• il y a 5 jours
Emmanuel Macron a accepté la démission de Michel Barnier, renversé ce mercredi soir après une censure au caractère historique. Le chef de l'État va s'exprimer à 20 heures pour tenter de fixer un cap dans une période politique d'une rare incertitude. Les socialistes et les écologistes défendent la nomination d'un Premier ministre de gauche.

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Transcription
00:00Il n'y a aucune volonté de notre part de mettre le pays dans le chaos, parce qu'en réalité le chaos et l'instabilité politique, on la connaît depuis justement cette embouille politique de juillet dernier qui nous a empêchés d'avoir une majorité à l'Assemblée nationale.
00:14L'instabilité politique, c'est Emmanuel Macron qui en est responsable, c'est certainement pas le Rassemblement national. Nous, nous avons agi en responsabilité, à l'occasion de ce budget, nous avons proposé un contre-budget très sérieux, chiffré.
00:25Michel Barnier lui-même d'ailleurs avait concédé que notre budget était sérieux, il n'en partageait pas les lignes politiques, c'est bien son droit, mais nous avons, nous, en responsabilité, fait des compromis.
00:36Nous avons tiré de ce contre-budget une petite dizaine de mesures que nous lui avons présentées et nous lui avons demandé d'agir. S'il avait tenu ses promesses, les trois promesses qu'il avait tenues lors de son discours de politique générale, nous n'aurions pas eu à censurer.
00:50Justement, il restait une dernière ligne rouge sur la question des retraites. Si le futur Premier ministre acceptait cette concession-là sur les retraites, à ce moment-là, il n'y aurait plus de ligne rouge et vous votez ce budget ?
01:03Nous l'avons dit et nous étions prêts à faire des compromis.

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