Emmanuel Macron a accepté la démission de Michel Barnier, renversé ce mercredi soir après une censure au caractère historique. Le chef de l'État va s'exprimer à 20 heures pour tenter de fixer un cap dans une période politique d'une rare incertitude. Les socialistes et les écologistes défendent la nomination d'un Premier ministre de gauche.
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00:00La copie du gouvernement n'a pas cessé d'évoluer. Il y a un moment où il y en a qui choisissent, aujourd'hui dans cette affaire, le camp du désordre, le camp du chaos.
00:07C'est la réalité, c'est des calculs à court terme, et moi je vous le dis, j'appartiens à une famille politique qui a choisi de soutenir Michel Barnier, là aussi en connaissance de cause, en sachant que ce serait difficile.
00:16Mais parce que nous ne voulions pas pour notre pays qu'on s'enfonce dans l'instabilité comme on y est à nouveau aujourd'hui. Ce spectacle désolant, ça a été dit à l'instant, personne n'en veut.
00:24Et donc il va falloir qu'on reconstruise une solution pour qu'on redonne de la stabilité, un budget à ce pays, et moi pour ma part, je souhaite que ce soit une politique de droite qui soit menée pour notre pays, parce que je crois que ça correspond.
00:34Bien sûr que si, bien sûr que si.
00:36Mais ce qui n'a pas marché encore une fois, c'est que vous avez des élus...
00:40Vous voulez recommencer quelque chose qui n'a pas marché ? C'est assez surprenant.
00:43Pardon, je veux dire autrement, qu'est-ce qui pourrait marcher d'autre ?
00:45Je n'en sais rien, mais vous nous dites qu'il faut continuer comme ça, ça n'a pas marché mais il faut continuer.
00:48J'entends cette petite musique, mais est-ce que...
00:50La musique, c'est factuel, c'est ce qu'on constate, ça n'a pas fonctionné, Michel Barnier n'est plus Premier ministre depuis ce matin.
00:55Et moi je veux vous rappeler ce qu'il y avait dans le programme du Nouveau Front Populaire, du programme de la gauche, on l'a tous oublié, les dernières législatives.
01:01Ah non, pas du tout.
01:02Moi je veux vous dire qu'un programme où il y a 14 tranches d'impôts sur le revenu, un programme où il y avait prévu la libération anticipée de 15 000 détenus, je ne suis pas certain que si M. Salamès faisait un sondage, ce serait l'attente aujourd'hui de nos concitoyens.
01:13Moi je souhaite qu'il y ait à nouveau une solution politique avec évidemment la droite, avec ce qu'on appelait le cercle commun, parce qu'il n'y a pas aujourd'hui en l'état de l'Assemblée Nationale une autre alternative pour notre pays.