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Ayant échoué à obtenir l’éviction d’Adolphe MOUDIKI de la position de Directeur général de la Société nationale des Hydrocarbures, au cours d’un Conseil d’administration extraordinaire convoqué en toute hâte le 31 août dernier dans les locaux de la Présidence de la République, c’est peu de dire à quel point Ferdinand NGOH NGOH le Secrétaire général de la Présidence se trouve sous pression, depuis que tend à s’accélérer le bruissement d’un procès entamé depuis le mois de janvier 2024 en cours, auprès de tribunaux américains, et – par la suite – auprès de la haute Cour de Londres, spécialisée sur les affaires de criminalité financière. Par le passé, le nom du plus proche collaborateur de Paul BIYA, célébrant ici les louanges de son Créateur lors de la célébration de le 92ème anniversaire de son Créateur, avait déjà été mis en révélation, après que l’un des anciens employés de la firme américaine, spécialisée dans le trading pétrolier, ait explicitement cité son nom dans un lot de sept noms, où figuraient également M. Ibrahim Talba MALLA et Adolphe MOUDIKI, entre autres. Depuis, dans la bouche du Secrétaire général de la Présidence, il n’y a plus que des louanges, de plus en plus exagérées, à l’endroit du seul nom qui compte, Paul BIYA.
Une chorale dont beaucoup connaissent les cantiques.
Pour le moment, M. NGOH NGOH peut compter sur la passivité, le peu de compétence, voire la complicité plus ou moins explicite de la CONAC qu’il contrôle par ailleurs administrativement, pour ne pas excessivement perturber sa quiétude en terre camerounaise. Cela, bien que – au-delà des frontières – la situation soit des plus incontrôlées, avec des procès retentissants devant les cours américaine aussi bien qu’anglaise. Pendant ce temps, localement, Dieudonné MASSI GAMS, le Président de la CONAC multiplie les dribles et les bifurcations lors de la publication du rapport 2023 de l’institution qu’il dirige, le 26 septembre dernier, pour ne pas explicitement mentionner l’affaire GLENNCORE et donc, éventuellement dresser les lunettes sur le visage de M. NGOH NGOH.
La CONAC se pose ainsi, sans doute malgré elle, non pas comme le dénonciateur de la corruption qu’elle prétend être, mais bien le partenaire, voire l’instigateur de la généralisation de la corruption, à tous les étages. Une position des plus équivoques qu’a bien comprise son vice-président Garga Haman ADJI qui, lors de cette cérémonie du 26 septembre, n’a pas eu de cesse de multiplier les facéties et les grimaces.

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Transcription
00:00Ayant échoué à obtenir l'éviction d'Adolphe Moudiki de la position de directeur général
00:10de la Société Nationale des Hydrocarbures, au cours d'un conseil d'administration
00:14extraordinaire convoqué en toute hâte le 31 août dernier dans les locaux de la présidence
00:19de la République, c'est peu de dire à quel point Ferdinand Gengor, le secrétaire général
00:23de la présidence, se trouve sous pression, depuis que tend à s'accélérer le bruissement
00:28d'un procès entamé depuis le mois de janvier 2024 en cours auprès de tribunaux américains
00:33et par la suite auprès de la Haute Cour de Londres spécialisée sur les affaires de
00:37criminalité financière.
00:38Par le passé, le nom du plus proche collaborateur de Paul Bia, célébrant ici les louanges
00:44de son créateur lors de la célébration du 92e anniversaire de son créateur, avait
00:49déjà été mis en révélation après que l'un des anciens employés de la firme américaine
00:54spécialisée dans le trading pétrolier ait explicitement cité son nom dans un lot
00:58de sept noms où figuraient également M. Ebrahim Talbamala et Adolphe Moudiki entre
01:03autres.
01:04Depuis, dans la bouche du secrétaire général de la présidence, il n'y a plus que des
01:08louanges, de plus en plus exagérées, à l'endroit du seul nom qui compte, Paul Bia.
01:13Oui, c'est toujours avec un grand plaisir et une profonde émotion que je me joins à
01:23vous pour célébrer avec enthousiasme et ferveur l'anniversaire de notre cher président,
01:33notre champion, notre chouchou, son excellence, Paul Bia.
01:41Une chorale dont beaucoup connaissent les quantiques.
01:44Pour le moment, M. Ngongor peut compter sur la passivité, le peu de compétences, voire
01:49la complicité plus ou moins explicite de la CONAC, qu'il contrôle par ailleurs administrativement
01:54pour ne pas excessivement perturber sa quiétude en terre cabronnaise.
01:58Cela, bien qu'au-delà des frontières, la situation soit des plus incontrôlées, avec
02:03des procès retentissants devant les cours américaines aussi bien qu'anglaises.
02:07Pendant ce temps, localement, Dieudonné Massigams, le président de la CONAC, multiplie les dribles
02:13et les bifurcations lors de la publication du rapport 2023 de l'institution qu'il
02:18a, le 26 septembre dernier, pour ne pas explicitement mentionner l'affaire Glencore et donc éventuellement
02:23dresser les lunettes sur le visage de M. Ngongor.
02:26C'est pour l'intérêt de cette population que la CONAC a été mise en place par le
02:31président de la République.
02:32Il n'est donc pas question que cette population prenne du recul et que les dénonciateurs
02:38n'aient pas peur.
02:39Qu'ils aient le courage de dire non par rapport à ce qu'ils constatent sur le terrain, parce
02:43que c'est l'importance de cette dénonciation qui permettra de résoudre les problèmes
02:50qui sont sur le terrain afin de permettre le développement que la population attend
02:55par rapport aux investissements.
02:57La CONAC se pose ainsi, sans doute malgré elle, non pas comme le dénonciateur de la
03:03corruption qu'elle prétend être, mais bien le partenaire, voire l'instigateur de la généralisation
03:08de la corruption à tous les étages.
03:10Une position des plus équivoques a bien compris son vice-président Garga Amanaji, qui lors
03:15de cette cérémonie du 26 septembre, n'a pas eu de cesse de multiplier les facétis
03:20et les grimaces.

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