Calculant minutieusement ses apparitions publiques et soucieux de se présenter pour toujours comme un homme de distance, de rareté et donc de pouvoir, voilà une année nouvelle, la trentième du genre, que Laurent ESSO inaugure sur un siège de confort au sein du Gouvernement. Ministre de la Justice à qui la répartition du budget de l’Etat en cette année 2024 accorde près de 70 milliards de F. CFA. De quoi travailler à l’amélioration de l’activité juridictionnelle mais aussi, à quelques aménagements immobiliers notables au rang desquels la mise en service de nouvelles bâtisses à Yaoundé comme à Douala. Il lui sera alors désormais de toute autorité de prendre la parole sur de grandes tribunes pour dire à quel point compte à son cœur la maîtrise des grands enjeux de son temps.
Un discours pour le moins convenu, diront beaucoup. Car, sous la cendre de cette institution que beaucoup situent au fondement de la démocratie, se trouve le feu de crises latentes auxquelles le Pouvoir actuel n’a jusqu’ici accordé que peu d’importance. Dans le cas d’espèce, le renforcement de l’indépendance des juges, la tenue régulière du Conseil national de la Magistrature, les intrusions du Parquet auprès des juges d’instance et, bien sûr, la corruption donnée pour être ici une gangrène de tout instant. Question alors, pour beaucoup de savoir comment une Administration aussi peu crédible peut elle-même aider à construire ce chemin tortueux que son Président lui-même établit comme l’horizon de sa repentance.
Il en sera donc ainsi à Laurent ESSO de faire son choix. Entre apparaître comme un gestionnaire d’intendance ou une figure révolutionnaire. Figure testamentaire pour aider le peuple qui le suit à trouver son chemin un de ces jours, dans l’écartèlement entre le bien et le mal.
Un discours pour le moins convenu, diront beaucoup. Car, sous la cendre de cette institution que beaucoup situent au fondement de la démocratie, se trouve le feu de crises latentes auxquelles le Pouvoir actuel n’a jusqu’ici accordé que peu d’importance. Dans le cas d’espèce, le renforcement de l’indépendance des juges, la tenue régulière du Conseil national de la Magistrature, les intrusions du Parquet auprès des juges d’instance et, bien sûr, la corruption donnée pour être ici une gangrène de tout instant. Question alors, pour beaucoup de savoir comment une Administration aussi peu crédible peut elle-même aider à construire ce chemin tortueux que son Président lui-même établit comme l’horizon de sa repentance.
Il en sera donc ainsi à Laurent ESSO de faire son choix. Entre apparaître comme un gestionnaire d’intendance ou une figure révolutionnaire. Figure testamentaire pour aider le peuple qui le suit à trouver son chemin un de ces jours, dans l’écartèlement entre le bien et le mal.
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00:00La répartition du budget de l'État en cette année 2024
00:08Calculant minutieusement ces apparitions publiques et soucieux de se présenter pour toujours comme un homme de distance, de rareté et donc de pouvoir,
00:17voilà une année nouvelle, la trentième du genre, que Laurent Esso inaugure sur un siège de confort au sein du gouvernement.
00:25Ministre de la Justice acquit la répartition du budget de l'État en cette année 2024, accord de près de 70 milliards de francs CFA.
00:33De quoi travailler à l'amélioration de l'activité juridictionnelle mais aussi à quelques aménagements immobiliers notables au rang desquels la mise en service de nouvelles bâtisses à Yaoundé comme à Douala.
00:44Il lui sera alors désormais de toute autorité de prendre la parole sur de grandes tribunes pour dire à quel point compte à son cœur la maîtrise des grands enjeux de son temps.
00:54Un discours pour le moins convenu, diront beaucoup, car sous la cendre de cette institution que beaucoup situent au fondement de la démocratie,
01:03se trouve le feu de crise latente auquel le pouvoir actuel n'a jusqu'ici accordé que peu d'importance.
01:10Dans le cas d'Espèce, le renforcement de l'économie, le renforcement de l'économie, le renforcement de l'économie,
01:15le renforcement de l'économie, le renforcement de l'économie, le renforcement de l'économie,
01:21Dans le cas d'Espèce, le renforcement de l'indépendance des juges, la tenue régulière du Conseil national de la magistrature,
01:29les intrusions du parquet auprès des juges d'instance et, bien sûr, la corruption donnée pour être ici une gangrène de tout instant.
01:37Question alors, pour beaucoup de savoir comment une administration aussi peu crédible peut-elle même aider à construire ce chemin tortueux
01:45que son président lui-même établit comme l'horizon de sa repentance.
01:50Ma confiance dans le système judiciaire participe inévitablement de la perception du climat des affaires.
01:59La justice est, comme vous le savez, l'un des piliers de l'État de droit.
02:05Il est donc impératif que la justice, en toute impartialité, soit imperméable aux interférences de toute nature.
02:16Je voudrais vous assurer qu'en tant que garant de son indépendance, je continuerai à prendre toutes les mesures nécessaires à son bon fonctionnement.
02:28Il en sera donc ainsi à Laurent Hissot de faire son choix.
02:32Entre apparaître comme un gestionnaire d'intendance ou une figure révolutionnaire,
02:37figure testamentaire pour aider le peuple qui le suit à trouver son chemin un de ces jours,
02:42dont l'écartèlement entre le bien et le mal.