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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Neuf heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04A la une, ce matin, après son OPA sur la France des tours, Jean-Luc Mélenchon se lance
00:10à la conquête de la France des bourgs.
00:12Vendredi reçu en majesté à l'université, il met en avant sa vision du grand remplacement,
00:16je cite celui d'une génération qui vient après l'autre et ne ressemblera jamais à
00:20la précédente.
00:21La France, terre de tradition, de transmission, de mœurs à protéger d'un passé plus grand
00:26que nous.
00:27La limite, la France créolisée de Jean-Luc Mélenchon.
00:29Ce samedi encore, Jean-Luc Mélenchon toujours est allé encore plus loin et il prévient,
00:34je cite encore, des familles de quartiers populaires arrivent dans la ruralité.
00:38Je dis à ces gens, cette partie du pays est à nous, la nouvelle France, c'est la
00:43nôtre.
00:44On ne peut reprocher à Jean-Luc Mélenchon d'avancer masqué, rouleau compresseur idéologique
00:49où le communautarisme ne pose aucun problème, opposant les quartiers et les terroirs où
00:54les Français et le Français enracinés est un danger.
00:58L'immigration et son carburant électoral, quand les politiques ergotent sur les termes
01:03de submersion, lui regarde le compteur tourné, quant aux contours, ils sont ceux d'une France
01:09sans frontières, d'une grande bascule rêvée, un seul prisme, le nombre, le nombre, le
01:15nombre.
01:16Et on en parlera évidemment dans cette émission, mais avant cela, le point sur l'information
01:19avec vous Marine Sabourin.
01:20Bonjour Marine.
01:22Bonjour à tous.
01:23Terrible drame aux Pays-Bas.
01:24Une fillette de 11 ans est morte poignardée hier après-midi dans la commune de New Arrayne.
01:29Le suspect est un homme de 29 ans, originaire de Syrie.
01:32Selon la police néerlandaise, l'individu aurait agi de manière confuse ces derniers
01:36jours.
01:37Israël confirme la reprise des négociations avec le Hamas.
01:40Demain à Washington, elles porteront sur la deuxième phase de l'accord de cesser
01:43le feu.
01:44On le rappelle, durant les six semaines de la première phase, 33 otages israéliens
01:48doivent être remis à Israël contre 1 900 prisonniers palestiniens.
01:52Et puis la voiture de Formule 1 la plus chère du monde, vendue en Allemagne hier, il s'agit
01:56de l'emblématique Mercedes W196 R de 1954, connue pour sa carrosserie aérodynamique
02:03unique.
02:04Elle a été vendue pour 46,5 millions d'euros, 50 millions d'euros en comptant les frais.
02:09C'est à vous Eliott pour l'heure d'épreuve.
02:11Et nous restons sur cette image puisque c'est Sarah Salmane qui a acheté cette voiture
02:16à 46 millions d'euros.
02:17Félicitations.
02:18Elle est juste en bas des locaux de CNews, effectivement.
02:24C'est une acquisition qui m'a coûté finalement pas si cher que ça.
02:2746 millions d'euros.
02:28Et je vous la prêterai avec grand plaisir.
02:30Merci, merci.
02:31D'ailleurs, n'oubliez pas quand même, parce qu'il y a les contraventions.
02:34Je ne sais pas si c'est critère 3 pour la mairie de Paris.
02:38Je ne sais pas s'ils oseront me verbaliser avec un tel véhicule.
02:41Bonjour, chère Sarah Salmane.
02:43C'est un propre caractère humoristique au cas où les personnes...
02:46Parce qu'il y a déjà l'Arkhom qui est en train de signaler là.
02:48Vous allez prendre une amende.
02:49Olivier Vial est avec nous, chère Olivier.
02:52Bonjour.
02:53On est avec Arnaud Benedetti et Joachim Le Floch-Imad.
02:56On va commencer avec un sujet absolument passionnant, du moins très intéressant, qui dit beaucoup
03:02de choses sur l'état de notre société et sur l'insécurité qui y règne.
03:05Parce que les Français n'en peuvent plus.
03:07Ça touche évidemment toutes les strates de notre société, tous les quartiers.
03:11Et on va partir à Saint-Ouen.
03:12Vous avez un commerçant d'une supérette qui n'en peut plus que des individus viennent
03:18voler dans sa supérette.
03:19Donc il a décidé de faire quelque chose.
03:21Il met la photo des voleurs, il affiche la photo des voleurs de sa supérette.
03:27Et il va être, pour afficher cette photo, menacé par un individu qui reconnaît le
03:32ou la voleuse et lui dit « mais tu vas l'enlever tout de suite parce que ce que tu fais est
03:36illégal ».
03:37C'est vrai.
03:38Vous avez entièrement raison.
03:39La victime propriétaire de la supérette est hors-la-loi parce qu'il montre la photo
03:47du voleur.
03:48On est dans un monde de fous.
03:49On regarde cette séquence parce qu'il va être directement menacé.
04:09Et on comprend que cet individu est susceptible de payer ce qu'a volé l'individu précédemment.
04:34C'est un monde de dingue.
04:36Vous avez vu d'ailleurs que l'employé ou le propriétaire de cette supérette n'est
04:43peut-être étranger puisqu'il ne parle pas très bien, du moins il a du mal à s'exprimer.
04:48Donc ça touche tout le monde en fait cette insécurité.
04:50Et lui va mettre la photo.
04:52Qu'est-ce que vous en pensez ? Et vous avez entièrement raison, il est hors-la-loi cet individu.
04:56Moi je suis avocate.
04:57Donc ce que je vois c'est une infraction.
04:58Une infraction c'est une atteinte à la vie privée.
05:00C'est possible d'un an d'emprisonnement, 45 000 euros d'amende d'une part.
05:03Deuxième infraction, une atteinte à la présomption d'innocence.
05:05Si vous écrivez un tel voleur, c'est une diffamation.
05:08C'est ça que vous voyez dans un premier temps ou pas ?
05:10Moi je suis avocate.
05:11Donc c'est ce que vous voyez, c'est l'avocate qui voit ça.
05:14Moi je suis juste français, je vois qu'un homme qui travaille probablement jusqu'à
05:18tard le soir n'en peut plus de se faire voler par les mêmes individus.
05:22Et qu'est-ce qu'il fait ? Il affiche la photo du voleur.
05:24Il y a certains pays où on pratique le name and shame, auquel cas c'est autorisé.
05:27Peut-être qu'il faudrait changer les choses.
05:28En France c'est autorisé ?
05:30En France, Gérald Darmanin pratique le name and shame sur la fiscalité.
05:36Vous avez les avideurs fiscaux qui existent.
05:39C'est devenu, pour l'État, pour le ministère de la Justice, une pratique dès 2018.
05:46Donc effectivement, ce que l'État et le gouvernement proposent, ce fameux name and shame,
05:50on est encore sur Bruno Retailleau qui en a parlé aussi,
05:54c'est vrai que certains commerçants ont envie de le faire.
05:58Et il y a même une association qui s'était créée il y a quelques années,
06:01RALVOL, qui essaye justement de militer pour qu'on autorise ça.
06:06Parce qu'effectivement, c'est assez efficace.
06:10On a interrogé le fondateur, du moins le président de ce collectif qui s'appelle RALVOL.
06:17Écoutez, Jérôme Jean qui réagit justement à cette vidéo.
06:21Aujourd'hui, de plus en plus de commerçants font ce que cet épicier parisien a fait,
06:25c'est-à-dire afficher le visage des voleurs.
06:27C'est une pratique de plus en plus courante qui existait déjà depuis quelques années
06:31et qui se multiplie depuis quelque temps.
06:33Parce que les commerçants sont désabusés, ils n'ont plus de solution.
06:36De plus en plus de commerçants diffusent le visage des voleurs
06:39parce qu'ils se sentent abandonnés, il n'y a pas de solution.
06:42Donc voilà, ils ont trouvé ce moyen-là et c'est plutôt efficace.
06:45Nous portons depuis déjà une petite année une proposition de loi.
06:49C'est pour ça que nous croyons beaucoup en cette proposition de loi
06:51qui a été jugée recevable par l'Assemblée nationale.
06:54Cette proposition de loi va permettre d'encadrer le dispositif
06:57qui permettra demain aux commerçants et aux artisans de pouvoir diffuser le visage des voleurs.
07:01Il y avait un léger souci technique, vous n'avez pas pu voir le nom de la personne qui était en train de parler.
07:05Il s'appelle Jérôme Jean, il est président du collectif dont vous étiez en train de parler, le collectif RALVOL.
07:12On a posé, vous savez, on a la possibilité de faire un CVOX, c'est une consultation,
07:15ce n'est absolument pas un sondage, mais ça donne le pouls.
07:17Et je pense vraiment aux téléspectateurs qui nous regardent ce dimanche matin.
07:20Ils se réveillent, ils voient un commerçant qui est dans la grande difficulté en insécurité permanente,
07:25qui en a ras-le-bol de se faire voler, qui décide de mettre de la photo du voleur.
07:29Donc un commerçant affiche la photo d'un voleur.
07:30Est-ce que cela vous choque ?
07:32Vous prenez votre téléphone, vous scannez le QR code et vous répondez oui ou non.
07:38Joachim Le Floquimade.
07:39Ce qui est frappant, c'est aussi le sentiment d'impunité qu'on voit à l'œuvre,
07:43puisque la personne est littéralement en train de menacer un commerçant
07:46et elle se sent autorisée à filmer, à diffuser elle-même les images sur les réseaux sociaux,
07:49puisqu'elle sait qu'elle n'aura aucune peine à la fin.
07:53Est-ce que vous me permettez de vous reprendre ?
07:54Juste une chose, est-ce qu'on peut, autour de la table,
07:56arrêter avec les sentiments d'insécurité, impunité, sentiment de submersion ?
08:00Est-ce que c'est de l'impunité ou pas de l'impunité ?
08:02C'est de l'impunité, non.
08:05Je ne pense pas être particulièrement axé sur la matière.
08:07Il y a eu un sentiment de laxisme lorsque je vous ai entendu parler de sentiment d'impunité.
08:11Il y a un récent baromètre fiducial au Doxa qui montre que pour 92% des Français,
08:15l'insécurité augmente. Et là encore, ce n'est pas un sentiment, c'est une réalité statistique.
08:19Et on voit bien à travers cette vidéo que cette insécurité endémique,
08:23elle frappe non pas la gauche, non pas la droite, mais l'ensemble des Français.
08:27Des gens qui sont à l'euro près à la fin du mois, qui bossent dur,
08:29qui veulent juste élever leur enfant dignement.
08:31Et j'aimerais que la gauche, qui vénérait auparavant la Constitution de 1793,
08:35qui faisait de la sécurité un droit naturel et imprescriptible,
08:38se souvienne un peu de son héritage,
08:40plutôt que de fermer les yeux systématiquement sur les réalités qui gênent.
08:43Et pour le coup, vous avez entièrement raison,
08:44parce que vous pensez bien que l'employé de cette supérette,
08:46ou même qu'il soit employé ou propriétaire, il ne gagne pas forcément beaucoup.
08:50Et il est même racisé.
08:51Et donc, il est en grande difficulté aujourd'hui.
08:55Il n'en peut plus, il en a ras le bol.
08:56On écoute Eric Henry d'Alliance Police, qui lui aussi revient sur les propos de Sarah Salmane,
09:02qui dit mais cet homme, le propriétaire ou du moins l'employé, il est hors la loi.
09:07On peut comprendre le ras le bol du commerçant,
09:09surtout s'il est volé régulièrement et par les mêmes personnes.
09:12Mais c'est illégal parce que ça porte atteinte à la présomption d'innocence.
09:18Alors le paradoxe, c'est que le commerçant pourrait être poursuivi pour diffamation
09:22tant que la voleuse ou le voleur n'a pas été interpellé
09:26et a été sanctionné par la justice.
09:29Je sais qu'il y a une proposition de loi qui avait été déposée en 2024
09:33par un parlementaire modem, ça n'a pas encore abouti.
09:38Mais rien n'a abouti en fait.
09:39Les politiques s'écharpent pendant des heures à Arnaud Bénédicte sur les mots.
09:44Cette semaine, parler de submersion migratoire, c'était le grand scandale.
09:48On en a beaucoup parlé.
09:51Mais vous avez la sensation qu'entre lundi et dimanche,
09:53dans la loi, des choses avancent pour réduire les flux migratoires en France ?
09:57Je n'ai pas vraiment cette impression.
09:58Non, pas vraiment.
09:59Le problème, c'est qu'il faudra encore avoir les moyens parlementaires et politiques
10:02de pouvoir pousser jusqu'au bout cette loi.
10:04Il faut l'espérer en l'occurrence.
10:05Mais moi, ce qui me frappe dans cette affaire, c'est qu'in fine,
10:08le droit ne protège plus.
10:10C'est-à-dire que le droit devient une arme pour protéger ceux qui ne respectent pas,
10:13finalement, l'ordre public et qui ne respectent pas le droit.
10:16C'est terrible parce que ça va poser, in fine, la question du consentement au droit
10:20et du consentement à l'état de droit.
10:22Parce que la question fondamentale dans une société,
10:24une société ne peut pas fonctionner si la sécurité n'est pas assurée.
10:27C'est la condition minimale.
10:29L'État est né comme ça.
10:30L'État, il est né pour assurer la sécurité.
10:32Donc aujourd'hui, à partir du moment où l'État n'est plus capable,
10:34ou en tout cas n'apparaît plus capable de mener cette mission
10:37qui est la mission régalienne par excellence,
10:39finalement, vous allez avoir des phénomènes de non-respect de la loi de tous les côtés.
10:45Ou à l'inverse, ça va être la soumission de la société.
10:48Pardonnez-moi, quand ces dernières années, on vous parlait d'une société de vigilance,
10:52et que c'était le ministre de l'Intérieur et même le président qui vous parlaient
10:55d'une société de vigilance, qu'est-ce que ça veut dire ?
10:57C'est-à-dire qu'il faut se soumettre aux délinquants ?
11:00C'est quoi la société de vigilance ?
11:02C'est le retour à la sécurité privée.
11:04En matière fiscale, vous parliez de la matière fiscale,
11:07il existe ce qu'on appelle les aviseurs fiscaux depuis 2018,
11:10où vous pouvez littéralement dénoncer une personne à l'administration fiscale.
11:14Et ça, c'est autorisé, c'est un dispositif qui s'appelle aviseur fiscal.
11:17Oui, mais pour ça, ils n'ont pas de problème.
11:19Pour ça, l'État n'a pas de difficulté, en effet.
11:21Aucun problème.
11:22En revanche, pour le petit commerçant qui se fait racler, là, ils ont des problèmes.
11:25Faible avec les forts, fort avec les faibles.
11:28Je vous propose qu'on avance, mais dans la continuité de l'impunité.
11:32Le drame d'Elias est le symptôme de cette impunité,
11:36est le symbole de cette impunité.
11:38Vous avez deux délinquants qui étaient connus de la justice et de la police,
11:41et ils ont recommencé leur méfait,
11:44quitte à utiliser un couteau pour tuer un adolescent de 14 ans
11:48qui sortait d'un entraînement de football la semaine dernière
11:51et qui a refusé, lui, de se soumettre et de donner son téléphone.
11:55Et donc, Elias est mort.
11:56Une semaine plus tard, vous savez que sur tous les terrains de football ce week-end,
12:00il y avait une minute de silence, un hommage pour Elias,
12:03que ce soit sur les terrains professionnels comme les terrains amateurs.
12:06Et donc, hier, avant le début de la rencontre entre le Paris Saint-Germain et Brest,
12:10il y a eu cette minute de silence que je vous propose de revivre ensemble.
12:30Alors, il y a marqué le monde du football lui rend hommage.
12:33C'est vrai.
12:34En revanche, j'y ai pensé tout à l'heure.
12:36Je me suis dit, les footballeurs n'ont pas réagi ces derniers jours.
12:41Je n'ai pas entendu de petits temps, je suis parti trop vite,
12:44parti trop tôt pour Elias, 14 ans.
12:46Et ça m'a frappé.
12:48Je me suis dit, bon, certes, la Ligue, la Fédération,
12:51ils ont organisé quelque chose et c'est déjà très bien, bien sûr.
12:54Mais les footballeurs qui représentent tellement pour les nouvelles générations,
12:58qui sont des exemples de réussite,
13:01qui sont aussi une sorte de fantasme pour les jeunes, de rêve absolu.
13:06Ils n'ont pas réagi sur ce drame.
13:09Malheureusement, ils sont les fruits de cette époque-là.
13:12C'est qu'on sent bien qu'une grande partie des footballeurs sont tout à fait dans la logique
13:18de la dénonciation du racisme systémique, etc.
13:20Et qu'il y a certaines victimes.
13:22Cette fois-ci, c'est eux qui les invisibilisent.
13:24Et effectivement, quand vous n'êtes pas racisé,
13:27on juge qu'il ne peut pas y avoir de victime, que ce ne sont pas des victimes.
13:32Il n'y a qu'une couleur qui peut être la victime.
13:35Et ça, c'est malheureusement un discours qu'on entend beaucoup,
13:37à la fois à l'extrême gauche, mais qui finalement est aussi pris de plus en plus
13:42dans les milieux des artistes et des footballeurs.
13:44Sur les lieux du crime, le sentiment d'insécurité tient.
13:47L'insécurité grandit.
13:49Le rétro-sentiment de l'espoir.
13:50Évidemment, un peu trop d'ailleurs.
13:52Et les habitants dénoncent un manque d'encadrement pour les mineurs.
13:55Je vous propose de voir le reportage produit par nos équipes.
13:58Alexandra Bischoff et Kinson étaient sur place.
14:02On y était hier, on y était également vendredi.
14:05Je vous montrerai parce qu'il y a une cagnante aussi qui a été créée
14:08par le Pitré-Aulier Football Club ainsi que par la famille pour une œuvre.
14:11Pour l'instant, elle n'est pas encore déterminée.
14:13D'abord, voyons le sujet.
14:16Un hommage est rendu alias par une association du quartier.
14:19Décédé le 24 janvier,
14:21les habitants sont toujours sidérés par les circonstances de sa mort.
14:25C'est tragique.
14:26Nos enfants ont l'âge d'Elias et font aussi des activités dans le quartier.
14:31Ça choque, oui, bien sûr.
14:33Tout ça pour, à la base, voler un portable.
14:37Le nombre de rixes entre jeunes est en hausse pour des motifs souvent futiles.
14:41Comment des mineurs peuvent circuler librement avec une arme blanche ?
14:45C'est la question que se posent les passants avec qui nous avons échangé.
14:48Il n'y a pas d'excuses.
14:49Les gens qui ont fait ça, c'est des criminels, des assassins.
14:53Peu importe l'âge.
14:54Aujourd'hui, ils se bagarrent avec des cutteurs, des bombes lacrymogènes.
14:57On est vraiment dans un monde complètement différent.
14:58On ressent beaucoup d'angoisse, on a peur pour nos enfants.
15:01On n'a plus envie de leur acheter des téléphones qui coûtent cher.
15:03On n'a plus envie qu'ils s'habillent avec des vêtements dernier cri.
15:07On leur demande de se fondre dans la masse et de ne pas se faire remarquer.
15:10Certains dénoncent le manque d'encadrement par la justice
15:13et l'échec de l'autorité parentale.
15:16Je pense qu'on ne pourra jamais rien faire là-dessus.
15:17Si les mineurs ont décidé d'avoir une arme blanche,
15:19ils peuvent en avoir une et ils se débrouilleront toujours pour en avoir une.
15:23Ils n'ont pas eu d'éducation peut-être assez serrée.
15:28La mairie de Paris a lancé ce lundi un plan de lutte
15:30contre la prolifération des armes blanches.
15:33Prise de parole en milieu scolaire ou médiateurs dans les rues.
15:36La Ville va organiser dans les prochains mois
15:38de nombreuses interventions auprès des jeunes sur le danger des armes blanches.
15:42Prise de parole dans les collèges et médiateurs dans les rues.
15:45Franchement, la mairie de Paris.
15:47Alors ils sont beaucoup plus efficaces quand c'est pour assainir la Seine
15:49et faire trempette dans la Seine.
15:511,4 milliard pour faire ça.
15:53Mettez les 1,4 milliard pour la sécurité pour les Français liens.
15:56C'est une question de priorité.
15:57D'ailleurs, vous avez entendu le témoignage de cet homme très courageux face caméra
16:01qui dit il n'y a pas d'excuses, il n'y a pas d'âge.
16:04Quand vous avez un couteau et que vous faites ça, ce sont des criminels.
16:08Peu importe l'âge.
16:09C'est très courageux ce monsieur.
16:11Je disais simplement que c'est une question de priorité.
16:13Si la mairie de Paris estime qu'il est plus important d'assainir la Seine
16:16pour un plongeon dans l'année plutôt que de gérer les problèmes de sécurité et de délinquance.
16:22Après tout, c'est leur choix.
16:23Et la maire du 14e, finalement, était dans cette droite ligne et dans cette continuité.
16:28C'est l'affiliation Anne Hidalgo-Madame Petit qui expliquait qu'elle avait tout fait
16:32pour lui décontrôler la sécurité dans son quartier.
16:34Juste qu'elle allait terminer son point média et sa conférence presse
16:37et qu'ensuite elle verrait.
16:38Quelle indécence.
16:39Le problème, Sarah, va au-delà de la mairie de Paris.
16:41Parce que la mairie de Paris a eu une communication totalement inadaptée
16:44et absolument contre-productive, c'est le moins qu'on puisse dire.
16:47Mais c'est un problème, je veux dire, c'est un problème de législation.
16:50En l'occurrence, on sait très bien que si on ne modifie pas la justice des mineurs,
16:54là aussi, on ne change pas strictement rien à la situation.
16:58Si on ne responsabilise pas les parents, et là aussi ça nécessite malgré tout
17:02l'appareil législatif, on n'y arrivera pas.
17:04C'est un problème.
17:05Si on n'avait pas eu la césure, c'est la césure le problème.
17:08Il faut expliquer ce que c'est la césure.
17:09La césure, ça veut dire que selon le code de justice pénale des mineurs,
17:12il y a eu une première audience pour déterminer la culpabilité,
17:15une deuxième audience qui intervient admettons six mois après,
17:17là c'était prévu pour juin, qui détermine quelle est la peine.
17:21Sauf qu'entre-temps, il était à l'extérieur.
17:23Donc si on avait eu une seule et unique audience, donc pas de césure,
17:26ce qui était prévu notamment par Gabriel Attal,
17:28hé bien Elias serait encore en justice.
17:29Ça c'était 2021, c'est porté par Eric Dupond-Moretti, pensé par Mme Belloubet.
17:34Il faudrait que M. Dupond-Moretti, le ministre du sentiment d'insécurité,
17:39qui est devenu un excellent comédien, j'en suis certain,
17:42vienne sur ce plateau pour expliquer pourquoi il a mis en avant
17:47et il a poursuivi la politique de Mme Belloubet.
17:50Il faudrait avoir Mme Belloubet, M. Dupond-Moretti qui nous explique cette césure.
17:54Il vous dirait que la philosophie de l'ordonnance de 45,
17:56c'est la pédagogie et l'éducation et non pas la sanction.
17:58Et que cette ordonnance précisément a été reprise
18:00dans le code de justice pénale des mineurs de 2021.
18:02Vous avez raison.
18:03Ils ont juste 80 ans de retard.
18:05Avec une partie de la pensée de gauche, c'est de dire
18:07la société évolue, il faut s'adapter sur un certain nombre de sujets.
18:11Et là, on voit bien que la société évolue avec, en effet,
18:14le caractère endémique d'une violence de plus en plus jeune
18:17et de plus en plus violente.
18:18Donc, il faut s'adapter sur le plan législatif pour pouvoir y réagir.
18:22On s'adapte, mais on s'adapte dans le mauvais sens.
18:24Ce qui est terrible, Arnaud, c'est que les réponses dont vous parlez là,
18:27vous auriez 80% des Français qui voudraient un sursaut en ce sens.
18:30Mais le sommet de l'État préfère répondre par la léthargie politique,
18:34par la moraline et par les effets d'annonce.
18:36C'est une pente très dangereuse.
18:37Et tant qu'on continuera à suivre cette pente,
18:39on est condamné à revivre toujours les mêmes scènes,
18:41c'est-à-dire les bougies, les cagnottes, les minutes de silence.
18:44Et ça me donne envie de pleurer quand on voit ces images.
18:46Pour Elias, pour sa famille, mais aussi pour les Elias d'hier,
18:49pour les Elias de demain, pour tous les parents qui sont terrifiés
18:51à l'idée que leur enfant ne rentrera pas.
18:53Vous avez dit l'important, c'est la loi.
18:54Vous avez entièrement raison.
18:55L'application.
18:57Mais attendez, déjà, si vous avez une loi,
18:59mais il faut que cette loi fasse consensus,
19:01il faut qu'elle soit votée.
19:02Madame Petit, dans le 14e arrondissement,
19:06Mme Hidalgo, la maire de Paris,
19:08n'était pas forcément sur la même ligne que M. Attal,
19:11qui disait qu'il faut comparution immédiate,
19:13qu'il faut supprimer l'excuse de minorité,
19:15qu'il faut réduire un maximum ce temps
19:17entre l'effet et la peine annoncée et la peine exécutée.
19:22Moi, il me semble juste qu'aujourd'hui,
19:24regarde la configuration du Parlement,
19:26il y a peut-être une majorité pour voter ce type de dispositions.
19:29Vous voulez voter avec le diable ?
19:30Vous voulez voter avec le RN ?
19:32Arnaud Bénédict, vous voulez voter avec le RN ?
19:36Avec la gauche, en tout cas,
19:37puisque sur la violence des mineurs,
19:39les écolos ont parlé d'une fuite en avant réactionnaire.
19:41Ils l'avouent trop bien, ce qui a brisé l'attal.
19:43Effectivement, il y a quand même aussi le fait
19:45que tout ça, c'est lié à des choses très concrètes.
19:49C'est parce qu'on n'a pas suffisamment de places de prison
19:51qu'on a une justice aussi qui, de plus en plus,
19:54fait tout pour ne pas mettre les gens en prison.
19:56Oui, la carcérophobie.
19:57On a besoin à la fois de revoir le code électoral,
20:01tout ce que vous avez dit,
20:02mais on a surtout besoin de construire des places.
20:04On a besoin de prisons,
20:05parce que si on veut être crédible,
20:07il faut qu'on ait la possibilité de mettre des gens en prison.
20:10Et là, aujourd'hui, on n'a malheureusement
20:12plus du tout suffisamment de places.
20:14Ce que je vous propose,
20:15c'est qu'on fasse une courte pause
20:17parce qu'on va sur un autre sujet ensuite.
20:19Je vais vous faire écouter Jean-Luc Mélenchon ce week-end.
20:22Je le disais tout à l'heure.
20:23Après l'OPA sur la France des tours,
20:25direction la France des bourgs.
20:27Il veut une autre France.
20:28D'ailleurs, il dit, c'est la nôtre.
20:31Il se présente comme un enfant immigré,
20:34fils de Maghrébin, né au Maghreb, pardonnez-moi.
20:38Et il dit, voilà, la France rurale, c'est la nôtre.
20:42Juste avant la publicité, je voudrais rappeler
20:44qu'il y a une cagnotte qui a été ouverte
20:46par le Pitré-Aulier, le club d'Elias.
20:48En lien avec la famille d'Elias,
20:51les fonds seront utilisés pour une cause,
20:54une œuvre que le Pitré-Aulier Football Club
20:56et la famille choisiront ensemble.
20:59Pensons bien sûr à la famille d'Elias
21:01ainsi qu'à tout le club du Pitré-Aulier.
21:04On revient dans un instant pour la suite
21:06de l'heure des proies tout de suite.
21:11Quasiment 9h30 sur CNews,
21:13vous êtes très nombreux à réagir sur les réseaux sociaux.
21:16Après notre premier sujet,
21:18un commerçant qui affiche la photo d'un voleur.
21:21Est-ce que ça vous choque ?
21:23Un homme qui n'en pouvait plus d'être volé
21:25du côté de Saint-Ouen dans sa Superette.
21:28Pour avoir affiché la photo d'un de ses voleurs,
21:31il a été menacé par un autre individu
21:34qui est arrivé dans sa Superette
21:36et qui a reconnu le voleur affiché
21:40par le responsable de la Superette.
21:42Est-ce que ça vous choque ?
21:44Prenez votre téléphone,
21:45c'est une consultation.
21:46On verra le résultat de la consultation
21:49à la fin de l'émission.
21:51J'essaie de retrouver.
21:52Magasin dans Paris, le gérant nous dit
21:54que tous les jours, les bandes viennent
21:56à 5 ou 10, se servent, partent sans payer.
21:58Je lui dis de nous appeler ou de déposer plainte.
22:01Il me répond que vous serez là tous les jours
22:03pour me protéger.
22:04Vous imaginez si ça arrive quotidiennement ?
22:06Ça arrive déjà quotidiennement.
22:08Mais bon, qu'est-ce que vous voulez faire
22:10dans ces cas-là ?
22:11Avant de parler de Jean-Luc Mélenchon,
22:13je voudrais juste vous faire réagir
22:15puisque vous savez que demain,
22:17le gouvernement Bayrou est en sursis
22:20puisqu'il va utiliser le fameux 49.3
22:23pour faire passer son budget.
22:25Donc il y aura une motion de censure.
22:26Ce qui m'intéresse,
22:27puisque la petite popote politicienne,
22:29on a tout compris.
22:31En revanche, ce qui m'intéresse,
22:32c'est que l'amendement prévoyant
22:33de mettre fin aux avantages
22:34dont bénéficient les anciens chefs d'État
22:36et chefs du gouvernement
22:37n'a pas été conservé par les députés
22:40de la commission mixte paritaire.
22:41C'est-à-dire que tout le monde doit faire des efforts
22:43sauf les anciens ministres et chefs d'État.
22:46Alors quels étaient ces privilèges ?
22:48Et quels sont ces privilèges
22:49qui seront donc maintenus ?
22:51Un secrétaire particulier pendant 10 ans,
22:54jusqu'à leur 67 ans.
22:55Une voiture avec chauffeur,
22:57sans limite de durée
22:58tant qu'ils en font la demande.
22:59Une protection policière
23:01assurée aux frais de l'État, bien sûr.
23:04Un cabinet de 7 collaborateurs
23:06et 2 agents de service
23:07pendant les 5 premières années
23:08suivant leur départ.
23:10On vous a posé la question
23:11est-ce qu'il fallait supprimer ou non ces privilèges
23:13puisque tout le monde doit faire des efforts ?
23:15Qu'est-ce que vous en pensez ?
23:17Je pense qu'ils n'en ont pas besoin quand même.
23:19Franchement, si on doit faire un effort,
23:20ils doivent le faire eux aussi.
23:22C'est une situation qui n'est pas équilibrée
23:24et on ne peut pas demander aux Français
23:26de faire des efforts
23:27alors que par ailleurs,
23:28à chaque fois qu'il s'agit de réduire
23:30telle ou telle charge
23:32ou tel ou tel salaire
23:33d'un ministre ou n'importe quelle politique,
23:35et bien à chaque reprise,
23:37on est un peu obligé de s'expliquer
23:40parce qu'eux considèrent à leur tour,
23:42chacun à leur tour,
23:43que ça n'est jamais que l'arme d'art
23:45dans le déficit
23:46et que tout doit compter.
23:48Et on se doit d'être exemplaires
23:49parce qu'on est un élu.
23:50Ça nous appauvrit,
23:51ça appauvrit tout le monde
23:53et ils se les roulent en or
23:55et c'est désastreux
23:57et ce n'est pas normal surtout.
23:59Ces privilèges avaient été supprimés
24:01par les sénateurs
24:02et finalement,
24:03c'est maintenu en commission
24:04mixte par les terres.
24:05Sept députés, sept sénateurs
24:07ont fait leur petite popote
24:08en disant
24:09les privilèges des anciens ministres,
24:10on les maintient, M. Vial.
24:12La voiture, c'est important.
24:14C'était un amendement de Nathalie Goulet
24:16qui avait été adopté par le Sénat
24:19et effectivement,
24:20je pense que c'est une bonne chose
24:22parce que je pense qu'on a besoin
24:24d'investir et de donner plus de moyens aux élus
24:26mais quand ils sont en exercice,
24:28quand ils ne sont pas en exercice,
24:29ça ne sert à rien
24:30de continuer à leur donner autant de moyens.
24:31C'était une bonne chose d'enlever les privilèges.
24:34Quand ils sont en exercice,
24:36on a besoin de plus de moyens.
24:38Par contre, aujourd'hui,
24:39continuer à financer des ex-premiers ministres
24:41alors qu'on est en train de produire
24:43quatre ex-premiers ministres par an,
24:45il y a un moment donné,
24:46ça va nous coûter très cher
24:48et ce n'est pas efficace.
24:49Qu'on assure la sécurité des personnes
24:51qui sont en danger.
24:52Mais est-ce que tous les ex-premiers ministres
24:54sont en danger ?
24:55Je pense qu'il y en a certains
24:56qui malheureusement, pour eux,
24:57dans quatre ou cinq ans,
24:58seront oubliés, y compris de ceux qui les menacent.
25:01C'est ce que disait Arnaud Benedetti à la pause.
25:03C'est-à-dire que la plupart,
25:04on ne les connaît pas.
25:05Les gens ne les connaissent pas.
25:06Ils sont dans la rue.
25:07Personne ne sait qui c'est.
25:08Edith Cresson,
25:09qui n'est restée que quelques mois.
25:11Edith Cresson,
25:12quand je sors,
25:13quelqu'un est là
25:14parce qu'elle a réagi à nos confrères de Paris Match.
25:17Il y a trois semaines,
25:18quelqu'un est là.
25:19Mais ça ne me dérangerait pas terriblement
25:21d'en être privé.
25:22Il y a des choses plus importantes
25:23mais je ne verrai aucun inconvénient
25:24à ce que l'on me retire ma protection policière.
25:28C'est ce que Jean Castex a fait.
25:29C'était Nagui Dudacédine.
25:30Jean Castex,
25:31il prend le métro.
25:32Vous le voyez.
25:33Oui, mais bon.
25:35Attendez,
25:36vous vous souvenez de cette photo ?
25:37Quelques jours après la fin de son poste ?
25:41Quelques jours dans la sympathie d'Antibes.
25:43À Matignon,
25:44il était dans le métro tranquillement
25:45sur la ligne 1.
25:46Les gens faisaient des selfies avec lui.
25:48Jean-Luc Mélenchon.
25:49Et c'est la déclaration,
25:50ce sont les déclarations du week-end.
25:51Et je suis certain
25:53qu'elles vont alimenter les débats
25:55dans les prochains jours.
25:57Parce qu'il n'avance pas masqué,
25:58Jean-Luc Mélenchon.
25:59Il veut que la France se transforme.
26:01Il ne supporte plus cette France
26:05qui a conservé quelques traditions.
26:09Ces îlots où vous avez les codes
26:12qui se transmettent de famille en famille.
26:14Et donc, il veut s'attaquer à la France rurale.
26:17Je vous propose de l'écouter
26:19parce que c'est très intéressant.
26:21Il explique que via le phénomène migratoire,
26:25la France est en train de changer.
26:26Et pour lui, c'est la France créolisée.
26:28Il n'y a aucun problème.
26:29C'est notre France.
26:30On arrive, la France rurale.
26:32Voilà ce qu'il dit.
26:34Il se trouve que la crise du logement
26:36est la première des crises
26:38qui atteint la population de la ruralité
26:40et la jeune génération.
26:42C'est qu'il y a une crise du logement.
26:44Eh bien, ceux qui arrivent sont ceux
26:47qui ayant réussi socialement à l'école
26:49et réussi socialement d'une manière générale,
26:52en tout cas assez pour avoir 3-4 sous
26:55pour pouvoir acheter la maison dans ton rêve
26:58et y installer sa propre famille.
27:00Eh bien, c'est celle qui arrive des quartiers populaires
27:02en ce moment.
27:04Cessez donc d'imaginer une France du passé
27:07qui n'est plus là.
27:08Acceptez celle qui est là.
27:10Et dites-vous bien, comme je le dis
27:13à chacun des jeunes gens que je croise
27:15et dont je sais qu'ils sont nés comme moi
27:18au Maghreb ou bien encore ailleurs.
27:21Cette partie du pays est à nous.
27:23C'est notre patrie.
27:25C'est notre pays.
27:26C'est là que naîtront vos enfants.
27:28C'est là que naîtront vos petits-enfants.
27:31Ce pays est à nous tous.
27:33Voilà pourquoi
27:35je parle de la Nouvelle-France.
27:38Les familles des quartiers populaires
27:39arrivent dans la ruralité.
27:40Je le dis à ces gens,
27:41cette partie du pays est à nous.
27:43La Nouvelle-France, c'est l'anneau.
27:45Joachim Lefloi qui m'adresse.
27:46Quand on entend le discours de Jacques Mélenchon,
27:48quand on voit le champ lexical qu'il mobilise,
27:51on se dit qu'il a encore franchi
27:52un palier supplémentaire.
27:54Là, on n'est plus juste dans la créolisation
27:56derrière laquelle il y avait comme l'idée
27:57d'un métissage heureux.
27:58On est dans l'expression chimiquement pure
28:00d'un désir de colonisation,
28:02d'une volonté de liquider
28:04ce qu'on pourrait qualifier de France historique.
28:06Il a le mérite d'avancer à visage découvert,
28:08vous l'avez dit Elliot,
28:09mais tout de même,
28:10que de chemins parcourus depuis 2016-2017.
28:13J'ai retrouvé des déclarations de l'époque
28:16où Jean-Luc Mélenchon disait
28:17qu'il vaudrait mieux, en parlant des migrants,
28:19qu'ils restent chez eux.
28:20Et il écrivait dans son programme présidentiel
28:22au nom de son parti, la France insoumise,
28:23la première tâche est de permettre à chacun
28:25de vivre chez soi.
28:27On connaissait l'expression d'Henri IV,
28:29Paris vaut bien une messe.
28:30Pour Jean-Luc Mélenchon,
28:31Paris vaut peut-être une subversion migratoire
28:33puisqu'il a fait 2-3 calculs électoraux entre temps
28:35où il s'est rendu compte
28:36qu'il lui avait manqué 400 000 voix
28:37pour accéder au second tour.
28:38Et il se dit que pour obtenir
28:40ces centaines de milliers de voix qu'il manque,
28:42il vaut mieux miser sur le clientélisme identitaire
28:44que sur l'universalisme républicain.
28:46Il y a aussi autre chose derrière.
28:48C'est qu'il y a une véritable volonté culturelle,
28:51il y a un mépris pour ce qu'est la France éternelle.
28:55Et là, c'est à la fois quelque chose
28:57qu'on retrouve dans toute l'histoire de la gauche,
28:59on est passé de la repentance historique
29:01à aujourd'hui une préférence de tout ce qui est autre.
29:03Et il y a une phrase qui m'avait marqué,
29:07c'est en septembre 2024,
29:08pendant les universités d'été de la France insoumise.
29:11Jean-Luc Mélenchon dit
29:12« Les Guadeloupéens, ils ont tous cultivé
29:14un certain sentiment d'élite intellectuelle.
29:16Quand vous faites à la fois Césaire,
29:18Frantz Fanon, Glissant,
29:19vous ne pouvez pas dire on est n'importe où. »
29:21Et il conclut plein de mépris
29:23« En Lozère, vous n'avez pas ça. »
29:25On a cette volonté de dire
29:27que dans les territoires ruraux,
29:29il n'y a pas d'élite culturelle.
29:33C'est surtout que cette tradition
29:35qui se transmet de génération en génération,
29:37ça l'insupporte.
29:39Il ne veut plus de ça.
29:41Il y a un côté petit bourgeois
29:43dans tous les révolutionnaires.
29:45C'est quelque chose de classique.
29:46La révolution française a été faite
29:47par des petits bourgeois
29:48qui d'ailleurs se sont pris aux paysans
29:50ensuite très souvent, en l'occurrence.
29:52Et là, ce qui est tout à fait révélateur
29:54avec Mélenchon,
29:56c'est qu'il valide des thèses
29:57qui sont les thèses de Renaud Camus.
29:59La thèse du grand remplacement.
30:01Que par ailleurs, il y a encore
30:03quelques années, il considérait
30:05comme nul et non l'avenu
30:07et comme raciste.
30:09Ensuite, en effet, il s'attaque
30:11à des territoires où, il faut le rappeler,
30:13la France insoumise, c'est le moins qu'on puisse dire,
30:15ne réussit pas des scores électoraux.
30:17C'est-à-dire que c'est des territoires ruraux
30:19où, en effet, on sait très bien
30:21que ce sont des territoires qui, aujourd'hui,
30:23votent plutôt majoritairement à droite,
30:25plutôt que majoritairement pour le rassemblement national.
30:27Donc, il s'attaque à ce cœur électoral-là.
30:29– Exactement, et avec la révolution démographique,
30:31avec la transformation démographique,
30:33il attend qu'une chose,
30:35que le compteur tourne,
30:37et que dans cette ruralité,
30:39il y ait une transformation de la société
30:41pour que soit imposée
30:43son idée de la France, France créolisée,
30:45et cette idée d'une France éternelle,
30:47qui a eu cette expression autour du plateau,
30:49qui est parfaite,
30:51eh bien ça, c'est son ennemi, c'est son combat.
30:53– Ecoutez, parce que vous aviez parlé de M. Camus
30:55et du grand remplacement.
30:57La veille, toujours dans la région toulousaine,
30:59il est cette fois-ci reçu en majesté
31:01dans une université.
31:03C'est quand même incroyable que Jean-Luc Mélenchon
31:05aille dans les universités, pourquoi pas ?
31:07Ce qui me sidère, c'est que Jean-Luc Mélenchon
31:09fait ce que, par exemple, Éric Zemmour
31:11ne pourrait jamais faire,
31:13être dans une université, tenir des conférences,
31:15faire la tournée des popotes avec Stanislas Trigo,
31:17pourquoi pas ?
31:19Puisque Louis Boyard est lui aussi reçu en majesté
31:21dans les universités.
31:23Je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon sur le grand remplacement.
31:25– Oui, M. Zemmour,
31:27il y a un grand remplacement.
31:29Oui, M. Bayrou,
31:31il y a un grand remplacement.
31:33Quel est ce remplacement ?
31:35Ce remplacement,
31:37c'est celui d'une génération
31:39qui vient après l'autre
31:41et qui ne ressemblera jamais
31:43à la précédente.
31:45Car non, le futur n'est pas voué
31:47à être le passé toujours recommencé.
31:49Et il y en a assez
31:51de passer son temps à faire l'apologie
31:53de la tradition.
31:55J'ai même entendu des gens me dire
31:57nous sommes les dépositaires d'une tradition
31:59et nous devons la défendre.
32:01Ah oui, allez-y,
32:03essayez de lire un texte du XVIe siècle
32:05dans la langue de l'époque, vous ne comprendrez pas deux mots.
32:07– Si j'étais mauvaise langue, je dirais que mieux vaut faire
32:09l'apologie de la tradition que l'apologie du terrorisme.
32:11Mais au-delà de ça,
32:13c'est très intéressant
32:15ce qu'il est en train de nous expliquer.
32:17Finalement,
32:19la France, l'histoire de France,
32:21ce passé qui est parfois
32:23plus grand que nous, on est les héritiers
32:25d'un passé plus grand que nous, c'était la phrase
32:27d'Emmanuel Macron.
32:29Ce passé-là, il n'en veut plus
32:31Jean-Luc Mélenchon. – Ce qui est terrible,
32:33c'est que Jean-Luc Mélenchon se prend pour un tribun du XXe siècle
32:35mais en réalité, si on prend
32:37toute la littérature révolutionnaire de Marx
32:39à Régis Debray, on constate que tous les révolutionnaires
32:41avaient les yeux dans le rétroviseur
32:43qui considéraient qu'il fallait puiser
32:45dans le passé une sève féconde
32:47pour construire l'avenir. On est très loin de ça
32:49avec Mélenchon qui parle comme un homme
32:51auto-construit. Je serais quand même un peu moins
32:53pessimiste que vous parce que je pense que ce discours
32:55tout à fait outrancier fait peur à énormément de Français
32:57qui ont une volonté de
32:59demeurer culturellement majoritaires dans leur propre pays.
33:01Ça lui permettra peut-être de tuer la concurrence
33:03à gauche, de gagner en certains points du territoire
33:05mais à mon avis, au niveau national, ça le conduit
33:07dans une forme de marginalité politique. – Mais tout est une question
33:09de nombre et tout est une question de temps.
33:11C'est-à-dire que ce n'est pas à court terme
33:13qu'il pense Jean-Luc Mélenchon. Je vais même vous dire
33:15je ne suis même pas sûr qu'il pense à 2027.
33:17Jean-Luc Mélenchon, il pense
33:19que son idée va perdurer
33:21dans les générations. Dans 20 ans,
33:23on parlera du Mélenchonisme
33:25en disant comme Mélenchon disait
33:27comme Mélenchon disait
33:29acceptons cette France créolisée
33:31arrêtons avec la France éternelle
33:33comme Mélenchon disait
33:35la France des bourgs
33:37n'existe plus
33:39ou du moins le paysage français
33:41– Juste un mot
33:43parce qu'en fait, où je suis un peu plus pessimiste
33:45c'est qu'il n'y a pas que la question de la démographie
33:47quand vous voyez l'accueil qu'il a
33:49ou quand il parle de ce remplacement-là
33:51il est applaudi par des étudiants
33:53les étudiants ne sont pas tous issus des minorités
33:55mais malheureusement dans cette génération-là
33:57et notamment dans certaines
33:59dans les futures élites intellectuelles
34:01ce discours a été porté et…
34:03– Ça reste une minorité quand même
34:05– Je suis d'accord avec Olivier, il est dominant
34:07dans ce type de mobilisation
34:09– Il est dominant à Sciences Po Paris
34:11– Et c'est juste l'élite
34:13mais ça reste l'élite de demain
34:15Sciences Po Paris
34:17et vous en savez quelque chose Joachim Lefebvre
34:19– J'avais le plus grand mal à faire venir Alain Finkielkraut
34:21j'avais passé la journée au téléphone avec la préfecture de police
34:23j'ai le sentiment que ce serait un peu plus simple
34:25– Encore un sentiment
34:27il y a beaucoup de sentiments pour les anciens élèves
34:29de Sciences Po, je rappelle que vous êtes un ancien
34:31élève de Sciences Po
34:33Eric Dupourmoretti, toujours pour parler de Jean-Luc Mélenchon
34:35c'est vrai que l'ancien ministre
34:37du sentiment d'insécurité
34:39désormais comédien
34:41il était l'invité de Léa Salamé
34:43dans Quelle Époque Hier Soir
34:45et vous savez il y a la fameuse séquence, formidable cette séquence
34:47le photocall, c'est-à-dire vous voyez
34:49la photo d'une personnalité
34:51vous lui posez une question
34:53et vient la photo de Jean-Luc Mélenchon
34:55écoutez la réponse d'Eric Dupourmoretti
34:57– Pourquoi vous avez envie de tout pourrir ?
34:59– Rires
35:01– Pourquoi vous tolérez
35:03dans votre groupe
35:05des antisémites notoires
35:07l'êtes-vous devenu vous-même ?
35:09Quand est-ce qu'on arrête
35:11les insultes, les injures
35:13les anathèmes
35:15l'Assemblée Nationale qui était
35:17le plus beau lieu de la démocratie
35:19est devenu un bordel à cause de vous
35:21quand est-ce qu'on arrête ça M. Mélenchon ?
35:23– Alors elle est extraordinaire la séquence
35:25parce que quand il commence en disant pourquoi vous avez envie de tout pourrir
35:27tout le monde rigole et quand il reprend
35:29très sérieusement en disant pourquoi vous avez des antisémites
35:31dans votre parti, là plus personne ne bronche
35:33là ça rigole beaucoup moins
35:35et c'est intéressant quand même le discours
35:37d'Eric Dupourmoretti qui est assez courageux
35:39il lui dit ses quatre vérités, c'est dommage que
35:41ses quatre vérités ne soient pas
35:43dites un peu plus tôt et qu'il n'ait pas mis
35:45autant de force lorsqu'il était
35:47garde des Sceaux
35:49contre les positions de Jean-Luc Mélenchon
35:51plutôt que de s'attarder sur les positions
35:53du Rassemblement National
35:55– Et puis c'est toujours effectivement, ça se voit au moment du choix
35:57et quand au moment au pied du mur
35:59il n'arrive pas forcément à choisir
36:01entre LFI dont il dit
36:03les quatre vérités et le Rassemblement National
36:05qui ces dernières années a montré
36:07qu'il était plutôt en défense
36:09et en lutte contre l'antisémitisme
36:11c'est là où on voit la sincérité des propos
36:13– Oui le problème des politiques c'est qu'ils parlent toujours
36:15quand ils ne sont plus en exercice donc ce serait bien
36:17de le faire quand c'est le cas
36:19– Et on lui souhaite évidemment bonne route
36:21sur les planches puisqu'il est désormais…
36:23– Et peut-être bon retour à la conférie des avocats
36:25– Vous pensez qu'il va faire son comeback ? On peut faire ça ?
36:27– Bien sûr
36:29– Aki Tator, pour le coup ça a resté
36:31– C'est un excellent confrère, très brillant
36:33– Voilà, personne ne pourrait contester cela
36:37Un mot quand même
36:39dans les colonnes du JDD
36:41je ne sais pas si vous avez vu
36:43Marion Maréchal qui a pris la plume pour répondre
36:45aux vandales qui se sont pris
36:47à la tombe
36:49de son grand-père
36:51Jean-Marie Le Pen
36:53Profanation de sépulture
36:55La réponse de Marion Maréchal
36:57c'est la question qu'elle se pose
36:59le spectacle de la sépulture profanée de Jean-Marie Le Pen
37:01amène implacablement
37:03cette question
37:05et elle dit ceux qui ont fêté la mort de Jean-Marie Le Pen
37:07sont souvent les mêmes
37:09qui ont célébré l'attaque du 7 octobre
37:11jusqu'à reprendre le vocabulaire
37:13des djihadistes
37:15en taguant un appel à la lapidation pour Marine
37:17et moi sur les murs
37:19de la place de la République
37:21Arnaud Benéti, un mot sur cette
37:23dégradation
37:25honteuse
37:27Il ne peut être que indigné
37:29et scandalisé par ce qui s'est passé
37:31sur la tombe de Jean-Marie Le Pen
37:33parce qu'on s'attaque à quelque chose qui est sacré
37:35c'est-à-dire le respect
37:37et le repos auxquels ont le droit
37:39les morts
37:41quels qu'ils soient, quelle que soit leur trajectoire
37:43et quel que soit leur passé en l'occurrence
37:45mais en fait ceux qui ont fêté la mort
37:47de Jean-Marie Le Pen sur la place
37:49de la République ont armé
37:51les profanateurs
37:53et sont pris à la tombe de Jean-Marie Le Pen
37:55c'est aussi simple que cela je crois
37:57Dans l'actualité également ce week-end
37:59et c'est l'actualité majeure
38:01c'est la fin de l'enfer
38:03pour un des deux
38:05français pris en otage par les
38:07terroristes du Hamas
38:09ce quatrième étage échange
38:11d'otages prisonniers entre Israël et le Hamas
38:13après 484 jours de captivité
38:15alors il y a le bonheur
38:17mitigé à Tel Aviv
38:19Yarden Bibas est revenu
38:21seul, sans sa femme et ses enfants
38:23les Israéliens espèrent que
38:25tous les otages reviendront en vie
38:27Mathieu Devez, Jérôme Brampton et Kinson
38:33des larmes
38:39puis des rires
38:41le franco-israélien Ofer Calderon
38:43retrouve les siens
38:45après 484 jours
38:47de captivité à Gaza
38:49ils ont suivi
38:51sa libération en direct
38:53soulagement pour son oncle et ses cousins
38:55de le savoir vivant
38:57j'espère que nous pourrons
38:59commencer le processus de guérison
39:03qu'il pourra commencer
39:05à se rétablir avec ses enfants
39:09le puzzle est complet
39:15bonheur partagé sur la place des otages
39:17à Tel Aviv
39:19la foule célèbre aussi la libération
39:21de deux autres otages
39:23je suis très heureux
39:25c'est une journée riche en émotions
39:27j'espère qu'ils reviendront tous
39:29pour que toutes les familles soient enfin réunies
39:31Yarden Bibas
39:33l'un des otages libérés est revenu seul
39:35sa famille est toujours retenue
39:37à Gaza et personne ne sait
39:39si son épouse et ses deux enfants sont toujours en vie
39:41j'ai beaucoup de peine
39:43pour le père Bibas
39:45on reste dans l'attente
39:47de savoir ce qui va se passer pour la famille Bibas
39:49en espérant que tout le monde revienne en bonne santé
39:51vivant
39:53Israël confirme la reprise des négociations lundi à Washington
39:55la prochaine journée de libération
39:57aura lieu samedi prochain
40:01je voulais vous montrer
40:05les deux images du week-end
40:07qui étaient quasiment en simultané
40:09il y a 60 kilomètres qui séparent ces deux images
40:11vous avez à gauche
40:13la place des otages à Tel Aviv
40:15et vous avez à droite Gaza
40:17vous avez à gauche des gens qui célèbrent la vie
40:19une société qui attend qu'une chose
40:21c'est qu'on protège les innocents
40:23et vous avez à droite
40:25des gens qui vont mettre en scène
40:27des gens qui ont souffert
40:29des gens qui vont utiliser
40:31des civils comme des boucliers humains
40:33pour qui la vie n'importe peu
40:35et qu'ils sont prêts à tout
40:37à la mort, au périple meurtrier
40:39pour arriver à leur fin
40:41et ces deux images, nous les avons commentées en direct
40:43sur CNews hier matin
40:45et pour moi, elles symbolisent exactement
40:47ce qu'on vit depuis 485 jours désormais
40:49Sarah Salman
40:51c'est ce qu'on vit et ce qu'on continue de vivre
40:53là j'ai évidemment une pensée
40:55pour la libération des otages
40:57c'est très émouvant et ça nous fait chaud au cœur
40:59à tous, néanmoins
41:01le Hamas est tellement sadique
41:03barbare qu'on en est à espérer
41:05qu'ils ont les enfants Bibas
41:07et la mère des enfants
41:09et qu'ils vont les sortir en dernier
41:11on en est à espérer que ce soit une stratégie
41:13de souffrance psychologique
41:15c'est finalement pour tenir le coup
41:17et malheureusement, on est de plus en plus pessimiste
41:19pour les enfants Bibas
41:21et la mère des enfants
41:23je voulais aussi avoir un mot
41:25pour Laurence Ferrari
41:27qui a tweeté hier
41:29Offer Calderon a été libéré
41:31après plus de 480 jours passé à répéter son nom
41:33continuons à rappeler
41:35celui de Hoad pour demander sa libération
41:37ainsi que les enfants Bibas et leur maman
41:39pourquoi je voudrais avoir un mot pour Laurence Ferrari
41:41parce que c'est la seule
41:43c'est la seule journaliste
41:45de tous les journalistes en France
41:47qui chaque jour pour ses émissions
41:49rappelait les noms des français
41:51franco-israéliens détenus en otage
41:53appelés à leur libération
41:55sans condition
41:57je ne sais pas combien il y a de chaînes en France
41:59je ne sais combien d'émissions
42:01sur les chaînes d'information
42:03qui a dégité quotidiennement
42:05à 13h, à 20h
42:07Laurence Ferrari était la seule à le faire
42:09il y a plusieurs années
42:11je me mets dans la catégorie
42:13tu ne l'as pas fait tous les jours
42:15alors que tu aurais dû le faire
42:17bien évidemment
42:19j'ai une pensée vraiment pour Laurence Ferrari
42:21je suis fier de travailler à ses côtés
42:23et d'être dans ce groupe
42:25avec une femme aussi courageuse
42:27c'est la seule chaîne qui en a parlé tous les jours
42:29et moi j'étais en Israël
42:31c'est la seule chaîne en France
42:33à ma connaissance qui l'a fait
42:35et j'étais en Israël cet été
42:37beaucoup de gens m'ont dit
42:39heureusement que ces news existent
42:41parce que sinon les otages
42:43absolument personne n'en parlerait
42:45Emmanuel Macron a tweeté hier
42:47j'ai pas vu Emmanuel Macron
42:49oeuvrer beaucoup pour la libération des otages
42:51Emmanuel Macron depuis plus de 450 jours
42:53il ne fait pas grand chose
42:55en fait publiquement
42:57c'est une question de sentiment
42:59Emmanuel Macron était en coulisses
43:01Emmanuel Macron et l'Elysée
43:03étaient assez présents
43:05pour les familles d'otages
43:07Monsieur Trump
43:09bien sûr
43:11sur l'accélération du cessez-le-feu
43:13là je parle juste des familles d'otages français
43:15on me disait en coulisses
43:17qu'il y avait une proximité
43:19du moins des contacts très réguliers
43:21voire quotidiens
43:23mais moi je pensais exactement
43:25la même chose que vous
43:27ce qui rend illisible son discours
43:29vous avez un discours public
43:31qui ne correspond pas à ce qui peut se passer
43:33en privé
43:35mais au delà je ferme la parenthèse
43:37Emmanuel Macron
43:39vraiment j'avais une pensée pour Laurence Ferrari
43:41on peut rajouter Bohème sans salle
43:43évidemment
43:45on n'a pas le temps mais j'avais une séquence
43:47absolument savoureuse
43:49Philippe Devilliers
43:51qui a répondu à Jean-Noël Barraud
43:53le ministre des affaires étrangères
43:55en disant
43:57méfiez-vous des influenceurs vendéens
43:59en parlant évidemment de
44:01Philippe Devilliers
44:03et lui a répondu
44:05qu'est-ce que ça fait de vivre couché
44:07couché au pied du régime
44:09algérien parce que vous êtes incapable
44:11de récupérer
44:13notre français otage aujourd'hui
44:15aux mains du régime algérien
44:17on est déjà en retard
44:19juste le CVOX parce que c'est la consultation du matin
44:21savoir quelle a été la réponse
44:2392%
44:25vous êtes plus de 1000 votants
44:27est-ce que cela vous choque ?
44:2992% non
44:318% oui
44:33dans un instant c'est Laurent Saint-Martin pour le grand rendez-vous
44:35Laurent Saint-Martin ministre du commerce extérieur
44:37qui sera l'invité de CNE
44:39à ce soir
44:41merci

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