• il y a 3 jours
Avec Erik Tegnér et Alex Darmon

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-02-07##

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Transcription
00:009h-10h, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en face, on pose tous les sujets sur la table, sans trop de tabou, j'y sens trop de tabou parce que parfois, il y a des sujets qui sont plus délicats à aborder que d'autres, quoi, bien sûr.
00:16Non mais c'est vrai, il faut se dire les choses, c'est pour ça que cette émission, elle s'appelle La Vérité en face.
00:21Jusqu'à 10h avec, comme chaque vendredi, Alex Darmon, Eric Tegner, Alex Darmon de la chaîne YouTube, les Indécis.
00:29— Vous avez qui, ce week-end, sur votre chaîne YouTube ?
00:31— Vincent Jeanbrun. — Ah, Vincent Jeanbrun.
00:33— Le député LR, Vincent Jeanbrun, qui revient à froid, même s'il dit que c'est pas à froid, que c'est toujours chaud dans sa tête, sur ce qui lui est arrivé, vous savez,
00:39à la suite des émeutes dans sa ville où... — À l'Eile-et-Rose.
00:43— À l'Eile-et-Rose, voilà, où, malheureusement, sa maison avait été brûlée par des voyous. Voilà.
00:48— Un très bon mec. — Et qu'est-ce qu'il dit, alors ? Et lui...
00:50— Il en parle. Il parle des séquelles pour lui et sa famille. Il raconte ce qui s'est passé, comment, aujourd'hui, il le vit, comment, aujourd'hui, c'est traité par la justice aussi,
00:58et comment il aimerait que ça change aussi le regard sur la politique et sur les élus locaux. C'est extrêmement intéressant. Il s'est vraiment livré.
01:05Je vous conseille vraiment d'écouter cette interview. On l'a rencontrée dans le cadre de la niche parlementaire qui a très mal fini hier soir à l'Assemblée nationale
01:12sur les travailleurs, vous savez, sur le fait de pouvoir loger les travailleurs sociaux qui soient bénéficiaires des logements sociaux.
01:18Et dans ce cadre-là, on a aussi parlé de ce qui est arrivé en 2022, je crois.
01:22— Oui, oui. Bien sûr. Non, mais il avait fait la une de l'actualité, puisqu'il avait été effectivement attaqué, etc. C'était la suite des émeutes, je crois. Bien sûr.
01:31— C'était à la fin des émeutes lors de la disparition de Nahel, où il nous explique... Et c'est très intéressant d'écouter que ça s'est d'abord passé à la mairie de l'Isle-et-Rose,
01:40et que dans un deuxième temps, quand il pensait que tout était terminé, ça s'est terminé, malheureusement, devant son domicile.
01:46— C'est passionnant. — Oui. Non mais c'est vrai, c'est passionnant. Alors Éric Tegner, vous faites aussi l'actualité, parce qu'avec votre magazine Frontières
01:58et un hors-série, vous dites voilà « Les coupables », « Invasion migratoire », ONG, avocats, juges, journalistes, passeurs, une enquête,
02:07et vous donnez des noms, par exemple, d'avocats. Résultat, le Conseil national des barreaux, des avocats, donc, condamnent fermement ce qu'ils considèrent
02:18comme une attaque ciblée, parce que vous citez en fait des avocats, des principaux avocats, défenseurs en fait des droits des clandestins, hein, c'est ça.
02:29Et donc le Conseil national des barreaux dit « C'est une attaque inadmissible ». C'est une liste que vous publiez. Vous comprenez, hein, qu'en fait,
02:36qu'on puisse réagir comme ça, et pourquoi vous l'avez fait, ça ?
02:38– Alors déjà, nous, on n'est pas tombé dans la démagogie à dire que le problème aujourd'hui de la submersion migratoire, c'était seulement Emmanuel Macron,
02:45et on s'est plutôt intéressé à ce qu'on appelle l'état profond de l'immigration. Tout ce qui fait qu'au bout du compte, même quand Bruno Retailleau,
02:50il veut appliquer une politique ferme, c'est cassé par le tribunal administratif, on l'a vécu hier avec Doualem.
02:55– Oui, sauf que là, il s'est pris lui-même les pieds dans le tapis.
02:59– Oui, mais il y aura une autre excuse après, vous verrez. Donc on a étudié les tribunaux administratifs, on a vu comment certains tribunaux administratifs
03:05un clandestin a une chance sur deux de gagner contre l'État, et comment à cet endroit-là, il est soutenu par des ONG qui sont financées
03:13à près de 1,2 milliard d'euros par an par l'État, et également des avocats, parce qu'il faut savoir que depuis une décision de mai 2024,
03:21l'aide juridictionnelle a été automatisée et élargie pour les avocats des clandestins.
03:26Avant, c'était réduit uniquement pour les Français les plus démunis.
03:30Et donc effectivement, on a pu voir comment il y avait une industrialisation aujourd'hui du métier d'avocat dans la défense des clandestins.
03:37– Ah, industrialisation, vous y allez fort quand même, il y a quelques avocats, non ?
03:41– Alors moi, je ne vous parle pas du petit avocat, qui j'en connais, des avocats très bien, ils ont des clandestins qui défendent.
03:46Je vous parle de cabinets d'avocats qu'on a étudiés, qui parfois font jusqu'à trois recours par jour devant le tribunal administratif.
03:53– Bah, s'ils sont saisis.
03:55– Oui, c'est de l'industrialisation, donc parmi eux, non mais ça veut dire qu'ils peuvent gagner jusqu'à 5 300 euros sur un clandestin.
04:02Ce sont globalement à 80% les mêmes dossiers.
04:04Ils ont également un logiciel qui s'appelle Réplique, qui permet de faire du copier-coller de l'ensemble des décisions.
04:09Donc ça leur prend assez peu de temps de le faire, et tout ça avec la garantie d'être payé par l'État.
04:14Encore une fois, moi je ne remets pas en cause le droit à ces avocats à faire leur métier, mais que ça soit payé par nos impôts.
04:21Ça veut dire qu'en fait aujourd'hui, on lutte contre l'État pour des étrangers qui n'ont jamais cotisé sur le territoire français,
04:27et c'est aux Français de payer aujourd'hui.
04:29C'est même aujourd'hui, on leur dit peut-être que le statut d'entrepreneur, on va vous le réduire, c'est ça.
04:33Et donc pourquoi on a donné des noms, Patrick ?
04:36– Oui, parce que vous donnez des noms, je vois qu'il y a une liste, un tour de France.
04:41– Ce n'est pas une liste, c'est une enquête, c'est-à-dire qu'on apprend en open source.
04:45– Ça ressemble à une enquête, à une liste.
04:47– Une partie de ces avocats le fait pour l'argent, une autre partie le fait par idéologie.
04:51Moi, par exemple, on a fait un top 3, effectivement.
04:54Les 3 meilleurs, ceux qui sont le plus mobilisés.
04:56Le numéro 2, il s'affiche lui-même avec Utopia 56, une ONG qui assume la régularisation de l'ensemble des clandestins
05:03sur le territoire français et qui dit que la France est un État raciste.
05:06Il fait des bonnes vidéos de clips pour dire « j'aide les clandestins », etc.
05:10Donc en fait, la pub positive, ces gens-là, ils sont très contents
05:12quant à un média de gauche qui parle d'eux de façon positive pour leur clientèle.
05:16Et quand nous, on ose en parler de façon négative pour dire « peut-être que ce n'est pas à nous de payer ça »,
05:20là, ça voudrait dire qu'on fait des listes.
05:22– Oui, parce qu'ils ont l'impression que vous les stigmatisez.
05:24Qu'en pensez-vous, Alex Darmon ?
05:26– Moi, j'ai toujours été contre le fait de faire des listes.
05:29Voilà, je suis désolé, mais moi, ça me gêne qu'on puisse…
05:32parce qu'il y a des listes.
05:33Alors, il y a une enquête poussée dans le journal,
05:36mais après, il y a quand même un tableau avec des listes, des avocats qui travaillent le mieux.
05:40– Il n'y a pas les adresses et tout.
05:42Il y a des listes, il y a des noms, et puis, il y a des noms de cabinet d'avocats.
05:45Donc, c'est des listes.
05:47– Oui, alors, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, si on fait une carte des meilleurs « je me mets de gauche »,
05:52on dirait, voilà, Libération fait une carte des meilleurs avocats
05:55qui défendent les clandestins sur chaque tribunal administratif
05:58et qui ont d'excellents résultats.
05:59Ça aurait été vu comme positif.
06:01– Moi, je n'ai pas dit ça.
06:02– Moi, je n'ai pas dit ça.
06:03– Ils sont ravis de le faire au niveau local.
06:04– Non, mais là, pour le coup, le problème, c'est que vous faites dans ton journal.
06:08– Tu peux le tutoyer puisque vous vous tutoyez.
06:10– Non, mais dans votre journal, parce que c'est un journaliste de ta rédaction,
06:13vous faites dans votre journal une liste en disant qu'ils sont coupables.
06:16C'est ça, le problème.
06:17Ce n'est pas tant de dire que c'est formidable, pas formidable.
06:19Comme on dit qu'ils sont coupables, par conséquent, moi, je trouve ça un peu…
06:22– Mais qui est coupable, alors ?
06:23– Dans ces cas-là, quand on est avocat et qu'on défend des tueurs,
06:27ça veut dire qu'on est coupable aussi du crime.
06:29C'est un peu pareil.
06:30Premièrement, et deuxièmement, une deuxième chose,
06:33c'est que, moi, ce qui m'aurait intéressé, l'enquête est intéressante,
06:35et c'est intéressant à lire, sincèrement.
06:37Mais j'aurais bien aimé que vous puissiez distinguer aussi,
06:40il y a plein d'avocats qui refusent l'aide juridictionnelle.
06:42Et c'est vrai qu'on n'a pas la parole de ces avocats.
06:44On a juste une liste, une enquête avec des gens où on dit,
06:47voilà, ils ont été sur le terrain, ils en ont fait un business juteux,
06:51ce qui n'est pas le cas pour tous,
06:52parce que beaucoup d'avocats refusent l'aide juridictionnelle.
06:55C'est des fois, quelques fois, même les immigrés qui payent directement leur travail.
07:00Et puis même, voilà, on aurait pu comprendre
07:02qu'il y a des procédures qui sont différentes.
07:04Vous parlez quelquefois…
07:05– C'est ce qu'on explique.
07:06On dit qu'il y en a qui le font par idéologie,
07:08on dit qu'il y en a qui le font par l'argent.
07:10Dans le top 3, vous savez, il y en a un, c'est le troisième par exemple,
07:12il est avocat que depuis 2019.
07:14On explique comment, parce que ça a été industrialisé,
07:16les historiques de la défense des clandestins sont à la ramasse aujourd'hui.
07:21Parce que c'est un business, je vais vous dire,
07:22moi depuis une semaine, j'ai plein d'avocats qui m'appellent.
07:24Parce qu'il y a tous ceux qui portent plainte,
07:26mais il y a tous ceux qui m'appellent en me disant,
07:27vous avez bien fait de le faire, c'est un scandale.
07:29Et on va faire une deuxième enquête parce qu'on a plein de choses.
07:32J'ai des juges qui m'ont écrit.
07:33Parce que oui, mais les Français, ils ne comprennent pas,
07:35ils en auront le bol qu'on leur dise, c'est plus compliqué que ça.
07:37Dès que les décisions sont cassées.
07:39On a relevé des décisions où il y a des pirates somaliens
07:42qui en prennent otage d'une famille française en 2009.
07:46Ils sont encore, après 5 OQTF en France,
07:48ils ont été pris en charge par Emmaüs, etc.
07:50On a cassé les décisions d'expulsion au mois d'octobre dernier.
07:53On a montré comment il y a des violeurs condamnés
07:55pour de la prison pendant 6 ans,
07:56où leurs OQTF ont été annulés.
07:58C'est toute une série de choses comme ça.
08:00Et donc oui, il y a une responsabilité à un moment.
08:02Et il y a une responsabilité de la part de ces avocats.
08:04Est-ce que nous, on n'est pas des politiques ?
08:05On n'est pas en train de dire qu'on va interdire leur métier,
08:07qu'on va les mettre en prison, etc.
08:08On est en train de dire que oui, il y a un sujet.
08:10Il y a un sujet, c'est-à-dire que l'État paye ça.
08:12Tu mets les coupables sur la couverture,
08:13tu mets les coupables en parlant d'avocats et juges.
08:14Je vais prendre un cas concret dans ce cas-là.
08:16Non mais attends, juste, je te dis,
08:17il y a aussi, c'est pas les seuls coupables.
08:18Il y a un système qui est fait comme ça.
08:20Dans ces cas-là, ce que je te disais juste avant,
08:22si tu décides de dire qu'eux sont coupables
08:24parce qu'ils défendent des immigrés qui veulent être régularisés,
08:26ce serait pareil de dire que ceux qui défendent des tueurs sont coupables
08:29parce qu'ils défendent des mecs qui ont fait des crimes.
08:31Je suis désolé, ce serait exactement pareil.
08:32Ils ne disent pas qu'ils sont coupables.
08:33Non, mais si, c'est le titre de la une.
08:35On dit pourquoi ça ?
08:36Oui, vous avez raison, vous avez raison.
08:38Premièrement.
08:39Et deuxièmement, ça veut dire que si on dit qu'ils sont coupables,
08:41c'est la fin de l'État de droit.
08:42Et puis, plus personne ne se fait défendre
08:44et le système juridique n'existe plus.
08:45Alors un, déjà cette année, mais je ne vais pas rentrer dans le thème,
08:48beaucoup, notamment dans les ministères,
08:50ont expliqué quand même qu'il y avait un sujet sur les avocats
08:52qui défendaient les trafiquants de drogue aujourd'hui,
08:54qu'il y avait un sujet qui se posait.
08:56Ce n'est pas ma spécialité, donc je ne vais pas vous répondre là-dessus.
08:58On parle d'une invasion migratoire.
09:00Pourquoi il y a aujourd'hui plus d'immigration ?
09:02Et on ne cible pas, on ne parle pas que des avocats.
09:05On parle du droit constitutionnel,
09:07on parle de l'article 8 de la CEDH qui est responsable de 50%
09:10des cas qui sont cassés devant le tribunal administratif.
09:13Et on parle des avocats.
09:15Je vous parlais d'un cas particulier,
09:16d'une dame qui annonçait porter plainte hier,
09:18qui est avocate à Pau.
09:19Donc je me fais appeler par Radio France
09:21après un appel de Mediapart.
09:22Ils me disent, cette dame se plaint,
09:24vous lui mettez une cible sur le dos.
09:26Donc je me retourne sur Google,
09:27je vais vérifier effectivement qui est cette dame.
09:29On l'avait citée une seule fois.
09:31Et en fait, elle, elle est dans des manifestations
09:33pour la régularisation des clandestins.
09:35Ce n'est pas seulement la petite avocate qui fait son métier.
09:38Encore une fois, là, on prend les meilleurs,
09:40ceux qui sont les plus mobilisés.
09:42Et on donne un exemple, c'est ça qui est important.
09:44Parce que sinon, qui est responsable ?
09:45Macron ? Reagan ?
09:47— Éric, j'entends ce que tu dis.
09:48Et c'est votre travail de donner des exemples,
09:50d'aller chercher sur le terrain ce qui s'y passe.
09:52Mais quand on fait des listes derrière une enquête,
09:54où on explique et où on détaille, pas de problème.
09:56Mais quand on fait des listes derrière,
09:57avec les résultats des meilleurs,
09:59dans ces meilleurs-là dont tu parles,
10:00dans les listes, il y en a qui refusent.
10:02Je te le dis, il y en a qui refusent l'aide juridictionnelle.
10:04Et on pourrait parler de l'aide juridictionnelle, d'ailleurs.
10:06— 0 825...
10:08Oui, je suis perdu dans le numéro, là.
10:11Puisque, effectivement, il y a beaucoup de chiffres.
10:120 826 300 300 sur Sud Radio.
10:16La vérité en face jusqu'à 10h, bien sûr.
10:19On va continuer sur ce sujet.
10:21Et d'ailleurs, on peut donner aussi la parole à cette avocate.
10:25Je crois que Christine Bouillaud,
10:26notre correspondante dans le Sud-Ouest,
10:27l'a eue au téléphone.
10:29— 9h10, Sud Radio.
10:31La vérité en face, Patrick Roger.
10:33— La vérité en face avec Éric Techner du Média Frontière
10:36et Alex Darmon.
10:38On s'est opposés sur les noms que vous publiez.
10:42Pas les adresses, hein, mais les noms quand même
10:44autour des gens qui défendent les immigrés, les clandestins.
10:49C'est beaucoup plus les clandestins.
10:51Bernard a réagi au 0 826 300 300 d'un mot.
10:55On va voir s'il est d'accord ou pas d'accord, effectivement,
10:57avec votre stratégie, Éric Techner.
10:59Bonjour, Bernard.
11:01— Oui, bonjour, Sud Radio.
11:03Bonjour, Patrick Roger.
11:05Bonjour à vos invités et auditeurs.
11:07— Oui, oui.
11:08Vous nous appelez de fonds rumeux.
11:10Qu'en pensez-vous, alors ?
11:12— Ah ben moi, je suis complètement d'accord avec le journaliste
11:14qui a fait un listing.
11:17Et puis c'est normal.
11:18Et c'est encore notre argent.
11:20Bon, on est dans une panade financière en pointe.
11:24Et en plus, pour moi, ce sont des...
11:28Mais ce sont des...
11:30C'est frauduleux.
11:32Et puis c'est tout, c'est frauduleux,
11:33parce qu'ils défendent avec notre argent
11:35les mauvaises causes.
11:37— Des clandestins, alors.
11:38— Oui, alors...
11:40Oui, oui, non, mais je comprends ce que vous dites, effectivement.
11:42Et alors certains vont vous dire
11:44« Oui, mais attendez, il y a des gens qui viennent,
11:46qui restent là et qui sont aussi des années, en fait,
11:49sur notre sol, parce que...
11:52Ben, ils travaillent dans des restaurants,
11:54dans le bâtiment, dans beaucoup d'autres secteurs.
11:56Et les patrons, les secteurs,
11:58les fameux secteurs en tension,
12:00les patrons sont là et sont bien contents de les trouver.
12:02Et d'ailleurs, parfois, ils les défendent aussi, quoi.
12:04Éric Techner, non ?
12:06— Ben moi, encore une fois, moi, à chaque fois,
12:08je pense plutôt à ce million de Français
12:09qui quittent le territoire.
12:11Et c'est plutôt sur eux.
12:12Il faudrait se concentrer aussi pour les laisser rentrer.
12:14Et je vais vous dire, celui qui travaille très bien
12:16et qui ne pose pas de problème en France,
12:17en règle générale, il n'a pas besoin d'avocat.
12:19— Ah ben, ça dépend. C'est pas toujours le cas.
12:21— C'est pas la majorité des cas qu'on étudie.
12:23Là, on étudie beaucoup de cas d'OQTF.
12:26C'est quand même pas rien pour avoir une OQTF.
12:27On étudie des cas où les gens sont connus pour fait de viol
12:30et où le juge administratif décide de se dire
12:32« Ah oui, il a été arrêté pour viol,
12:34mais bon, ça ne représente pas un danger. »
12:35— Ouais, ouais. Sur Bruno Retailleau, là,
12:38il s'est pris un peu les pieds dans le tapis.
12:39— La réalité l'a rattrapé ?
12:41— Non, mais par rapport à Doualème.
12:42C'est-à-dire qu'évidemment...
12:43— Ben oui, la réalité l'a rattrapé.
12:44— Oui, c'est ce que vous dites, vous.
12:46— Ben oui, la réalité l'a rattrapé.
12:49On ne peut pas lui enlever le fait qu'il soit volontaire.
12:51Et de toute façon, il faut parler d'immigration
12:52pour réagir à ce qui vient d'être dit.
12:54Moi, je ne suis pas contre le fait qu'on dise,
12:56qu'on dénonce les choses,
12:57qu'on essaie de rattraper l'argent qui est dépensé inutilement,
12:59et qu'on essaie de mieux contrôler cette sortie sur la durée dictionnelle.
13:02Ça, j'ai pas de débat là-dessus.
13:04En revanche, ce qu'on disait, c'était par rapport au fait de dire
13:07qu'il faut distinguer les gens qui profitent de ça
13:11et ceux qui font leur travail.
13:13Ça, c'est dans l'article.
13:14Par rapport à Bruno Retailleau,
13:16oui, il essaye de faire des choses.
13:18Malheureusement, le système,
13:20on va le dire qu'il est vraiment mal fait.
13:22Et donc, par conséquent, pour essayer de le changer,
13:23il faut faire des choses.
13:25Il faut essayer.
13:26Il est rattrapé par la réalité,
13:27par le tribunal administratif.
13:29On peut parler de la justice du pays qui serait,
13:31ou pas politisée,
13:32ça serait un très long débat.
13:33Je pense qu'on aurait plein de choses à en dire.
13:35Mais aujourd'hui, techniquement,
13:37il a été rattrapé par la patrouille.
13:39Mais vous savez, la réalité, c'est qu'en face de lui,
13:41je vous le disais,
13:42il a un État profond,
13:44et un système, un État dans l'État,
13:47qui est intouchable depuis des années.
13:49Moi, la réaction qu'on a eue,
13:51vraiment, on ne s'y attendait pas.
13:52C'est la plus violente que je connais
13:54depuis le début de carrière de journaliste.
13:56C'est-à-dire que le jour même,
13:58vous vous retrouvez avec le Conseil national des barreaux,
14:00qui dit représenter 78 000 avocats,
14:02qui veut saisir le procureur de la République.
14:04Vous vous retrouvez ensuite avec le Conseil barreau européen,
14:06qui représente un million d'avocats,
14:08qui saisit Emmanuel Macron,
14:10Darmanin qui réagit,
14:11des dizaines de barreaux et des plaintes.
14:13Ce que je veux dire, c'est que,
14:14qui derrière va parler de la liberté d'informer ?
14:16Est-ce qu'on a entendu Reporters sans frontières
14:18défendre le fait que des journalistes, aussi,
14:20soient attaqués ?
14:21Personne.
14:22Renaud Retailleau, en fait, il le sait très bien, aussi.
14:24Puis qu'il ne peut pas s'attaquer à ces gens-là,
14:26en part des ONG, Doualem, le cas de Doualem,
14:28qui était partie civile pour le faire libérer.
14:30Une association qui s'appelle le GISTI,
14:32qui est financée par l'argent des Français.
14:34On leur donne souvent la parole, d'ailleurs, bien sûr.
14:36Merci en tout cas à tous les deux,
14:38c'était passionnant.
14:39Et je pense qu'on va continuer, évidemment,
14:41d'en parler, de ce sujet, de ces sujets,
14:43dans les vraies voix, peut-être ce soir,
14:45ou avec Alexis Poulin,
14:47ce midi, sur Sud Radio.
14:48Beaucoup d'autres rendez-vous sur Sud Radio.
14:50Tiens, par exemple, Rétromobile.
14:52Si vous voulez y aller demain,
14:54parlons auto.
14:55Jean-Luc Moreau, entre 10h et midi.
14:57Je salue au passage, d'ailleurs, Fabrice,
14:59un auditeur et sa compagne,
15:00qui vont à Rétromobile,
15:01et qui sont passés dans ce studio.
15:02Vous pouvez, d'ailleurs, aussi,
15:04venir nous voir, bien sûr.
15:05Et puis, ne ratez pas, demain, aussi...
15:07Oh, le ballon récupéré par Fabrice !
15:09Le joueur vient suivre,
15:10il vient le garer !
15:11À la course, il a l'honneur,
15:12il va bien le garer !
15:13Le rebond peut-être !
15:14Oui !
15:15Waouh !
15:17Daniel Herrero, François Triot,
15:19toute la bande, bien sûr.
15:20Le rugby, vous allez regarder.
15:21Angleterre-France.
15:22Vous, vous n'êtes pas très rugby, Eric Tegner.
15:24Si, mais ça dépend quand je suis disponible.
15:26Demain après-midi.
15:27Ah oui, le crunch, forcément !
15:28Vous suivez sur Sud Radio,
15:30les applis, vous écoutez, bien sûr.
15:32Et puis, après, on débriefera,
15:34et on verra à Sud Radio.
15:35Il y a une surprise...
15:36Antoine Dupont.
15:37Il y a une surprise, oui, oui.
15:39En début de semaine.
15:40Restez bien à l'écoute de Sud Radio.

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