• il y a 5 jours
Emmanuel Macron a accepté la démission de Michel Barnier, renversé ce mercredi soir après une censure au caractère historique. Le chef de l'État va s'exprimer à 20 heures pour tenter de fixer un cap dans une période politique d'une rare incertitude. Les socialistes et les écologistes défendent la nomination d'un Premier ministre de gauche.

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Transcription
00:00Bien sûr qu'on vit une crise politique grave et d'ailleurs ce qui est frappant c'est que depuis ce matin on ne parle plus que d'Emmanuel Macron.
00:05Donc ça c'est le grand paradoxe, c'est qu'hier les partis politiques, la classe politique présente à l'Assemblée nationale a voulu mettre une claque à Macron
00:12et leur paradoxe c'est qu'en réalité ils lui ont redonné les pleins pouvoirs.
00:15Aujourd'hui on est dans l'attente de ce que va dire Emmanuel Macron, de ce que va faire Emmanuel Macron.
00:20Est-ce qu'Emmanuel Macron va décider de nommer un premier ministre de droite, de gauche, un technicien ?
00:25Est-ce qu'Emmanuel Macron va décider de dissoudre le refugié ?
00:29Je ne pense pas du tout que j'aurais voté la censure.
00:31Moi si j'avais été à l'Assemblée, si j'avais eu la chance d'avoir autant de députés que l'Européenne, je suis dans un autre hémicycle,
00:38si j'avais eu la chance d'avoir autant de députés à l'Assemblée nationale je pense que j'aurais tout fait différemment.
00:43Je pense que j'aurais davantage pris le temps de donner mes conditions.
00:48Je n'aurais pas donné des lignes rouges précipitamment dans la dernière semaine.
00:52Parce que moi si vous voulez quand j'ai vu la situation en septembre je me suis dit fantastique, cette fois on va vraiment parler de budget.
00:57C'est un sujet qui me passionne, c'est un sujet qui est extrêmement préoccupant pour l'avenir du pays,
01:02et je me suis dit maintenant que le gouvernement peut être censuré s'il présente un mauvais budget,
01:07la classe politique va enfin prendre la mesure de ses devoirs, de ce qu'elle doit faire à l'Assemblée, de ce qu'elle doit proposer,
01:13et on va fixer des conditions qui enfin permettront de défendre les Français, les entrepreneurs, les agriculteurs,
01:19et on va s'y prendre en avance.
01:20Moi c'est un travail que j'ai fait, si vous voulez il est là, c'est un travail économique que j'ai fait, absolument.
01:25Il faudra le donner au prochain Premier ministre.
01:27Si c'est un Premier ministre de droite qui a du bon sens, peut-être qu'il écoutera les propositions de reconquête,
01:32mais c'est un travail que j'ai fait.
01:34Et vous vous souvenez, je me souviens on était sur votre plateau,
01:36et vous me disiez est-ce que vous, vous avez compris les lignes rouges de Marine Le Pen ?
01:40A l'époque je vous disais, j'étais à cette place, à la place de Mme Riddell,
01:42et je vous disais je ne comprends pas parce que Marine Le Pen ne fait que demander du respect pour ses électeurs.
01:47Et je vous disais moi à sa place, je me serais dit c'est l'occasion ou jamais de dire je veux qu'on baisse telle dépense,
01:5315 milliards d'euros d'aides publiques au développement, vous vous en souvenez on en parlait,
01:5730 milliards d'euros pour les ARS, il y a des dépenses à couper partout.
02:00Elle a demandé la baisse des dépenses, et notamment la baisse du budget consacré à l'Europe.
02:04Ça ne vous a pas échappé que ce n'était pas les lignes rouges.
02:05Les lignes rouges c'était uniquement des choses qui augmentaient les dépenses.
02:08C'était la taxe sur l'énergie, c'était les retraites, c'était les médicaments.
02:11Des choses qui augmentaient les dépenses.
02:13Moi ce qui m'a frappée, alors maintenant je ne suis pas du tout là ni pour taper qui que ce soit dans la classe politique,
02:17mais ce que je veux dire c'est que j'aurais respecté le Parlement si j'avais entendu les partis politiques s'allier pour dire
02:23on censurera le gouvernement si ce budget n'est pas à l'équilibre.
02:27Je n'ai même pas entendu cette phrase, ça fait 50 ans.
02:30Aucun budget n'est à l'équilibre depuis les années 70.
02:33Ça fait depuis 1974, Alain Duhamel s'en rappelle, qu'on n'a pas voté.
02:37Il a vécu cette période.
02:38Absolument, il a vécu la dernière fois où la France se tenait d'un point de vue des finances publiques.
02:42Ça fait 50 ans, je finis juste sur cette phrase qu'on n'a pas voté un budget à l'équilibre.
02:46Et ça ne choque personne, c'est normal.
02:48Merci beaucoup, ça choque des gens qui ont connu une France normale, une France en ordre.

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