Arnaud Folch, directeur délégué de la rédaction de Valeurs actuelles, vient présenter la publication d’un dossier passionnant sur les "Secrets d’Etat et morts mystérieuses". Si Valeurs actuelles a choisi de consacrer un hors-série aux morts mystérieuses de notre histoire, c’est parce qu’elles fascinent autant qu’elles demeurent méconnues. Cette méconnaissance s’explique aussi par le fait que ces disparitions troublantes jettent une ombre sur notre récit national, notamment sur l’histoire républicaine, qui prône la primauté des valeurs de la République sur toutes les autres. Or, ces assassinats couverts, ces suicides provoqués, ces affaires d’Etat étouffées et ces barbouzeries sanglantes constituent la face obscure de notre histoire, une histoire qui n’a pas toujours été reluisante.
Combien de fois, en effet, la justice, pourtant censée être exemplaire, s’est-elle couchée ? En combien d’occasions la classe politique, si prompte à donner des leçons, s’est-elle soumise à l’omerta ? Que nous révèlent ces affaires sur l’emprise inquiétante de l’affairisme et du pouvoir de l’argent au sommet de l’Etat ? Qu’est-ce qu’un secret d’Etat, sinon, bien souvent, un scandale d’Etat que l’on cherche à tout prix à dissimuler ?
Plongez, avec cet entretien, dans l’histoire de ces dizaines d’affaires qui, malgré l’ombre dans laquelle on a tenté de les maintenir, ont pourtant marqué notre destin collectif.
Combien de fois, en effet, la justice, pourtant censée être exemplaire, s’est-elle couchée ? En combien d’occasions la classe politique, si prompte à donner des leçons, s’est-elle soumise à l’omerta ? Que nous révèlent ces affaires sur l’emprise inquiétante de l’affairisme et du pouvoir de l’argent au sommet de l’Etat ? Qu’est-ce qu’un secret d’Etat, sinon, bien souvent, un scandale d’Etat que l’on cherche à tout prix à dissimuler ?
Plongez, avec cet entretien, dans l’histoire de ces dizaines d’affaires qui, malgré l’ombre dans laquelle on a tenté de les maintenir, ont pourtant marqué notre destin collectif.
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00:00Le directeur délégué de la rédaction de Valeurs Actuelles et notre invité, bonjour Arnaud Folk.
00:10Bonjour Martial.
00:11Alors vous venez nous présenter un fascinant hors-série consacré aux secrets d'État et morts mystérieuses.
00:17Et à vous lire, notre histoire est truffée d'assassinats couverts de suicides provoqués, d'affaires d'État étouffées et de barbouseries sanglantes.
00:26Est-ce vraiment le cas ?
00:27Mais vous savez, vous parlez d'or, parce que quand on a préparé ce dossier, on a mis près d'un an à le faire.
00:32Ce sont des histoires compliquées.
00:34On s'est rendu compte que tout le monde connaissait de noms la plupart des affaires dont on parle.
00:39Boulin, Debreuil, Markovic, Ben Barka, Stavisky, etc.
00:43Mais est-ce que les gens les connaissent vraiment ?
00:46La réponse est non.
00:47Et elle est non, notamment parce que vous venez de dire, c'est-à-dire, première raison c'est qu'un mort mystérieux par nature c'est compliqué.
00:56Et deuxième raison, c'est que c'est une tâche dans le récit national, puisqu'on nous présente souvent la République,
01:03en tout cas pour parler de ces morts mystérieuses en République, comme le parangon de la noblesse d'âme.
01:10Or, on découvre qu'à travers ces morts mystérieuses, à quel point la République, c'est aussi la corruption, les pouvoirs d'argent, la justice qui se couche et l'omerta des politiques.
01:22Alors on s'aperçoit qu'en 1979, ça va être mon premier point, la presse alternative n'existe pas, les réseaux sociaux n'existent pas.
01:29Et on s'aperçoit dans votre éditorial, vous le mettez en exergue, que l'affaire Boulin, du nom de l'ex-ministre du travail de Valéry Giscard d'Estaing,
01:37est une affaire essentielle en 1979.
01:41Et 45 ans après sa mort, le politicien s'est toujours suicidé dans 50 centimètres d'eau.
01:46C'est la version officielle.
01:48– Oui, et c'est pas pour rien, si nous avons commencé le dossier là-dessus, dans lequel nous publions des documents essentiels.
01:56Ce sont les écoutes téléphoniques qui ont été enregistrées entre le maire de Saint-Léger-en-Liveline,
02:02là où a été découvert le corps de Boulin, et son avocat.
02:08Et à l'intérieur de ces écoutes, le maire reconnaît que le procureur de la République de Versailles lui a fait changer le jour et l'heure.
02:17L'heure et le jour de la découverte du corps de Boulin.
02:23Or ce document n'a pas pu être mis, n'a pas été reconnu valable par l'instruction,
02:27parce que c'est une conversation privée entre le maire de Saint-Léger et son avocat.
02:32Et qu'effectivement, dans ce cadre-là, ça ne peut pas rentrer dans l'instruction.
02:35Mais ce sont des documents absolument fondamentaux qui démontrent que dès le début,
02:39effectivement, le corps n'a pas été retrouvé à l'heure et au jour dit.
02:43D'ailleurs Raymond Barre avait été prévenu lui aussi 6 heures avant.
02:46Et il y a ensuite, par la suite, on va y revenir, mais une multitude de zones d'ombre qui font que,
02:53comme je le dis dans l'édito, il faut parfois se pincer pour imaginer qu'aujourd'hui encore,
02:58il est considéré comme s'étant suicidé dans 50 centilitres d'eau.
03:01– On s'aperçoit que toute l'instruction a été menée dans une seule direction finalement,
03:06qui était la thèse du suicide.
03:08– Absolument. Je crois que si vous voulez l'affaire Boulin,
03:10pour le coup, c'est une mort moins mystérieuse qu'on pourrait le croire.
03:13Elle l'est pour la justice.
03:15Mais honnêtement, aujourd'hui, les plus grands enquêteurs, les plus grands policiers,
03:20un certain nombre de journalistes qui ont beaucoup travaillé là-dessus,
03:24sont absolument convaincus qu'en fait, on a voulu mouiller Boulin dans une affaire de terrain.
03:31Notamment, c'était dans l'entourage de Chirac.
03:34Boulin était l'ennemi intime de Chirac.
03:36Il faut savoir qu'il avait refusé de revenir au gouvernement
03:39tant que Chirac n'avait pas démissionné en 1976.
03:41Donc c'était un adversaire absolu de Chirac.
03:46Et les enquêteurs aujourd'hui considèrent que le RPR avait voulu piéger Boulin
03:53avec cette affaire d'achat de terrain qui lui a été proposée par un ex-ami
03:58qui, d'après la veuve de cet ex-ami, s'était retrouvé habité dans l'immeuble de Boulin
04:04à la demande de Faucard.
04:05C'est-à-dire que c'était une gigantesque manipulation
04:08qui consistait à remettre en contact le couple Boulin et le couple Tournay
04:13qui s'étaient connus il y a des années.
04:15Et en fait, ce n'était pas le hasard.
04:17Madame Tournay a parlé de son rêve qui était un terrain sur la côte d'Azur.
04:21Quinze jours après, Tournay débarquait et proposait ce terrain.
04:26Et en fait, c'est la réaction de Boulin, sa décision de s'en prendre à ses ennemis
04:32et éventuellement d'aller taper dans un certain nombre de dossiers très sombres
04:36qui sont les dossiers de la France-Afrique et du financement du RPR
04:39qui auraient causé sa perte.
04:41– Est-ce que le dernier rebondissement sur cette affaire, il date de 2023
04:45et il est assez récent, il est assez crédible d'ailleurs ?
04:47– Absolument, c'est un témoignage qui a été reconnu crédible.
04:50C'est un homme qui se savait mourir bientôt et qui était un habitué
04:58dans les années 70 d'un club échangiste qui s'appelait le Roi René à Ville d'Avray.
05:04Et il avait fait connaissance dans ce club du patron du SAC de l'époque,
05:10Pierre Debizet, et il a assisté un jour…
05:12– Le SAC, une police politique gaulliste ?
05:14– Oui, tout à fait, la police politique gaulliste, des barbouseries en pagaille.
05:20Et il avait dîné avec Debizet, un agent de la DGSE et deux inconnus aux allures de truands,
05:28quelques jours avant qu'ait été révélée la mort de Boulin.
05:34Or, Debizet et ses sbires parlaient ce soir-là de la mort de Boulin,
05:39en disant notamment, le patron n'avait pas demandé qu'on le tue,
05:42ce qu'il voulait c'était qu'on lui mette une danse, etc.
05:45Et donc les deux truands avaient répondu qu'il était mort par hasard, etc.
05:48Donc ce témoin, à l'époque, n'en avait pas parlé,
05:53parce qu'il avait la trouille de se faire assassiner lui aussi,
05:56mais il avait fait plus que ça,
05:58il avait relevé aussi le numéro de plaque d'immatriculation
06:01de la voiture d'un des deux inconnus.
06:04Et donc des années après, on a réussi à savoir, effectivement,
06:07que cet inconnu était un cafetier proche du SAC,
06:10déjà connu pour des affaires d'extorsion, d'utilisation d'armes ou autres,
06:17qui correspondent donc parfaitement à la thèse globale
06:21de ceux qui contestent l'assassinat de Boulin.
06:24Alors, ce ministre, cet ancien ministre du Travail,
06:27se suicide, je le rappelle, dans 50 centimètres d'eau,
06:31on voit l'ensemble des invraisemblances,
06:33vous relevez aujourd'hui les témoignages,
06:35et bien évidemment toute l'instruction qui a été biaisée,
06:38avec une succession d'oublis, de maladresse, de parti pris,
06:42voire de vol aussi, d'ailleurs, des pertes.
06:44On ne connaît pas le nom des possibles assassins en commanditaire
06:47à l'époque de Robert Boulin, mais pourtant,
06:50il y a une personnalité qui a toujours cru au crime politique
06:53et qui le dit à cette époque-là, c'est Jacques Chaband-Helmas,
06:55c'est pas rien, c'est alors sa premier ministre, bien sûr,
06:58et le gaulliste, lui, balançait les noms.
07:01– Ah mais Jacques Chaband-Helmas, lui, a balancé le nom de Chirac,
07:05entre autres, de Lipkowski, de quelques autres gaullistes,
07:09selon lui, et selon Chaband,
07:11mais selon aussi beaucoup d'hommes politiques qu'on a rencontrés,
07:13mais qui ne veulent pas s'exprimer sur cette question,
07:17c'est un fait qu'il y avait une lutte acharnée
07:20entre le RPR, qui voulait prendre le leadership à droite,
07:24et les giscardiens auxquels s'était rallié Boulin,
07:28qui, lui, venait à l'origine des gaullistes,
07:30donc c'était un poids lourd, on l'a un peu oublié aujourd'hui,
07:33dire que Boulin, il était très soi-ministre,
07:35et il était prévu, si Raymond Barr n'allait pas au bout
07:39de son mandat de premier ministre,
07:41que ce soit Boulin qui remplace Raymond Barr.
07:46Donc il était vraiment, pour Jacques Chirac et le RPR,
07:48un ennemi mortel, et d'autant plus qu'on a bien vu
07:54que quand il a été pris dans le tsunami de son affaire,
07:57il s'est battu, et parmi les choses bizarres,
08:01il y a des documents confidentiels et confidentielles défense
08:04qu'il avait récupérés à son ministère quelques jours avant,
08:07déposés chez lui, et qui ont disparu.
08:09Mais on ne va pas les citer tous.
08:12– Arnaud Folk, à ce moment-là, en 79,
08:14en 79, replaçons-nous, donc on est deux ans avant le départ
08:17de Valérie Giscard d'Estaing,
08:19qui est capable d'évoquer cette affaire d'État ?
08:23Qui est sans blesse ?
08:24Alors j'ai deux noms à vous fournir,
08:26pas de presse alternative, je l'ai dit,
08:28encore que, pas de réseaux sociaux,
08:31j'ai deux noms, le canard enchaîné, Minute,
08:33ce sont ceux qui peuvent porter la vérité à ce moment-là,
08:36chacun sa façon.
08:37– Bien sûr, mais le canard enchaîné, Minute,
08:40ont joué des grands rôles dans l'affaire Boulin,
08:43vous verrez avec tous les documents qui ont été révélés
08:48et qui prouvent tout de même qu'il y a eu dans ce cas-là
08:52un assassinat politique, mais sans qu'encore une fois
08:55les commanditaires n'aient été arrêtés.
08:57Mais Minute et le canard enchaîné ont joué aussi un grand rôle
08:59dans l'affaire Debreuil, c'est eux qui ont révélé
09:02et qu'on avait averti le ministre Poliatovski
09:06huit mois avant le meurtre de Debreuil,
09:08de ce que Debreuil était en danger,
09:10or il avait prétendu le contraire,
09:12il a donc menti et il a en quelque sorte couvert aussi
09:16cette affaire Debreuil, ça ce sont les affaires
09:19du giscardisme et du gaullisme moribond de ces années 70,
09:26mais partout vous retrouvez la trace des journaux
09:30qui ont joué effectivement, Dieu merci, un bien grand rôle,
09:33mais sans pour autant, pour la plupart du temps,
09:35aller jusqu'au bout de l'énigme.
09:37– Alors on se plonge bien sûr dans les affaires du gaullisme,
09:39je me suis dit que si on restait sur la politique,
09:41j'allais essayer d'équilibrer les choses,
09:43parce que chacun a quand même aussi son petit secret d'État
09:45et je suis allé voir vers le Front National,
09:48là on est en 1978, donc un an avant Boulin,
09:53et au rang des crimes et complots,
09:55c'est une affaire peu connue mais pourtant incroyable,
09:57puisque l'ancien numéro 2 du Front National,
10:00le 18 mars 1978, François Duprat, bras droit de Jean-Marie Lebel,
10:05le numéro 2, est victime d'un attentat à la bombe dans sa voiture,
10:09son épouse qui conduisait est blessée et François Duprat meurt.
10:12Autour de cet assassinat, 5 pistes ont été suivies et aucune n'a abouti.
10:17– Non, parce que dans l'affaire de la mort de Duprat,
10:20remettons-nous une seconde dans le concept, dans le contexte martial,
10:25là on est en 1978, le Front National a été créé en 1972,
10:29on est vraiment dans les périodes de traversée du désert, du Rennes,
10:34Duprat est assassiné la veille du second tour
10:38des législatives de 1978, ou au premier tour,
10:41bien sûr zéro candidat au deuxième tour,
10:43et au premier tour le Front National n'avait recueilli que 0,49% des voix,
10:48autre temps autre rumeur.
10:51Donc ça c'est pour le contexte, c'était quand même un petit poisson,
10:55c'était quand même un petit poisson, petit parti, petit poisson.
10:58Mais en revanche, ce qui est extrêmement marquant,
11:02c'est qu'il a été assassiné par des professionnels,
11:07donc c'était un contrat, c'était une bombe télécommandée,
11:11un pain de plastique qui était posé de plus, vous l'aviez dit,
11:14sous le siège de sa femme, parce que lui était trop myope pour conduire,
11:17donc ils savaient ça, ils ont pu installer le pain de plastique sous la voiture,
11:22donc ça veut dire qu'effectivement c'est un complot, c'est un meurtre signé,
11:27comme probablement d'ailleurs celui de Jean-Marie Le Pen
11:31dans sa maison parisienne quelques temps plus tard,
11:36dans cette même période, et effectivement Duprat,
11:40il y avait tout un tas de pistes, mais pour ceux qui l'ont connu,
11:44eux-mêmes ont du mal à expliquer la mort de Duprat
11:48tant il semblait, si vous voulez, fricoté, si on peut dire,
11:53dans tout un tas de réseaux.
11:56– On a parlé de Mossad, on a parlé d'ADGSE,
11:59on a parlé, sans qu'il y ait d'éléments probants.
12:01– Alors on a plutôt dit, il n'était pas soupçonné de fréquenter le Mossad,
12:05mais il était soupçonné effectivement d'être assez…
12:07– Pro-palestinien.
12:08– Voilà, de soutien aux Palestiniens.
12:10– Ce qui n'était pas le cas de Jean-Marie Le Pen,
12:13c'est encore compliqué.
12:14– Tout à fait, il était dans la mouvance, on va dire, révisionniste, lui,
12:21alors qu'effectivement le Front National à l'époque n'était absolument pas ça,
12:24Jean-Marie Le Pen était pro-israélien, il n'y avait pas de…
12:28Donc la piste du Mossad, pour un second couteau,
12:31vous voyez, Roland Gaucher qui l'avait bien connu.
12:35– Journaliste.
12:36– Journaliste bien connu, patron du crapouillot, effectivement, à une époque,
12:41considérait que c'était une piste qui n'était pas viable.
12:46Il était un trop petit poisson, il y a partout des petits poissons antisémites,
12:49si le Mossad devait tous les assassiner.
12:52Donc on a évoqué aussi les réseaux africains,
12:54parce que comme beaucoup de gens de ce milieu à l'époque,
12:57on allait chercher de l'argent au Gabon, au Congo,
13:01on avait quelques amis dans les réseaux de la France Afrique.
13:05Mais là encore, dans ces milieux-là de droite radicale,
13:09comme de gauche radicale, des gens qui vont chercher un peu d'argent ici ou là,
13:14il n'y avait pas de quoi briser la France Afrique, loin sans faux.
13:20On a parlé aussi d'un règlement de compte interne à la droite nationale,
13:25que les jeunes de moins de 20 ans ne peuvent pas connaître,
13:30parce qu'effectivement, il y avait la guerre contre le PFN, le FN, le PFN.
13:34Mais donc, tous les témoins de cette époque le savent.
13:37– C'était grotesque.
13:38– Il y avait de la bagarre, mais il n'y avait pas de bombes placées sous une voiture.
13:42Donc on a parlé aussi d'un livre dans lequel il révélait
13:45les financements d'autres partis politiques.
13:48Son éditeur Jean Picolec a lui-même reconnu que le livre,
13:51il n'avait absolument aucune portée.
13:54– Mais pendant quand même plus de 30 ans,
13:55Jean-Marie Le Pen va se rendre sur sa tombe.
13:57Chaque 18 mars, il ne va jamais oublier François Duprat.
14:00– Pour cause, c'était son numéro 2.
14:02Et François Duprat a joué un rôle essentiel au sein du Front National.
14:07C'est qu'il a été de ceux, sans doute celui qui a le plus insisté auprès de Le Pen,
14:11pour qu'il change sa stratégie et qu'il s'intéresse d'abord
14:15au quartier populaire et victime de l'immigration,
14:19plutôt qu'au quartier chic, sur la base d'un programme d'anticommunisme.
14:24– Arnaud Folk, on continue.
14:26Parce que je me suis dit, on va passer aujourd'hui à la gauche,
14:28du gaullisme au Front National, du Front National à la gauche.
14:31Alors là, on pourrait faire quelques heures par rapport…
14:34– Ah oui, c'est clair.
14:35– J'ai essayé d'équilibrer, mais les points sont totalement différents
14:38selon les formations, le gaullisme et le socialisme.
14:41On fait très fort.
14:42Alors, pour ne pas quitter quand même ce monde politique,
14:44il y a l'affaire François de Grosse Souvre.
14:46C'est le conseiller François Mitterrand, né le 7 avril 1994,
14:50il y a 31 ans, et il est 19h30, on est au Palais de l'Élysée,
14:56à l'Élysée, un coup de feu retentit, François de Grosse Souvre
14:59vient de se suicider dans son bureau d'une balle dans la tête.
15:02L'ex-conseiller Mitterrand s'est-il vraiment donné la mort ?
15:06Alors Arnaud Folk, là, vous parlez, vous, du vrai faux suicidé de l'Élysée.
15:11– Écoutez, là aussi, il est très difficile, il n'y a pas une preuve formelle.
15:18Notre travail dans ce magazine, ces 132 pages,
15:22il y a une cinquantaine de sujets traités, certains très connus, d'autres moins.
15:26On a vraiment tâché d'être à l'os, comme on dit dans le journalisme,
15:31vraiment de regarder les choses.
15:34Et il est vrai que dans l'affaire Grosse Souvre,
15:37il y a des éléments qui plaident en faveur du suicide.
15:40Le jour de son suicide, il avait rapporté son…
15:43– Enfin, le jour de son présumé.
15:44– Il avait rapporté son arme quand même.
15:46Il avait vu un médecin auquel il avait demandé.
15:48Il était très déprimé.
15:49Comment est-ce qu'on se suicide avec une arme à feu ?
15:52À quel endroit on doit la poser ?
15:53Son médecin s'en était beaucoup inquiété.
15:56Pour autant…
15:57– Pourquoi vous dites que c'est un vrai faux suicidé ?
15:59Pardonnez-moi, mais là, vous me donnez les arguments
16:01qui prouvent que c'est un vrai vrai ?
16:02– Eh bien, on va les donner.
16:04D'abord, le soir, il avait rendez-vous à 18h30.
16:06Il avait rendez-vous à 20h avec des amis,
16:09auxquels il avait envoyé un bouquet à 18h30,
16:11en disant à quel point il se réjouissait de revenir, etc.
16:14Donc, en tout cas, on peut considérer
16:15que ce n'était pas tout à fait prémédité, en tout cas, du matin.
16:20Et puis, surtout, je veux dire, il y a des tas d'incohérences.
16:24Par exemple, moi, j'ai rencontré le garde du corps
16:27qui était un type du GIGN, qui s'appelle Cerdan,
16:31le garde du corps de Grossouvre.
16:33Et il a changé sa version.
16:35Au début, il a dit qu'il était effectivement au palais de l'Élysée,
16:38qu'il n'a pas entendu le coup de feu.
16:40Après, il a dit qu'il l'avait finalement entendu.
16:43Or, c'était un 357 Magnum.
16:45Il n'y avait pas de protection acoustique
16:49dans le bureau de Grossouvre.
16:51Ça s'entend généralement très loin.
16:54On a trouvé, effectivement, Grossouvre
16:57avec l'arme dans sa main.
16:59Et à côté de ça, il avait une luxation à l'école terrible,
17:03qui prouve qu'il y a eu un recul énorme.
17:05Comment est-ce que l'arme est restée dans sa main,
17:07malgré le recul ?
17:09Comment il s'est fait luxation à l'épaule gauche
17:11alors qu'il tirait avec sa main droite ?
17:14L'arme était dans sa main droite.
17:17Il y a eu le fait que, la nuit même de la mort de Grossouvre,
17:21son coffre-fort d'un mètre cinquante de haut
17:23qu'il avait dans son bureau de l'Élysée a disparu.
17:26Que la totalité ou presque des documents
17:28qu'il écrivait depuis des années,
17:30parce qu'il était très remonté un peu
17:31contre une partie de la Mitterrandie,
17:33ses enfants n'étaient témoins.
17:34Ils le voyaient écrire à la main des heures et des heures.
17:37Et à sa mort, on n'a retrouvé que quelques feuilles
17:39tapées à la machine.
17:40Il y a quand même énormément de choses.
17:42Il n'y a pas eu d'examen toxicologique,
17:44il n'y a pas eu d'examen balistique.
17:46– Que dit l'enquête ?
17:48– Mais là encore une fois, vous parliez tout à l'heure,
17:50on parlait de l'enquête sur Boulin.
17:52Elle a été faite cette fois-ci, l'enquête,
17:54entièrement dans la logique de la thèse officielle,
17:57c'est-à-dire le suicide de Grossouvre
18:01parce que lâché par Mitterrand et triste,
18:05en quelque sorte, d'être un peu mis à l'écart.
18:07Or c'était faux.
18:08Son garde du corps m'a bien dit,
18:11et on en parle dans l'article,
18:14mais François de Grossouvre qui, depuis 1985,
18:17ne s'occupait plus officiellement que des chasses présidentielles.
18:20François de Grossouvre était reçu par François Mitterrand
18:23de 20 à 25 minutes, 4 fois par semaine.
18:26Et la plupart du temps, il rentrait ensemble en voiture
18:29au fameux 11 quai Branly quand Mitterrand allait voir sa deuxième famille.
18:35Et Grossouvre était quand même au cœur du système.
18:38– Dans ce quai Branly, c'est un endroit où vivait la famille cachée.
18:41– Voilà.
18:42– La défense à Mitterrand.
18:43– Anne Pingeau et Mazarine.
18:44– Et Grossouvre était au-dessus.
18:45– Et Grossouvre était au-dessus.
18:46Donc il était vraiment un homme de confiance.
18:49On ne s'estime pas lâché.
18:51Il n'a pas été lâché par Mitterrand,
18:54comme Mitterrand a par la suite lâché Bérégovoy dans une autre histoire
18:58où là, c'est probablement un vrai suicide.
19:00– Oui, parce que Bérégovoy, c'est un vrai, vrai suicidé celui-là.
19:03Écoutez, celui-là, moi, j'ai très longuement…
19:06Il y a un bouquin qui s'est vendu énormément sur le sujet.
19:09C'est le livre de Charles Villeneuve,
19:11qui est un livre sur l'enquête sur Bérégovoy,
19:19les liaisons dangereuses de Pierre Bérégovoy.
19:21Et il a eu accès, d'ailleurs il le raconte dedans, c'est assez intéressant,
19:26il a eu accès, lui, à deux sources essentielles.
19:30La première, il le révèle pour la première fois,
19:33il avait des enregistrements privés de Bérégovoy
19:37qui ont été faits par un journaliste proche de Bérégovoy
19:40qui, depuis quelque temps, l'enregistrait.
19:42Mais surtout, il a eu droit à la totalité du dossier
19:45que lui a remis Charles Pascua directement
19:47dans son bureau du ministère de l'Intérieur
19:50quelques mois après la mort de Bérégovoy.
19:54– À l'idée qu'il n'a pas eu le droit de photocopier,
19:56mais qu'il avait le droit de noter.
19:58– Voilà, de 22h30 à 5h, c'est le rêve de tout journaliste.
20:02On se retrouvait avec le dossier entier,
20:04Pascua qui sort le dossier et qui écrit Bérégovoy dessus
20:07et qui lui dit maintenant tu as tout, tu fais ce que tu veux.
20:09Et de 22h30 à 5h du matin, il a pris des notes et enregistré des choses.
20:14Donc si vous voulez, il a vraiment fait une très belle enquête.
20:18J'ajoute que là aussi, on a rencontré des amis de Bérégovoy,
20:21on a écouté de nombreux témoignages.
20:23Bérégovoy était réellement très, très, très, très, très atteint
20:27par la défaite de 93, dont il considérait pas tout à fait à tort,
20:31qu'elle lui était en partie imputable.
20:33– Et puis l'ami Térandi lui avait considéré
20:35que c'était lui qui était responsable.
20:37– Et derrière l'ami Térandi avec lui a été absolument ignoble.
20:40L'ami Térandi qui le prenait un peu pour le petit chose
20:43au départ de sa carrière, mais qui était un peu gêné
20:46quand il est devenu ministre et premier ministre.
20:49Là pour le coup, lui ont fait sentir, et c'était malgré tout un homme,
20:52je ne suis pas en train de le défendre, mais relativement sensible.
20:56Il faut savoir que quand il a pris son bureau à l'Assemblée nationale
20:59après la déroute de 93, mais lui avait été quand même réélu à Nevers,
21:03on ne lui accorde qu'un minuscule bureau dans l'annexe de l'Assemblée,
21:06alors que tous les anciens premiers ministres
21:08sont au cœur du système parlementaire.
21:10Lors de la première réunion des socialistes,
21:12donc il s'exprime en tant qu'ancien premier ministre,
21:15réunion interne à l'Assemblée,
21:17et les trois quarts des socialistes parlaient à voix haute,
21:21relisaient leurs notes, ne l'écoutaient pas.
21:24Il est sorti de la blême et décomposé.
21:26Il est allé tout seul au bar Le Bourbon,
21:28pour ceux qui connaissent, qui est à côté de l'Assemblée,
21:31et il allait vraiment très mal.
21:33Et le suicide, il en a parlé tout le temps.
21:35Le jour même de son crime, de son acte,
21:38à midi il discutait avec son garde du corps et son chauffeur
21:43et il citait Salengro, qui s'était suicidé sous le front populaire,
21:48et en disant qu'il avait eu un geste noble,
21:50que c'était formidable, etc.
21:52Quant aux choses des deux coups de feu,
21:55vraiment, on en trouve guère place.
21:57On sent qu'il n'avait pas réussi à obtenir le rendez-vous
22:00qu'il souhaitait aussi avec Mitterrand.
22:02On peut dire que la Mitterrandie l'a tué.
22:04– Mais ce que Mitterrand a dit, c'était la meute médiatique.
22:07– Voilà, voilà, alors Mitterrand a prétendu
22:09qu'en fait il ne pensait pas à tout le monde, etc.
22:12Mais qu'effectivement, il a été tué au moins autant par la Mitterrandie
22:17que par la meute médiatique.
22:19Parce que de toutes les façons, la meute médiatique,
22:21si elle a été avertie, c'est bien par la Mitterrandie.
22:23– CQFD.
22:24– Allez, vous évoquez, il faut faire vite malheureusement
22:26de très très nombreux mystères dans toute l'histoire de France.
22:29– Oui, oui, tout à fait.
22:30– Moi, je suis passé sur le XXe et le XXIe siècle.
22:32– Parce qu'on parlait aussi, effectivement, d'Henri IV.
22:34– Oui, oui, oui, j'ai vu ça.
22:35– Et la soeur de Louis XVIII, c'est l'agonie de Louis XVIII.
22:37– On va laisser à vos lecteurs le plaisir de les découvrir.
22:40Moi, je m'arrête deux secondes encore, mais on a vraiment,
22:42il faut qu'on fasse très vite, sur deux actualités,
22:45deux personnalités ou des faits qui amènent à l'actualité sur la Russie
22:50et puis aussi sur l'Algérie d'autre part.
22:53Alors, sur la Russie, Christophe de Margerie, patron de Total
22:56et aussi ami du président Poutine.
22:58Margerie est mort en 2014 dans le crash de son jet privé
23:02sur la piste d'un aéroport de Moscou.
23:04Et là, on a évoqué un accident et pourtant, il ne faut pas écarter,
23:08dites-vous, la thèse du coup monté.
23:10Mais dans ce cas, par qui ?
23:12– La thèse, on l'exprime dedans.
23:15S'il y a un complot, c'est un complot ourdi par les Américains.
23:19Il faut savoir que Margerie était donc extrêmement proche des Russes
23:23et il travaillait aussi avec tous les régimes ONI des États-Unis.
23:28L'Angola, la Libye, etc.
23:31Et c'est le quatrième groupe pétrolier mondial.
23:36– C'est un grand patron, c'est le grand patron de Total.
23:38– Ah, c'est le grand patron.
23:40Il était… son personnel est un peu atypique.
23:42Il a commencé autodidacte, il a grimpé tous les échelons.
23:44Il se définissait comme un homme libre.
23:46Il prétendait que le dollar n'avait plus à être la monnaie commune
23:50utilisée pour l'achat du pétrole,
23:52ce qui peut passer comme une déclaration de guerre.
23:55Et enfin, les circonstances de sa mort,
23:59avec une déneigeuse qui tout d'un coup arrive
24:01au milieu de la piste d'atterrissage,
24:03alors même qu'il n'y avait pas de neige,
24:05qu'il ne neigeait pas,
24:06que le responsable des déneigeuses était absent,
24:08que le conducteur de la déneigeuse et le responsable des déneigeuses
24:11ont été condamnés par la Russie par la suite,
24:14mais exemptés de peine.
24:16Donc la théorie, si on va dire un peu, elle est complotiste.
24:20Elle serait qu'effectivement les Américains aient réussi leur coup,
24:24mais que les Russes, par orgueil, évidemment,
24:27n'ont absolument pas voulu accréditer cette thèse,
24:31puisqu'effectivement se dire que les Américains
24:34peuvent aller sur l'aéroport de Moscou faire tuer
24:36quelqu'un de très proche de Poutine,
24:38pour Poutine et son image de marque,
24:40évidemment, les choses sont très compliquées.
24:44– Voilà, des États-Unis qui peuvent se débarrasser
24:47de ceux qui ne sont pas à sa botte.
24:51– Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
24:53Les cas dans l'histoire existent de manière innombrable
24:56et c'est vrai que si on mise sur l'orgueil de Poutine,
25:00on se dit que Poutine là-bas ne va pas dire
25:02oh là là, en plein milieu de ma capitale,
25:05les Américains peuvent faire quelque chose.
25:07Donc là on est dans un registre.
25:09Mais je dois dire que, si vous voulez,
25:11moi j'ai par exemple découvert des choses,
25:13peut-être que vos téléspectateurs ignorent,
25:16mais par exemple Zola aujourd'hui,
25:18les plus grands sommités et notamment l'historien n°1 sur Zola
25:24qui s'appelle Henri Mitterrand,
25:26tous concluent aujourd'hui au fait que Zola a été assassiné.
25:29Vous le racontez, mais ce n'est pas ça mon propos.
25:31Zola, vous le racontez.
25:32Il faudra acheter ce hors-série de Valeurs Actuelles
25:34pour savoir comment ça s'est passé,
25:36comment ça a pu se passer.
25:37Et c'est assez probant.
25:39Dernière affaire d'importance,
25:40c'est pour ça que je voulais vous interroger,
25:42parce qu'elle fonde les relations diplomatiques,
25:44politiques et surtout économiques de la France avec l'Algérie
25:47depuis plus de 60 ans.
25:48C'est le massacre du 17 octobre 61,
25:50c'est à la suite d'une manifestation géante du FLN dans Paris,
25:54à Paris, 325 manifestants tués.
25:57Cela est un motif de nécessaire réparation de la France,
26:00non ? 325 manifestants tués.
26:02– Oui, oui, je vois votre petit sourire aussi.
26:05– C'est votre que je vois.
26:06– A vous.
26:07Moi aussi, non mais évidemment, vous savez,
26:09d'ailleurs vous avez utilisé le mot massacre
26:11parce qu'il est devenu le mot courant
26:14pour déterminer ce qui s'est passé le 17 octobre 61.
26:16Rappelons que le 17 octobre 61, il y a couvre-feu en France.
26:19Le FLN décide d'une énorme manifestation,
26:2230 à 40 000 personnes
26:26et qu'il y aura donc un affrontement avec les policiers
26:29puisqu'il y a couvre-feu et que les associations de gauche…
26:32A partir de 1991, simplement,
26:35il n'en a jamais été question après de ces 325 morts.
26:38Il a toujours été question que de quelques morts,
26:40c'est toujours des morts de trop,
26:42mais il n'a jamais été question de tous ces morts
26:45ni pendant qu'on discutait les accords déviants
26:48puisque c'était en pleine période des accords déviants,
26:50ni pendant donc que 30 ans.
26:51Et tout d'un coup, effectivement, c'est devenu une vérité avérée
26:54sur laquelle la gauche s'est jetée dessus, évidemment,
26:57de la noée installant cette plaque sur le pont Saint-Michel,
27:03la Ligue des droits de l'homme parlant de crimes d'État,
27:06les multiples journaux ou livres qui ont été écrits par Benjamin Stora.
27:11Or, simplement, les faits…
27:13Il y a notamment notre ami Bernard Lugand
27:16qui s'est vraiment intéressé aux faits,
27:19c'est-à-dire les statistiques de l'Institut médico-légal,
27:22l'AMORG, où vont tous les cadavres qui sont retrouvés sur la loi publique.
27:27Et donc, ils ont simplement regardé les fichiers,
27:30et à l'époque, on disait d'ailleurs dans les fichiers,
27:33quand une personne était nord-africaine, on disait « personne N.A. »
27:36C'était comme ça qu'ils étaient écrits.
27:38Mais au total, ils n'en trouvent que 8 personnes
27:42dans les jours qui viennent,
27:44et quasiment jusqu'à la fin du mois d'octobre.
27:47Et il faut savoir aussi, et ça, ça gêne beaucoup les bien-pensants,
27:50mais c'est qu'il y a eu deux commissions d'enquête créées par la gauche.
27:54L'une par Jospin, et l'autre par le ministre de l'Intérieur de l'époque,
28:02Chevènement, qui toutes les deux ont conclu
28:04l'une au fait qu'il y a eu 35 morts, et l'autre 28 morts.
28:07Et c'était la gauche.
28:08Or, on nous parle de 325 morts,
28:10de gens qui ont été jetés dans la Seine,
28:13même pendus, pendus, on a dit, au Brunswick.
28:16Tout ça est faux, on connaît ça dans de multiples domaines.
28:19C'est quand le mensonge s'est emparé d'une vérité.
28:22Il s'est devenu d'autant plus difficile d'en parler.
28:25Figurez-vous, pas de bol, que le préfet de police de l'époque
28:28était le préfet Papon.
28:30Alors, évidemment, on imagine que, comme c'était le préfet Papon,
28:33c'était encore plus terrible, encore plus abominable.
28:35Il avait beau avoir été choisi par le général De Gaulle.
28:37Donc là, on est dans un domaine dans lequel
28:40on est vraiment dans un mensonge d'État,
28:42mais accepté aussi par la France.
28:44Et ça nous fait bien comprendre, aujourd'hui,
28:46nos relations, les relations que nous avons avec l'Algérie.
28:49– C'est important, et encore, Apathie n'était pas là à ce moment-là.
28:52Merci beaucoup, Arnaud Folk.
28:53Alors, on se le procure, c'est en vente aujourd'hui.
28:56– Absolument.
28:57– Dans les kiosques et marchands de journaux.
28:59– Et sur la boutique Valeurs Actuelles,
29:01vous allez sur Internet, encore une fois,
29:03voilà, 132 pages, 11,90 euros.
29:05On y a bossé pendant deux ans.
29:07Je suis sûr que même vous, Martial, qui connaissez si bien les choses,
29:10il y a vraiment… – Évidemment.
29:12– Et vous avez vu que sur Dieu le veut, par exemple,
29:14il y a des nouveautés sur Philippe de Dieu le veut
29:16qui mettent vraiment en cause Roland Dumas.
29:19Là, il y a des dernières révélations que l'on rapporte qui sont très intéressantes.
29:23– Retour à l'amitié rendue.
29:24– Tout à fait.
29:25– À boucler boucler, merci Arnaud Folk.
29:26– C'est moi qui vous remercie.