• il y a 2 semaines
Avec Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis et Erik Tegner, Journaliste, Président de "Frontières"

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##LA_VERITE_EN_FACE-2024-10-04##

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News
Transcription
00:009h-10h, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en face, avec comme chaque vendredi, Éric Tegner, direction du Média Frontières, ex-Livre Noir, bonjour.
00:12Bonjour Patrick.
00:13Et Alex Darmon avec sa chaîne Youtube Les Indécis, bonjour.
00:16Bonjour Patrick.
00:17Et puis beaucoup de documentaires, vous êtes deux jeunes journalistes, oui vous êtes toujours jeunes, je vous rassure, engagés entrepreneurs.
00:24Non mais je dis ça en provoquant un petit peu parce que tout à l'heure on va parler d'un sujet qui intéresse évidemment tous nos auditeurs aussi, c'est qui va payer ?
00:33Qui va payer parce qu'on a des dettes colossales, je vous fais pas un dessin, on le sait.
00:39Donc il y a évidemment les plus riches avec de nouveaux impôts, les entreprises et puis la question des retraités.
00:46Et j'aimerais bien vous entendre effectivement sur les retraités aujourd'hui.
00:50Avant cela, il y a aussi les répercussions en France du conflit israélo-palestinien, je rappelle que le 7 octobre c'est lundi.
00:58Il y a la récupération politique, vous avez vu ce qui s'est passé à Sciences Po encore hier avec de nouveau une manifestation étudiante pro-palestinienne devant Sciences Po, à l'intérieur, du côté de Montpellier aussi.
01:13C'est autre chose mais tout de même c'est dans la même veine.
01:16Mickaël Delafosse, le maire qui a accusé ouvertement d'islamophobie par des élus éléphi qui parlent parce que Delafosse, évidemment il essaie de défendre la laïcité.
01:30Donc on le qualifie de maire sioniste d'islamophobe, Mickaël Delafosse.
01:37Éric Tegner et donc Alex Darmand, votre avis sur ce sujet ?
01:42Alors déjà sur Montpellier, ce qui est très compliqué c'est que c'est une ville où il y a une forte partie d'immigration dans cette ville.
01:48Donc il y a une tension évidemment sur ces sujets liés à l'islamophobie qui pose de véritables problématiques.
01:54Concernant Sciences Po, alors on savait très bien que c'est une école qui est censée représenter l'élite depuis des années,
02:00mais qui est en perdition de telle sorte que certaines enquêtes comme celle du Figaro le mois dernier expliquent que même les grandes entreprises aujourd'hui ne veulent plus des étudiants de Sciences Po Paris.
02:10Mais la problématique c'est que c'est aussi une école qui est liée à l'étranger.
02:14Il y a 70 millions d'euros qui est donné par l'État, mais ils ont une véritable dépendance à l'égard des États-Unis,
02:20dont on sait que les universités américaines comme Harvard ou encore comme Columbia ont également vécu des manifestations extrêmement violentes
02:27de soutien au Hamas, de soutien à la Palestine avec des slogans extrêmement choquants contre Israël.
02:33Moi ce qui m'inquiète c'est à quel moment cette nouvelle direction de Sciences Po n'est pas justement en train de taper du poing sur leur table.
02:39Oui oui, qui vient d'être nommé.
02:41Alex Arnaud ?
02:42Moi vous savez, Mickaël De La Fosse, le maire de Montpellier, pour avoir un peu échangé avec lui, c'est quelqu'un que vous disiez qui est accusé de trop défendre la laïcité.
02:51Non, c'est quelqu'un qui est équilibré en quelque sorte, qui est républicain, qui était très proche de Bernard Cazeneuve,
02:57qui est d'ailleurs toujours très proche de Bernard Cazeneuve et qui d'une certaine manière représente l'explosion de la gauche en son sein même sur cette question de laïcité.
03:05Mickaël De La Fosse, il est traité de sioniste. D'abord il faut m'expliquer ce que ça veut dire.
03:09C'est une insulte, être sioniste, de la part de ces gens qui distribuent cet acte, est-ce qu'il cogne à sa définition du sionisme ? Je ne crois pas.
03:16Donc en fait, effectivement, comme vient de le dire Eric, pour le coup, il y a aujourd'hui à Montpellier une tension autour de cela,
03:23mais il faut quand même savoir que Mickaël De La Fosse, il a été élu et réélu, largement.
03:27C'est un maire qui est apprécié par ses habitants.
03:31Alors par une partie de ses habitants, il y en a d'autres.
03:34Mais par la majorité, étant donné qu'il a été élu.
03:36Il a fait beaucoup de choses pour sa ville à Montpellier, il l'a modernisé complètement.
03:39Mais aujourd'hui, c'est vrai, et vous l'avez vu il y a quelques mois sur des vidéos,
03:43où à Montpellier vous avez des manifestations le week-end de gens qui sont, pour le coup, anti-républicains, anti-sionistes,
03:50et même je vais aller jusqu'à anti-juifs, puisqu'ils emploient cette arme-là.
03:53C'est un endroit très dur, je connais bien, je connais un peu le député RN, là-bas,
03:57RN Ciotti de La Zone, qui me racontait que c'est sa circonscription,
04:01il y a une partie sur Montpellier et une autre partie sur le reste.
04:04Il n'allait même pas faire campagne sur cette partie de Montpellier,
04:07qui est extrêmement LFI, il y a une immigration extrêmement massive,
04:10il y a des endroits ou des marchés avec des femmes voilées partout.
04:14C'est-à-dire que c'est une tension que vivent, comme le disait Alex,
04:17que vivent justement ces élus socialistes qui sont devenus maires, etc.
04:21Mais qui eux-mêmes aussi ont favorisé une arrivée d'immigration, etc.
04:25Ce qui, in fine, a constitué aussi le terreau de la France insoumise.
04:28– Alors vous dites que c'est un boomerang pour la gauche ?
04:31– Bien sûr que c'est un boomerang, parce que…
04:33– Localement, ce n'est pas eux qui ont favorisé cette immigration,
04:36la politique de l'immigration, elle est nationale.
04:39– Le droit de vote des étrangers pour les élections municipales, c'est pas rien,
04:42c'est une mesure poussée par le socialisme.
04:44– C'est une mesure législative.
04:46Favoriser l'arrivée de l'immigration, c'est une politique nationale,
04:49ce n'est pas du ressort de l'élu de Montpellier,
04:52de savoir qu'il y a des…
04:55– Je me défie de vérifier qu'il n'aide pas les associations locales,
04:59parce que les maires aujourd'hui socialistes peuvent aider les associations locales,
05:03ils peuvent tout à fait aussi mettre…
05:05– Mais là on parle de Mickaël Delafosse à Montpellier,
05:07je vous promets qu'il est vraiment irréprochable sur ces questions-là,
05:09et c'est pour ça qu'il est attaqué d'ailleurs.
05:11– Bien sûr, sur les questions justement liées à la laïcité,
05:14mais derrière, ce sont des maires qui peuvent tout à fait,
05:16on l'a vu par exemple à Lille, où Martine Aubry n'est pas suspectée
05:19d'être anti-sioniste, et pour autant elle va aider des associations pro-migrants,
05:23elle va mettre à disposition justement certains mobiliers de la mairie
05:28ou de la municipalité pour l'accueil des migrants, etc.
05:31Ce que je suis en train de parler en parlant d'effet boomerang,
05:33c'est des gens qui en fait, à chaque fois déplorent les effets
05:37dont ils chérissent les causes,
05:39et c'est ce qui se passe justement à Montpellier aujourd'hui,
05:41c'est ce qui fait que la France Insoumise est en train de reprendre le leadership sur la gauche,
05:45parce que d'un point de vue électoral, ils ont la base avec eux.
05:47Si tu compares Montpellier et Lille, je suis désolé,
05:50à Lille, Martine Aubry, elle a pris position sur le conflit israélo-palestinien,
05:53et d'une certaine manière, elle a participé à l'importer dans notre pays.
05:56Mickaël Delafosse, il a fait tout sauf ça à Montpellier,
05:58il n'a jamais pris parti pour ce conflit,
06:00et c'est aujourd'hui ce qui lui est reproché.
06:02Donc c'est aussi ça qui est intéressant à analyser,
06:04c'est quand on vous dit que ce conflit n'a pas été importé,
06:07si, d'une certaine manière, il est importé au quotidien,
06:10par une population, et par des élus locaux,
06:12tu parlais de Lille, par des élus locaux,
06:14on pourrait prendre d'autres maires de villes qui se sont prononcées,
06:17à Paris, Anne Hidalgo ne s'est pas prononcée sur ce conflit,
06:19à Lille, elle s'est prononcée,
06:21à Montpellier, Mickaël Delafosse ne s'est pas prononcée,
06:23aujourd'hui, il est en première ligne,
06:25et il a attaqué, traité de sioniste,
06:28attention, traité de détesté, détesté les musulmans,
06:32c'est ce qui est dit aussi.
06:34Et il faut savoir que ce sont des zones,
06:36Montpellier, à côté, aussi pas loin, il y a la ville de Lunel,
06:38que je connais un peu également,
06:40c'est là d'où partait justement une majorité de gens
06:42dans le djihad,
06:44justement, en Syrie,
06:46exactement, donc ce sont des zones
06:48extrêmement, où ça date, ça date pas d'il y a
06:50trois ans, ça date pas du 7 octobre dernier,
06:52il y a un islamisme radical, depuis
06:54une dizaine d'années, qui est présent là-bas,
06:56et qui forcément favorise tout cela.
06:58Il y a beaucoup de relais locaux,
07:00effectivement, des filles
07:02qui s'adressent aux musulmans
07:04directement. Ce qui est terrible,
07:06c'est qu'on utilise, c'est une forme de récupération,
07:08on utilise
07:10l'immigration
07:12d'une façon générale, que ce soit
07:14à droite ou à gauche, Alex Armon
07:16et Eric Tegner, soit pour
07:18soit contre, évidemment, pour diviser aussi
07:20un peu les français. On va en parler
07:22dans un instant avec Bruno
07:24Rotaillot. La semaine de Bruno Rotaillot,
07:26justement, contrôle aux frontières, allongement
07:28des délais en centres de rétention,
07:30délit de séjour irrégulier,
07:32et renvoi, évidemment, dans les pays,
07:34c'est ce qu'il veut faire, des sans-papiers.
07:36Nous en parlerons dans
07:38La Vérité en face, dans un instant, sur Sud Radio.
07:409h10,
07:42Sud Radio, La Vérité en face,
07:44Patrick Roger.
07:46La Vérité en face, avec notre débat du vendredi,
07:48Eric Tegner,
07:50Média Frontière, qui est sorti,
07:52ça y est, cette fois-ci. Il y a eu une enquête
07:54même sur vous. Vous avez vu ça,
07:56dans Libération.
07:58Ils vous font de la promo, en quelque sorte.
08:00Le lendemain, ils m'ont accusé aussi de fake news,
08:02concernant les OQTF, c'était assez drôle,
08:04on peut en parler, parce que c'est le sujet,
08:06de Bruno Retailleau, où à la fois,
08:08ils critiquent les chiffres que je sors de la Cour des Comptes,
08:10et ils finissent par dire que j'ai raison,
08:12donc c'est toujours intéressant.
08:14– Et Alex Darmon, qui fait beaucoup de
08:16documentaires, et qui a la chaîne aussi
08:18YouTube, Les Indécis.
08:20Oui, et Bruno Retailleau, on va en parler,
08:22parce qu'on était sur les questions d'immigration
08:24juste un tout petit peu auparavant,
08:26avec Montpellier, puis une récupération.
08:28Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur,
08:30alors qu'il marque son territoire,
08:32après, est-ce qu'il a raison de faire cela ou pas,
08:34mais il dit, par exemple, qu'il souhaite
08:36renvoyer les sans-papiers, c'est-à-dire qu'il va
08:38relancer un peu les charters,
08:40en quelque sorte,
08:42vous vous souvenez des charters Pasqua ?
08:44Bonnes, mauvaises idées ?
08:46Est-ce que c'est dangereux
08:48de sortir ces arguments,
08:50Éric Tegner, ou pas ? – Non, je pense
08:52que, vous savez, celui qui a
08:54organisé
08:56la remigration de clandestins
08:58la plus massive des 20 dernières années,
09:00c'est Barack Obama. Il a envoyé
09:022 millions de clandestins
09:04durant son mandat dans leur pays d'origine,
09:06Barack Obama, il a quand même reçu
09:08le prix Nobel de la paix.
09:10C'est un discours en France qui est complexe. Moi, cette semaine,
09:12j'ai pu changer, par exemple, avec Noëlle Lenoir,
09:14qui est une ancienne ministre des Affaires Européennes
09:16socialiste, qui m'expliquait que lorsqu'elle travaillait
09:18justement au cabinet du ministre de la Justice
09:20sous Mitterrand, ils avaient évoqué l'idée
09:22de mettre en place des trains, justement,
09:24qui allaient jusqu'à l'Espagne, et jusqu'à
09:26la frontière marocaine, pour renvoyer des clandestins.
09:28Et à l'époque, ça ne choquait personne
09:30de ce cabinet.
09:34C'était sous le gouvernement socialiste,
09:36du nom d'un ministre de la Justice que j'ai oublié
09:38que je pourrais pas retrouver.
09:40Sous François Mitterrand.
09:42François Mitterrand, oui, d'accord.
09:44Il y a 30 ans.
09:46Ça montre à quel point.
09:48L'idée pouvait tout à fait
09:50être poussée au sein des cabinets.
09:52Bien entendu qu'il faut pouvoir envoyer les clandestins,
09:54parce que si on parle d'immigration légale,
09:56il faut lutter contre l'immigration illégale.
09:58Ce sont ceux qui font les démarches, etc.
10:00pour venir. C'est extrêmement complexe.
10:02Je pense que c'est important de le faire aujourd'hui.
10:04Il faut souligner aussi qu'il y a
10:06une problématique de chômage.
10:08Aujourd'hui, on a 400 000 étrangers qui sont au chômage
10:10dans le pays. Donc il faut évidemment
10:12traiter cette question des clandestins.
10:14Le problème, c'est comment les renvoyer. Il a cité ce chiffre
10:16dans une interview au Figaro Magazine, Bruno Retailleau,
10:18qui dit par exemple que alors qu'on donne
10:20270 000 visas
10:22au Maroc chaque année, ils nous ont
10:24délivré l'année dernière que 728
10:26laissés passer consulaires.
10:28Donc il faut pouvoir renégocier avec eux.
10:30Alex Darbon, cette idée des
10:32charters ? Cette idée des charters,
10:34cette idée des trains, moi ça me met un peu mal à l'aise
10:36quand même de dire qu'on va mettre des gens dans un avion
10:38ou dans un train. Si vous les renvoyez, vous les renvoyez comment ? À la nage ?
10:40C'est soit en bateau, soit en avion.
10:42Et vous savez, on le fait déjà à Mayotte. A Mayotte, tous les jours,
10:44il y a des bateaux qui renvoient les gens vers les Comores.
10:46Non mais Eric, ok, j'ai compris. Mais moi ça me met
10:48quand même un peu mal à l'aise de dire qu'on va renvoyer des gens
10:50chez eux, en train ou en avion. Je ne dis pas
10:52qu'il n'y a pas un problème d'immigration et qu'il ne faut pas en parler.
10:54Je dis simplement, c'est un peu facile de dire
10:56on fout les gens dans un avion, aller hop, retour à la maison
10:58et puis on verra ce qui se passe.
11:00Moi, je ne suis pas contre le fait
11:02d'en parler et je suis même pour parler
11:04d'immigration, pour en parler correctement
11:06mais parler d'immigration en règle générale.
11:08Pas simplement, on a des gens qui arrivent sur notre territoire,
11:10ils n'ont rien à faire là, donc on les renvoie.
11:12Pour moi, ça ne marchera pas parce que ça va durer
11:14un temps, premièrement. Et deuxièmement, est-ce que
11:16c'est valable constitutionnellement ?
11:18Est-ce que c'est possible de le faire ? On le fait déjà.
11:20On le fait déjà.
11:22On ne le fait pas avec toute la population.
11:24Les OQTF, c'est ça en quelque sorte.
11:26C'est une obligation de quitter le territoire.
11:28Tu parlais des OQTF
11:30qui ne sont pas renvoyés. Est-ce que ce n'est pas ça la priorité ?
11:32Est-ce que ce n'est pas ces OQTF
11:34sur lesquels il faut mettre pour le moment la lumière
11:36et se dire que tous les OQTF, il y a plein de chiffres
11:38qui sont avancés depuis plusieurs semaines.
11:40On entend 500 000, 700 000 OQTF
11:42et il y a seulement 10% des OQTF
11:44qui seraient appliqués. Est-ce qu'il ne faut pas qu'on se mette
11:46un objectif, qu'on prenne étape par étape
11:48et de dire qu'il faut renvoyer au moins
11:5070, 80, 100%
11:52de ces OQTF dans un délai
11:54s'organiser pour que de dire
11:56tous les étrangers sur le territoire, on les met dans des charters
11:58et on les renvoie chez eux.
12:00Il y a des situations qui sont différentes.
12:02Si ton humanité profonde
12:04est choquée par cet élément
12:06de faire des charters,
12:08ton idée est assez simple.
12:10C'est 138 000 personnes
12:12OQTF.
12:14On va se retrouver de toute façon sur une situation
12:16qui va être critiquée par Libération,
12:18Mediapart et tout le monde, qui feront des articles
12:20contre tous ceux comme toi qui proposeront
12:22cette idée, parce qu'on verra en moins d'une année
12:24138 000 personnes qui, de facto,
12:26il y aura une organisation d'avions,
12:28il y aura une organisation de trains.
12:30Donc mets l'accent là-dessus.
12:32Bien sûr, mais c'est ce que
12:34dit Bruno Rotaillot.
12:36Il parle des clandestins.
12:38Un message global.
12:40C'est un objectif de long terme.
12:42C'est de dire qu'il y a une très grande partie
12:44des clandestins qui doivent
12:46évidemment être renvoyés. Je ne vois pas
12:48pourquoi on ne le ferait pas. Et qu'est-ce qu'il y aurait
12:50d'inhumain, justement, à le faire ?
12:52Je n'ai jamais dit que c'était inhumain.
12:54Je dis simplement qu'aujourd'hui,
12:56on est dans une situation qui est
12:58certes urgente, mais urgente
13:00pour le pays et aussi pour les hommes politiques qui sont
13:02dans ce gouvernement aujourd'hui. Et moi, je suis désolé,
13:04mais Bruno Rotaillot, quand il dit ça hier,
13:06quand il confond et qu'il parle d'état de droit et qu'il le met un peu,
13:08enfin, on pourrait aussi en parler,
13:10l'état de droit, quand il a ces formulations-là,
13:12je dis juste simplement que c'est encore de la formulation,
13:14que c'est encore de l'urgence
13:16communicationnelle et qu'il a besoin
13:18de faire passer des messages.
13:20Sur l'état de droit.
13:22Il a raison sur un point,
13:24c'est que le droit, ça se change.
13:26La constitution, ça se change. Et c'est la raison
13:28pour laquelle la première idée qu'il
13:30pousse avec d'autres, c'est un référendum.
13:32Parce que d'abord, lorsqu'il y a un doute,
13:34il faut se tourner vers le peuple. Et depuis le début,
13:36on n'a jamais interrogé le peuple
13:38sur la question migratoire. Le regroupement familial
13:40aujourd'hui, qui est la principale voie d'immigration,
13:42ça a été justement un décret
13:44présidentiel. On n'a pas consulté
13:46la population française à ce sujet.
13:48Et pourquoi l'état de droit, il faut le modifier ?
13:50Parce que l'état de droit, c'est quoi ?
13:52C'est l'idée qu'il y a une égalité devant la loi
13:54de tout le monde. C'est ce qui fait qu'à chaque
13:56fois qu'il va y avoir une loi, on va dire, par exemple,
13:58les aides sociales pour les Français, avant de
14:00les donner aux étrangers, le Conseil
14:02constitutionnel, le Conseil d'État, vont dire
14:04« Non, non, ça ne respecte pas les dates droits. »
14:06C'est ça. Ce n'est pas commencer à mettre
14:08des journalistes dans des prisons.
14:10Oui, mais parce que quand ils ont voulu
14:12critiquer Bruno Retailleau en disant « Oui,
14:14il est contre la démocratie, il veut remettre en cause
14:16l'état de droit, etc. », il veut le remettre en cause
14:18sur cet élément très précis.
14:20Le favoriser, les Français, au détriment,
14:22j'ai envie de dire, en priorité, par rapport
14:24aux étrangers, ça me semble assez normal.
14:26Pour moi, il fait une confusion
14:28entre l'état de droit et l'état du droit, Bruno Retailleau.
14:30Voilà, c'est simplement qu'il veuille
14:32remettre en place plus de lois, plus de législation,
14:34oui, état du droit, parlons-en,
14:36moins de défense,
14:38moins de pouvoir d'avoir
14:40de recours juridique pour ces personnes qui sont
14:42sur le territoire français quand on prononce
14:44une peine contraire.
14:46C'est intéressant, cette idée, parce que vous savez...
14:48Non, non, non, je t'ai écouté.
14:50Pourquoi pas ?
14:52Il n'y a aucun problème. Moi, je suis aussi ouvert à ça.
14:54Mais une différence entre l'état
14:56de droit, qui est une particularité française
14:58qui est importante, qu'il faut garder,
15:00c'est quand même l'essence même de notre pays.
15:02Et changer les lois, pourquoi pas ? Ça, c'est le premier point.
15:04Moi, tu sais, je suis quelqu'un
15:06qui pense quand même que le pouvoir politique,
15:08le pouvoir politique aujourd'hui dans notre pays,
15:10il a une responsabilité et il sert à quelque chose.
15:12Et moi, ce qui m'agace
15:14ces derniers jours sur ce sujet de l'immigration,
15:16c'est qu'en décembre dernier, on avait un texte qui était prêt
15:18à l'Assemblée nationale, qui était sans doute imparfait,
15:20sans doute, mais qui était là pour
15:22amener le débat et pour pouvoir
15:24amender, proposer, parce que dans ce texte,
15:26il y avait des choses qui étaient bonnes et des choses qui étaient moins bonnes.
15:28Tout le monde s'est levé,
15:30comme un seul homme, l'extrême-droite,
15:32l'extrême-gauche et d'autres parties pour dire
15:34non, on va même pas en parler, même pas en débattre.
15:36Parce que ça vient du centre et qu'il faut
15:38qu'il y ait le chaos politique dans le pays. Et aujourd'hui,
15:40on semble se réveiller en se disant, il faut qu'on parle
15:42d'immigration. Mais aujourd'hui, dans nos pays, on peut parler
15:44d'immigration, d'un côté sans être
15:46fachos et de l'autre sans se dire
15:48qu'on est forcément gauchistes parce qu'on pense
15:50qu'il y a des gens qui méritent d'être régularisés
15:52ou de ne pas être envoyés chez eux.
15:54La loi immigration a été votée
15:56par le Rassemblement national,
15:58ce qui a d'ailleurs déplu une partie
16:00de la majorité.
16:02Oui, mais à un moment, il faut passer aux actes.
16:04Donc la loi immigration, elle a été votée.
16:06Et qu'est-ce qui s'est passé ? Elle a été censurée
16:08à 40% au nom
16:10de cet état de droit par le Conseil
16:12constitutionnel. Et quand Michel Barnet
16:14dit qu'il n'y aura pas de réforme constitutionnelle,
16:16qu'il n'y aura pas de référendum,
16:18et qu'il y aura encore moins
16:20de loi immigration, on comprend qu'il n'y a pas grand-chose
16:22qui va pouvoir être fait.
16:24Donc ça, c'est le problème. Et quand tu dis
16:26justement, oui, il faut réviser un petit peu
16:28cette question, justement, juridique.
16:30Mais c'est au nom de l'état de droit
16:32que, justement, le Conseil constitutionnel
16:34a décidé le 31 mai dernier
16:36d'accorder, justement, l'aide juridictionnelle
16:38aux étrangers. Ça veut dire que
16:40aujourd'hui, le ministère de la Justice
16:42donne 55 millions d'euros aux migrants
16:44qui vont attaquer les préfectures. Et on a
16:46une chose en tête. Quand nos auditeurs se retrouvent
16:48agressés dans la rue, et qu'ils veulent aller
16:50porter plainte, ils y vont tous seuls. Ils se retrouvent
16:52face à des policiers qui, étant submergés de plainte
16:54souvent, ont du mal à prendre leur plainte
16:56parce qu'ils savent qu'ils ne pourront pas les traiter.
16:58Eh bien, le clandestin, aujourd'hui,
17:00qui va pouvoir commettre un délit,
17:02il va être aidé grâce à l'argent des Français
17:04et à leurs impôts. Et ça, c'est absolument
17:06scandaleux. Donc, bien entendu, justement...
17:08Oui, mais ça, ça va être contre
17:10l'État de droit. Parce que le Conseil d'État
17:12est le seul, aujourd'hui,
17:14qui lutte contre l'immigration en Europe.
17:16C'est, par exemple, la Hongrie qui se font attaquer
17:18par l'Europe au nom de l'État de droit.
17:20Le fait de dire qu'on met des gens dans un avion et qu'on les renvoie, ça sera
17:22temporaire. Si il y a une réforme constitutionnelle, bien sûr.
17:24Donc, une réforme constitutionnelle.
17:26Un référendum.
17:28Un référendum avec quelles questions ?
17:30Les quotas.
17:32Est-ce que oui ou non ? Parce que la meilleure façon,
17:34justement, de pouvoir
17:36décréter ce type d'élément, c'est de mettre
17:38dans le référendum, est-ce que oui ou non,
17:40vous souhaitez mettre en place chaque année
17:42des quotas. Pourquoi mettre en place des quotas ?
17:44Parce qu'au nom du droit d'asile demain,
17:46étant donné que, par exemple, en République démocratique
17:48du Congo, en ce moment, il y a 6 millions de déplacés,
17:50eh bien, dans les faits, on peut se retrouver demain
17:52avec 600 000 personnes éligibles
17:54au droit d'asile. Sur la question des clandestins,
17:56pourquoi il faut les renvoyer aujourd'hui ? Parce que si
17:58on ne les renvoie pas, au nom du droit du sol,
18:00lorsqu'ils vont avoir des enfants, les enfants vont
18:02devenir automatiquement français. Et quand ces enfants-là
18:04vont être des délinquants, qu'est-ce que tu vas me dire
18:06quand je vais dire que c'est un problème d'immigration ?
18:08« Mais ce monsieur, il est français ! » Oui, mais moi, je ne veux
18:10pas qu'il devienne français, parce que sa mère, elle est
18:12rentrée clandestinement à Mayotte, il y a des gens
18:14qui arrivent des communs,
18:16ils arrivent enceintes,
18:18ils arrivent à Mayotte pour accoucher.
18:20Parce que ça permet quoi, juste, pour terminer ?
18:22Ça leur permet, un, que leurs enfants
18:24deviennent français, quand ils deviennent français,
18:26deux, que la maman, elle soit régularisée,
18:28parce que du coup, elle a un membre de sa famille proche
18:30qui est français. C'est tout un système. Et une fois
18:32que c'est fait, toute sa famille peut venir au nom du
18:34regroupement familial. Et à la fin, c'est plus un problème
18:36d'immigration, parce que ce sont des français.
18:38C'est pas vrai non plus, c'est un raccourci, toute la famille ne peut pas
18:40devenir française, parce qu'un membre est solitaire.
18:42Non, j'ai pas dit qu'ils deviennent français, j'ai dit que du coup, ils peuvent
18:44venir. Mais quand ils viennent après, qu'ils ont un enfant
18:46sur le territoire, ont du droit du sol, leurs enfants
18:48deviennent français. J'entends, mais encore une fois,
18:50moi je répète ce que j'ai dit tout à l'heure, je ne suis pas sur
18:52le sujet de fond de dire qu'il ne faut pas en parler
18:54ou qu'il ne faut pas réformer. Je dis simplement
18:56qu'il faut faire les choses dans l'ordre. Et depuis une semaine,
18:58c'était l'ouverture de ce débat, sur Bruno Retailleau,
19:00on a l'impression que c'est le sens de la formule
19:02qui prédomine sur le sens de l'action.
19:04Ça fait deux semaines
19:06qu'il nous répète, qu'il va toucher, qu'il va
19:08faire des modifications, qu'il va
19:10agencer, et finalement, c'est que la formule,
19:12hier, son premier ministre, sur le plateau de France 2,
19:14dans le journal, parle
19:16d'humanité et le recadre d'un coup.
19:18Mais donc, forcément, ça veut dire
19:20aussi qu'il y a une incohérence,
19:22une incompatibilité et
19:24une incoïtance entre les idées qui n'est pas la même.
19:26Et donc, par conséquent, ça sera
19:28retoqué à un moment donné, et par son gouvernement,
19:30politiquement.
19:32Les 134 000 au QTF, tu sais combien
19:34il y a de places en CRA dans les centres de rétention administratif ?
19:36Non, centre de rétention administratif,
19:38on est à 3 000 places.
19:40Imaginez !
19:42Allonger la durée, ça ne changera rien.
19:44Non, il faut les renvoyer directement
19:46sur la classe C.
19:48Il est dix heures moins le quart,
19:50quasiment, et il nous reste
19:52un petit quart d'heure. Et qui va
19:54payer ? Les grandes entreprises ?
19:56Les plus fortunées ?
19:58Oui, c'est vrai.
20:00Ou les retraités ? Est-ce que ce sont les retraités qui
20:02doivent être mis à contribution ? Quels retraités ?
20:04Parce que vous avez vu qu'il y a un report de la revalorisation.
20:06On voit ça ensemble, dans un instant,
20:08avec vous, Éric Tegner et
20:10Axel Darmon.
20:129h10, Sud Radio,
20:14La Vérité en face, Patrick Roger.
20:16La Vérité en face, avec
20:18Alex Darmon, la chaîne
20:20Youtube Les Indécis, allez la voir.
20:22Et puis, Éric Tegner,
20:24le média Frontières Rex,
20:26Livre Noir.
20:28Qui va payer ?
20:30Alors, évidemment, parce qu'on a une dette
20:32colossale, et je ne sais pas si vous avez vu,
20:34Emmanuel Macron,
20:36le Mozart de la finance,
20:38je ne critique pas plus que ça, mais ça devait être
20:40le Mozart de la finance, on a vu,
20:42c'est sûr, la symphonie,
20:44de la dette,
20:46elle a été jouée, toutes les partitions
20:48aussi. Alors,
20:50il y a, bien sûr, les plus riches,
20:52avec 65 000
20:54foyers qui pourraient être concernés, qui
20:56gagneraient, au-delà des...
20:58pour un foyer fiscal,
21:00des 500 000 euros, me semble-t-il.
21:02Je crois que c'est en train de tourner autour de ça,
21:04des entreprises mises à contribution,
21:06et puis, il y a la question des retraités. Il y a 17
21:08millions, aujourd'hui, de personnes, de plus de 60
21:10en France, on va en avoir beaucoup plus
21:12dans les années, en fait, qui viennent,
21:14et puis,
21:16il y a une interrogation. Alors, certes, il y a
21:18le report des revalorisations, là, de quelques
21:20mois, 40-50 euros
21:22pour certains qui ont des petites retraites, c'est beaucoup,
21:24mais il y a une façon générale.
21:26Et vous, vous êtes des jeunes.
21:28Quel regard vous avez
21:30sur, justement, les retraités
21:32et leur mode de vie, aujourd'hui ?
21:34Éric Tegner.
21:35Alors, moi, déjà, j'essaie de faire abstraction
21:37du fait qu'une bonne partie
21:39de ces retraités, aussi, ont
21:41façonné cette société,
21:43aujourd'hui, qui périclite,
21:45avec l'étreinte glorieuse, etc., et qui,
21:47effectivement, pour une partie,
21:49ont bien profité. Dans le même temps, moi, je suis
21:51toujours opposé à toute hausse d'impôts,
21:53aujourd'hui, pour qui que ce soit. Pourquoi
21:55on tape d'abord sur les retraités, en fait ?
21:57Parce que c'est facile, parce que c'est simple,
21:59parce que, de toute façon, ils ne vont pas se plaindre,
22:01parce qu'ils ne vont pas faire grève,
22:03parce qu'il suffit, simplement, d'augmenter leurs impôts.
22:05Et c'est une rente qui, en fait, pérenne,
22:07parce que c'est une rente sur 30 ans.
22:09C'est pas forcément d'augmentation d'impôts, même s'ils en ont eu.
22:11C'est plus avec un remboursement.
22:13C'est de l'augmentation d'impôts.
22:15C'est comme quand Bruno Le Maire, les sept dernières
22:17années, nous expliquait qu'il n'y avait pas d'hausse d'impôts,
22:19alors qu'il y avait une hausse des taxes sur les éléments.
22:21Ce que je veux dire, c'est à quel moment,
22:23aujourd'hui, justement, lorsqu'il y a une inflation,
22:25normalement, il y a une revalorisation, c'est comme ça que ça fonctionne.
22:27Et donc, il faut tenir un discours
22:29de vérité. Moi, je pense qu'aujourd'hui,
22:31il faut d'abord, justement,
22:33rendre de l'argent.
22:35La question, c'est, vous savez,
22:37le retraité, aujourd'hui, il dépense.
22:39Donc, l'argent, il revient dans l'économie.
22:41Il va dépenser dans le boulanger, dans le
22:43boucher, dans son village, etc.
22:45Il va également donner de l'argent à ses enfants,
22:47ou à ses petits-enfants. Il va pouvoir les aider.
22:49Il va leur transférer de la propriété.
22:51Et il est déjà taxé sur
22:53plein d'éléments. Vous disiez tout à l'heure qu'il va
22:55payer, mais tout le monde paye déjà.
22:57Moi, il y a un terme qui m'a énormément choqué de la part
22:59de Michel Barnier, hier soir.
23:01Il dit, on va récupérer
23:03l'argent. Récupérer. Parce que
23:05quoi ? Ça leur appartient. Ça ne leur appartient
23:07pas. Lorsqu'il y a une ponction
23:09d'impôt sur les Français, quels qu'ils
23:11soient, ce n'est pas récupérer leur argent.
23:13Cet argent leur appartient. On parlait tout à l'heure
23:15d'état de droit, de constitution. La propriété,
23:17c'est dans les droits de l'homme.
23:19Donc, votre salaire, ce que vous avez gagné,
23:21c'est la raison pour laquelle les retraites... Moi, je ne crois pas
23:23au fait que j'aurai une retraite dans 40 ans. Je naisse
23:25aujourd'hui là-dessus. Et c'est la raison pour laquelle le
23:27vrai débat, ça pourrait être de dire comment mettre en place
23:29une retraite par répartition,
23:31comment faire accéder à l'emprisonnement,
23:33comment capitaliser. Bien entendu,
23:35parce que demain, on se fera taxer.
23:37Là, on parle du budget de l'État. Moi, je suis d'accord sur un point,
23:39c'est que de toute façon, toute hausse d'impôt, à un moment donné,
23:41touche tout le monde. Quoi qu'il arrive,
23:43on ne s'intéresse qu'à une seule partie
23:45de la population.
23:47Maintenant, qui doit payer ?
23:49Moi, ça ne me choque pas aujourd'hui que les retraités
23:51puissent être mises un peu plus à contribution.
23:53Voilà, je le dis très tranquillement.
23:55Est-ce que vous dites tous les retraités ? Non, justement, j'y viens.
23:57Pas tous les retraités. D'abord, il y a
23:59une chose qu'il faut dire. Il y a une différence qu'il faut faire entre
24:01la hausse d'impôt et faire des économies
24:03sur le budget. Là, on parle
24:05de hausse d'impôt pour les
24:07ménages les plus riches. Ça, c'est une chose
24:09qui gagne plus de 500 000 euros.
24:11Mais ce n'est pas complètement déconnant, excusez-moi.
24:13Il faut qu'on regarde comment ça se fait et tout.
24:15Même s'il faut quand même préciser que nos riches sont
24:17les riches qui payent le plus d'impôts en France.
24:19Ça, c'est vrai. Donc, ils participent déjà beaucoup
24:21à l'IFR National. Et puis, vous avez
24:23comment faire en sorte de faire des économies.
24:25C'est de ce dont on parle. Faire des économies.
24:27Et donc, dire qu'on n'indexe pas
24:29les retraites
24:31pendant six mois, on décale de six mois
24:33l'indexation, c'est intéressant.
24:35Et pas sur toutes les retraites.
24:37Les petites retraites, on peut faire une exception
24:39à la règle. Pour les petites retraites, jusqu'à un
24:41certain degré. Vous savez que les retraités
24:43aujourd'hui en France, ce sont les retraités qui vivent le mieux.
24:45Le mieux. Enfin, en tout cas,
24:47peut-être pas le mieux, mais très bien par rapport à d'autres pays
24:49dans le monde. Aujourd'hui, les riches, ce sont les riches
24:51qui sont aussi prélevés, le plus dans le monde.
24:53Le système de redistribution, c'est le meilleur système de redistribution.
24:57Je vous invite au prochain épisode.
24:59Nous sommes rattrapés par le temps
25:01dans un instant. Évidemment, c'est
25:03Christine Bouillaud, Gilles Gansman et tous
25:05les débats vont continuer sur ceux de Radio.
25:07Jusqu'à ce soir et puis tout le week-end
25:09avec Jean-Marie Bordry et l'ensemble des émissions.
25:11Passez un bon week-end
25:13également et merci Eric Degner,
25:15Alex Darmon.
25:17Je l'ai bien dit.

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