• le mois dernier
Après une mutinerie dans la prison surpeuplée de Mayotte et l'agression violente et rare d'un surveillant chez lui près de Paris, des agents pénitentiaires se sont rassemblés lundi devant la prison de la Santé pour dénoncer des conditions de travail devenues selon eux impossibles.

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Transcription
00:00Notre collègue qui était un gradé a été agressé chez lui, donc ce qui est quelque
00:22chose d'inacceptable, donc on l'a menacé d'une arme, on a menacé sa famille, on pensait
00:28que là, à l'heure d'aujourd'hui, on devait se manifester et dire très clairement
00:32stop et que c'est plus possible de travailler dans ce genre de conditions.
00:36Il a un phénomène d'impunité vis-à-vis de ces personnes, qui fait qu'il se dit
00:42bon, on va aller chez quelqu'un, on va pointer une arme sur sa femme, on va pointer une arme
00:47sur l'agent qui effectivement travaille au sein de cet établissement et puis rien
00:52ne sera fait, ni vu ni connu, je m'embrouille et puis je m'en vais.
00:56En nous, on veut la rejoindre, le micro de la femme, ça va ?
01:00Dans la rue, oui, on a déjà plusieurs collègues qui se sont fait agresser dans la rue, mais
01:04là, à domicile, c'est, j'ai déjà trouvé l'adresse du collègue, trouvé tout ça,
01:09c'est, franchement, on se voyait au quotidien et de voir que ça lui est arrivé, je me
01:18suis dit que ça peut m'arriver à moi, ça peut arriver à tout le monde et il ne faut
01:23pas que ça continue, on a déjà eu deux morts durant l'année, deux collègues qui
01:27sont décédés.

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