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L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à partir de 16 heures, à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire. Sylvain Maillard, député "Ensemble pour le République" de Paris à l’Assemblée, était en direct sur BFMTV. 

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Transcription
00:00— Non mais si on soutient Michel Barnier, c'est parce qu'on soutient pour que la France ait un gouvernement solide, stable, dans une situation compliquée.
00:08Donc il n'y a pas de question... On n'est pas aux chevaux, ici. On est en train de porter la politique et le budget français.
00:13— Vous pourriez préparer après, Sylvain Maillard. — Après... Je pense toujours à comment ça va se passer.
00:18Nous, en tout cas aujourd'hui, on est là pour le soutenir. Il y aura beaucoup de monde à 14 heures.
00:23Et puis on espère qu'une partie des socialistes – je crois que c'est vraiment la clé chez les socialistes – vont être responsables.
00:30Avoir en France pas de budget voté pour 2025 dans un monde qui change, un monde où on voit Trump arriver, qui sera à Paris samedi,
00:40un monde qui change, nous n'aurions pas de budget. Je crois que c'est un signal très dur envoyé à notre économie, aux Français en général.
00:46— Vous évoquez le rendez-vous de 14 heures. 14 heures, c'est les questions au gouvernement.
00:49On s'ouvrira 2 heures après le début des débats sur les motions de censure présentées par la France insoumise, par le Rassemblement national.
00:56Qu'est-ce qui vous fait croire – vous venez d'évoquer les socialistes – qu'un nombre suffisant d'entre eux...
01:02Il faudrait que 40 députés changent d'avis entre maintenant et cet après-midi. Qu'est-ce qui vous fait croire qu'ils seront ce nombre suffisant à changer d'avis
01:10— Quand on entend Olivier Faure ce matin dire « Finalement, le cynisme, c'est vous », « C'est vous qui avez refusé de discuter »,
01:17« C'est vous qui avez refusé de tendre la main au Parti socialiste ».
01:21— On entend des voix de socialistes de part et d'autre de leur groupe qui entendent aussi tout simplement leurs électeurs qui disent « On veut de la stabilité ».
01:31Et surtout, qu'est-ce que vous nous proposez après ? Parce que censure, OK. Qu'est-ce qui se passe ensuite ?
01:36Est-ce qu'il y aura une nouvelle majorité ici ? Est-ce qu'il y aura des nouvelles élections ? Bien sûr que non.
01:40Il nous faut de la stabilité. Il nous faut un budget. Le budget, il n'est pas parfait. Nous l'avons dit nous-mêmes ensemble pour la République.
01:45Des choses qui ne nous vont pas dans ce budget. Mais ce qu'on veut, c'est de la stabilité et de faire en sorte que ce qu'il y a dans ce budget de Faure...
01:50Il y a des éléments très importants. Je pense, moi, quelque chose qui me tient à cœur pour les EHPAD, par exemple 6 500 personnes supplémentaires.
01:57On a besoin de monde dans les EHPAD. On a besoin d'un budget. Nous l'avons à portée de main. Et là, on ferait une censure qui nous mènerait dans une sorte de chaos politique.
02:05On ne sait pas ce qui va en sortir. Et donc j'espère que les socialistes vont écouter aussi leurs électeurs qui disent qu'on ne veut pas de chaos.

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