• il y a 2 semaines
Maryvonne Bréant est la veuve inconsolable d’un pilote militaire français disparu au Proche-Orient en 1969. Pendant 55 ans, l’Etat français a refusé d’ouvrir les archives et de dire que son mari était mort pour la France. Ce n’est qu’en février 2024, grâce à la justice helvétique, que Maryvonne Bréant et son avocat ont récupéré plus de 400 documents confidentiels, des télégrammes entre la France, la Suisse, le Maroc, l’Égypte, Israël, la Syrie… "Secret défense - Mon mari a disparu : 50 ans de combat pour briser le silence" raconte un combat pour connaître la vérité. Un récit sur du vent propulsé par les plus hautes sphères de l’Etat. Son témoignage est également une plongée dans l’univers des réseaux d’espionnage de la Vème République et de ses missions secrètes qui lâchent ses soldats quand leur mission se passe mal.

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Transcription
00:00Avec l'argent de vos impôts, on déverse un fric de dingue
00:03pour les privilégiés de la République.
00:05Alors, parce qu'il faut arrêter les prébandes, les sinecures,
00:08les rentes, les passe-droits des amis de Macron,
00:10il n'y a qu'une seule solution.
00:12Renforcer la voie de la presse libre,
00:14de la presse alternative de TV Liberté.
00:16Notre mission de porte-voix, c'est grâce à vous
00:19et à vous seuls que nous pouvons la mener.
00:21Alors n'attendez pas.
00:22Faites un don à TV Liberté.
00:24Nous avons dorénavant 30 jours.
00:2630 jours pour assurer la pérennité de TVL en 2025.
00:30Le compte à rebours est lancé.
00:31La liberté à tout prix.
00:56Bonjour à tous.
01:12Bienvenue dans notre Zoom aujourd'hui
01:14en compagnie de deux invités,
01:16Marie Veugne, Bréant et maître Bertrand Tsalkin.
01:20Bonjour madame, bonjour maître.
01:21Bonjour.
01:23Vous publiez, vous co-publiez ensemble
01:25cet ouvrage publié chez Max Milot,
01:28Secrets Défense,
01:29Mon mari a disparu.
01:3150 ans de combat pour briser le silence à retrouver
01:34sur la boutique en ligne de TV Liberté.
01:36Comme d'habitude, c'est votre histoire,
01:38à vous, Marie Veugne, Bréant,
01:40écrit par votre avocat Bertrand Tsalkin.
01:43Donc c'est l'histoire d'une disparition,
01:46celle de votre mari Gilbert Bréant,
01:48pilote d'avion dans l'armée française,
01:51mort lors d'une mission aérienne,
01:53c'était le 24 mars 1969.
01:56L'État ayant toujours refusé de reconnaître
01:59qu'il est mort pour la France,
02:01vous n'avez jamais pu toucher quoi que ce soit,
02:03ni sa retraite militaire,
02:05ni son contrat d'assurance vie, rien du tout.
02:08Est-ce que vous connaissez aujourd'hui
02:10les conditions exactes
02:13dans lesquelles votre mari a trouvé la mort en 69 ?
02:18Heureusement qu'au bout d'un certain temps,
02:20on en sait davantage,
02:22mais ça n'est pas clair du tout.
02:24Je pense qu'on n'a pas très envie
02:27de nous donner la vérité.
02:29On a mis 55 ans à nous donner des preuves.
02:32Les deux premières années,
02:34on nous a certifié qu'on allait le retrouver,
02:36qu'ils étaient prisonniers,
02:38qu'on allait les sortir de là où ils étaient.
02:40Il a fallu faire rendre un jugement déclaratif
02:42de décès sur un territoire en guerre.
02:44– En 71, vous l'avez eu ?
02:47– Ça a été noté sur mon livret de famille en 71.
02:50– Alors Maître, est-ce que vous pouvez peut-être nous expliquer,
02:53vous racontez dans l'ouvrage
02:55que Gilbert Bréant aurait été à bord d'un avion
02:58d'une société privée marocaine.
03:01Est-ce que c'est légal qu'un officier,
03:06qu'un militaire soit à la fois sous contrat
03:10avec l'armée française
03:11et qu'il puisse à la fois signer des contrats privés ?
03:14– C'est tout le problème.
03:15Selon Robert Boulin qui est cité dans cet ouvrage,
03:17c'est tout à fait logique,
03:19puisqu'il écrit à la Veuve en 1969
03:21de s'adresser à la sécurité sociale marocaine
03:23parce qu'il s'agirait d'une mission
03:25de coopération internationale.
03:27Et donc pour le ministre Boulin,
03:29c'est une mission qui ne concerne pas l'armée
03:31et qui concernait une société privée marocaine.
03:35Et donc on renvoie à la Veuve à l'époque
03:37à s'adresser à la sécurité sociale marocaine.
03:40Évidemment qu'en principe,
03:41un militaire ne peut pas travailler
03:43en dehors de l'autorisation spécifique
03:45du ministre des armées
03:46pour une société étrangère.
03:48– Alors il aurait été abattu
03:53en rentrant d'une mission d'observation
03:55au Kuwait, en rentrant par l'Égypte
03:58qui à l'époque était en guerre contre Israël.
04:03Vous ne savez pas,
04:05les thèses les plus posibles,
04:07ce serait qu'il aurait été abattu
04:09soit par l'armée israélienne,
04:11soit par l'armée égyptienne.
04:13Est-ce que vous en savez plus ?
04:15– Non.
04:16– Oui et non.
04:18On en sait beaucoup plus
04:19puisque la Suisse a accepté en 2016
04:22de déconfidentialiser 400 pages
04:25d'un dossier qui était également
04:27classé secret défense en Suisse.
04:29Ce dossier comporte des documents
04:31tels que des articles de presse en Suisse
04:33qui évoquent un mitraillage
04:35par la chasse israélienne dès 1971.
04:38Et puis les archives suisses
04:40permettent d'évoquer d'autres pistes
04:42puisqu'on parle également de la DCA égyptienne.
04:45Mais rien ne colle avec ce que nous raconte
04:47le gouvernement français depuis 1969
04:49puisque selon le gouvernement français
04:51l'avion ne peut pas se trouver là
04:53puisqu'il serait 450 km plus au nord
04:55sur son itinéraire normal,
04:57c'est-à-dire sur l'itinéraire
04:58qui évidemment évite ce conflit.
05:00Or, quand on prend connaissance
05:02des archives suisses,
05:03ça paraît absolument pas possible.
05:05Et puis lorsque la presse française
05:07a évoqué la sortie de ce livre en janvier 2024,
05:09pour la première fois,
05:11le gouvernement français m'a spontanément
05:13adressé un fonds d'archives
05:15retrouvé dans ces archives à l'étranger
05:17et en particulier auprès
05:19de l'ambassade de France aux Émirats
05:21à Brabuny qui évoque un mitraillage
05:23par la DCA égyptienne.
05:25Donc voilà, toutes les hypothèses en tout cas
05:27convergent vers la vérité.
05:30Et la vérité c'est que cet avion
05:32faisait vraisemblablement
05:34une mission d'observation aérienne
05:36pour le compte d'une officine aérienne de France
05:38sur une zone de guerre.
05:40Et ça renvoie…
05:41– Mais l'armée française n'a jamais reconnu
05:43l'existence d'un éventuel mitraillage.
05:46– Est-ce que l'armée elle-même
05:48savait précisément ce que faisait Gilbert ?
05:50C'est toute la difficulté de l'opacité
05:52de ces missions qui dépendent
05:54autant des armées que des services secrets.
05:56Donc on prend des militaires certes,
05:58mais des militaires d'abord qui protègent
06:00leurs épouses en ne leur disant pas
06:02que c'est la réalité.
06:04Je l'écris dans ce livre,
06:06c'est une phrase que je prête à Gilbert,
06:08mais qui est la réalité.
06:10C'est que la meilleure protection des épouses
06:12c'est de ne pas les tenir informés
06:14des affaires de l'armée.
06:16Donc évidemment que Marie Vondréan en 21 ans
06:18n'est pas informée d'autre chose
06:20que le départ de son mari
06:22pour une mission de topographie aérienne
06:24au Koweït, qui a existé d'ailleurs.
06:26De la même manière que les missions
06:28humanitaires des agents français
06:30de l'ALAT, qui était donc
06:32le peloton d'ALAT
06:34où était mon mari à Koweït.
06:36Voilà son régiment.
06:38Il faisait de la reconnaissance d'avions,
06:40de la reconnaissance aérienne.
06:42Je parle d'avant.
06:44C'est quelque chose de...
06:46Je pense que c'est le général de Gaulle
06:48qui l'a instauré.
06:50Et il travaillait bien sûr,
06:52puisque nous dépendions de l'école
06:54de cavalerie de Saumur.
06:56Mais il faisait déjà des vues aériennes
06:58avec les avions qu'il y avait
07:00à Terrefort.
07:02– Néanmoins madame, le commandant de votre mari
07:04vous a quand même affirmé
07:06qu'il aurait été abattu
07:08lors d'un détachement
07:10pour le compte de cette société privée.
07:12Et ensuite,
07:14vous vous êtes bien dit
07:16qu'il aurait été mitraillé
07:18soit par un camp,
07:20soit par l'autre.
07:22– Oui bien sûr.
07:24C'est très compliqué peut-être de savoir qui exactement.
07:26Surtout qu'il faut savoir que quand ils se sont rendus compte
07:28qu'il n'avait pas à battre cet avion,
07:30du coup personne ne l'avait vu
07:32et personne ne l'avait abattu.
07:34Je pense que c'est une erreur qui a été faite
07:36parce que je pense qu'il n'avait pas à l'abattre.
07:38Mais bien sûr qu'après, personne ne veut rien dire.
07:40Je vous répète,
07:42personne n'a vu l'avion et personne ne l'a abattu.
07:44Comme ça la solution...
07:46– Vous expliquez aussi maître qu'un autre avion
07:48qui faisait le trajet inverse
07:50avec également un Français à son bord
07:52a lui aussi été mitraillé
07:54et a été abattu.
07:56– Tout à fait, alors à l'occasion d'une communication
07:58très tardive, donc 55 ans plus tard
08:00par le ministère des Affaires étrangères,
08:02non seulement M. Puot,
08:04ambassadeur de France aux Émirats Arabes Unis,
08:06écrivait en mai 69
08:08à Michel Debré
08:10qui était alors ministre des Affaires étrangères
08:12pour évoquer le mitraillage
08:14le 24 mars 1969 de l'avion de Gilbert Bréant
08:16et Jean-Daniel Bernard Scogny,
08:18ce pilote suisse dont il faut parler également.
08:20Mais il évoque également le lien,
08:22il fait un lien avec le mitraillage
08:24le 10 avril suivant d'un avion
08:26d'Ethiopian Airlines piloté par un Français
08:28et il évoque les mêmes raisons,
08:30le mitraillage par la DCA égyptienne
08:32qui ne tolère pas qu'on approche son territoire.
08:34Je me suis intéressé...
08:36– Au-dessus du canal.
08:38– Alors on approche du canal
08:40pour ce qui est de Gilbert.
08:42Pour l'avion d'Ethiopian Airlines
08:44il est en tout cas sur le même axe
08:46et moi ce qui m'a intéressé c'est quand j'ai recherché
08:48dans les archives du Monde, votre confrère du Monde,
08:50effectivement cet incident...
08:52– Ce n'est pas mon confrère mais bon...
08:54– Je retrouve la trace de cet incident
08:56dans cet article, dans des archives
08:58et le gouvernement français à l'époque
09:00indique ne pas savoir
09:02très clairement quelles sont les causes
09:04de la disparition de l'appareil.
09:06Or on voit bien que Michel Legret
09:08de vrai était informé des causes
09:10pour l'un comme pour l'autre des appareils
09:12qui étaient un tir de DCA et ça n'a jamais été évoqué
09:14dans la presse française de l'époque.
09:16– Et moi ce que je veux dire c'est que cette lettre
09:18de l'ambassadeur Peau
09:20que j'ai d'ailleurs eu au téléphone...
09:22– Oui je l'ai là, ici on la mettra en post-production.
09:24– Il faut savoir que cette lettre
09:26elle existe depuis 1969
09:28et je n'ai eu...
09:30– Connaissance.
09:32– Je n'ai eu connaissance de cette lettre qu'en 2024
09:34en février 2024.
09:36Puisque cette lettre existait j'étais la première concernée
09:38et c'est moi qui aurait dû le savoir.
09:40Je ne comprends pas pourquoi
09:42un ambassadeur dit l'avion a été abattu
09:44et qu'à moi on ne le dise pas
09:46alors que c'était...
09:48– Personne n'a jamais retrouvé
09:50le corps de votre mari
09:52ni le moindre débris
09:54de l'avion qui le pilotait.
09:56Pourquoi l'armée française
09:58est restée à ce point inactive
10:00sur ses recherches ?
10:02– Je pense que ça les arrange.
10:04– Puis c'est la grande meute.
10:06L'armée en dehors d'une période
10:08extrêmement confuse
10:10de la guerre d'Algérie
10:12où elle a failli déraper,
10:14elle n'a jamais dérapé
10:16dans ses relations avec les institutions.
10:18C'est la grande meute.
10:20Donc on lui demande de prêter un pilote,
10:22elle prête un pilote.
10:24Est-ce qu'elle sait exactement
10:26ce que fait son pilote ?
10:28Je n'en suis pas certain.
10:30En tout cas le commandant Campredon de Saumur
10:32ne sait certainement pas précisément
10:34ce que va faire Gilbert.
10:36Il sait bien que c'est une mission
10:38tout à fait particulière.
10:40Ce qui est singulier c'est que
10:42Jean Debroy qui était président
10:44de la commission des affaires étrangères
10:46au Sénat mais c'est surtout
10:48un ministre des gouvernements
10:50de Gaulle successifs.
10:52Une personnalité charnière
10:54de la Vème République
10:56aux côtés de Michel Debray.
10:58Et il est un poste-clé
11:00chargé de la recherche de cet appareil
11:02et il écrit jusqu'en 1976
11:04à la maire du pilote
11:06et à Madame Bréant en disant
11:08qu'il mène des recherches actives
11:10dans le réseau des ambassades au Moyen-Orient.
11:12Or on sait qu'en 1971
11:14la presse suisse de l'autre côté des Alpes
11:16fait état d'un mitraillage
11:18par la chasse israélienne
11:20et à aucun moment Jean Debray
11:22n'évoque le mitraillage de l'avion.
11:24Et aujourd'hui on se retrouve
11:26avec deux hypothèses de mitraillage.
11:28Une hypothèse évoquée par la presse suisse
11:30en 71 par la chasse israélienne
11:32c'est ce à quoi
11:34croyait
11:36fermement la famille suisse
11:38et puis la thèse du mitraillage
11:40par la DCA égyptienne.
11:42Mais comme on est dans une affaire d'espionnage
11:44où chacun s'accuse, personne n'a rien vu
11:46et c'est toujours l'autre,
11:48j'ai trouvé dans le dossier de Marie-Vendréan
11:50des lettres de l'ambassade du Maroc
11:52qui évoquent une tempête de sable
11:54parce qu'on a failli retrouver cet avion
11:56capturé par Israël, donc auquel cas
11:58le Maroc évoquait une tempête de sable
12:00le lendemain de la disparition de l'appareil
12:02le 25 mars, on a des télégrammes
12:04dans le dossier secret défense de la Suisse
12:06de l'ambassadeur du Maroc
12:08qui évoquent une tempête de sable
12:10l'Egypte évoque un tir qui pourrait venir des Israéliens
12:12et l'Israël évidemment n'a tiré
12:14sur aucun avion.
12:16Moi je voulais dire qu'il a fallu que je fasse
12:18mes papiers de retraite à 60 ans
12:20pour apprendre que mon mari
12:22avait été passé au grade supérieur
12:24et décoré à titre posthume.
12:26L'armée ne me l'a jamais dit, je l'ai lu
12:28sur un papier, j'ai ouvert des yeux
12:30très grands en me disant
12:32j'avais aujourd'hui 60 ans
12:34mes papiers de retraite, voilà ce que l'armée me donne.
12:36Je n'ai bien sûr pas de reversion de veuve
12:38mais j'ai su qu'il avait
12:40le grade supérieur et qu'il avait été décoré
12:42à titre posthume. C'est très très gentil
12:44de ne me l'avoir jamais dit.
12:46– Alors vous avez cherché votre mari quand même
12:48pendant deux ans
12:50avant d'avoir un avis de décès
12:52de l'armée en 1971
12:54qui était à ce moment-là
12:56la personne au sein de l'armée
12:58qui communiquait avec vous.
13:00– Les assistantes sociales d'abord
13:02parce que le commandant Camprodon
13:04a été muté en Allemagne
13:06donc je n'avais plus tellement de...
13:08– Il a été muté, vous ne l'avez plus jamais entendu
13:10parler de lui ? – Non.
13:12– Et c'est bien lui qui vous avait dit qu'il aurait été mitraillé.
13:14– Surtout qu'ils allaient les retrouver.
13:16Pendant très longtemps on allait les retrouver.
13:18Et au bout d'un moment
13:20quand on ne les retrouve pas, on se doute bien
13:22qu'il y a eu quelque chose.
13:24– Donc silence radio entre
13:261976 et 2014
13:28date à laquelle
13:30M. Maître, vous entrez en scène
13:32et vous allez avoir
13:34accès à ce que vous évoquiez
13:36tout à l'heure, à savoir
13:38des documents que le gouvernement
13:40suisse va vous procurer.
13:42Qu'est-ce que vous allez
13:44découvrir en feuilletant
13:46ces pages ? – Alors c'est vraiment
13:48une manne miraculeuse.
13:50J'ai eu la confirmation
13:52de ce que Marie Von Breham
13:54m'avait toujours indiqué.
13:56Elle avait évoqué cette tempête de sable de l'ambassadeur du Maroc
13:58je la retrouve dans le dossier suisse.
14:00Elle avait évoqué aussi une lettre importante,
14:02c'est une lettre de Jean Vidayac.
14:04– C'est le PDG de la société
14:06de topographie et de photogrammétrie
14:08de Casablanca,
14:10qui d'ailleurs est mort d'une crise cardiaque
14:12dans le train, on n'a plus jamais su ce qu'il était devenu
14:14lui non plus. – Donc il est associé
14:16à M. Evenou,
14:18à Paris, dans une société
14:20qui effectivement ferait de la topogrammétrie
14:22à Casablanca.
14:24Et on va retrouver dans le dossier suisse
14:26une lettre de Jean Vidayac qu'avait évoquée Mme Breham.
14:28Après avoir rencontré la famille suisse,
14:30Jean Vidayac écrit,
14:32et il écrit, mais la seule hypothèse possible en fait,
14:34ça ne peut pas être un accident parce qu'il a deux moteurs.
14:36– Oui, l'avion est très fiable.
14:38– Il ne pouvait pas, avec deux moteurs,
14:40perdre de l'altitude aussi rapidement.
14:42Il était équipé de quatre radios,
14:44donc il aurait dû envoyer un message de détresse Mayday Mayday.
14:46Donc la seule hypothèse possible,
14:48c'est le mitraillage par un avion ennemi.
14:50Et après avoir envoyé cette lettre,
14:52Jean Vidayac, qui devait rencontrer Mme Breham,
14:54décède d'un infarctus dans le train Bordeaux-Paris.
14:56– Je l'ai quand même rencontré une fois,
14:58il est venu me l'aider.
15:00– Et ce n'est pas la seule personne qui va décéder,
15:02puisque un industriel saumurois qui voulait l'aider
15:04va témoigner en gendarmerie,
15:06parce que lui aussi avec une entreprise à Casablanca,
15:08il va également décéder, lui, dans un accident de voiture.
15:10Donc on retrouve dans le dossier suisse
15:14toute la confirmation, ce que Mme Breham m'avait toujours indiqué,
15:16qu'effectivement ce mitraillage avait été évoqué par Vidayac.
15:20Je retrouve les articles de la presse suisse
15:22que j'avais déjà eus par Mme Bernard Scogny.
15:26– Parce que je suis toujours restée en relation
15:28avec la sœur du pilote suisse.
15:30– La veuve du copilote. – Non, c'était sa sœur.
15:32– Exactement. – Elle n'était pas mariée.
15:34– Elle avait conservé précieusement des articles de la presse de Lausanne
15:36qui évoquaient ce mitraillage en 71,
15:38et on les retrouve dans les archives suisses.
15:40Donc là on sait que tout le monde me ment.
15:42Moi j'écris au gouvernement français depuis 2014 ce qui n'est rien,
15:44ce n'est pas possible, on n'a pas des services secrets aussi nuls
15:46que d'ignorer que l'avion a été mitraillé,
15:48alors que ça transpire du dossier suisse.
15:50C'est même écrit dans la presse suisse en 71,
15:52et Jean Debreuil qui écrit à sa chère Thérèse Boulan,
15:54la maire du pilote, jusqu'en 76,
15:56n'aurait pas prêté attention ni ses services
15:58au fait que l'avion aurait été mitraillé
16:00par l'un ou l'autre des bénéficiaires.
16:02Donc on sait, à partir de 2016, je sais,
16:04j'ai confirmation que Maryvonne dit la vérité,
16:06mais j'ai confirmation que la France ment.
16:08Et j'en ai encore eu confirmation.
16:10– Alors au cœur de ce mensonge maître,
16:12excusez-moi, mais il y a, c'est ce que vous écrivez,
16:16l'histoire d'un accord de défense
16:20entre le gouvernement français et le Maroc
16:24pour espionner Israël.
16:26– C'est cela, moi c'est ce que m'a fait comprendre
16:28le président Hollande en juin 2022,
16:30lorsque je l'ai rencontré dans le cadre
16:32d'une réunion avocat magistrat présidée par François Hollande,
16:36justement sur le thème du secret défense,
16:38c'est qu'il y a des lignes rouges qui sont infranchissables,
16:40et notamment celles du ministère des Affaires étrangères,
16:42puisqu'on a rencontré également la gestion
16:44des affaires étrangères, puisqu'on a rencontré également
16:46Laëtitia de Saint-Paul qui a serré Barivonne dans ses bras
16:48et qui lui a fait…
16:50– Elle est militaire à son mur à l'école de cavalerie.
16:52– Et on sent que ces gens-là, il y a une ligne rouge qui respecte,
16:54c'est le secret défense.
16:56Et quand c'est secret défense, quand c'est classifié,
16:58c'est ce que me disait François Hollande,
17:00les mensonges les plus grotesques seront toujours utilisés
17:02pour cacher la vérité.
17:04Parce que cette vérité, elle est de l'autre côté
17:06de la ligne rouge, celle que les politiques respectent.
17:08– Oui.
17:10– Or ce livre c'est aussi de dire,
17:12c'est aussi penser aux familles.
17:14Parce qu'on peut raconter n'importe quoi
17:16pour dissimuler une action
17:18qu'on souhaite garder secrète,
17:20et notamment des accords de défense
17:22entre les États.
17:24Mais comment est-ce qu'on ne peut pas penser aux familles
17:26lorsqu'on a une veuve avec deux orphelins
17:28et qu'aucune réglementation
17:30ne permet qu'elle soit considérée
17:32comme l'épouse d'un militaire mort en service
17:34et qui n'a pas les droits d'un militaire mort en service.
17:36– Oui, au nom du secret d'État,
17:38on vous a complètement ignoré.
17:40– Exactement, au nom du secret défense,
17:42on m'a ignorée, j'ai élevé mes enfants
17:44avec beaucoup de difficultés.
17:46Heureusement que j'avais des parents,
17:48mais bon, c'est compliqué.
17:50– À l'exception d'un gain RTL grâce à M.Venou.
17:52Ça c'est une anecdote, mais c'est révélateur.
17:54– J'ai reçu 3 000 francs
17:56d'un jeu que je n'ai jamais fait, bien sûr.
17:58Parce que M.Venou,
18:00qui était directeur de la même société
18:02qu'à Casablanca à Paris,
18:04était amie avec RTL.
18:06Et donc, c'était très gentil.
18:08– Donc vous n'avez eu, en fait,
18:10de retour de l'État français,
18:12en tout cas du ministère des Affaires étrangères,
18:14qu'à partir de cette année 2024.
18:16– Exactement.
18:18Où le ministère nous dit,
18:20vrai ou faux, je ne sais,
18:22on ne pourra pas savoir,
18:24qu'on ne nous cachait rien,
18:26qu'il n'y avait plus rien
18:28dans le fond des archives françaises.
18:30J'ai un courrier qui nous dit
18:32qu'il n'existe plus rien
18:34dans le fond des archives françaises,
18:36ni aux Affaires étrangères, ni aux armées,
18:38ni à l'Assemblée nationale.
18:40Mais qu'en revanche, en faisant une nouvelle recherche,
18:42cette fois dans le réseau de leurs ambassades à l'étranger,
18:44ils ont retrouvé auprès de diverses ambassades
18:46à Damas, aux Émirats Arabes Unis,
18:48en Égypte,
18:50quelques archives, une vingtaine de pages,
18:52dont celle qui est très importante.
18:54Cette lettre que je viens de vous montrer,
18:56qui informe Michel Debré, qui est à ce moment-là,
18:58vous savez, le père de la Constitution,
19:00mais à ce moment-là, il est ministre des Affaires étrangères,
19:02qui informe Michel Debré du mitraillage de l'avion
19:04par la DCA égyptienne, ce qui n'est pas forcément vrai.
19:06Ce qui est sûr, c'est qu'il a été abattu.
19:08Mais en tout cas, ça donne une idée.
19:10– Abattu, mais on ne sait pas par qui.
19:12– On sait très bien, le gouvernement c'est le premier qui l'a.
19:14– De François Puault, ambassadeur de France en République Arabe Unie.
19:16– C'est cet ambassadeur qui m'a envoyé
19:18le premier télégramme jaune, que je ne savais pas
19:20qu'il y avait des télégrammes jaunes.
19:22Ce sont des télégrammes officiels des ambassades
19:24pour me dire qu'on avait perdu l'avion,
19:26qu'on en était sans nouvelles et que toutes les recherches étaient faites.
19:32J'ai reçu une autre pépite dans ce dossier d'une vingtaine de feuillets.
19:36J'ai également reçu un feuillet qui est adressé à Jean Debreuil,
19:40donc cette personnalité vraiment éminente,
19:42c'est un des ministres les plus centraux de la Vème République
19:46avec Michel Debré.
19:48Une lettre de 1976 qui est adressée à Jean Debreuil.
19:50C'est une enquête des affaires étrangères
19:52qui lui indique que, recherches ayant été faites à Casablanca,
19:56il n'existe aucune trace d'une société de topographie aérienne.
20:00C'est-à-dire que cette société n'a pas en réalité d'existence légale.
20:04C'est ce qu'on écrit en tout cas à Jean Debreuil à Casablanca.
20:06Est-ce vrai ? Est-ce faux ? C'est comme le gain RTL.
20:08C'est-à-dire que je suis dubitatif.
20:10– Mais il a vu le chèque, il a vu le papier de la banque
20:14quand nous l'avons remis.
20:16J'ai encore l'enveloppe, d'ailleurs souvent Bertrand m'a dit
20:18mais comment t'as fait pendant plus de 50 ans ?
20:20Quand je l'ai connue il y avait 50 ans.
20:22Tout est intact, j'avais tout gardé.
20:24– Et on touche à un univers tout à fait particulier et singulier
20:26parce qu'au détour de ce livre
20:28on rencontre un personnage tel que Robert Boulin
20:30qui dit à la veuve d'aller…
20:32– À la sécurité.
20:34– D'aller se faire indemniser par Naroc
20:36et qui va se noyer dans les années suivantes
20:38dans un étang en sachant nager
20:40et sa fille a toujours crié aucune d'état.
20:42Jean Debreuil qui prend trois balles dans la tête
20:44le jour du Réveillon 76
20:46et qui était chargé de retrouver l'avion en 78
20:48et qui en 76 écrit encore qu'il recherche activement alors qu'il ment.
20:52Il ment à Madame Boulan alors qu'il…
20:54– Alors que c'est ma belle-mère.
20:56– Il lui ment effrontément puisqu'il ne peut pas dire
20:58qu'il recherche activement un avion
21:00dont tout le monde sait en réalité qu'il a été mitraillé
21:02et qu'à aucun moment…
21:04On a trois correspondances de Jean Debreuil
21:06et à aucun moment il n'évoque auprès de la maman
21:08la piste du mitraillage.
21:10Il ment effrontément à la maman du pilote,
21:12on ment effrontément à Madame Bréant.
21:14J'ai retrouvé ces lettres au Président de la République
21:16dans le fond des archives à l'étranger
21:18qui prouvent bien que Madame Bréant a également écrit plusieurs fois
21:20au Président Pompidou à l'époque
21:22puisque Pompidou a été élu en juin.
21:24– C'est Pompidou qui a…
21:26– C'est-à-dire que cet avion disparaît en mars,
21:28il est envoyé par le gouvernement sous De Gaulle,
21:30en mars, il est abattu le 24 mars sous De Gaulle
21:32et Pompidou prend le pouvoir et est élu en juin.
21:34– Après il devient Président de la République
21:36derrière le général De Gaulle.
21:38– Et nous avons évoqué aussi une rencontre chez les Pompidou,
21:40résidence secondaire chez les Pompidou,
21:42Madame Bréant elle est formelle aux obsèques de Pompidou,
21:44elle reconnaît la maison devant laquelle son mari s'est arrêté.
21:46– Il est allé chercher les autorisations de vol.
21:48– Pour aller chercher les autorisations de vol.
21:50Et là je l'ai reconnue, j'ai reconnu la propriété des Pompidou.
21:54Donc on voit qu'on nage dans un univers de secret
21:58et moi ce que je constate c'est que les familles Boulin,
22:00les familles de Breuil,
22:02elles disent exactement les choses de Madame Bréant
22:04à propos de leurs proches que ça fait plus de 50 ans
22:06qu'on leur ment.
22:08– Des mensonges donc vraiment,
22:10j'insiste, pour empêcher l'État français
22:14de se fâcher avec Israël
22:16parce que l'État français voulait espionner Israël.
22:18– Israël et l'Égypte d'ailleurs
22:20parce qu'en passant au-dessus du canal de Suez
22:22on espionne les deux.
22:24Et c'est pour ça d'ailleurs, c'est toute l'ambiguïté,
22:26c'est-à-dire que visiblement cet avion avait été repéré.
22:28– Oui après la guerre des 6 jours, je crois qu'Israël avait mis main sur le…
22:30– Exactement.
22:32Et ce qu'on évoque c'est que cet avion il avait été repéré
22:34puisqu'il est arraisonné en 65.
22:36– A Benghazi.
22:38– A Benghazi, c'est évoqué dans la lettre de Vidayak.
22:40– C'est en Libye.
22:42– Il est également victime d'un tir de DSA en 66
22:44et dans la lettre de Vidayak et dans ce livre
22:48il y a des égyptiens qui auraient tiré par erreur en 66 sur l'avion
22:52et que la société a montré sa bonne fois.
22:54C'est des sornettes, des sornettes.
22:56Il écrit ça à la fin du 6.
22:58– Moi je veux dire quelque chose.
23:00Madame Goldamer était Première Ministre israélienne.
23:02– Elle vit depuis 5 jours.
23:04– Voilà, et donc j'ai su par la hiérarchie de l'armée,
23:08enfin bref, que le Général de Gaulle ne voulait pas
23:10un incident diplomatique avec Madame Goldamer.
23:12Donc on allait en rester là.
23:14– Une des raisons d'ailleurs du mitraillage c'était de ça.
23:18Israël était en crise institutionnelle
23:22et c'est d'ailleurs pour ça que Nasser profite de la crise institutionnelle
23:26puisqu'à la suite du décès du Premier Ministre israélien,
23:28Israël se trouve sans Premier Ministre.
23:30Nasser décide d'envoyer ses troupes de l'autre côté du canal.
23:34Israël riposte, Goldamer arrive au pouvoir
23:36et ça fait 5 jours qu'elle est en pouvoir lorsque l'avion d'Hilbert est abattu.
23:40Et certainement qu'il y a un concours de circonstances aussi
23:42qui fait que l'ordre de tir qui a été donné, si c'est Israël,
23:48vient peut-être d'une erreur d'appréciation de Goldamer
23:52et il reste l'hypothèse de la décès à l'Égyptienne
23:54puisque c'est quand même ce qui est écrit au Ministre par Robert Poulot
23:58qui écrit à Michel Debré en mettant en cause la décès à l'Égyptienne
24:02et 55 ans après c'est tellement peu clair que tout ce qu'on sait
24:06c'est que l'un des deux législatifs gérants aurait abattu l'avion
24:10et si il a été abattu, il ne pouvait pas se retrouver
24:12là où le ministère des affaires étrangères prétend qu'il se trouvait depuis 55 ans.
24:16Il ne peut pas être 450 km plus au nord, c'est Marilyn von Breham
24:20qui me donnait un propos que j'ai rapporté dans le livre qui me dit
24:24mais Bertrand, les Égyptiens ils ne mettaient pas des canons dans l'eau en soi-même.
24:28– Mais non, puisqu'il nous parle de frontières,
24:30mais sur la Méditerranée, pouvez-vous me dire où sont les frontières ?
24:34Puisque l'avion était parti de Damas et qu'il allait au Caire,
24:38c'est le delta d'une île et le delta d'une île,
24:40le premier port côtier c'est Port Saïd, il s'y était relativement arrivé,
24:44puisque je n'ai aucune preuve, je dis relativement,
24:48mais où voulez-vous m'expliquer où sont les frontières ?
24:52– Et surtout… – Sur la mer, sur la Méditerranée et tout ça.
24:54– Vous connaissez la portée d'un canon, d'une batterie de DCA,
24:58pour qu'il soit battu par les Égyptiens, il faut quand même qu'il soit très proche
25:02du canal de Suez parce que ça correspond quand même à la portée d'une batterie de DCA,
25:06rendu sur la terre ferme, ou alors il est abattu par la chasse israélienne,
25:10s'il n'est plus en or, mais ne serait-ce que la façon dont il a été abattu,
25:14nous donne une idée du belligérant qui aurait pu tirer dessus,
25:18et en tout cas nous donne une idée du mensonge des affaires étrangères
25:22qui nous disent que l'avion ne peut pas être là,
25:24alors que l'ambassadeur de France qui a eu Mme Bréant au téléphone,
25:28rapporte bien au ministre, et pourquoi lui rapporterait-il un mensonge,
25:32que la DCA égyptienne aurait abattu l'avion.
25:34Donc si on tient pour vrai en mai 1969 que la DCA égyptienne a abattu l'avion,
25:38c'est que l'avion se trouvait forcément au-dessus des terres, à CQFD.
25:42Donc on nous ment depuis 55 ans.
25:44– Bertrand Salkin, Marie-Veume Bréant,
25:46vous avez saisi le tribunal administratif en 2021 à Nantes.
25:50– Oui.
25:51– Exactement, que se passe-t-il depuis ?
25:54– Silence.
25:55– On va arriver 4 ans plus tard.
25:57– Immobilité des juridictions administratives,
25:59de la même façon que le gouvernement n'a jamais répondu à mes sollicitations,
26:03qu'il a fallu passer par la Suisse pour avoir un début de réponse,
26:07le gouvernement n'a pas produit la moindre écriture depuis 2020.
26:11J'ai fait un recours préalable en 2020, j'ai saisi le tribunal de Paris en 2020,
26:15qui a renvoyé sur celui de Nantes, c'est un droit puisque le requérant est de Nantes
26:19et que Paris est engorgée, sauf que Nantes est aussi engorgée que Paris.
26:22Ce qui fait que, profitant peut-être de l'engorgement du tribunal de Nantes,
26:25le gouvernement français n'a pas écrit une ligne depuis 2020,
26:29pas une ligne, pas une pièce, rien.
26:31Cette pièce que j'ai reçue du ministère des Affaires étrangères,
26:34elle n'est même pas passée par la procédure.
26:36Alors j'espère, j'espère que tout cela va se solder par un accord
26:40avec le ministère des Armées, avec le gouvernement,
26:42parce que je pense qu'il serait temps que le gouvernement reconnaisse la vérité
26:45et fasse des efforts pour déjà qu'on retrouve Gilbert Bréant
26:49et Jean-Daniel Bernasconi, c'est un vœu des familles.
26:52Avant l'indemnisation, c'est surtout de retrouver les pilotes.
26:55– On dit qu'il faut faire son deuil pour aller mieux, on fait comment quand on ne peut pas ?
26:59– Nous pensons que les Israéliens sont des gens civilisés, les Égyptiens aussi,
27:02et que l'un ou l'autre des belligérants ont inhumé correctement les pilotes
27:05s'ils ont été abattus à cette époque.
27:07Et un des vœux très cher de la sœur du pilote, Silviane Bernasconi,
27:12avec laquelle je suis en relation constante en Suisse,
27:15c'est de retrouver son frère, de même manière que Mme Bréant
27:18aimerait retrouver son mari pour elle-même, pour ses fils.
27:21Ce serait déjà un geste du gouvernement français de faire en sorte
27:24que les pilotes soient rapatriés dans leurs pays respectifs
27:28et que, la vérité étant dite, on ait un épilogue heureux à ce drame humain
27:34et que ce livre soit aussi l'occasion de trouver un statut pour les familles
27:38des agents envoyés en mission secrète.
27:40Quand ça se passe mal, il faut que les familles soient prises en considération.
27:44– Secret défense, mon mari a disparu, 50 ans de combat pour priser le silence,
27:49un ouvrage qui se lit vraiment comme un thriller, écrit par vous, Maitre Bertrand Salquin.
27:54Merci à vous deux, merci Madame, merci Maître.
27:56– Bonjour, merci beaucoup.

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