Petite commune de 7800 habitants, Saint-Denis-en-Val s'engage pour le transition énergétique !

Sud Radio

Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Jérôme Richard, premier adjoint au maire en charge du développement durable à Saint-Denis-en-Val.   --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel   ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##VV_STATION_E-2024-11-28##

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00:00« Sud Radio, station multiservices, vous est présenté par les bornes électriques station E et son badge universel pour des usagers libres et heureux.

00:09Informations et conditions sur station avec un S-E.com. »

00:14— Direction Saint-Denis-en-Valle. Vous connaissez bien. Vous êtes du Loiret, mon cher Jean-Marie Bordry.

00:19— Je suis de Saint-Marie-Gauche-de-la-Loire. — Commune de 7 800 habitants de la métropole d'Orléans.

00:24Nous sommes en direct avec Jérôme Richard, premier adjoint au maire en charge du développement durable. Bonsoir.

00:29— Bonsoir. — Et bienvenue sur Sud Radio. — Et bienvenue sur Sud Radio. Votre ville est très engagée dans la transition énergétique.

00:35Pouvez-vous résumer ce que vous avez mis en place ? — Oui. Alors évidemment, on est comme toutes les communes très mobilisées sur ces sujets-là.

00:44À Saint-Denis-en-Valle, on a démarré tout un tas d'actions, notamment des actions sans civilisation auprès de la population,

00:53parce qu'on ne peut pas faire du développement durable et de la transition sans engager aussi les habitants.

00:59Donc on a mis en place énormément de choses du type ateliers, des fraises climat, des ateliers carbone, bas carbone, etc.,

01:08parce qu'il faut qu'on ait l'adhésion, puisqu'en fait, on va demander des efforts à tout le monde, y compris à nous, les élus, et nous, les habitants.

01:14Et donc en fait, on a créé aussi un service développement durable dans une petite commune de 7 800 habitants. C'est relativement rare.

01:22Mais on a fait ce choix, parce que c'est transversal, parce qu'il faut mobiliser l'ensemble des services, parce qu'il faut travailler sur la voirie, le bâti, la vie au quotidien, l'associatif.

01:31Et on a aussi décidé de commencer à agir avec les moyens que l'on a pour une petite commune, notamment sur un schéma directeur immobilier et énergétique,

01:41pour ensuite envisager l'avenir, c'est-à-dire pouvoir se projeter sur les 10, 15, 20 prochaines années sur les travaux qu'on aura à faire sur l'isolation des bâtiments,

01:50sur la baisse des coûts aussi de ces bâtiments, de façon à être beaucoup plus efficient. Et puis caler le discours aussi avec ce qu'on raconte,

01:59c'est-à-dire le changement climatique. On est tous acteurs, et nous, les premiers. Et nous, on a une responsabilité en tant qu'élus de pouvoir agir à ce niveau-là.

02:07Et voilà. Donc on a travaillé sur l'éclairage public, sur des petites choses.

02:10— Concrètement, ça donne quoi sur l'éclairage public, par exemple ? Comment avez-vous travaillé ?

02:16— Alors on a fait ce qu'on appelle du relamping. Vous connaissez le terme. On a changé... On est passé d'éclairages qui consommaient énormément à des éclairages LED.

02:28On a aussi éteint la nuit. Ça fait très longtemps, Samir. Ça fait une dizaine d'années, je pense, maintenant, qu'on a éteint les éclairages sans que ça cause des mois particuliers

02:40et de problèmes particuliers. Et là, la facture a nettement baissé puisqu'on est de l'ordre de 30 000 € par an, je crois.

02:46— Alors Jérôme, Richard, une chose importante pour demander aux gens des efforts, il faut communiquer. C'est important pour construire et accompagner vos projets ?

02:53— Oui, c'est important. Et la communication, c'est d'abord créer des points de contact avec notre population. C'est créer des moments.

03:01C'est créer des ateliers. C'est créer des ateliers de cuisine sans déchet pour la salle de bain. C'est créer des moments autour du vélo.

03:10C'est créer des moments d'échange, des moments de partage. C'est super important. Et on voit qu'on a une belle adhésion de nos habitants.

03:17Et ça, ça fait plaisir parce que du coup, ça crée aussi du lien entre de nouveau les élus et la population. Je trouve que c'est assez formidable

03:24de pouvoir avoir des moyens d'action où on peut se retrouver sur des choses non polémiques, sur des choses qui sont des communs.

03:30Et donc c'est ce qu'on fait. Donc la communication, c'est important, oui. — Et en termes de décarbonation des transports,

03:35vous en êtes où sur les bornes de recherche ? — Alors nulle part. Nulle part jusqu'à bientôt. En fait, on avait sur la commune une seule borne

03:44qui avait été installée il y a quelques années par notre métropole, qui est une borne basse... Enfin qui n'est pas très efficace et qui ne suffit pas

03:54évidemment aux besoins et à tout ce qu'on fait aujourd'hui en termes d'électrification des véhicules. Et donc en fait, on s'est très vite

04:01posé la question d'une solution. Mais il faut des moyens. — Et vous allez inaugurer les premières stations multiservices dans la métropole d'Orléans

04:09le 19 décembre prochain. Quels sont les points que vous retenez pour votre collectivité ? — Alors premier point, la recharge a un coût raisonné,

04:18raisonnable. C'est-à-dire que le choix que l'on a fait est tout à fait intéressant de ce point de vue-là. Et puis l'aspect multiservices.

04:25Faut pas oublier que dans une commune comme Saint-Denis-en-Valle, la poste se désengage. On a besoin aussi de multiservices et notamment

04:32le retrait de colis, que ce soit ceux de la poste ou d'autres opérateurs. Mais en l'occurrence, on a ces besoins-là qui naissent et qu'il faut qu'on assume.

04:40C'est des transferts de charges de services publics qui ne se font plus. Et on a trouvé assez malin ce côté multiservices de stations, en l'occurrence,

04:48pour pouvoir nous accompagner sur cette transition. — Merci beaucoup. — Bravo, surtout. — Et bravo, oui.

04:56— Qu'est-ce qu'on dit aux gens du Loiret, Philippe-David ? — Alors excusez-moi. Vous, vous êtes du Loiret. Vous allez peut-être les exprès...

05:00— Qu'est-ce qu'on dit aux gens du Loiret ? On leur dit bravo. — Eh ben on leur dit bravo aux gens du Loiret. Bravo aux gens du Loiret.

05:05Comment on appelle les habitants du Loiret ? Excusez-moi, j'ai une petite faiblesse. — C'est très nouveau. Ça s'appelle les Loiretains.

05:10— Les Loiretains. Eh ben bravo aux Loiretains. Et comment est-ce qu'on appelle les habitants de Saint-Denis-en-Valle, les Dionysiens-en-Valle ?

05:17— Les Dionysiens tout court. — Ah bah écoutez, les Dionysiens tout court, au moins, c'est très simple. Merci beaucoup à vous, Jérôme Richard,

05:23Premier radio-maire en charge du développement durable. — Allez, il est 19h35 sur Sud Radio. Vous êtes peut-être sur la route.

05:29Alors soyez prudents si vous nous écoutez en conduisant. Quoi qu'il en soit, à suivre sur Sud Radio la fourrière. Vous n'avez pas envie d'y aller.

05:36Mais ça vous arrivera peut-être un jour. On va parler de ce métier qui devient dangereux pour ces professionnels. On vous explique pourquoi dans un instant.

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