Les débats de l'été avec Michel Coloma, Pascal Bataille, Jessie Claude et Kevin Bossuet
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00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:00:07Et oui, les débats de l'été qui commencent à 10h30 sur Sud Radio avec vous, 0826-300-300,
00:00:13Manu vous attend au standard pour agir à l'actualité, pour parler des sujets qui vous concernent,
00:00:19que vous voulez aborder à l'antenne et puis vous commenter bien évidemment tout au long de ces débats de l'été
00:00:24sur nos réseaux sociaux, notamment notre compte Facebook Sud Radio.
00:00:28Je vous présente les débatteurs du jour, je les remercie d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
00:00:32Jessy Claude, bonjour.
00:00:33Bonjour.
00:00:34Et bienvenue sur Sud Radio, conseillère régionale centriste de la région Île-de-France.
00:00:38Pascal Bataille, bonjour.
00:00:40Bonjour à vous.
00:00:41Et merci d'être avec nous ce matin, animateur, producteur, chef d'entreprise et puis avec nous également,
00:00:45Kévin Bossuet, bonjour.
00:00:46Bonjour Benjamin.
00:00:47Professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis.
00:00:49On va commencer tout de suite, sans plus attendre, avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
00:00:54Kévin Bossuet, vous gardez la main.
00:00:56Vous, c'est un coup de cœur ce matin.
00:00:57Ah oui, c'est un coup de cœur, puisque j'ai passé, comme à l'accoutumée, mes vacances dans les pays de l'Est,
00:01:03en Pologne, dans les Pays-Baltes et j'ai terminé par la Finlande.
00:01:08Et je me suis rendu compte à quel point, encore une fois, la France subissait un véritable déclassement,
00:01:14la France subissait véritablement un mal-être extrêmement profond,
00:01:19puisque je me suis rendu compte que dans ces pays, il n'y avait pratiquement aucune insécurité,
00:01:24il n'y avait pratiquement aucune incivilité, que les gens ne râlaient pas,
00:01:28alors que le niveau économique n'est pas forcément aussi important qu'en France.
00:01:33Et j'ai remarqué aussi un patriotisme extrêmement important, un amour du drapeau.
00:01:38Et quand vous allez en France, dès que vous sortez le drapeau bleu-blanc-rouge,
00:01:42ou que vous dites « Vive la France », on vous suspecte d'être un malheureux fasciste, etc.
00:01:48On l'a vu beaucoup quand même ce drapeau bleu-blanc-rouge, après les Jeux Olympiques.
00:01:52Mais quand vous quittez les Jeux Olympiques et qu'on revient dans le domaine politique,
00:01:56tout de suite, le drapeau bleu-blanc-rouge, c'est le Rassemblement National,
00:02:00c'est le fascisme ventripotent, c'est quelque chose d'horrible.
00:02:03Et je me suis un petit peu interrogé sur les causes, tout simplement.
00:02:06C'est une meilleure régulation de l'immigration,
00:02:09parce qu'il y a en France un lien entre immigration et insécurité.
00:02:14Je ne dis pas que tous les immigrés créent de l'insécurité,
00:02:17mais une immigration mal maîtrisée crée de l'insécurité.
00:02:20Il y a aussi une fierté extrêmement importante dans ces pays-là
00:02:25de ce qu'ils ont été et de ce qu'ils sont.
00:02:27Et j'ai aussi pris conscience à quel point la démocratie était quelque chose de précieux.
00:02:32Quand vous allez en Lituanie, en Lettonie, en Estonie,
00:02:36des pays qui ont connu la dictature communiste, des pays qui ont connu le nazi,
00:02:40vous vous rendez compte à quel point la liberté, c'est un symbole extrêmement fort.
00:02:44Et je trouve parfois qu'en France, on a des petits débats,
00:02:47on le voit encore récemment sur le gouvernement qui a du mal à venir,
00:02:51mais c'est tout simplement le fruit de la démocratie.
00:02:53Nous avons de véritables élections et prenons conscience
00:02:58qu'avoir une démocratie qui fonctionne,
00:03:00parfois elle est faillible évidemment,
00:03:02c'est quelque chose d'extrêmement précieux.
00:03:04Donc j'ai beaucoup aimé ces pays-là
00:03:06et j'encourage les auditeurs à visiter les pays de l'Est.
00:03:09Ce sont des très beaux pays et ça vaut évidemment le détour.
00:03:13Jessy Cloard, coup de cœur, coup de gueule entre les deux.
00:03:16Je voulais commencer par mon coup de cœur et mon coup de gueule,
00:03:19mais j'aurais quand même voulu rebondir sur ce que disait mon collègue à l'instant.
00:03:23Il est vrai que dans ces pays-là, il y a un sentiment patriotique,
00:03:26mais il y a aussi des phénomènes d'insécurité.
00:03:28La France n'est pas la championne du monde de l'insécurité.
00:03:31Et dans tous les pays du monde, pour vous dire,
00:03:33l'insécurité et les phénomènes de violence sont des faits de société,
00:03:36ce ne sont pas des faits ethniques.
00:03:39Non, bien évidemment, je sais que vous ne le dites pas,
00:03:41c'est pour ça que je souhaitais rebondir dessus
00:03:43en expliquant que l'insécurité et les faits de violence
00:03:45sont des phénomènes mondiaux qui existent dans toutes les sociétés.
00:03:48Je tenais juste...
00:03:49Oui, mais peut-être un peu plus à certains endroits qu'ailleurs.
00:03:51Peut-être.
00:03:52Quand on voit l'augmentation de l'insécurité en France,
00:03:54qui n'est pas un sentiment qui est une véritable réalité,
00:03:57quand vous êtes dans Paris, que vous prenez certaines lignes de métro,
00:04:00que les femmes ne peuvent pas sortir après 22h dans certains quartiers
00:04:04parce qu'elles se font siffler,
00:04:05parce qu'elles sont victimes en effet de cette insécurité persistance,
00:04:08on ne peut pas dire ça.
00:04:11Alors certes, il y a eu une trêve pendant les Jeux Olympiques,
00:04:13apparemment on a eu un dispositif policier qui était super,
00:04:16je ne sais pas, je n'étais pas là,
00:04:18mais parce qu'on a mis les moyens au service de la sécurité,
00:04:21je peux vous dire que dans quelques semaines,
00:04:23ça reviendra comme avant.
00:04:24On n'a fait que cacher la misère.
00:04:26On est dans un pays où les gens veulent de la sécurité,
00:04:28c'est ce qui explique le fait que le Rassemblement national
00:04:31a par exemple largement remporté les élections législatives
00:04:35parce qu'ils sont passés quand même de 89 députés à 140.
00:04:39C'est une victoire, et si on ne comprend pas ça,
00:04:42vous aurez la droite de la droite au pouvoir dans quelques mois.
00:04:45C'est assez intéressant parce que vous expliquez le fait que
00:04:49dans nos sociétés, bien évidemment les démocraties,
00:04:51il y a énormément de faits violents.
00:04:52Je prends l'exemple des Etats-Unis.
00:04:54Aujourd'hui, les premières causes de mortalité aux Etats-Unis,
00:04:56on a les opiacés, on a les tueries de masse.
00:04:58Ce n'est pas du tout lié à des phénomènes liés à l'immigration.
00:05:01On voit que dans certains pays,
00:05:03j'ai pris l'exemple des Etats-Unis,
00:05:05il y a d'autres phénomènes qui peuvent expliquer
00:05:07ces phénomènes de violence et ces taux de mortalité très élevés.
00:05:09Il n'y a pas que ça, je suis d'accord.
00:05:11Vous prenez un sociologue comme Hugues Lagrange
00:05:13qui a sorti un livre, Le déni des cultures,
00:05:15qui montre bien le lien qui existe entre les facteurs culturels
00:05:19et en effet l'insécurité.
00:05:21C'est un très bon livre que je conseille aux auditeurs de lire.
00:05:27Pascal Bataille, je ne sais pas si avant votre coup de gueule,
00:05:29vous voulez avoir un mot sur le débat auquel on vient d'assister.
00:05:33Déjà pour commencer, ces débats de l'été
00:05:35entre Jessy Claude et Kévin Bossuet à l'instant.
00:05:37Oui, volontiers.
00:05:39Je suis ravi que Kévin se plaise,
00:05:43se soit beaucoup plus dans ces pays
00:05:47qui effectivement, je les connais mal,
00:05:50mais ont un vrai charme et de vrais atouts.
00:05:53Je suis absolument d'accord avec ce qui vient d'être dit par Jessy
00:05:58sur le fait que le lien permanent
00:06:01est souvent un peu insidieux en même temps
00:06:04entre immigration et insécurité.
00:06:07Il faut vraiment arrêter ce discours-là.
00:06:11Il faut d'autant plus l'arrêter que c'est ce qui contribue
00:06:16à nourrir ce sentiment d'insécurité.
00:06:19Il n'y a pas de sentiment ?
00:06:21Par contre, c'est votre discours qui nourrit le lancement d'insécurité.
00:06:26Il y a une vraie insécurité, je ne la nie absolument pas,
00:06:31mais comme le disait Jessy,
00:06:33elle n'est pas propre, hélas, à la France d'une part,
00:06:36et d'autre part, elle n'est pas aussi systématiquement
00:06:39et directement liée à l'immigration,
00:06:41qu'on veut bien nous le faire dire et nous le faire croire.
00:06:44Je vis dans un lieu où il y a une absence totale d'insécurité
00:06:50– j'ai la chance de vivre sur la presqu'île du Cap-Ferret
00:06:53où vraiment le taux de criminalité est proche de zéro –
00:06:58et je rencontre des gens de plus en plus qui me disent,
00:07:02à la seule vue d'un immigré, d'une personne racisée,
00:07:09comme on le dit, j'ai horreur de ce mot,
00:07:12« Oh, t'as vu, ça y est, on est en danger, on est en insécurité,
00:07:17il faut commencer à se claquemurer chez nous et à s'enfermer chez nous. »
00:07:20Et c'est bien là l'œuvre uniquement des médias et de ce discours,
00:07:26disons-le, un discours raciste,
00:07:29que de créer ce sentiment d'insécurité
00:07:32chez des gens qui ne le vivent pas,
00:07:34qui ne la vivent pas au quotidien, cette insécurité.
00:07:36Donc je pense que ce n'est absolument pas le bon moyen,
00:07:40en tout cas, d'affronter ces problèmes
00:07:42que de nourrir chez des gens qui ne la vivent pas
00:07:46une insécurité qui n'existe pas chez eux.
00:07:49Prenons les problèmes là où ils sont,
00:07:51effectivement, il ne s'agit pas de nier les problèmes,
00:07:53mais il s'agit non plus de ne pas les généraliser.
00:07:57Réponse très rapide.
00:08:00J'aimerais entendre le coup de gueule de Pascal Bataille juste après.
00:08:04Moi j'enseigne en Seine-Saint-Denis, vous êtes sur votre presqu'île,
00:08:06très bien, vous êtes complètement déconnectés, je le comprends, c'est formidable.
00:08:09Deuxième chose, c'est vous qui avez parlé.
00:08:15Monsieur Bataille, c'est vous qui avez parlé de race.
00:08:18Moi je n'ai jamais parlé de race, j'ai parlé de facteurs culturels,
00:08:22comme il existe également des facteurs économiques,
00:08:24comme il existe des facteurs sociaux.
00:08:26Simplement, vous ne réussirez pas à lutter contre la délinquance
00:08:29si vous ne prenez qu'une partie des facteurs.
00:08:32Il faut prendre l'ensemble, et encore une fois,
00:08:34ceux qui souffrent le plus de l'insécurité en Seine-Saint-Denis,
00:08:37c'est justement ces familles d'origine immigrée
00:08:40qui aimeraient tout simplement être en sécurité dans les quartiers,
00:08:44qui aimeraient être loin du trafic de drogue,
00:08:46qui aimeraient vivre tout simplement tranquille.
00:08:48Et c'est à eux d'abord que je pense.
00:08:50Vous avez un discours de bobos déconnectés sur votre presqu'île.
00:08:53Moi je suis dans le quotidien en Seine-Saint-Denis,
00:08:55et je vois à quel point que l'insécurité n'est pas un sentiment,
00:08:58c'est malheureusement une réalité.
00:09:00C'est votre discours, votre déni qui renforce le Rassemblement National.
00:09:04Comment vous avez vécu toutes ces médailles olympiques ?
00:09:06Avec beaucoup de fierté.
00:09:08Et je peux vous dire que voir cette France colorée,
00:09:12cette France de la diversité,
00:09:14j'ai été extrêmement fier.
00:09:16Et j'ai pensé également à mes élèves.
00:09:18Parce que si ça peut servir de modèle,
00:09:20je sais à quel point le sport c'est quelque chose d'important,
00:09:22je sais à quel point le foot c'est quelque chose d'important.
00:09:24Et quand je tiens mon discours, je pense d'abord à eux.
00:09:27Parce que les préjugés racistes naissent du fait,
00:09:29en effet, qu'on ne règle pas les véritables problèmes,
00:09:32et qu'on est dans un déni le plus total.
00:09:34Et je pense qu'on peut se mettre autour d'une table
00:09:36et régler les vrais problèmes,
00:09:38parce que moi j'ai été fier d'être français à ce moment-là,
00:09:40et cette France de la diversité,
00:09:42quand j'ai entendu toutes les polémiques sur Ayaka Namura,
00:09:45j'ai trouvé ça ridicule.
00:09:47Oui, je ne sais pas la prononcer, pardon,
00:09:49mais elle fait partie de la France.
00:09:51Et voilà, c'est ça la richesse française.
00:09:53C'est dommage parce que sur cette séquence-là,
00:09:54on n'a pas beaucoup entendu le Rassemblement National,
00:09:56et tout à l'heure vous parliez du sentiment d'être fier d'être français,
00:09:58et lorsqu'on avait aujourd'hui, que ce soit des jeunes issus de l'immigration haute,
00:10:01et qui sont tous français, et qui brandissaient ces médailles,
00:10:04et dont on criait le nom, je pense notamment dans les fanzones,
00:10:07dans les clubs France derrière nos écrans,
00:10:09ces choses-là que vous aviez évoquées un moment,
00:10:11elles n'existaient plus et ça nous a fait du bien.
00:10:13Oui, mais le Rassemblement National ne triait pas les médailles,
00:10:16contrairement à El-Effi, qui triait les médailles
00:10:18en fonction parfois de certaines caractéristiques.
00:10:21Moi, j'ai été assez étonné comme quoi le discours racialiste
00:10:23continuait même en cette période de Rassemblement National, pour le coup.
00:10:27J'aimerais qu'on avance un petit peu, je promets,
00:10:29le coup de gueule de Pascal Bataille.
00:10:31On y vient !
00:10:32Pascal Bataille, sur votre coup de gueule,
00:10:34on parlait un petit peu de sécurité là, très clairement à l'instant.
00:10:36Vous voulez parler un peu plus de santé ce matin ?
00:10:39Oui, parce qu'effectivement,
00:10:42je vais quand même faire le lien avec ce que vient de dire Kevin Bossuet,
00:10:48qui me dit que je suis un bobo déconnecté.
00:10:52Je viens à Paris chaque semaine et je vis à Paris aussi,
00:10:57et je ne suis pas du tout en train de lier à l'insécurité.
00:11:01Je dis juste que le trafic de drogue, ce n'est pas lié à l'immigration,
00:11:06c'est lié à une absence totale de réaction de la part de l'État,
00:11:11qui n'est plus en état de faire régner le droit
00:11:17dans un certain nombre de quartiers et de lieux de France,
00:11:20mais c'est aussi valable en Corse,
00:11:22et je ne suis pas sûr qu'en Corse, la problématique vienne de l'immigration.
00:11:25Donc le jour où l'État reprendra son droit et fera son devoir
00:11:31sur l'ensemble de nos territoires,
00:11:33eh bien la sécurité y gagnera certainement.
00:11:36Et c'est le cas aussi sur la santé,
00:11:38puisque je regardais hier quelques statistiques
00:11:42et j'ai vu que dans un certain nombre de régions de France cet été,
00:11:46et par exemple dans la région de Laval,
00:11:49les urgences ont été fermées 40 nuits pendant les deux mois d'été.
00:11:5440 nuits sur une soixantaine, donc,
00:11:56de fermeture des services d'urgence pendant la nuit.
00:12:00C'est un cas parmi malheureusement beaucoup d'autres,
00:12:03celui des urgences de Laval,
00:12:05et on constate qu'évidemment ces fermetures
00:12:09sont le résultat d'un manque de personnel médical et de médecins,
00:12:14et qu'il y a aujourd'hui de plus en plus une pénurie de personnel hospitalier
00:12:20dans la plupart des régions françaises.
00:12:23Ça me semble absolument dramatique,
00:12:25ça me semble au moins aussi grave que les problèmes de sécurité,
00:12:28même peut-être davantage.
00:12:30On est en train de laisser notre système de santé,
00:12:34qui était l'un des meilleurs du monde,
00:12:36partir totalement à la dérive.
00:12:38Il y a pourtant des solutions.
00:12:40Je pense par exemple à une discussion que j'avais encore hier soir
00:12:44avec un médecin français qui vit aux Etats-Unis,
00:12:47et qui m'expliquait que là-bas, les infirmières,
00:12:50avec des études peut-être un peu plus qualifiées que chez nous,
00:12:55une année de plus ou deux années de plus,
00:12:58mais peuvent, pour un certain nombre de cas,
00:13:02élaborer des diagnostics et prescrire des traitements, etc.
00:13:07Il y a des solutions pour lutter aujourd'hui
00:13:11contre cette pénurie de personnel, et notamment de médecins.
00:13:16On a, pendant des années, établi des quotas
00:13:18dont on voit aujourd'hui le résultat catastrophique.
00:13:21Ça mettra des années à être comblé,
00:13:23parce que pour former des médecins,
00:13:25vous le savez évidemment, c'est extrêmement long.
00:13:27En attendant, il y a des solutions qui ne sont pas mises en œuvre.
00:13:30On a vécu l'expérience tragique du Covid,
00:13:34on commence à nous faire un peu peur aujourd'hui
00:13:37avec la variole du singe,
00:13:39et pour autant, aucune leçon n'a été tirée du Covid,
00:13:42aucune mesure vraiment importante et urgente
00:13:47n'est prise en faveur du système hospitalier français,
00:13:50et je trouve ça très alarmant.
00:13:52Pascal Bataille, on va faire réagir tout à l'heure,
00:13:55juste après la pub, Kévin Bossuet et Jessie Claude,
00:13:57à ce coup de gueule,
00:13:59et puis Jessie Claude aussi à votre coup de cœur.
00:14:02Votre coup de gueule, il y en a...
00:14:04Oui, il y a un coup de cœur,
00:14:05mais pour alléger un petit peu,
00:14:06je pense que je vais passer au coup de cœur plutôt,
00:14:08ce sera peut-être plus conscient.
00:14:11On en parle juste après ?
00:14:12Pas de souci !
00:14:13Allez, à tout de suite sur Sud Radio.
00:14:16Sud Radio, les débats de l'été,
00:14:1810h-13h, Benjamin Gleize.
00:14:20Les débats de l'été, avec vous, sur nos réseaux sociaux,
00:14:23vous commentez bien évidemment tout ce qui se dit à l'antenne,
00:14:26et puis vous nous parlez aussi des sujets qui vous concernent,
00:14:29je lirai vos commentaires bien sûr,
00:14:31tout au long de cette matinée, nos débatteurs.
00:14:33Ce matin avec nous, Jessie Claude,
00:14:35conseillère régionale centriste Ile-de-France,
00:14:37Kévin Bossuet, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis,
00:14:39et puis Pascal Bataille, animateur, producteur,
00:14:41chef d'entreprise.
00:14:43On vous a entendu juste avant la pub,
00:14:45Pascal Bataille, sur votre coup de gueule
00:14:47contre ces fermetures de services d'urgence
00:14:50un peu partout en France,
00:14:52notamment la nuit,
00:14:53mais pas qu'eux, Kévin Bossuet.
00:14:54On entendait Pascal Bataille juste avant
00:14:56qui disait que les solutions existent,
00:14:58mais on ne les met pas en place.
00:15:00Vous êtes d'accord avec ce constat ?
00:15:02Les solutions existent,
00:15:03mais le problème c'est que ces solutions
00:15:05coûtent extrêmement cher,
00:15:07et il faut avoir une vision territoriale des choses.
00:15:10C'est sûr que quand vous habitez à Paris,
00:15:12trouver un service de santé efficace et efficient,
00:15:16c'est plutôt facile.
00:15:17Mais le problème aujourd'hui,
00:15:18ce sont au niveau des territoires ruraux.
00:15:20Je vais prendre un exemple,
00:15:21par exemple dans les Ardennes.
00:15:22Vous prenez la région autour de Jouzier.
00:15:25On a appris l'année dernière
00:15:27que les urgences allaient être fermées la nuit.
00:15:29Vous avez 4-5 médecins généralistes
00:15:31qui prennent aujourd'hui leur retraite,
00:15:33qui ne vont pas être remplacés.
00:15:34Vous avez des gens, en effet,
00:15:36qui vont devoir aller à Retail, à Sedan,
00:15:39ou même à Reims,
00:15:40pour trouver un médecin généraliste.
00:15:42C'est justement ce sentiment d'injustice
00:15:45au niveau des territoires
00:15:46qui a provoqué notamment les Gilets jaunes.
00:15:49Il faut dire qu'en France,
00:15:50on a un système quand même à deux vitesses.
00:15:52Ma mère a eu un problème assez conséquent.
00:15:55Elle habite en Bretagne.
00:15:56J'ai dû batailler pour qu'elle puisse rentrer
00:15:59à la pitié sale pétrière,
00:16:01parce que je sais que c'est ici
00:16:03qu'elle a été le mieux soignée.
00:16:06Donc voilà.
00:16:07Ça pose cette question-là.
00:16:08Et surtout derrière ça,
00:16:09il y a le consentement à l'impôt.
00:16:10Les gens de Paris,
00:16:11comme les gens de Seine-Saint-Denis
00:16:13qui souffrent également d'un problème
00:16:15au niveau des services médicaux,
00:16:17comme les gens en campagne,
00:16:18payent les mêmes impôts
00:16:19et ont le droit aux mêmes services.
00:16:21On est dans un pays
00:16:22où les services sont complètement déliquescents
00:16:24alors qu'on paye de plus en plus d'impôts.
00:16:26Les gens se disent,
00:16:27pourquoi payer autant d'impôts
00:16:28pour des services publics
00:16:29qui fonctionnent extrêmement mal ?
00:16:31J'entends qu'il faut investir,
00:16:32mais il faut aussi
00:16:33que les services publics soient rentables.
00:16:35Moi, je suis dans l'éducation nationale,
00:16:37je sais à quel point.
00:16:38Parfois, l'argent est jeté par les fenêtres
00:16:40dans des administrations,
00:16:42alors peut-être qu'il faut
00:16:43revaloriser les métiers de terrain,
00:16:44les infirmières, les professeurs,
00:16:46mieux les payer
00:16:47et finalement dégraisser le mammouth
00:16:49au niveau des rectorats,
00:16:50au niveau administratif.
00:16:52On passe...
00:16:53Oui, très brièvement,
00:16:54pour répondre à ce que vous disiez.
00:16:55Le problème des déserts médicaux,
00:16:57c'est effectivement un problème
00:16:59de politique publique,
00:17:00mais je pense qu'il faut voir
00:17:01un petit peu au-delà.
00:17:02Le problème aujourd'hui
00:17:03des déserts médicaux,
00:17:04c'est un problème aujourd'hui
00:17:06d'aménagement du territoire,
00:17:07un problème d'uniformisation,
00:17:09un problème d'urbanisation.
00:17:11Aujourd'hui, beaucoup de jeunes médecins
00:17:12ne veulent pas aller dans certaines zones rurales.
00:17:13Pourquoi ?
00:17:14Parce qu'il y a des problèmes d'accessibilité,
00:17:15il y a des problèmes aujourd'hui
00:17:16au niveau du nombre d'écoles.
00:17:17Enfin, il y a tout un tas de sujets
00:17:19d'aménagement et d'uniformisation
00:17:21des services publics sur le territoire,
00:17:22d'attractivité sur le territoire.
00:17:24Lorsque vous avez aujourd'hui fait
00:17:25une école de médecine
00:17:26et que vous voyez peut-être vos collègues
00:17:27qui rentrent dans des cliniques privées,
00:17:28vous n'avez peut-être pas envie
00:17:29d'aller dans une zone en province
00:17:30où il n'y a qu'une boulangerie,
00:17:32où il n'y a peut-être pas assez de commerce,
00:17:33où vous pourrez aujourd'hui
00:17:34avoir certains loisirs avec vos familles.
00:17:36Je pense que c'est effectivement
00:17:37un problème d'investissement,
00:17:39mais c'est aussi un problème de logique,
00:17:41d'urbanisme et d'uniformisation
00:17:43du territoire.
00:17:45On passe, on continue,
00:17:46ces coups de gueule,
00:17:47coups de coeur,
00:17:48pas mal de coups de gueule jusqu'à présent.
00:17:50Un coup de coeur avec vous,
00:17:51Jessy Claude, allez-y.
00:17:53Alors, mon coup de coeur,
00:17:54c'est cette affaire Airbnb
00:17:55qui a un petit peu secoué la toile
00:17:57ces derniers temps,
00:17:58où on a un jeune qui explique
00:18:00que sa propriétaire d'Airbnb
00:18:02lui demande 300 euros
00:18:04parce que le meuble de la salle de bain
00:18:06aurait été abîmé,
00:18:07alors on décortique.
00:18:08Il explique qu'il aurait laissé
00:18:09un gel douche dans un tiroir
00:18:10qui aurait potentiellement fait une tâche.
00:18:12Du coup, la propriétaire dit
00:18:14qu'il faut racheter le meuble.
00:18:15Lui, il débat avec elle,
00:18:16il lui dit
00:18:17qu'il n'y a pas besoin
00:18:18de racheter tout le meuble,
00:18:19vous pouvez essayer
00:18:20soit de nettoyer ou de rabibocher.
00:18:21Non, non, pas du tout,
00:18:22on n'en restera pas là.
00:18:23Du coup, il partage un peu
00:18:24son indignation sur les réseaux sociaux
00:18:26et la fièvre monte.
00:18:28C'est vrai que sous la pression
00:18:30de cette fièvre,
00:18:31la propriétaire est un peu,
00:18:33je pense, en difficulté
00:18:35et le résultat tombe.
00:18:37Du coup, sa réclamation est refusée
00:18:39sous la pression assez médiatique,
00:18:41assez, je dirais, numérique
00:18:44de cette affaire.
00:18:46On se rend compte aujourd'hui
00:18:47que des fois, les réseaux sociaux,
00:18:48ça a du bon
00:18:49parce que ça permet,
00:18:50lorsque certains cas sont isolés
00:18:51ou que des personnes peuvent être victimes
00:18:52de certaines formes d'abus,
00:18:53qu'à partir du moment
00:18:55où c'est amené sur la place publique,
00:18:56la place des réseaux sociaux,
00:18:57l'union fait la force.
00:18:59Et du coup, je mets à la place
00:19:00de cette propriétaire
00:19:01qui, malheureusement,
00:19:02est assez embêtée pour son meuble
00:19:04et j'espère qu'elle trouvera une solution,
00:19:05mais je mets aussi à la place
00:19:06de cette personne
00:19:07qui prend des vacances
00:19:08et qui, au final,
00:19:09se retrouve à devoir payer
00:19:10potentiellement le prix des vacances
00:19:11pour un meuble.
00:19:12C'est un peu embêtant
00:19:14et c'est bien quand les internautes
00:19:16se mobilisent
00:19:17et que les personnes trouvent gain de cause
00:19:18dans les difficultés
00:19:19qu'elles rencontrent.
00:19:20On tape beaucoup sur les réseaux sociaux,
00:19:21vous, au contraire,
00:19:22là, c'est un coup de chapeau
00:19:23à ces réseaux sociaux.
00:19:25Kévin Bossuet,
00:19:26vous n'êtes pas d'accord
00:19:27avec ce coup de cœur ?
00:19:28Là, la personne lésée,
00:19:30c'est bien la propriétaire
00:19:31qui doit racheter un meuble
00:19:32parce que le locataire,
00:19:34finalement, l'a abîmé
00:19:35et il n'y aura aucune indemnisation.
00:19:37Donc moi, je trouve
00:19:38qu'on est quand même dans un pays
00:19:39avec une structure mentale
00:19:41très socialisante,
00:19:42voire communiste,
00:19:43où finalement,
00:19:44il existe d'un côté
00:19:45toujours les méchants propriétaires
00:19:47et de l'autre,
00:19:48les gentils locataires.
00:19:49Je peux vous dire
00:19:50que pour connaître
00:19:51des propriétaires
00:19:52qui ont loué leur logement
00:19:53avec des tâtes d'impayés,
00:19:55avec de la dégradation des biens,
00:19:57c'est quelque chose
00:19:58complètement binaire.
00:19:59Mais non, on n'en est pas là.
00:20:00Mais je veux dire,
00:20:01les réseaux sociaux,
00:20:02ça a du bon,
00:20:03mais il y a quand même
00:20:04un meuble lésé,
00:20:05c'est normal qu'il y ait
00:20:06une indemnisation.
00:20:07Enfin, je trouve ça logique
00:20:08quand je loue un bien.
00:20:09Une tâche de shampoing
00:20:10sur un meuble,
00:20:11ça peut arriver
00:20:12une tâche de café,
00:20:13une tâche de vin.
00:20:14S'il faut racheter pour ça,
00:20:15je ne pense pas
00:20:16que ça relève de l'usure
00:20:17à partir du moment
00:20:21On ne peut pas demander
00:20:22à une personne
00:20:23de repayer tout l'ensemble
00:20:24du meuble.
00:20:25Si je loue derrière,
00:20:26je n'ai pas envie
00:20:27d'avoir un meuble tâché.
00:20:28Je loue pour la propreté,
00:20:29je loue pour un lieu
00:20:30qui est sain.
00:20:31Et du coup,
00:20:32il faut repayer
00:20:33tout le meuble ?
00:20:34Je ne sais pas,
00:20:35il faut voir.
00:20:36Il faut une facture,
00:20:37en prenant en compte
00:20:38ce qu'il y a à réparer,
00:20:39etc.
00:20:40On ne connaît pas
00:20:41la valeur du meuble,
00:20:42mais s'il faut
00:20:43qu'il soit restauré,
00:20:44qu'il paye la restauration.
00:20:45Ne prenez plus
00:20:46un AirBnB,
00:20:47faites comme moi,
00:20:48allez dans des hôtels,
00:20:49vous n'aurez pas
00:20:50tous ces soucis.
00:20:51Faites attention à votre
00:20:52shampoing également.
00:20:53Pascal,
00:20:54je ne sais pas
00:20:55si vos meubles sont tâchés
00:20:56par du shampoing,
00:20:57mais sur cette question,
00:20:58j'aimerais avoir
00:20:59votre avis sur cette question
00:21:00des réseaux sociaux.
00:21:01C'est vrai qu'on tape
00:21:02beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:21:03Est-ce que ça peut avoir
00:21:04aussi un effet bénéfique
00:21:05comme le souligne ici
00:21:06dans ce cas-là
00:21:07Jesse Claude ?
00:21:08Évidemment que ça peut avoir
00:21:10un effet bénéfique
00:21:11et ça en a même
00:21:12extrêmement souvent.
00:21:13Jesse vient de donner
00:21:14un exemple,
00:21:15mais moi,
00:21:16j'utilise beaucoup
00:21:17les réseaux sociaux
00:21:18pour le combat
00:21:19que je mène
00:21:20auprès de l'association
00:21:21pour la recherche
00:21:22sur la sclérose latérale
00:21:23amyotrophique,
00:21:24la maladie de Charcot
00:21:25par exemple,
00:21:26et avec mon ami
00:21:27Lorraine Vivier
00:21:28qui est atteinte
00:21:29de cette maladie.
00:21:30On utilise énormément
00:21:31ces réseaux
00:21:32pour sensibiliser,
00:21:33pour faire passer
00:21:34de l'information,
00:21:35pour évidemment
00:21:36appeler au don,
00:21:37mais avant tout
00:21:38faire connaître la maladie
00:21:39et son danger
00:21:40évidemment terrible
00:21:41aujourd'hui
00:21:42puisque c'est une maladie
00:21:43incurable,
00:21:44mais c'est aussi
00:21:45une maladie
00:21:46incurable.
00:21:47Donc évidemment
00:21:48que les réseaux sociaux
00:21:49sont très vertueux,
00:21:50sont un outil
00:21:51extraordinaire,
00:21:52comme tout outil
00:21:53il y a l'usage
00:21:54qu'on en fait
00:21:55et forcément
00:21:56des problématiques
00:21:57de régulation
00:21:58et là-dessus
00:21:59et c'est
00:22:00un de nos rares
00:22:01sujets d'accord
00:22:02sans doute,
00:22:03mais je rejoins
00:22:04Kevin
00:22:05sur le fait que
00:22:06pour moi
00:22:07la liberté
00:22:08est une
00:22:09donnée absolument
00:22:10prioritaire
00:22:11et c'est
00:22:12une donnée
00:22:13qui est
00:22:14absolument
00:22:15prioritaire
00:22:16c'est un principe
00:22:17absolument prioritaire
00:22:18et vital
00:22:19le respect
00:22:20de la liberté
00:22:21donc trop de régulation
00:22:22me semble
00:22:23toujours néfaste
00:22:24et je
00:22:25préfère faire
00:22:26confiance
00:22:27à la nature humaine
00:22:28et me dire
00:22:29que
00:22:30au final
00:22:31après quand même
00:22:32certainement
00:22:33des années
00:22:34d'errance
00:22:35et
00:22:36d'usage
00:22:37plus ou moins bon
00:22:38de ces réseaux sociaux
00:22:39on arrivera
00:22:40à les utiliser
00:22:41d'une façon
00:22:42la plus positive
00:22:43possible.
00:22:44Aujourd'hui
00:22:45il y a
00:22:46moult exemples
00:22:47chaque jour
00:22:48de leur utilité
00:22:49et de leur intérêt.
00:22:50D'ailleurs
00:22:51vous nous écoutez
00:22:52vous voulez bénéficier
00:22:53justement
00:22:54de ces réseaux sociaux
00:22:55n'hésitez pas
00:22:56vous allez sur
00:22:57le compte Facebook
00:22:58de Sud Radio
00:22:59le compte Twitter
00:23:00pour commenter
00:23:01pour agir
00:23:02à l'actualité
00:23:03et au débat
00:23:04de l'été
00:23:05qui se poursuivent
00:23:06dans un instant
00:23:07juste après
00:23:08les infos
00:23:09avec vous
00:23:10Jesse Claude
00:23:11avec vous
00:23:12Pascal Bataille
00:23:13qui s'en occupe
00:23:14qui le prépare
00:23:15ce budget
00:23:16est-ce qu'il est légitime
00:23:17ou pas à le faire
00:23:18c'est à suivre
00:23:19sur Sud Radio
00:23:20à tout de suite !
00:23:21Sud Radio
00:23:22les débats de l'été
00:23:2310h-13h
00:23:24Benjamin Glez
00:23:25Ben oui
00:23:26les débats de l'été
00:23:27ça continue
00:23:28avec vous
00:23:29vous le savez
00:23:30vous participez
00:23:31à ces débats
00:23:32sur les réseaux sociaux
00:23:33vous êtes déjà
00:23:34nombreux à réagir
00:23:35sur le Facebook
00:23:36de Sud Radio
00:23:37on lira quelques-uns
00:23:38de vos commentaires
00:23:39tout à l'heure
00:23:40nos débatteurs du jour
00:23:41pour balayer l'actualité
00:23:42Bataille
00:23:43pas de nouveau
00:23:44au gouvernement
00:23:45mais on a déjà
00:23:46on l'entendait dans le flash
00:23:47à l'instant
00:23:48une première version
00:23:49du budget 2025
00:23:50et c'est le gouvernement
00:23:51démissionnaire
00:23:52qui est à la manœuvre
00:23:53Gabriel Attal propose
00:23:54un gel des dépenses publiques
00:23:55pour l'an prochain
00:23:56ça fait bondir
00:23:57la gauche
00:23:58avant de débattre
00:23:59Gilles Boscherini
00:24:00vous nous avez rejoint
00:24:01le rappel des faits
00:24:02avec vous
00:24:03qu'a dit
00:24:04précisément
00:24:05Gabriel Attal ?
00:24:06Tout d'abord
00:24:07Gabriel Attal choisit
00:24:08la continuité
00:24:09et propose de reconduire
00:24:10le même budget
00:24:11et de disposer
00:24:12de la même enveloppe budgétaire
00:24:13mais aucun détail
00:24:14sur les plafonds
00:24:15n'est mentionné
00:24:16selon Matignon
00:24:17cela sert à absorber l'inflation
00:24:18et que c'est essentiel
00:24:19pour retrouver la voie
00:24:20du rétablissement
00:24:21des finances publiques
00:24:22c'est donc sur cette base
00:24:23que le nouveau gouvernement
00:24:24va devoir trouver
00:24:25les 10 milliards d'euros
00:24:26d'économie
00:24:27sur une hypothétique inflation
00:24:28de 2%
00:24:29il va falloir compenser
00:24:30l'inflation
00:24:31Matignon précise également
00:24:32que ce budget réversible
00:24:33pourra être modifié
00:24:34par le prochain gouvernement
00:24:35ces déclarations
00:24:36en tout cas
00:24:37elles provoquent
00:24:38une levée de boucliers
00:24:39à gauche
00:24:41le député de Marseille
00:24:42qui réagit sur X
00:24:43aux annonces de Gabriel Attal
00:24:44un pur scandale
00:24:45ça suffit
00:24:46Macron doit nommer
00:24:47Lucie Castet à Matignon
00:24:48afin de préparer un budget
00:24:49à la hauteur
00:24:50des attentes du pays
00:24:51et on ouvre les débats
00:24:52tout de suite
00:24:53à ce sujet
00:24:54Pascal Bataille
00:24:55vous avez entendu
00:24:56à l'instant
00:24:57ce que disait
00:24:58Jules Bosquerini
00:24:59sur ce premier
00:25:00première bouture
00:25:01du projet de loi
00:25:02mis en place
00:25:03par ce gouvernement
00:25:04démissionnaire
00:25:05pour 2025
00:25:06vous comprenez ou pas
00:25:07la colère de la gauche
00:25:08à ce sujet ?
00:25:10Alors
00:25:11je la comprends
00:25:12dans le sens
00:25:13où elle est tellement
00:25:14prévisible
00:25:15et attendue
00:25:16que finalement
00:25:17elle nous semble
00:25:18entendable
00:25:19mais
00:25:20moi je comprends
00:25:21aujourd'hui
00:25:22la présentation
00:25:23de ce projet
00:25:24de loi budgétaire
00:25:25par le gouvernement
00:25:26comme
00:25:27effectivement
00:25:28une pratique
00:25:29de gestion
00:25:30momentanée
00:25:31des affaires
00:25:32publiques
00:25:33c'est-à-dire
00:25:34des affaires
00:25:35publiques
00:25:36qui sont
00:25:37des affaires
00:25:38publiques
00:25:39des affaires
00:25:40de l'État
00:25:41par un gouvernement
00:25:42démissionnaire
00:25:43qui n'est donc pas là
00:25:44pour prendre
00:25:45a priori
00:25:46des décisions
00:25:47politiques
00:25:48mais pour gérer
00:25:49les affaires courantes
00:25:50donc je pense pas
00:25:51qu'il était possible
00:25:52pour Gabriel Attal
00:25:53de présenter
00:25:54autre chose
00:25:55que ce budget
00:25:56qui est un budget
00:25:57de continuité
00:25:58pure
00:25:59et en attendant
00:26:00effectivement
00:26:01qu'Emmanuel Macron
00:26:02veuille bien
00:26:03nommer un
00:26:04Premier ministre
00:26:05qui est le premier
00:26:06ministre
00:26:07de la République
00:26:08nommer un
00:26:09Premier ministre
00:26:10et donc
00:26:11définir
00:26:12et que ce Premier ministre
00:26:13définisse une politique
00:26:14pour la France
00:26:15donc la réaction
00:26:16de la gauche
00:26:17et notamment
00:26:18de LFI
00:26:19elle est
00:26:20clairement
00:26:21attendue
00:26:22et elle est clairement
00:26:23inintéressante
00:26:24comme souvent
00:26:25malheureusement
00:26:26ces derniers temps
00:26:27Jessy Claude
00:26:28a un projet
00:26:29de budget
00:26:30en tout cas
00:26:31de l'État
00:26:32il a borré
00:26:33par un gouvernement
00:26:34démissionnaire
00:26:35est-ce qu'il est légitime
00:26:36ou pas
00:26:37non ça ne me choque pas
00:26:38parce qu'il faut
00:26:39dire quelque chose
00:26:40aux français
00:26:41la rentrée arrive
00:26:42ils ne peuvent pas rester
00:26:43dans le mutis
00:26:44il fallait qu'ils proposent
00:26:45quelque chose
00:26:46maintenant qu'on reste
00:26:47sur les mêmes lignes
00:26:48ça m'ennuie un peu
00:26:49parce que
00:26:50les réalités
00:26:51les français évoluent
00:26:52et je pense que
00:26:53les arbitrages budgétaires
00:26:54doivent pouvoir suivre
00:26:55lorsqu'on dit
00:26:56qu'on va faire
00:26:57la même chose
00:26:58alors qu'on a
00:26:59des difficultés
00:27:00qui évoluent
00:27:01je prends l'exemple
00:27:02de l'hôpital
00:27:03du territoire de Belfort
00:27:04qui a lancé
00:27:05le plan blanc
00:27:06il y a des situations
00:27:07qui sont dépassées
00:27:08on est en été
00:27:09on est en août
00:27:10il n'y a pas beaucoup de monde
00:27:11lorsque l'hiver va arriver
00:27:12et qu'on aura
00:27:13les pics de grippe
00:27:14ou toutes ces autres choses là
00:27:15comment on va faire
00:27:16si on reste sur la même ligne
00:27:17donc je ne sais pas
00:27:18comment ils vont réussir
00:27:19à arbitrer ça
00:27:20de façon un petit peu
00:27:21plus adéquate
00:27:22et en réalité
00:27:23en adéquation
00:27:24avec les réalités
00:27:25du territoire
00:27:26mais il fallait
00:27:27dire quelque chose
00:27:28maintenant on va voir
00:27:29comment ça se dégoupillera
00:27:30sur la suite
00:27:31et comment seront
00:27:32attribués les crédits
00:27:33Kévin Bossuet
00:27:34c'est l'hôpital
00:27:35Kévin Bossuet
00:27:36c'est une décision
00:27:37logique
00:27:38responsable
00:27:39pour le gouvernement
00:27:40démissionnaire
00:27:41d'avancer déjà
00:27:42sur ce budget
00:27:432025
00:27:44mais oui
00:27:45Gabriel Attal
00:27:46fait ici preuve
00:27:47de responsabilité
00:27:48dans l'attente
00:27:49de la nomination
00:27:50d'un nouveau gouvernement
00:27:51il ne fait que
00:27:52finalement
00:27:53prolonger
00:27:54les crédits
00:27:55budgétaires
00:27:56et démontre
00:27:57à quel point
00:27:58il est au service
00:27:59de la France
00:28:00et qu'il souhaite
00:28:01en effet
00:28:02qu'il y ait
00:28:03une continuité
00:28:04par exemple
00:28:05parler de
00:28:06coût d'état
00:28:07mais c'est
00:28:08parfaitement
00:28:09clownesque
00:28:10je veux dire
00:28:11évidemment qu'Emmanuel
00:28:12prend son temps
00:28:13Emmanuel Macron
00:28:14pardon
00:28:15prend son temps
00:28:16pour
00:28:17nommer
00:28:18un gouvernement
00:28:19parce que la situation
00:28:20politique
00:28:21est extrêmement
00:28:22compliquée
00:28:23et quand vous regardez
00:28:24dans l'histoire
00:28:25par exemple
00:28:26au moment du Front Populaire
00:28:27en 1936
00:28:28on a attendu
00:28:29un mois
00:28:30avant
00:28:31de nommer
00:28:32un gouvernement
00:28:33qui essaye
00:28:34de faire un coup d'état
00:28:35ce sont les membres
00:28:36finalement
00:28:37du nouveau Front Populaire
00:28:38parce que
00:28:39quand je prends
00:28:40les résultats
00:28:41électoraux
00:28:42au second tour
00:28:43des législatives
00:28:44le RN
00:28:45avec les siotistes
00:28:46ont fait 37%
00:28:47le camp
00:28:48Macron
00:28:49et la droite républicaine
00:28:5028,7%
00:28:51et le nouveau
00:28:52Front Populaire
00:28:53seulement
00:28:5425,7%
00:28:55donc quand on raisonne
00:28:56en termes de blocs
00:28:57évidemment
00:28:58qu'ici
00:28:59la gauche
00:29:00essaye de nous imposer
00:29:01une candidate
00:29:02qui sort
00:29:03de je ne sais où
00:29:04qui n'a aucune expérience
00:29:05parlementaire
00:29:06qui joue parfois
00:29:07sur son homosexualité
00:29:08ce qu'on a vu
00:29:09notamment
00:29:10pendant l'été
00:29:11c'est ridicule
00:29:12Est-ce que c'est au gouvernement
00:29:13démissionnaire
00:29:14de prendre les devants
00:29:15sur le budget
00:29:162025 ?
00:29:17Ben oui
00:29:18c'est au gouvernement
00:29:19qui est actuellement
00:29:20en place
00:29:21évidemment
00:29:22Emmanuel Macron
00:29:23va devoir
00:29:24nommer
00:29:25un nouveau Premier Ministre
00:29:26et un nouveau
00:29:27Premier Ministre
00:29:28avant le mois d'octobre
00:29:29parce que là
00:29:30il y aura le vote
00:29:31on est le 21 août
00:29:32pour l'instant
00:29:33ça ne me choque pas
00:29:34on est dans la continuité
00:29:35de l'État
00:29:36on fait des petites polémiques
00:29:37comme la gauche
00:29:38a l'habitude d'en faire
00:29:39Pascal Bataille
00:29:40vous êtes d'accord
00:29:41c'est une petite polémique
00:29:42pas de question
00:29:43de légitimité
00:29:44en tout cas
00:29:45du côté du gouvernement
00:29:46démissionnaire
00:29:47pour avancer
00:29:48sur ce projet
00:29:49de loi de finances
00:29:502025 ?
00:29:51Non
00:29:52mais
00:29:53pour
00:29:54si
00:29:55Gabriel Attal
00:29:56avait pris
00:29:57des orientations
00:29:58vraiment politiques
00:29:59différentes
00:30:00et fait
00:30:01donc
00:30:02des choix
00:30:03on aurait
00:30:04immédiatement
00:30:05contesté
00:30:06sa légitimité
00:30:07à le faire
00:30:08et à prendre
00:30:09telle ou telle orientation
00:30:10et
00:30:11si ce n'est
00:30:12la gauche
00:30:13ça aurait été
00:30:14la droite
00:30:15si ce n'est la droite
00:30:16ça aurait été
00:30:17le RN
00:30:18qui aurait
00:30:19contesté
00:30:20le fait que
00:30:21Gabriel Attal
00:30:22sans majorité
00:30:23et sans réelle légitimité
00:30:24puisse prendre ses orientations
00:30:25donc la seule solution
00:30:26qui s'offrait à lui
00:30:27était
00:30:28effectivement
00:30:29de quand même
00:30:30montrer qu'il y a
00:30:31un gouvernement
00:30:32donc
00:30:33de préparer
00:30:34un projet
00:30:35de loi budgétaire
00:30:36mais
00:30:37sans modifier
00:30:38les orientations
00:30:39qui étaient
00:30:40et je suis d'accord
00:30:41avec
00:30:42ce qui a été dit
00:30:43précédemment
00:30:44c'est-à-dire
00:30:45qu'il y a pourtant
00:30:46mais malheureusement
00:30:47des urgences
00:30:48à traiter
00:30:49et à gérer
00:30:50et que par exemple
00:30:51effectivement
00:30:52et on y revient
00:30:53la situation
00:30:54du système de santé
00:30:55mériterait
00:30:56qu'on puisse
00:30:57prendre des décisions
00:30:58mais c'est pas le rôle
00:30:59de Gabriel Attal
00:31:00de le faire
00:31:01et ça remet
00:31:02effectivement
00:31:03la pression
00:31:04sur Emmanuel Macron
00:31:05et sur l'urgence
00:31:06quand même
00:31:07à doter la France
00:31:08d'un gouvernement
00:31:09qui soit en mesure
00:31:10d'agir
00:31:11et qui puisse bénéficier
00:31:12d'une relative majorité
00:31:13au Parlement.
00:31:14Est-ce qu'on est
00:31:15en train de perdre
00:31:16du temps
00:31:17d'une certaine manière
00:31:18puisque
00:31:19plus on attend
00:31:20avant la nomination
00:31:21d'un nouveau Premier ministre
00:31:22et la mise en place
00:31:23d'un nouveau gouvernement
00:31:24et moins il aura temps
00:31:25parce qu'il y a quand même
00:31:26des délais qui sont très courts
00:31:27il faut présenter
00:31:28ce projet de loi
00:31:29à l'Assemblée
00:31:30au 1er octobre
00:31:31ça va venir
00:31:32très très vite
00:31:33au final il y aura
00:31:34très peu de temps
00:31:35pour un nouveau gouvernement
00:31:36Jessie Claude
00:31:37pour mettre en place
00:31:38ce projet de loi de finances
00:31:392025.
00:31:40Et je pense que
00:31:41la démarche aujourd'hui
00:31:42du Premier ministre
00:31:43démissionnaire
00:31:44a été celle-ci
00:31:45de dire comme il y aura
00:31:46peu de temps
00:31:47ce qu'il peut encore faire
00:31:48dans le cadre de son exercice
00:31:49il doit le faire
00:31:50il doit poser le jalon
00:31:51de ce départ-là
00:31:52pour le potentiel gouvernement
00:31:53qui suivra
00:31:54et je pense que c'est à faire
00:31:55parce qu'il ne fallait pas
00:31:56se demander plus ou moins
00:31:57comment la suite
00:31:58pourra arbitrer
00:31:59ses crédits.
00:32:00Il y a un autre enjeu aussi
00:32:01c'est l'Europe
00:32:02derrière tout cela
00:32:03puisque la France
00:32:04risque une sanction
00:32:05de la part de Bruxelles
00:32:06pour des déficits
00:32:07publics excessifs
00:32:08le 20 septembre
00:32:09le 20 septembre
00:32:10la France doit envoyer
00:32:11une feuille de route
00:32:12avec justement
00:32:13ses prévisions
00:32:14pour réduire
00:32:15ses déficits
00:32:16Kevin Bossuet
00:32:17il y a ça aussi
00:32:18à voir en tête
00:32:19et que Gabriel Hottal
00:32:20aussi a peut-être en tête
00:32:21c'est de donner
00:32:22d'une certaine manière
00:32:23des garanties
00:32:24à l'Europe
00:32:25c'est ce que je disais
00:32:26tout à l'heure
00:32:27ce Gabriel Hottal
00:32:28est dans la continuité
00:32:29au service
00:32:30de l'Etat
00:32:31il fait preuve
00:32:32de responsabilité
00:32:33la situation budgétaire
00:32:35est catastrophique
00:32:36d'ailleurs c'est un peu rigolo
00:32:37parce que M. Macron
00:32:38qui se présentait
00:32:39comme le Mozart de la finance
00:32:40a laissé des comptes publics
00:32:41en effet
00:32:42à l'agonie
00:32:43et moi
00:32:44ça ne me choque pas
00:32:45il faut faire preuve
00:32:46de pragmatisme
00:32:47si vous nommez
00:32:48Lucie Castez
00:32:49elle va rester 48 heures
00:32:50elle va se prendre
00:32:51d'une motion de censure
00:32:52la candidature du nouveau
00:32:53procureur
00:32:54donc à un moment donné
00:32:55je veux dire
00:32:56si c'est pour nommer
00:32:57un premier ministre
00:32:58et un gouvernement
00:32:59qui dureront
00:33:0048 heures
00:33:01ou 72 heures
00:33:02ça n'a strictement
00:33:03aucun sens
00:33:04donc Emmanuel Macron
00:33:05se laisse du temps
00:33:06pour trouver la bonne personne
00:33:07peut-être que ce sera
00:33:08un technicien
00:33:09en effet
00:33:10sans envergure politique
00:33:11mais je pense
00:33:12qu'il y aura une dissolution
00:33:13si il prend son temps
00:33:14c'est peut-être
00:33:15qu'il n'a pas la solution
00:33:16il n'a pas la solution
00:33:17et il attend aussi
00:33:18que les groupes politiques
00:33:19se mettent d'accord
00:33:20et c'est pour ça
00:33:21qu'il les reçoit
00:33:22notamment vendredi
00:33:24l'antimacronisme
00:33:25pavlovien
00:33:26mais là pour le coup
00:33:27il fait preuve
00:33:28de responsabilité
00:33:29et puis il y a
00:33:30fort à parier
00:33:31qu'il y aura une dissolution
00:33:32dans un an
00:33:33et que les français
00:33:34retourneront en usure
00:33:35c'est ce que demande
00:33:36d'ailleurs le rassemblement
00:33:37national
00:33:38qui sera reçu lundi
00:33:39la situation est
00:33:40complètement instable
00:33:41on en a fini
00:33:42avec la 4ème république
00:33:43à cause de cette instabilité
00:33:44et là on se retrouve
00:33:45dans une 5ème république
00:33:46on va connaître à nouveau
00:33:47cette instabilité
00:33:48donc on voit bien
00:33:49que ce n'est pas viable
00:33:50sur le long terme
00:33:51d'ailleurs rapidement
00:33:52c'est un sujet
00:33:53parce qu'à la bataille
00:33:54la seule solution
00:33:55c'est une nouvelle dissolution
00:33:56finalement ?
00:33:57Je ne dirais pas ça
00:33:58d'abord parce qu'elle est
00:33:59constitutionnellement impossible
00:34:00il faudra attendre un an
00:34:01avant un an
00:34:02il faut bien agir
00:34:03pendant un an
00:34:04et j'espère bien
00:34:05j'ose espérer
00:34:06qu'on ne va pas attendre
00:34:07pendant un an
00:34:08pour donner à la France
00:34:09une politique
00:34:10que ce soit au niveau
00:34:11intérieur
00:34:12ou international
00:34:13et donc
00:34:14je pense que
00:34:15c'est un sujet
00:34:16qui est très important
00:34:17parce que
00:34:18je pense que
00:34:19c'est un sujet
00:34:20qui est très important
00:34:21et donc
00:34:22je pense qu'il faut
00:34:23faire avec
00:34:24les moyens du bord
00:34:25que Emmanuel Macron
00:34:26a créé lui-même
00:34:27en générant
00:34:28effectivement
00:34:29cette situation
00:34:30par la dissolution
00:34:31qui n'était absolument
00:34:32pas obligé
00:34:33de décider
00:34:34donc il faut faire
00:34:35avec les moyens
00:34:36du jour
00:34:37et j'espère
00:34:38moi je ne crois pas
00:34:39du tout
00:34:40dans cette réunion
00:34:41dans ces consultations
00:34:42qui vont avoir lieu
00:34:43demain et lundi
00:34:44avec les différents partis
00:34:45je pense que
00:34:46les dés sont déjà jetés
00:34:47depuis un bon moment
00:34:48de toute façon
00:34:49et que
00:34:50on va voir
00:34:51si nos hommes politiques
00:34:52et femmes politiques
00:34:53sont suffisamment
00:34:54motivés
00:34:55par l'intérêt général
00:34:56ou s'ils sont
00:34:57uniquement guidés
00:34:58par leurs intérêts
00:34:59partisans
00:35:00et leurs petits
00:35:01soucis électoralistes
00:35:02mais je pense
00:35:03qu'il y a
00:35:04là aussi
00:35:05le terreau
00:35:06pour
00:35:07une vraie
00:35:08entente
00:35:09entre
00:35:10les
00:35:11on va dire
00:35:12l'aile droite
00:35:13du PS
00:35:14qui a une aile droite
00:35:15du PS
00:35:16à l'aile gauche
00:35:17des Républicains
00:35:18qui est
00:35:19à l'aile gauche
00:35:20des Républicains
00:35:21pour définir
00:35:22une politique
00:35:23qui soit
00:35:24à la fois
00:35:25responsable
00:35:26et efficace
00:35:27pour faire face
00:35:28aux enjeux
00:35:29qui sont cruciaux
00:35:30qui se posent
00:35:31aujourd'hui
00:35:32à notre pays.
00:35:33Après Jessica
00:35:34on n'est pas à l'abri
00:35:35que la semaine prochaine
00:35:36on n'ait pas encore
00:35:37trouvé de solution ?
00:35:38Non je pense pas du tout
00:35:39parce que effectivement
00:35:40cette réunion
00:35:41va se tenir vendredi
00:35:42je pense qu'il y aura
00:35:43le temps de cette réunion
00:35:44et puis le temps
00:35:45de pouvoir réfléchir
00:35:46sur ce qui s'est dit
00:35:47lors de ces échanges
00:35:48pendant longtemps
00:35:49je pense qu'on attend
00:35:50qu'on n'ait peut-être
00:35:51plus une semaine près
00:35:52et du coup il vaut mieux
00:35:53une bonne réflexion
00:35:54qu'un mauvais choix.
00:35:55Jessie Claude,
00:35:56Kevin Bossuet,
00:35:57Pascal Bataille
00:35:58on reste ensemble
00:35:59on revient dans un instant
00:36:00la suite des débats
00:36:01de l'été
00:36:02on ira à Nîmes
00:36:03je sais pas si vous avez écouté
00:36:04si vous étiez avec nous
00:36:05à 10h
00:36:06on parlait de ce nouveau
00:36:07poste de police
00:36:08qui a ouvert ses portes
00:36:09au public
00:36:10quartier Pizun
00:36:11engrainé par les trafics
00:36:12de drogue
00:36:13il a ouvert au public
00:36:14hier matin
00:36:15il est déjà fermé
00:36:16il n'ouvrira pas aujourd'hui
00:36:17dans un commerce
00:36:18mitoyen
00:36:19on va réagir à tout cela
00:36:20parce que c'est vrai
00:36:21est-ce que c'est un fiasco
00:36:22ou pas ?
00:36:23ça semble l'être
00:36:24ça va être compliqué
00:36:25de l'inaugurer
00:36:26comme c'était prévu
00:36:27ce poste de police
00:36:28lundi prochain
00:36:29on en parle juste après ça
00:36:30avec vous
00:36:31et avec nos débatteurs
00:36:32à tout de suite
00:36:33Sud Radio
00:36:34les débats de l'été
00:36:3510h-13h
00:36:36Benjamin Gleize
00:36:37il est bientôt
00:36:3811h20
00:36:39on vous accompagne bien sûr
00:36:40jusqu'à 13h
00:36:41pour les débats de l'été
00:36:42avec Maxime Trouleau
00:36:43qui sera là avec nous
00:36:44à partir de midi
00:36:45d'ici là
00:36:47Pascal Bataille
00:36:48on se rend du côté de Nîmes
00:36:49dorénavant
00:36:50puisque
00:36:51c'est un triste anniversaire
00:36:52aujourd'hui
00:36:53il y a un an
00:36:54jour pour jour
00:36:55le petit Fayette
00:36:5610 ans
00:36:57était victime d'un règlement
00:36:58de comptes
00:36:59entre trafiquants
00:37:00dans le quartier Pise 20
00:37:01des quartiers gangrénés
00:37:02par les trafics
00:37:03de stupéfiants
00:37:04dans cette ville
00:37:05de Nîmes
00:37:06un nouveau poste
00:37:07de police
00:37:08venait d'ouvrir
00:37:09ses portes
00:37:10Jules Boscagne
00:37:11vous avez rejoint
00:37:12hier matin
00:37:13il a ouvert ses portes
00:37:14au public
00:37:15hier matin
00:37:16et il devait être inauguré
00:37:17lundi prochain
00:37:18le problème
00:37:19c'est qu'il est déjà fermé
00:37:20il ne rouvrira pas ce matin
00:37:21et c'est aux alentours
00:37:22de 2h30 du matin
00:37:23que le feu s'est déclaré
00:37:24dans un local commercial
00:37:25en travaux
00:37:26qui accueille notamment
00:37:27une boulangerie
00:37:28et une charcuterie
00:37:29en raison de l'incendie
00:37:30les murs du bâtiment
00:37:31menacent de s'effondrer
00:37:32ce qui entraîne
00:37:33la fermeture du commissariat
00:37:34ouvert depuis hier seulement
00:37:35vous l'avez dit
00:37:36il est situé
00:37:37dans le quartier de Pise 20
00:37:38à Nîmes
00:37:39théâtre de violences
00:37:40liées au trafic de drogue
00:37:41une enquête a été ouverte
00:37:42pour comprendre
00:37:43la constance de l'incendie
00:37:44et à ce stade
00:37:45aucune hypothèse
00:37:46n'est privilégiée
00:37:47et aucune victime
00:37:48n'est à déplorer
00:37:49ça peut être un accident
00:37:50ou ça peut être
00:37:51toute autre chose
00:37:52rien ne lie pour l'instant
00:37:53c'est important
00:37:54de le préciser
00:37:55vous le faites
00:37:56cet événement
00:37:57avec
00:37:58les trafics de drogue
00:37:59qui sont largement présents
00:38:00dans ce quartier
00:38:01Pise 20
00:38:02merci
00:38:03on poursuit
00:38:04justement
00:38:05on en débat
00:38:06tout de suite
00:38:07avec vous
00:38:08Jessy Claude
00:38:09Kevin Bossuet
00:38:10Pascal Bataille
00:38:11c'est vrai qu'on est
00:38:12dans ce nouveau
00:38:13poste de police
00:38:14qui venait d'ouvrir
00:38:15ses portes
00:38:16au public
00:38:17c'était
00:38:18un poste de police
00:38:19qui était très attendu
00:38:20Kevin Bossuet
00:38:21c'est une très mauvaise
00:38:22nouvelle pour les habitants
00:38:23c'est une très mauvaise
00:38:24nouvelle
00:38:25pour
00:38:26les habitants
00:38:27et
00:38:28ce qui est dramatique
00:38:29c'est que
00:38:30ça fait longtemps
00:38:31cela fait longtemps
00:38:32que les habitants
00:38:33alertent sur la situation
00:38:34notamment
00:38:35à Nîmes
00:38:36et dans certains quartiers
00:38:37je me souviens
00:38:38qu'en
00:38:392020
00:38:40dans le quartier
00:38:41de Nîmes
00:38:42une école a dû être
00:38:43délocalisée
00:38:44parce qu'il y a eu
00:38:45l'arrivée
00:38:46d'armes de guerre
00:38:47et que les enfants
00:38:48et les enseignants
00:38:49étaient en danger
00:38:50on l'a vu
00:38:51également
00:38:52il y a quelques mois
00:38:53où vous avez
00:38:54une médiathèque
00:38:55dans le quartier
00:38:56Pise 20
00:38:57qui a dû
00:38:58fermer
00:38:59tout simplement
00:39:00parce que le personnel
00:39:01n'était pas en sécurité
00:39:02vous avez les commerçants
00:39:03qui souffraient énormément
00:39:04dans le quartier Pise 20
00:39:05vous avez l'allée Wagner
00:39:06dans cette allée
00:39:07vous avez plein de petits
00:39:08commerçants
00:39:09qui parfois se font racketter
00:39:10et ont dû fermer
00:39:11leur boutique
00:39:12et on se retrouve
00:39:13en effet
00:39:14dans des quartiers
00:39:15où il n'y a plus
00:39:16beaucoup de commerçants
00:39:17où les gens ont la peur
00:39:18au ventre
00:39:19quand ils sortent de chez eux
00:39:20ou quand ils emmènent
00:39:21leurs enfants
00:39:22à l'école
00:39:23et cette situation
00:39:24est en effet
00:39:25inadmissible
00:39:26et on a affaire ici
00:39:27à du trafic de drogue
00:39:29le problème
00:39:30c'est que l'on a
00:39:31beaucoup trop attendu
00:39:32et il y a eu
00:39:33une forme
00:39:34de laxisme
00:39:35de la part
00:39:36de l'État
00:39:37qui n'est pas intervenu
00:39:38parfois par idéologie
00:39:39ou parfois
00:39:40parce que l'État
00:39:41n'avait pas conscience
00:39:42des problèmes
00:39:43générés par le trafic
00:39:44de drogue
00:39:45il faut dire que ça rapporte
00:39:46énormément
00:39:47beaucoup
00:39:48vous avez
00:39:49une spécialiste
00:39:50qui s'appelle
00:39:51Claire Andrieux
00:39:52qui a sorti
00:39:53un ouvrage
00:39:54sur le trafic de drogue
00:39:55et qui a montré
00:39:56qu'en termes
00:39:57d'argent généré
00:39:58c'est environ
00:39:590,3%
00:40:00du PIB
00:40:01donc ce sont
00:40:02des économies
00:40:03locales
00:40:04avec des familles
00:40:05entières
00:40:06qui vivent de cela
00:40:07et les premières victimes
00:40:08évidemment
00:40:09ce sont les habitants
00:40:10et moi j'ai toujours
00:40:11en souvenir
00:40:12notamment
00:40:13à Marseille
00:40:14la jeune Sokhaina
00:40:15qui a pris
00:40:16une balle
00:40:17perdue
00:40:18à cause de
00:40:19ces trafics de drogue
00:40:20et la maman m'a
00:40:21fendu le coeur
00:40:22parce qu'elle racontait
00:40:23qu'elle avait joué
00:40:24le jeu de la République
00:40:25elle se saignait
00:40:26pour payer des études
00:40:27à sa fille
00:40:28et que par
00:40:29à cause d'un État
00:40:30complètement déliquescent
00:40:31finalement
00:40:32sa fille
00:40:33est morte
00:40:34parce que la responsabilité
00:40:35de l'État
00:40:36est extrêmement importante
00:40:37c'est-à-dire que
00:40:38le Gouvernement
00:40:39de Darmanin
00:40:40a fait des choses
00:40:41avec des opérations
00:40:42placenet etc
00:40:43mais ce n'est
00:40:44évidemment pas suffisant
00:40:45et on parle souvent
00:40:46des dealers
00:40:47mais il faut aussi
00:40:48parler des consommateurs
00:40:49et tant qu'il n'y aura pas
00:40:50des sanctions
00:40:51importantes vis-à-vis
00:40:52des consommateurs
00:40:53le trafic de drogue
00:40:54continuera
00:40:55il y a certes
00:40:56des amendes forfaitaires
00:40:57qui ne sont pas
00:40:58payées
00:40:59qui sont majoritairement
00:41:00pas payées
00:41:01donc ce n'est pas suffisant
00:41:02en tout cas
00:41:03l'État
00:41:04est à l'agonie
00:41:05et les trafics de drogue
00:41:06ne sont pas payés
00:41:07et ce n'est pas suffisant
00:41:08dans l'autorité
00:41:09de l'État
00:41:10et de soumettre
00:41:11cette autorité
00:41:12à leur bon vouloir
00:41:13Pascal Bataille
00:41:14il y a quand même
00:41:15des initiatives
00:41:16qui sont prises
00:41:17par l'État
00:41:18notamment pour revenir
00:41:19à ce poste de police
00:41:20qu'on installe
00:41:21du côté du quartier
00:41:22Pizan
00:41:23à Nîmes
00:41:24il y a quand même
00:41:25une volonté
00:41:26d'être présent
00:41:27peut-être davantage présent
00:41:28dans ces quartiers-là
00:41:29Pascal Bataille
00:41:30je crois
00:41:31que le son
00:41:32est coupé
00:41:33on va vous écouter
00:41:34dans un instant
00:41:35oui
00:41:36Pascal Bataille
00:41:37on vous a retrouvé
00:41:38c'est parfait
00:41:39pardon
00:41:40je disais
00:41:41une volonté
00:41:42et évidemment
00:41:43une nécessité
00:41:44alors
00:41:45Kévin Bossuet
00:41:46mettait au présent
00:41:47son constat
00:41:48sur l'inefficacité
00:41:49et la non-prise
00:41:50de responsabilité
00:41:51de l'État
00:41:52mais
00:41:53malheureusement
00:41:54ça fait des décennies
00:41:55que c'est le cas
00:41:56et
00:41:57on ne peut pas
00:41:58pour le coup
00:41:59faire le tour
00:42:00de l'État
00:42:01parce que
00:42:02on ne peut pas
00:42:03pour le coup
00:42:04mettre
00:42:05la responsabilité
00:42:06de cette situation
00:42:07sur
00:42:08Emmanuel Macron
00:42:09et
00:42:10ses gouvernements
00:42:11successifs
00:42:12ni même
00:42:13limiter ça
00:42:14au quinquennat
00:42:15de François Hollande
00:42:16ça fait
00:42:17plusieurs décennies
00:42:18que l'État
00:42:19ne prend plus
00:42:20ses responsabilités
00:42:21et n'est plus présent
00:42:22dans un certain nombre
00:42:23de territoires
00:42:24je le disais tout à l'heure
00:42:25alors évidemment
00:42:26cette initiative
00:42:27elle est
00:42:28tout à fait louable
00:42:29et
00:42:30il faut la saluer
00:42:31l'incident
00:42:32est regrettable
00:42:33et malheureux
00:42:34mais je pense
00:42:35qu'il ne faut pas
00:42:36là non plus
00:42:37aller chercher une polémique
00:42:38inutile
00:42:39et
00:42:40qui serait totalement
00:42:41contre-productive
00:42:42attendons déjà
00:42:43le résultat
00:42:44de l'enquête
00:42:45sur les causes
00:42:46de cet incendie
00:42:47premièrement
00:42:48et deuxièmement
00:42:49intéressons-nous
00:42:50plutôt
00:42:51effectivement
00:42:52au processus
00:42:53qui consiste
00:42:54à remettre
00:42:55l'État
00:42:56au cœur des quartiers
00:42:57et de ses territoires
00:42:58par la présence
00:42:59de commissariats
00:43:00et de polices
00:43:01de proximité
00:43:02par la présence
00:43:03aussi peut-être
00:43:04à certains moments
00:43:05d'opérations
00:43:06comme
00:43:07Gérard Aldamanin
00:43:08a pu en faire
00:43:09mais dont on sait
00:43:10que malheureusement
00:43:11elles sont trop ponctuelles
00:43:12et un peu trop
00:43:13juste
00:43:14des opérations
00:43:15de communication
00:43:16et qu'il faudrait
00:43:17qu'elles soient
00:43:18plus pérennes
00:43:19pour être efficaces
00:43:20mais elles vont
00:43:21dans le bon sens
00:43:22il faudrait juste
00:43:23que ce ne soit pas
00:43:24des coups d'un jour
00:43:25mais que ce soit
00:43:26effectivement
00:43:27des opérations
00:43:28menées sur la durée
00:43:29mais voilà
00:43:30ne stigmatisons pas
00:43:31cet incident
00:43:32ne faisons pas
00:43:33de cet incident
00:43:34une occasion de plus
00:43:35de critiquer
00:43:36une initiative
00:43:37de l'État
00:43:38pour une fois
00:43:39qu'effectivement
00:43:40il y a une volonté
00:43:41de réinvestir
00:43:42les quartiers
00:43:43et les territoires
00:43:44Oui c'est ça
00:43:45qui m'intéresse aussi
00:43:46c'est cette logique-là
00:43:47vous avez raison
00:43:48à ce qu'il y a
00:43:49le bataille
00:43:50Jésus-Claude
00:43:51c'est vrai
00:43:52qu'il y a
00:43:53toute cette question
00:43:54de savoir
00:43:55comment
00:43:56on remet
00:43:57de la présence
00:43:58des quartiers
00:43:59qui sont engrainés
00:44:00par les trafics de drogue
00:44:01comment on remet
00:44:02de la présence
00:44:03policière
00:44:04et de la présence
00:44:05de l'État
00:44:06tout simplement ?
00:44:07Complètement
00:44:08c'est vrai que
00:44:09le sujet du trafic de drogue
00:44:10est un sujet
00:44:11qui est assez particulier
00:44:12il y a quelques mois
00:44:13j'ai été invité
00:44:14par le sénateur
00:44:15Étienne Blanc
00:44:16qui a présenté
00:44:17un rapport
00:44:18sur le narcotrafic
00:44:19la lutte contre le narcotrafic
00:44:20et ce que ça représente
00:44:21environ 3,5 milliards par an
00:44:22ce qui ressortait
00:44:23un petit peu
00:44:24et ce que j'ai pu
00:44:25partager avec lui
00:44:26c'est le fait que
00:44:27c'est un réseau
00:44:28qui est très souvent
00:44:29géré à échelle nationale
00:44:30et de façon
00:44:31un peu désarticulée
00:44:32par tous
00:44:33les pays
00:44:34un peu à leur façon
00:44:35on se rend compte
00:44:36que c'est une organisation mondiale
00:44:37extrêmement tentaculaire
00:44:38et ceux qui travaillent
00:44:39de façon mondiale
00:44:40sont organisés
00:44:41avec des chefs de gang
00:44:42à l'étranger
00:44:43exactement
00:44:44c'est des réseaux
00:44:45qu'on voit partout
00:44:46c'est vrai qu'on essaye
00:44:47un petit peu
00:44:48j'ai l'impression
00:44:49à notre échelle
00:44:50d'éteindre le robinet
00:44:51par le bas
00:44:52en disant
00:44:53au niveau du réseau
00:44:54de distribution
00:44:55on va couper
00:44:56aujourd'hui
00:44:57tout l'essentiel
00:44:58de ce trafic
00:44:59est concentré
00:45:00et il faut effectivement
00:45:01de la présence
00:45:02mais je pense qu'il faut
00:45:03travailler sur
00:45:04plusieurs aspects
00:45:05aujourd'hui
00:45:06je lisais hier
00:45:07un article du Monde
00:45:08qui montrait que
00:45:09depuis les opérations
00:45:10PlaceNet à Marseille
00:45:11il y a beaucoup de jeunes
00:45:12qui étaient en bas de l'échelle
00:45:13qui au final
00:45:14se sont trouvés
00:45:15à ne plus pouvoir
00:45:16rien faire
00:45:17et qui aujourd'hui
00:45:18aimeraient être accompagnés
00:45:19aimeraient pouvoir être
00:45:20orientés vers des perspectives
00:45:21de formation, d'emploi
00:45:22et je pense que
00:45:23on peut
00:45:24on doit effectivement
00:45:25remettre en avant
00:45:26la présence policière
00:45:27mais on doit effectivement
00:45:28tirer un petit peu
00:45:29sur le côté
00:45:30on va
00:45:31on va
00:45:32je dirais
00:45:33vider un petit peu
00:45:34de l'intérieur
00:45:35la main d'oeuvre
00:45:36et comment on va
00:45:37pouvoir faire en sorte
00:45:38qu'autant il n'y ait plus
00:45:39de produits
00:45:40autant qu'il n'y ait plus
00:45:41de présence policière
00:45:42autant qu'il n'y ait plus
00:45:43personne aussi
00:45:44à l'intérieur
00:45:45pour pouvoir assurer
00:45:46tout ce trafic
00:45:47sur ces territoires-là
00:45:48On poursuit les débats
00:45:49de l'été
00:45:50dans un instant
00:45:51tout autre sujet
00:45:52on part aux Etats-Unis
00:45:53on va écouter
00:45:54du côté de Chicago
00:45:55qui apporte
00:45:56son plein soutien
00:45:57à Kamala Harris
00:45:58dans la course
00:45:59à la Maison Blanche
00:46:00à tout de suite !
00:46:0911h30 sur Sud Radio
00:46:10on termine la matinée
00:46:11ensemble
00:46:12en débat
00:46:13bien évidemment
00:46:14vous le savez comme chaque fois
00:46:15à cette heure-là
00:46:16sur Sud Radio
00:46:17parlons vrai
00:46:18le retour de Barack Obama
00:46:19c'est l'un des temps forts
00:46:20de la Convention des Démocrates
00:46:21qui se tient actuellement
00:46:22à Chicago
00:46:23ce soir,
00:46:24l'ancien président américain
00:46:25a doubé Kamala Harris
00:46:26dans la course
00:46:27à la Maison Blanche
00:46:28Michelle Obama
00:46:29était également présente
00:46:30avant d'en débattre
00:46:31Jules Boskirini
00:46:32que faut-il retenir
00:46:33du discours de Barack Obama ?
00:46:34Il ne l'a pas mâché
00:46:35ses mots
00:46:36à l'égard de Donald Trump
00:46:37C'est moins que l'on puisse dire
00:46:38et se roast
00:46:39ce qui signifie
00:46:40critiquer avec satire
00:46:41quelqu'un
00:46:42dont les Américains
00:46:43ont le secret
00:46:44par ailleurs
00:46:45a clairement galvanisé la foule
00:46:46l'ancien président
00:46:47étrie l'adversaire de Kamala Harris
00:46:48dans la course
00:46:49à la Maison Blanche
00:46:50notamment avec cette déclaration
00:46:54qui n'a cessé
00:46:55de se lamenter
00:46:56sur ses problèmes
00:46:59depuis qu'il a emprunté
00:47:00son escalator doré
00:47:01il y a 9 ans
00:47:04ça a été un flux incessant
00:47:05de reproches
00:47:06et de doléances
00:47:09qui est en fait
00:47:10en train de s'empirer
00:47:11maintenant qu'il a peur
00:47:12de perdre le combat
00:47:15Et pour défendre
00:47:16celle qui a fait le pari
00:47:17de soutenir le sénateur
00:47:18de l'Illinois en 2008
00:47:19face à celle
00:47:20qui était favorite
00:47:21pour la présidentielle
00:47:22Hillary Clinton
00:47:23Barack Obama
00:47:24tape encore plus fort
00:47:25sur Donald Trump
00:47:26avec une déclaration
00:47:27qui provoque
00:47:28cette fois-ci
00:47:29les rires de la foule
00:47:30Il y a les surnoms infantins
00:47:32les folles théories
00:47:33du complot
00:47:36cette obsession bizarre
00:47:37de la taille des foules
00:47:44Et puis celui
00:47:45qui a été président
00:47:46de 2008 à 2016
00:47:47se permet même
00:47:48de reprendre sa fameuse réplique
00:47:49celle qui lui avait offert
00:47:50la victoire
00:47:51pour son premier mandat
00:48:00Comme vous l'entendez
00:48:01la foule reprend à l'unisson
00:48:02le slogan
00:48:03et la symbolique
00:48:04est d'autant plus forte
00:48:05car c'était déjà
00:48:06à Chicago
00:48:07qu'Obama avait prononcé
00:48:08son célèbre Yes Weekend
00:48:09Cette fois-ci
00:48:10ce n'est plus
00:48:11le pays qui le peut
00:48:12mais bien Kamala Harris
00:48:13On verra ça
00:48:14tout de suite
00:48:15avec nos débatteurs
00:48:16Je rappelle
00:48:17Jesse Claude
00:48:18Kevin Bossuet
00:48:19Pascal Bataille
00:48:20Cheikh Khan
00:48:21repris par Barack Obama
00:48:22Un mot quand même
00:48:23sur ces attaques
00:48:24de l'ancien président américain
00:48:25envers Donald Trump
00:48:26parce que le bataille
00:48:27c'est un peu le jeu
00:48:28c'est ça aussi
00:48:29la campagne présidentielle
00:48:30américaine
00:48:31Oui
00:48:32c'est la politique
00:48:33à l'américaine
00:48:34et vous savez
00:48:35comme moi
00:48:36que Trump
00:48:37n'est pas
00:48:38le dernier
00:48:39à user
00:48:40de ce type
00:48:41d'attaque
00:48:42et parfois
00:48:43avec des arguments
00:48:44bien plus bas
00:48:45et bien plus
00:48:46bien plus
00:48:47fort
00:48:48bien plus bas
00:48:49et bien plus
00:48:50bien plus vulgaire
00:48:51que ceux utilisés
00:48:52par Barack Obama
00:48:53hier
00:48:54Moi au-delà de ça
00:48:55ce qui me semble
00:48:56vraiment intéressant
00:48:57aujourd'hui
00:48:58c'est que
00:48:59on a enfin
00:49:00une alternative
00:49:01qui semble
00:49:02crédible
00:49:03face à
00:49:04Donald Trump
00:49:05avec
00:49:06une sorte
00:49:07d'énergie
00:49:08d'émulsion
00:49:09qui semble
00:49:10accompagner
00:49:11la candidature
00:49:12de Kamala Harris
00:49:13avec la mobilisation
00:49:14quand même
00:49:15de ces ténors
00:49:16américains
00:49:17de ces ténors
00:49:18du parti démocrate
00:49:19de l'ancien président
00:49:20de son épouse
00:49:21etc
00:49:22et enfin
00:49:23moi je vous avoue
00:49:24que je respire
00:49:25un peu
00:49:26parce que
00:49:27je nous voyais
00:49:28très très mal partis
00:49:29avec un Donald Trump
00:49:30président
00:49:31des Etats-Unis
00:49:32pour la deuxième fois
00:49:33je pense qu'on
00:49:34sous-estime
00:49:35enfin pas tout le monde
00:49:36heureusement
00:49:37mais en France
00:49:38on ne parle pas assez
00:49:39du danger
00:49:40que ça représenterait
00:49:41pour le monde
00:49:42d'avoir
00:49:43à nouveau
00:49:44Donald Trump
00:49:45à la tête du premier pays
00:49:46président de puissance mondiale
00:49:47et
00:49:48depuis que
00:49:49Biden a enfin
00:49:50pris la décision
00:49:51de se retirer
00:49:52et que
00:49:53Kamala Harris
00:49:54est sur le point
00:49:55d'être
00:49:56investie
00:49:57et suscite
00:49:58cette énergie
00:49:59et cet enthousiasme
00:50:00et bien
00:50:01j'avoue
00:50:02que je suis
00:50:03un peu soulagé
00:50:04et que j'ose espérer
00:50:05à nouveau
00:50:06dans une victoire démocrate
00:50:07aux prochaines élections
00:50:08Obama parlait
00:50:09d'espoir
00:50:10vous partagez
00:50:11ce constat
00:50:12ou pas
00:50:13Kevin Bossuet ?
00:50:14Ah bah
00:50:15il y a
00:50:16évidemment
00:50:17un espoir
00:50:18dans le camp démocrate
00:50:19parce que
00:50:20on est passé
00:50:21quand même
00:50:22d'un grabataire
00:50:23je suis désolé
00:50:24mais c'était quand même ça
00:50:25qui n'avait plus
00:50:26toute sa tête
00:50:27ou qui avait des moments d'absence
00:50:28à une jeune femme
00:50:29en effet extrêmement dynamique
00:50:30qui
00:50:31suscite
00:50:32beaucoup
00:50:33d'adhésion
00:50:34dans une partie
00:50:35de la société américaine
00:50:36notamment dans la jeunesse
00:50:37et notamment
00:50:38chez les femmes
00:50:39par contre
00:50:40Kamala Harris
00:50:41a également
00:50:42beaucoup de lacunes
00:50:43déjà elle n'est pas très connue
00:50:44évidemment en Californie
00:50:45mais ailleurs
00:50:46aux Etats-Unis
00:50:47il y a quand même
00:50:48un manque de notoriété
00:50:49qui est extrêmement
00:50:50important
00:50:51en outre
00:50:52elle va devoir
00:50:53porter sur ses épaules
00:50:54le bilan
00:50:55de Joe Biden
00:50:56qui n'est pas très bon
00:50:57notamment
00:50:58au niveau
00:50:59de l'inflation
00:51:00ou au niveau
00:51:01de l'immigration
00:51:02illégale
00:51:03et
00:51:04il faut toujours
00:51:05avoir en tête
00:51:06que pour
00:51:07devenir président
00:51:08des Etats-Unis
00:51:09il ne suffit pas
00:51:10d'avoir
00:51:11une majorité
00:51:12de suffrage
00:51:13pour pouvoir
00:51:14remporter
00:51:15les Etats-clés
00:51:16donc c'est pour ça
00:51:17que rien
00:51:18n'est évidemment
00:51:19joué
00:51:20en outre
00:51:21elle a des mesures
00:51:22économiques
00:51:23qui comme le dit
00:51:24très clairement
00:51:25Donald Trump
00:51:26frôle le communisme
00:51:27quand pour lutter
00:51:28contre l'inflation
00:51:29elle appelle
00:51:30au blocage des prix
00:51:31on peut évidemment
00:51:32s'interroger
00:51:33donc je crois
00:51:34que rien n'est fait
00:51:35que
00:51:36quand vous regardez
00:51:37les sondages
00:51:38il y a environ
00:51:3915% d'Américains
00:51:40qui sont extrêmement
00:51:41indécis
00:51:42donc comme
00:51:43Kamala Harris
00:51:44finalement arrive à séduire
00:51:45ces Américains
00:51:46plutôt modérés
00:51:47et puis il y a aussi
00:51:48une question épineuse
00:51:49c'est la question
00:51:50de Gaza
00:51:51parce que
00:51:52Kamala Harris
00:51:53a à sa gauche
00:51:54une gauche
00:51:55une extrême gauche
00:51:56pro-palestinienne
00:51:57qui attend
00:51:58beaucoup d'elle
00:51:59sauf que jusqu'à présent
00:52:00elle a plutôt été
00:52:01aux côtés d'Israël
00:52:02par exemple
00:52:03elle s'est opposée
00:52:04à
00:52:05l'embargo
00:52:06des armes
00:52:07pour aider
00:52:08notamment
00:52:09les Israéliens
00:52:10donc c'est pour ça
00:52:11que rien n'est fait
00:52:12et puis
00:52:13évidemment
00:52:14avec des manifestations
00:52:15et c'est pour ça
00:52:16que Donald Trump
00:52:17également
00:52:18n'hésitera pas
00:52:19à rappeler
00:52:20ses anciennes
00:52:21prises de position
00:52:22parce que je me souviens
00:52:23que Kamala Harris
00:52:24en 2020
00:52:25avait appelé
00:52:26notamment
00:52:27à la gratuité
00:52:28des soins
00:52:29pour
00:52:30les sans-papiers
00:52:31ou à décriminaliser
00:52:32notamment
00:52:33l'immigration
00:52:34illégale
00:52:35alors que
00:52:36la maîtrise
00:52:37de l'immigration
00:52:38est quelque chose
00:52:39de très important
00:52:40pour les Américains
00:52:41donc tout est encore à faire
00:52:42en tout cas moi
00:52:43en tant que professeur d'histoire
00:52:44c'est quelque chose
00:52:45qui m'amuse beaucoup
00:52:46on voit là encore une fois
00:52:47que l'événement est roi
00:52:48et que rien
00:52:49n'est jamais joué
00:52:50c'est ce qu'on peut lire
00:52:51d'ailleurs je regarde
00:52:52sur les réseaux sociaux
00:52:53le Facebook de Sud Radio
00:52:54on lui dit
00:52:55c'est pas de la politique
00:52:56c'est de l'entertainment
00:52:57c'est du divertissement
00:52:58d'une certaine manière
00:52:59il y a peut-être un peu de ça aussi
00:53:00dans ses attaques
00:53:01parce que Barack Obama
00:53:02au final il nous a fait
00:53:03un peu du Donald Trump
00:53:04effectivement
00:53:05hier
00:53:06des cyclones
00:53:07exactement
00:53:08et c'est très américain
00:53:09et c'est un des raisons
00:53:10pour lesquelles
00:53:11il est très important
00:53:12de devoir remettre en avant
00:53:13le fait qu'ils ont un nouveau souffle
00:53:14ils ont une nouvelle candidate
00:53:15et ils ont un nouveau dynamisme
00:53:16je vous rejoins à peu près
00:53:17sur certains aspects
00:53:18il est vrai que lorsqu'ils ont annoncé
00:53:19l'arrivée de Kamala Harris
00:53:21pour remplacer Joe Biden
00:53:23j'étais un petit peu dubitative
00:53:25pour quelles raisons ?
00:53:26parce que je me suis dit
00:53:27c'est encore le phénomène
00:53:28de la falaise de verre
00:53:29dès que le bateau va couler
00:53:30on nomme une femme
00:53:31maintenant qu'on sait
00:53:32que les démocrates
00:53:33étaient complètement en retard
00:53:34derrière les républicains
00:53:35et notamment Donald Trump
00:53:36on ne sait pas
00:53:37on va prendre une femme
00:53:38ça m'a ennuyé
00:53:39parce que Kamala Harris
00:53:40à la base
00:53:41elle avait été choisie
00:53:42vice-présidente
00:53:43pour pouvoir assurer
00:53:44cette succession
00:53:45et ils ont attendu
00:53:46que Joe Biden
00:53:47ne puisse plus du tout
00:53:48pour dire
00:53:49en fait on va prendre
00:53:50l'option qu'on avait
00:53:51initialement choisie
00:53:52ça m'a un peu embêté
00:53:53pour elle en tant que femme
00:53:54de se dire
00:53:55maintenant que ça marche pas trop
00:53:56on va essayer
00:53:57on aurait dû
00:53:58un peu mieux
00:53:59la préparer
00:54:00à cette succession
00:54:01donc ça c'est le premier point
00:54:02le deuxième point
00:54:03repose sur le fait
00:54:04qu'effectivement
00:54:05ça donne un nouveau souffle
00:54:06elle représente beaucoup de choses
00:54:07pour les américains
00:54:08et les démocrates
00:54:09ce qui est bien
00:54:10je pense
00:54:11dans ce qu'elle a réussi à faire
00:54:12c'est également
00:54:13le choix de son vice-président
00:54:14elle a élargi
00:54:15elle n'a pas pris un profil
00:54:16je dirais
00:54:17cette espèce
00:54:18d'américain
00:54:19un peu beau gosse
00:54:20non elle est partie prendre
00:54:21aujourd'hui
00:54:22un américain
00:54:23qui parle beaucoup
00:54:24dans les zones rurales
00:54:25et je trouve que c'était
00:54:26un très bon pari de sa part
00:54:27que d'aller choisir un vice-président
00:54:28comme ça
00:54:29et le signal qu'elle a envoyé
00:54:30m'a un peu plus rassuré
00:54:31en disant ok
00:54:32elle est prête à élargir
00:54:33elle a fait un bon choix
00:54:34vous disiez juste avant
00:54:35que le bilan de Joe Biden
00:54:36n'est pas bon
00:54:37par rapport à l'inflation
00:54:38alors moi je suis un peu embêté
00:54:39parce que Joe Biden
00:54:40il a quand même fait l'IRA
00:54:41l'Inflation Reaction Act
00:54:42qui a permis quand même
00:54:43de limiter
00:54:44une certaine forme d'inflation
00:54:45les américains sont aujourd'hui
00:54:46entre 2 et 3% d'inflation
00:54:47en 2023 en France
00:54:48on était à 5%
00:54:49donc je pense que
00:54:50le phénomène d'inflation
00:54:51est effectivement mondial
00:54:52mais les américains
00:54:53le ressentent
00:54:54un petit peu moins que nous
00:54:55vous prenez le prix
00:54:56ne serait-ce que de l'essence
00:54:57aux Etats-Unis
00:54:58c'est pas du tout la même chose
00:54:59donc je pense qu'il n'a pas
00:55:00un si mauvais bilan que ça
00:55:02et je pense que le bilan
00:55:03est également lié
00:55:04à ces phénomènes mondiaux
00:55:05notamment de guerre
00:55:06dans les zones d'accès
00:55:07avant de vous redonner la parole
00:55:08Kévin Bossuet
00:55:09juste un mot
00:55:10Pascal Bataille
00:55:11ce bilan de Joe Biden
00:55:12pour vous ça va être un poids
00:55:13ou dont elle va devoir se défaire
00:55:14ou au contraire
00:55:15qu'elle va devoir
00:55:16ou il faut qu'elle l'assume
00:55:17d'une certaine manière
00:55:18écoutez moi je pense que
00:55:19il y a vraiment
00:55:20dans le bilan de Joe Biden
00:55:21plutôt une balance
00:55:22entre l'inflation
00:55:23et l'inflation
00:55:24c'est-à-dire
00:55:25l'inflation
00:55:26c'est-à-dire
00:55:27l'inflation
00:55:28c'est-à-dire
00:55:29l'inflation
00:55:30il faut une balance
00:55:31assez positive
00:55:32à mon sens
00:55:33en tout cas
00:55:34quand on compare
00:55:35à ses prédécesseurs
00:55:36y compris à Barack Obama
00:55:37qui n'avait pas
00:55:38fait que des réussites
00:55:39dans son action
00:55:40dans son double mandat
00:55:41et donc je pense
00:55:42qu'il faut l'assumer
00:55:43et totalement
00:55:44et ensuite
00:55:45qu'il faut
00:55:46évidemment
00:55:47qu'elle
00:55:48y apporte
00:55:49une personnalisation
00:55:50et des inflexions
00:55:51et qu'elle profite
00:55:52de ces inflexions
00:55:53et qu'elle profite
00:55:54de ces inflexions
00:55:55et qu'elle profite
00:55:56de ces inflexions
00:55:57et qu'elle profite
00:55:58de ces inflexions
00:55:59et qu'elle profite
00:56:00et qu'elle profite
00:56:01de ce que disait
00:56:02de ce que disait
00:56:03à l'instant le ministre
00:56:04à l'instant le ministre
00:56:05c'est-à-dire que
00:56:06d'être une femme
00:56:07que ce ne soit pas
00:56:08uniquement un alibi
00:56:09et c'est ce qu'elle
00:56:10semble faire aussi
00:56:11pour porter
00:56:12un certain nombre
00:56:13de thèmes
00:56:14et de thématiques
00:56:15qui sont essentielles
00:56:16aujourd'hui
00:56:17et qui sont
00:56:18peut-être
00:56:19moins importantes
00:56:20aux yeux de certains
00:56:21que l'économie
00:56:22mais moi
00:56:23qui me semble
00:56:24tout à fait prioritaire
00:56:25comme le droit des femmes
00:56:26comme effectivement
00:56:27le fait
00:56:28de ne pas laisser
00:56:29reculer
00:56:30certains droits
00:56:31élémentaires
00:56:32et certaines libertés
00:56:33individuelles
00:56:34très importantes
00:56:35alors qu'un certain
00:56:36nombre d'États
00:56:37aux États-Unis
00:56:38sont en train
00:56:39de renier
00:56:40considérablement
00:56:41ces libertés
00:56:42donc moi
00:56:43j'espère
00:56:44que Kamala Harris
00:56:45va s'emparer
00:56:46va prendre vraiment
00:56:47à bras-le-corps
00:56:48cette investiture
00:56:49cette investiture
00:56:50et le rôle
00:56:51qui lui est confié
00:56:52et le rôle
00:56:53qui lui est confié
00:56:54mais je voulais juste
00:56:55ajouter quelque chose
00:56:56d'un petit peu
00:56:57provocateur
00:56:58peut-être
00:56:59mais je ne suis absolument
00:57:00pas complotiste
00:57:01rassurez-vous
00:57:02mais je pense
00:57:03que
00:57:04cette
00:57:05cette séquence
00:57:06de Biden
00:57:07ne voulant pas
00:57:08se désister
00:57:09ne voulant pas
00:57:10partir
00:57:11et puis
00:57:12tout d'un coup
00:57:13laissant sa place
00:57:14à Kamala Harris
00:57:15qui arrive
00:57:16du coup
00:57:17comme une sauveuse
00:57:18elle aurait été
00:57:19programmée
00:57:20elle n'aurait pas
00:57:21enfin
00:57:22elle aurait été
00:57:23programmée
00:57:24comme une
00:57:25sauveuse
00:57:26elle aurait été
00:57:27extrêmement pertinente
00:57:28parce que
00:57:29je trouve que là
00:57:30il y a une sorte
00:57:31de tremplin
00:57:32et d'impulsion
00:57:33qui est donnée
00:57:34à cette candidature
00:57:35par la façon
00:57:36dont elle est amenée
00:57:37qui me laisse espérer
00:57:38encore une fois
00:57:39que ça puisse aboutir
00:57:40à un résultat favorable
00:57:41pour les démocrates
00:57:42Marie-Joséphine
00:57:43Complètement
00:57:44je vous rejoins
00:57:45et vous avez raison
00:57:46parce que c'était fait de surprise
00:57:47je pense à énormément
00:57:48pris de cours
00:57:49Donald Trump
00:57:50qui ne s'y attendait pas du tout
00:57:51et on se rend compte
00:57:52là avec un dernier meeting
00:57:53qu'il a fait
00:57:54où il ne fait que taper
00:57:55la police
00:57:56oui Kamala Harris
00:57:57c'est quand même procureur
00:57:58ça m'étonnerait qu'un procureur
00:57:59soit contre la police
00:58:00ça montre un petit peu
00:58:01qu'il n'y était tellement
00:58:02pas préparé
00:58:03que même ses arguments
00:58:04pour être élu
00:58:05ne reposent que sur l'attaque
00:58:06et ça c'est assez dommage
00:58:07lorsqu'on veut être élu
00:58:08de ne pas pouvoir proposer
00:58:09quelque chose
00:58:10à ses concitoyens
00:58:11et je vous rejoins complètement
00:58:12sur le fait
00:58:13que l'effet de surprise
00:58:14a je pense été
00:58:15un effet qui lui a été
00:58:16très favorable
00:58:17Donald Trump déstabilisé
00:58:18Kevin Bossuet ?
00:58:19Il est évident
00:58:20qu'il n'était pas
00:58:21préparé à cela
00:58:22personne n'y était
00:58:23évidemment préparé
00:58:24il a perdu
00:58:25son ennemi
00:58:26favori
00:58:27même en termes d'âge
00:58:28c'était un cadeau
00:58:29pour lui
00:58:30d'une certaine manière
00:58:31Joe Biden
00:58:32était évidemment
00:58:33un cadeau
00:58:34aux Etats-Unis
00:58:35tout le monde pensait
00:58:36que c'était bouclé
00:58:37et qu'il n'y avait
00:58:38aucun problème
00:58:39là il se retrouve
00:58:40comme étant le candidat
00:58:41le plus âgé
00:58:42alors qu'avant
00:58:43il a eu de cesse
00:58:44de taper sur
00:58:45l'âge de Joe Biden
00:58:46sinon le fait
00:58:47de donner des surnoms
00:58:48il le faisait également
00:58:49vis-à-vis de Joe Biden
00:58:50c'est la marque
00:58:51de fabrique
00:58:52de Donald Trump
00:58:53c'est-à-dire
00:58:54qu'il n'y avait
00:58:55aucun problème
00:58:56de pouvoir d'achat
00:58:57il y a eu
00:58:58sous Trump
00:58:59le taux d'inflation
00:59:00c'était 2,5 à 3%
00:59:01puis il y a eu
00:59:02sous Biden
00:59:03une montée
00:59:04très importante
00:59:05au-dessus de 15%
00:59:06et aujourd'hui
00:59:07je crois que c'est
00:59:08un petit peu plus haut
00:59:09on est autour
00:59:10de 4 ou 5%
00:59:11sauf qu'entre temps
00:59:12il y a aussi
00:59:13la perception
00:59:14en effet
00:59:15de cette reprise économique
00:59:16qui n'est pas totale
00:59:17notamment chez les Américains
00:59:18avec un gros problème
00:59:19de pouvoir d'achat
00:59:20et un gros problème
00:59:21notamment d'accès
00:59:22c'est vraiment compliqué
00:59:23et c'est pour ça
00:59:24que par exemple
00:59:25Kamala Harris
00:59:26a mis en avant
00:59:27le fait
00:59:28de donner une certaine
00:59:29somme d'argent
00:59:30à certains primaux
00:59:31accédants
00:59:32sauf que nous
00:59:33là on parle
00:59:34au niveau
00:59:35dans un cadre français
00:59:36j'entendais
00:59:37Pascal Bataille
00:59:38qui parle du progressif
00:59:39des libertés etc
00:59:40j'entends
00:59:41c'est peut-être
00:59:42quelque chose d'important
00:59:43mais les Américains
00:59:44ce qu'ils voient également
00:59:45c'est leur pouvoir d'achat
00:59:46c'est comment
00:59:47s'en sortir au bout
00:59:48et je pense
00:59:49qu'ils veulent un petit peu
00:59:50aussi de modération
00:59:51notamment il y a
00:59:52cette volonté
00:59:53ces 15% là
00:59:54pas encore convaincus
00:59:55qu'il va falloir
00:59:56convaincre
00:59:57notamment
00:59:58chez les Hispaniques
00:59:59qui sont plutôt
01:00:00extrêmement modérés
01:00:01et je pense
01:00:02que les Américains
01:00:03attendent autre chose
01:00:04que des vindictes
01:00:05etc
01:00:06et quelque chose
01:00:07qu'il faut dire aussi
01:00:08là on a été
01:00:09émerveillé
01:00:10par Kamala Harris
01:00:11mais c'est peut-être
01:00:12qu'un élan
01:00:13qui va très vite
01:00:14s'arrêter
01:00:15certes il y a une montée
01:00:16dans les sondages
01:00:17certes il y a des levées
01:00:18de fonds
01:00:19qui ont été extrêmement
01:00:20fortes
01:00:21les démocrates
01:00:22ont eu l'impression
01:00:23véritablement
01:00:24de découvrir
01:00:25une véritable
01:00:26candidate
01:00:27mais la baudruche
01:00:28peut se dégonfler
01:00:29et Trump
01:00:30peut quand même
01:00:31l'emporter
01:00:32parce que Trump
01:00:33a une base
01:00:34extrêmement solide
01:00:35je me souviens
01:00:36qu'en 2016
01:00:37il avait dit
01:00:38si jamais je commettais
01:00:39un meurtre
01:00:40sur une avenue
01:00:41de New York
01:00:42ou de Washington
01:00:43de toute façon
01:00:44mes fidèles
01:00:45resteront fidèles
01:00:46il a une base
01:00:47extrêmement solide
01:00:48et c'est là dessus
01:00:49qu'il y a beaucoup
01:00:50qui regrettent
01:00:51évidemment
01:00:52l'ère Trump
01:00:53où il faisait
01:00:54plutôt bon vivre
01:00:55où il a fait de bonnes choses
01:00:56dans la lutte
01:00:57contre l'immigration
01:00:58et malgré ce que disent
01:00:59certains
01:01:00il n'y a pas eu de guerre
01:01:01en fait
01:01:02sous Donald Trump
01:01:03c'était plutôt
01:01:04extrêmement stable
01:01:05donc attention
01:01:06non plus
01:01:07à ne pas sombrer
01:01:08dans un prisme
01:01:09trop idéologique
01:01:10et quand je vois
01:01:11également
01:01:12certains médias américains
01:01:13qui font ouvertement
01:01:14la campagne
01:01:15de Kamala Harris
01:01:16il peut y avoir aussi
01:01:17un effet
01:01:19tout simplement
01:01:20parce que le politiquement correct
01:01:21ça va bien 5 minutes
01:01:22bonjour tout à fait
01:01:23excusez-moi
01:01:24je réponds
01:01:25quant au fait
01:01:26qu'effectivement
01:01:27il y a peut-être
01:01:28un effet d'aubaine
01:01:29un effet de lancement
01:01:30pour Kamala Harris
01:01:31effectivement
01:01:32les supports très forts
01:01:33de Donald Trump
01:01:34aujourd'hui
01:01:35lui donnent
01:01:36le bon Dieu
01:01:37sans confession
01:01:38même lorsqu'il dit n'importe quoi
01:01:39et c'est aussi ça le problème
01:01:40sa base est très solide
01:01:41mais quand Donald Trump
01:01:42vous dit en pleine crise
01:01:43qu'il faut boire de l'Ajavel
01:01:44pour faire passer le Covid
01:01:45vous dites
01:01:46c'est un président
01:01:47qui a une base
01:01:48qui est solide
01:01:49et voilà
01:01:50il le doit probablement
01:01:51à son bilan
01:01:52son engagement
01:01:53vous disiez tout à l'heure
01:01:54Joe Biden
01:01:55était son meilleur ennemi
01:01:56et c'est vrai
01:01:57c'était deux vieux ensemble
01:01:58et lui
01:01:59il survit à une tentative de meurtre
01:02:00donc c'est le meilleur
01:02:01des deux vieux
01:02:02bon
01:02:03une fois qu'on a dit ça
01:02:04et Kamala Harris arrive
01:02:05ben là du coup
01:02:06on compare plus les personnalités
01:02:07on compare les programmes
01:02:08et Kamala Harris
01:02:09était vice-présidente
01:02:10lui il a été président
01:02:11donc maintenant
01:02:12on compare les antécédents
01:02:13de vice-président et de président
01:02:14et c'est vrai que
01:02:15Donald Trump
01:02:16est vraiment
01:02:17limite
01:02:18voire très inquiétant
01:02:19quand on voit la gestion
01:02:20qu'il a eue du Covid
01:02:21on se retrouve à un moment
01:02:22où les Etats-Unis
01:02:23étaient vraiment le pays
01:02:24où ils étaient complètement en tête
01:02:25et ça la renvoyait
01:02:26à son propre système de santé
01:02:27sur un système de santé
01:02:28qui devrait être complètement capitaliste
01:02:29où on arrive
01:02:30selon lui
01:02:31bien évidemment
01:02:32mais on arrive des fois
01:02:33dans des pandémies
01:02:34où non on ne peut pas
01:02:35et on doit sauver les gens
01:02:36et je pense
01:02:37la vision qu'il avait
01:02:38de la santé publique
01:02:39aux Etats-Unis
01:02:40et la réalité
01:02:41de cette pandémie
01:02:42ont montré les limites
01:02:43de son programme
01:02:44de ses idées
01:02:45et pour la gestion du Covid
01:02:46je suis d'accord avec vous
01:02:47Mais t'as assez de limites
01:02:48Ben voilà, on est d'accord
01:02:49Vous voyez
01:02:50On débat mais
01:02:51de temps en temps on est d'accord
01:02:52On va poursuivre
01:02:53ces débats de l'été
01:02:54bien évidemment
01:02:55Jessie Claude
01:02:56Kevin Bossuet
01:02:57et puis Pascal Bataille
01:02:58un tout autre sujet
01:02:59à suivre
01:03:00une nouveauté
01:03:01à la rentrée
01:03:02pour les élèves de CP
01:03:03le bien-être animal
01:03:04qui doit figurer
01:03:05au programme
01:03:06ça vous fait réagir
01:03:07on en parle
01:03:08juste après ça
01:03:09Sud Radio
01:03:10Les débats de l'été
01:03:1110h-13h
01:03:12Benjamin Gleize
01:03:13Les débats de l'été
01:03:1411h50
01:03:15une petite dizaine de minutes
01:03:16on retrouvera
01:03:17Maxime Troulou
01:03:18pour la suite
01:03:19du programme
01:03:20mais d'abord
01:03:21ben voilà
01:03:22on termine
01:03:23ces débats de l'été
01:03:24avec nos débatteurs du jour
01:03:25Jessie Claude
01:03:26Kevin Bossuet
01:03:27et Pascal Bataille
01:03:28un tout autre sujet
01:03:29donc maintenant
01:03:30pour conclure
01:03:31ça sera l'une des nouveautés
01:03:32de la rentrée
01:03:33pour les élèves de CP
01:03:34cette année
01:03:35le bien-être animal
01:03:36qui figurera dans les programmes
01:03:37quand pensez-vous
01:03:380826 300 300
01:03:39et vos commentaires
01:03:40sur les réseaux sociaux
01:03:41mais d'abord
01:03:42avant d'en débattre
01:03:43Bossuet
01:03:44racontez-nous ce qui est prévu
01:03:45précisément
01:03:46dans cet enseignement
01:03:47Prendre conscience
01:03:48du respect animal
01:03:49dès le plus jeune âge
01:03:50c'est ce que propose
01:03:51le programme
01:03:52d'enseignement moral
01:03:53et civique
01:03:54aux élèves de CP
01:03:55cette question du respect
01:03:56dû aux animaux de compagnie
01:03:57doit intervenir
01:03:58dans le cadre
01:03:59de la compétence
01:04:00les règles collectives
01:04:01et l'autonomie
01:04:02les enseignements
01:04:03ont donc pour rôle
01:04:04d'aider les écoliers
01:04:05à distinguer
01:04:06propriété personnelle
01:04:07et collective
01:04:08et à mieux comprendre
01:04:09le respect
01:04:10qui est dû à l'environnement
01:04:11aux vivants
01:04:12aux espaces familiers
01:04:13aux espaces plus lointains
01:04:14qui sont des biens communs
01:04:15ainsi qu'une première exigence
01:04:16du respect d'autrui
01:04:17et de la vie en société
01:04:18comme l'explique
01:04:19la fondation
01:04:20Droits Animal
01:04:21pour rappel
01:04:22cet enseignement est prévu
01:04:23depuis 2021
01:04:24par la loi
01:04:25contre la maltraitance animale
01:04:26une avancée notable
01:04:27que souligne la fondation
01:04:28qui regrette cependant
01:04:29que ce cours
01:04:30aborde uniquement
01:04:31la question des animaux
01:04:32de compagnie
01:04:33Kévin Bossuet
01:04:34professeur
01:04:35vous êtes au collège
01:04:36mais cette initiative
01:04:37d'instaurer
01:04:38le bien-être animal
01:04:39de l'ajouter au programme
01:04:40du CP
01:04:41c'est une bonne idée
01:04:42pour vous ?
01:04:43Oui je trouve que c'est
01:04:44une bonne idée
01:04:45on juge une société
01:04:46au niveau de sa capacité
01:04:47à bien traiter
01:04:48ou non
01:04:49les personnes vulnérables
01:04:50on le voit
01:04:51par rapport
01:04:52aux personnes malades
01:04:53notamment
01:04:54ce qui se passe
01:04:55dans les hôpitaux psychiatriques
01:04:56parfois qui laissent
01:04:57à désirer
01:04:58les personnes âgées
01:04:59mais également
01:05:00les animaux
01:05:01et c'est vrai
01:05:02que quand on reprend
01:05:03l'histoire récente
01:05:04on a mis
01:05:05beaucoup de temps
01:05:06à s'intéresser
01:05:07au concept
01:05:08de sensibilité
01:05:09animale
01:05:10et il faut mettre
01:05:11en avant
01:05:12le fait
01:05:13que évidemment
01:05:14les animaux
01:05:15sont des êtres sensibles
01:05:16qui ressentent des choses
01:05:17et il faut mettre
01:05:18cela en avant
01:05:19je veux dire
01:05:20tous les ans
01:05:21en France
01:05:22il y a 100 000 abandons
01:05:23dont 60 000
01:05:24pendant l'été
01:05:25et moi j'ai déjà vu
01:05:26des élèves
01:05:27qui voulaient absolument
01:05:28un chien
01:05:29un petit chaton
01:05:30etc.
01:05:31mais qui ne se rendaient
01:05:32pas compte
01:05:33des conséquences
01:05:34que cela pouvait avoir
01:05:35dans leur vie
01:05:36parce que quand vous adoptez
01:05:37un chien ou un chat
01:05:38forcément
01:05:39il est préoccupé
01:05:40et ça
01:05:41il faut mettre fin
01:05:42véritablement
01:05:43à cet
01:05:44achat
01:05:45entre guillemets
01:05:46plaisir
01:05:47s'il n'y a pas
01:05:48une réflexion derrière
01:05:49et puis derrière ça
01:05:50il y a toute la question
01:05:51évidemment
01:05:52de la maltraitance animale
01:05:53notamment au niveau
01:05:54industriel
01:05:55avec la castration
01:05:56par exemple
01:05:57avif
01:05:58des porcs
01:05:59le broyage
01:06:00des poussins
01:06:01les conditions
01:06:02dans lesquelles
01:06:03certains poulets
01:06:04sont élevés
01:06:05notamment dans
01:06:06certaines usines
01:06:07ça il faut aussi
01:06:08mettre en avant
01:06:09et
01:06:10je peux vous dire aussi
01:06:11que l'école
01:06:12est aussi là
01:06:13pour apprendre
01:06:14la citoyenneté
01:06:15et moi
01:06:16j'ai une amie
01:06:17qui travaille
01:06:18à la SPA
01:06:19de Gennevilliers
01:06:20enfin du moins
01:06:21qui est bénévole
01:06:22et qui a vu
01:06:23des choses horribles
01:06:24par exemple
01:06:25un chien
01:06:26qui a été
01:06:27criblé de balles
01:06:28des chiens
01:06:29qui ont des membres cassés
01:06:30à cause de la maltraitance
01:06:31je pense qu'il faut
01:06:32prendre conscience
01:06:33collectivement
01:06:34de tout cela
01:06:35afin que notre société
01:06:36finalement
01:06:37aille dans le champ
01:06:38de la sensibilité animale
01:06:39et d'ailleurs
01:06:40c'est le désir
01:06:41des français
01:06:42quand vous voyez
01:06:43les émissions animalières
01:06:44elles font des cartons
01:06:45et même
01:06:46vous avez même
01:06:47au niveau politique
01:06:48des listes animalistes
01:06:49qui parfois
01:06:50font des scores
01:06:51tout à fait honorables
01:06:52Pascal Bataille
01:06:53avant de vous donner
01:06:54la parole
01:06:55de Jessy Claude
01:06:56vous vous félicitez
01:06:57de l'arrivée
01:06:58de ce nouvel enseignement
01:06:59pour les élèves
01:07:00de CP
01:07:01concernant
01:07:02ce bien-être animal
01:07:03Oui je m'en félicite
01:07:04évidemment
01:07:05sur le principe
01:07:06et avec
01:07:07quelques petits
01:07:08bémols
01:07:09d'une part
01:07:10au détriment
01:07:11de
01:07:12quels autres
01:07:13enseignements
01:07:14ce temps
01:07:15va-t-il être
01:07:16consacré
01:07:17à
01:07:18l'éducation
01:07:19sur le bien-être animal
01:07:20deuxièmement
01:07:21comme le disait
01:07:22très bien
01:07:23Kevin Bossuet
01:07:24l'école
01:07:25est aussi là
01:07:26pour enseigner
01:07:27la citoyenneté
01:07:28et
01:07:29et j'espère
01:07:30que
01:07:31au-delà du bien-être
01:07:32animal
01:07:33du respect
01:07:34de la société
01:07:35du respect
01:07:36de
01:07:37de
01:07:38de
01:07:39l'animal
01:07:40on
01:07:41va
01:07:42augmenter
01:07:43aussi
01:07:44l'éducation
01:07:45et l'enseignement
01:07:46au respect de l'autre
01:07:47quel qu'il soit
01:07:48et avant tout
01:07:49de l'autre
01:07:50humain
01:07:51et je pense
01:07:52qu'il y a encore
01:07:53beaucoup
01:07:54beaucoup
01:07:55à faire
01:07:56dans le primaire
01:07:57et le secondaire
01:07:58en France
01:07:59là-dessus
01:08:00sur l'éducation
01:08:01à l'altérité
01:08:02à la différence
01:08:03au respect
01:08:04de la valeur
01:08:05citoyenne
01:08:06qui sont les nôtres
01:08:07et que nous perdons
01:08:08un petit peu
01:08:09depuis
01:08:10quelques années
01:08:11donc
01:08:12oui très bien
01:08:13sur le principe
01:08:14moi je suis le premier
01:08:15à
01:08:16à
01:08:17à défendre
01:08:18la cause animale
01:08:19je suis toujours
01:08:20un tout petit peu
01:08:21inquiet
01:08:22de voir que
01:08:23plus les gens
01:08:24enfin
01:08:25les gens qui défendent
01:08:26le plus
01:08:27la cause animale
01:08:28sont souvent les gens
01:08:29qui se préoccupent
01:08:30le moins
01:08:31des autres
01:08:32et
01:08:34que parfois
01:08:35il y a
01:08:36notamment
01:08:37il y a notamment
01:08:38chez les sympathisants
01:08:39du RN
01:08:40que je ne porte
01:08:41pas forcément
01:08:42idée
01:08:43que je ne porte
01:08:44pas forcément
01:08:45dans mon coeur
01:08:46beaucoup
01:08:47de défenseurs
01:08:48de la cause animale
01:08:49qui se préoccupent
01:08:50plus des animaux
01:08:51que du sort
01:08:52de leurs prochains
01:08:53voilà
01:08:54je pense
01:08:55qu'il ne faut pas
01:08:56inverser non plus
01:08:57les priorités
01:08:58donc très très bien
01:08:59d'inclure ça
01:09:00au programme du CP
01:09:01mais ne négligeons pas
01:09:02pour autant
01:09:03les autres
01:09:04les autres
01:09:05principes clés
01:09:06de la citoyenneté
01:09:07et du respect
01:09:08de l'homme
01:09:09et de la femme
01:09:10jessy claude
01:09:11effectivement
01:09:12je pense que
01:09:13toute forme
01:09:14de bien-être
01:09:15quelle qu'elle soit
01:09:16est toujours
01:09:17bonne à enseigner
01:09:18aux enfants
01:09:19c'est assez intéressant
01:09:20aujourd'hui
01:09:21qu'on n'attende pas
01:09:22que les personnes
01:09:23aient potentiellement
01:09:24un jour dans leur vie
01:09:25un animal de compagnie
01:09:26pour se soucier
01:09:27du bien-être animal
01:09:28on sait que
01:09:29les enfants ont
01:09:30beaucoup d'influence
01:09:31avec beaucoup de jeunes
01:09:32qui se sont mobilisés
01:09:33derrière Greta Thunberg
01:09:34et qui du coup
01:09:35par la suite
01:09:36ont pu sensibiliser
01:09:37leurs parents
01:09:38à certains gestes écolos
01:09:39je pense que
01:09:40le bien-être animal
01:09:41peut également être
01:09:42aujourd'hui
01:09:43un élément
01:09:44sur lequel les enfants
01:09:45pourraient sensibiliser
01:09:46leurs parents
01:09:47là je prends la période
01:09:48on est en été
01:09:49vous le disiez juste avant
01:09:50les chiffres de l'ASPR
01:09:51moi je voyais qu'en 2023
01:09:52il y avait 44 844 animaux
01:09:53qui avaient été abandonnés
01:09:54ou maltraités
01:09:55selon le rapport
01:09:56de l'ASPR
01:09:57plus tôt
01:09:58on sensibilise
01:09:59et je pense
01:10:00que c'est un élément
01:10:01à l'avenir
01:10:02Juste rapidement
01:10:03pour conclure
01:10:04parce que ça fait débat
01:10:05sur notre Facebook
01:10:06de Sud Radio
01:10:07au sein de
01:10:08justement des échanges
01:10:09qu'on peut avoir
01:10:10avec les auditeurs
01:10:11sur le chien Loubo
01:10:12le chien d'Alain Dolon
01:10:13a été question
01:10:14à un moment
01:10:15parce qu'il avait dit
01:10:16je veux être enterré
01:10:17avec lui
01:10:18savoir s'il allait
01:10:19être euthanasié
01:10:20ou pas ce chien
01:10:21finalement alors
01:10:22non
01:10:23il ne sera pas euthanasié
01:10:24on le sait
01:10:25mais ne serait-ce que
01:10:26la question se pose
01:10:27c'est parce que
01:10:28c'est possible
01:10:30Oui
01:10:31je trouve ça assez
01:10:32surprenant
01:10:33vous savez
01:10:34ça c'est la caractéristique
01:10:35des stars
01:10:36des gens qui ont
01:10:37beaucoup d'ego
01:10:38de vouloir
01:10:39voir tout disparaître
01:10:40finalement avec eux
01:10:41donc heureusement
01:10:42que ce chien
01:10:43a été sauvé
01:10:44donc on est très heureux
01:10:45en effet
01:10:46et j'espère qu'il vivra
01:10:47le plus longtemps possible
01:10:48même si je pense
01:10:49que la perte de son maître
01:10:50va être très douloureuse
01:10:51pour lui
01:10:52Moi j'étais en train
01:10:53en tout cas très ravi
01:10:54de vous avoir ce matin
01:10:55Jessie Claude
01:10:56Kevin Bossuet
01:10:57Pascal Bataille
01:10:58Merci à vous
01:10:59Merci d'être avec nous ce matin
01:11:00dans les débats de l'été
01:11:01sur Sud Radio
01:11:02je vous souhaite une très belle journée
01:11:0311h58
01:11:04on file dans un instant
01:11:05les infos
01:11:06le journal de midi
01:11:07et puis on va retrouver
01:11:08Maxime Trouleau
01:11:09pour la suite de ces débats
01:11:10de l'été
01:11:11avec encore beaucoup
01:11:12d'actualités au programme
01:11:13d'ailleurs on va revenir
01:11:14sur cette question
01:11:15de l'enseignement
01:11:16du bien-être animal
01:11:17à l'école
01:11:18souvent le moment
01:11:19à 11h58
01:11:20c'est là où j'ai
01:11:21un petit coup de fatigue
01:11:22ne vous inquiétez pas
01:11:23on est là jusqu'à 13h
01:11:24à tout de suite