Les perturbateurs endocriniens se cachent partout : dans votre cuisine, vos médicaments, vos cosmétiques, et même dans votre assiette. Ces substances insidieuses agissent lentement mais sûrement sur nos corps, causant des déséquilibres hormonaux parfois irréversibles, qui peuvent affecter plusieurs générations.
Corinne Lalo, journaliste spécialisée en santé et auteur de "Le Livre Noir du Médicament" (Plon), dévoile tout ce qu'on ne vous dit pas sur ce danger rampant dans "Les Perturbateurs Endocriniens : tout ce qu’on ne vous dit pas" (Éditions du Cherche Midi). Un livre essentiel pour comprendre et prévenir le grand désordre hormonal, qui touche même des enjeux sociétaux comme le transgenrisme et l'identité de genre.
Corinne Lalo, journaliste spécialisée en santé et auteur de "Le Livre Noir du Médicament" (Plon), dévoile tout ce qu'on ne vous dit pas sur ce danger rampant dans "Les Perturbateurs Endocriniens : tout ce qu’on ne vous dit pas" (Éditions du Cherche Midi). Un livre essentiel pour comprendre et prévenir le grand désordre hormonal, qui touche même des enjeux sociétaux comme le transgenrisme et l'identité de genre.
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00:00Aux États-Unis, contre les médias traditionnels,
00:02le showbiz et l'État profond, Trump a gagné haut la main.
00:05Et nous, en France ?
00:07En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner
00:10les médias officiels de la propagande et du mensonge,
00:13engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:15TVL a démontré que la liberté à tout prix n'est pas un slogan,
00:19mais une conviction, un état d'esprit.
00:21Vous informer véritablement, sérieusement,
00:24vous armer face au système,
00:26tout en respectant votre libre arbitre.
00:29TVL a démontré son indépendance grâce à son modèle basé sur le don,
00:33grâce à vous, et à vous seul.
00:35Il est devenu un puissant média gratuit au service des Français,
00:39avec 5 millions de vues par mois,
00:411,5 million d'abonnés sur les plateformes et réseaux sociaux.
00:44C'est beaucoup, mais ce n'est pas assez encore.
00:46En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:51On se prépare à surprendre, à renouveler,
00:53à avoir de l'ambition, à faire toujours preuve d'audace.
00:56Et nous, en France ?
00:57Eh bien voilà la réponse.
00:59TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
01:02Alors aidez-nous à le faire, vite et fort.
01:05Rejoignez, par un simple don, la communauté des amis de TVL,
01:08les amis de la liberté à tout prix.
01:27Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau Zoom.
01:50Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Corinne Lalau.
01:53Bonjour madame.
01:53Bonjour.
01:54Merci beaucoup d'être avec nous.
01:55Vous êtes journaliste, grand reporter, spécialiste des questions de santé.
01:59Vous avez traité de très grandes affaires le sang contaminé,
02:02Tchernobyl et bien d'autres.
02:04Et vous nous présentez aujourd'hui votre dernier ouvrage,
02:06les perturbateurs endocriniens, tout ce qu'on ne vous dit pas, pardon.
02:10C'est une édition entièrement revue et augmentée au ChercheMidi.
02:15Et vous pouvez le trouver, bien sûr, tout de suite sur la boutique de TVL,
02:17sur tvl.fr.
02:19Alors il y a un sous-titre, le grand désordre hormonal.
02:22Est-ce que peut-être, on va commencer par le début,
02:24qu'est-ce que les perturbateurs endocriniens
02:27et ce qu'ils agissent uniquement sur le système hormonal ?
02:31Alors, perturbateurs endocriniens.
02:34Donc endocriniens, ce sont des glandes qui fabriquent des hormones.
02:38Donc ça s'appelle endocriniens.
02:40Et perturbateurs parce que ça va perturber ces glandes, donc ces hormones.
02:46Donc le titre, le grand désordre hormonal, c'était l'édition précédente.
02:50Là, on a augmenté l'édition, on l'a actualisé.
02:53Et donc, on a mis en avant le mot perturbateur endocrinien
02:59parce qu'en fait, la population s'habitue un peu plus à ce terme.
03:04Le grand désordre hormonal, c'était pour parler plus directement à tout le monde
03:09sans qu'il y ait un mot un peu abstrait, endocrinien, qui n'est pas évident à comprendre.
03:13Et qui soit bloquant pour sensibiliser.
03:15Voilà, c'était pour faire plus grand public.
03:18Et en même temps, grand désordre hormonal, ça veut bien dire ce que ça veut dire.
03:21À savoir que quand vous mettez des produits toxiques,
03:24des poisons qui ont un effet sur les hormones,
03:27eh bien ça produit un désordre général.
03:29Parce que sans hormones, il n'y a pas de vie.
03:32Il n'y a pas d'humains, il n'y a même pas de vie animale.
03:36Vous voyez, les hormones, c'est tout.
03:39Sans hormones, ou si on perturbe les hormones, on perturbe la vie.
03:42Et on perturbe la reproduction.
03:44Et on perturbe la survie de l'espèce.
03:46Alors justement, je l'ai dit tout à l'heure, c'est une édition revue et augmentée.
03:50Est-ce que c'est parce que le problème devient de plus en plus important dans la société actuelle ?
03:55C'est un problème qui, de toute façon, ne fait que s'affirmer, ne fait que grandir.
04:02Alors pendant longtemps, on l'a un peu nié.
04:05Mais heureusement, maintenant, on en prend un peu plus conscience.
04:09C'est pour ça que le mot lui-même, même perturbateur endocrinien,
04:12rentre un peu plus dans le langage courant.
04:15Mais effectivement, c'est un problème.
04:17Tant qu'on n'a pas arrêté le robinet à poison, le robinet à perturbateurs,
04:23eh bien, le problème va s'amplifier.
04:26Donc, on en voit de plus en plus les conséquences.
04:30On en prend de plus en plus conscience.
04:32La population en prend conscience aussi.
04:34C'est pour ça que de plus en plus de personnes font attention
04:37et demandent des informations sur comment éviter tous ces perturbateurs.
04:41Un partout du combattant, d'ailleurs. On le verra tout à l'heure.
04:44Voilà, oui, on en parlera tout à l'heure.
04:45Parce que j'explique dans le livre, justement,
04:47comment les éviter tout au long de la journée,
04:50mais de façon assez simple, pas de façon trop contraignante.
04:55De façon assez positive, en fait.
04:56Alors, justement, les substances qui ont un rôle de perturbateurs endocriniens,
05:01elles sont partout et elles sont multiples.
05:04Est-ce que, sans faire un inventaire à l'après-verbe,
05:06vous pouvez nous citer les principales substances
05:08qui viennent déranger ce système hormonal humain ?
05:10Oui, alors...
05:11Humain ou animal, d'ailleurs.
05:12Animal, oui, oui.
05:14Et donc, les substances.
05:16Il y a des centaines de milliers de molécules chimiques
05:20qui ont été mises au point, qui ont été déversées dans la nature
05:23et qui n'existaient pas il y a 100 ans.
05:25Ça n'existait pas.
05:26Et ces molécules chimiques,
05:28centaines de milliers, donc on s'y perd un peu.
05:30Donc, j'ai fait le tri et je les ai réduites à 6 familles.
05:34De façon à ce que, justement,
05:36on comprenne comment chacune de ces familles fonctionne.
05:40Et moi, je les ai appelées les 6 P.
05:43P comme pétrochimie,
05:45P comme poison, parce que ça empoisonne les cellules,
05:49et P comme pesticides.
05:53Alors, pesticides, ça, c'est le premier.
05:55Les pesticides.
05:57Que d'aucuns appellent aussi produits phytosanitaires
06:00ou phyto-pharmaceutiques.
06:02Voilà.
06:03Donc, c'est le mot avec beaucoup de pudeur
06:08pour parler des pesticides.
06:09Mais, pesticides, ça veut dire,
06:11bon, le mot cide, en grec, veut dire tuer.
06:15Bon, pesticides, qui tue,
06:16qui tue ce qui est supposé être une peste,
06:18c'est-à-dire un ravageur.
06:22Donc, les plus importants,
06:25première famille, les pesticides,
06:27dont certains ont été interdits,
06:30comme le DDT.
06:31Pendant la guerre, on avait inventé le DDT,
06:33mais on s'est aperçu que ça faisait tellement de dégâts,
06:36en particulier chez les femmes,
06:38parce que, justement, elles se reproduisaient moins,
06:41que ça allait attaquer les ovaires.
06:43Et donc, ils ont fini par l'arrêter.
06:45Bon.
06:46Deuxième famille, les plastifiants.
06:48P comme plastifiant.
06:50Et dans les plastifiants, plastique,
06:52vous avez les plastiques mous et les plastiques durs.
06:55Alors, les plastiques mous, c'est les phtalates
06:57qu'on a, par exemple, dans les pochettes de perfusion,
07:00vous voyez, tout ce qui est plastique mou.
07:02Voilà.
07:03Et c'est embêtant, surtout pour les nourrissons
07:06et pour les prématurés.
07:08Donc, ils se sont aperçus aussi que les prématurés
07:10avaient des soucis parce qu'on les nourrissait
07:14avec des pochettes et les phtalates des pochettes,
07:18en fait, étaient relarguées dans les produits,
07:22dans la nutrition des prématurés
07:25et intoxiquaient les prématurés
07:27avant même qu'ils soient capables d'être autonomes, vous voyez.
07:31Bien sûr.
07:32Parce que c'est un peu comme le système immunitaire,
07:33il n'est pas tout à fait terminé chez les petits bébés.
07:35Pas du tout.
07:36Et même le cerveau, il ne sera même pas terminé à la naissance,
07:40il continue encore pendant un an à se développer.
07:42Donc, il est beaucoup plus fragile, évidemment,
07:44face à toutes ces substances.
07:45Voilà.
07:46Donc, ça, c'est les phtalates qui sont mous,
07:49plastiques mous.
07:50Et puis, les plastiques durs, c'est, par exemple, le bisphénol A.
07:55Le bisphénol A, c'est un plastique dur
07:58qui sert même pour les polycarbonates,
08:00par exemple, pour les verres de lunettes
08:03ou même pour les casques de moto.
08:05Mais, ça sert aussi pour l'intérieur des canettes en métal.
08:10Vous voyez les canettes en métal ?
08:12Eh bien, à l'intérieur, il y a quelque chose qui...
08:15Qui rend hermétique, bien sûr.
08:17Voilà, étanche le produit, le liquide
08:20et le métal qui est de l'aluminium.
08:23Eh bien, vous avez à l'intérieur cette couche
08:26qui est en fait du bisphénol A
08:28parce que souvent, c'est de l'époxy.
08:30Et le bisphénol A, c'est un plastique dur
08:33mais qui, au départ, quand il a été inventé,
08:37était une pilule contraceptive.
08:40Vous voyez ?
08:41Donc, qui a un effet hormonal.
08:43Et quand vous mettez du liquide,
08:45eh bien, le bisphénol A, il se relargue dans le liquide
08:50et ça fait comme des hormones féminisantes
08:53puisque c'était une pilule contraceptive au départ.
08:58Après, ils se sont dit, finalement, on a trouvé mieux
09:01comme pilule contraceptive.
09:02Mais ça, c'est pas mal comme plastique dur.
09:05Donc, ils le mettent dans ces canettes.
09:07Si je peux me permettre, faisons une toute petite incise.
09:10Mais c'est quand même surréaliste ce que vous racontez
09:12parce qu'à partir du moment où on utilise une substance
09:15dans une visée contraceptive,
09:17on ne peut pas dire qu'on est surpris après d'apprendre
09:19que c'est un perturbateur hormonal
09:21quand on l'utilise dans l'alimentation, par exemple.
09:24C'est-à-dire qu'ils ne sont pas surpris.
09:26Ils le savent.
09:28Ils le savent, mais ils minimisent l'importance
09:32et puis surtout, ils disent, mais on ne peut pas faire autrement.
09:34Alors, pourquoi justement ?
09:36Parce que ça coûte moins cher que d'autres solutions ?
09:38Comment ça s'explique ?
09:39Moi, j'ai fait des reportages dans une usine
09:42où ils fabriquent, c'est valable pour les canettes,
09:45c'est valable pour les boîtes de conserve.
09:47Tout ce qui est métallique, vous êtes obligés d'avoir
09:51quelque chose qui va empêcher le contenu
09:55d'être impacté par le contenu.
09:58Donc, dans ces usines, vous voyez très bien
10:01qu'il y a d'un côté la feuille d'aluminium,
10:05de l'autre, le plastique qui va se coller
10:08à la feuille d'aluminium.
10:10Et si vous prenez, par exemple, des canettes de soda,
10:13si vous arrivez à enlever complètement l'aluminium,
10:15à le dissoudre, vous allez avoir une espèce
10:18de sac en plastique.
10:20Et là, on voit que c'est du plastique.
10:22Sauf que c'est du plastique qui a un effet hormonal
10:25puisque, à l'origine, ça pouvait être
10:27une pilule contraceptive.
10:28Ce qui est très important dans ce que vous expliquez,
10:30c'est que vous parliez tout à l'heure des pesticides.
10:32En tant que tels, les gens imaginent quelque chose
10:34qui est arrosé sur un fruit, un légume.
10:35On ne le lave pas, on l'ingère.
10:37Mais là, finalement, on se rend compte que la pollution
10:38est beaucoup plus insidieuse.
10:40Il ne s'agit pas de manger un carton
10:42où il y a marqué « attention dangereux ».
10:44Il s'agit de quelque chose que l'on perçoit
10:46très difficilement en réalité.
10:48Oui, c'est-à-dire qu'en fait, on s'est aperçu
10:50que les pesticides, ils ont été faits pour tuer.
10:53Donc ça, ils ne le nient pas que c'est fait pour tuer.
10:56Mais ce qu'ils n'avaient pas prévu,
10:58c'était l'effet chronique.
11:00Donc comment ça a produit une maladie chronique ?
11:03C'est-à-dire que ça ne vous tue pas,
11:06mais petit à petit, ça va encrasser l'organisme
11:09au point que vos cellules ne vont plus pouvoir
11:12faire leur boulot.
11:14Et donc ça va donner naissance
11:17à toutes ces maladies chroniques
11:19qui sont des maladies de civilisation.
11:22Et donc ces maladies, ça ne vous a pas tué,
11:25mais ça vous a endommagé.
11:29Ça tuera vos héritiers aussi.
11:32Et en plus, ça se répercute
11:35sur plusieurs générations.
11:37Alors justement, quand on parle
11:39de tous ces perturbateurs endocriniens,
11:41bien entendu, et on en a déjà parlé,
11:43la première chose à laquelle on pense,
11:45c'est la question de la fertilité.
11:47En janvier dernier, Emmanuel Macron
11:49avait l'air étonné de voir que la natalité
11:51s'effondrait, une natalité qui s'effondre,
11:53qu'il a mis en lien avec une augmentation
11:55de l'infertilité.
11:57C'est quand même là aussi encore
11:59un peu amusant de voir le peu
12:01d'engagement des pouvoirs publics
12:03en faveur de la restriction des produits
12:06qui sont des perturbateurs endocriniens.
12:08Et en même temps, c'est ce constat
12:10qui est évident.
12:11Alors effectivement, la fertilité,
12:13elle a baissé.
12:15Et il y a un quart, on dit à peu près,
12:1825% des couples
12:20qui ont du mal à procréer.
12:21Ça veut dire qu'au bout d'un an,
12:23ils ont essayé et ils n'ont pas encore
12:24réussi à procréer.
12:25Pourquoi ? Parce qu'il y a une multiplicité
12:28de perturbateurs endocriniens.
12:30Et on n'a pas fini parce qu'on n'a fait
12:32que les plastiques et les pesticides.
12:34Maintenant, il y a tout ce qu'on appelle
12:36les perfluorés.
12:38Alors les perfluorés,
12:40ce sont donc les anti-taches,
12:42les anti-adhésives
12:44et les imperméabilisants.
12:46Donc les anti-taches,
12:48c'est ce qu'on appelait,
12:49bon après il y a des marques,
12:50je ne vais pas donner les marques,
12:51mais c'est ce qu'on met sur vos tissus
12:53pour les rendre imperméables
12:54ou sur vos chaussures.
12:55Donc ça c'est des perfluorés.
12:57Et aussi les anti-adhésifs.
13:00Alors là c'est très important
13:01parce que c'est dans la vaisselle
13:03et les fameuses poêles
13:05avec du teflon.
13:08Je ne donne pas la marque.
13:09Oui, on a compris.
13:10Voilà, je ne donne pas la marque.
13:11Bon mais ça c'est perfluorés.
13:13Pourquoi ? Parce qu'on a collé du fluor,
13:15vous voyez, sur une autre base chimique.
13:19Le fluor est notre ami normalement.
13:22Alors attention le fluor,
13:24parce qu'en plus aux Etats-Unis,
13:25ils mettent du fluor dans l'eau
13:27et c'est très mauvais.
13:29Et le fluor, il va aller sur la thyroïde
13:32et sur la thyroïde,
13:33il va prendre la place de l'iode.
13:36Et c'est comme ça que vous avez
13:37énormément de femmes surtout
13:39qui ont des problèmes de thyroïde.
13:42Ce qui permet de vendre du Lévothyrox.
13:44Alors c'est un autre scandale.
13:46On ne va pas ouvrir tous les débats en même temps.
13:48C'est un autre scandale.
13:49Voilà, c'est perfluorés,
13:51qu'on appelle les PFAS ou PFOS,
13:54parce qu'il y en a plein de sortes différentes.
13:57Et en plus de ça,
13:58vous n'avez pas la même contamination
14:00de l'eau, de l'eau de source,
14:02de l'eau de boisson,
14:03dans toutes les régions de France.
14:04Mais en gros, c'est tout le nord-est de la France
14:06qui est le plus pollué,
14:07avec ces PFAS ou ces PFOS.
14:10– Il en reste encore quelques-uns, je crois.
14:12– De P ?
14:14– Des P, absolument.
14:16Alors on continue avec le P comme polybromé.
14:19Alors les polybromés, comme son nom l'indique,
14:23c'est comme les PFAS avec du fluor,
14:25mais c'est du brôme.
14:26Et tout ça, c'est antifeu.
14:29Alors antifeu, donc ils ont mis du brôme
14:31et supposément ça empêche de brûler.
14:34Donc vous trouvez ça, par exemple,
14:35dans tout ce qui est électronique.
14:37Les fils électriques,
14:38qui sont surtout d'ailleurs les fils noirs.
14:41Après je vous dirai pourquoi,
14:43parce que maintenant,
14:44ils font des plastiques recyclés
14:47avec les fils électriques de l'électronique,
14:51qui est noir,
14:52parce qu'après ils cachent la couleur, voyez ?
14:54Donc c'est encore plus toxique.
14:56– Double couche.
14:57– Donc évitez, pour les enfants surtout,
14:59les femmes enceintes,
15:00tout ce qui peut être avec du plastique noir.
15:02Ça vient de sortir comme étude,
15:03c'est tout récent, c'est tout récent.
15:05– Ça marche pour les ustensiles de cuisine d'ailleurs.
15:07– Alors surtout pour les ustensiles de cuisine.
15:09Alors c'est pas compliqué de faire la cuisine
15:12avec du bois, avec de l'inox.
15:15– Bois non traité ?
15:16– Ah ben oui, non traité, bien sûr,
15:18mais de l'inox.
15:20Par exemple, les perfluorés,
15:22qui sont des entiers adhésifs,
15:24on fait en sorte de prendre de l'inox.
15:27Mais l'inox, attention,
15:28parce qu'on n'a plus l'habitude
15:29de faire la cuisine avec de l'inox.
15:30– Ça accroche.
15:31– Ça accroche,
15:32donc il faut bien chauffer la poêle, voilà.
15:34– Voilà, une petite astuce
15:36pour essayer son trémulien.
15:37– Voilà, donc j'explique tout ça.
15:39Alors ensuite, maintenant les parabènes.
15:41P comme parabène,
15:42alors tout ça c'est dans les cosmétiques.
15:44Et donc c'est un…
15:46– Ça aussi c'est une belle ironie,
15:47pour prendre soin de soi et…
15:49– Voilà, donc on peut être beau,
15:51mais on se prépare un cancer, voilà.
15:54Donc c'est provisoire.
15:56Donc les conservateurs des cosmétiques
15:59et les médicaments.
16:01Donc les parabènes,
16:02on peut en retrouver des parabènes,
16:03je vous montre en livre,
16:04il y a un dessin.
16:05On voit que par exemple
16:06dans certaines tumeurs du sein,
16:08vous retrouvez les différentes familles de parabènes.
16:13– Alors justement,
16:14vous venez d'évoquer les médicaments
16:15dans votre livre,
16:16vous revenez sur un…
16:17– C'est le dernier P.
16:18– Sur un scandale,
16:19c'est celui du distilben.
16:20– Alors, ça c'est le dernier P.
16:22– Allons-y.
16:23– P comme produit pharmaceutique,
16:26et dedans je mets tout ce qui est
16:29additifs alimentaires, évidemment,
16:32et produits pharmaceutiques
16:34dont les médicaments,
16:36y compris les injections pour les petits
16:39ou pour les grands,
16:40les injections dans le bras,
16:42ou ailleurs.
16:43Alors, le premier scandale,
16:46ça a été effectivement un médicament
16:48qu'on a appelé le distilben.
16:51Et ce distilben,
16:52on le donnait à qui ?
16:53On le donnait aux femmes enceintes.
16:55– Donc le but,
16:56pour qu'on se rappelle bien.
16:57– Justement,
16:58alors on leur disait
16:59si vous ne voulez pas avoir une fausse couche
17:01ou si vous avez des nausées,
17:03donc ils le donnaient aux femmes enceintes.
17:05Mais après,
17:06ils le donnaient à toutes les femmes.
17:07Ils le donnaient aux jeunes filles en disant
17:09oui, vous avez mal pendant votre cycle,
17:12pendant les règles,
17:13vous prenez du distilben.
17:15Ils disaient aux hommes
17:17votre belle-mère est acariâtre,
17:19donnez-lui du distilben.
17:21Ils se donnaient à tout le monde,
17:22mais surtout aux femmes enceintes.
17:23Et là, c'était plus grave,
17:24parce que ce qui s'est passé,
17:26c'est qu'une fois,
17:27une femme a amené sa fille
17:29chez le gynécologue.
17:30La petite fille,
17:31enfin la jeune fille,
17:32elle avait 15 ans.
17:33Le gynécologue découvre
17:35qu'elle a un cancer du vagin
17:38qui normalement ne concerne que
17:40les femmes âgées,
17:42très âgées.
17:43Et donc, il n'avait jamais vu ça
17:44chez une jeune fille.
17:46Et donc, il dit à la mère,
17:48je ne comprends pas.
17:49Et la mère dit,
17:50mais est-ce que ça peut être
17:51qu'on m'a donné du distilben
17:52pour ne pas avoir des nausées ?
17:54Est-ce que ça peut être à cause de ça ?
17:56Et l'autre, il dit,
17:57mais non madame,
17:58c'est n'importe quoi,
17:59ce n'est pas possible.
18:00Bon.
18:01Comme toujours,
18:02les scandales sanitaires,
18:03ils mettent longtemps à être ouvert.
18:04Voilà.
18:05Et là, en l'occurrence,
18:06trois semaines plus tard,
18:07arrive une autre mère
18:08avec une autre jeune fille
18:09avec le même cancer
18:10qui normalement ne concerne
18:11que les vieilles femmes.
18:13Et le médecin dit à cette mère,
18:16madame, est-ce que vous auriez pris
18:18du distilben par hasard ?
18:20Et effectivement,
18:21la femme lui dit oui.
18:22Et c'est comme ça que,
18:23à cette époque,
18:24il savait réfléchir,
18:26il savait prendre les actions
18:27et les Américains ont arrêté
18:28au bout de cinq ans.
18:30Ils ont fait une étude,
18:31ils ont cherché un peu partout,
18:32ils ont dit, effectivement,
18:33il y a un lien de cause à effet,
18:34donc on arrête le distilben.
18:36Bon.
18:37Mais qu'est-ce que c'était
18:38que le distilben ?
18:39Eh bien, c'était un peu
18:41comme du bisphénol A,
18:43pareil,
18:44mais c'était aussi
18:45une hormone féminine
18:48qui imite les hormones féminines
18:50et qui était aussi considérée
18:52comme une pilule contraceptive.
18:54Donc tout ça est très très lié,
18:56ce qui fait que cette hormone féminine
18:59avait finalement perturbé
19:01complètement les hormones de la mère,
19:04mais y compris de la fille.
19:06Et maintenant,
19:07on sait que c'est même
19:08sur plusieurs générations,
19:09donc c'est pas une génération,
19:11c'est pas deux générations,
19:12c'est pas trois générations,
19:13on en est maintenant
19:14à la quatrième génération.
19:15Et il y a des jeunes femmes
19:17à l'heure actuelle
19:18qui souffrent de ça,
19:19qui souffrent encore dans leur chair
19:21et qui souffrent énormément,
19:23mais on n'en parle pas.
19:24Donc ce qu'il faut comprendre,
19:25finalement,
19:26c'est que ça modifie
19:27le patrimoine génétique.
19:29Alors, deux choses.
19:31Ça peut modifier
19:32le patrimoine génétique,
19:34ça peut arriver qu'il y ait
19:35des mutations génétiques,
19:37mais on s'aperçoit
19:39que quelquefois,
19:41ça laisse intact
19:42le patrimoine génétique,
19:44donc les gènes
19:46ne sont pas abîmés,
19:48mais ils sont éteints.
19:50Donc c'est de l'épigénétique plutôt.
19:52C'est ce qu'on appelle
19:53l'épigénétique.
19:54Voilà, c'est la définition
19:55du mot épigénétique.
19:56C'est-à-dire que les gènes sont là,
19:58mais ils ne sont pas activés.
20:00Ils sont inactivés
20:02par un produit de l'environnement.
20:04Un brouilleur, quoi.
20:06Un produit environnemental
20:08qui vient brouiller,
20:10effectivement, c'est un bon terme,
20:12qui vient brouiller le signal du gène
20:15et le gène ne s'exprime pas.
20:17Alors ce qu'il y a d'intéressant,
20:19c'est qu'éventuellement,
20:20et là il y a des études
20:21qui ont été faites à Lille,
20:22qui peuvent montrer
20:23qu'en fait, on peut essayer
20:24de rendre le phénomène réversible.
20:26C'est-à-dire de les rendre à nouveau actifs.
20:30Et à nouveau activés.
20:32Et vous avez aussi un chercheur
20:34qui s'appelle Vélo,
20:35qui est très…
20:36Christian Vélo qu'on a reçu.
20:37Voilà, qui est très pointu
20:39sur la question
20:40et qui a parfaitement cerné le phénomène.
20:43Alors vous faites dans votre ouvrage
20:45très souvent référence au monde animal.
20:48Alors vous nous direz,
20:49on est des animaux
20:52qu'on se croit bien au-dessus.
20:54Des roseaux pensants.
20:56Oui, c'est ça.
20:57Vous parlez notamment,
20:58et c'est peut-être le cas
21:00qui m'a le plus surprise,
21:01de l'Ibis blanc.
21:03Oui.
21:04Qui, lui, montre des modifications
21:06surprenantes,
21:07du moins surprenantes dans votre livre,
21:09puisque en réalité,
21:10il y a une surreprésentation
21:11de la population homosexuelle
21:13sur les tests qui ont été faits
21:15quand ils ont été lourdement exposés au mercure.
21:17Comment vous interprétez ce résultat ?
21:20Alors, je parle des Ibis blancs,
21:23mais je ne parle pas que des Ibis blancs,
21:26parce que les Ibis blancs,
21:28en fait on s'est aperçus
21:29de ce qui se passait sur les Ibis blancs,
21:31parce que bien avant,
21:33on s'était aperçus des effets
21:35de ces produits chimiques
21:37sur la reproduction
21:38et sur les hormones des animaux,
21:40mais à partir d'abord
21:42des escargots de mer,
21:44donc c'est petit comme ça,
21:46après c'était les poissons,
21:48dans la tamise,
21:49qui étaient féminisés,
21:50après c'était les grenouilles,
21:52des grenouilles qui devenaient hermaphrodites,
21:55c'est-à-dire que…
21:56C'est une autre théorie de l'évolution.
21:58Ben voilà, c'est l'évolution,
22:00on va dire quoi,
22:01pesticides, endocriniennes,
22:03des perturbateurs endocriniens,
22:05mais y compris chez l'humain.
22:07Bien sûr.
22:08Alors voilà,
22:09parce que la question c'est,
22:10puisque ça abîme les animaux,
22:13est-ce qu'on peut imaginer
22:15que ça ne va pas abîmer les humains ?
22:17Bien sûr que non.
22:18Alors on s'aperçoit donc
22:20que les grenouilles devenaient hermaphrodites,
22:22surtout les mâles,
22:23parce que c'était la population mâle
22:25qui baissait,
22:26et pas la population femelle.
22:28Et donc ils devenaient hermaphrodites
22:30avec la moitié des organes
22:32qui étaient des testicules
22:33et la moitié des organes
22:34qui étaient des ovaires.
22:36Donc ils étaient hermaphrodites,
22:38c'était un pseudo-hermaphrodisme,
22:40vous voyez.
22:41Mais chez les grenouilles,
22:43déjà,
22:44il y a un chercheur américain californien
22:46qui s'appelle Tyrone Ice,
22:47qui avait observé également
22:49que non seulement les organes étaient modifiés,
22:52mais le comportement sexuel
22:54était aussi modifié,
22:56et l'orientation sexuelle des grenouilles
22:59était aussi modifiée.
23:01C'est pour ça que par la suite,
23:03on s'est aperçus également
23:04chez les alligators,
23:06certains alligators d'un lac en Floride,
23:08qui eux, avaient été contaminés
23:11parce qu'il y avait une usine de pesticides,
23:13encore les pesticides,
23:15phyto-pharmaceutiques,
23:17qui s'étaient déversées dans le lac,
23:19et le résultat,
23:20c'est que les alligators,
23:22mâles,
23:23avaient des micro-pénis.
23:25Au lieu d'avoir des pénis de taille normale,
23:27ils avaient des micro-pénis.
23:28Pour un alligator ?
23:29Pour un homme.
23:30D'alligators, hein.
23:31D'alligators.
23:32Donc,
23:33ils avaient des micro-pénis,
23:35et ils avaient moins de testostérone.
23:37Beaucoup moins de testostérone.
23:39Et quand ils le comparaient
23:41avec des alligators
23:42qui étaient dans un lac sain,
23:44là,
23:45c'était énormément de différence.
23:47Et donc, c'est à partir de là
23:49qu'en Floride,
23:50ils ont testé le même phénomène
23:53sur des ibis.
23:54Et là, ils l'ont testé
23:55de façon plus scientifique.
23:56Ils ont fait deux groupes.
23:58Un groupe d'ibis blanc
23:59avec une eau non contaminée,
24:01et un groupe d'ibis blanc
24:02avec une eau contaminée.
24:04Et ils se sont aperçus
24:06que les orientations sexuelles
24:08et les comportements sexuels des ibis,
24:11du lot contaminé,
24:13n'étaient pas les mêmes.
24:14Et en particulier,
24:15une augmentation du couple homosexuel
24:17où vous aviez des mâles
24:19qui se mettaient ensemble,
24:21entre mâles,
24:22et qui se mettaient sur un nid,
24:25mais évidemment,
24:26qui ne pouvaient pas couver
24:27des vrais oeufs,
24:28mais qui faisaient semblant.
24:29Et le taux de testostérone
24:31était modifié.
24:33Quelquefois,
24:34ils en avaient plus.
24:35Quelquefois, ils en avaient moins,
24:36selon la période.
24:37Mais ce n'étaient pas les mêmes
24:38que ceux qui n'avaient pas été contaminés.
24:41Ils pouvaient en avoir
24:43plus de testostérone
24:45à un moment où les autres
24:46en avaient moins parce qu'ils couvaient.
24:48Pour un mâle ibis,
24:50s'il a trop de testostérone
24:52au moment où il couvre,
24:53ça va abîmer les oeufs.
24:55C'est au moment où ils font la cour
24:57à la femelle
24:58que là, ils ont beaucoup de testostérone.
25:00Alors que les autres
25:02avaient moins de testostérone
25:04et n'étaient pas attirés par les femelles.
25:06Bien sûr.
25:07Il y a d'autres animaux.
25:08Il n'y a pas que les ibis.
25:09Mais pour les ibis,
25:10ça a été démontré.
25:12Et après,
25:13le chercheur qui a fait ça
25:15a dit oui,
25:16mais ça ne veut pas dire
25:17qu'il faut l'extrapoler aux humains.
25:19Après, chacun.
25:20Mais lui, il l'a fait
25:21parce qu'il avait fait son étude
25:23et il ne voulait pas être attaqué.
25:25Bien sûr.
25:26Alors nous, on va extrapoler,
25:27justement,
25:28ou pas,
25:29la question.
25:30Et bien entendu,
25:31aujourd'hui,
25:32on considère la question
25:33du transgenre.
25:34Vous avez évoqué tout à l'heure
25:35des modifications
25:36vers l'hermaphrodisme.
25:39On parle beaucoup de questions
25:40du transgenre actuellement
25:42comme d'une question sociétale.
25:43Est-ce que, finalement,
25:44ça ne pourrait pas être pris
25:45comme une question
25:46de santé publique ?
25:48Eh bien,
25:49d'après ce que j'ai observé
25:52depuis toutes ces années,
25:54effectivement,
25:55qu'on ne peut pas éliminer
25:56cette piste.
25:57Effectivement,
25:58que la piste biologique
25:59doit être prise en compte.
26:00Parce que vous avez
26:02un phénomène
26:04qui peut être multiculturel,
26:06qui peut être multifactoriel.
26:08Mais est-ce pour autant
26:10qu'il faut éliminer
26:11la piste biologique ?
26:12Vous voyez ?
26:13Ça ne veut pas dire
26:14que c'est exclusivement ça,
26:15mais ça peut être en partie
26:16à cause de ça.
26:17Il faut envisager cette piste.
26:19Et compte tenu
26:20de tout ce que j'explique,
26:21c'est clair qu'il faut
26:22l'envisager très sérieusement.
26:24Ce qui ne veut pas dire
26:25qu'il faut discriminer
26:27qui que ce soit.
26:28Mais il ne faut pas nier
26:30la piste biologique.
26:32Et donc,
26:33comment ça peut expliquer
26:35le transgenrisme ?
26:36Eh bien écoutez,
26:37c'est très simple.
26:38D'abord,
26:39le mot transgenre,
26:40il faudrait discuter
26:41parce que c'est aussi
26:42transsexualisme.
26:43Vous voyez ?
26:44– Bien sûr,
26:45vous avez raison.
26:46– Ce n'est pas anodin.
26:48On a changé le mot.
26:50C'est-à-dire,
26:51le mot transsexuel
26:52est devenu transgenre.
26:54Parce qu'effectivement,
26:55ça va,
26:56pour adoucir le mouvement,
26:58on préfère parler de transgenre
26:59que de transsexuel.
27:00– Ça va dans le sens du sociétal,
27:01justement,
27:02plutôt que dans le sens scientifique.
27:03– Mais c'est multifactoriel.
27:05Mais il ne faut pas éliminer
27:07la piste biologique.
27:08Et moi,
27:09je m'occupe de la piste biologique.
27:10– Bien sûr.
27:11– Les autres causes,
27:13eh bien,
27:14il y a d'autres personnes
27:15qui les décrivent très très bien.
27:17Que ce soit psychologique,
27:18culturel,
27:19ce n'est pas le problème.
27:20Moi,
27:21j'attire l'attention
27:22sur la piste qui a été négligée,
27:24qui est la piste biologique.
27:26– On pourrait continuer
27:28cette interview très longtemps,
27:29Corine Lallot.
27:30J'aimerais quand même
27:31qu'on finisse avec
27:32un peu de positif,
27:33évidemment.
27:34Comment faire
27:35pour se prémunir
27:36au maximum
27:37de tous ces perturbateurs
27:38endocriniens
27:39qui, si on vous l'écoute,
27:40sont partout ?
27:41– Oui, oui.
27:42Eh bien,
27:43il y a de plus en plus de…
27:45Si on prend,
27:46par exemple,
27:47moi j'explique dans le livre,
27:48donc,
27:49toute la journée,
27:50comment on fait
27:51pour éviter
27:52les produits chimiques,
27:53les perturbateurs endocriniens,
27:55et en particulier,
27:56c'est dans la cuisine
27:57qu'il y en a le plus.
27:59Il y en a partout,
28:00dans la chambre à coucher,
28:01dans la salle de bain,
28:02je détaille tout ça.
28:03Au boulot,
28:04pas au boulot,
28:05mais par exemple,
28:06au boulot,
28:07je vois qu'ici,
28:08c'est bien
28:09parce qu'on arrive,
28:10on vous sert un café
28:11dans une tasse,
28:12dans une vraie tasse.
28:13Eh bien,
28:14pareil.
28:15– Pas dans un gobelet.
28:16– Pas dans un gobelet.
28:17Donc,
28:18c'est des choses simples
28:19quand même à faire.
28:20Mais si vous imaginez,
28:21si vous additionnez
28:22le nombre de gobelets
28:23que vous aurez bu
28:24dans la journée,
28:25si vous apportez
28:26votre tasse au travail,
28:27eh bien,
28:28vous aurez évité tout ça.
28:29Bon,
28:30après,
28:31pareil,
28:32si vous évitez
28:33les choses
28:34les plus évidentes,
28:35par exemple,
28:36quand vous faites la cuisine,
28:37vous ne cuisinez pas
28:38dans du plastique.
28:39Il y a des grands restaurants
28:40trois étoiles
28:41qui cuisinent
28:42dans du plastique.
28:43Vous ne le savez pas
28:44parce qu'ils font
28:45de la cuisine douce,
28:46de la cuisson…
28:47– Vapeur.
28:48– Non,
28:49même pas vapeur.
28:50C'est de la cuisine
28:51basse température.
28:52– D'accord.
28:53– La cuisson
28:54de basse température.
28:55J'ai vu ça
28:56parce que j'ai fait un reportage
28:57une fois
28:58dans un grand restaurant
28:59qui disait
29:00qu'en fait,
29:01ils cuisaient
29:02dans un sac en plastique
29:03comme sous vide,
29:04mais dans de l'eau.
29:05Mais il faut savoir
29:06que ces sacs-là
29:07en plastique,
29:08c'est des phthalates.
29:09Ça va rentrer
29:10dans la nourriture.
29:11Donc,
29:12même si vous allez
29:13dans un restaurant
29:14en trois étoiles,
29:15vous n'êtes pas sûr
29:16d'échapper aux phthalates.
29:17Donc,
29:18la cuisine surtout,
29:19pas de plastique.
29:20Quand je vois,
29:21par exemple,
29:22dans des magasins,
29:23ils font des poulets
29:24et puis ils vous mettent
29:25ça le poulet
29:26dans du plastique.
29:27Donc,
29:28ce n'est pas
29:29si vous mettez
29:30des liquides chauds,
29:31vous ne les mettez pas
29:32dans des assiettes
29:33en plastique
29:34et surtout pas
29:35dans le micro-ondes
29:36et surtout pas,
29:37par exemple,
29:38un biberon.
29:39Et quand on vous dit
29:40biberon sans bisphénol A,
29:41ça ne veut pas dire
29:42que c'est sans bisphénol F
29:44ou S,
29:45vous voyez,
29:46qui sont tout aussi dangereux.
29:47Donc,
29:48les biberons
29:49du verre incassable.
29:50Voilà.
29:51Et les femmes enceintes,
29:52surtout les femmes enceintes
29:53parce que c'est au moment
29:54de la grossesse
29:55que je détaille tout
29:56parce que c'est
29:57très important,
29:58c'est les femmes enceintes
29:59et les bébés
30:00parce que c'est pendant
30:01la grossesse
30:02que les bébés
30:03sont le plus intoxiqués.
30:04Et comme,
30:05quand ils sont intoxiqués,
30:06et bien,
30:07c'est là où ils forment
30:08leurs organes,
30:09il faut faire en sorte
30:10que les femmes enceintes
30:11ne prennent pas
30:12de médicaments
30:13sauf si elles
30:14sont vraiment suivies
30:15pour une maladie
30:16et que les médecins...
30:17Il faut évidemment
30:18suivre ce que dit
30:19son médecin.
30:20On ne va pas aller
30:21à l'encontre des médecins
30:22mais par contre,
30:23il faut savoir
30:24que ce n'est pas la peine
30:25si on vous propose
30:26un truc contre les nausées
30:27d'aller prendre...
30:28Encore récemment,
30:29je parlais
30:30à une femme enceinte,
30:31elle me dit
30:32oui, mais j'ai pris du...
30:33Je ne donnerai pas la marque.
30:34En fait,
30:35c'est un truc pour dormir.
30:36Mais pareil,
30:37évidemment que ça a
30:38un effet sur le bébé
30:39mais ça féminise le bébé.
30:40De même,
30:41le paracétamol.
30:42Les femmes enceintes,
30:43pas de paracétamol.
30:44Les danoises,
30:45on leur a expliqué,
30:46les femmes danoises,
30:47pas de paracétamol,
30:48ça féminise les bébés.
30:49Vous voyez ?
30:50Donc,
30:51il faut
30:52faire en sorte
30:53que les femmes enceintes
30:54ne prennent pas
30:55du paracétamol.
30:56Donc,
30:57les danoises le savent,
30:58pourquoi les françaises
30:59ne le sauraient pas ?
31:00Et bien maintenant,
31:01elles le sauront.
31:02Voilà.
31:03Merci beaucoup Corine Lallot.
31:04Cher téléspectateur,
31:05retrouvez dès à présent
31:06sur la boutique TVL
31:07sur TVL.fr
31:08ce nouvel ouvrage
31:09Les perturbateurs endocriniens.
31:10Tout ce qu'on ne vous dit pas,
31:11c'est aux éditions
31:12du Cherche Midi.
31:13Merci beaucoup Madame
31:14d'être venue jusqu'à nous.
31:15Merci à vous.