etats-Unis
21:33qui viennent faire la leçon aux vieux continents
21:35cette liberté d'expression qui a été pensée
21:37en Grèce
21:39à Rome
21:41consacrée
21:43au 18ème siècle
21:45et aujourd'hui on est comme ça
21:47il y a peut-être un petit bémol
21:49pour terminer, il nous reste une petite minute
21:51mais c'est vraiment le sujet majeur
21:53le français est un peu chauvin
21:55il n'aime pas qu'on lui fasse des remarques
21:57même si on l'apprécie
21:59finalement est-ce que vous vous dites
22:01enfin un discours comme celui-ci
22:03même si ça vient des Etats-Unis
22:05attendez, chacun s'occupe de ses affaires
22:07on va laver son linge sale en famille
22:09moi ça me rend assez triste en réalité
22:11cette histoire parce que
22:13vous avez tout à l'heure, Joachim le disait
22:15mais on a inventé cette nation, les Etats-Unis
22:17c'est grâce à nous qu'ils sont ce qu'ils sont aujourd'hui
22:19et aujourd'hui ils viennent nous rendre la monnaie
22:21en venant nous dire comment nous sauver
22:23et moi je suis triste que ça vienne
22:25de chez eux en réalité
22:27je suis triste que le discours le plus lucide que j'ai entendu
22:29sur l'état de notre continent vienne d'un Américain
22:31vice-président des Etats-Unis
22:33qui objectivement, je ne demande pas aux gens d'être tous d'accord avec ça
22:35mais il pointe des très bons sujets
22:37sur la liberté d'expression en effet, sur l'immigration également
22:39il faut rappeler qui est J.Givens
22:41c'est un peu une sorte de grande figure
22:43de cette Amérique oubliée
22:45c'est le Jérôme Fourquet américain
22:47c'est le Jérôme Fourquet, c'est l'emblème
22:49gilet jaune américaine
22:51grande intellectuelle, brillantissime
22:53qui est un intellectuel
22:55qui est un intellectuel
22:57Donald Trump, dont on peut vous rappeler
22:59c'est le bémol que j'évoquais
23:01que donner des leçons de démocratie
23:03du vice-président
23:05d'un président qui précisément
23:07a participé ou organisé un coup d'état
23:09ou en tout cas encouragé
23:11ses partisans à un quasi coup d'état
23:13c'est peut-être malvenu
23:15la publicité, on revient dans un instant
23:17c'est votre travail, organiser un coup d'état
23:19c'est légèrement excessif peut-être
23:21c'est exagéré sur le capital évidemment
23:23mais en revanche par contre
23:25ce que je trouve moi super triste
23:27c'est la réaction de nos élites
23:29qu'il s'agisse du ministre allemand, de Nathalie Loiseau
23:31que vous avez cité, de Jean-Noël Barraud
23:33qui est indigente, c'est-à-dire qu'on
23:35adorait qu'ils répondent sur le fond
23:37voilà pourquoi nous ne croyons pas à votre modèle
23:39on parle de personnes qui multiplient
23:41les échecs électoraux, qui sont en décalage
23:43complet avec la voix
23:45du peuple, moi je serais très curieux d'entendre
23:47par exemple
23:49demain je crois qu'on reçoit Bruno Retailleau
23:51le ministre de l'intérieur, peut-être que le ministre
23:53de l'intérieur réagira
23:55je serais très curieux d'entendre
23:57Tiens, vendredi prochain on va écouter Philippe Devilliers
23:59Philippe Devilliers ?
24:01Je vous fais un petit teasing, je l'ai eu au téléphone
24:03Ah bah me dites rien, vous me dites tout pendant la publicité
24:09Quasiment 20h30 sur CNews
24:11la suite de l'heure des pros
24:13on le donnait dans le journal de l'information
24:15mais vous avez eu une attaque au couteau en Syrie
24:17en Autriche pardonnez-moi
24:19pourquoi je dis Syrie parce que
24:21l'agresseur serait un demandeur d'asile
24:23syrien de 23 ans
24:25un homme qui a été interpellé
24:27cet individu
24:29qui a poignardé à mort
24:31un adolescent de 14 ans
24:33il en a blessé
24:354 ou 5 autres
24:37et il y a une photo
24:39j'attends avant de vous la décrire
24:41qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux
24:43où on voit cet individu
24:45qui est en train d'être
24:47mis en joue par les policiers
24:49donc en train d'être interpellé
24:51et donc
24:53je vous donnerai plus amples informations
24:55dans les minutes à venir
24:57dans l'actualité ce samedi il y a cette rencontre
24:59aussi entre les victimes
25:01de violences sexuelles dans l'établissement
25:03de Betaram et François Bayrou
25:05cet établissement François Bayrou le connait
25:07puisque ses enfants y étaient scolarisés
25:09et qu'il a été ministre de l'éducation nationale
25:11je le rappelle de 93 à 97
25:13on parle d'une centaine de plaintes
25:15pour des agressions physiques
25:17et des agressions sexuelles dans les années 70
25:19et 90
25:21François Bayrou a assuré
25:23il a échangé pendant 3h30
25:25avec les porte-parole
25:27de l'association de victimes
25:29assuré qu'il avait tout fait
25:31lorsqu'il était ministre
25:33et fait ce qu'il devait faire
25:35je le cite vraiment au mot près
25:37on voit le sujet d'Adrien Spiteré
25:49je porte un dossier d'intérêt général
25:51d'intérêt national
25:53avec 5 millions de personnes
25:55qui ont été dans leur enfance
25:57abusées par des adultes
25:59entre 1970 et 1990
26:01des violences physiques
26:03des agressions sexuelles
26:05et des viols auraient été commis
26:07au sein de l'établissement catholique
26:09depuis plus d'un an
26:11le parquet de Pau
26:13mène l'enquête sur plus d'une centaine
26:15de plaintes
26:17le locataire de Matignon
26:19demande des moyens supplémentaires
26:21je vais demander
26:23au ministère de la justice
26:25de détacher les magistrats
26:27pour qu'on puisse aller au bout
26:29problème
26:31certaines personnalités
26:33et politiques en particulier
26:35à gauche accusent François Bayrou
26:37d'avoir été au courant des dérives
26:39de l'établissement
26:41lorsqu'il était ministre de l'éducation nationale
26:43j'ai fait tout ce que je devais
26:45faire quand j'étais ministre
26:47et j'ai fait tout ce que je pensais
26:49devoir faire quand je n'étais plus
26:51le premier ministre
26:53dit avoir organisé en 1996
26:55une inspection
26:57après une première plainte
26:59mais le rapport s'est démontré rassurant
27:01concernant l'établissement
27:03que plusieurs de ses enfants
27:05ont d'ailleurs fréquenté
27:07vous avez entendu Alain Esquer
27:09le porte parole des victimes
27:11avant cette réunion qui a duré 3h30
27:13il a pris la parole
27:15c'était un témoignage absolument bouleversant
27:17toute la lumière doit être faite
27:19sur cette affaire
27:21et nos pensées vont vers
27:23les personnes qui ont été victimes
27:25il prend la parole
27:27et ensuite
27:29c'est François Bayrou qui va la prendre
27:31et la conférence de presse va durer 40 minutes
27:33c'est un avis personnel
27:37j'ai trouvé que les journalistes
27:39étaient plus intéressés par le discours
27:41et à poser des questions
27:43à François Bayrou que d'entendre les victimes
27:45et il faut faire attention
27:47la frontière entre
27:49je pose des questions et je mène un procès
27:51avant que procès il y ait
27:53et j'ai trouvé cette séquence
27:55c'est encore une fois personnel
27:57assez dérangeante
27:59pour ne pas dire indécente
28:01parce que évidemment que la priorité des priorités
28:03ce sont les victimes et puis la question viendra
28:05et l'enquête déterminera si oui ou non
28:07il y a eu
28:09des mensonges ou autre
28:11mais aujourd'hui la seule question qui doit se poser
28:13c'est comment accompagner les victimes
28:15et comment condamner
28:17ceux qui ont commis ces actes
28:19et ces agressions sexuelles abominables
28:21je reprends les propos de François Bayrou
28:23il y a aussi chez certains journalistes
28:25une sorte de fantasme
28:27mal digéré du Watergate
28:29on rêve de se payer des puissants
28:31et comme vous le dites très bien les victimes
28:33on s'en moque alors effectivement il y a l'air d'avoir beaucoup de zones d'ombre
28:35de maladresse dans cette affaire
28:37mais la justice encore une fois
28:39elle ne se rend ni sur les réseaux sociaux
28:41ni dans les médias
28:43et les mêmes qui défendent en permanence l'état de droit
28:45devraient se souvenir que l'état de droit c'est aussi le droit au contradictoire
28:47c'est le secret de l'institution
28:49tout ce qu'on oublie dans cette affaire
28:51et je prends à témoin c'est à dire que j'invite les téléspectateurs
28:53à revoir du début jusqu'à la fin
28:55la conférence avec je le répète
28:57les propos bouleversants du porte-parole
28:59un discours
29:01après on peut considérer que c'est
29:03convaincant, peu convaincant
29:05de la bille que sais-je de François Bayrou
29:07mais l'insistance des journalistes
29:09était dérangeante
29:11et j'ai écouté très attentivement
29:13ces 40 minutes
29:15mais comme on a très peu d'informations et que l'enquête est en cours
29:17avançons
29:19bien sûr et pensons
29:21aux victimes
29:23dans cette période de 70 à 90
29:25victimes donc d'agressions sexuelles
29:27et de violences physiques
29:29on avance dans l'actualité
29:31et on va se poser une question
29:33est-ce qu'il est dans le déni
29:35alors qu'un bar de sa ville vient d'être visé
29:37par une grenade
29:39le maire de Grenoble balaie toutes les critiques
29:41alors c'est très intéressant
29:43hier Bruno Retailleau s'est rendu sur place à Grenoble
29:45hier Bruno Retailleau
29:47était aux côtés de Fantomas
29:49non pas du maire de Grenoble qui était extrêmement discret
29:51quand Bruno Retailleau échangeait
29:53avec les populations
29:55le lendemain il avait retrouvé
29:57sa voix puisqu'il était sur le plateau
29:59de BFM pour faire la leçon
30:01donc là on le retrouve
30:03Eric Piolle mais hier je me suis inquiété
30:05je me suis dit soit c'est Gérard Majax
30:07ou Fantomas
30:09quelque chose d'extraordinaire
30:11même invisible
30:13je ne sais pas ce qu'il s'est passé
30:15mais ce qui m'intéresse c'est de voir si les chiffres du ministère
30:17de l'intérieur ou non
30:19est-ce qu'il lui donne raison ou lui donne tort en disant
30:21la faute c'est les ministères
30:23depuis Nicolas Sarkozy ils ont fait n'importe quoi
30:25moi j'y suis pour rien
30:28c'est ce qu'on appelle
30:30un mauvais timing
30:32mercredi dernier dans le journal Libération
30:34Eric Piolle ignore les critiques
30:36liées à l'insécurité à Grenoble
30:38quelques heures plus tard
30:40un café associatif de sa ville est attaqué à la grenade
30:42à vrai dire je m'en fous un peu
30:44quand il ne reste que des attaques
30:46sur la sécurité et la propreté
30:48ça veut dire qu'on a gagné quelques batailles par ailleurs
30:5048 heures après cette attaque
30:52qui a fait 15 blessés
30:54le maire de Grenoble récidive
30:57l'élu nie toute responsabilité
30:59et rejette la faute sur les différents pensionnaires
31:01de la place Beauvau
31:03le laxisme est dans ceux qui répètent toujours
31:05les mêmes stratégies avec toujours les mêmes erreurs
31:07donc le laxisme est du côté
31:09des ministres de l'intérieur successifs
31:11depuis Nicolas Sarkozy
31:13ils font du narcotrafic leurs fonds de commerce
31:15pour devenir connus
31:17pourtant les chiffres liés au trafic de drogue
31:19ont bondi à Grenoble et en Isère selon le ministère de l'intérieur
31:21dans le département
31:23le nombre de personnes mises en cause
31:25a augmenté en 2024
31:27plus 72% par rapport à l'année précédente
31:29des dealers de plus en plus nombreux
31:31qui ne semblent pas effrayés
31:33en janvier dernier
31:35le maire défendait le vivre ensemble
31:37il faut trouver un modus vivendi avec les dealers
31:39d'autres indicateurs
31:41ont connu également une forte hausse en Isère
31:43le nombre d'homicides a augmenté
31:45de 33% en 2024
31:47les vols avec arme ont connu
31:49une hausse de 26%
31:51preuve que l'insécurité à Grenoble
31:53n'est pas qu'un simple sentiment
32:23des effectifs de police
32:25des effectifs de police national
32:27et de police municipale
32:29parce que je peux vous dire
32:31que ça a un impact vraiment au quotidien
32:33sur notre sommeil
32:35sur notre capacité à sortir
32:37aussi parce que sur nos familles
32:39on a peur de sortir
32:41de se prendre une balle
32:43les collégiens sont quelques fois
32:45coincés à l'intérieur du collège
32:47c'est déjà arrivé parce qu'il y avait des tirs sur la place
32:4924h plus tard
32:51on le retrouve sur les plateaux de BFMTV
32:53il retrouve sa voix, il réapparaît sur les images
32:55il persiste et signe quand on lui dit
32:57qu'est-ce que vous en pensez des critiques sur les questions de sécurité
32:59sur les critiques je m'en fous
33:01parce qu'il ne faut pas intégrer
33:03les attaques moralistes
33:05une droite qui est en échec
33:07parce que lui c'est la grande réussite Naïma
33:09et puis c'est tellement facile aussi
33:11finalement c'est la droite
33:13non mais je pense que
33:15réellement il s'en fiche complètement
33:17parce que non seulement il a
33:19appelé un compromis
33:21avec les dealers mais vous savez qu'il a
33:23ils ont financé à Grenoble
33:25une pièce, un spectacle
33:27les copains d'en bas
33:29et vous savez c'est quoi ?
33:31c'est tout simplement un appel
33:33dans le cadre du relationnel
33:35avec les dealers, c'est-à-dire qu'il faut
33:37essayer de les comprendre, il faut aller vers eux
33:39etc. et c'est un spectacle
33:41qui a été financé à Grenoble
33:43donc vous voyez bien qu'il est constant
33:45mais moi sur cette question de la sécurité
33:47et de la protection des habitants
33:49je pense toujours à l'égalité
33:51de traitement des citoyens en fait
33:53et je regrette qu'en fait
33:55la sécurité au niveau local
33:57ça soit le choix
33:59des élus, moi je pense qu'il faut
34:01reprendre absolument tout ça
34:03il faut mettre sous tutelle
34:05c'est monsieur Rondeau, vous savez responsable syndical
34:07qui est sur le plateau de Gautier vendredi soir
34:09déjà il faut mettre sous tutelle sécuritaire
34:11sous tutelle sécuritaire
34:13la ville
34:15je ne crois pas mais je pense que
34:17la police nationale, la police
34:19municipale c'est-à-dire
34:21au niveau local et la videoprotection
34:23ça doit être l'Etat
34:25avec une contribution
34:27du local dans le cadre
34:29de la dotation de fonctionnement
34:31Eric Piolle
34:33qui persiste sur cette question
34:35le sujet qu'on va traiter à l'instant
34:37du moins que je voulais vous montrer
34:39est à peine croyable, vous avez un homme
34:41qui a été condamné à la réclusion criminelle
34:43sans perpétuité, il s'appelle
34:45Georges Abdallah, il était condamné en 1984
34:47pour avoir participé
34:49à l'assassinat de deux
34:51diplomates à Paris
34:53en 1982, un israélien
34:55et un américain
34:57c'est sa onzième demande remise en liberté
34:59cette demande a été
35:01acceptée dans un premier temps, décision contestée
35:03par quoi ? le parquet antiterroriste
35:05on ne parle pas de n'importe qui
35:07d'accord ?
35:09et la semaine prochaine la cour d'appel doit rendre sa décision
35:11il s'avère que ce monsieur Abdallah
35:13a été
35:15a reçu la visite
35:17parce que les députés peuvent le faire
35:19d'Eric Coquerel
35:21que monsieur Abdallah, Ibrahim Abdallah
35:23est considéré par Eric Coquerel
35:25on va voir le tweet
35:27comme un prisonnier
35:29un militant politique
35:31avec Georges Ibrahim Abdallah dans sa cellule
35:33à l'Admesan, rencontre fraternelle
35:35entre militants politiques
35:3741 ans ça suffit
35:39Georges doit être libéré
35:41le 20 février et pouvoir repartir
35:43chez lui au Liban
35:45pour poursuivre la lutte
35:47voilà donc
35:49Eric Coquerel
35:51alors qu'il a commis
35:53il a été condamné à la réclusion
35:55criminelle pour avoir participé
35:57à l'assassinat de
35:59deux diplomates en 1982
36:01la France insoumise
36:03a plus de compassion
36:05et a plus de
36:07se mobilise
36:09avec plus d'élan
36:11pour un terroriste qui a du sang sur les mains
36:13que pour un écrivain
36:15innocent qui est enfermé
36:17dans les geôles du pouvoir algérien
36:19et dont ils ont mis plusieurs jours
36:21à parler et quand ils en ont parlé
36:23ils en ont parlé avec des phrases tellement alambiquées
36:25qu'on ne savait pas s'ils demandaient
36:27sa libération ou s'ils demandaient
36:29qu'il reste en Algérie
36:31le fait est là, on soutient
36:33Georges Ibrahim Abdallah et on lâche
36:35les français jugeront
36:37et d'ailleurs vous parlez de
36:39Boalem Sansal, demain ça fera
36:41trois mois
36:43il sera
36:45il est entre les mains du régime
36:47algérien, Marine Le Pen a réagi
36:49assimilé un terroriste condamné par la justice
36:51pour assassinat à un militant politique
36:53et l'engager à reprendre la lutte
36:55doit interroger chaque français
36:57sur les dérives sans fin
36:59de LFI, sur sa complaisance avec la
37:01violence, sa légitimation de la
37:03terreur, l'extrême gauche est devenue le sous-traitant
37:05des extrémistes et des agents
37:07du chaos
37:09on va parler musique à présent
37:11sujet complètement différent
37:13du moins des victoires de la musique
37:15savoir si les victoires de la musique hier
37:17ce n'est pas finalement un meeting politique
37:19puisque quand on parle de militantisme
37:21on a à la gauche caviar
37:23on a à la gauche croisette au moment du festival
37:25de Cannes, puis à la gauche
37:27victoire de la musique, je ne sais pas comment
37:29on pourrait trouver quelque chose
37:31qui avait le sens de la formule
37:33Joachim Le Floquimade
37:35un entre-soi
37:37qui se complaît lorsqu'il y a
37:39une ministre de la culture qui est de droite
37:41Rachida Dati, il faut évidemment la huer
37:43on regarde
37:45Et oui, ça ne fait que commencer
37:47et nous saluons
37:49la ministre de la culture qui est dans le public
37:51ce soir, Rachida Dati, elle est où ?
37:53elle est là-haut, bonsoir
37:55madame la ministre et merci d'être là
37:57Rachida Dati qui est huée, mais c'est pas tout
37:59Thomas Joly
38:01qui a été
38:03il a reçu un prix
38:05le prix du meilleur concert pour la cérémonie des Jeux Olympiques
38:07intéressant quand même, le prix du meilleur concert
38:09je précise que la quinzaine olympique
38:11a été une quinzaine exceptionnelle
38:13c'était un moment où on s'est senti en sécurité
38:15on s'est senti profondément français
38:17il y avait des drapeaux partout
38:19le seul moment qui a été clivant
38:21sur cette quinzaine, c'est juste le concert
38:23c'est-à-dire qu'il a réussi à faire quelque chose de
38:25miraculeux, il avait le plus beau théâtre du monde
38:27et il a réussi à cliver
38:29la population sur cette séquence
38:31mais il faut lui évidemment décerner ce prix
38:33et surtout
38:35il a pris la parole, j'ai cru qu'il allait être
38:37candidat à la présidentielle, écoutez
38:39dans cette victoire
38:41il y en a d'autres, elle en contient plusieurs
38:43et c'est la victoire de l'unité sur la division
38:45de la joie sur l'effroi
38:47de l'accueil sur le repli
38:49la victoire de notre aspiration
38:51à bien vivre ensemble, à se respecter
38:53à se considérer
38:55la victoire de l'altérité comme force
38:57de nos diversités comme richesses
38:59la victoire d'un récit commun
39:01les uns tout contre les autres et pas les uns
39:03contre les autres, aussi je m'étonne
39:05dans cette période de tourments multiples
39:07de voir ici ou là les moyens pour la culture
39:09affaiblie ou tout bonnement retirée
39:13la culture
39:15la culture coûte
39:17mais elle rapporte aussi
39:19économiquement bien sûr
39:21ce qu'elle rapporte immatériellement est inestimable
39:23elle est au service de l'intérêt général
39:25c'est ce que je crois être
39:27la vocation de la politique
39:29il faut se forcer pour ne pas rire
39:31c'est exceptionnel
39:33vous savez que le budget de la culture
39:35c'est 8,7 milliards
39:37pour l'agriculture
39:39la souveraineté alimentaire
39:41et les forêts
39:436,9 milliards
39:45il a coché toutes les cases
39:47mais j'ai mieux
39:49attention j'ai mieux
39:51j'ai mieux encore
39:53que Thomas Joly
39:55est-ce que vous connaissez Solane
39:57vous connaissez Solane
39:59c'est la révélation féminine de l'année
40:01donc elle a pris la parole
40:03pour soutenir Utopia 56
40:05cette association immigrationniste
40:09j'ai énormément de chance de pouvoir faire un métier que j'aime
40:11et qu'il y a énormément de personnes aussi
40:13qui ne peuvent pas le faire parce qu'elles passent du temps à survivre
40:15au lieu de vivre donc je voudrais juste
40:17mettre un petit peu de lumière sur l'association Utopia 56
40:19qui accueille les réfugiés en France
40:21merci beaucoup
40:23merci du fond du coeur
40:25merci merci
40:27Stenny Goveshon pour Utopia 56
40:29je précise quand même qu'en novembre dernier
40:31le Monde révélait que l'association
40:33d'aide aux migrants Utopia 56
40:35était visée par trois enquêtes pénales
40:37que trois bénévoles et des salariés de l'association
40:39étaient convoqués fin novembre
40:41dans le cadre d'enquêtes préliminaires portant sur ses actions
40:43à la frontière franco-britannique
40:45à la suite de signalements par les autorités
40:47qui dénoncent notamment des appels de nature
40:49à faire croire à des sinistres
40:51et à provoquer l'intervention
40:53inutile des secours
40:55on a le sentiment que le discours est d'autant plus caricatural
40:57que l'empire que ces gens incarnent est finissant
40:59c'est intéressant quand même
41:01parce qu'elle n'a pas précisé ça
41:03lorsqu'elle a rendu hommage à Utopia 56
41:05mais bon, pourquoi pas
41:07c'est toujours intéressant d'entendre tous les avis
41:09Jordan Deluxe est sur le plateau
41:11alors comment ça va Jordan Deluxe ?
41:13ça va
41:15on est sur le plateau de CNews parce qu'hier
41:17il y avait ce recours devant le conseil d'état
41:19puisque c'était le dernier recours
41:21C8 conteste
41:23la décision de l'ARCOM
41:25de ne pas renouveler la séquence
41:27et donc il y avait cette dernière audience
41:29devant la plus haute juridiction administrative
41:31et de nombreux
41:33chroniqueurs, journalistes de C8
41:35sont venus au conseil d'état
41:37et vous faisiez partie de ces journalistes
41:39et donc je vous ai appelé cet après-midi
41:41et je vous ai dit racontez nous ce qui s'est passé hier
41:43comment vous avez vécu ce moment-là ?
41:45franchement moi j'ai pas vécu ça bien du tout
41:47j'aurais jamais pensé vivre un truc pareil
41:49déjà la première chose
41:51je me suis dit qu'est-ce que je fous là ?
41:53franchement vous vous rendez compte
41:55on était tous là, les chroniqueurs
41:57c'est quand même une haute institution de l'état
41:59on est là, on se demande ce qu'on fait là
42:01qu'est-ce qu'on a fait de mal ?
42:03moi c'est la première question que je me pose
42:05qu'est-ce que j'ai fait là ?
42:07pourquoi on est là ?
42:09on est tous arrivés, on s'est demandé ce qu'il fallait faire
42:11on sent qu'on n'est pas les bienvenus
42:13sincèrement vous le voyez, c'est pas les sourires qui nous accueillent
42:15on va pas se mentir
42:17ambiance très particulière, ambiance assez froide
42:1914 heures
42:21on s'est tous installés sur le côté
42:23après il faut vous dire, c'est pas le Club Med
42:25le conseil d'état
42:27vous savez quand vous rentrez dans un endroit
42:29où vous vous sentez pas trop accueilli
42:31vous avez l'habitude peut-être des fois
42:33de sentir si vous vous sentez bien ou pas
42:35c'est pour ça que j'ai jamais voulu aller sur votre plateau
42:37merci
42:39c'est plus un problème
42:41ne dites pas ça
42:43parce que la décision doit être rendue
42:45la semaine prochaine
42:47et
42:49attendez
42:51le rapporteur public
42:53le rapporteur public
42:55ça n'est pas la décision justement
42:57du conseil d'état et parfois
42:59il est arrivé que la décision
43:01soit l'inverse de ce que demandait
43:03le rapporteur public, je pense par exemple
43:05aux hijabeuses
43:07vous avez dit oui aux hijabes dans le sport
43:09je suis pas pessimiste, vous savez que c'est rare
43:11c'est suivi par le...
43:13Jordan, moi ce qui m'intéresse
43:15c'est que c'est vrai qu'il y a une focale
43:17qui est faite sur C8
43:19sur Cyril Hanouna, on ne pense pas
43:21aux 400 collaborateurs
43:23c'est hyper intéressant ce que vous dites parce que
43:25il y a une chaîne qui va sauter peut-être
43:27il y a peut-être 300 emplois qui vont être virés
43:29moi je vois les équipes
43:31parce que je me promène, je vais à TPMP
43:33je me promène à l'intérieur des coulisses
43:35je vois les gens, mais vous vous rendez compte
43:37c'est horrible, je veux dire
43:39on a fait quoi pour arriver là ?
43:41moi j'ai une émission de télé
43:43elle va peut-être sauter
43:45je sais pas, je vais tourner ma dernière
43:47dans une semaine, mais pour quelle raison ?
43:49c'est ça que je comprends pas, ça me rend fou
43:51et j'ai l'impression que les politiques
43:53on les invite toute l'année sur le groupe
43:55et là personne ne lève la main, rien, tout le monde s'en fout
43:57je sais pas, moi ça m'hallucine
43:59j'ai l'impression de vivre
44:01à l'interment de la chaîne qui m'a fait naître
44:03alors que j'en suis aucunement responsable
44:05et tout ce qui a été fait sur cette chaîne
44:07c'est quand même la chaîne qui donne
44:09la liberté de parole
44:11C8 c'est aussi Cnews, il y a aussi du Cnews
44:13et inversement, je sais pas si vous êtes d'accord avec moi
44:15mais ça me rend fou
44:17et j'ai l'impression que
44:19j'étais là
44:21au conseil d'état, je me suis dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
44:23qu'est-ce qu'on a fait pour être là ?
44:25moi ça me rend fou, je parlais avec les chroniqueurs
44:27et c'est vrai qu'évidemment
44:29on a envie d'être heureux et de dire allez on va y aller
44:31j'ai parlé avec Gérald Briceviret, le président
44:33on s'est serré les coudes, on y va
44:35mais c'est pas facile franchement, de se dire est-ce qu'on va y arriver ?
44:37est-ce que ça va fonctionner ?
44:39psychologiquement et dans des états
44:41c'est du délire
44:43on sait pas ce qu'on va faire
44:45et il y a les familles derrière aussi
44:47et c'est pour ça que c'est 400 collaborateurs
44:49et c'est important aussi de donner la parole à tout le monde
44:51et c'était important de venir, même de passage rapide
44:53sur le plateau de Cnews
44:55et on salue tous les amis
44:57de C8
44:59et je pense aux pétitionnaires
45:01parce qu'il y avait plus d'un million de français qui en deux semaines
45:03ont signé cette pétition pour soutenir C8
45:05mais encore une fois, je le dis
45:07l'affaire n'est pas terminée, la décision sera rendue
45:09la semaine prochaine par le Conseil d'Etat
45:11et il est déjà arrivé que le Conseil d'Etat déjuge
45:13le rapporteur public
45:15merci à tous, à tous les cinq
45:17vive la liberté d'expression
45:19on ne le dira jamais assez
45:21et nous on se retrouve
45:23demain matin dans un instant, c'est Laurence Ferrari
45:25avec Michel Onfray