• il y a 2 semaines
Plus s’enchaînent les années de présence au sein du dispositif gouvernemental actuel, plus semble s’anéantir dans l’espace public – comme dans un tourbillon – le visage de cette Femme dont très peu de ses compatriotes sont en mesure de dire avec exactitude de quelle nature est la charge à la tête du Contrôle supérieur de l’Etat. Rose MBAH ACHA, originaire du Département de la Momo dans la Région du Nord-Ouest, discrète Magistrate de formation et de profession ayant fait son entrée au gouvernement lors du remaniement d’octobre 2015, qui est venu plonger les pieds dans la fournaise d’un Etat moqué de tous pour le caractère exagéré de sa corruption.
Extrait : Paul BIYA décembre 2022
Une Femme donc, qui ne doit plus savoir à quel saint se vouer. Malmenée par des structures publiques dont les dirigeants n’en font qu’à leur tête avec les deniers publics, perdue dans une arborescence institutionnelle qui lui confère des limites contiguës avec, d’une part le Commission nationale anti-corruption, d’autre part l’Agence nationale d’investigations financières mais aussi, la Chambre des comptes. Où commence donc et se termine le rôle du CONSUPE dans ce mille-feuille administrativo-politique où personne ne semble prêt de se retrouver ? Pas sûr que bientôt neuf années passées à la tête de cette Maison n’aident Rose MBAH ACHA à y voir plus clair
Extrait : Rose MBAH ACHA – Assemblée nationale
Dans ces conditions, à quoi donc serviront les maigres 06 milliards de F. CFA de budget public que les architectes du budget de l’Etat lui ont confié ? A première vue, à fort peu de choses, pour autant qu’il apparaisse comme certain le rétrécissement de son périmètre d’intervention dans un champ public où la neutralisation des forces entraîne, entre autres conséquences, l’impossibilité à engager de nouvelles enquêtes et audits sur la gestion des finances publiques.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Plus s'enchaînent les années de présence au sein du dispositif gouvernemental actuel,
00:15plus semble s'anéantir dans l'espace public, comme dans un tourbillon, le visage
00:19de cette femme dont très peu de ses compatriotes sont en mesure de dire avec exactitude de
00:24quelle nature est la charge à la tête du contrôle supérieur de l'État.
00:29Rosenbacha, originaire du département de la Momo dans la région du Nord-Ouest, discrète
00:35magistrate de formation et de profession ayant fait son entrée au gouvernement lors du remaniement
00:39d'octobre 2015, qui est venu plonger les pieds dans la fournaise d'un État moqué
00:44de tous pour le caractère exagéré de sa corruption.
00:48Je voudrais appeler votre attention sur des fléaux qui prennent une certaine ampleur
00:55dans notre société. Il s'agit de la corruption et de l'incivisme. L'an dernier, dans des
01:04circonstances similaires, je vous avais fait part de mon souci de renforcer la gouvernance
01:11dans la gestion des affaires publiques et de maîtriser les dépenses de l'État.
01:17Une femme donc, qui ne doit plus savoir à quel sens se vouer. Malmenée par des structures
01:24publiques dont les dirigeants n'en font qu'à leur tête avec les deniers publics,
01:28perdue dans une arborescence institutionnelle qui lui confère des limites continues avec
01:32d'une part la Commission nationale anticorruption, d'autre part l'Agence nationale des investigations
01:37financières, mais aussi la Chambre des comptes. Où commence donc et se termine le rôle du
01:42contrôle supérieur de l'État, dont ce mille-feuille administratif au politique où personne ne
01:47semble près de se retrouver ? Pas sûr que bientôt neuf années passées à la tête
01:52de cette maison n'aient de Rose Mbatha à y voir plus clair.
02:07Dans ces conditions, à quoi donc serviront les maigres six milliards de français effats
02:25du budget public que les architectes du budget de l'État lui ont confiés ? À première vue,
02:30à fort peu de choses, pour autant qu'il apparaisse comme certain le rétrécissement de son périmètre
02:36d'intervention dans un champ public où la neutralisation des forces entraîne,
02:40entre autres conséquences, l'impossibilité à engager de nouvelles enquêtes et audits
02:45sur la gestion des finances publiques.

Recommandations