Cinq agents pénitentiaires ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte notamment pour corruption. Ils sont soupçonnés d'avoir acheminé des téléphones portables et autres chargeurs à des détenus.
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00:00Bonjour Pauline Revenant, chef du service police-justice de BFM TV, qui est là pour évoquer ces soupçons de corruption et de trafic
00:06orchestrés par cinq agents pénitentiaires de la prison
00:09Donny, pas Hosny comme je l'ai dit tout à l'heure, Donny dans le val d'Oise. Ils sont accusés d'avoir acheminé et fait livrer notamment des
00:14téléphones portables
00:15à quatre détenus. Mais comment ?
00:17Alors ça se passe d'abord en deux temps si vous voulez. Le 28 décembre, il y a une camionnette qui arrive à la maison
00:22Donny, il y a 600 détenus dans cette maison d'arrêt et puis il y a deux agents pénitentiaires qui déchargent
00:28et qui emmènent avec l'aide des détenus dans l'un des bureaux des agents pénitentiaires.
00:31Ensuite, il y a un autre agent pénitentiaire dans la journée qui n'était pas au planning qui se présente à la maison d'arrêt et qui
00:36lui aussi fait des livraisons de cartons
00:38directement dans la cellule de certains détenus. Et puis un autre agent encore qui se charge de livrer le reste des cartons à d'autres détenus.
00:45Alors évidemment, les agents y sont surveillés.
00:47Il y a d'autres détenus qui vont venir se servir dans ces cartons. Et puis le 15 janvier, deuxième temps, il y a des fouilles
00:52dans les cellules. Et là, qu'est-ce qu'on découvre ? On découvre
00:55sept téléphones portables, des chargeurs, une console Xbox et des plaques chauffantes. Mais rien de dangereux à ce stade. Les cinq agents pénitentiaires,
01:03il y a eu un coup de filet de la police judiciaire. Ils ont été mis en garde à vue
01:07et mis en examen. Et il y en a deux qui ont été laissés sous contrôle judiciaire. Donc ce sont les suites judiciaires.
01:14C'est ce qu'on appelle cette corruption à basse intensité qui arrive dans les maisons d'arrêt.
01:19C'est un des points sur lesquels voulait insister Bruno Retailleau. Voici la réalité des faits.