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Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace

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00:0019h sur CNews, merci d'être avec nous pour le face-à-face.
00:04Peuple de France en colère vient soutenir ce soir le pauvre chevalier blanc affamé
00:10de vertu.
00:11Ceux qu'on entend d'un quignon de pain et fourbu affronter les mains nues, le fourbe
00:18baron noir gavé de caviar et repu.
00:21Voilà, c'est tout, attendez, est-ce que je m'en...
00:25Est-ce que je n'ai pas les mains nues ?
00:29Non, mais attendez, parce que vous n'avez déjà pas de...
00:32Vous n'êtes pas blanc ?
00:33Oui, mais oui.
00:34Ah, tu n'es pas blanc ?
00:35Non, vous avez déjà une tenue qui est discutable d'ailleurs.
00:38On pourrait faire quelques minutes sur votre tenue.
00:40Je me demandais si vous n'aviez pas de la chasse ?
00:42La jalousie de classe, c'est terrible.
00:45Oui, c'est vrai.
00:46J'ai des petits t-shirts.
00:48Oui, c'est autre chose.
00:49Mais vous vous êtes entraîné cet après-midi ?
00:51Entraîné à quoi ?
00:52Aux tirs, puisque vous vous êtes entraîné à l'île.
00:53C'était la chasse cet après-midi, visiblement.
00:55J'en ai assez sur cette scène, je sais que je reçois des messages de solidarité.
01:01Vous êtes beau comme tout, les chasseurs.
01:02Il faut que cesse...
01:03La ligne des chasseurs a décidé de le soutenir.
01:07Que cesse, je reçois M. Pro et Deval, qui vous appelez Deval, vous ?
01:13Je peux m'appeler comme vous voulez.
01:14Deval, qui vous charrie sur vos cachemires, d'ailleurs de bonne alloie.
01:17Voilà ce que je reçois, mais par centaines de milliers.
01:20Le bon mot n'est pas aussi bien partagé que le jeu de poignet.
01:23Il est obligé de dire que c'est du cachemire.
01:25Vous voyez ce que je veux dire.
01:26Félicitations à tous les deux.
01:27Votre livre est numéro un des ventes sur Amazon.
01:29Je ne comprends pas pourquoi vous félicitez M. Drey.
01:31Parce qu'il va être primé, contrairement à vous.
01:34Je rappelle que votre livre est numéro un des ventes, Journal d'un prisonnier, Gilles-William Golnadel.
01:39Et je rappelle également le livre de Julien Drey, qui sera primé dans pas longtemps,
01:43sinon on ira marcher sur l'Assemblée nationale.
01:45C'est des relations, ça.
01:46Qui est Mélenchon ?
01:47Mélenchon sera évidemment dans les thématiques que nous traiterons dans un instant.
01:50Mais avant cela, c'est le point sur l'information.
01:53Peuple de France, avec Isabelle Piboulot.
01:55Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
01:57En Savoie, l'accès aux stations de ski de la Tarentaise reste difficile.
02:01Un éboulement rocheux hier à hauteur d'aigle blanche a causé d'importants embouteillages,
02:07notamment sur la Nationale 90.
02:10Des travaux de sécurisation vont être nécessaires à une semaine des premiers départs en vacances.
02:15Les deux prochains jours seront consacrés à une expertise.
02:18Le rapport des géologues est attendu en milieu de semaine.
02:22Israël dit avoir éliminé 50 terroristes depuis le 14 janvier en Cisjordanie.
02:28Une vaste opération militaire a été menée dès l'aube.
02:31Aujourd'hui, dans le nord du territoire, de nombreux bâtiments,
02:34qui selon l'armée servait d'infrastructures terroristes, ont été détruits.
02:38Des explosions ont retenti cet après-midi dans la ville de Jenin, bastion de groupes armés palestiniens.
02:44Enfin, si vous envisagez de visiter le Louvre prochainement,
02:47un billet supplémentaire sera nécessaire pour admirer la Joconde.
02:51C'est ce que souhaite la présidente du musée.
02:53Pas de billet unique pour voir Mona Lisa, mais bien un billet en plus de l'entrée classique.
02:58Une façon d'admirer l'œuvre de De Vinci de manière autonome par rapport au reste du musée.
03:03En attendant, le Louvre doit être rénové.
03:06Le chantier devrait s'achever en 2031.
03:10Utilisé comme thématique, c'est quand même incroyable de faire payer deux fois.
03:14Vous allez au Louvre et donc vous allez payer pour la Joconde,
03:16ou sinon vous payez que pour la Joconde.
03:18En plus, vu les conditions dans lesquelles on peut voir la Joconde, c'est vraiment cher payé.
03:22Mais bien sûr, c'est quand même incroyable.
03:26Messieurs, premier thème, on va parler de l'ennemi public numéro un du côté de la gauche radicale, Bernard Arnault.
03:34Bernard Arnault était la cible de la gauche radicale.
03:37Il voulait faire rayonner la France dans le monde entier, créer des milliers d'emplois,
03:40avoir un salaire moyen chez les employés de LVMH de 60 000 euros avec les prix par an.
03:45Mais c'est un problème. Et c'est un problème parce qu'il a dit ça cette semaine.
03:49Écoutez.
03:52On écoute Bernard.
03:53Je viens des USA, comme vous l'avez très gentiment noté,
03:56et que j'ai pu voir le vent d'optimisme qui régnait dans ce pays.
04:00Et que quand on revient en France, après avoir passé quelques jours aux USA,
04:06c'est un peu la douche froide.
04:08Quand on vient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter les impôts de 40%
04:14sur les entreprises qui fabriquent en France, c'est quand même à peine croyable.
04:20Donc on va taxer le Made in France.
04:23Pour refroidir les énergies, on fait difficilement mieux.
04:29Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal.
04:33Voilà ce qu'il a dit.
04:34C'était important d'entendre quand même parce qu'il a été accusé de menacer de délocaliser ses entreprises.
04:39Vous allez à Tokyo, à Rio, à New York, vous dites Bernard Arnault, on vous répond LVMH.
04:43On vous répond la France.
04:44Vous allez à Tokyo, Rio, New York, vous dites Sophie Binet, CGT.
04:47Je ne suis pas sûr qu'on puisse vous répondre.
04:49Et Sophie Binet, pourtant, va faire la leçon à M. Bernard Arnault.
04:55Écoutez, ce chantage à l'emploi, on n'en peut plus.
04:57Pour rester sur le cas de Bernard Arnault, c'est seulement 20% de ses salariés
05:02qui sont en France aujourd'hui.
05:03Donc le Made in France est très relatif.
05:05Et ses propos, ses comportements sont à l'image du comportement des grands patrons aujourd'hui
05:10qui coulent le pays.
05:11Ils n'en ont plus rien à faire de la France.
05:13Ils n'en ont plus rien à faire de l'intérêt général.
05:16Leur seul objectif, c'est l'appât du gain.
05:18Moi, j'ai envie de dire, les rats quittent le navire.
05:22Alors messieurs, comment on décrypte ce qui se passe ?
05:25De qui, Sophie Binet, se fait la porte-parole en quelque sorte ?
05:27Déjà, l'expression rabique, les rats quittent le navire, c'est pas terrible entre nous, soit dit.
05:32Mais ça ne m'étonne pas de Mme CGT.
05:36D'ailleurs, ce syndicat, vous savez, on a des syndicats très particuliers en France.
05:42C'est l'une des raisons, d'ailleurs, de la faillite française.
05:45Le syndicalisme très politisé à la française.
05:50M. Arnault, mais qu'est-ce que ça...
05:52Très sincèrement, M. Arnault, il avait plus à gagner, si j'ose dire, à ne rien dire.
05:56Dans l'état dans lequel il se trouve, pourquoi voulez-vous qu'il se mouille ?
06:01Il se mouille simplement parce qu'il a envie de dire la vérité.
06:04Il a envie de dire que la France est dans une situation économique et financière.
06:08Et de ces entreprises, totalement suicidaires.
06:11On est déjà champion du monde des impôts.
06:14Je veux dire, je ne sais même pas ce qui vient à l'esprit des gens, très sincèrement.
06:17Vous savez, je ne suis pas un économiste, je ne dis pas que j'ai pas cette prétention, mais j'ai un peu de bon sens.
06:21On est déjà champion du monde des impôts.
06:24Et on trouve le moyen, pour satisfaire des calculs politiciens totalement sordides,
06:32de vouloir encore imaginer qu'on peut davantage encore taxer les patrons français.
06:37Mais quand vous dites, entre nous, soit dit, c'est la gauche syndicale, ce n'est pas la gauche syndicale.
06:42C'est non seulement la gauche tout court, ou même des démagogues façon M. Leclerc,
06:47qui n'est pas un véritable chef d'entreprise,
06:50et qui trouve le moyen de faire un peu de démagogie sur le dos des patrons français.
06:55Donc, très sincèrement, on est dans une situation, et en plus, comme si ça ne suffisait pas.
07:03On refuse de faire des économies, on est donc dans l'assistanat le plus complet,
07:08mais même les assistés ne sont pas contents.
07:11C'est une spécificité française, où on a les assistés, si j'ose dire, les plus payés,
07:17mais ça ne change rien, ils se considèrent quand même, eux aussi, comme de toute manière maltraités.
07:24Donc, où que je tourne mon regard, je ne trouve que sottises et esprits suicidaires.
07:28Sottises et esprits suicidaires ou pas ? Julien Dray.
07:32Il y a beaucoup de choses. D'abord, il faut arrêter de parler de la faillite française.
07:36Il n'y a pas de faillite française. Il y a des difficultés dans la société française,
07:40mais la société, la France, elle n'est pas en faillite. Voilà, ce n'est pas vrai.
07:43Il faut arrêter, et je discutais encore avec des amis à l'étranger, il n'y a pas longtemps,
07:47qui étaient en visite en France. Ils disaient que la France, c'est quand même un beau pays,
07:50c'est quand même un pays incroyable. Vous êtes quand même particuliers, vous les Français.
07:53Vous passez votre temps à vous taper dessus, alors que nous, on est dans des situations
07:57beaucoup plus difficiles dans d'autres pays, etc.
07:59Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des choses
08:01qu'il faut corriger, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des réformes qu'il faut faire,
08:04mais il ne faut pas non plus toujours nous-mêmes nous enfoncer encore plus.
08:07Premier aspect des choses, cet état d'esprit finit par me chagriner.
08:11Bon, premièrement. Deuxièmement, la question qui est posée, c'est qu'il y a aujourd'hui
08:16effectivement des finances publiques qui sont dans un état catastrophique.
08:18Qui en est responsable ? On sait que les gouvernements ne sont pas éloignés
08:22de cette responsabilité et qu'il faut effectivement un effort, malheureusement, collectif.
08:26On demande un effort aux salariés, et c'est normal qu'on demande aussi un effort
08:30au bénéfice des grandes entreprises qui ont quand même, je le rappelle, un CAC 40
08:35qui leur a versé des dividendes considérables cette année. Voilà.
08:38Donc voilà l'effort qui est demandé. Est-ce que cet effort est trop important ?
08:41Moi, je veux bien, mais quand on est à 100 milliards, je crois, de dividendes
08:45reversés cette année pour le CAC 40, on peut se dire qu'une contribution est la bienvenue.
08:50Mais pas que les patrons, les banques, mais comme vous et moi aussi.
08:53Les classes moyennes sont le plus souvent mises à contribution,
08:56et je dirais d'un certain point de vue que celle qui pourrait le plus se révolter,
08:59c'est elle, parce que c'est elle qui porte le plus la charge de l'impôt.
09:03Non, mais là, je vois bien que mon ami Drey est de gauche. Il n'y a pas de doute.
09:07D'ailleurs, il n'y a pas de mal, mais on voit bien que sur le plan économique...
09:11Il reste un peu de gauche.
09:12Ah, là, il n'y a pas de doute. On reconnaît. Il est resté de gauche.
09:16Pardon, moi, je fais un peu droit de la faillite.
09:19Quand vous êtes...
09:22Vous faites du droit de la faillite.
09:23Oui, je fais du droit de la faillite.
09:25Oui, j'ai compris. J'ai fait quelques études.
09:27Non, mais je vous explique.
09:28Je sais que je suis quelqu'un d'hondeste, mais j'ai fait quelques études.
09:30Permettez-moi de vous dire, sans vouloir vanter mon cabinet.
09:32Oui.
09:33Il m'arrive d'assister des gens qui sont en état de cessation de paiement.
09:37Ça arrive, oui.
09:38Parce qu'ils ne peuvent plus pouvoir emprunter.
09:40Mais ce n'est pas le cas de M. Arnault.
09:42Certainement pas, mais M. Arnault me paraît...
09:45Voyez, si j'ai à prendre... Ne le prenez pas en mauvaise part.
09:48Mais si je dois prendre des conseils bien avisés en matière économique,
09:54j'écouterais davantage M. Arnault que de M. Drey.
09:58Non, mais c'est comme ça.
10:00Je ne doute pas que M. Arnault a certainement des conseils.
10:03En matière d'élégance aussi, d'ailleurs.
10:05Nous empruntons. Nous empruntons.
10:08Vous croyez que je vais céder à sa provocation, sa diversion ?
10:11C'est une tactique.
10:13C'est la diversion gauchiste.
10:15Je ne sais pas. Je ne sais pas.
10:18On a commencé les attaques.
10:20Le procès au gauchiste.
10:22Mieux vaut en rire de notre situation, l'économie financière.
10:25Quand on est à emprunter dans des conditions infiniment plus difficiles
10:29que la Grèce qui se refait la santé, c'est que ça va très mal.
10:34Et je vais vous dire quelque chose.
10:36Il va arriver un moment, peut-être pas demain matin à 9h,
10:39mais si ça ne change pas bientôt, où nous ne pourrons pas emprunter...
10:43Parce que ceux qui nous prêtent, ils ne sont pas français.
10:46Ils ne sont pas français. Vous avez compris ?
10:48Bien sûr. La dette française appartient.
10:51Nous sommes au bord de la faillite.
10:53Lorsque vous avez mis en cause mes compétences économiques,
10:56ce que j'admets totalement, même si j'ai fait quelques études,
10:59vous savez que l'épargne privée française est la plus importante d'Europe.
11:02Donc l'épargne privée française, aujourd'hui,
11:05est aussi une garantie pour ceux qui prêtent.
11:07Parce qu'ils regardent tout.
11:09Et donc ils ne pensent pas que la France, aujourd'hui d'ailleurs c'est la preuve,
11:12qu'elle est déjà en faillite.
11:14Alors qu'après ils regardent le contexte, etc.
11:16Je dirais à la limite qu'ils regardent plus le contexte politique
11:18que l'État exactement financier.
11:20Juste une chose. Parce que vous avez parlé de l'effort des grands patrons.
11:23Je vous donne cette précision qui est importante.
11:25Et on passera ensuite au second thème.
11:27Je le dis aux téléspectateurs.
11:28Franchement, cette soirée, on a des thématiques absolument passionnantes.
11:31Le poids de la France dans les impôts d'LVMH, c'est 45% donc désormais.
11:35Il va payer la moitié de ses impôts en France,
11:38alors que l'activité de LVMH en France...
11:41C'est quoi pour 100 ?
11:428%.
11:438%.
11:44C'est normal ça.
11:45Bernard Arnault a été ciblé tout au long de la semaine,
11:49alors que c'est 100 impôts.
11:51Il donne pour la France.
11:53Ça veut dire qu'il a une entreprise française et qu'il paye des impôts en France.
11:57Bien sûr.
11:58Donc on peut d'ailleurs se féliciter qu'il paye des impôts en France
12:01et qu'il ne délocalise pas.
12:02Mais il ne peut pas non plus dire, moi je reste en France,
12:06si je ne paye pas, il ne faut pas me faire payer des impôts.
12:09Parce que comme vous voyez, je reste en France, vous devez me faire une gratification.
12:12Ce n'est pas ce qu'il a dit non plus encore.
12:14Il se permet de donner un conseil gratuit.
12:17De toute façon, je les prendrai les conseils.
12:19Excusez-moi, mais il se trouve que je suis peut-être un peu plus vieux que vous,
12:23si vous me permettez cette remarque.
12:25Il y a match avec William.
12:27Avec moi non, mais avec William...
12:29Je l'ai tout le temps entendu depuis que je suis petit.
12:31C'est peut-être ça qui fait que je suis de gauche.
12:33Le grand patronat français expliquait qu'il y avait trop de charges,
12:36qu'il n'en pouvait plus, etc.
12:38Je pense qu'il y a certainement des choses à revoir.
12:40Mais en termes de fiscalité, ce n'est pas celui qui est le plus mal loti.
12:44D'autant que je vous le dis et je le maintiens,
12:46ceux qui ont raison aujourd'hui de se révolter, c'est les classes moyennes.
12:49Autre sujet.
12:50Un mot qui est venu inonder les débats politiques et médiatiques.
12:54Le mot submersion.
12:56Ou plutôt submersion migratoire.
12:58Tout a commencé ce lundi avec un entretien de François Bayrou à nos confrères d'LCI.
13:03Et voilà ce qu'il dit.
13:04Je pense que les apports étrangers sont positifs pour un peuple,
13:07à condition qu'ils ne dépassent pas une certaine proportion.
13:10Et dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion,
13:14de ne plus reconnaître votre pays, les modes de vie ou la culture,
13:17dès cet instant-là, vous avez rejet.
13:20Scandale absolu parce que le Premier ministre a employé le mot de submersion migratoire.
13:26On a posé la question d'ailleurs cette semaine avec nos confrères de CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
13:31D'après vous, la France est-elle submergée par l'immigration ?
13:33Il n'y avait même pas de sentiment là.
13:35On demande aux Français, est-ce que selon vous, il y a submersion via l'immigration ?
13:3965% des Français répondent oui.
13:4134% répondent non.
13:43Est-ce que le mot exagéré, est-ce que c'est une réalité ou un mythe ?
13:47Est-ce que finalement, François Bayrou ne serait pas un peu d'extrême droite, William Golnadel ?
13:52Ça fait froid dans le dos.
13:53Ce sont des bruits de bottes qu'on entend au loin.
13:56Ce que je reproche peut-être à François Bayrou, c'est peut-être qu'en centriste qu'il est,
14:06il n'y est allé qu'à moitié.
14:08Il a voulu se protéger en disant que c'est un sentiment.
14:11Il fallait dire les choses.
14:12Ce n'est pas un sentiment du tout.
14:14C'est une réalité indéniable.
14:16D'ailleurs, c'est une bonne image.
14:19Quand vous avez un demi-million chaque année d'étrangers qui rentrent,
14:25la plupart sans être invités, avec empressement,
14:29et qu'on n'est que 70 millions à peu près,
14:32et que la vague migratoire continue,
14:37j'ai un problème de vocabulaire.
14:39Si cette image aquatique de subversion n'est pas la bonne,
14:43en fait de submersion,
14:45mais j'allais dire subversion parce que c'est une subversion en réalité idéologique et médiatique.
14:52C'est une chose qu'on n'a pas le droit de dire.
14:55Les Français ne s'en laissent pas compter,
14:59mais malgré tout, il existe encore, si vous voulez,
15:01un petit noyau médiatique qui est dans le déni.
15:05Oui, oui, j'ai entendu, je crois, le 31.
15:08Le 31 sur France Inter, un des démographes officiels...
15:13Hervé Le Bras !
15:14Monsieur Le Bras !
15:15Hervé Le Bras !
15:16Bravo, merci, j'avais pas retenu son nom.
15:18Sur France Inter, le vendredi matin.
15:20Vendredi matin, il vient, c'est le démographe officiel de la gauche dite intellectuelle.
15:26Alors, il fut un temps où il niait complètement l'immigration.
15:29Alors maintenant, il est obligé d'en rabattre un peu,
15:32donc il dit non, mais il n'y a pas de submersion.
15:37Mais cela étant, ce qui est extraordinaire,
15:40une fois qu'il a dit ça et qu'il était très navré par ce qu'a dit M. Béroud,
15:44il a dit, on lui parle de Mayotte, écoutez-moi bien,
15:48on lui parle de Mayotte, et Mayotte, qu'est-ce qu'il dit
15:51pour répondre à la submersion migratoire ?
15:54Il faut rendre Mayotte !
15:56Il faut rendre Mayotte aux Comores, parce que vous comprenez,
16:01les Mahorais, c'est le même peuple qu'à Mayotte.
16:06C'est-à-dire que quand il s'agit, écoutez bien l'inconscient de l'extrême-gauche,
16:11quand il s'agit de non-blancs, alors là, on a le droit de réfléchir
16:16à la proximité ethnique, d'accord ?
16:20Mais quand il s'agit de peuples occidentaux,
16:22soulever simplement le problème qu'il y a peut-être des écarts culturels
16:26entre les Français de France qui vivent depuis des années
16:30et des gens qui arrivent, par exemple, d'autres cultures islamiques,
16:34là, tout de suite, les nouveaux croyants se signent
16:39en vous interdisant d'utiliser de tels arguments culturels et ethniques.
16:45Donc oui, je n'ai aucun doute qu'il y a une submersion démographique,
16:53ça fait à peu près 15 ans que je le dis, avant les gens signaient,
16:58maintenant je le dis, et il y a encore quelques petites chapelles
17:02de nouveaux croyants qui essayent de le nier.
17:05Le drame, si vous voulez, c'est qu'à l'heure qu'il est,
17:07qu'on en soit encore là, ça fait froid dans le dos.
17:11Est-ce que vous auriez pu employer l'expression, Julien ?
17:13Non, je n'aurais pas employé cette expression-là,
17:15parce que cette expression-là envoie à autre chose,
17:17c'est à la théorie du grand remplacement que défend Éric Zemmour,
17:20qui laisse s'entendre que finalement la France n'est plus la France,
17:23qu'elle est envahie et que bientôt elle va disparaître.
17:25Et Jean-Luc Mélenchon aussi.
17:26Voilà.
17:27Et Jean-Luc Mélenchon aussi.
17:30On va en parler, non ?
17:31Oui, bien sûr qu'on va en parler.
17:32Il a été très long, je vais essayer d'être très court.
17:35C'est vrai qu'il a été très long.
17:36J'ai failli lui faire la remerche.
17:38Je vais essayer d'être très court, mais il faudrait quand même
17:40que je puisse donner quelques arguments.
17:43Donc je n'aurais pas employé ce mot-là,
17:45mais je n'aurais pas non plus fait le cinéma qui a été fait,
17:47parce que ce cinéma qui a été fait, et qui donnait le sentiment
17:50d'ailleurs à l'Assemblée nationale que certains voulaient effacer
17:53le fait que sur le plan politique, dans la phase présidente,
17:55ils n'avaient pas fait ce que le grand Manitou Mélenchon
17:57leur avait demandé de faire.
17:58Voilà.
17:59Et c'est une erreur parce qu'en faisant le cinéma qu'ils ont fait,
18:02ils ont donné le sentiment qu'ils niaient la réalité d'un problème.
18:05Or, il y a un problème.
18:06Il y a un problème d'intégration.
18:08Il y a un problème d'assimilation.
18:09Il y a un problème aujourd'hui d'une partie, une minorité
18:13de population dans des quartiers qui les ont ghettoisés
18:16avec une violence qui devient insupportable
18:19pour nombre de nos concitoyens.
18:21Et c'est d'ailleurs souvent nos concitoyens les plus modestes
18:23qui en portent le poids.
18:26Voilà.
18:27Donc, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de problème.
18:29On ne peut pas dire non plus que la France disparaît.
18:31Il y a aujourd'hui une bataille politique qui passe par ce que je défends,
18:34une vraie politique de maîtrise des flux minoratoires,
18:36dont des quotas, pour ne pas donner le sentiment
18:38justement que ça rentre de tous les côtés,
18:40que plus personne ne maîtrise rien.
18:42Il y a aussi une fermeté à l'égard de ceux qui sont en situation
18:44irrégulière, nécessaire aujourd'hui parce que ça ne va plus.
18:49Il y a un détournement du droit d'asile qu'il faut remettre sur pied.
18:52Voilà.
18:53Le mot submersion, d'après moi, renvoie à des fantasmes.
18:57Mais l'enfer, je dirais…
19:00Oui, des fantasmes, je ne crois pas.
19:01Par ailleurs, vous avez dit une chose qui est fausse.
19:03Ce n'est pas 500 000 par an.
19:04Si c'est 500 000 par an depuis 15 ans, alors là, c'est clair.
19:07Vous et moi, on s'en va.
19:10Malheureusement, c'est le cas.
19:12Non, je ne m'en vais pas avec vous.
19:16Avec les clandestins.
19:18Avec les clandestins.
19:19Mais comme ils sont clandestins, personne ne peut savoir comment ils sont.
19:22En tous les cas, ce qui est sûr, ce n'est pas les chiffres d'Hervé Lebrat
19:24qui annonçaient, je crois, 120 000 par an.
19:26Je voulais juste finir.
19:27Si vous me permettez, je connais un petit peu Hervé Lebrat.
19:30Ça n'a jamais été le démographe officiel de la gauche.
19:32Je peux vous dire que la gauche ne l'a pas aménagé ces dernières années.
19:35Justement parce qu'il disait…
19:37N'importe quoi.
19:38Non, il ne disait pas n'importe quoi.
19:40Vous pouvez être en désaccord avec lui, mais vous n'avez pas le droit
19:42de le mépriser à ce point-là.
19:44Parce que ce n'est pas…
19:45Jamais de mépris.
19:46C'est un démographe qui a travaillé sérieusement sur les chiffres.
19:49Il a nié pendant des années une immigration.
19:56Et quand il a reconnu qu'effectivement il a peut-être un petit peu exagéré
20:01ou qu'il s'était trompé, il y a une partie de l'extrême-gauche
20:04qui a commencé effectivement à vaguement le critiquer.
20:08Voilà l'histoire d'Hervé Lebrat.
20:09Je me permets de préciser que M. Lebrat expliquait l'effet,
20:13selon lui, rien que l'effet, du moins ses chiffres,
20:15et il dit que c'est 126 000 immigrés par an.
20:18126 000 immigrés par an, ça représente juste plus que la ville de Créteil,
20:23de Montreuil, de Moulouse, de Tourcoing.
20:26C'est la 30e ville de France.
20:27Non, mais 30 secondes.
20:28Vous savez ce que c'est qu'un solde ?
20:29Comment ?
20:30Un solde.
20:31Vous allez me faire la leçon d'économiste.
20:33Dites-moi ce que c'est.
20:34Quand vous donnez le nombre d'entrées, vous donnez aussi le nombre de sorties.
20:39Ce qui fait que le solde total fait qu'il y a à peu près 180 000 étrangers
20:45qui rentrent en France par rapport à ce mouvement-là.
20:47Bien sûr.
20:48Avec les clandestins.
20:49Les clandestins, c'est le grand fantasme.
20:51Les clandestins, c'est quelques dizaines de milliers.
20:53C'est vrai, mais ce n'est pas 500 000 par an.
20:56Mais vous savez, là aussi, vous voyez…
20:59Mais dire déjà ça, c'est déjà un problème.
21:03Pourquoi vous voulez en rajouter plus et inventer des chiffres fantasmagoriques ?
21:06Moi, j'y peux rien, je vous donne les chiffres officiels.
21:09M. Drey, là, c'est encore là où il est resté de gauche, c'est le mot fantasme.
21:13Il a utilisé le mot fantasme au moins cinq fois dans son allocution.
21:20Ça compte, quand même, les fantasmes.
21:21Dans son allocution.
21:22C'est une création.
21:23Il se trouve qu'effectivement, depuis des années…
21:25C'est bien d'avoir des fois des fantasmes.
21:26Oui, bien sûr. Écoutez, parlez pour vous.
21:28Ah bon ?
21:29Bien.
21:30C'est terrible de ne pas avoir de fantasmes.
21:31Il se trouve que depuis des années, la gauche nous a expliqué que l'insécurité, c'était un fantasme.
21:40Mais je n'ai pas dit ça.
21:42Excusez-moi.
21:43Vous êtes obligé.
21:44Pour pouvoir me combattre, ce qui est votre droit, vous êtes en train de me faire dire des choses que je n'ai pas dites.
21:48M. Drey, vous n'allez pas échapper à votre destin en m'interrompant avec brutalité.
21:53Parce que la vie, c'est un combat pour échapper à son destin.
21:55Je vous fais observer devant les centaines de milliers de personnes, des millions qui nous écoutent,
22:01que s'il y a vraiment un mot qui a été usé et abusé, dont on a abusé à gauche, c'est le mot fantasme.
22:09L'insécurité, c'est un fantasme.
22:11Et l'immigration, c'est un fantasme.
22:13Mais je dis justement que ce n'est pas un fantasme.
22:18Et que d'avoir attaqué le Premier ministre comme l'a fait notamment M. Boris Vallaud à l'Assemblée nationale,
22:23à la main sur le cœur, je pense que c'est une erreur.
22:26Je n'aurais pas fait comme ça.
22:28J'aurais dit attention, voilà la réalité.
22:30Et la question que j'aurais posée au Premier ministre, c'est qu'est-ce que vous mettez en place comme politique
22:34pour maîtriser l'immigration de manière sérieuse ?
22:36Les chiffres de l'immigration illégale, du moins les clandestins, c'est effectivement difficile.
22:40Selon l'IFRAP, il y a entre 780.000 et 900.000.
22:46Au total ?
22:47Au total, bien sûr.
22:48Sur le territoire français ?
22:49C'est déjà énorme.
22:50Et qu'en fait, entre 2015 et 2022, c'était 400.000 de plus.
22:54L'IFRAP, c'est pas un organisme officiel, je vois pas.
22:56Oui, dans ce cas-là, on est tranquille.
22:57Alors on va demander à M. Lebrun.
22:59Vous pouvez venir, M. Kieleski.
23:01Mais pourquoi ?
23:03M. Pouvre-Monti, qui est très bon quand même.
23:05M. Kieleski, personne ne conteste ses chiffres.
23:08C'est lui qui a les meilleurs chiffres, parce que c'est lui qui est au cœur de la machine.
23:11Vous avez dit, employé un terme qu'on ne pouvait pas employer sur les plateaux de télévision ces dernières années.
23:17Le grand remplacement.
23:19Un terme qu'il ne faut surtout pas employer, et qui a été employé par qui ce week-end ?
23:22Non pas Éric Zemmour, non pas François Bayrou, mais Jean-Luc Mélenchon.
23:26Mais lui, c'est autre chose. Il est pour le grand remplacement.
23:28Ah ben je...
23:29C'est autre chose.
23:30On va voir, justement. Vous allez devoir décoder ce qu'il a dit.
23:32Parce qu'après aussi, il a parlé de la ruralité.
23:34Très intéressant.
23:35On voit ça juste après la cuve ?
23:36C'est parce que le dimanche, il fait de la cuve.
23:37Ah, tout de suite.
23:41Il est quasiment 19h30 sur CNews.
23:43Sachez, messieurs, que vous êtes suivis par bon nombre de personnes.
23:47Et d'ailleurs, on remercie les téléspectateurs qui étaient très nombreux la semaine dernière.
23:50Surtout les téléspectateurs.
23:51Vous étiez les premiers, mais les deux.
23:52Pour William, c'est important.
23:53Pour William.
23:54On a parlé de la question migratoire en début d'émission.
23:57Et vous avanciez un chiffre de 500 000.
23:59Plan destin compris.
24:02Si vous prenez les premiers titres de séjour en France en 2023,
24:08vous avez eu 323 000 premiers titres de séjour en 2023.
24:12Si vous ajoutez les demandeurs d'asile, les premières demandes d'asile,
24:16vous en aurez 140 000.
24:18Alors, je ne suis pas très bon en maths, mais 350 plus 140,
24:21on est quasiment à…
24:23500 000.
24:24Un demi-million.
24:25Qu'est-ce que je vous dis ?
24:26Combien ?
24:27Qu'est-ce que je vous dis ?
24:28Pour le coup, c'est très intéressant.
24:30Il faudrait que je…
24:32Puisque désormais, si vous me permettez,
24:35dans l'émission, on a le droit d'avoir des jokers qui vous appellent
24:38et qui vous donnent des chiffres.
24:40C'est un ministre qui l'appelle.
24:41C'est un ministre qui ?
24:42C'est un ministre qui vous appelle.
24:43Mais qui m'appellera ?
24:44Moi, je ne trahis pas les secrets.
24:46Je dis simplement.
24:47Ah, des ministres ?
24:48Des ministres ou des anciens ministres ?
24:49Ou des actuels ?
24:50Moi, dès que vous êtes…
24:51Puisque désormais, j'ai le droit d'avoir…
24:53Et vous venez avec vos fiches.
24:54La prochaine fois, je viens avec…
24:56Vous sortez le joker.
24:57Je mets quelques téléspectateurs et téléspectatrices en vision.
24:59Bien sûr.
25:00Et je vous donnerai.
25:01Notamment, je demanderai à Didier Leschi.
25:02Oui.
25:03Qui donne les chiffres, en général, à la virgule près.
25:05Je viendrai.
25:06Et je viens avec ma fiche.
25:07Oui, mais ce n'est pas qu'il veut gagner des millions.
25:08On ne peut pas faire un appel à un ami pendant l'émission.
25:10Non.
25:11Mais si, vous avez votre…
25:12Mais vous, vous avez fait appel à un ami.
25:13Avec grand plaisir, venez avec vos fiches.
25:14Vous n'avez pas fait appel à vos amis.
25:15Jean-Luc Mélenchon.
25:16Il ne compte même pas les clandestins, là-dedans.
25:17Beaucoup plus intéressant.
25:19Vous n'êtes pas obligé de me pointer du doigt, M. Golnadel.
25:22Malheureusement, jamais.
25:24Avant la publicité, vous avez parlé de la notion de grand remplacement qui a été reprise,
25:30ce vendredi, par un certain Jean-Luc Mélenchon.
25:32Il était invité en majesté à l'université de Toulouse.
25:36Et il a parlé, justement, il a interpellé et M. Zemmour et M. Bayrou en disant,
25:42oui, il y a un grand remplacement.
25:44Écoutez.
25:46Oui, M. Zemmour, il y a un grand remplacement.
25:50Oui, M. Bayrou, il y a un grand remplacement.
25:53Quel est ce remplacement ?
25:57Ce remplacement, c'est celui d'une génération qui vient après l'autre
26:02et qui ne ressemblera jamais à la précédente.
26:05Vous autres qui avez eu la chance de vous mélanger, de vous découvrir,
26:10de vous entendre chanter, parler, cuisiner, jouer de la musique,
26:15vous savez l'importance de ce mélange,
26:19l'importance de cette créolisation qui crée du neuf.
26:23Car non, le futur n'est pas voué à être le passé toujours recommencé.
26:28Et il y en a assez de passer son temps à faire l'apologie de la tradition.
26:33J'ai même entendu des gens me dire, nous sommes les dépositaires d'une tradition
26:37et nous devons la défendre.
26:38Mais ah oui, allez-y.
26:40Allez-y.
26:41Essayez de lire un texte du XVIe siècle dans la langue de l'époque,
26:44vous ne comprendrez pas deux mots.
26:45Qu'est-ce que vous nous racontez ?
26:47Et le lendemain, il a parlé de la France rurale en disant, je dis à ces gens,
26:51cette partie du pays est à nous.
26:53La nouvelle France, c'est la nôtre, c'est là que naîtront vos enfants
26:56et vos petits-enfants.
26:58Cessez d'imaginer une France du passé qui n'est plus là.
27:01Acceptez celle qui est là.
27:02Comme je l'ai dit à chacun des jeunes gens que je croise
27:05et dont je sais qu'ils sont nés comme moi au Maghreb ou bien ailleurs encore,
27:08cette partie du pays est à nous, c'est notre patrie, c'est notre pays, voilà.
27:13Pourquoi je parle de nouvelle France ?
27:15À chaque fois, je donne la parole à William Goldenel pour commencer,
27:17mais là je vais commencer avec vous et je rappelle votre ouvrage
27:19Qui est Jean-Luc Mélenchon ?
27:21Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est un…
27:22D'abord, il dit une chose qui est fausse.
27:24Peut-être qu'il n'en dit plus.
27:25Il est né au Maghreb, mais il n'a rien à voir,
27:27puisque ses parents étaient des coopérants français.
27:29Moi, je peux dire que j'ai des traditions historiques,
27:33Lui, rien.
27:34D'ailleurs, dans un de ses livres, il raconte qu'il est parti en 1962
27:38et qu'au moment où il arrivait dans les aéroports,
27:40il y avait les pieds noirs qui arrivaient,
27:42mais que lui, il n'avait rien à voir avec eux,
27:44parce que lui, simplement, ses parents, qui avaient fait leur temps de coopération,
27:46re-rentraient en France.
27:48Donc cette petite idée, je suis né au Maghreb,
27:50donc finalement…
27:52Vous voyez le glissement pour essayer de se mettre en phase
27:55avec une certaine partie de la population ?
27:57Oui, mais très important.
27:59Ce n'est pas un hasard.
28:00Déjà, il s'attribue un rôle qui n'est pas le sien.
28:02Et ça, c'est énervant.
28:04Pour tous ceux qui ont eu à vivre les difficultés,
28:08le départ de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie,
28:10et qui ont laissé, eux, des ancêtres, des tombes et des familles.
28:14Ça, c'est la première chose.
28:15Donc, il nous laisse tranquille.
28:17Déjà, à nous.
28:18Premier aspect des choses.
28:19Deuxièmement, c'est une tautologie, ce qu'il dit, d'un certain point de vue.
28:23Oui, chaque génération n'est pas identique à la précédente.
28:25Heureusement, d'ailleurs.
28:27Chaque génération s'enrichit de tas de choses, etc.
28:30Mais il y a une tradition française.
28:32Et alors, le paradoxe, c'est que je l'ai entendu nous reprendre à nous,
28:36les plus jeunes.
28:37Parce que, justement, on disait,
28:39la tradition française est très importante,
28:41il faut respecter notre pays, il faut aimer notre pays.
28:44Voilà.
28:45Et là, maintenant, il n'y a plus de tradition.
28:46Et moi, je sais simplement qu'il y a une belle phrase de Léon Trotsky
28:49qui dit qu'il n'a pas de passé, il n'a pas d'avenir.
28:51Non, mais attendez.
28:53Très sincèrement, je crois que vous avez mal entendu ce qu'il a dit.
28:57Ça a au moins le mérite de la franchise.
29:00Je savais que vous alliez le défendre.
29:01Ah non, mais au moins, lui, il est franc.
29:04Oui, c'est clair.
29:05Mais pourquoi il est franc ?
29:06Qu'est-ce qu'il y a de franc dans ce qu'il dit ?
29:07Pourquoi il est franc ? Parce qu'il a dit, c'est trop tard, les enfants.
29:09Oui, ça vous arrange qu'il dise ça.
29:12Mais je peux dire, la submersion, il ne le nie pas.
29:15Il s'en glorifie.
29:16La submersion, elle a eu lieu, les Français.
29:19Vous l'avez dans le dos.
29:21Maintenant, place aux jeunes, place au Maghreb, etc.
29:23Il se félicite du grand remplacement.
29:27Mais dans quel cadre il s'en félicite ?
29:29Dans le cadre de ce qu'il a toujours agité, la préférence pour l'autre.
29:34Il préfère ces gens-là.
29:36C'est quelqu'un qui explique qu'il ne peut pas vivre dans un quartier quand il y a trop de blancs.
29:40Au moins, lui, avec sa rude franchise cynique, ce n'est pas un faucheton.
29:47Ce n'est pas un faucheton, c'est autre chose.
29:49Parce que la réalité, la France insoumise, je vous dis franchement, vous voyez bien ce qu'il dit là.
29:55Il demande maintenant aux Français de France, qui ont des racines françaises, de faire de la place.
30:04Moi, je suis pour un cordon sanitaire qui étrangle la France insoumise.
30:10Je demande aux députés français qui ne sont pas de la France insoumise de ne plus leur serrer la main.
30:16Ils ne veulent pas serrer la main aux autres.
30:18Il ne faut plus les serrer la main.
30:20Je renonce à imaginer qu'on pourra dissoudre ce parti antisémite.
30:25Mais je ne vois pas pourquoi on a dissous Génération Identitaire.
30:28Mais peu importe, oublions la question juridique.
30:31Au moins, un cordon sanitaire étrangleur.
30:35Regardez où il en est dans son discours.
30:38Et à côté de ça, vous avez encore une petite gauche médiatique qui dit non, ce n'est pas vrai.
30:44Mais ce n'est pas vrai, c'était fantasme.
30:47Il n'y a pas de submersion.
30:49Lui au moins, parce que sa créolisation, sa demande de mélange, ce culte du mélange,
30:56c'est exactement la même chose dans son contraire que le culte du sang pur du 19e et du début 20e de l'extrême droite raciste.
31:09L'extrême gauche raciste, c'est le pendant symétrique de l'extrême droite raciste.
31:14Bon, alors, la démonstration a été pour le moins, je dirais, globale.
31:20Mais je m'excuse de vous le dire, c'est quand même une surprise.
31:24Ce soir, nous avons donc M. Eugène Nadel qui défend Jean-Luc Mélenchon.
31:27Il faudra le marquer.
31:29Mais qui défend Jean-Luc Mélenchon dans un délire.
31:32Parce que c'est un délire ce qu'il raconte.
31:34Alors là, oui, puisque vous me parlez de fantasme.
31:37Oui, c'est son fantasme.
31:39Lui, il rêve de ça.
31:41Parce qu'il pense que c'est par ce biais-là qu'il va pouvoir devenir président de la République.
31:45Parce qu'il pense que ce mouvement de submersion, comme vous dites, l'un et l'autre, c'est celui qui va le porter au pouvoir.
31:52Ça ne sera pas la réalité.
31:54D'abord parce que, contrairement à ce qu'on dit, la machine intégratrice française continue à fonctionner mal.
31:59C'est vrai, il y a des difficultés.
32:01Mais il y a de plus en plus de gens qui se reconnaissent comme des citoyens français et qui en ont marre.
32:06On les renvoie à leur statut d'étranger ou d'office d'étranger.
32:09Ça, c'est la première chose.
32:10La deuxième chose, c'est que ce qu'il raconte n'est pas l'histoire.
32:13L'histoire a toujours été un processus dans lequel on accueillait des gens différents qui apportaient, mais qui respectaient, un certain nombre de choses.
32:23Le problème qui est posé aujourd'hui, c'est qu'il y a une minorité qui ne respecte pas cela.
32:29Et c'est avec cette minorité-là qu'il y a aujourd'hui une bataille politique.
32:32Et cette minorité, pour une part, elle apporte un nom, c'est une partie de ceux qui se revendiquent de l'islam politique.
32:38Un mot.
32:39Bon, j'ai dit ce que je disais, ce que j'ai dit sur M. Mélenchon.
32:43Mais il y a vraiment des gens comme ça, un peu comme ce que vient de dire Julien, qui croient encore à la mixité.
32:49Il y a M. Delafosse, du parti socialiste, qui a expliqué qu'il n'y a pas de submersion migratoire.
32:56De toute manière, la mixité, c'est l'égal de la tolérance.
33:03Tu parles, tu parles.
33:05Vous pensez que les juifs, ils ont envie de retourner à Sarcelles, dont ils sont partis ?
33:11Non, ils sont là encore.
33:12Oui, bien sûr.
33:13Je vous inviterai, on va aller manger à Sarcelles.
33:16Oui, il y a encore quelques derniers des Mohicans.
33:20Non, pas les derniers des Mohicans.
33:21Il y a aussi les derniers des Mohicans.
33:23Vous croyez que les petits blancs, sur les terrains de foot, dans le Val d'Oise et le Val de Marde, ils sont contents ?
33:32Ils croient à la mixité, ces gens-là ?
33:35Ce qui est extraordinaire, c'est que vous n'écoutez pas ce qu'on dit, parce que vous êtes attachés,
33:39je ne vais pas employer le mot fantasme, mais par rapport à vos convictions, vos convictions.
33:47Malheureusement, qui sont réalisées.
33:49Je vous ai dit qu'il n'y avait pas de problème. Est-ce que je vous ai dit que tout allait bien ?
33:54Non, je ne dis pas ça, je dis l'inverse.
33:56Je dis justement qu'il faut, mais je vais prendre un instant, attendez 30 secondes, pas deux.
34:02Non, c'est simplement pour qu'on puisse parler des otages après, parce qu'on manque de temps.
34:06C'est le physique d'Obélix, mais bon, voilà.
34:09Donc, je vous dis simplement qu'il y a, et puisqu'on a pris l'exemple tout à l'heure au début des grands patrons,
34:16faites venir un certain nombre de grands patrons, ils vont vous dire que toute une série aujourd'hui de leurs cadres
34:20sont issus des populations et que sont souvent les meilleurs éléments des entreprises.
34:24Qui vous dit le contraire.
34:25Allez, il nous reste encore quelques instants.
34:27Moi, j'avais une dernière question, c'est un débat absolument passionnant, mais le temps nous manque.
34:31Mais si vous arrivez à répondre en 30 secondes, ce qu'il a réussi à faire dans les quartiers dits populaires,
34:36donc dans les banlieues, pourquoi il n'arriverait pas à le faire dans les zones rurales ?
34:40D'abord, il ne l'a pas réussi dans les quartiers populaires.
34:42Ça va être plus compliqué, et je pense que dans les batailles politiques qui vont venir,
34:46justement, s'il y a une gauche républicaine qui vient, on ne peut pas parler de...
34:50Mais il y a eu quand même une élection législative qui a donné...
34:53On n'a pas le droit d'en parler.
34:54Législative, vous avez le droit.
34:55Législative dans l'ISER qui a donné aussi un certain message.
34:58Et je pense qu'à chaque fois que la gauche pliera face à Mélenchon, elle disparaîtra.
35:03Mais lorsqu'elle affirmera une orientation, comme j'essaie de la définir pas que moi et d'autres,
35:07je pense que justement, il ne l'emportera pas, y compris dans ses quartiers populaires.
35:10Messieurs, ce que je vais vous montrer à l'instant est absolument bouleversant.
35:15Et c'est tellement bouleversant que la question s'est posée,
35:20est-ce qu'on commence avec cette actualité qui est l'actualité majeure du week-end,
35:23c'est-à-dire la libération des otages et la libération du premier otage franco-israélien, Ofer.
35:29Mais cette image est évidemment poignante, bien sûr,
35:34puisque c'est le moment où Ofer, après 484 jours aux mains des terroristes du Hamas,
35:40va retrouver ses proches.
35:42Et nous avons sous-titré les premiers mots qu'a pu adresser sa femme, sa fille, etc.
35:49Je vous propose de voir cette séquence-là, c'était hier matin.
36:23Tout le monde est venu.
36:25Dis-moi juste que tu nous as évacués.
36:27C'est bon, c'est bon.
36:32Notre dialogue n'était pas bon.
36:34Qu'est-ce que tu faisais ?
36:36Ils m'ont éliminé.
36:39C'est bon, c'est bon.
36:51Il n'y a pas de mots.
36:52J'ai beaucoup de mal avec ça.
36:53Je vais t'économiser mes mots parce que j'ai beaucoup de mal avec ça.
36:57C'est retrouvé là.
36:58Et encore pire, le monsieur Bibas qui arrive,
37:04mais qui ne sait pas ce que sont devenus ses enfants,
37:09qui ont été pris à huit mois et à un an.
37:14Ça, très sincèrement, quand je parle d'Ofer, j'ai du mal à…
37:20Je voudrais vous dire, parmi toutes les choses que je voudrais vous dire,
37:23je voudrais vous remercier, cette chaîne.
37:25Et je suis fier de travailler dans cette chaîne.
37:30Je suis fier parce que c'est la chaîne où on a le plus parlé des otages,
37:35alors que les télés, notamment les télés de service public, les oubliaient complètement.
37:40Aujourd'hui, ils mélangent les otages avec ce qu'ils appellent les prisonniers palestiniens
37:46qu'ils n'appellent pas terroristes, etc.
37:48Ici, vous avez été parfaits.
37:50Vous avez fait montre d'humanité.
37:52Et je pense à vous, je pense à Pascal.
37:56Je pense aussi à un mot sur Laurence Ferrari.
37:59Laurence Ferrari, chaque jour que Dieu ou le diable a fait,
38:04depuis plus d'un an, elle donnait le nom des otages.
38:08Elle parlait du petit Kfir et de son frère, pardon de vous le dire.
38:12Elle s'est conduite comme une juste,
38:15alors que beaucoup, sur d'autres chaînes, ont été particulièrement injustes.
38:20Voilà, donc je tiens à la remercier fraternellement.
38:23– Je tiens également à vous remercier William pour vos mots
38:26et à vous remercier également pour votre courage
38:28parce que chaque semaine, malgré l'horreur,
38:30on essayait de répondre aux questions parfois les plus inhumaines qui soient.
38:36Et ce n'est évidemment pas terminé.
38:38Julien Dray.
38:39– Je ne veux pas en rajouter, je suis d'accord avec la remarque qu'a faite
38:43les gardes et tous ceux qui ont défendu les otages, y compris sur cette chaîne,
38:47et particulièrement du courage qu'a eu Laurence
38:49parce que je sais que ça lui a été beaucoup reproché par d'autres.
38:52Et qu'elle a tenu bon avec, je dirais, une fermeté et des mots
38:56qui souvent étaient très touchants.
38:58Alors après, sur ce qui est en train de se passer,
39:02moi, vous savez, j'ai une admiration pour tous ceux qui sortent de ces prisons,
39:06je les regarde et je me dis mais c'est des héroïnes et des héros incroyables.
39:11Regarde les conditions de détention dans lesquelles ils ont été,
39:15ils ont tenu bon, ils ont tenu bon.
39:19Attendez, ils ne disent rien pour l'instant,
39:22c'est tout doucement qu'on commence à savoir.
39:24Et quelle énergie, quelle force,
39:27qu'est-ce qui a alimenté cette capacité à tenir ?
39:31Ce refus même, à un moment donné, de se laisser aller.
39:34Et c'est en ce sens-là que je les regarde à chaque fois,
39:37j'imagine, je me dis, voilà.
39:41Et donc c'est en ce sens-là que ce sont des véritables héroïnes et héros
39:46et ils ont une résilience et une force de caractère
39:49et des mots incroyables à chaque fois.
39:51Et on ne les a pas briefés à l'avance.
39:55Ils ont tout de suite spontanément eu le cœur.
39:57Et je voudrais juste ajouter une chose,
39:59c'est la seule fois au monde où il y a deux bébés qui sont en otage,
40:03il n'y a aucun organisme international
40:07qui a été capable de se mobiliser pour savoir ce qu'il en était.
40:11Aucun organisme international.
40:13Je comprends qu'à un moment donné, on peut avoir,
40:15sur tel ou tel aspect des choses, des divergences.
40:17Mais deux bébés ? Deux bébés ?
40:20Mais quel regard encore osent porter les soi-disant observateurs
40:27sur un mouvement qui, justement, se permet de kidnapper deux bébés ?
40:35Et vous avez encore une radio d'État
40:39qui trouve le moyen, et une agence de presse d'ailleurs,
40:44qui trouve le moyen de ne pas appeler le Hamas terroriste
40:49alors qu'il est sur la liste des organisations terroristes.
40:53Ça, durant l'année 2024-2025,
40:59une partie de la presse française s'est, à mes yeux,
41:03totalement discréditée et déshonorée.
41:06J'ajoute juste, au passage, que pour une population
41:09qui a subi un génocide, les images sont particulièrement étonnantes.
41:14Je ne les vois pas. Je ne vois pas les gens affamés.
41:18Je vois des téléphones qui sont rechargés,
41:20c'est-à-dire déjà que l'électricité, contrairement à ce que vous avez dit, est là.
41:23Des gens, d'ailleurs, qui expriment une haine qui continue.
41:28C'est-à-dire que visiblement, voilà.
41:30C'est d'ailleurs ce qu'on raconte, et c'est ça qui est d'ailleurs très triste,
41:33ce que racontent les otages, c'est-à-dire les enfants de 4 ans et de 5 ans
41:36qui les insultent parce qu'ils sont juifs,
41:38qui sont éduqués dans cette haine du juif.
41:41J'ai regardé ces images.
41:44Je crois que, je me disais, quand même,
41:46ceux qui ont employé ce terme, ils n'ont pas honte.
41:49Je voulais justement terminer par, pour moi,
41:52ce qui est l'image du week-end et séance simultanée,
41:56non pas sur le fait qu'il y ait un génocide ou non,
41:58mais vraiment sur deux notions de la vie
42:01qu'il peut y avoir à 70 kilomètres d'intervalle.
42:04Je voudrais qu'on finisse avec cette image, cette double image.
42:07Vous avez, et vous allez la découvrir avec moi.
42:09À gauche, vous aviez la place des otages à Tel Aviv.
42:13Est-ce que nous l'avons enrégie ?
42:16Alors, nous ne l'avons pas.
42:18Mais je pense que vous pourrez la retrouver.
42:20À gauche, il y avait la place des otages aux alentours de 8h30
42:23qui attendaient avec des centaines de personnes à Tel Aviv.
42:25Et 70 kilomètres plus loin, c'était justement
42:30la mise en scène du Hamas armé, etc.
42:34Vous savez que la mise en scène,
42:36vous savez qu'en Israël aujourd'hui,
42:38on pense que le Hamas fait exprès de ne pas donner les bébés,
42:42parce que tout le monde se pose la question
42:44est-ce qu'ils sont encore en vie ou non.
42:45Mais beaucoup de responsables israéliens pensent
42:47que le Hamas fait exprès de ne pas donner les bébés,
42:49parce qu'il sait le poids affectif de l'État d'Israël par rapport à ça,
42:53et qu'il peut faire payer très cher la libération des otages
42:56quand ça deviendra le moment des bébés.
42:58Il veut que les prisonniers,
42:59qui sont les plus difficiles à libérer pour Israël,
43:01parce qu'ils sont responsables d'attentats terribles,
43:04ils pensent que...
43:06Je ne sais pas, je ne suis pas loin de penser
43:09que cette mise en scène c'est aussi ça.
43:11Mais ça ne change rien,
43:13ça ne change rien, ce qui est terrible.
43:15Même après cet épisode,
43:17ça ne change strictement rien
43:19à l'aveuglement d'une partie de la presse,
43:22je pense au journal Le Monde.
43:23Mais cette semaine libération sur une photo avec une des otages
43:26m'était une otage entourée de militants palestiniens,
43:30alors que vous aviez des hommes armés, cagoulés.
43:32Voilà l'image que je voulais vous montrer.
43:34C'était l'image d'hier matin.
43:35À gauche, place des otages à Tel Aviv,
43:37donc des gens qui célèbrent la vie,
43:39qui sont présents,
43:41qui sont heureux de retrouver justement ces otages.
43:44Et à droite, cette mise en scène des terroristes du Hamas,
43:47qui, eux, célèbrent la mort,
43:49célèbrent les otages,
43:51les utilisent comme des boucliers humains.
43:53Je parle des civils, Gaza, oui.
43:55Et ces deux images qui étaient en simultané
43:57à 70 kilomètres de différence.
43:59Merci pour cette émission.
44:01Et vraiment, c'est une grande fierté pour moi
44:05de vous écouter chaque dimanche soir.
44:07Et c'est un plaisir de vous retrouver à chaque fois,
44:10même quand l'actualité est aussi lourde.
44:12Pensez évidemment aux familles d'otages.
44:14Dans un instant, c'est l'heure des pros.
44:16Merci à tous les deux et à dimanche prochain.

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