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Plusieurs détenus de la prison de Toulouse-Seysses ont pu bénéficier d'un massage du visage et de crèmes de soins pour la Saint-Valentin. Parmi les bénéficiaires, un homme DPS pour “détenu particulièrement surveillé”, et une femme incarcérée pour des faits de terrorisme. Une activité dénoncée par les syndicats pénitentiaires.

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Transcription
00:00Donc moi je suis là depuis 7 semaines au ministère de la justice et j'ai passé depuis cette semaine, me semble-t-il, un certain nombre de messages de fermeté.
00:09Si les détenus doivent, une fois qu'ils ont purgé leur peine, pouvoir se réinsérer, il y a un travail important à faire en termes de réinsertion, y compris dans la prison.
00:16Je pense au soutien scolaire, je pense au travail, bien évidemment, aux activités sportives.
00:21Il est hors de question d'avoir des activités ludiques qui choquent tous nos concitoyens et qui m'ont choqué profondément
00:27lorsque j'ai appris que cette activité gratuite qui avait été proposée localement avait été acceptée.
00:33Puisque j'ai vu qu'un certain nombre d'habitudes avaient été prises avant mon arrivée place Vendôme,
00:38j'ai demandé au directeur de l'administration pénitentiaire hier et il m'accompagne aujourd'hui
00:41que dès demain matin une instruction soit donnée à tous les directeurs de centres pénitentiaires, de toutes les prisons,
00:46pour que nous ne nous limitions absolument qu'au soutien scolaire et à la langue française,
00:51à l'activité autour du travail et à l'activité sportive à l'intérieur de la prison
00:56et d'arrêter désormais totalement ces activités dont personne ne comprend pourquoi elles existent aujourd'hui.

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