Il était frappant de voir avec quelle intensité Paul ATANGA NJI, le Ministre de l’Administration territoriale, lors de sa conférence de presse de fin des travaux de la réunion semestrielle des gouverneurs de régions, le 04 juillet dernier, avait les muscles faciaux tendus et les mâchoires serrées, lors de sa prise de parole sur l’unique sujet de la session, portant à faire l’annonce publique de l’impossibilité d’une candidature de Maurice KAMTO à la future élection présidentielle. Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, dès lors portraituré en ennemi personnel, figure politique à l’encontre de laquelle il avait déjà, lui-même, conduit, l’expédition punitive, dans cette arrestation à Douala et sa mise au bagne pendant neuf mois, à la prison centrale de Kondengui. Sept ans plus tard, le même scénario recommence, avec les mêmes acteurs et des phraséologies qui sont largement montées en pugnacité.
Moment de surenchère pour le Ministre de l’Administration territoriale dont l’exubérance est montée à mesure que se multiplient les signaux portant à l’affaiblissement physique irrémédiable du Président de la République, et de son retrait progressif des affaires publiques, qu’il a tenues de sa main totalisante depuis plus de 40 ans. Au moment où bruissent les questionnements sur les scénarios de la fin, se profile aussi le portrait d’un Homme, Ministre en charge de la territoriale, qui a décidé de se donner un ennemi à portée de main, question de diminuer la tentation chez le leader de l’opposition de se mesurer à la figure du président. Car pour ATANGA NJI, Maurice KAMTO n’a en aucun cas le droit de Parler de Paul BIYA et, à fortiori de se projeter à sa succession.
Dans cette tentative de décentrement portant à diminuer l’encerclement autour de la figure de Paul BIYA et faire oublier les enjeux portant à sa succession, tout en se positionnant en première ligne parmi les plus âpres défenseurs de la couronne, Paul ATANGA NJI a choisi a donc choisi la stratégie la moins risquée et la plus sûre de payer. Dès lors que, dans toutes les configurations possibles, son obsession semble être de traverser la rivière pour se retrouver de l’autre côté de la rive, le jour d’après.
Moment de surenchère pour le Ministre de l’Administration territoriale dont l’exubérance est montée à mesure que se multiplient les signaux portant à l’affaiblissement physique irrémédiable du Président de la République, et de son retrait progressif des affaires publiques, qu’il a tenues de sa main totalisante depuis plus de 40 ans. Au moment où bruissent les questionnements sur les scénarios de la fin, se profile aussi le portrait d’un Homme, Ministre en charge de la territoriale, qui a décidé de se donner un ennemi à portée de main, question de diminuer la tentation chez le leader de l’opposition de se mesurer à la figure du président. Car pour ATANGA NJI, Maurice KAMTO n’a en aucun cas le droit de Parler de Paul BIYA et, à fortiori de se projeter à sa succession.
Dans cette tentative de décentrement portant à diminuer l’encerclement autour de la figure de Paul BIYA et faire oublier les enjeux portant à sa succession, tout en se positionnant en première ligne parmi les plus âpres défenseurs de la couronne, Paul ATANGA NJI a choisi a donc choisi la stratégie la moins risquée et la plus sûre de payer. Dès lors que, dans toutes les configurations possibles, son obsession semble être de traverser la rivière pour se retrouver de l’autre côté de la rive, le jour d’après.
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00:30Il était frappant de voir avec quelle intensité Paul Attenganji, le ministre de l'administration
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01:17mois à la prison centrale de Kondingui.
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02:28publiques qu'il a tenu de sa main totalisante depuis plus de quarante ans.
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02:37le portrait d'un homme, ministre en charge de la territoriale, qui a décidé de se donner
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