Les Vraies Voix avec Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-15##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-15##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Alors comprenons-nous bien, nous sommes non pas dans une consultation, nous sommes dans une négociation.
00:09On est pour l'instant dans une phase où c'est difficile de dire ce qu'il en sera au final,
00:14mais en tout cas, il y a la volonté exprimée de part et d'autre d'aboutir à un accord.
00:19Je continue à avoir l'espoir qu'il n'est pas la bêtise d'aller au bout de cette démarche,
00:23qu'il ne détruise pas le front que nous avons constitué.
00:25La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien.
00:28Je parle au nom de millions de gens qui ne veulent pas participer à cette mascarade.
00:33On peut effectivement s'ébrouer chaque matin et s'agiter en expliquant qu'il faudrait que le Président démissionne.
00:41Enfin, le Président n'a pas démissionné.
00:45Et Jean-Luc Mélenchon menace de présenter des candidats aux prochaines législatives
00:50contre tout socialiste qui ne vaudrait pas la motion de censure.
00:54En tout cas, les menaces sont tombées, Philippe.
00:57Alors, parlons vrai. Est-ce que l'EPS joue perdant, quelle que soit sa position,
01:01qu'il censure ou pas, ou qu'il censure à moitié et l'autre moitié ne censurera pas,
01:05ce qui ferait peut-être imploser le groupe ?
01:07Et à cette question censure, l'EPS va-t-il se soumettre à la France insoumise ?
01:12Vous dites quoi ? 75% voulaient réagir, le 0,826, 300, 300.
01:16Et avec nous, Nicolas Corato, président fondateur du think-tank Place de la République.
01:20Merci d'être avec nous, cher Nicolas Corato.
01:23Philippe Bilger.
01:25— Alors, vous avez la gentillesse de me questionner sur un sujet
01:31où je ne suis pas un agrégé. Est-ce socialisme ?
01:36— Est-ce gauche, néo-régulaire, citoyen ?
01:38— Non, mais parce que c'est vrai que j'ai parfois le sentiment,
01:41quand il faut parler d'une famille politique que j'estime,
01:46avec laquelle je ne suis pas en accord, que, évidemment, je n'ai pas les tenants
01:51et les aboutissants de ceux qui connaissent parfaitement
01:56les coulisses du socialisme et de la gauche.
02:00Mais moi, j'avais encore une fois une naïveté hier.
02:05J'entends, de mon point de vue, un bon discours de politique générale à la Bayrou,
02:11avec ses limites mais ses forces.
02:14Il donne des gages au Parti socialiste avec cette conférence
02:19qu'il n'a pas appelée sociale mais qui, en réalité, l'est.
02:23C'est un conclave. Et il donne, comme l'a très bien dit Françoise,
02:27des gages au Rassemblement national.
02:30Mais il a toujours pensé la banque de la démocratie est la proportionnelle.
02:35— Ça, c'est vrai. — Et bêtement, j'imaginais qu'à partir de cela,
02:39il y aurait presque naturellement une volonté d'apaisement,
02:43que le PS serait convaincu de ne pas voter la censure
02:47parce qu'on lui avait donné quelque chose d'essentiel
02:51et le Rassemblement national, de toute manière, n'allait pas la voter.
02:55Mais apparemment, tout ce que je pensais dans ma naïveté semble battu en brèche.
03:00— Oui, parce que rien, les conditions ne sont pas réunies sur cette conférence sociale.
03:04Il est tout à fait normal que le PS et le Parti socialiste,
03:09dans les négociations, n'acceptent pas.
03:12Ils ont passé des semaines à négocier.
03:13Moi, je trouve que... La question, je l'entends, mais je pense qu'elle est biaisée
03:17parce qu'on a encore le nez sur les essuie-glaces.
03:19Je crois déjà que le PS, déjà dans cette séquence,
03:23a retrouvé quelque chose qu'il n'avait plus depuis 2017 au moins, voire 2015,
03:28parce que, étant donné la chute du quinquennat de François Hollande,
03:31c'est-à-dire qu'il s'est repositionné comme un parti de gouvernement.
03:33C'est quand même la première fois depuis combien d'années
03:37que le PS jaillit, est au centre du jeu et se comporte comme un parti de gouvernement,
03:41en l'occurrence avec Olivier Faure et Boris Vallaud qui négocient.
03:45Donc ça, déjà, moi je pense que c'est gagné.
03:47Il y a ce qu'on va faire comme commentaire de plateau,
03:50mais il y a l'opinion.
03:51Ça, je pense que déjà, c'est gagné.
03:53Les menaces de Jean-Luc Mélenchon,
03:56vous savez, tout le monde peut faire dans l'autre sens.
03:58« Ouh là là, je te mets des candidats partout ! »
04:00Ben oui, nous aussi on peut te mettre des candidats partout.
04:02Il ne faut jamais oublier que la France Insoumise a autant besoin de ses partenaires
04:06que les partenaires ont besoin de la France Insoumise.
04:08Donc tout ça est nul et non avenu, moi ça ne m'intéresse même pas.
04:11Après, la question c'est, est-ce que le PS vote la censure ?
04:15Je ne suis pas certaine que le groupe,
04:17et je suis même sûre que le groupe
04:20ne va pas aller vers la censure sur le discours de politique générale
04:24parce que j'ai envie de développer l'idée des censures utiles.
04:27Il y a les censures inutiles et il y a la censure utile.
04:30La censure utile, c'est quand vous censurez des choses concrètes sur un budget.
04:33Moi, je serai les socialistes, je me garderai bien de censurer là,
04:37même quitte à être seul à gauche, franchement,
04:39et j'attendrai le budget pour censurer.
04:41– François Pupolli. – Pardon.
04:43– Il arrive ce qui devait arriver, ce qu'on a tous dit
04:46quand le parti socialiste a été rencontré, je mets que Mélenchon,
04:50pour créer le Nouveau Front Populaire et souhaiter gagner des postes,
04:53et ça en lien avec le Nouveau Front Populaire, après le 7 octobre.
04:56Déjà avant le 7 octobre, on savait ce qu'étaient les filles,
04:59mais après le 7 octobre, les masques étaient tombés.
05:02Et on savait très bien qu'à la fin, Mélenchon allait essayer de les manger de tout cru.
05:06Parce que c'est leur rêve de Mélenchon,
05:08c'est un trotskiste, qui a toujours considéré que les socialistes,
05:10c'était des sociotraites, comme on dit, toute ma vie.
05:12– Ils plumaient la volaille socialiste.
05:14– Chaque fois que j'étais avec un communiste ou un trotskiste,
05:16ils me disaient, t'es un social-traître.
05:18Ils ont ça, ils sont élevés au biberon avec ça, voilà, très bien.
05:21Et leur rêve, c'est de tuer les social-traîtres.
05:24Ce qu'a fait Mélenchon hier, en menaçant les députés socialistes,
05:28ce n'est que ça, c'est de leur dire…
05:31– C'est de la drôle de politique quand même.
05:33– Oui, mais il est dans sa logique à lui, c'est les exterminer,
05:37parce que la prochaine élection, pour lui, ce n'est pas la législative,
05:40c'est les municipales.
05:41Et moi, je peux vous dire que localement, LFI est à la main d'œuvre,
05:44et dans toutes les villes de banlieue où il y a des maires socialistes,
05:47ils vont essayer de leur prendre les villes.
05:49Et ils auraient raison quand on voit les résultats
05:51aux élections européennes dans ces quartiers.
05:53Donc ils se disent, on va tout leur prendre, voilà.
05:55– Oui, mais c'est…
05:56– Je ne sais pas qu'il va y arriver.
05:58Je dis qu'il est dans cette logique-là.
06:00Et mettez-vous à la place d'un député socialiste aujourd'hui,
06:02il se dit, si je vote la censure, c'est que j'ai peur de Mélenchon,
06:06et donc je n'ai pas le courage, pas d'honneur.
06:09Et si je vote pas la censure, j'ai mon courage, j'ai mon honneur.
06:12– C'est ce qui est en train d'arriver, François.
06:14Ça veut dire que les socialistes sont en train d'avoir une vraie colonne vers ses bras.
06:18– Je finis. C'est ce que voulait Mélenchon.
06:20Et Mélenchon a dit, le PS a tué la Nouveau Front Populaire,
06:22demain, il va créer un nouveau mouvement.
06:24– Mais écoute, moi, je…
06:26– Nicolas Corato, président fondateur du Think Tank Place de la République.
06:30Moi, j'ai une question à vous poser.
06:31Là, j'ai l'impression de voir de l'intérêt électoral
06:33plutôt que de l'intérêt des Français.
06:35On est où, là, aujourd'hui ?
06:37– Non, mais c'est vrai que tout ça peut paraître un peu tambouilleux.
06:41Moi, je reviens.
06:42Alors, je ne sais même pas pourquoi vous m'avez invité,
06:44parce qu'il y a Françoise de Gouin qui a tout dit,
06:46et qui, de toute façon, ne justifie pas du tout mon intervention.
06:49Mais je vais quand même…
06:50– Mais si, enfin, Nicolas, n'importe quoi.
06:52– Sur ce que dit Françoise, il est évident qu'aujourd'hui, ce qui…
06:57D'abord, il y a un personnage qui apparaît,
06:59vous allez beaucoup passer des extraits de M. Mélenchon,
07:02mais moi, je trouve qu'Olivier Faure,
07:04alors on ne sera pas d'accord avec moi,
07:06mais se révèle depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois,
07:09et apparaît effectivement comme celui qui réussit
07:12à remonter un parti socialiste qui était moribond avant lui,
07:16il faut le dire, il faut quand même lui rendre cet hommage,
07:18et qui le ramène effectivement vers une zone de parti de gouvernement
07:22qui pourra devenir un recours demain,
07:25quand on ira chercher des forces de progrès dans ce pays
07:28à même de gouverner et de remettre le pays à flot.
07:32Donc ça, ce sont des acquis qui sont très loin de la tambouille politicienne
07:35pour les prochaines élections électorales,
07:37et qui, à mon avis, montrent qu'Olivier Faure sait aussi avoir une vision
07:41que pour le collectif et pas simplement pour lui-même.
07:44Et je pense qu'on ne peut plus faire ce crédit.
07:46Donc par rapport à ça, effectivement, je pense que le parti socialiste
07:49apparaît dans cette séquence comme un des partis dans l'Assemblée nationale
07:52qui était un peu plus en phase avec les problématiques des Français
07:57qu'avec les problématiques partisanes qui sont quand même très courantes
08:01dans cette Assemblée.
08:03Je trouve que la séquence, après on verra ce qu'en pensent les électeurs
08:07et les citoyens, mais la séquence, quand même, objectivement,
08:10est plutôt positive pour le parti socialiste.
08:13Que pouvaient-ils faire d'autre ?
08:15Il y avait un trou de souris éventuellement pour faire suspendre
08:18cette réforme qui est unanimement combattue par les Français.
08:22On aurait trouvé quand même complètement délirant
08:24que le parti socialiste ne tente pas la chose jusqu'au bout
08:28avec le dernier désespoir qui pouvait être le sien.
08:31En tout cas, on aurait mal compris que le parti socialiste
08:34ne puisse pas utiliser cette réguleté-là.
08:36Vous pensez que le parti socialiste est encore un parti de gouvernement
08:39comme Nicolas Corato ?
08:41Venez nous le dire.
08:42Ou si vous n'êtes pas d'accord, aussi au 0826 300 300.
08:45Nicolas Corato, est-ce que vous n'avez pas l'impression
08:49que l'appréciation très favorable que vous venez de formuler
08:54sur Olivier Faure dépend du moment où il s'exprimait ?
09:00J'ai l'impression qu'il n'est devenu plausible et crédible
09:04qu'à partir du moment où une véritable opposition interne
09:08s'est instaurée au sein du parti socialiste
09:12et que notamment François Hollande, à mon avis pas assez,
09:16a manifesté qu'il n'était pas d'accord avec cette ligne comme d'autres.
09:20Et donc, naturellement, il a dû changer.
09:24Nicolas Corato.
09:25Écoutez, moi je pense que de manière objective ou subjective,
09:29je vous laisserai juge, on peut noter quand même
09:32qu'Olivier Faure a trois actifs dans son bilan.
09:38La première, c'est d'avoir récupéré et d'avoir tenu le parti
09:42une fois que M. Hollande et ses soutiens avaient quitté le navire.
09:47Il faut quand même lui reconnaître cet actif.
09:51Deuxièmement, sa réaction au soir de l'annonce de la dissolution
09:57pour tenter coûte que coûte de faire en sorte
10:01que la gauche ne disparaisse pas définitivement.
10:04Et ça, on peut aussi lui reconnaître ce crédit.
10:06Et la dernière séquence où il se rappelle aux yeux des Français
10:11et dans son propre camp, comme un parti,
10:14comme un secrétaire général qui dirige un parti de gouvernement.
10:17Et ça, je sais très bien que ceux qui ont quitté le Parti socialiste,
10:21et j'en vois quelques-uns, soit pour aller rejoindre les camps de Macron,
10:25soit pour aller plutôt à la gauche, ne veulent pas l'entendre.
10:29Mais ils ont laissé plus que la marque Parti socialiste
10:31lorsqu'ils ont quitté ce parti.
10:32Ils ont laissé aussi un positionnement d'un parti progressiste
10:34qui a une vocation à gouverner un jour.
10:36Et qu'on le veuille ou non, cette marque,
10:38elle restera de manière indélébile.
10:40Et je crois qu'Olivier Faure a eu l'intuition et l'intelligence
10:43de le comprendre peut-être avant d'autres.
10:44– Enfin, le débat, ce n'est pas sur Olivier Faure,
10:46mais vous dites qu'il a relevé le PS,
10:48c'est quand il était Premier secrétaire
10:50que le PS a fait un 75 à la présidentielle.
10:52Ce qui n'est quand même pas un score concrétissime.
10:55– J'en ai un peu marre d'entendre.
10:58C'est incroyable comment on dispute toujours.
11:01– C'est vrai, un 75.
11:03– D'abord, c'est Anne Hidalgo.
11:04Par ailleurs, quand Olivier Faure devient Premier secrétaire,
11:07François Hollande a tout cassé.
11:09François Pupponnet, il le sait très bien,
11:10tous les cadres se sont tirés.
11:12– Ce n'est pas François Hollande qui a tout cassé.
11:14C'est aussi tous les frondeurs qui sont avec Faure aujourd'hui.
11:16– Mais de quels frondeurs ?
11:18– Les Laurent Bommel et tout ça.
11:20– Je veux terminer, excuse-moi, je veux bien
11:23que tout le monde se soit tiré chez Macron, François Faure.
11:26– Non, mais pas du tout.
11:27– Tout le monde s'est tiré chez Macron.
11:28– Les frondeurs, il faut encore un.
11:29– Il reste Laurent Bommel.
11:30– Il en reste quelques-uns.
11:31– Il en reste un.
11:32– Il en reste pas qu'un.
11:33Les Pourriens et tout ça, ils étaient où ?
11:36– Les Pourriens.
11:39– Écoute-moi, Jean-Luc Raabold, Olivier Faure,
11:42il a pris un parti à terre.
11:44Vous êtes tous tirés.
11:45Écoute-moi, je finis.
11:47– Mais je rêve.
11:48– Vous êtes tous tirés.
11:50– Attends, mais je rêve.
11:51– Vous êtes tous tirés.
11:52– Attends, excuse-moi.
11:53– Je termine, François, je veux finir.
11:55– En 10 secondes.
11:56– En 10 secondes.
11:57Vous êtes tous tirés, OK ?
11:59Il a pris un parti qui était…
12:01François, avec sa politique, a tout cassé, d'accord ?
12:056 ans après, le mec, il est à 66 députés et il va négocier.
12:10– Mais à quel prix, 66 députés ?
12:12– Mais quel est le prix ?
12:13– Laissez-le répondre, François.
12:15– Moi, je veux bien qu'Hollande ait tous les torts.
12:17– Non, mais je l'aime bien Hollande aussi.
12:19– Je veux bien qu'Hollande ait tous les torts.
12:22Moi, j'ai vécu l'effrondeur, qui ne nous ont pas fait du bien.
12:27– Ça, je suis d'accord, bien sûr.
12:28– C'était tous les apparatchiks du PS qui se sont trouvés députés
12:31parce qu'il y avait le problème du cumul des mandats.
12:33OK, donc ça, j'ai connu, je l'ai vécu, OK.
12:35– Mais ils ne sont plus, là, François.
12:37– La seule chose qui me fait un peu rire,
12:39c'est qu'on est assez à trompe d'avoir quitté le PS pour dire
12:42allons tout de suite chez Macron pour essayer de faire évoluer les choses.
12:45Et qu'est-ce qu'il fait, Olivier Faure, à la fin des 7 ans de mandat ?
12:49Nous allons dire, c'est scandaleux, vous avez trahi.
12:51– Mais il n'est pas chez Macron.
12:52– Et bien, il va où ?
12:53– Il négocie.
12:54– Mais qu'est-ce qu'on a fait ?
12:55– Excuse-moi, t'as rien négocié du tout.
12:57Vous vous êtes embarqué.
12:58– Mais pas du tout, je ne suis jamais rentré chez Macron.
13:01J'ai créé le groupe Liott, où on négociait, par exemple,
13:04l'autonomie de la Corse, avec Macron.
13:06– D'accord, mais t'es pas optimiste.
13:07– Attends, moi, ça fait 7 ans que je négocie avec le gouvernement.
13:10– Excuse-moi.
13:11– Attends, je finis juste.
13:12Et au bout de 7 ans, après la dissolution, Olivier Faure, à la fin,
13:16je vais négocier.
13:17Ah, il est super.
13:18– Oui, c'est super, mais vous ne négociez pas de la même manière.
13:20Il mène une vraie négociation dans l'opposition,
13:22quand tu étais en LBD, excuse-moi.
13:24– Non, le vote, on était dans l'opposition.
13:27– Les amis, Nicolas Corato.
13:29– Nicolas Corato, qui a compris qu'il était le renfort de Françoise de Gaulle, maintenant.
13:33– Il est le modérateur.
13:35– Pardon, j'adore.
13:36– On a Xavier, aussi, qui en a posé des questions.
13:38– Tu imagines les bureaux nationaux du PS ?
13:40– Peut-être vous dire que, vous le savez très bien, M. Puponi,
13:43mais la meilleure manière de rentrer en négociation,
13:45c'est de générer un rapport de force.
13:47C'est vrai que c'est plus facile d'avoir un rapport de force
13:49quand on a la position d'Olivier Faure, aujourd'hui,
13:51que quand on est déjà pratiquement embarqué sur la même frontière.
13:53– Si je peux me permettre, juste un exemple.
13:55Moi, j'ai négocié, avec le président Macron, avec quelques-uns,
13:59l'autonomie de la Corse.
14:01Je n'étais pas dans la majorité.
14:02– Non, mais toi, tu es sui generis.
14:03– Allez !
14:04– Toi, tu es sui generis, mais c'est un compliment que je viens de te faire.
14:06– Est-ce que je peux finir ?
14:07– C'est un compliment que je viens de te faire.
14:08– Est-ce que je peux finir ? On l'a obtenu.
14:09Donc, moi, je sais ce que c'est, négocier avec la Macronie.
14:11C'est le premier président de la République française
14:13qui a dit OK pour l'autonomie de la Corse.
14:15Voilà, j'ai créé le groupe avec les nationalistes,
14:17on a imposé un rapport de force, on y est arrivé.
14:20Donc, négocier avec la Macronie, on l'a compris très vite.
14:23– Donc, tu peux rendre grâce à Olivier Faure de l'avoir fait.
14:25– 7 ans après.
14:26– Non, mais tu peux lui dire OK, c'est bien ce que tu fais.
14:28– Il lui donne raison 7 ans après.
14:30– Allez, les amis.
14:31– Les amis.
14:32– Allez, on se fait des bisous.
14:34On se fait des bisous, des bisous.
14:36Allez, 0826 303, sans Xavier, t'es avec nous.
14:39– Direction Floirac, à côté de Bordeaux.
14:41Xavier qui va mettre un peu d'eau dans le vin, évidemment.
14:44– Je vous en supplie, Xavier, ne criez pas.
14:46– Je vais essayer de mettre un peu d'eau dans le vin de François et Françoise,
14:49mais très humblement.
14:51– Vas-y.
14:52– Alors, franchement, la question posée, c'est est-ce que le PS va se soumettre à LFI ?
14:58Alors, je ne pense pas qu'on puisse dire que le PS va se soumettre à LFI.
15:02Je pense surtout que le PS va essayer…
15:04– Ils l'ont fait un petit peu, quand même.
15:06– Oui, mais surtout qu'ils vont essayer de répondre à leur intérêt électoral.
15:10Vous voyez, je veux dire, le PS, c'est une machine électorale.
15:14Ils ont quand même pour principal objectif d'être élus.
15:17Et ils se doutent bien que si la science opère avec LFI,
15:21ils vont avoir plus de difficultés à être élus que dans le cadre d'un accord.
15:24Je pense que cette menace de Jean-Luc Mélenchon,
15:27elle traduit aussi un fonctionnement un petit peu sale, un petit peu pas très propre.
15:34Voilà, on parlait tout à l'heure de tambouille.
15:37C'est un peu l'intérêt électoral qui prime.
15:39– Mais c'est pareil à droite, Xavier.
15:41– Mais le débat est sur la gauche.
15:43– Non, d'accord, ok, c'est facile.
15:46– Mais on laisse finir, il n'y a pas…
15:48– Mais sur le fond, pour finir François,
15:51je pense que la gauche désunit la victoire de la droite.
15:54– Je suis d'accord.
15:55– Je pense qu'on a finalement une difficulté dans la Ve République
15:59à créer du compromis, c'est la structure politique actuelle,
16:03le fonctionnement des partis, l'intérêt de chacun des élus
16:06à vouloir être réélus au parti d'exister.
16:09Donc bon, finalement, l'intérêt des Français, ça passe peut-être au deuxième plan.
16:12– Oui, il est bien ce Xavier, mais on peut quand même…
16:16Non, non, non, mais moi je trouve quand même que dans la séquence,
16:19le PS n'en sort pas si mal, honnêtement, même carrément bien.
16:22– Le mot de la fin à Nicolas Corato, vous pensez que le PS…
16:24– Ils n'ont pas gêné de voter la motion de censure avec le RN.
16:27– Mais ça n'a gêné personne.
16:28Écoute, ils ont voté leur motion de censure,
16:30ce n'est pas parce que le RN n'a voté ou pas,
16:32ils étaient au bout de leur logique.
16:34Non, mais moi je ne suis pas d'accord avec…
16:36– Le mot de la fin à Nicolas Corato, votre renfort préféré, Françoise Debois.
16:40– Je suis assez d'accord avec moi, oui, c'est sûr.
16:42– Oui, moi aussi d'ailleurs.
16:44– Nicolas Corato.
16:45– Non, mais ce n'est pas le mot de la fin,
16:47mais peut-être pour poursuivre encore une fois
16:49sur ce que disait Françoise Debois en introduction,
16:52si vous voulez des actes politiques et des faits politiques,
16:55il faut regarder effectivement des décisions qui sont politiquement impactantes.
16:58La prochaine étape sur laquelle les Athéniens vont s'atténir,
17:02c'est le vote du budget.
17:03– C'est le budget, bien sûr.
17:04– C'est le vote du budget, c'est le vote du budget
17:06sur lequel on verra s'il y a une gauche…
17:08– Oui, mais alors, est-ce qu'on peut arrêter ce cinéma Nicolas Corato ?
17:11Arrêtons ce cinéma d'Olivier Faure en disant
17:13« oui, je suis en train de négocier », voilà, arrêtons ce cinéma…
17:15– Mais ce n'est pas du cinéma, non, il a raison de négocier.
17:18– Mais enfin, mais pourquoi vous dites ce cinéma,
17:20il a vraiment négocié jusqu'au bout,
17:22il continue à y négocier hier soir encore avec Lombard, enfin…
17:25– Je dis ça pour emmerder tout le monde.
17:28– Quand même, il faut rendre à César ce qui est à César.
17:31Qui est gribouille dans cette histoire, qui est flou,
17:33qui ne sait pas où il va, c'est Monsieur Bayrou.
17:36– Et Macron derrière qui tire des ficelles.
17:38– Bayrou, c'est exactement où il va.
17:40– Ce n'est pas Monsieur Faure qui était perdu et qui n'a plus de boussole.
17:43– Il vient d'arriver, il faut lui laisser le temps.
17:45– C'est lui un discours de politique général aussi indigent
17:47que celui auquel nous avons attendu.
17:49– Mais c'est Macron qui tire des ficelles derrière.
17:52– Je ne veux pas négocier exactement où il va.
17:54– Je ne veux pas créer un nouveau front.
17:56– Ça fait 40 ans qu'il en rêvait de ce jour-là.
17:58– Et merci à Nicolas Corato pour ce néologisme,
18:00les Athéniens vont s'Athénir.
18:02Alors celle-là, elle est fabuleuse.
18:05– Merci en tout cas Nicolas Corato d'avoir été avec nous.
18:08À moins que vous vouliez rester pour le qui-sait-qui qu'il a dit.
18:10– Ah oui, il est trop fort.
18:12– Il est fort Nicolas.
18:13– Je vais encore perdre face à Philippe.
18:15– Parce qu'il triche, mais n'importe quoi.
18:17– Écoutez, vous avez 3 minutes pour réfléchir,
18:19si vous voulez rester ou pas.
18:21Allez, à tout de suite.