Dans C'est Excellent, Judith Beller reçoit Florian Barbarot, Quart-de-finaliste de Top Chef & Thomas Levet, Président de l'Association pour l'Histoire des Caisses d'Epargne et Directeur exécutif de la Caisse d’Epargne Ile-de-France
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NewsTranscription
00:00Bonsoir à toutes et à tous, c'est excellent comme chaque dimanche à 19h, il fait partie
00:08de la jeune génération de chefs qui s'impose, révèle au grand public, lors de la dixième
00:14édition de Top Chef où il a atteint les quarts de finale, Florian Barbarou a confirmé
00:18son talent, sa créativité.
00:19Florian, vous êtes le fondateur du concept Quelque Part, c'est une collection de restaurants
00:24ayant pour but de proposer une expérience culinaire, une sorte de restaurant sans adresse
00:27fixe, et depuis le mois de mai vous êtes dans le 9e arrondissement de Paris.
00:31Vous venez, on l'espère, avec quelques secrets de cuisine, bienvenue, et puis d'ailleurs
00:34vous venez avec plein de belles pâtisseries, je tiens à le préciser pour les auditeurs.
00:39Bonsoir, merci, oui exactement.
00:41Je vous en prie, c'est excellent, c'est l'émission qui crée le lien, il incarne l'engagement
00:45et la volonté de transmission de son entreprise historique, Thomas Levé est directeur exécutif
00:50de la Caisse d'Epargne Ile-de-France, président aussi du cercle MBC, l'association pour l'histoire
00:55des caisses d'épargne.
00:56Thomas, vous nous venez avec Pionnières, un livre qui explore l'histoire fascinante
01:01des caisses qui existe depuis 1818, c'est passionnant, c'est produit par cette association,
01:05c'est un regard unique sur une institution qui a su se réinventer, tout en restant fidèle
01:09à ses origines.
01:10Puis vous allez nous raconter un peu de vous, on l'espère aussi, bienvenue Thomas Levé.
01:12Merci beaucoup Judith de cet accueil si chaleureux.
01:15Avec plaisir.
01:16C'est excellent, bienvenue chez vous.
01:17Alors, je le rappelle Florian Barbaro, vous êtes à la tête avec le pâtissier Pierre-Henri
01:25Lecompte de quelque part, alors là c'est Les Abysses, c'est un nouveau concept de restaurant
01:28où vous êtes installé depuis mai à Paris dans le 9ème.
01:31Alors expliquez-nous déjà le concept du restaurant éphémère, est-ce que vous changez
01:35vraiment régulièrement d'adresse ou finalement ça reste dans un lieu ? Qu'avez-vous à dire
01:39là-dessus ? Parce que je vous vois hocher la tête.
01:41Plein de choses.
01:42Du coup, on est installé depuis mai 2022 et c'est éphémère, non, puisqu'on a bien
01:51une adresse fixe.
01:52En fait, le concept, quelque part, invite à la découverte d'un univers selon l'expérience
01:59proposée.
02:00Donc le restaurant gastronomique qui se situe rue Ambroise-Thomas, on visite, on explore
02:05les abysses.
02:06Et du coup, on a ouvert une pâtisserie récemment, quelque part, la matière, où là on explore
02:12la matière.
02:13Donc en fait, c'est le concept qui évolue, mais l'idée c'est aussi de le développer
02:17dans toute la France, j'imagine.
02:19Exactement.
02:20En France, à l'étranger.
02:21Le but de ce nom mystérieux qui, quelque part, invite à la découverte d'un univers
02:26avec, toujours pour nous, le leitmotiv, c'est le haut de gamme et rendre nos clients heureux.
02:32Ça c'est un bon leitmotiv, on aime bien dans cet excellent.
02:35Alors c'est une espèce de lieu indéfini qui laisse place au mystère.
02:39C'est une expérience immersive, ce que vous dites, et unique d'ailleurs.
02:43Un restaurant gastronomique, vous l'avez dit, qui nous plonge dans les abysses.
02:46Alors c'est en 6, 8 ou 10 paliers, c'est-à-dire des plats, c'est ça ? Des
02:50expériences à chaque fois ?
02:51Exactement.
02:52On est vraiment dans une immersion, mais une immersion douce.
02:56Je n'ai pas non plus pour habitude de jouer le côté immersif où on se retrouve vraiment
03:02à Disney.
03:03C'est une immersion, mais qui invite à découvrir un univers avec vraiment une cuisine
03:10qui est en corrélation avec cet univers, d'où l'immersion.
03:12Il n'y a pas de show inutile.
03:14C'est une immersion sensorielle, quoi, en fait.
03:18Oui, j'ai envie de dire sensorielle.
03:19Pour avoir fait pas mal de restaurants, quand j'allais au restaurant, j'avais un petit
03:24souci d'identification, de me dire je suis dans ce restaurant, où on est, qu'est-ce
03:28qu'ils proposent réellement ? Et c'était vraiment mon souhait de dire là, on est dans
03:33les abysses, on va avoir une cuisine autour des produits de l'eau.
03:36Là est l'immersion.
03:37Et alors justement, les abysses, pourquoi ? Pourquoi les abysses ? Pourquoi ce choix ? Parce
03:42que c'est par goût, en fait, j'imagine.
03:44Oui, les abysses pour une raison de goût.
03:46J'adore les produits de l'eau.
03:47Ça fait sens.
03:48Mais aussi, le lieu, s'y prêter vraiment avec ce sous-sol où on va plonger dans les
03:56abysses et qui rend finalement cet espace hyper immersif intéressant pour nos clients.
04:01On sait qu'être en sous-sol à Paris, c'est pas toujours sexy et là, nos clients nous
04:05réclament d'être en sous-sol parce qu'on est en face de la cuisine avec un univers
04:08immersif et bien sûr le travail des produits de l'eau.
04:10Et alors cette fameuse boutique pâtissière avec un salon de thé qui a été ouverte avec
04:16Pierre-Henri Lecompte.
04:17L'idée, c'est aussi d'être en immersion, alors cette fois-ci avec la matière.
04:20Comment on fait pour être en immersion avec la matière ?
04:23Ce mot immersion qui nous suit ? Non, c'est vrai que l'immersion, c'est vraiment de proposer
04:30à nos clients un univers qui n'est pas habituel.
04:33C'est ce qu'on nous dit, même dans la pâtisserie, c'est immersif, mais le fait de découvrir
04:39un univers qui est peu habituel et où là, on vient jouer avec la matière.
04:43Déjà dans les pâtisseries, on retrouve de la matière.
04:45J'en ai goûté une tout à l'heure qui m'a enlevé le rouge à lèvres, mais qui est effectivement
04:49absolument excellente et assez étonnante en termes de goût en fait.
04:52L'idée, c'est aussi de créer des alliages qu'on n'a pas l'habitude de goûter.
04:55Exactement, je dirais que c'est vraiment une des ambitions de quelque part et on amène
05:02nos clients, c'est dans des associations de saveurs qui sont peu habituelles.
05:06Après, on reste toujours dans la gourmandise et dans les techniques de base, c'est très
05:09important.
05:10Mais on a vraiment, comme le chocolat anchois par exemple, qui bouscule un petit peu, mais
05:15avec de la maîtrise.
05:16C'est vrai qu'on s'attend à être étonnés.
05:18Alors, transmettre ses capitales pour vous Florian Barbaro, sur votre Instagram, il s'appelle
05:23d'ailleurs Ecole de Cuisine Virtuelle, vous partagez vos tips, ça va, des oeufs brouillés,
05:29tous les plats finalement assez simples aussi, qu'on apprend à faire avec vous de manière
05:34un peu plus élaborée.
05:35C'est ça l'idée ?
05:36Très juste.
05:37Exactement.
05:38Je voulais que je disais un mot là-dessus.
05:40Allez-y, je vous en prie.
05:41En fait, pour les réseaux sociaux, pareil, on a beaucoup, beaucoup de personnes qui partagent
05:46des recettes maintenant.
05:47J'avais envie, pour pouvoir réaliser ces recettes, de transmettre les bases, puisque
05:51j'ai un esprit très formateur, j'ai des apprentis avec moi, et du coup, pour toutes
05:57les personnes qui me suivent sur les réseaux, elles peuvent apprendre toutes les bases de
05:59A à Z qu'on retrouve dans le cuisine de référence.
06:02Bravo.
06:03Et alors, je vous cite, il faut apprendre les bases de la cuisine en s'amusant, il
06:06faut s'amuser en fait.
06:07Dans ce qu'on fait en général ?
06:08Je pense que dans la vie, surtout avec cette période, on a envie de s'amuser et c'est
06:13un métier de plaisir, de passion et de transmission, donc c'est fait pour s'amuser.
06:17Thomas Levé, avec ce livre, Pionnières, l'esprit Caisse d'épargne, c'est un peu
06:22ce que vous faites aussi, vous vous amusez, vous rendez ludique finalement l'histoire
06:25des caisses d'épargne pour mieux la transmettre en fait.
06:28C'est ça ?
06:29C'est exactement ça.
06:30Les caisses d'épargne sont nées en 1818, tout le monde connaît les caisses d'épargne,
06:36tous les français connaissent les caisses d'épargne.
06:38C'est partie de l'inconscient collectif ?
06:39Absolument, de la culture collective et les caisses d'épargne sont sur leur territoire
06:46régional, elles appartiennent 100% à leurs clients, d'actionnaires à travers le monde
06:52etc.
06:53Et elles ont une particularité depuis leur origine, c'est qu'elles ont été fondées
06:58par deux grands philanthropes, le Duc de la Rochefoucauld-Lancourt et Benjamin de Laissezre.
07:03Je ne vais pas faire un cours d'histoire sur ces deux personnages, mais je reviendrai
07:08pour ça.
07:09On va en parler, mais surtout on va en parler après, vous allez pouvoir...
07:11Mais ils ont créé l'épargne de précaution.
07:12Donc l'épargne de précaution, aujourd'hui, il faut se rendre compte de ce que c'était,
07:17c'est éviter que le salaire touché en liquide au jour le jour soit dépensé le jour même.
07:23Il n'y avait pas de sécurité sociale, il n'y avait pas tout ça.
07:27Et les caisses d'épargne pendant deux siècles, au 19ème et au 20ème, ont accompagné les
07:33grandes évolutions de la société, et d'une façon inimaginable, au-delà de ce que les
07:38gens imaginent.
07:39Et ce qui est intéressant dans ce livre, parce que vous allez pouvoir justement nous
07:42raconter toute cette histoire juste après, ce qui est intéressant dans ce livre, c'est
07:46que quand on le feuillette déjà, on retient, on retient les dates, on retient le vivre
07:49ensemble, on retient l'engagement, c'est parsemé de belles images.
07:53Donc l'idée, c'est aussi de rendre attractif.
07:55Oui, c'est de rendre attractif.
07:56Je veux dire, l'histoire, il ne faut pas se la raconter, il faut la raconter.
08:02Il faut raconter l'histoire, les exemples concrets, les choses concrètes.
08:04Et pourquoi il faut raconter l'histoire ? Parce qu'aujourd'hui, on est en pleine bifurcation,
08:10en plein basculement, en pleine métamorphose de la société.
08:12Et donc cette histoire nous permet d'imaginer l'avenir et d'écrire l'avenir.
08:19Bien sûr.
08:20Voilà, donc c'était le bon moment d'écrire ça, peut-être pour remonter le moral aux
08:23gens, en disant « Regardez d'où on vient ». On dit toujours, c'est un peu un lieu
08:25commun de dire « Regardez d'où vous venez, vous saurez mieux où vous allez ».
08:28Mais c'est un lieu commun, c'est juste.
08:29Nous, on entend jouer notre rôle, et qu'on a deux siècles, et qu'on est encore vif,
08:36frais et plein d'idées, je voudrais dire tout à l'heure de comment aujourd'hui
08:39on est dans la philosophie parfaite de nos fondateurs.
08:41Bien sûr.
08:42Alors pour rebondir justement, Florian Barbarou, je vous cite à nouveau, vous nous dites « La
08:47cuisine est ma façon de raconter une histoire à travers chacun de mes plats, une cuisine
08:50résolument tournée vers les produits de la mer, donc qui s'inspire de mes racines
08:54bien ancrées dans la terre ». Donc on ne peut pas faire le sang le terroir non plus,
08:58Florian Barbarou.
08:59Non, tout est résumé, c'est vraiment le terroir qui fait la richesse de notre gastronomie,
09:05et qu'on soit à Paris, qu'on soit en Bourgogne, à Grenoble, en Alsace, on a un terroir riche
09:10et absolument exceptionnel en France, et il faut savoir en profiter, et en fait, on est
09:15vraiment au service de nos producteurs, et on doit rendre les produits encore plus beaux
09:23qu'ils ne le sont, et pas besoin d'aller se servir ailleurs, ou forcément…
09:26Vous êtes en direct avec les producteurs, comment vous les choisissez ? C'est une
09:31histoire d'amitié aussi, on imagine ?
09:32Alors, choisir un producteur, souvent ça devient une histoire d'amitié à force
09:37de travailler avec eux.
09:38Et c'est le bon produit au départ, évidemment.
09:40C'est ça, c'est le bon produit, ça a été deux ans de sourcing avant l'ouverture
09:43du restaurant, puisqu'il y a eu le Covid, et on a eu un peu de temps de discuter, et
09:45aussi de démarcher.
09:46Et après, on est en direct avec beaucoup de producteurs, certains autres, comme le poisson,
09:52on a des intermédiaires, mais on sait d'où vient notre poisson et qui est derrière.
09:56Tout est sourcé, évidemment, et puis ça nous permet aussi de découvrir nos différentes
10:00régions et savoir-faire, quoi.
10:03Exactement, ça permet de découvrir plein de produits que même nous, cuisiniers, après
10:0718 ans, on ne connaît pas, notre producteur va nous dire aujourd'hui, j'ai ça à
10:11passer, on va dire, qu'est-ce qu'il y a ? Et du coup, après, on s'amuse avec le
10:16produit, et c'est ça que j'appelle être au service de nos producteurs.
10:19Après 18 ans, du haut de votre âge, vous avez commencé bientôt Florian Barbaro !
10:23C'est vrai, un petit peu jeune.
10:25Allez, Sud Radio, c'est excellent, et on le prouve, on est en compagnie du chef Florian
10:29Barbaro et de son concept de restaurant, quelque part, et puis du directeur exécutif de la
10:34Caisse d'Épargne, Île-de-France, Thomas Levay, et son livre pionnière, L'Esprit
10:37Caisse d'Épargne, on en parle dans un instant, reste avec nous.
10:44Merci d'avoir choisi Sud Radio, c'est excellent, et vous êtes ici, chez vous, on est avec
10:48le chef Florian Barbaro et son restaurant, quelque part, et puis Thomas Levay, qui est
10:52président de l'Association pour l'Histoire des Caisses d'Épargne et directeur exécutif
10:55de la Caisse d'Épargne, Île-de-France.
10:57Alors, Thomas Levay, je l'ai dit, vous nous venez avec votre livre pionnière, L'Esprit
11:01Caisse d'Épargne.
11:02Déjà, je voudrais savoir, donc c'est aux éditions Talendier, il est évidemment dans
11:05le commerce ?
11:06Alors, vous l'avez tout de suite sorti de l'impression, avant tout le monde, pour cette
11:12édition.
11:13Quel honneur !
11:14Il n'est pas encore dans le commerce.
11:15D'accord.
11:17Il sera vendu 7000 en pré-souscription, mais il sera dans certaines librairies, il sera
11:22sur Amazon, etc.
11:23À partir de quand il est disponible ?
11:24Dans quelques jours.
11:26D'accord.
11:27Mais, comme on dit, ce n'est pas mon livre.
11:29Non, ce n'est pas votre livre, c'est le livre de l'Association.
11:31D'abord, on a eu l'idée de ce livre parce que j'ai l'honneur de présider l'Association
11:35pour l'Histoire des Caisses d'Épargne internationale.
11:36Alors, c'est vrai que, moi, j'ai une casquette de Caisse d'Épargne et de France qui est
11:41chère à mon cœur.
11:43Je suis rentré, par hasard, pour trois mois, et ça fait 40 ans que j'y suis, dans cette
11:48extraordinaire entreprise.
11:49Mais je porte là aussi la casquette de toutes les Caisses d'Épargne de France et de Navarre,
11:53je vais te dire.
11:54On a quand même 15 grandes caisses régionales qui ont toute leur histoire, dans la même
11:58philosophie, dans le même ADN.
12:00Benjamin Lesser et Ludovic Oshoko-Leoncourt ont créé la Caisse d'Épargne à Paris,
12:05les premiers, et ils ont été imités ensuite par d'autres et portés par des personnalités
12:09de premier plan.
12:11La Martine, Jules Verne, Rostanc, etc.
12:13On en reparlera tout à l'heure.
12:14Alors, ce livre, je ne l'ai pas fait tout seul, je l'ai fait avec les éditions Talendiers
12:18et avec, entre autres...
12:19Vous êtes un comité éditorial, en fait.
12:21Un comité éditorial, avec des représentants d'un peu toutes les Caisses d'Épargne.
12:24Vous avez aussi une très belle préface de Franck Ferrand.
12:26De Franck Ferrand.
12:28Vous voulez que je cite les gens du comité ?
12:30Surtout, les gens du comité, vous pouvez les citer, mais je voudrais parler de Laure
12:34Delamby.
12:35Laure Delamby, elle est l'historienne des Caisses d'Épargne.
12:37C'est un puits de science.
12:38Elle m'avait révisé avant de venir à l'émission.
12:40Elle m'a dit, n'oublie pas de dire ci, n'oublie pas de dire ça, etc.
12:43Mais voilà, on est plusieurs.
12:45On a eu l'idée de ce livre, on le disait tout à l'heure, pour raconter l'histoire
12:50sans se la raconter.
12:52Elle est belle et elle va très au-delà de la création de l'épargne populaire.
12:58Le logement social, c'est les Caisses d'Épargne.
13:01L'hygiène et les mains douches, c'est nous.
13:05On apprend que ces Caisses d'Épargne existent depuis plus de 200 ans.
13:09Elles ont été créées en 1818 par les philanthropes Benjamin de Lesser et François de La Rochefoucauld.
13:14C'était sous l'égide de Louis XVIII qui a signé les papiers.
13:17Notamment pour lutter contre la pauvreté au départ.
13:20Des classes populaires, pour leur montrer comment on met de l'argent de côté, comme
13:24vous l'avez dit tout à l'heure, c'est-à-dire arrêter de dépenser le salaire du jour.
13:27Ce qui est intéressant, c'est ce concept de l'épargne populaire de précaution qui
13:32est aujourd'hui toujours en cours, qui est aussi à la pointe de l'innovation actuellement.
13:35Vous tracez vraiment un lien entre cette histoire et ce qu'on vit aujourd'hui,
13:39comme vous l'avez dit tout à l'heure.
13:41Et ce qui est intéressant, c'est que finalement c'était une idée qu'on n'avait même pas
13:45à l'époque de mettre de l'argent de côté.
13:47Non, c'était une idée révolutionnaire.
13:50D'ailleurs, le lieu de La Rochefoucauld est en cours.
13:53C'est un progressiste un peu révolutionnaire.
13:56Et c'est Louis XVIII qui a signé l'acte de naissance des Caisses d'Épargne.
14:01C'est une idée de révolution.
14:03Et d'ailleurs, le lieu de La Rochefoucauld, pour ne parler que de lui,
14:07il a été un peu mis au banc de l'aristocratie française.
14:12Et je ne vous raconterai pas l'histoire de son enterrement, etc.
14:15Mais c'était quelqu'un, c'était des personnalités éclairées au XIXe.
14:20Et Benjamin de Lesser, lui, il avait une vision de l'époque pré-industrielle
14:27qui est arrivée quelques dizaines d'années après.
14:30Et il était visionnaire très proche de Napoléon.
14:33Et Napoléon a pris sa légende d'honneur pour lui épingler au revers de son blason.
14:39Donc c'est des personnalités hors du commun.
14:42Il faut se montrer digne de leur héritage.
14:45La Caisse d'Épargne, c'est la banque qui a permis Louis Pasteur,
14:49qui a permis les Frères Lumière, l'émergence des vaccins, la santé publique.
14:57Beaucoup plus tard, les équipements publics, les gymnases, les écoles, etc.
15:02Enfin les écoles, les jardins d'enfants, pardonnez-moi.
15:04Les bains d'eau, je vous l'avais dit, parce que les gens ne se lavaient pas.
15:07Absolument, les jardins ouvriers, on a été les premiers.
15:11Par exemple, c'est un des fondateurs d'une Caisse d'Épargne locale,
15:15parce qu'elles sont aujourd'hui 15-16 régionales.
15:18Mais il y a encore 30 ans, il y avait 500 Caisse d'Épargne en France.
15:22On s'est réorganisé.
15:24Le monde moderne nous a obligé à nous organiser, à nous structurer différemment.
15:27Mais on a gardé l'esprit et la philosophie.
15:30Pour aller à l'essentiel, la première ville en Normandie qui a été électrifiée
15:35pour faire venir la félectricité, comme on disait à l'époque,
15:38c'est les Caisse d'Épargne, les fondateurs de la Caisse d'Épargne.
15:40Ça parait idiot, mais qui le sait ?
15:42Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, nous sommes tellement sur la territorialité
15:49que vous avez en France, rue de la Caisse d'Épargne,
15:52avenue de la Caisse d'Épargne.
15:54Il n'y a pas d'avenue d'autre banque.
15:56Effectivement, c'est vrai.
15:58Ce n'est pas neutre.
15:59L'innovation, on l'a dit de l'époque,
16:01c'était les Frères Lumière ou Louis Pasteur.
16:03Et celle d'aujourd'hui, vous avez un exemple concret avec Mathieu Lehannor,
16:06qui est le designer de la Vasque olympique,
16:08à qui vous avez remis un prix d'ailleurs,
16:10qui, on peut le dire ici, ne se serait pas envolé sans la Caisse d'Épargne.
16:14Racontez-nous comment.
16:15Je suis un grand bavard, vous savez.
16:17Je vais dire deux choses.
16:18Tout le monde en a parlé.
16:20Tout le monde se rappelle de cette soirée
16:22mémorable et pleine d'émotions.
16:24Et cette Vasque, qui est incroyable,
16:27elle a décollé parce que
16:29les Caisses d'Épargne financent,
16:31on a financé Aérophile,
16:33qui est la seule société au monde,
16:35leader mondial des ballons captifs.
16:37Donc ça a aidé à faire décoller cette Vasque.
16:39Mais pour rebondir sur votre propos,
16:42on accompagne la société française dans ses mutations depuis deux siècles.
16:46Regardez où on en est.
16:48Aujourd'hui, par exemple,
16:50pour donner un autre exemple, si vous m'autorisez,
16:52on est en pleine mutation
16:54pour accompagner la décorbonation de la société.
16:56C'est la priorité du moment.
16:58Vous êtes à la pointe du RSE aussi, on peut le dire.
17:00C'est-à-dire tout ce qu'il y a, responsabilité sociale, écologique,
17:02le droit des femmes.
17:04On est tombé dedans. Le droit des femmes.
17:06Première Caisse. Nous avons créé l'ouverture aux comptes pour les femmes
17:11sans l'autorisation de leur mari, en 1881.
17:14C'était avant qu'elle ait le droit.
17:16Beaucoup plus tard.
17:18Pour les comptes.
17:20Aujourd'hui, on se pose tellement de questions
17:22pour sauver la planète,
17:24pour décarboner l'économie.
17:27Aujourd'hui, les Français et les Françaises
17:32savent qu'ils peuvent compter sur la Caisse d'épargne
17:35pour innover et trouver des solutions
17:37pour financer la rénovation des logements.
17:40Et on a créé des choses qui n'existent nulle part ailleurs
17:44pour aider les co-propriétaires, les syndicats
17:46à trouver des prêts collectifs
17:48pour que chacun puisse accéder à la rénovation.
17:51Tout ça, c'est possible grâce à cette histoire.
17:54D'ailleurs, le président de la Fédération des Caisses d'épargne,
17:57Alain Di Crescendo, dit que
17:59si les Caisses d'épargne croitent en l'avenir,
18:01c'est aussi parce qu'elles ont une histoire.
18:03Tout ça est vraiment lié intrinsèquement
18:05et ne peut pas vivre sans ce lien.
18:08L'ensemble des collaborateurs des Caisses d'épargne,
18:10partout en France,
18:12ont un affecto societatis
18:14et une fierté d'appartenance qui est considérable
18:16et qui partage aussi le cœur client.
18:19Florian Barbaro,
18:21lier la tradition et l'innovation
18:23comme ils le font à la Caisse d'épargne,
18:25c'est quelque chose qui est au cœur du métier de chef.
18:27Vous répétez des gestes qui sont ancestraux,
18:30avec des produits que vous assemblez de manière innovante
18:33et aussi des concepts.
18:35J'ai envie de dire que ça serait difficile
18:37sans tout ce passé.
18:40Je pense que c'était très juste de dire
18:43qu'il ne faut pas oublier d'où on vient
18:45et qu'il faut savoir rendre fiers
18:47ceux qui ont créé certaines choses
18:49qui sont notre héritage aujourd'hui.
18:51Et nous, en cuisine, c'est tout l'exemple.
18:53Il faut avoir beaucoup d'humilité
18:55parce qu'on nous dit toujours
18:57votre cuisine est créative, c'est exceptionnel.
18:59Enfin, toujours. On nous le dit parfois.
19:01Vous avez le droit de dire toujours.
19:03Non, non, vous avez le droit.
19:05Et en fait, si on peut aujourd'hui arriver à créer,
19:08c'est parce qu'on a les bases.
19:10Et les bases, nous, on n'a rien inventé.
19:12On a juste travaillé à l'école.
19:14C'est ce que je fais sur mes réseaux.
19:16Les bases, mes réseaux persos
19:18et l'Instagram quelque part,
19:20les abysses ou la matière
19:22montrent beaucoup d'innovation.
19:24Mais du coup, on allie toujours l'innovation
19:26avec des bases solides.
19:28Et du coup, Thomas Levé,
19:30il y a aussi le sujet du made in France
19:32pour revendir sur ce savoir-faire ancestral
19:34que perpétuent nos chefs.
19:36Vous, il y a le soutien aussi
19:38de la politique du soutien du savoir-faire français
19:40de son excellence aussi à travers
19:42la réindustrialisation, Thomas Levé.
19:44C'est un sujet important à la Caisse d'épargne.
19:46Oui, c'est important.
19:48Nous, on est très proches.
19:50On a tout type de clientèle.
19:52Parce que c'est vrai que dans l'inconscient collectif,
19:54les gens disent Caisse d'épargne, livret A.
19:56Mais non, Caisse d'épargne, grande banque universelle
19:58sur tous les métiers.
20:00Chef, on finance des gens comme vous, beaucoup.
20:02J'espère que vous êtes client de la Caisse d'épargne.
20:04De la Caisse d'épargne ?
20:06Malheureusement, ils m'ont refusé mon prêt.
20:08Je crois qu'on en reparle.
20:10J'étais malheureux.
20:12Je suis allé directement vers la Caisse d'épargne.
20:14Ils m'ont dit non. J'ai dû capituler.
20:16Mais vous voyez, on se rend plus fort de ses erreurs.
20:18Et je ferai tout pour que vous veniez chez nous.
20:20Parce que je connais la réputation,
20:22la qualité de votre cuisine.
20:24Et le footballeur que vous vouliez être
20:26a été encore plus brillant.
20:28Vous êtes bien renseigné.
20:30J'ai fait mes fiches.
20:32Très bien renseigné.
20:34Ce que je veux dire par là,
20:36c'est que je parle sérieusement.
20:38Il faut absolument venir à la Caisse d'épargne.
20:40Mais on aide, pour répondre à Judith,
20:42on aide beaucoup les entreprises,
20:44le développement, etc.
20:46sur l'ensemble des territoires.
20:48Et d'ailleurs,
20:50on est labellisé d'une façon ou d'une autre.
20:52Il y a plusieurs labels qui existent
20:54pour montrer la solidité
20:56de notre façon de faire.
20:58Ce n'est pas une posture
21:00superficielle.
21:02Eh bien,
21:04écoutez, c'est excellent.
21:06Ce soir, vous avez bien compris,
21:08chers auditeurs, on est sur Sud Radio.
21:10On vous revient avec l'ancien top chef,
21:12mais qui est aussi un grand chef,
21:14Florian Barbareau, qui est à la tête du restaurant
21:16quelque part dans le 9e appareil,
21:18puis le directeur exécutif de la Caisse d'épargne
21:20de l'Île-de-France.
21:22Thomas Leveille, son très bon livre,
21:24Pionnières, que je vous recommande,
21:26qui sort très bientôt.
21:28Sud Radio, c'est excellent. Judith Beller.
21:30C'est excellent. Sur Sud Radio, l'émission
21:32qui crée le lien, ce que nous faisons avec plaisir
21:34ce soir avec Florian Barbareau, qui est chef
21:36et qui est à la tête des restaurants quelque part,
21:38et Thomas Leveille, qui est directeur exécutif
21:40de la Caisse d'épargne de l'Île-de-France
21:42et qui nous vient avec son livre Pionnières,
21:44l'esprit Caisse d'épargne, que je vous recommande,
21:46qui sort très bientôt chez Talendie.
21:48Alors, Thomas Leveille,
21:50plein de chapitres très intéressants
21:52dans ce livre.
21:54Déjà, des dates clés aussi.
21:56On apprend vraiment
21:58toutes les dates importantes
22:00qui ont créé l'histoire de la Caisse d'épargne.
22:02Notamment, par exemple,
22:04la Caisse d'épargne scolaire,
22:06où on apprend qu'il y avait des écoles
22:08communales. Il y a un instituteur
22:10en 1834, en fait, qui ouvre
22:12au sein de l'école communale une caisse destinée à recevoir
22:14les petites économies des élèves.
22:16Donc, ça allait loin jusque...
22:18C'était intelligent, d'ailleurs.
22:20Il avait fait des petits tiers-lits.
22:22Tout à fait, absolument.
22:24En 1811, en 1818,
22:26il n'y a pas beaucoup de films.
22:28On a fait un docu-fiction
22:30réalisé par l'équipe
22:32de Ligne de Front, avec Bernard David-Lardière
22:34et Philippe Touranchot, qui est un bon cinéaste,
22:36qui racontait un peu cette histoire en images.
22:38On avait travaillé aussi avec Gonzague Saint-Brie,
22:40notre regretté Gonzague.
22:42Et on voyait cette image, justement,
22:44de l'éducation financière
22:47qui commençait aussi par là.
22:49Absolument.
22:51Juste une chose, Julie, c'est que ce livre,
22:53on ne l'a pas fait en chronologie
22:55de 1818 à nos jours.
22:57On l'a fait par thème, pour montrer
22:59les sujets. Par exemple, le logement social,
23:01ça s'appelle Pionnières,
23:03parce que les cases d'épargne sont donc pionnières
23:05dans les évolutions de la société.
23:07On a créé le logement social, on explique
23:09comment on l'a créé, comment on l'a accompagné,
23:11où on en est aujourd'hui et où on va aller demain.
23:13Vous avez un exemple très concret là-dessus.
23:15Par exemple, la Monticolle à Marseille.
23:17Il y a 36 logements sociaux
23:19qui ont été construits.
23:21Donc vous investissez directement
23:23au cœur des territoires pour aider les gens.
23:25Au cœur des territoires.
23:27C'est ce que je disais,
23:29tout à l'heure on discutait à la pause.
23:31La particularité des caisses d'épargne,
23:33c'est qu'elles sont sur leur territoire,
23:35ancrage territorial, ce n'est pas une posture,
23:37c'est une réalité, et qu'un euro collecté
23:39sur le territoire est redistribué sur le territoire.
23:41C'est les circuits courts.
23:43Ça ne fait pas des circuits longs comme les grands banques.
23:45Non, mais c'est à la mode maintenant, par les circuits courts.
23:47Mais nous, on le fait toujours.
23:49Ça paraît idiot,
23:51mais je vois beaucoup de nos frères,
23:53concurrents et amis
23:55qui font de la publicité.
23:57Nous, peut-être qu'on n'en parle pas assez bien.
23:59Peut-être que ce livre va servir aussi à ça,
24:01pour rappeler fondamentaux.
24:03Alors, les valeurs d'entraide et de solidarité
24:05qui sont portées par les caisses d'épargne
24:07dont nous parle Thomas Levet depuis tout à l'heure,
24:09Florian Barbaro, sont des valeurs que vous soutenez
24:11en cuisine, en salle, dans votre métier,
24:13j'ai envie de dire toujours.
24:15C'est très important et c'est très inspirant.
24:17On voit que,
24:19malgré les secteurs différents,
24:21on a beaucoup de points communs.
24:23Ce côté pionnier,
24:25j'espère que je l'aurai un jour.
24:27Mais ce côté solidarité,
24:29c'est pour moi,
24:31vous parliez du footballeur que je voulais devenir,
24:33j'en étais loin.
24:35Mais voilà, il y a cet esprit d'équipe en cuisine
24:37et il y a aussi cette bienveillance
24:39qui s'oublie, qui s'est beaucoup oubliée
24:41et qui est très importante pour moi
24:43et pour nous jeunes chefs.
24:45Un apprenti ou même un collaborateur,
24:47il doit d'abord prendre du plaisir.
24:49Et en plus, s'il prend du plaisir, il fera du meilleur travail
24:51et en fait, tout le monde est gagnant.
24:53L'état d'esprit dont nous parle Florian Barbaro,
24:55c'est un état d'esprit qu'il y a à la Caisse d'épargne aussi,
24:57c'est-à-dire que vos collaborateurs, c'est très important
24:59qu'ils soient engagés par plaisir
25:01dans leurs actions, dans leur métier,
25:03dans leurs responsabilités.
25:05C'est très important ce que vous dites là, Julie,
25:07parce que les gens ont besoin
25:09de sens aujourd'hui.
25:11Et vous voyez, quand vous recrutez
25:13des jeunes collaborateurs,
25:17c'est pas le poste salaire, le contrat
25:19c'est la lagnatique, comme on le connaît.
25:21Ils veulent savoir quelles sont les valeurs de l'entreprise,
25:23quelle est sa culture,
25:25comment elle est utile à la société,
25:27comment elle essaie de lutter contre le changement climatique.
25:29Et donc nous là, là-dessus,
25:31vous êtes assez bon.
25:35J'ai envie de dire, les écureuils ne sont pas écureuils par hasard.
25:37Je vous raconterai tout à l'heure,
25:39si vous êtes sages, l'histoire de l'écureuil.
25:41Vous ne voulez pas me la raconter maintenant ?
25:43Allez-y.
25:45Elle a senti mon envie.
25:47On a été sages, très rapidement.
25:49L'écureuil, parce que tout le monde se pose la question,
25:51l'écureuil depuis quand ?
25:53L'écureuil est arrivé entre les deux guerres.
25:55Et c'est une histoire assez émouvante.
25:57C'est deux prisonniers
25:59qui étaient dans les Stalag en Allemagne,
26:01prisonniers,
26:03et il y avait un petit écureuil
26:05qui était un petit peu semi-apprivoisé,
26:07qu'ils ont appelé Didi.
26:09Ils en trouvaient tellement de faim, qu'ils ont dit, on va le manger.
26:11Oui, on va le manger.
26:13C'est très bon l'écureuil, il paraît que ça a un petit goût de poulet.
26:15Pendant la guerre,
26:17les gens mangeaient les écureuils.
26:19Eux, ils ont voulu manger leur petit écureuil Didi,
26:21et il s'est échappé.
26:23Donc ils ont essayé de le rattraper.
26:25C'est vrai l'histoire, c'est une vraie histoire.
26:29Il est allé dans un tronc d'arbre,
26:31et en voulant l'attraper dans le tronc d'arbre,
26:33ils se sont rendu compte qu'il y avait plein de noisettes de réserve.
26:35Du coup ?
26:37Ils ont dit, on va manger les réserves et pas l'écureuil.
26:39Et ça leur a donné l'idée de mettre des noisettes de côté.
26:41Non, ça c'est la vraie histoire.
26:43Il y a eu un concours
26:45de contes, raconté-histoires,
26:47et donc ce prisonnier a participé au concours,
26:49il a gagné le concours, il a raconté l'histoire de Didi,
26:51et c'est devenu
26:53la mascotte des Quasipas dans les années 50.
26:55C'est génial, on adore cette histoire.
26:57Je suis content de le savoir,
26:59on se pose vraiment toujours la question.
27:01C'est une belle histoire.
27:03C'est très émouvant, je trouve.
27:05C'est vrai.
27:07Et d'ailleurs, ça m'a fait sourire.
27:09Vous ne m'en voudrez pas trop.
27:11Florian Barbaro,
27:13j'allais vous demander
27:15quel plat vous auriez,
27:17quel menu serait inspiré de l'histoire des caisses d'épargne ?
27:19Un écureuil !
27:21Vous avez cuisiné l'écureuil !
27:23Les noisettes !
27:25Bravo l'écureuil !
27:27Du coup,
27:29justement, un plat à base de noisettes,
27:31qu'est-ce que vous auriez comme idée ?
27:33Comme ça, à nous raconter.
27:35À base de noisettes,
27:37c'est très simple.
27:39En plus, je vais pouvoir avoir un peu aussi
27:41ce qui est l'historique
27:43de cette belle banque.
27:45C'est le côté pionnier.
27:47Je vais parler de mon plat signature.
27:49C'est un travail autour
27:51du homard et du riz de veau,
27:53qui sont associés, ce qui n'est pas
27:55souvent le cas.
27:57Et le côté pionnier,
27:59j'ai eu la chance pendant Top Chef de croiser mon chef préféré,
28:01qui est le chef Gagnère,
28:03et j'ai fait une sauce
28:05civée, mais de la mer.
28:07Cette sauce très
28:09olfactive, très puissante,
28:11faite à partir de carcasses de gibier.
28:13Là, j'ai faite à partir de carcasses de homard, très réduites.
28:15Et donc, cette sauce très réduite
28:17avec l'homard, le riz de veau
28:19et les noisettes arrivent.
28:21Les noisettes !
28:23En fait, on est sur une croûte de nougat
28:25à base de noisettes, d'amandes.
28:27Et cette croûte de nougat, c'est une réduction
28:29de jus d'agrumes, gingembre et ail
28:31mélangé avec ces noisettes et ces amandes.
28:33Et donc finalement,
28:35on est d'accord que le secret d'un bon plat,
28:37c'est le produit, mais c'est aussi l'harmonie
28:39des saveurs. Parce que quand vous nous parlez de
28:41riz de veau et de homard, c'est pas toujours évident.
28:43On imagine que vous essayez
28:45plusieurs fois avant d'y arriver, déjà ?
28:47Oui, j'essaye plusieurs fois
28:49et plus que l'harmonie, encore,
28:51je dirais l'équilibre des goûts.
28:53Parce que oui, il faut trouver
28:55une harmonie, mais ce qui est dur, et qu'on a des
28:57associations avec beaucoup
28:59de saveurs, il faut avoir un vrai équilibre.
29:01C'est là tout ce
29:03qui est notre jeu. Et ce qui est intéressant
29:05pour nous, jeunes chefs, c'est
29:07de trouver cet équilibre. Parce qu'il faut
29:09toujours être dans la
29:11surprise, mais aussi dans la gourmandise.
29:13Pas saturer le palais.
29:15Thomas Levé, dans une banque
29:17ou dans une entreprise en général,
29:19les bons ingrédients pour construire
29:21un projet qui fonctionne sur le long terme,
29:23pour qu'une banque fonctionne comme ça pendant 200 ans,
29:25c'est quoi ? C'est qu'elle est proche du peuple ?
29:27Avant de vous répondre, Julie, je vais dans votre restaurant
29:29demain, parce que c'est un très grand.
29:31L'autre jour,
29:33j'ai eu l'honneur de goûter
29:35un de ses plats qui était fait avec du homard.
29:37C'était absolument divin.
29:39C'est une bonne référence.
29:41Demain, je vais aller dans son restaurant.
29:43On va venir manger chez vous, Florian.
29:49Les réussites d'entreprise,
29:51quelle que soit
29:53la stratégie, c'est les réussites des hommes
29:55et des femmes
29:57qui constituent les équipes. C'est le collectif.
29:59C'est l'envie. C'est l'envie d'avoir
30:01envie. C'est foncer.
30:03Une entreprise peut avoir tous
30:05les meilleurs projets,
30:07toutes les stratégies.
30:09S'il n'y a pas les hommes,
30:11le collectif, la force,
30:13ça ne marche pas.
30:15Je suis absolument persuadé
30:17de ça. On essaie d'avoir ce collectif
30:19et cette fierté aussi d'appartenance
30:21dont on parlait tout à l'heure.
30:23Et pour que le collectif fonctionne, il y a cette notion
30:25de confiance aussi qui est clé.
30:27Entre le client, la banque, le chef,
30:29son équipe. La cuisine, c'est pareil,
30:31j'imagine. C'est intéressant parce que
30:33je crois que c'est une des caractéristiques.
30:35Les gens ont confiance en la crise d'épargne.
30:37Les gens aiment la crise d'épargne.
30:39On essaie d'avoir, bien sûr, les clients sont
30:41de plus en plus exigeants, faites à la hauteur, etc.
30:43Tous les jours, il faut innover.
30:45On parle d'histoire là. Mais on parle d'histoire
30:47pour mieux se projeter dans l'avenir.
30:49C'est digne de sa réputation.
30:51Mais les Français
30:55ont une image de la crise d'épargne,
30:57d'entreprise à qui on peut faire confiance.
30:59Ils ont de l'affection.
31:01Oui, c'est très fort.
31:03Absolument.
31:05Finalement, c'est aussi ça que vous tissez,
31:07Florian Barbaro, avec vos clients.
31:09C'est un lien d'affection. Parce que j'imagine
31:11que les gens qui viennent déguster chez vous,
31:13puisque vous leur faites passer un excellent moment,
31:15ils ont envie de revenir
31:17et ils finissent par vous aimer.
31:19C'est vrai.
31:21C'est ce qui est
31:23très satisfaisant. C'est pour ça qu'on a
31:25un des plus beaux métiers du monde.
31:27Pour avoir la chance d'avoir travaillé pour
31:29les plus grands,
31:31je dirais Marqué Berlin ou Daniel Boulu,
31:33c'est vraiment des maisons
31:35de haute couture en gastronomie,
31:37mais où ils savent recevoir leurs clients
31:39comme s'ils étaient à la maison.
31:41C'est vraiment ce que j'inculque
31:43à mes gars en salle.
31:45C'est vraiment qu'ils puissent
31:47accueillir nos clients comme s'ils étaient
31:49à la maison, qui est ce côté
31:51famille et qui est ce côté
31:53le savoir-vivre, mais le savoir
31:55recevoir aussi. Bien sûr, très important.
31:57Florian Barbaro,
31:59vous êtes donc à la tête
32:01de ce restaurant, quelque part, qui est dans le 9ème
32:03à Paris. Et puis vous, Thomas Levé,
32:05c'est Pionnières, l'esprit qu'est ce d'épargne que je recommande
32:07aux auditeurs, aux éditions
32:09Talented. Et puis surtout, vous restez encore un petit peu
32:11avec moi parce qu'on n'a pas terminé. Et vous aussi, chers auditeurs,
32:13à tout de suite.
32:15Sud Radio, c'est excellent.
32:17Judith Beller.
32:19C'est excellent sur Sud Radio. Bienvenue si vous nous rejoignez.
32:21C'est presque la fin, mais pas encore.
32:23On est avec le chef Florian Barbaro
32:25et son concept de restaurant, quelque part, et le directeur
32:27exécutif de la caisse d'épargne Ile-de-France,
32:29Thomas Levé, et son livre Pionnières,
32:31l'esprit caisse d'épargne chez Talented.
32:33Alors, Thomas, vous m'avez
32:35raconté en rentrée une petite
32:37anecdote sympathique, que je vais quand même dire parce qu'on est
32:39à la radio, donc c'est important de la raconter,
32:41que le premier spot
32:43radio qui est existé, c'est
32:45le spot de la caisse d'épargne dans les années 20,
32:47et c'était sur la TSF.
32:49Oui, c'était sur la TSF. Ensuite, on est beaucoup présents
32:51aussi à la télévision,
32:53vous le savez tous. Beaucoup dans le cinéma.
32:55Beaucoup, plein de films.
32:57Vous-même, d'ailleurs, vous avez joué.
32:59C'est une autre histoire. Il n'y a pas que du football, à mon avis.
33:01Peut-être que j'aurais pu être acteur.
33:03On peut dire aux auditeurs que vous avez
33:05joué dans des films de Claude Lelouch, quand même.
33:07Oui, Claude Lelouch, que j'admire, qui a 87 ans,
33:09a une
33:11mentalité niaque, un dynamisme
33:13incroyable. Il a fait son
33:1551e film.
33:17Il est l'histoire de 60 ans
33:19de cinéma français. C'est quelqu'un d'exceptionnel.
33:21Et j'ai l'honneur,
33:23il m'a encanaillé pour jouer des rôles...
33:25Je lui ai dit que je ne voulais pas jouer de rôle
33:27de banquier ni d'enfant de cœur, donc je joue des rôles
33:29d'un peu de salopard et tout, mais c'est marrant.
33:31Ça change.
33:33C'est bien de voir qu'on peut faire aussi autre chose.
33:35J'avais pas cette info et je crois que je vais aller regarder
33:37la suite.
33:39On va vous donner la lèvre.
33:41Par contre, je voulais juste vous dire une chose.
33:43Bien sûr, j'ai eu l'honneur d'être à la
33:45Caisse des Parles de France depuis 40 ans,
33:47mais je suis là surtout avec ma casquette
33:49de président de l'association pour l'histoire
33:51des Caisse des Parles. Je ne voudrais pas que mes petits
33:53camarades des autres Caisse des Parles de France
33:55disent qu'ils ne parlent que d'Île-de-France.
33:57Pas du tout. Je suis très fier d'être partout
33:59sur le territoire.
34:01On a envie d'en savoir
34:03un petit peu plus. Thomas Levé, rebondissons
34:05sur le fait que vous êtes arrivé très jeune à la Caisse
34:07des Parles, que vous étiez arrivé pour faire un stage
34:09de 3 mois. Oui, je suis
34:11resté pour 3 mois, ça fait 40 ans.
34:13Je suis venu par hasard, puis la Caisse des Parles,
34:15c'est vrai qu'à l'époque, c'était un peu...
34:17Je n'avais pas forcément
34:19envie d'être à la Caisse des Parles.
34:21C'était...
34:23C'est pas forcément...
34:25Je suis
34:27passionné pour cette entreprise passionnante.
34:29C'est ça. En fait, finalement,
34:31c'est ce qui emmène les gens,
34:33c'est de vous entendre en parler, parce qu'on sent
34:35que ça fait partie de votre ADN,
34:37votre colonne vertébrale. C'est une partie de ma vie.
34:39C'est une partie de ma vie.
34:41Je suis professionnel, en tout cas,
34:43et j'ai rencontré des gens formidables.
34:45Et vous voyez,
34:47aujourd'hui,
34:49je m'intéresse beaucoup à l'histoire de la Caisse des Parles
34:51parce que c'est une force d'avenir.
34:53C'est une promesse d'avenir. Et on ne peut pas décevoir
34:55ça. Et vous voyez l'utilité
34:57à la société. C'est drôle d'invoquer
34:59cette idée d'être utile pour qu'un
35:01grand restaurateur, un chef puisse
35:03se développer.
35:05Il viendra à la Caisse des Parles.
35:07Avant la fin de l'émission, on a un nouveau client.
35:09C'était pas bien l'année.
35:11On l'a vu pendant le Covid.
35:13Pendant le Covid,
35:15parce que les banquiers, on ne les aime pas toujours.
35:17Sauf chez la Caisse des Parles.
35:19On s'est rendu compte, le président
35:21racontait ça hier à une convention.
35:23Il disait, quand à 8h, les gens sortaient
35:25sur les balcons pour ceux qu'on n'ont,
35:27ils applaudissaient le corps médical,
35:29les infirmières.
35:31Mais on espère aussi qu'ils applaudissaient les banquiers
35:33qui étaient obligés d'être ouverts.
35:35Et à l'époque, c'était compliqué.
35:37Parce qu'il fallait un certain courage.
35:39Et on a accompagné les entreprises.
35:41Et donc maintenant, le Covid,
35:43j'espère que c'est derrière nous,
35:45ça remontre à tout le monde que
35:47les banques sont d'utilité publique.
35:49Et donc on va s'engager
35:51dans l'avenir pour accompagner tout ça,
35:53les transitions et être encore plus utiles.
35:55Alors Florian Barbarou, on l'a compris, vous étiez footballeur
35:57quand vous étiez petit.
35:59Et puis vous êtes devenu chef. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
36:01C'est une longue histoire.
36:03Non, footballeur.
36:05J'étais pas mauvais en foot.
36:09J'ai été recruté.
36:13Prédestiné à un bel avenir dans le foot.
36:15Après, j'avais aussi
36:17des soucis de croissance.
36:19Alors c'est pas les fameux ligaments croisés
36:21qui m'ont empêché d'être footballeur.
36:23Ça, je les ai fait il y a deux ans.
36:25Mais du coup,
36:27on m'a fait comprendre que j'avais plus d'un an et demi
36:29d'arrêt du sport
36:31parce que j'ai une maladie immunitaire
36:33depuis que je suis jeune et du coup,
36:35c'était pas compatible à cet âge-là.
36:37Et j'ai cherché un travail
36:39où je pouvais avoir tout simplement
36:41cet esprit sportif.
36:43C'est vraiment ce qui me plaisait, cet esprit-là.
36:45Et puis le petit frisson qui va avec aussi.
36:47C'est ça, l'adrénaline du service qu'on peut retrouver
36:49dans le sport, l'esprit d'équipe.
36:51Et puis j'ai fait un stage d'une semaine
36:53en cuisine et ça fait 18 ans
36:55que je fais des stages d'une semaine.
36:57Vous voyez comme quoi
36:59vous avez un autre point commun tous les deux.
37:01Je peux dire juste un petit mot ?
37:03Parce qu'on a un autre point commun.
37:05Et quand on disait
37:07qu'on applaudissait les banquiers, moi oui.
37:09Et je suis très content de faire
37:11cette émission avec vous
37:13et Monsieur Levé aussi. Parce que mon papa
37:15est banquier. Il vient de partir à la retraite
37:17et il a fait 40 ans à la banque.
37:19Et quand je vois
37:21des messieurs comme Monsieur Levé,
37:23c'est assez touchant.
37:25Parce que je me dis que ma génération,
37:27on n'a plus ces
37:29messieurs-là, ces dames
37:31qui sont prêts à faire
37:3340 ans de carrière dans une entreprise
37:35comme vous l'avez fait à la banque.
37:37Et je trouve ça hyper respectueux. Moi mon père l'a fait.
37:39Et voilà, c'était un petit clin d'œil.
37:41C'est vrai qu'aujourd'hui il y a tendance aux apignes.
37:43Alors pas forcément dans vos équipes.
37:45Si je peux me permettre Thomas Levé, vous arrivez
37:47à les fidéliser quand même. Parce que le but c'est ça.
37:49Faut pas les laisser là non plus.
37:51Je vais le dire quand même, c'est dur.
37:53Mais on le disait tout à l'heure, Judith, vous le disiez très bien.
37:55Les gens
37:57veulent être dans une entreprise utile
37:59qui laisse une trace
38:01à la société. Et sinon
38:03ils s'en vont.
38:05C'est vrai qu'ils zappent et tout.
38:07Mais est-ce que ça veut dire qu'il faut
38:09pas bientôt aller à la retraite pour faire comme mon papa ?
38:11Moi j'ai pas du tout envie de partir. J'ai encore plein de choses à faire.
38:13Mais c'est vrai qu'un jour j'y serai à ma place.
38:15Mais oui, c'est ça.
38:17C'est vous, dans la cuisine.
38:19Il y a un moment... Vous parlez de
38:21Claude Lelouch, Judith.
38:23Il dit, Claude Lelouch,
38:25tout ce qui ne me tue pas me renforce.
38:27Donc vous, vous avez voulu faire du football.
38:29Vous avez pas fait de football, vous avez une grande cuisine.
38:31Moi peut-être que j'aurais pu être acteur du cinéma. Je suis pas un grand manquier.
38:33Mais je suis passionné par ce que je fais.
38:35Est-ce que
38:37l'un et l'autre, ça serait quoi la plus grande satisfaction
38:39que vous retirez de vos métiers
38:41respectifs ? Le Florian Barbaro.
38:43Ma plus grande satisfaction,
38:45alors ça va être peut-être bateau,
38:47mais c'est... Je suis quelqu'un
38:49qui a du mal à être fier de moi-même.
38:51Je veux toujours plus. J'ai cet esprit
38:53de compétition.
38:55Mais c'est de voir mes proches
38:57qui sont fiers. Je suis quelqu'un qui est très familier.
38:59J'ai fait beaucoup de sacrifices. Je suis parti à 19 ans
39:01de ma famille, alors que
39:03je suis toujours très très proche.
39:05Ça fait maintenant 15 ans.
39:07Et je les vois fiers au quotidien
39:09de ce que je réalise, même si moi je me dis que c'est que le début.
39:11Et ça, c'est vraiment ma plus grande satisfaction.
39:13Et vous Thomas Levé ?
39:15Oui, chef, on a un point commun encore, c'est que moi je suis jamais content
39:17de ce que je fais, et c'est ma force.
39:19Mais c'est pas une pudeur,
39:21de fausse modestie. Je veux toujours
39:23le coup d'après.
39:25Et donc c'est le point commun qu'on a.
39:27Moi, ce qui me satisfait dans la vie,
39:29je m'appelle Thomas Levé
39:31et mon saint patron, c'est saint Thomas,
39:33l'apôtre, qui ne croit que ce qu'il voit.
39:35Et moi, j'ai besoin
39:37de concret, j'ai besoin de voir mes réalisations
39:39et j'ai besoin qu'elles soient utiles.
39:41Donc moi, j'ai besoin
39:43d'utilité, d'avoir apporté
39:45quelque chose, et j'espère que le jour où je tournerai
39:47la page pour faire autre chose, peut-être que je
39:49ferai acteur à ce moment-là.
39:51Un vieil acteur, roublard.
39:53Ça vous va tellement bien.
39:55Je pense, je préfère pape aussi.
39:57Je ne veux pas faire
39:59ni enfant de coeur, ni banquier, parce que les banquiers
40:01les gens le font très bien, je ne veux pas, vis-à-vis de mes petits
40:03camarades, stigmatiser la profession.
40:05Mais je me vois bien faire tout...
40:07Chef cuisinier ?
40:09Ça vous irait bien, ça.
40:11On m'a même proposé chirurgien au cinéma.
40:13Au cinéma, on triche beaucoup.
40:15C'est le réalisateur qui fait tout, pas l'acteur.
40:17Pour revenir à ça,
40:19Saint Thomas, l'apôtre,
40:21il aimait voir ses réalisations,
40:23il ne croyait que ce qu'il voyait, et moi,
40:25je ne crois que ce que je vois, et j'aime bien
40:27voir l'utilité de ce que je
40:29peux apporter aux uns et aux autres.
40:31La dernière question de cette émission,
40:33messieurs, même si je serais bien restée encore
40:35longtemps avec vous. On commence par
40:37vous, Florian. Que dirait l'adulte
40:39que vous êtes à l'enfant que vous étiez ?
40:43Ça, c'est une belle question.
40:45C'est ma question préférée.
40:47C'est plus drôle comme ça. Non, l'adulte
40:49que je suis dirait à l'enfant
40:51que j'étais
40:53qu'il est fier
40:55de voir qu'il s'est servi
40:57de toutes ses difficultés
40:59et d'une enfance
41:01avec plein de pièges
41:03qui ont été mis sur son chemin
41:05pour aujourd'hui
41:07pouvoir relativiser
41:09et avoir la force d'avancer
41:11et de jamais en avoir
41:13assez pour avoir cette résilience
41:15de continuer
41:17et de peut-être faire
41:19du plus grand adulte de demain
41:21quelqu'un d'encore plus
41:23établi. C'est beau, c'est beau.
41:25Et vous, Thomas Levé, qu'est-ce que vous lui diriez à cet petit garçon ?
41:27C'est très très clair.
41:29Moi, je lui dirais, n'oublie jamais que
41:31la vie est trop courte pour être petite.
41:33C'est une philosophie de vie que j'ai
41:35et que j'aurais dû me dire plus tôt, peut-être.
41:37Et puis,
41:39fonce.
41:41Mais ça, vous l'avez fait, non ?
41:43Non. Je regrette d'avoir été plus vite,
41:45plus fort, plus tôt.
41:47Les femmes sont
41:49plus vides, plus mûres que les hommes.
41:51Moi, je parle pour moi.
41:53Et moi,
41:55on croit que
41:57la vie est éternelle.
41:59Je ne suis pas un vieux monsieur encore,
42:01mais on se rend compte que l'heure tourne,
42:03que les années passent,
42:05et je dis, si je savais que ça passe si vite,
42:07j'aurais fait plus vite, plus tôt, plus fort.
42:09Mais je n'ai pas de regrets.
42:11Vous savez ce qu'on dit ? Les plus belles années d'une vie
42:13sont celles qui restent à vivre.
42:15C'est magnifique. Ce sera le mot de la fin.
42:17Merci à tous les deux, Thomas Levé et Florian Barbaros.
42:19Merci d'être venu par ici.
42:21Le pionnière, le livre
42:23L'Esprit, Casse d'épargne, qui est chez Talandier,
42:25il sort dans pas très très longtemps, donc surtout
42:27restez bien connectés pour aller l'acheter.
42:29Je vous le recommande, c'est intéressant et très passionnant.
42:31Et puis alors, le restaurant
42:33de Florian Barbaros, il est au 1 rue
42:35Ambroise-Thomas, ça s'appelle
42:37quelque part Les Abysses.
42:39Si vous avez envie de faire une expérience sensorielle
42:41et gustative qui sort
42:43de l'ordinaire, évidemment
42:45vous y allez, vous y courez.
42:47Merci à Daisy qui réalise pour vous aujourd'hui.
42:49Sans oublier Sud Radio, ses équipes, vous pouvez tout réécouter
42:51en podcast, sur Deezer,
42:53Sudradio.fr, la chaîne YouTube de Sud Radio,
42:55les réseaux sociaux. Je vous embrasse,
42:57on se retrouve samedi prochain à 13h30 pour Destin de Femme.
42:59C'est excellent, c'est tous les dimanches à 19h.
43:01Merci.