Mettez vous d'accord avec : Régis de Castelnau, Avocat (blog : « Vu du droit »), Auteur de « Une justice politique » (L'artilleur) et membre de la rédaction Front Populaire, Arnaud Stéphan, Fondateur de l'agence La Note de com, Matthieu Baccialone, Communicant, président de M2B Conseil et Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis - débat tous les vendredi dans "La verité en face" de Patrick Roger avec Erik Tegner
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00:00Soudradio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Avec vous sur Soudradio pour le 10h midi, avec Régis Castelnau, avocat, je rappelle votre blog vue du droit, votre livre, une justice politique aux éditions l'artilleur et vous êtes membre de la rédaction de Front Populaire.
00:18Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com, Mathieu Batchelon, communicant, président de M2B Conseil et Alex Darmon, journaliste politique et votre chaîne Youtube Les Indécis.
00:29C'est tout et tous les vendredis également dans La Vérité en face de Patrick Roger avec Éric Tegner.
00:35Beaucoup de sujets aujourd'hui, nous n'avons pas traité les 7h hier, on est parti sur d'autres sujets, faut-il travailler 7h en plus pour financer la sécu ?
00:4448% des français souhaitent que Marine Le Pen soit candidate à l'élection présidentielle, c'est notre sondage IFOP fiducial pour Soudradio.
00:52Les français interrogés sur le fait que de nombreux juifs quittent la France, ils sont 12% à s'en réjouir.
00:58Beaucoup de sujets avec vous, et on parlera également de Boalem Samsa, l'écrivain qui a disparu, écrivain franco-algérien, mais les Algériens ne reconnaissent pas la double nationalité.
01:13Il n'a pas donné signe de vie depuis plusieurs jours, on soupçonne qu'il ait été arrêté à l'aéroport, donc sujet de préoccupation.
01:24On continue notre tour de table, alors Mathieu Batchelon, c'est un coup de projecteur ?
01:27C'est un coup de projecteur tout à fait, sur la campagne annuelle de collecte pour les banques alimentaires, qui commence ce jour et qui durera tout le week-end.
01:35Donc nos auditeurs et nos auditrices vont sûrement voir des personnes dans leur super-aide, dans leur supermarché, hypermarché, avec des caddies qui vont leur donner des petits mots pour essayer de récolter des biens de première nécessité.
01:49Juste rappeler, sans vous aposentir, avec des chiffres qu'il y a, selon les études, 7 millions de personnes qui sont concernées par la malnutrition, dont environ 2,5 millions qui profitent des prestations de l'aide alimentaire.
02:02C'est un chiffre, on l'a vu, qui est malheureusement en expansion et qui touche de plus en plus de personnes.
02:09On a vu les files d'attente des étudiants dans le froid, l'hiver dernier, qui attendaient un colis pour pouvoir se nourrir, donc voilà, petit coup de projecteur sur ces actions.
02:22Si les personnes se disent que ça ne servira à rien, que leur contribution ne va pas servir, et que c'est un peu vider la mer à la petite cuillère, effectivement, ça ne se résoudra pas d'un claquement de doigts.
02:35Mais leur dire que tous les dons sont les bienvenus, et qu'effectivement, même si les personnes sont très sollicitées, donner un paquet de pâtes ou un paquet de gâteaux, ça peut paraître dérisoire, mais c'est toujours ça.
02:49Ou des produits d'hygiène, parce qu'il n'y a pas que des problèmes alimentaires, même s'il y a le terme de banque alimentaire, généralement c'est de la récolte, aussi des produits d'hygiène de première nécessité.
03:01Donc c'est ce week-end, c'est pendant trois jours, sur l'ensemble du territoire.
03:08– Régis, coup de gueule ?
03:11– Alors coup de gueule, je constate qu'il y a désormais des coups de projecteur, c'est très bien, c'est pratique.
03:17J'ai cherché, pour éviter d'avoir systématiquement un méchant, un coup de cœur, et puis bon, j'ai été grillé par Alex.
03:26Et donc, il y a tellement de contrariétés, mais j'ai quand même fait un arbitrage à propos des questions du trafic de drogue.
03:36On nous dit qu'on est en voie de mexicanisation, la situation est préoccupante.
03:40Si vous voulez, dans le milieu de la justice, on se pose beaucoup de questions, il y a la corruption qu'on a constatée chez les greffiers,
03:49il y a le fait que les narcotrafiquants envoient des gens passer les concours de gardiens de prison,
03:55il y a effectivement les dockers, il y a la possibilité que la France bascule dans un narco-État.
04:04Et Retailleau nous le laisse entendre.
04:06Bien, dans le même temps, dans le même temps, la classe politique s'autorise tout et n'importe quoi.
04:13Tout et n'importe quoi, et je pense en particulier à trois parlementaires qui ont été convaincus d'usage,
04:20il y en a un qui a été accusé d'avoir présenté cette drogue à son fils.
04:24Il y a eu une dénonciation de l'assistante sociale auprès du procureur qui a classé sans suite sans entendre le dit parlementaire.
04:35Il y a ce sénateur qui a dit-il trouver de la drogue au Sénat.
04:41Un copain du Sénat m'a donné de la drogue, mon chat était malade, donc j'ai invité à mon domicile une députée
04:50et celle-ci l'accuse de l'avoir droguée et d'avoir essayé de le violer, et le dossier est quand même assez lourd.
04:56Et puis il y a Kerbrat. Kerbrat, lui...
04:58– Joël Zerriot, c'est le sénateur auquel vous faites allusion.
05:03– Oui, oui, mais je ne donnais pas les noms, moi, parce que là, les gens sont d'innocence.
05:07Donc il y a Andy Kerbrat, dont on nous a dit...
05:12– Là, vous donnez le nom, là, Régis, il n'y a plus de présence, vous êtes d'innocence.
05:16– Oui, oui, non, mais parce que là, c'est assez chaud, en ce moment, on en parle pas mal,
05:22et moyennant quoi, il a acheté de la drogue, il s'est fait prendre en flagant délit,
05:27un mineur de 14 ans, on imagine la situation de ce mineur de 14 ans avant,
05:33sous emprise des réseaux, pour acheter de la Shemsex,
05:36et on a appris depuis par un reportage de Mediapart
05:41qu'il avait détourné de l'argent de l'Assemblée nationale pour acheter une surconsommation.
05:47Moyennant quoi, les trois parlementaires dont je parle,
05:50qui devront rendre des comptes à la justice, les trois parlementaires dont je parle,
05:54ils sont toujours en poste, et lorsqu'on a posé la question de la démission,
05:58pour les trois, on nous a dit, ah non, pas question,
06:00Jean-Luc Mélenchon pour Kerbrat est monté à l'assaut,
06:03Sandrine Roussour disant qu'il fallait...
06:05– Qu'il était malade.
06:06– C'est sûr qu'un seul.
06:08– Je pense qu'il y a un problème d'exemplarité,
06:10quand vous avez ensuite les sénateurs qui votent,
06:14hop, c'est un de nos sujets, ma chère Valérie,
06:17qui votent un texte pour qu'on travaille gratuitement un jour par an,
06:24et qui derrière ne prennent aucune mesure,
06:27ce guériot aurait dû être poussé vers la sortie,
06:30et membre du parti Horizon, il n'a même pas été exclu du parti.
06:34Je rappelle que le FN a suspendu sa députée,
06:39qui était accusée d'avoir détourné de l'argent pour payer la garde de ses chiens, d'accord ?
06:44Mais là, il s'agit de participation, comme l'a dit Retailleau,
06:48quand vous achetez de la drogue, vous participez du trafic,
06:53et là, il y a une complaisance tout à fait extraordinaire.
06:56– C'est pas vrai, c'est pas vrai, parce que Joël Guériot a été suspendu par Horizon,
07:01Régis, et que Gérard Larcher, le président du Sénat, a demandé à ce qu'il parte.
07:05Maintenant, Gérard Larcher ne peut pas renvoyer un parlementaire.
07:08Il y a une commission, il y a un bureau qui va être tenu.
07:11– Alex, Alex, il a été suspendu, il a été suspendu, il n'a pas été exclu.
07:16– Non mais il a été suspendu, on est en démocratie.
07:20– Non mais il va y avoir un bureau…
07:22– On ne peut pas les forcer, je ne dis pas que ce n'est pas bien.
07:26– Je suis d'accord avec toi, Régis, sur le fait qu'il faut qu'il parte.
07:30– On ne peut pas forcer Pellerin à démissionner,
07:33on ne peut pas forcer Kerbrat à démissionner, il ne leur vient pas d'idées.
07:37Moi, je suis désolé, la mère d'Avalon, il y a eu une perquisition chez elle,
07:41un membre de sa famille était trafiquant, elle a réintégré la mérite.
07:47– Elle est assise dans… non, je suis tout à fait désolé, il y a eu une complaisance.
07:51– Vous commencez vos propos en disant présomption d'innocence
07:54et vous dites qu'il faut les renvoyer tout de suite,
07:55moi je suis d'accord avec vous.
07:57– Non, non, non, il faut qu'il y ait une responsabilité,
08:03et il appartient aux dirigeants des partenaires,
08:05et ça je suis d'accord avec Ken, de les forcer à démissionner.
08:08– Régis a raison sur le principe, je pense qu'il ne faut peut-être pas faire de généralité,
08:15on a trois cas qui sont des cas d'ailleurs différents
08:18en termes d'histoire et d'intensité,
08:20entre les trois, entre Pellerin, Guiriot et Carbrat,
08:24ces trois parlementaires sur, si vous ajoutez 577 députés,
08:28en gros sur quasiment 1000 parlementaires,
08:31je suis d'accord qu'il faut avoir un devoir d'exemplarité,
08:33mais ne mettons pas, ne faisons peut-être pas un raccourci en disant,
08:37en gros, tous les parlementaires, tous les politiques sont des toxicomanes
08:42et devraient donner l'exemple.
08:44– Si, c'est de l'hypocrisie, on sait très bien que la consommation
08:47est beaucoup plus importante, et pourquoi j'ai fait mon coup de cœur aujourd'hui ?
08:50– Je me méfie d'Eon, on sait très bien parce que…
08:52– Il manquait une information, il y a un élu de la majorité de Tours
08:56qui a été interpellé pour trafic de drogue, trafic de stupéfiants.
09:00– Oui mais ça, c'est des cas…
09:02– C'est pas seulement l'exemplarité, c'est pas seulement…
09:04– Oui, on est d'accord, on va avancer, on va avancer.
09:07– C'est le fait que la France d'en haut se permet des choses
09:12et donc on dit qu'on va les combattre dans la France d'en bas.
09:16Moi, je ne trouve pas que ce soit quelque chose de normal.
09:18– Elle n'est pas trop nous combattue dans la France d'en bas,
09:20si ça peut vous rassurer, quand on voit…
09:22– Quand on parle de mexicanisation de la société,
09:26il faut quand même la combattre, cette mexicanisation entre guillemets.
09:29– Bien sûr, mais je n'ai pas dit qu'on allait pas l'en bas.
09:31– Il suffit de lire les ouvrages de Don Winslow
09:33et on retrouve tout à fait la mexicanisation.
09:35– Absolument, on trouve la même chose.
09:36– Aucun doute.
09:37– On marque une pause et on va continuer avec votre coup de gueule,
09:40cher Arnaud, à tout de suite.
09:42– Sud Radio.
09:43– Parlons vrai.
09:44– Parlons vrai.
09:45– Sud Radio.
09:46– Parlons vrai.
09:46– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
09:53– Nous continuons nos débats, tour de table, votre coup de gueule, Arnaud Stéphan.
09:58– Oui, coup de gueule sur le traitement qui est réservé
10:02à la future équipe de Donald Trump.
10:03J'avais fait un coup de gueule il y a quelques semaines
10:07en disant que ça va bien, la France et les journalistes français
10:10n'ont aucune incidence sur le résultat de l'élection américaine,
10:13il fallait qu'ils arrêtent de sortir tous ces papiers,
10:15de faire des éditos, de nous faire des alertes.
10:18Les citoyens américains ne regardent pas France Info ni France Télévisions,
10:24ça ne sert à rien, restez chez vous, ne faites pas ça.
10:27En revanche, ce qui est amusant, c'est qu'ils continuent,
10:30ils n'ont pas compris, donc il faut qu'ils s'expriment.
10:32Et aujourd'hui, on nous explique que tout est une catastrophe
10:35et que les choix de Donald Trump sont horribles.
10:38Il y a trois exemples qui m'ont beaucoup marqué ces derniers jours.
10:42Il y a celui de Pete Exet, qui est le futur ministre de la Défense de Donald Trump.
10:48Alors on nous explique, oh là là, ils ont pris un présentateur de télévision,
10:54qui fait une émission le matin…
10:56– C'est l'équivalent de Pascal Praud, on peut dire.
10:59– Non, non, non, pire que ça, vraiment animateur, un mélange entre…
11:05Comment ça s'appelle le matin déjà, sur France Télévisions,
11:09j'oublie cette émission qui est… – Télé-matin.
11:11– Une espèce de télé-matin, un peu plus, plus.
11:13Sauf qu'ils oublient de nous dire, alors ils le disent un tout petit peu quand même,
11:16qu'il est décoré deux fois de la One Star, qu'il a fait deux séjours,
11:21un en Irak, un en Afghanistan, qu'il a combattu,
11:24et qu'en effet, il est membre de la Garde Nationale.
11:26Mais aux États-Unis, il y a une particularité,
11:27c'est que la Garde Nationale peut être déployée sur les terrains de combat,
11:33ce qui a été le cas pour ce monsieur, et en plus, il a le grade de Major,
11:37alors ce n'est pas Major comme dans la police ou dans l'armée française,
11:39Major aux États-Unis, c'est l'équivalent de…
11:41c'est un grade entre Commandant et Lieutenant-Colonel.
11:44Donc j'imagine qu'il connaît un peu la question militaire.
11:48La deuxième chose, c'est Linda McMahon.
11:51Alors Linda McMahon, c'est la patronne, c'est la femme,
11:55et elle a été patronne de la grande ligue de catch,
12:00qui s'appelle la WWE, qui s'appelait avant la WWF,
12:03mais il y a eu un conflit avec le Panda,
12:05donc ce n'est pas un Panda, c'est un catcheur,
12:08et elle, donc on lui dit, elle doit être la prochaine ministre de l'éducation.
12:12Alors tout le monde rigole, le catch,
12:14on montre des images de Mme McMahon sur un ring,
12:18en train de mettre des claques à une catcheuse,
12:19et on dit tout ça est grotesque.
12:20Alors on oublie aussi de dire que Mme McMahon,
12:23elle est diplômée d'université,
12:25elle est même diplômée de français,
12:26et elle a le droit de donner des cours,
12:28c'est-à-dire qu'elle est prof de français.
12:30On aurait tort de se priver quand même de quelqu'un
12:33qui parle le français et qui aime la société française.
12:35Puis on oublie de dire aussi qu'elle a été responsable
12:38du Small Business Act aux Etats-Unis,
12:40sous l'administration Trump,
12:42donc elle s'est occupée de cette loi qui n'existe pas vraiment en France,
12:46qui aide les PME à obtenir des contrats.
12:49Donc encore une fois, cette vision biaisée,
12:53qui s'achève par la dernière séquence,
12:54c'est celle où on explique qu'Elon Musk a raté son coup
12:58et que sa fusée s'est écrasée dans l'océan,
13:02quitte à mettre des fausses images d'explosion,
13:03notamment sur LCI, merci LCI.
13:05Alors pas du tout, c'était prévu,
13:07il suffit de remonter les tweets d'Elon Musk,
13:11où il dit pour l'instant on l'a fait tomber dans l'eau,
13:13et quand tout sera prêt,
13:14on pourra la mettre,
13:15elle pourra se poser comme les autres fusées.
13:18Voilà, donc tout ça,
13:20on est quand même à la limite de la fake news,
13:22on est très largement au-delà de ce qu'est l'information,
13:26et on est très largement dans le biais idéologique,
13:31et ça, ça commence à bien faire.
13:33– Et Docteur Rose ?
13:35– Alors, Docteur Rose, c'est pareil,
13:37Docteur Rose, il ne faut pas oublier que ça a été quelqu'un de…
13:40– Je ne vois pas là qu'il y ait un médecin animateur de télévision.
13:43– Extrêmement connu aux Etats-Unis,
13:46et encore une fois, ce qui vaut ici ne vaut pas là-bas.
13:49– On s'arrête à la façade, en fait, sans chercher…
13:53– Même pas à la façade,
13:54c'est qu'on essaye de trouver des biais systématiquement.
13:56Et encore une fois, les Etats-Unis ne sont pas la France,
13:58il faut qu'on arrête de penser à ça,
14:00ces gens-là sont considérés comme des gens qui réussissent,
14:03ils sont considérés comme des gens qui ont une influence,
14:06et que donc là-bas, c'est reconnu.
14:07Enfin, je veux dire, ils avaient quand même élu un acteur de série B,
14:11si on s'arrête là, qui était Ronald Reagan,
14:14en oubliant que Ronald Reagan avait été deux fois gouverneur de Californie,
14:18qui est un des Etats les plus puissants,
14:19qui a aussi quasiment la puissance économique des meilleurs pays européens.
14:25Donc voilà, gardons-nous de faire des comparaisons
14:28quelquefois un peu spécieuses,
14:29et que surtout nos amis du service public arrêtent.
14:32– Régis ?
14:33– Oui, je voudrais ajouter,
14:35concernant la future ministre de l'Éducation nationale,
14:42elle a quitté la Fédération en 2009,
14:45après elle a été chef d'entreprise et elle a fait fortune,
14:48ça lui donne peut-être quelques titres.
14:50Bon, cela étant, c'est incroyable, c'est un délire inouï
14:54de nommer une présidente d'une fédération sportive
14:58ministre de l'Éducation nationale.
15:00Nous, on est là, on est français, on vient vous dire,
15:02mais oh, Reagan, je crois savoir qu'il y a un an,
15:06on avait la présidente de la Fédération française de tennis,
15:10qui était ministre de l'Éducation nationale, non ?
15:13Il m'a semblé.
15:14– C'est beaucoup plus chic, voyons.
15:16– On se ridiculise tous les jours avec cette suffisance,
15:21et puis ce provincialisme, parce qu'on est toujours autant
15:25fasciné, soumis aux États-Unis, mais aux démocrates.
15:28C'est-à-dire qu'on en rajoute sur la position du Parti démocrate.
15:31Ce serait bien qu'on arrête de donner des leçons,
15:34et qu'on laisse les Américains se débrouiller avec leur démocratie.
15:38– Exactement.
15:39– Il n'y a pas qu'Elsie, il y a eu beaucoup de...
15:42– Non, non, non, j'utilise l'utilisation d'une image qui était fausse.
15:45L'image d'une explosion en mer.
15:47– Ou que le service public a caricaturé les ministres,
15:53l'administration Trump, il y a eu beaucoup de journaux qui ont réduit ça.
15:57– Cette image qui a été utilisée sur le site internet de LCI est fausse.
16:02Il n'y a pas eu d'explosion, ce n'est pas vrai,
16:04l'image qui a été utilisée est fausse.
16:07– On va continuer avec nos sujets.
16:12Peut-être un petit mot sur cette phrase du Président de la République,
16:19qui est une vidéo qui est devenue virale en marge du G20 de Rio.
16:24Il y a eu un échange assez tendu avec un haïtien,
16:27le Président de la République qui s'exprimait sur le fait
16:30que le Premier ministre avait été limogé.
16:32Écoutez la phrase d'Emmanuel Macron.
16:34– Franchement, c'est les haïtiens qui ont tué Haïti,
16:37en laissant le narcotrafic.
16:38Et là, ce qu'ils ont fait, le Premier ministre était super,
16:41il était défendu, ils l'ont viré.
16:42C'était terrible, c'était terrible.
16:44Moi, je ne peux pas en remplacer, ils sont complètement fous.
16:47Ils n'auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable.
16:51– Il a raison sur le fond.
16:52– Le Président ne devrait pas dire ça, ça nous rappelle un titre.
16:59– Je ne sais pas, c'est quand même le président de l'ultracommunication,
17:01il sait qu'il va être filmé, qu'il est tout le temps filmé.
17:04– Mais on sent que ça vient des trépas.
17:05– Mais c'est sur tout ça, parce qu'on en parlait hors antenne,
17:08c'est vrai qu'il y a un petit côté un peu 1617 quand même dans cette sortie,
17:11mais c'est surtout au-delà du fond, quand on a Emmanuel Macron,
17:15qu'on a quand même cette expérience,
17:17parce qu'il y a eu des petites phrases comme ça, mais autrefois.
17:20Mais je veux dire, quand on sait qu'aujourd'hui,
17:22à tout moment, tout peut être capté, tout peut être diffusé,
17:26tout peut se retrouver sur les réseaux sociaux,
17:28et ensuite faire des polémiques, je trouve ça un peu curieux,
17:32mais ce n'est pas la première fois.
17:33– Les quoi ça quoi ça ?
17:34– Quoi donc ?
17:34– Les quoi ça quoi ça ?
17:35– Oui, ce type de formules qui sont un peu…
17:41Mais justement, ce n'est pas la première fois que ça arrive.
17:43– Non, non.
17:43– Ce n'est pas la première fois que ça arrive,
17:45ces formules impâles en porte-pièce, qui sont des off sans être des off,
17:49puisqu'il n'y a plus le contrôle de mon camarade communicant.
17:53Les off, ça n'existe plus réellement.
17:54– En plus, ils sont systématiquement crevés,
17:57ils sont systématiquement crevés.
17:59– Ne faites pas ça chez vous.
17:59– Voilà, ne faites pas ça chez vous,
18:02et cette séquence est un petit peu curieuse,
18:05mais vous avez remarqué que souvent,
18:07quand il y a des déplacements internationaux,
18:09il a cette propension à faire des petites sorties comme ça,
18:13avec des pas de côté un peu curieux.
18:14– Si les politiques, c'est récurrent,
18:16dès qu'ils sont dans un avion ou qu'ils sont à l'étranger,
18:19il faut qu'ils racontent n'importe quoi.
18:20– On en parlait tout à l'heure du off,
18:22qui était un off complètement raté,
18:25c'est de l'archéologie politique ça aussi,
18:26mais vous vous souvenez sûrement de Lionel Jospin,
18:28dans l'avion qu'il ramenait de je ne sais plus où,
18:30où il avait évoqué le fait que Jacques Chirac était vieux
18:33et fatigué à vos collègues et confrères de l'époque,
18:37cher Valéry, et ça s'était retrouvé,
18:39et ça a effectivement, paraît-il,
18:41fait perdre quelques points à Lionel Jospin,
18:43notamment auprès des retraités.
18:45À la limite, en 2002, on peut se dire qu'en 2002,
18:47il n'y a pas des micros qui traînent partout.
18:50Là, aujourd'hui, ou alors c'est assumé.
18:52Si c'est assumé, c'est encore plus con que de dire
18:55que les Alpiniens sont vieux.
18:57– Je suis d'accord avec toi.
18:58– Je ne vois pas Emmanuel Macron,
19:00d'ailleurs qui garde le silence depuis plusieurs semaines,
19:02il ne parle pas.
19:03– Et quel est l'intérêt de faire ça ?
19:04– Parce qu'il faut qu'il ne se fasse remarquer,
19:06je pense que c'est assumé, je ne sais pas,
19:08je pense qu'ils sont aussi un peu perdus,
19:10il n'y a plus de pilote à bord, entre guillemets,
19:11à l'Élysée, en termes de communication,
19:14parce qu'il ne s'exprime plus,
19:15qu'il ne prend plus la lumière,
19:17que le PLF a pris le plan de finances,
19:20prend toute l'occupation des Français,
19:22et qu'Emmanuel Macron a quand même besoin
19:24d'envoyer des cartes postales aux Français.
19:25Voilà, donc moi je pense que c'est assumé
19:26qu'il ne fait jamais rien au hasard,
19:29le président de la République, jamais.
19:30– Oui, Régis ?
19:32– D'accord, le problème c'est qu'il parle de lui,
19:37il parle de lui, et ensuite il y a cette propension
19:40à expliquer aux étrangers ce qu'ils doivent faire,
19:43moi ça me surprend, rappelez-vous le Liban.
19:45– Avec le drapeau, la conférence de presse avec le drapeau.
19:48– Ils auraient dû faire ci, ils auraient dû faire ça,
19:50alors bon, c'est une discussion informelle,
19:55la forme n'est ni bonne ni mauvaise,
20:00c'est un débat comme ça, mais c'est son,
20:02et ça nous ramène au sujet précédent,
20:04c'est son de donner des leçons au monde entier,
20:07y compris là par l'intermédiaire
20:09de notre président de la République.
20:11Peut-être qu'il peut discuter avec l'ambassadeur d'Haïti en France,
20:16peut-être qu'il peut dire un certain nombre de choses,
20:20mais qu'il ne vienne pas comme ça en disant,
20:21mais vous auriez dû garder ce Premier ministre.
20:23C'est quand même extraordinaire, si jamais Barnier est renversé,
20:28on imagine un dirigeant étranger venir dire,
20:34mais ils sont complètement cons d'avoir viré Barnier.
20:37– Ils vont le dire de toute façon, ne vous inquiétez pas,
20:39de toute façon on y ira droit.
20:40– C'est ce qu'il y a un côté un peu néocolonial là-dedans quand même,
20:43enfin je ne sais pas, dans la façon de donner des leçons comme ça,
20:48en allant à Haïti, qui a quand même…
20:50– Il n'est pas à Haïti, il n'est pas à Rio.
20:53– Il parle d'un état souverain, donc bon…
20:55– Peut-être qu'on n'a pas le début de la conversation,
20:58c'est un haïtien qui l'interroge, il répond,
21:02moi je… non il ne répond pas,
21:04mais j'ai l'impression qu'il s'emballe en fait, je pense que…
21:08– Sur le fond, on peut s'interroger sur le fond aussi,
21:10c'est quand même le président de la France,
21:12moi je veux bien qu'on dise qu'il faut qu'on cesse de donner des leçons,
21:15qu'on cesse de parler, dans ces cas-là,
21:16on n'a plus aucun poids et tout le monde rentre chez soi.
21:19Moi sur le fond, on peut en parler pendant des heures,
21:22est-ce que c'est une erreur de se priver ?
21:24Je ne suis pas un expert du premier ministre haïtien,
21:27pourquoi pas parlons-en, par contre c'est sur la forme en fait,
21:30on se demande jusqu'où il va aller en réalité,
21:32jusqu'où ce président de la République va aller.
21:34– Il est allé déjà très loin, il nous fait une conférence de presse
21:36en pleine nuit avec le drapeau américain à l'Élysée,
21:39drapeau français, drapeau américain, il faut s'en souvenir quand même,
21:42enfin en termes d'images,
21:44deux yeux hauts, il nous fait la même avec le drapeau du Liban,
21:47c'est quand même… c'est-à-dire je vous parle en tant que président de la France,
21:50mais un peu du Liban aussi, vous avez vu, j'ai mis le drapeau libanais,
21:53donc ça me donne une espèce d'autorité sur le sujet,
21:56donc j'ai une légitimité sur le sujet,
21:57je suis président de la République, je peux dire ce que je veux,
21:59et d'ailleurs je vais le faire, je vais vous expliquer,
22:00je vais tout vous raconter, je vais aller au Liban,
22:02je vais commencer à dire à la classe politique,
22:04certes qu'elle est corrompue, qu'elle a plein de choses etc,
22:06mais vous vous déplacez dans un pays, vous commencez à leur dire…
22:08– Bien sûr.
22:09– Vous avez parlé d'OSS 117, mais c'est vraiment ça,
22:12il va falloir grandir les amis, c'est vraiment ça,
22:15il ne peut pas s'empêcher,
22:16mais il ne peut pas s'empêcher non plus de le faire avec les Français,
22:18rappelez-vous, il est ministre du budget,
22:23et il dit aux gens, ces gens-là,
22:26je me retrouve avec des gens qui sont analfabètes.
22:29– C'était en Bretagne, c'était avec les ouvrières de Gade dans le Finistère.
22:33– Allez, on marque une pause, on se retrouve dans un instant,
22:35je crois qu'on parle aussi de Boalem Samsal,
22:38cet écrivain arrêté à Alger,
22:42et puis de Rima Hassan, l'un peut-être lié,
22:47qui publie, qui tweet,
22:49« Immense victoire, nous avons gagné devant le tribunal administratif
22:53contre la décision du directeur de Sciences Po d'interdire ma conférence ».
22:58On y revient dans un instant.
22:59– SUD RADIO – PARLONS VRAI
23:02– SUD RADIO – PARLONS VRAI
23:05– SUD RADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
23:10– De retour pour commenter l'actualité,
23:12la justice a donc ordonné à Sciences Po Paris
23:14de maintenir une conférence de la députée européenne Rima Hassan,
23:19elle avait été interdite pour cause de troubles à l'ordre public,
23:24c'était une conférence intitulée
23:26« Des perspectives humanitaires, juridiques et géopolitiques
23:29sur un embargo sur les armes à Israël ».
23:33« Immense victoire », il est en juin l'IEP d'Irma Hassan de Paris
23:36de trouver une nouvelle date,
23:38le directeur de Sciences Po n'avait pas autorisé cette conférence,
23:41donc pour risque d'atteinte à l'ordre public.
23:46Je vois que quand d'autres personnes sont interdites de conférences,
23:52il n'y a pas de plainte, les gens se résignent en général,
23:55et là en fait, c'est allé en justice, peut-être Régis un mot sur ça ?
24:00– Deux observations, la première c'est que la justice,
24:06c'est la justice administrative qui a été saisie,
24:09il y a eu une interdiction pour, si vous voulez,
24:13cette conférence est considérée comme l'exercice de la liberté d'expression,
24:16comme une manifestation,
24:18et donc il y a un pouvoir administratif d'interdiction
24:22à partir du moment où il y a des risques de troubles à l'ordre public,
24:25voilà, ce n'est pas sur le contenu,
24:26ce n'est pas sur les personnes qui veulent s'exprimer,
24:28c'est sur les conséquences que ça aurait.
24:30Donc on saisit le juge administratif,
24:33et c'est la justice, c'est une des parties de notre justice,
24:38qui a pris une décision en disant voilà,
24:40il n'y a pas de risque de troubles à l'ordre public,
24:44parce que vous devez l'assurer, etc.
24:46Et deuxièmement, je vous donne une injonction,
24:49ça c'est les compétences du juge administratif,
24:52d'organiser une conférence,
24:54puisque celle-ci, question de date, ne peut pas avoir lieu.
24:58Ça c'est la première observation.
25:00Je fais aussi une observation politique,
25:03cette façon de crier victoire est ridicule,
25:07parce qu'en fait c'est ce défaut qu'ont les politiques français,
25:12qui en général ont une culture juridique assez faible,
25:15et qui passent leur temps à faire de la politique par juges interposés,
25:18à instrumentaliser la justice à des fins politiques.
25:21Donc non, c'est une décision d'espèce,
25:23il y en aura peut-être une autre demain qui sera différente,
25:26en fonction de l'appréciation des risques,
25:29mais je crois que Mme Rima Hassan serait bien avisée,
25:33d'être très souvent beaucoup plus discrète.
25:36Je ne suis pas sûr qu'elle serve bien sa cause,
25:39avec cette façon de mettre de l'huile sur le feu,
25:42et de crier victoire pour ce qui est un épisode normal,
25:45dans la vie d'un système démocratique.
25:47– Elle fait de la jupe propre, donc c'est normal qu'elle crie victoire,
25:51elle aurait perdu, elle se serait roulée par terre,
25:55devant les caméras, en disant c'est horrible,
25:57on empêche de parler, etc.
25:59Évidemment, tout est utilisé,
26:01c'est la fameuse phrase de Jean-Luc Mélenchon,
26:04il faut tout conflictualiser, donc voilà,
26:06elle conflictualise tout, elle est là pour ça,
26:08elle fait ça, pour sa cause peut-être qu'elle le fait très bien,
26:12pour les français c'est une autre histoire.
26:14J'ai peur malheureusement qu'on soit partis sur une dérive permanente,
26:19en vérité ce n'est que ça, systématiquement.
26:22Évidemment, on peut se dire,
26:24pourquoi elle n'aurait pas le droit de tenir Réunion ?
26:26Parce que déjà c'est dans l'enceinte de Sciences Po,
26:28donc déjà ce n'est pas une salle qu'elle a louée,
26:30c'est dans Sciences Po, donc là,
26:32ça change quand même un peu la nature,
26:34que les gens de Sciences Po n'ont pas hésité.
26:36– Est-ce qu'il y a des politiques qui sont invités à Sciences Po ?
26:38– Oui, il y en a beaucoup qui sont interdits.
26:40– Pour le coup c'est le principe.
26:42– Il y en a beaucoup qui sont interdits.
26:44– Mais qu'il y ait des conférences qui parlent de sujets politiques
26:46pour le coup ça ne me choque pas.
26:48– Oui, mais invité par qui, monsieur ?
26:50Parce que là il faut quand même lire le communiqué de presse.
26:52La conférence ça s'appelle
26:54« Perspectives humanitaires, juridiques et géopolitiques
26:56sur un embargo sur les armes à Israël ».
26:58Déjà vous avez tout…
27:00– Quand c'est long comme ça, généralement c'est exprès.
27:02– Non mais invité, organisé, par l'association…
27:04– Student for justice.
27:06– Oui, sauf qu'il y a un « P » à la fin.
27:08Student for justice, pour parler student.
27:10Donc ça, on ne le dit pas assez.
27:12On oublie dans le communiqué de presse de l'AFP
27:14de dire que c'est une organisation pro-palestinienne.
27:16Il y a des politiques qui viennent.
27:18Vous avez raison, et c'est bien normal
27:20dans une école politique.
27:22Mais c'est parce que les professeurs,
27:24parce que le collège de professeurs invite
27:26des personnalités politiques pour en parler.
27:28Énormément, énormément.
27:30Imaginez juste deux secondes, dans l'autre sens,
27:32si vous aviez une association pro-israélienne,
27:34déjà je ne sais pas si ça existe à Sciences Po,
27:36peut-être, je ne sais pas,
27:38si vous aviez une organisation pro-israélienne
27:40qui avait invité un ancien ambassadeur d'Israël,
27:42ils l'ont invité, il n'a pas pu donner parole.
27:44Rappelez-vous ça il y a quelques semaines.
27:46Qu'est-ce qu'on aurait dit ?
27:48Je pense qu'on ne devrait pas dire,
27:50je sais que je suis dans une vision un peu fantasmée
27:52de ce qu'a été Sciences Po,
27:54en tout cas de ce que devrait être Sciences Po,
27:56mais il est dommage
27:58qu'une école
28:00qui se veut être une école d'élite
28:02et qui forme les futurs...
28:04Quand les CV arrivent dans les grosses boîtes,
28:08c'est le dernier de la pile.
28:10Je pense que des débats apaisés et instructifs
28:12et avec...
28:14C'est la question que j'ai posée hors antenne
28:16pour savoir si Rima Hassan c'est un débat
28:18on peut effectivement parler.
28:20C'est une conférence.
28:22C'est-à-dire qu'un débat avec des contradicteurs
28:24où on peut effectivement
28:26ne pas être d'accord,
28:28ce qui est un peu le principe normalement de la démocratie
28:30et qu'on devrait pouvoir enseigner aux élèves de Sciences Po
28:32pourrait être intéressant. Moi ça ne me choquerait pas
28:34qu'il y ait un débat avec une association
28:36d'étudiants pro-palestiniens
28:38avec une association, je ne sais pas,
28:40par exemple l'UEJF qui inviterait
28:42même s'il ne faut pas essentialiser...
28:44Mais je trouve ça dommageable.
28:46Ce qui m'attriste,
28:48c'est premièrement la judiciarisation permanente
28:50sur ce que disait Régis,
28:52c'était très juste,
28:54c'est-à-dire de l'ajoute politique par juge interposée
28:56et deuxièmement
28:58que des débats enrichissants,
29:00contradictoires, qui peuvent être âpres
29:02mais qui sont toujours quand même dans le respect des personnes
29:04ne puissent plus avoir lieu aujourd'hui dans ce pays.
29:06Ne nous illusionnons pas,
29:08si elle fait ça à Sciences Po,
29:10avec l'aide de ses associations,
29:12je pense que si on cherchait le financement,
29:14je pense qu'on tomberait à l'inverse.
29:16C'est pour occuper le terrain à Sciences Po.
29:18C'est pour occuper le terrain
29:20parce que c'est symbolique
29:22et nous sommes communiquants tous les deux,
29:24on sait ce que c'est que le symbole, c'est très important en politique.
29:26Rien ne l'empêche,
29:28mais rien ne l'empêche, et même si je suis
29:30à 100% contre ce que dit Rima Hazan,
29:32je suis pour la liberté d'expression.
29:34Qu'elle puisse faire, qu'elle loue
29:36le gymnase Pablo Neruda
29:38dans le 94, et elle fera
29:40une conférence sur la Palestine,
29:42ça sera extraordinaire, et puis
29:44elle aura plein d'amis, on s'en fout.
29:46Là, ce qui se passe, c'est que
29:48c'est la prise en otage systématique
29:50de Sciences Po, qui est devenue une espèce
29:52d'AG permanente, avec des gens qui se déguisent.
29:54Alors je sais que leurs parents se déguisaient déjà
29:56en baudeuil dans les années 70,
29:58puis après, déjà en
30:00fédaïne dans les années 80,
30:02mais au bout d'un moment, ça va bien.
30:04On va avancer, je dirais qu'on parle
30:06de Boalem Samsal, donc cet
30:08écrivain, philosophe
30:10algérien,
30:12qui exprime
30:14avec une certaine...
30:16enfin, grand talent
30:18ce qui se passe dans son pays,
30:20l'Algérie. Il y est retourné,
30:22parce qu'il envisage de
30:24s'installer en France, il a la nationalité française,
30:26il aurait été arrêté
30:28à l'aéroport d'Alger à son arrivée.
30:30Inquiétude,
30:32évidemment, sur
30:34ce qui peut lui arriver.
30:36Il a 75 ans.
30:38Peut-être qu'il veut
30:40en parler, qu'est-ce qu'on peut faire, que peut faire la France ?
30:42Emmanuel Macron a
30:44indiqué qu'il était très inquiet.
30:46Au-delà de ça,
30:48Régis, cette affaire ?
30:50Je connais mal
30:52le fond du
30:54problème, les prises de position
30:56de Boalem Samsal.
30:58La critique envers l'Issam politique,
31:00le pouvoir algérien...
31:02Le peu que j'en connaisse, il a l'air extrêmement sympathique.
31:04Ce qui se passe,
31:06ce qui se produit là, est inadmissible.
31:08C'est de l'arbitraire pur, on le voit bien.
31:10C'est une vengeance politique
31:12à laquelle il est confronté, et le pire,
31:14c'est qu'on n'a aucune espèce d'information
31:16sur son
31:18statut, sur sa situation.
31:20Est-ce qu'il est
31:22poursuivi en Algérie ?
31:24En garde à vue, qu'en est-il ?
31:26Et ça, la France devrait
31:28élever le ton. Il est devenu...
31:30Parce qu'il est visiblement...
31:32Il est devenu français, je suis désolé.
31:34Mais pas pour les Algériens, qui n'acceptent pas
31:36la double nationalité. Mais la question qu'on peut
31:38se poser, s'il n'est pas
31:40l'objet
31:42de...
31:44Finalement, le symbole des dissensions
31:46qu'il y a entre Algérie et
31:48Paris, avec la prise de position
31:50de la réchauffement
31:52des relations avec le Maroc, entre autres.
31:54La question que je me pose,
31:56c'est que, vu sa
31:58personnalité, vu
32:00la place qu'il a
32:02désormais dans notre pays,
32:04je ne sais pas pourquoi il s'est rendu en
32:06Algérie. Vous le savez peut-être, Valéry.
32:08Mais il s'est un peu jeté
32:10dans la gueule du loup, parce que les rapports
32:12sont exécrables, et
32:14le gouvernement algérien n'a pas d'état d'âme
32:16en ce qui concerne le respect de certaines
32:18normes, de certains principes.
32:20Donc il faut que la France mette tout son poids
32:22dans la balance
32:24pour récupérer un de ses nationaux.
32:26L'Algérie
32:28le fait aussi en connaissance de cause,
32:30en sachant que ça va provoquer
32:32ses témoins en France,
32:34et ils en sont vraisemblablement
32:36ravis. Il y a une loi en Algérie
32:38qui interdit de parler
32:40de ce qui s'est passé pendant la guerre civile.
32:42Or, Boalem Sansal,
32:44en France, prend régulièrement
32:46l'exemple de ce qui s'est passé, justement,
32:48pendant cette
32:50guerre civile dont on n'arrive pas à savoir
32:52si elle avait été organisée au début
32:54et qu'elle a échappé à ses organisateurs.
32:56Est-ce qu'il y avait
32:58d'autres éléments
33:00politiques, intérieurs,
33:02ou géopolitiques
33:04qui ont fait que cette situation a...
33:06On a du mal à imaginer
33:08ce qu'a été la guerre civile en Algérie,
33:10et l'horreur que ça a été. Vraiment l'horreur.
33:12On se rappelle des moines de Tiberie,
33:14évidemment, mais ça c'est rien.
33:16C'est pour vous dire,
33:18quand même, l'horreur totale
33:20que ça a été. Des deux côtés, toutes les guerres civiles,
33:22c'est affreux. Or,
33:24justement, pour éviter d'en parler,
33:26parce qu'il vaut mieux nier
33:28ce qui a existé, il est interdit
33:30d'en parler en Algérie.
33:32Il se trouve que Boalem Sansal
33:34a aussi la nationalité algérienne.
33:36Il est retourné là-bas.
33:38Je pense qu'ils lui font payer très très cher
33:40non seulement les relations diplomatiques
33:42exécrables entre la France et l'Algérie,
33:44mais aussi, et surtout,
33:46son propos sur ce qui s'est passé
33:48lors des années 90 en Algérie.
33:50Juste le point, selon des sources
33:52citées par Le Point, des déclarations récentes
33:54de l'écrivain au média Livre Noir
33:56qui est devenu Frontière.
33:58Boalem Sansal
34:00expliquait en effet que quand la France
34:02a colonisé l'Algérie, toute la partie
34:04ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc.
34:06Tlemcen,
34:08Oran, et même jusqu'à
34:10Mascaret, il réclamait également
34:12la revendication des Marocains
34:14sur ces territoires et accusait le régime algérien
34:16un régime militaire, je cite,
34:18d'avoir inventé le Front Polisario pour
34:20déstabiliser le Maroc.
34:22Ce sont des vrais propos
34:24qui lui appartiennent et qui ne vont pas plaire
34:26à l'Algérie, mais on est dans une crise sans précédent
34:28avec l'Algérie.
34:30Rappelez-vous ce qui s'est passé au moment de Naël.
34:34Le pouvoir algérien avait directement réagi.
34:36Rappelez-vous ce qui s'est passé
34:38il y a encore quelques jours avec Kamel Daoud
34:40qui remporte le prix Goncourt
34:42et qui, au lieu de s'en féliciter,
34:44le pouvoir algérien dénonce
34:46le fait qu'il aurait volé l'histoire
34:48de quelqu'un là-bas, parce que
34:50Kamel Daoud ne s'inscrit pas non plus
34:52dans la tradition entre guillemets algérienne
34:54et dans l'amour de l'Algérie. Il défend
34:56de l'autre côté plutôt la République
34:58française. Donc à partir de là,
35:00Boalem Sansal, c'est vrai qu'il a pris un vrai
35:02risque en rentrant en Algérie,
35:04mais il faut que la France,
35:06aujourd'hui, réagisse. Moi j'ai pas lu,
35:08peut-être que ça m'a échappé, mais j'ai pas vu de réaction
35:10politique, officielle, de la part de la France.
35:12C'est une inquiétude.
35:14Mais il n'y a pas eu de demandes,
35:16il n'y a pas eu de demandes dansées,
35:18par le quai d'Orsay.
35:20Je pense qu'il faut très vite réagir.
35:22Je crois qu'on n'a pas de nouvelles de la part de Boalem Sansal
35:24depuis le 16 novembre.
35:26C'est énorme, c'est quand même énorme.
35:28Donc on sait a priori qu'il a été emprisonné,
35:30on ne connaît pas ses conditions.
35:32C'est assez inquiétant quand même.
35:34Et ne pas réagir avec sa raison, c'est un aveu de
35:36faiblesse terrible. C'est un test qui,
35:38il ne faut pas être naïf,
35:40qui est tendu pour voir
35:42la réaction de la France. Peut-être rappeler aussi
35:44que la dérive
35:46autoritaire totale du régime algérien,
35:48détenue effectivement par
35:50une sorte de jeinte militaire,
35:52un pays qui va quand même assez mal,
35:54avec une jeunesse
35:56désœuvrée et des taux de chômage
35:58énormes. Et comme
36:00toujours dans des régimes où ça va mal,
36:02on essaye de masquer cette
36:04réalité par un autoritarisme
36:06et par des dissuasions.
36:08Et donc c'est
36:10une nouvelle dissuasion,
36:12un nouveau feu allumé
36:14par le gouvernement algérien
36:16pour essayer de masquer la réalité de son pays.
36:18C'est un pays qui vivait de la rente
36:20pétrolière, avec un système
36:22de répartition de droits sociaux absolument...
36:24Et qui avait fait le joie stratégique
36:26du grand frère soviétique.
36:28Oui, exactement.
36:30Emmanuel Macron se dit préoccupé pour l'instant.
36:32Donc on attend
36:34la suite. On se retrouve
36:36juste après la pub dans quelques instants.
36:38Sud Radio, votre attention
36:40est notre plus belle récompense.
36:42Sud Radio,
36:44le 10h midi,
36:46mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
36:48Et on est ensemble avec vous
36:50sur Sud Radio. Si vous voulez vous amuser, allez voir
36:52sur le site de Paris Match. Il publie les
36:54questions qui sont posées aux Miss France
36:56pour les tests de culture générale.
36:58J'avoue qu'il y a des questions...
37:00Peut-être un de nos chroniqueurs veut être candidat, c'est ça ?
37:02Peut-être. Je remarque
37:04la première question. Combien de médailles
37:06au total la France a-t-elle remporté aux Jeux
37:08Olympiques de Paris 2024 ?
37:10Moi, j'ai 46, je crois. Mais je
37:12peux me tromper. D'ailleurs, je me trompe.
37:14Moi, je pense aussi que c'est une quarantaine.
37:16Mais je sais pas.
37:1864.
37:20La nature, c'est le français. Le français est pessimiste.
37:22Mais c'est le test de culture générale qu'appuie la Sciences Po.
37:24Ah, d'accord.
37:26Que célèbre-t-on le 14 juillet en France,
37:28le jour de la fête nationale ?
37:30Après, il y a quelles chanteuses et légéries
37:32de la nouvelle campagne de publicité
37:34pour le parfum J'adore de Dior ?
37:36C'est assez éclectique.
37:38Rihanna, Tyler Swift,
37:40Beyoncé ou Angèle ?
37:42C'est Rihanna.
37:44C'est assez amusant
37:46parce que vous essayez d'y répondre.
37:48Il y a des questions, franchement,
37:50qui sont assez compliquées.
37:52Revenons à des choses plus sérieuses.
37:54Le budget de la Sécu, le Sénat qui a voté une nouvelle
37:56contribution de 7 heures de travail
37:58sans rémunération par an.
38:007 heures par an, vous allez me dire
38:02que ce n'est pas grand-chose, mais encore une fois,
38:04c'est nous qu'on paye.
38:06On a eu
38:08plein de fois cette
38:10conversation ici.
38:12Je comprends qu'il faille
38:14faire des efforts, mais c'est toujours la même question.
38:16On a
38:18quand même l'impression
38:20que les efforts sont toujours demandés à la même
38:22catégorie, c'est-à-dire aux actifs.
38:24Et
38:26on parlait
38:28de l'exemplarité.
38:30C'était le sujet au début d'émission sur
38:32un autre thème avec Régis.
38:34Il y a quand même ce côté d'exemplarité
38:36avec, on sait,
38:38on l'a déjà parlé là aussi, le nombre
38:40de dépenses publiques
38:42pour des organismes, des opérateurs
38:44de l'État, le fameux millefeuille administratif
38:46qui ne sont pas
38:48forcément loin de moi
38:50l'idée de vouloir
38:52dépouiller les Français des services publics.
38:54Mais on sait qu'il y a quand même des opérateurs
38:56qui coûtent très cher.
38:58Et il y a aussi la question
39:00de la
39:02solidarité avec le grand âge.
39:04Et là aussi,
39:06les études prouvent,
39:08je mets de côté les petites retraites,
39:10qu'il y a quand même
39:12dans notre pays
39:14un sujet
39:16de
39:18vivre mieux
39:20ou au moins vivre aussi bien pour la génération
39:22qui travaille que la génération d'avant.
39:24Et on va dire,
39:26à nouveau, que les actifs
39:28doivent faire des efforts pour la génération d'avant.
39:30Avec
39:32quand même
39:34ce sujet qui est de dire
39:36qu'on veut
39:38absolument
39:40continuer à ce que les pensions de retraite
39:42soient indexées sur l'inflation. Ok, très bien, mais les salaires
39:44ne sont pas de l'argent.
39:46Pourquoi
39:48ne veut-on toujours trouver de l'argent
39:50et faire des efforts sur
39:52les personnes, les Françaises et les Français qui travaillent ?
39:54Là c'est les entreprises qui vont payer, c'est même pas les actifs.
39:56C'est ce qui se passe sur le jour férié
39:58supplémentaire. Je suis tout à fait d'accord.
40:00Mais est-ce qu'on ne pourrait pas
40:02essayer d'aller faire
40:04des économies ailleurs ?
40:06C'est quand même extraordinaire.
40:08On peut l'utiliser pour tout d'ailleurs.
40:10On nous a...
40:122017,
40:14on nous vend la Startup Nation,
40:16on a allumé les centrales à charbon,
40:18on a rétabli le servage.
40:20C'est un servage 2.0, ne vous inquiétez pas.
40:22Vous serez obligés
40:24de rendre 7 jours
40:26à la... Alors ça sera plus
40:28au seigneur, ça sera au pays.
40:30Et en même temps,
40:32vous n'avez même pas 50%
40:34des foyers qui payent
40:36l'impôt sur le revenu.
40:38Tout ça est complètement délirant.
40:40On va demander à des gens...
40:42Et puis quoi encore ?
40:44Moi, pour te répondre,
40:46c'est juste aussi quand même que
40:48c'est quand même un premier ministre de droite.
40:50Michel Barnier.
40:52Mais c'est pas de droite, c'est de la droche.
40:54N'empêche que tu parles de Startup Nation,
40:56moi je suis chef d'entreprise,
40:58il y a eu des primes Macron,
41:00on s'appelle les primes Macron,
41:02qui ont encouragé...
41:04Donc le business c'est de passer avec la 6 billes,
41:06bonjour, je vais passer par Michel...
41:08Là on n'encourage pas le travail,
41:10premièrement. Deuxièmement,
41:12est-ce qu'aujourd'hui on est en place ?
41:14Mais c'est combien ?
41:16Ça va rapporter combien ?
41:18Deux milliards et demi.
41:20C'est la moindre chose qui peut être pour un contrat à un,
41:22deux milliards et demi d'euros chaque année
41:24au secteur de l'autonomie.
41:26En fait c'est des bouts de ficelle à chaque fois,
41:28c'est vraiment d'essayer de trouver quelque chose pour faire en sorte de ramener.
41:30Il y a un reste du générationnel d'une génération
41:32qui vit moins bien que la génération d'avant,
41:34et encore je ne parle pas de la génération qui arrive derrière
41:36et à qui on va demander de faire sans arrêt des efforts.
41:38Ecoutez ce que disait Régis,
41:40je ne vous oublie pas,
41:42mais écoutez hier ce que disait Christophe Béchut,
41:44on est tous tombés de notre chasse
41:46quand on a entendu que les parents
41:48à qui les enfants ont été retirés
41:50et placés dans des foyers
41:52ou d'autres familles continuent
41:54à toucher les allocations familiales.
41:56Il y a quand même un ménage sur un certain nombre
41:58de dettes,
42:00de prestations sociales,
42:02il y a des aides,
42:04Damécourt hier nous disait la même chose,
42:06il y a des économies à faire et on n'a pas l'air de les chercher.
42:08Régis ?
42:10Trois choses,
42:12premièrement,
42:14je suis le seul boomer autour de cette table
42:16même si je suis à distance,
42:18je trouve
42:20vraiment impressionnant
42:22au plan politique, je me demande
42:24où ces gens-là habitent,
42:26ils sont face à quel réel,
42:28je parle des sénateurs, pour venir dire
42:30ils sont tous âgés,
42:32ils sont tous en général en moyenne boomers,
42:34les boomers ce sont
42:36ceux qui sont issus du baby-boom
42:38de l'après-deuxième guerre mondiale.
42:40Donc,
42:42ils viennent dire, bon ben vous allez devoir travailler
42:44pour effectivement s'occuper
42:46du grand âge, alors c'est vrai, il faut s'occuper du grand âge
42:48mais cette façon
42:50de le présenter dans un pays
42:52en plus qui est en difficulté,
42:54dans un pays qui est dans une situation politique
42:56mais extrêmement compliquée
42:58grâce à son président,
43:00avec sa dissolution,
43:02qui est dans une situation financière dramatique,
43:04une situation économique très dégradée
43:06et on vient,
43:08ces gens-là viennent
43:10sortir
43:12cette proposition
43:14qui devrait
43:16rapporter 2 milliards, moi je vais tout de suite
43:18en faire une autre, tout de suite.
43:20Le problème c'est que politiquement, elle est moins facile
43:22que de rester enfermée dans ses bureaux
43:24du palais du Luxembourg.
43:26Vous savez,
43:28Lacan, je ne suis pas freudien du tout, mais
43:30le psychanalyste disait, le réel c'est
43:32quand on se cogne, ils vont finir par se cogner
43:34ces gens-là. Alors,
43:36la mesure que je propose,
43:38elle est très simple.
43:40On a parlé des
43:42allocations pour les parents
43:44dont les enfants étaient placés,
43:46justement, la compétence
43:48enfants sont les conseils généraux qui l'ont,
43:50ce sont les ASE, Aides Sociales à l'enfance
43:52et il y a un trafic
43:54dans notre pays pour faire venir
43:56des
43:58immigrés, des filières
44:00d'immigration qui font qu'on
44:02a les faux mineurs d'un accompagné,
44:04j'ai beaucoup travaillé sur cette question,
44:06j'ai traité pas mal de dossiers,
44:08l'économie, si on arrêtait
44:10ce genre de choses, serait
44:12de 3 milliards d'euros par an.
44:14De 3 milliards. Seulement, on n'y touchera jamais.
44:16Parce que là, on aura les belles-âmes
44:18qui diront, mais comment, vous voulez
44:20leur demander l'âge qu'ils ont,
44:22vous voulez faire des tests osseux, etc.
44:24Et on aura tous ceux qui portent
44:26leur antiracisme comme un signe extérieur
44:28de richesse qui viendront vous dire non.
44:30C'est beaucoup plus facile
44:32de dire, voilà,
44:34vous allez travailler gratuitement,
44:36symboliquement, mais c'est terrible,
44:38vous allez travailler gratuitement pour
44:40subvenir aux besoins
44:42d'une génération
44:44qui vous laisse un pays dégradé.
44:46Comment, politiquement,
44:48on peut s'en tirer ?
44:50Il y a plein de pistes mais qui, visiblement,
44:52ne sont pas explorées. Merci à tous les 4.
44:54Dans un instant, c'est Alexis Poulin
44:56qui sera avec vous.
44:58Je vois Philippe David rentrer également.
45:00Je m'interrogeais de savoir
45:02qui était là.
45:04Merci à vous et très bon week-end.